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-90 berrys pour un café?! Mais c’est du vol!
-Non monsieur. Ce sont les affaires. Pour vous c’plus cher, v’là tout.
-Étouffez-vous avec bon sang!

Je lançai l’argent à la tête du commerçant et repartit, mes deux cafés en mains. L’un sentait bon la douceur alors que l’autre venait amèrement picoter les narines. L’un était accompli, vieux et dur alors que l’autre devait encore être mieux dilué. L’un m’appartenait, l’autre revenait à rin, Aeko Rin.
Voilà maintenant deux semaines que je l’avais pris sous mon aile. L’entraînement que je lui avais promis semblait pour lui beaucoup plus éprouvant que je ne l’aurais cru. Il avait dès le début éprouvé des difficultés dans tous ce qui demandaient de bonnes caractéristiques physiques.

Je me rembrunis un instant. Rin éprouvait autant des problèmes au niveau psychologique que physique, au fond. Une vraie plaie de l’enseignement. Je me surpris à me demander si il n’avait ne serait-ce qu’un peu progressé en ces deux semaines. Mais seul lui pourrait me répondre.
« Quoi qu’il en soit, j’crois que tu devrais ajouter plus de caractère définitif au cour d’aujourd’hui »
-Qu’est-ce que tu veux dire Dark?
« Que tu vas pas entraîner éternellement c’môme nan? Il faut qu’il apprenne par lui-même! »

Ça me semblait juste, il me faudrait clore ces sessions un jour. Et commencer par évaluer jusqu’où Aeko avait développé ses compétences me semblait aussi la meilleure idée. L’entraînement d’aujourd’hui serait un combat qui l’opposerait à moi. Ainsi, je pourrais aisément observer à quel points mon entraînement avait porté ses fruits.

Je me souvenais que deux semaines auparavant, le jeune artiste de rue avait insisté pour apprendre à se déplacer rapidement en combat et disparaître aux yeux de son adversaire. C’était ce que je lui avais appris à faire en premier. Chaque jour je le faisais courir de courte distance à haute vitesse, le tout empli d’obstacle que je trouvais ça-et-là. Au bout de la distance, habituellement il devait rapidement porter plusieurs coups rapides à une cible. Parfois la cible n’était qu’une poubelle ou encore un tas d’objets hétéroclites, ou dans d’autre cas c’était moi. Une cible qui se défend représentait déjà un meilleur défi au jeune artiste, cependant celui-ci ne put jamais se résoudre à me frapper. J’avais beaucoup de difficulté à cerner ce qui pouvait bien se passer dans la caboche de Rin lorsqu’il se retrouvait confronté à quelqu’un de plus puissant ou menaçant que lui. C’était comme si son organisme au grand complet refusait de coopérer et d’abattre son ennemi. Évidemment j’aurais bloqué la plupart des attaques du bonhomme, mais pourtant jamais une d’elle ne vint après deux semaines. Sinon, il y avait eu les tests de force. Je faisais de lui peu à peu une personne plus résistante, endurante et musclée par l’ajout aux entraînements des séries de pompes, de redressements et de différents enchaînements de coups sur un punching-ball improvisé.

Je traversai le marché aujourd’hui désert depuis une bonne demi-heure, les meilleures offres envolées avec les acheteurs les mieux nantis. Je ne croisai que quelques citadins qui vaquaient à leurs occupations habituelles dans ce milieu d’après-midi, de milieu de semaine, de milieu de mois, de milieu d’année. Comme quoi rien ne changeait à Luvneel. Peu importe la saison, on verrait toujours les mêmes hommes et femmes travailler sans relâche pour survivre dans le monde sans pitié de la rue. Aeko Rin était de ces gens là, et par mon aide, il pourrait peut-être en sortir. Du moins, c’est ce que j’espérais.

Je m’arrêtai devant un bâtiment des plus normaux. Rien n’aurait put laisser entendre qu’un jeune homme approchant la vingtaine s’entraînait au combat jours et nuits depuis près d’un demi mois en son sommet. En effet, j’avais aménagé le toit de l’édifice de cinq étages pour en faire un court de pratique. On y retrouvait des parcours de courses de fortunes, des cibles de fortunes et plusieurs autres items de pratiques faits de matières plus ou moins recyclées.

Je gravissais les marches, toujours songeur par rapport à ce que Dark m’avait conseillé de faire. Était-il près? Après seulement deux semaines? Je l’espérais mais n’y mettais pas beaucoup de bonne volonté. À croire que moi-même n’avait pas confiance en ma doctrine improvisée, incroyable.
Arrivé sur le toit, je surpris Rin qui enfilait des enchaînements presque fluides à l’aide de son bâton, arme que je considérais inutile mais à laquelle le jeune artiste tenait assez pour que je ne passe pas sur le sujet. Je me raclai la gorge pour attirer l’attention de mon élève, m’approchai pour lui tendre et le café et lui expliqua la prochaine leçon.

-Aeko, il y a un moment où toute personne doit progresser. Je ne pourrai pas t’enseigner toute mon existence à te battre, une grande partie de cette progression, tu devras la faire toi-même. Sans l’aide de personne.
J’eu un pincement en m’entendant proférer la fin de ma phrase. Jamais personne ne m’avait aidé ni aimé au long de ma vie, sauf Dark. Dark qui m’avait enseigné à devenir un homme, à devenir Double Face, le fléau de la marine.
-Cependant, il y a un mur qui te retient dans ton développement que je dois impérativement t’aider à franchir avant mon départ. Je ne resterai pas bien longtemps encore sur Luvneel avant de me faire à nouveau réaffecter, personne ne m’aime beaucoup ici tu vois? Mais passons. Ce mur que je dois t’aider à franchir, c’est ta peur du vrai combat Aeko. Tu as l’art, l’agilité et la dextérité requise pour bien te défendre, ‘fin j’crois bien. Mais ce qu’il te faut, c’est le courage qui vient avec.
Me rattrapant, je retirai le café des mains avides de mon élève et les déposai à l’écart. Une idée m’éclaircissant l’esprit.
-Si tu veux ton café, vient le chercher. Mais ne compte pas sur moi pour te laisser gentiment faire mon grand.
Je me postai devant les breuvages encore chauds, puis enlevai mon manteau de marine ainsi que mon costard bicolore sous ce dernier. Maintenant torse nu, exposant mon corps couleur échiquier au soleil qui entamait sa descente, j’affichai mon sourire carnassier habituel que j’adorais exposer lorsqu’un combat s’enclenchait.
« HÉHÉHÉÉÉÉ! C’est partie mon kiki!! »
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Je vais mourir, je vais souffrir, je vais périr, je vais décrépir et pleins d’autres verbes qui se terminent en « -IR ». Ils étaient nombreux les mots capables de définir ce que je pensais subir le premier jour d'entraînement. Et croyez-moi, je n'avais pas été déçu le moins du monde ! le programme bien que long était assez facile à retenir, j’allais faire : Du sport, du sport, du sport et encore du sport. C'était à en vomir. D'ailleurs, me connaissant, j'avais certainement dû gerber deux ou trois fois au départ. Certes je ne m'attendais pas à ce que soit un club de vacances toutefois je ne m'imaginais pas les séances aussi éprouvantes. Le pire c'est que ce bougre de sergent me regardait agir. De fait, je ne pouvais pas prendre de pause sans que ce dernier ne soit au courant. Malin le gars. A tous les coups, il avait pensé à ça avant moi et avait par conséquent paré à cette éventualité. C’était sûrement ça qu’on lui avait appris dans la Marine. Si ça se trouve vu son grade – car oui, ne connaissant rien à la hiérarchie, j’étais persuadé que sergent était un haut placé – il donnait des cours à des dizaines d’apprenties et avait donc dû en voir des cancres et des petits flemmards dans mon genre.

Quoique…Dans la catégorie : « Je suis un gars qui veut et va tout faire pour ne pas bouger mes fesses », je n’étais pas trop mauvais. Sur l’échelle de Richter de la flemme, j’étais au moins à six ou sept sur dix, c’était certain ! Malgré tout, je poursuivais mes efforts, plus ou moins forcé par la présence de Double Face. Courir, sauter, traverser des dizaines d’obstacles tous placés de manière à améliorer ma condition physique et mes reflexes. Il est vrai que je ne suis pas expert en la matière mais le fait est qu’on sentait une certaine science du combat dans les parcours qu’il créait. Oui, il y avait parfois des transitions difficiles entre plusieurs balises. De la même façon, les obstacles étant relativement bien placés, les enchaînements que je me devais de réaliser n’étaient pas tous très simple à exécuter. C’était malin. Ingénieux mais fatiguant, vraiment trop fatiguant.

Et encore, je ne vous ai pas tout dis ! En plus de me faire courir comme un dératé à travers plusieurs parcours du combattant, le saligaud me faisait faire des exercices de musculation. Si si, je vous jure ! Je vous laisse imaginer la scène, ah ah. Il y a des années de cela déjà, mon père m’emmenait – ou du moins m’avait emmené une ou deux fois – dans la salle de gym du coin. Ce fut comme vous le savez un de mes pires souvenirs. Devoir porter des charges, sentir mes muscles s’étirer. Burk. Voilà une sensation bien désagréable dont je me serai bien passé. Il y avait vraiment intérêt à ce que tout ce temps perdu et ces efforts effectués soient bénéfiques au final. Car oui en plus des sueurs et des larmes que je perdais, c’était aussi mon salaire qui passait à la trappe. Cela ne m’était pas venu à l’idée dans un premier temps cependant forger son corps pendant deux semaines signifiait : « ne pas travailler ». Bon, vu la misérable paie que j’obtenais par jour et sachant que c’était un bon investissement que d’apprendre à se battre – ne serait-ce que pour éviter les racketteurs – ce ne sera pas une grande perte mais tout de même. Des billets même de basses valeurs restent des billets. Petites consolation, il me payait la bouffe ! Signe que je ne me faisais pas totalement arnaquer.

Les jours passèrent et le travail commençait à porter ses fruits. Il n’y avait pas pour autant de quoi s’extasier mais une amélioration de mes capacités, même infime, restait une bonne nouvelle à prendre avec philosophie. Après, déterminer avec exactitude à quel point j’avais progressé était tout bonnement impossible. Pourquoi me demandez-vous ? Et bien, à force de les faire ces parcours, je les connaissais par cœur. Cela jouait donc en ma faveur et me permettait de faire de meilleur chrono à chaque fois. Avais-je donc considérablement augmenté ma vitesse ou n’était-ce là qu’une question d’habitude ? Avec les référents ci présents, je n’avais pas encore la réponse à cette question. Une chose était certaine, j’avais progressé. A quel point ? Ça par contre…

Si ma progression en termes de rapidité semblait incontestable, il n’en était pas de même lorsqu’on abordait la question du physique. L’haltérophilie, les pompes tout ça, ce n’était vraiment pas mon délire. Je pouvais bien faire tout les efforts du monde, cela n’y changerait rien. On ne change pas un chien en chat en deux semaines. Qui plus est, j’avais déjà bien travaillé sur quelques domaines primordiaux, alors à bas la force brute ! On ne peut pas avoir le beurre, l’argent du beurre et la crémière comme on dit chez moi. Continuant de m’entraîner, je vis Os’ arrivé. C’est marrant, non ? À force de l’avoir dans mes pattes, je ne m’étais même pas rendu compte qu’il n’était plus là. Si j’avais su, j’aurai glandé pendant son absence. Damned ! Enfin bon, maintenant qu’il est là, voyons voir ce qu’il me veut.

« Aeko, il y a un moment où toute personne doit progresser… »

Voyez-vous, je n’avais même pas besoin d’en entendre plus pour deviner ce qui allait suivre. Il allait partir. Mais avant cela, il voulait semble-t-il régler un dernier souci, ma peur du combat. Pour ce faire, il voulait que je me batte contre lui. Hein ? Attendez là, cinq secondes ! On rembobine ! IL VOULAIT QUOI ? Ah, c’est mort ! Méga mort même. Je ne participerai pas à ce, ho, l’enflure ! Le voilà qui me pique le café qu’il m’avait lui-même offert il y a de cela cinq secondes à peine. C’était à ne rien y comprendre. Finalement, il m’expliqua que je devais reprendre mon nectar par mes propres moyens. Sachant qu’il me barrait volontairement la route, il désirait que je l’affronte... Pour du café ? Hé bambino, certes je suis un grand avare mais je ne suis pas déséquilibré pour autant ! Hors de question que je me fasse tabasser pour un vulgaire café à cinquante berrys. D’autant qu’il prenait ça très au sérieux, lui. Il avait même enlevé certain de ses habits. Bon, par contre, il avait gardé sa combinaison d’artiste. Vous savez, la combinaison noire et blanche ! Celle qui lui sert pour ses tours en tant que ventriloque. En passant, la partie noire, comme la blanche, afficha un sourire bestial qui ne me disait rien qui vaille.

« Tu sais, je t’aime bien, j’ai pas envie de te faire trop mal ! Et je te jure, tu peux le garder le café, y’a pas de soucis ! Je te l’offre, ça te va ? Hein ? Hein ? Arrête de me regarder comme ça, tu me fais flipper. Bon, okay, arrête de me regarder comme ça, s’il te plait…Je t’en prie ? Je t’en supplie, peut-être ? Non, ça aussi ça ne marche pas ? Non ? … Non. Hé, regarde là-haut ! Y’a un truc bizarre qui survole les cieux. »

Et là, fourbe et lâche comme je suis, j’utilise mon bâton pour tenter de lui asséner un coup dans les parties sensibles. Ma diversion totalement stupide a-t-elle fonctionné ? La supercherie étant vieille comme le monde, j’en doutais mais bon ; On peut toujours rêver. Et puis, le coup parti, mon premier reflexe fut de me barrer en courant dans la direction opposée à la sienne. C’était parti pour une course poursuite, un jeu du chat et de la souris en définitive. Bien entendu, j’étais la souris.
    Ça me semblait commencer mal, avant même que le combat ne commence. Dommage, il faudrait visiblement redoubler d'effort pour faire d'Aeko un homme. Alors que celui-ci se lançait dans un discourt désespéré, une question me traversa l'esprit. Rin devait être une des seules personnes à qui je m'étais attaché durant l'entièreté de mon existence. Serais-je en mesure de le blesser. Serais-je en mesure, pour le propre bien de son entraînement de lui faire du mal?

    "Eh Ho! Te retiens pas surtout! Sinon c'moi qui va t'montrer comment on frappe!"

    Dark faisait bien de me rappeler à l'ordre. Double Face blesse ses adversaires, Double Face n'a nul besoin d'émotion lorsqu'il se bat. Double Face tue car il doit tuer, peu importe les amis et les ennemis. Je ne me retiendrais pas contre Aeko, sans quoi Dark tenterait de prendre les commandes pour réellement tenter de tuer le jeune artiste de rue.

    Regarder vers le haut? Pourquoi donc? Un ennemi qui survolerait la zone? Pourquoi serions-nous des cibles de qui que ce soit? Cette attaque serait-elle en rapport avec les trois hommes que j'avais battu il y a deux semaines? Le jour de ma rencontre avec le jeune Aeko.

    Soudain, sans toutefois que je puisse contrôler mon bras, celui-ci s'abaissa vivement vers le bas de mon corps pour bloquer un sec coup du bâton de Rin. Une arme des plus inutile que j'aimais bien surnommer, "sa brindille". La seconde où je posai distraitement les yeux sur ma main qui avait bloqué l'arme, Aeko partait en courant à travers le champs d'obstacles du toit.

    "Bon sang…t'es vraiment tombé dans le truc de l'oiseau toi…"
    -Quoi?! Y'avais rien?
    "Bah non, une chance que j'ai bloqué pour toi espèce d'idiot."
    -Merde, j'me suis fais avoir, j'ai vraiment des cours de psychologie à prendre moi…

    Sans plus de palabres, je m'élançai à la poursuite de mon élève qui disparaissait déjà à travers les obstacles. Contourner? Esquiver? Non, aujourd'hui je devais aire preuve de force brute, au diable la finesse. Donc sans prévenir, je me mis à écraser et bousculer sans modération les obstacles qui parsemaient le sol. Réduisant à l'état de débris la majorité de mes constructions de fortune.

    Rapidement, Rin apparut dans mon champ de vision. Ce dernier courait à toute jambe sans regarder derrière lui, balançant son corps svelte vers l'avant pour progresser plus rapidement. Il était visiblement terrifié, on ne percevait aucune grâce ni aucune agilité dans ses mouvements empressés et maladroits. Comme quoi la peur rendait les capacités physiques d'Aeko complètement inutiles. Pathétique.

    Il lui fallait combattre ce problème, sinon jamais il ne pourrait survivre dans notre cruel monde. Et je ne serai pas toujours là pour le sauver, il devait l'apprendre. Visualisant la distance me séparant de mon élève, je décidai de passer à l'action. Je passai une jambe sur une poubelle qui traînait dans mon chemin, puis je pris appui sur celle-ci pour me propulser à toute vitesse dans les airs. Je dépassai en quelques secondes mon élève qui ne m'avait visiblement pas remarqué. Entamant finalement ma descente, je hurlai de façon à me faire entendre d'Aeko:
    -Hé regard là haut! Il y un truc bizarre qui survole les cieux!!!

    Je tombai lourdement sur mes pieds, face à mon apprenti tétanisé. Un sourire toujours étampé sur le visage, je fixai Rin tout en lui envoyant une nouvelle réplique. Cette fois-ci, sous forme d'encouragement.
    -Tu dois être violent comme les flots du torrent!

    Au loin, alors que je prononçais ces mots, on aurait cru entendre un chœur d'homme virils chanter, transportant leurs échos jusqu'à nos oreilles pour donner du courage à l'attachant petit faiblard que j'avais voulu entraîner.
    -Allez! Frappes comme un homme! Frappes sinon c'est moi qui vais te montrer comment on fait Aeko! Allez!
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    Oswald avait levé la tête ? … Mon dieu qu'il est idiot, pensais-je désabusé. Comme vous pouvez alors vous en doutez, je profitai de l'occasion pour lui asséner un violent coup dans les testicules, coup qu'il arrêta avec une étonnante facilité. Je ne sais pas pour vous mais moi, il fallait qu'on m'explique. Comment pouvait-il arrêter un coup de bâton sans avoir les yeux rivés sur ce dernier ? Enfin passons. Reprenant mon arme, je me mis à courir comme une flèche dans la direction opposée à celle de mon actuel maître.

    Tout se passait bien, j'avais facilement quelques secondes d'avance sur lui et bien que mes mouvements étaient hasardeux je n'avais pas réellement l'impression de perdre du terrain sur lui jusqu'à ce qu'un cri retentit. La voix me demandait de regarder vers le haut. Soit disant qu'il y avait un oiseau ou quelque chose dans le genre. Ah ah. N'est pas Oswald qui veut. Un génie comme moi ne pouvait pas se faire prendre par un subterfuge aussi connu. Pensant à un piège, je ne levai pas les yeux... Mauvaise idée. Car le singe qu'était le marine sauta, allez savoir comment, et atterrit devant moi.

    Wahou, il ne m'avait pas apprit ce truc là, l'enflure ! Certes ma vivacité s'était accrue ces derniers temps toutefois je ne le connaissais pas ce super tour. Pourtant dieu sait que ça aurait pu m'être utile pour, par exemple, fuir sur les toits de la ville, allez chercher des fruits en haut d'un arbre et j'en passe. Bref, Os' devant moi, j'affichai une moue désespérée. Il n'y avait semble-t-il pas d'autre solutions que celle qu'il me proposait, le combat. En effet, double face était plus vif que moi, plus habile. J'étais dans l'incapacité de le semer, à mon grand dam. La tête baissée, les yeux fermés, j'inspirai un bon coup. Le combat était inévitable. De toute façon il ne comptait pas mettre un terme à ma courte vie alors autant en finir le plus vite et, si possible, limiter la casse. Prêt à en découdre – ou plutôt à me découdre – le ventriloque utilisa une comparaison assez...Weird. À croire qu'il avait trouvé ça dans une chanson de dessin animé pour enfant. Enfin ! Je vous laisse juger par vous même, voilà avec exactitude ce qu'il m'avait dit :

    -Tu dois être violent comme les flots du torrent !

    Personnellement, je sentais comme une petite erreur dans sa déclaration. Oui, allez savoir pourquoi, je trouvais que : « Sois plus violent que le cours du torrent » sonnait mieux, plus mélodieux, plus classe en définitive. Cette honteuse erreur étant rectifiée, nous pouvions désormais commencer. Mon senseï du jour désirait de moi que je lance le premier coup. Qu'il en soit ainsi. Ce n'est pas non plus comme si j'avais le choix en même temps, ah ah. Après ses seconds encouragements, je serrai fermement mon bô (c'est le nom du bâton) entre mes mains. Voyons voir, que pouvais-je bien tenter ? Une attaque frontale ? Ah ah, hors de question. Un coup de fourbe ? Hum, pourquoi pas. Dans mon panel de technique fourbasse j'avais donc : Le truc des oiseaux, tours idiot que j'avais déjà utilisé et qu'il était donc inutile de retenter. Le coup dans les castagnettes, que j'avais aussi tenté en vain et enfin le coup dans la tête. Étant donnée le nombre impressionnant de possibilités, je choisis … * roulement de tambours * le coup dans la tête ! Oui ! Bravo ! Qu'est-ce que vous êtes forts ! Mais dites-moi ; Comment avez vous devinez ? Blagues mises à part, je devais trouver une stratégie. C'est bien beau d'avoir une technique à utiliser néanmoins la sortir de manière « brute » comme ça, sans enchaînement, c'était idiot et ça avait toute les chances d'échouer. De fait, j'élaborais en quelques micros secondes un petit truc, trois fois rien, vous verrez.

    Fonçant comme un bœuf, j'enchaînai volontairement deux coups assez faciles à esquiver. Lesdites attaques visant respectivement le flanc gauche et droit de l'ennemie. Sans trop de surprise, il allait esquiver – du moins c'était ce que je pensais – c'était néanmoins la suite qui pouvait surprendre. Feintant un nouveau coup-bas, je plantai mon bâton au sol, me servant de lui comme d'une perche. Le saut effectué, je me retrouvai juste au dessus de lui, arme en main. À ce moment-là, vile comme je suis, j'en profitai pour lui asséner un bon coup derrière la tête, en plein dans l'occipital. Le genre d'assaut qui fait mal si réussit...Oui, je rajoute la notion « Si réussit » car rien n'est certain de ce coté là. Ceci fait, il ne me restait plus qu'à atterrir en douceur derrière lui et c'était bon... À moins qu'il ne se retourne furieusement pour me mettre un gros coup avant même que je n'ai un pied à terre. Dans ce cas de figure, j'étais, comme qui dirait, dans la merde.

    Spoiler:


    Dernière édition par Aeko Rin le Lun 11 Mar 2013 - 21:17, édité 1 fois
      Droite, gauche. Le bâton de Rin ricochait tout en résonnant sur mes avants bras qui paraient les coups avec aisance.

      « Héhéhé! Alors tu le frappes? »

      -Nan pourquoi?

      « Bah t'es d'vant lui. D'habitude quand tu te bats contre quelqu'un et qu't'es devant lui, tu le frappes. C't'une genre de convention tu vois? »

      -Bah j'me disais que si je le tape ça lui apprendra pas vraiment quoi que ce soit, tu vois? J'avais en tête le scénario du maître-sage qui bloque les coups de l'élève pour lui montrer à quel point il est fort. C'pas valide ça?

      « Non! Ça m'convient pas moi! J'veux taper sur l'môme moi! »

      -Ah, j'suis pas d'accord là. Le principe d'un entraînement c'd'entraîner Rin, pas d'lui briser les jambes. Sale génie!

      « Bah alors c'pas mon problème si tu t'reçois un bon coup derrière la tête. »

      -C't'un sarcasme? Une expression? J'comprends pas là…


      « Bah c'simple, tu vas t'en manger une en plein derrière la caboche mon Oswald. »

      -…?

      La seconde d'après, Aeko était disparue de mon champ de vision et s'envolait dans les airs comme je l'avais fait plus tôt. Sans Dark pour me prévenir, je n’y vis que du feu. Le dur bâton de cyprès vint s’abattre sur ma nuque et me fit trébucher vers l’avant. Perdant du même fait l’équilibre, je vins directement m’écrouler dans un tas de déchets et de débris servant à l’entraînement du jeune homme dans un bruit de fracas. Étourdis, je relevai la tête hors des dégâts que j’avais provoqués.

      « Tu vois j’te l’avais bien dis non? »
      -Ouaip, finalement je commence à reconsidérer l’option de le frapper l’jeune.
      « Héhé, fais-moi confiance j’le tuerai pas d’un coup! »
      -J’crois que tu commences à assimiler le principe Dark. C’bien.

      D’un rapide et brusque mouvement, je me relevai, faisant fuser partout autour de moi les débris et les déchets dans un nuage de poussière. Je tâtai la bosse sur ma nuque avec un sourire impressionné, il avait appris à frapper au minimum.
      -Bravo! Tu sais frapper où il faut! Maintenant on va voir si t’as vraiment gagner en vitesse! Et ça, par une leçon assez simple!

      Toujours plus présent, on entendait désormais clairement un lointain chœur d’hommes aux voix graves et suaves qui semblait guider l’enseignement que j’apportais à Rin. Un chœur qui semblait lui dicter une chose, être un homme.

      On percevait même dans l’air une percussion tout aussi lointaine qui ajoutait un sentiment de courage qui gonflait mon corps de dynamisme.
      -Sois plus puissant que les ouragans!

      Dans cette phrase-ci, on ressentait la droiture, aucune erreur. Un cliché bien récupéré prônait dans ces mots. Si Aeko n’avait peut-être pas été très inspiré par mon dernierv ordre, celui-ci saurait faire son chemin. Sur cet ordre direct mais surtout, encourageant, je me plaçai solidement sur mes deux pieds. Mon poing droit pris lentement un élan en se tendant machinalement derrière mon épaule, mes pieds quant à eux s’ancrèrent dans le gravier du toit, j’étais devenu une réelle statue. Puis je décollai d’un seul coup. Je m’envolai à une vitesse phénoménale directement vers mon élève, sans retenir mon coup et sans ralentir ma course. Mon bras, tendu comme un ressort, entama sa course folle directement vers l’abdomen de Rin. La friction provoquée par la vitesse de mon poing en cohésion avec l’air prit rapidement des tournures incroyables. Des étincelles enveloppèrent mon poing devenu un météore incandescent qui traçait une course brûlante vers Aeko.

      -Boouuugeeee!!!!!!
      *MIDNIGHT BLAST*
      Maintenant que j’y repensais, il me paressait évident que j’allais tuer mon élève s’il n’évitait pas le choc. Ou alors son organisme s’était-il assez développé pour résister au choc? J’avais bien hâte de voir ce que mon manque de retenue réservait à la suite de l’entraînement.

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      Victoire.
      A ce moment-là, je pensais dur comme fer avoir gagné. Il se trouve que par un heureux hasard mon attaque avait fonctionné et Oswald était à terre. Selon moi nous n’avions donc plus aucune raison de nous battre. Je venais en effet de prouver au sergent que ces jours entiers passés à travailler n’avaient pas été vains. Ceci-étant, j’estimais avoir bien mérité mon café et, accessoirement, une petite pause. Oui mais voilà, il se trouve que le ventriloque ne l’entendait pas de cette oreille. Pour lui, ce n’était là qu’un début. Après ce pseudo test de force et d’habilité à, je cite : « frapper là où il faut », le marin décida de passer à autre chose. Toujours selon son propre propos, il allait voir si j’avais vraiment progressé en termes de rapidité. Pour ce faire, Double Face usa d’un stratagème assez … Drastique et le mot est faible croyez-moi. Pour faire simple, deux cas étaient envisageables. Cas numéro un, je réussis à esquiver le coup de mon assaillant et m’en sors indemne. Cas numéro deux, je prends cher, tellement cher que je risque de passer les deux prochains mois à l’hospice, voire plus avec un peu de malchance. Bref, vous aurez vite compris que l’échec n’était pas en option dans cette affaire. Cependant, ne rêvons pas, je n’étais pas encore assez rapide pour lui échapper. J’étais condamné à me prendre son attaque. Pour cause j’étais quoiqu’il arrive beaucoup plus lent que lui. De plus, ne nous mentons pas, l’euphorie provoquée par mon récent succès m’avait quelque peu déconcentré. Mon mentor a beau me stimuler comme il le peut, rien n’y fait.

      Bien sûr, j’avais entendu le cri d’Os’ me demandant de bouger … Bien sûr, je savais aussi qu’il fallait que je fasse un mouvement. Néanmoins, comme je l’ai dit précédemment, la vitesse du bougre est trop grande et mon temps de réaction trop long. On va donc oublier pour l’esquive, le « simple » mouvement de côté qui m’aurait permis de réchapper en pleine forme de cette offensive bestiale. Le seul reflexe que j’avais eu – et dieu sait qu’il a été salvateur – a été d’utiliser mon bâton comme perche pour légèrement partir vers la gauche avant l’impact. Ainsi, le poing du sergent toucha brièvement mon flanc et mes cotes sans créer de dégâts irréparables. Je n’ai ni brevet de secouriste ni diplôme en médecine toutefois je pense que c’est cette manœuvre qui m’avait permis de ne pas m’évanouir après ce « Midnight Blast », ah ah.

      Dans tous les cas j’étais bien mal en point. Après le ventriloque, c’était au tour du jongleur d’être à terre. Cela-dit, je mis bien plus de temps que lui pour me relever. Il faut dire que le saligaud n’y était pas allé de main morte. L’aura autour de son poing, la chaleur que dégageait ce dernier … Tout cela ne relevait pas que de la déco hein ! Bref, j’avais mal. J’agonisais même. Encore heureux que le coup ne m’ait pas entièrement touché. Déjà que là, je me tordais de douleurs et avais presque envie de recracher mes tripes alors je ne préfère même pas imaginer ce que cela aurait été si je n’avais pas utilisé mon bô.

      Quelques longues secondes passèrent et je me trouvais toujours au sol. A la longue, la douleur s’amenuisait mais restait néanmoins très présente. Avec un peu d’effort, j’aurais probablement pu me relever mais la volonté n’y était pas. Comme à mon habitude, j’allais faire le clown pour échapper au combat. Enfin, « faire le clown » … A proprement parler, la seule chose que je faisais là, c’était le mort. Effectivement, j’arrêtai de gesticuler, de plaquer ma main contre mon flanc meurtri et pris volontairement une posture digne des plus grands acteurs Shakespeariens. Là, j’attendis qu’Os’ vienne vers moi puis me mis lentement à fermer les yeux comme pour simuler un décès. Bien entendu pour donner au tout une consonance plus dramatique, je plaquai ma dextre droite sur mon front et cachai mes yeux tout en prononçant les mots suivants :

      « Ah, je meurs ! Dis à ma mère que je l’aime ! »

      C’était tellement pathétique, tellement cliché et tellement mal joué par-dessus le marché que personne ne pouvait croire une seconde ce que je disais, pas même le crédule Oswald. Ma main cachant toujours mes yeux, je ne pus m’empêcher de les ouvrir afin de voir la réaction de mon sensei de fortune. Je ne saurais exactement lire en lui mais ma ruse n’avait pas pris cette fois-ci. Loin de là. Diantre, pourquoi cela ne marche jamais ? Étais-je condamné à me relever et à poursuivre l’exercice ? C’était fort probable en effet. Anticipant sur une hypothétique réaction violente du sergent Jenkins, je repris un poil de sérieux … Ou pas.

      « Fausse alerte, je revis. »

      Et là, je me relevai sans faire de vagues. Comme quoi, il y a du progrès ! Il y a quelques semaines, je ne me serais pas lever avant qu’Os’ ne me mette un coup de pied au derrière. Je ne savais pas ce qu’aller me demander Double Face ni même ce qu’allait donner la suite de l’entraînement mais je priais pour que ce dernier ne soit plus trop axé sur la vitesse ou encore la force. Car à ce rythme et en prenant en compte ma blessure, je n’allais pas tenir très longtemps. Pour vous donner un ordre d’idée, mon intégrité physique devait être à tout casser à trente voire quarante pour cent de son paroxysme.
        Ça y était, je l’avais tué. Il me semblait impossible que Rin ait pu survire à un tel choc, surtout que j’avais clairement senti mon poing percuter son flanc. Après avoir senti l’impact, j’avais dévié mon coup directement vers le toit du bâtiment qui nous servait à tout les deux de terrain d’entraînement. La surface de ce même toit était désormais craquelée et fumante partout autour de là où mon Midnight Blast avait frappé. J’avais visiblement vu trop grand, Rin ne semblait pas à niveau pour se mesurer à mes techniques de combat supérieures.

        Mon cas restait néanmoins désespéré. Je réalisai avec amertume que la seule personne semblant m’accorder ne serait-ce qu’une once de respect et d’amitié venait d’être réduite à mort par moi-même. Ne fallait-il pas être dément pour mettre à mort un ami? Ne fallait-il pas mériter de mourir soi-même, comme on me le répétait si souvent, plutôt que de causer de tels dégâts à un proche? Malgré cela, il semblait que j’étais chanceux. Je fis volte face prestement pour m’apercevoir avec soulagement qu’Aeko dramatisait pathétiquement au sol, se tenant le flanc douloureusement.

        Je m’approchai en soupirant à la fois de soulagement et d’exaspération face à la piètre démarche du comédien qui voulait à nouveau fuir l’entraînement. Mais quelle ne fut pas ma surprise lorsque je m’apprêtais à user d’un stratagème pour faire se relever le garçon et que lui-même se remis sur pieds, prêt à en recevoir à nouveau. Je restai sur place, comme étonné de la réaction de Rin qui avait pour habitude de toujours se plaindre. Cette fois-ci, en plus d’avoir encaissé une de mes plus puissantes attaques, mon jeune ami se relevait et osait continuer à subir mon difficile entraînement. De la graine de champion décidément. Il semblait que dès que l’on poussait un peu Rin dans quelque chose, ce dernier se révélait à faire preuve d’un potentiel de développement physique et d’assimilation incroyable. En deux semaines, il avait progressé plus que jamais. Alors en un mois? Un an? Littéralement abasourdi devant le courage inopiné de mon jeune ami, je ne pu retenir un carnassier sourire.

        Nous continuâmes tout deux un entraînement plus léger durant les dix minutes suivantes. Un entraînement à caractère unidirectionnel, fallait-il préciser. En effet, la majorité de cette durée fut sacrifiée à la pratique de la vitesse d’un Rin faiblissant, lui courant et esquivant tant bien que mal mes assauts, moi le poursuivant partout sur la superficie du toit. Mais malgré tout, il était nécessaire d’admettre que la vitesse et l’endurance du jeune artiste avaient grandement augmentées, un fait indéniable qui me rendait très fier. J’étais soulagé, le jeune artiste avait bien progressé, assez pour pouvoir donner des résultats probants. Peut-être pourrait-il même un jour envisager de rejoindre les rangs de la Marine? Des gens de son habileté se faisaient rarement refuser un post. Désormais tout deux assis côtes à côtes sur le bord du toi, nous buvions nos chauds breuvages en regardant le soleil terminer sa descente à l’horizon. J’avais bandé grossièrement la brûlure qui marquait le flanc de mon jeune compagnon restait désormais silencieux à ses côtés.

        -T’as bien progressé, bonhomme. Bon travail. Fis-je en lui tapotant la tête d’une main. En plus d’avoir su développer tes aptitudes physiques, tu as même réussi à développer ta volonté. Y’a peu d’gens dans le monde qui peuvent se vanter de faire ça. Désormais, tu seras capable de te défendre contre les…

        J’arrêtai ma phrase, les sens soudains en alerte. Mon ouïe surdéveloppée me retransmit le vague écho de nombreux pas montant les escaliers. Une légère odeur de sueur mélangée à de l’alcool se mêlait aussi subtilement dans l’air. Selon les pas on pouvait compter environ une quinzaine de personnes, tous gravissant les escaliers. Tous gravissant les escaliers, et se rapprochant de façon menaçante.
        -Contre les brigands…

        C’était les mêmes. Les mêmes idiots que j’avais massacrés le jour de ma rencontre avec Aeko. Ces hommes malfaisants à qui j’avais réglé leur compte dans le but de protéger mon jeune ami. Mais là c’était bien différent, ils semblaient accompagnés d’une bonne quinzaine de leur copains qui déboulaient tous les uns après les autres sur le toit de l’édifice. Je me relevai face à la foule armée de bouteilles brisées, de planches de bois desquelles sortaient bon nombre de clous, de matraques de fortune ou de barres de fer, décidé à donner à ces racketteurs leur juste dû.
        -Z’allez morfler cette fois vous deux! La dernière fois tu nous a pris de surprise Double Face, cette fois on te prend en surnombre!
        « Pfff…amateurs… »

        J’étirai mes muscles tout en toisant avec haine mes adversaires, toujours torse nu. Aeko, visiblement effrayé, vint se décaler juste derrière moi, comme pour se cacher du sillage de la bande de criminels. Action inutile étant donné que j’espérais chlore l’entraînement avec cette baston punitive.
        -Deux choses, Rin. De un, mon visage, c’est pas du maquillage. De deux, sois plus hardent que le feu du volcan!!
        Et alors que dans la lourde lueur orangée du couché de soleil, un lointain chœur reprenait en vigueur vocale, je m’élançai vers nos nouveaux adversaires en espérant que Rin soit sur mes talons, pour son bien.

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        • https://www.onepiece-requiem.net/t3227-oswald-double-face-jenkins-t-as-un-probleme-avec-lui