Environ un mois auparavant.
C’est qu’on avait fait un sacré bond. Nous étions au centre de Reverse Mountain, et bien que ce moment d’envol fut assez agréable, il fallait bien que nous chutions. Le choc fut assez violent, certains tombèrent au sol, et la coque menaça de se briser un instant. Mais il en fallait plus au Lady Million pour voir sa carcasse s’arracher. Quand à moi, je réussi tant bien que mal à me réceptionner, ce qui ne fut pas le cas de mes acolytes Jack et Scotch. Un joyeux désordre avait envahi le navire : parmi les pirates, certains jurait, d’autre buvais, et les derniers rêvaient de toutes leurs aventures à venir. Ils ne se doutaient pas qu’ils mourraient certainement avant d’avoir pu apercevoir l’autre moitié de cette chaine de montagne… Le capitaine quand à lui, scrutait l’horizon, et demanda au second, qui pourtant était certainement le moins qualifié pour cela, de tenir la barre.
Quelle erreur ! Ange était pour le moins incapable d’accomplir cette tâche, et vite le navire des Truands se laissa transformer en un véritable manège à sensation. Evitant les rochers de tout part, et tentant de se remettre en place, le bateau fini par percuter une embarcation.
Tous se demandaient comment allait se passer la suite. Clair que si des hommes avaient été victimes de cet accident, nous n’aurions fait autre chose que de les abandonner à leur sort. Seulement là, il s’agissait de femmes. Et tout le monde connait le caractère du capitaine Noriyaki… Ce dernier s’élança vers le pont central criant de ramener les jeunes femmes sur le Lady Million. Ne discutant pas les ordres, nous le fîmes avant d’accoster sur la petite île qui abritait un phare, ayant l’ambition d’y passer la nuit.
Ange, qui était le responsable de cette mésaventure, ne semblait pas frustré d’avoir embouti le navire de quelqu’un d’autre, et encore moins de quelqu’un du sexe opposé. Il m’ordonna même d’aller chercher des matériaux ayant résistés au choc pour réparer les dégâts de notre propre navire. Il ajouta de m’faire plaisir si jamais je dénichais quelque chose d’intéressant. Bon, n’ayant pas le courage de riposter, je prenais la mer sur une barque accompagné de mes deux hommes, à la conquête de quelques morceaux de bois dans les alentours.Parmi les débris, une mallette. Je reconnaissais ce genre de boite… Il s’agissait de couteaux, et d’une grande valeur. Intéressant… On m’avait dit de me faire plaisir, alors c’est partit, moi j’fonce. Seulement, il y avait pas mal de courant, cela dû à l’arrivée d’eau dans la partie de Reverse Mountain que nous venions de franchir. Et au bout d’une demi-heure environ. Je réussi enfin à attrapé mon trésor. Seulement, ce à quoi je n’avais pas fais attention, et qui était la faute de ma perspicacité, c’était que l’on s’était sacrément éloigné du phare, qu’il allait faire nuit dans très peu de temps, et que notre équipage prenait la mer.
Blood, y’a un souci là nan ?En effet. Je demandai aux deux gusses qui étaient avec moi d’agiter leur bras, pour les attirer. Mais dans la pénombre, il aurait fallut au moins une once de lumière pour faire connaitre notre position. Finalement ils partirent, nous oubliant complètement. Comment était-ce possible ? J’étais tout de même l’un des hommes les plus forts de cet équipage ! Finalement nous gagnâmes le phare, et y passâmes deux longs jours, nous privant de nourriture et se désaltérant uniquement à l’infâme eau de mer. Guettant la moindre occasion de nous échapper.Et le seul bateau ayant réussit à franchir l’obstacle qu’était cette montagne dressé devant nous, arriva enfin. Jack, Scotch et moi-même nous attachâmes à une corde, et profitant du pouvoir qu’il m’eût été donné quelques mois auparavant, je sus nous faire infiltrer le navire, profitant d’une petite escale des pirates, ceux-ci voulant faire le point sur la direction qu’ils allaient suivre.
J’appris alors que ces pirates allaient jouer les foufous en empruntant la seconde voie de Grand Line, la voie dite « périlleuse » par ceux qui ont osé s’y aventurer. Cela ne m’arrangeait point. Satoshi m’avait fait savoir qu’il allait suivre les pas de l’ancien roi des pirates, Monkey D. Luffy, en empruntant la première voie de Grand Line. Du coup, il serait impossible de les rejoindre. Mais bon, ils nous avaient abandonné, alors il fallait se construire un nouvel avenir. En direction de la seconde voie de Grand Line, je pris une décision : nous débarquerons sur la première île et cherchons de quoi nous faire du fric, histoire de monter un nouvel équipage.Seulement, cette première île dont nous avions mis tant de temps à atteindre fut une sévère déception. Elle n’abritait qu’un pauvre village, et l’inexistence de forêt (ou alors elle était dans un état assez désastreux) causait un certain problème… Bref, pas de quoi faire fortune. Alors le navire sur lequel nous séjournions clandestinement repris la route vers l’île d’Hungeria. Encore deux longues semaines passées à se cacher dans la cale du navire, volant les provisions de ceux qui nous accueillaient malgré eux. Nous les entendions discuter, rigoler. Un jour même, profitant d’une véritable beuverie de leur part. Nous sortîmes de notre cachette. La plupart s’était assoupis et les autres étaient saouls. Il est fou de savoir à quel point le soleil nous est essentiel, à quel point on peut en manquer. Nos visage avait pâlis, perdant tout notre bronzage dans le sous-sol puant d’un navire qui, était bien moins grand que le Lady Million. Mais nous dûmes repartir nous cacher. Encore, nous sortions parfois la nuit, histoire de nous rafraichir, mais il y avait toujours le risque de nous faire prendre. Alors je nous rendais invisible. Mais comme invisible ne veut pas dire inodore, et que nous suions tellement là d’où nous venions, nous n’étions jamais certain d’être discret.
Il y a quelques jours à peine.Au final nous atteignîmes Hungeria, accostant du côté du peuple où, un coude leur avait été ajouté, ainsi qu’une phalange à chaque doigt. En effet, des « Long-bras » vivaient là-bas, dans la prospérité. Ils semblaient riche, leur cité était belle, ils ne semblaient être gênés par rien. Alors je n’accordai pas d’importance à leur histoire. S’ils étaient riches, alors c’était bon pour le business. Donc on a continué à marcher. Et au bout d’un instant, on tomba sur un champ. Mais pas un champ de blé, ou de maïs, un véritable champ de cannabis. D’environ cinquante mètres carré et à hauteur parfaite. La marchandise était mûre et prête à être récoltée pour la sécher.
Le commerce de la drogue est un commerce dangereux, mais extrêmement lucratif, surtout si les habitants de l’île sur lequel se trouvent les récoltes sont riches. En clair, il fallait s’approprier ces récoltes. On traversa les plantes, la terre était labourée, le shit avait été planté à distance égal pour chacune des plantations... Le travail avait été fait dans les règles de l’art, et c’était d’autant meilleur pour nous. On fini par rencontrer cette baraque en bois, où deux hommes discutaient.
Mec, une sacrée veine pour nous d’avoir trouvé des pieds de pousses de shit sur South Blue. On va se servir de la naïveté des deux peuples qui vivent ici. Comme l’un est riche, aucun soucis, et pour les autres, les pauvres, on va leur dire que ça attire les démons, ils vont apprécier… Haha, faut vraiment être con pour être sataniste putain !Sur le coup, j’avoue que je ne savais pas vraiment de quoi il parlait. Ces histoires de démons et de sataniste me bloquaient assez. J’allais me saisir de mon arme, mais je me rendis compte qu’elle était restée … où ? Quelque part… J’l’avais pommée, c’est quand même con elle m’avait coûté 4 millions de Berrys. Elle a du rester avec les Truands, que j’reverrai sans doute jamais. M’enfin bref, du coup j’rentrai dans la cabane accompagné de mes deux suppléants.
Bonjour, on vient prendre possession de tous vos biens.Ils ne cachèrent leur étonnement, surtout quand mon talon arriva dans la figure de celui qui semblait être le chef des deux. Le nez cassé, il tint à se battre quand même, mais il n’avait aucune réelle chance face au pirate que je suis. Mon pied gauche lui enfonça alors le cartilage brisé de son museau dans sa cervelle d’un prodigieux coup de pied verticale. Il tomba raide. Le sang s’échappant de sa bouche. Son pote avait assez de mal à digérer ce qu’il venait de voir. Mais il ne pouvait partir comme ça.
Willy, couteau.L’ordre fut immédiatement compris puis exécuté par l’adolescent. Il tira les longs cheveux de l’homme vers l’arrière et lui planta un de ses couteaux dans la trachée.
Les deux hommes reposent maintenant 6 pieds sous terre. A deux pas de la cabane.
Mais revenons à l’histoire, maintenant que nous étions débarrassés des proprios du champ de cannabis, il fallait le récolter, et le faire sécher pour ensuite le hacher. Cette tâche nous pris environ cinq jours. Nous fûmes agréablement surpris de voir à quel point il était simple de cultiver cette merde. Et nous pûmes tester la drogue. Car bien que je n’aie aucune expérience dans le domaine. Jack étaient encore il y a deux ans un consommateur. Alors il semblerait que la beuh de South Blue soit plutôt corsée. Les effets seraient à priori plus hard, et le goût meilleur. Que du bon pour nous.
Au moment présent, une fin d’après midi ensoleillée.Tout était mis dans les sachets, et on s’apprêtait à aller en vendre. Jusqu’à l’arrivée de cet homme. Comment connaissait-il cet endroit ? Etait-il en relation avec les hommes que nous venions de buter ? Il n’y avait pas vraiment moyen de la savoir jusqu’à ce qu’il parle. J’engageai alors la conversation.
Si t’es là pour le shit sache que c’est 20 Berrys le gramme avec un minimum de 20 grammes par achat. Sinon, tu peux te casser d’ici.C’était dit d’un ton sec, sévère. Il était forcément impressionné, forcément ou bien… Ce n’était pas qu’un simple homme.
Dernière édition par Akaido Blood le Mer 5 Sep 2012 - 21:15, édité 1 fois