>> Kumiko Kôta
| Pseudonyme : Kota. Age: 19 ans. Sexe : Homme. Race : Humain. Groupe : Marine. But : Offrir un monde de paix aux enfants. Équipements : Une paire de gantelets et une paire de jambières en fer, ainsi qu'une simple épée dénichée dans les réserves d'une des bases de West Blue.
Codes du règlement (2) : |
>> PhysiqueKôta a un physique dans la moyenne de celui des humains, c'est à dire qu'avec son mètre soixante quinze et ses cinquante kilos, il se fond pas mal dans la masse. Il vient tout juste de sortir de l'adolescence, donc il est tout juste formé, et il a encore ce soupçon d'innocence sur son visage pale. Ses cheveux noirs sont trop longs d'après son père, mais il les aime bien comme ils sont, car ils se mettent un peu n'importe comment dès qu'il y a un peu de vent et il aime bien sentir ses cheveux s'envoler. Ils pourraient presque cacher son regard fin, mais non, il s'assure de toujours avoir les yeux bien en évidence, comme une sorte de respect envers autrui.
Avant qu'il ne rentre dans la Marine, son corps pouvait faire assez gringalet, et en fait, c'est parce qu'il est justement un gringalet. Il n'a jamais aimé se battre et n'avait pas jugé nécessaire de trop véritablement s'entrainer pour avoir des muscles développés, même s'il n'était pas au summum de l'impuissance. Il avait bien fallu qu'il s'habitue à porter des charges lourdes quand il devait aider son père dans son travail, mais sinon, il ne se démarquait pas grâce à ses habilités physiques. Un homme bien musclé et habitué du combat pouvait le mettre KO d'un seul coup de poing, du moins, si Kôta décidait de ne pas riposter. Mais avec ce manque de force physique, le panel de possibilité en guise de riposte était très limité, et il devait essayer de compter sur autre chose s'il voulait terminer un affrontement. Par conséquent, à son entrée dans les Marines, il a été obligé de suivre un entrainement physique assez intense de plusieurs longs mois qui l'ont radicalement changé. Il a gardé son apparence de gringalet fini, mais on peut discerner à présent la forme de ses muscles sur son torse ou ses bras, sans trop non plus déformer son apparence. L'entrainement des Marines lui a permit de connaître son corps, ses limites et lui permet à présent de l'utiliser sans trop de difficulté. Il n'est toujours pas surpuissant en terme de force physique, même s'il est au-dessus de la moyenne des civils, et par conséquent s'arme d'une paire de gantelets en fer ainsi que d'une paire de jambières en fer quand il doit partir au combat. Il se débrouille assez bien au corps-à-corps, sans doute grâce à une agilité poussée, et ses coups sont amplifiés grâce à ses équipements qui lui permettent de prendre l'avantage face à des ennemis moyens. Il a également apprit à se servir d'armes basiques, mais il n'excelle par réellement dans leur maitrise et préfère se débrouiller comme il peut en donnant quelques coups de mains ou de pieds ici et là.
En règle générale, ses sentiments sont visibles sur son visage. En temps normal, s'il est gêné, il rougira, s'il est heureux, il ne pourra empêcher de montrer un rictus. Ce qui fait de lui une personne amicale physiquement, le genre de personne qu'on aime aborder car on sait à quoi s'attendre, en gros. Mais si jamais il est dans une mauvaise passe, il montrera un air bougon et il en faudra beaucoup pour lui arracher rien qu'un sourire. Son sérieux assez perçant s'est amplifié avec son entrée dans la Marine, et cela fait qu'il aborde tout de même une expression neutre la plupart du temps, mais dès qu'il se trouve face à quelqu'un, son visage s'adaptera suivant les conditions. >> PsychologieSi il y a une chose que Kôta aime, c'est bien le calme. Il aime se balader dans des lieux paisibles, rencontrer des gens aux expressions faciales calmes et ainsi continuer sa marche sans soucis. Par conséquent, il y a forcément une chose qu'il déteste, c'est la violence. Déjà tout petit, il n'a jamais prête attention aux bagarres dans la cour de récréation, et même s'il n'a pas forcément d'arguments pour justifier son dégout de la baston, il n'arrive pas à s'y prêter sérieusement et préfère esquiver les conflits. Cela ne fait pourtant pas de lui quelqu'un de lâche, il est même plutôt bien fidèle à son poste quand il le faut, et il a combattu quelques fois aux ordres de ses supérieurs dans la Marine sans broncher, car il le faisait pour la bonne cause. La bonne cause, justement, c'est ce qu'il juge de bon, de juste, quelque chose qui favorise deux partis dans une querelle sans fin, et par conséquent, il s'est déjà prit la tête avec quelques supérieurs en refusant de faire un travail qu'il ne jugeait pas utile, ou alors déplacé vis-à-vis de quelques personnes. Kôta a un idéal de justice bien à lui, quelque chose qui rendrait chacun heureux, et même s'il ne sait pas trop comment tout cela peut se réaliser, il préfère au moins combattre ceux qui l'empêchent d'accéder à son rêve plutôt que de se soumettre.
Il est pourtant assez sérieux et pas désinvolte envers ses supérieurs, ce qui fait qu'une fois la sanction passée quand il refuse un ordre qu'il est tout de même assez bien vu. Il ne manque pas souvent de tact et c'est peut-être ce qu'on peut lui reprocher, son apparence presque trop rigide. Il peut sourire et rire, mais jamais ce sera lui qui fera volontairement une blague, ou alors c'est très rare, et on sentira bien qu'il ne se relâchera jamais complètement, gardant une part de sérieux au fond de lui. Malgré ce sérieux, il est assez nonchalant la plupart du temps, sauf quand il doit faire une mission pour la Marine ou quelque chose qu'il prend vraiment à cœur. Et il est rare de le voir réellement aimer quelque chose, ce qu'on peut remarquer depuis sa plus petite enfance : il a toujours été indécis vis-à-vis de la plupart des choses, ne pouvant pas dire s'il les aimait ou pas. Et s'il pouvait le dire, c'est qu'il ne les aimait pas. Par conséquent, il n'aime pas grand chose, mais cela ne fait pas de lui quelqu'un d'antipathique ou de négatif. Il a parfaitement conscience du fait qu'il n'arrive pas forcément à s'attacher aux choses mais ne considère pas cela comme un avantage, ni comme un inconvénient, juste comme un fait certain qui le distingue de la plupart des autres qui ont au moins une chose qui leur passe par la tête quand on leur demande ce qu'ils aiment.
Bien sûr, il pourrait répondre qu'il aime la Marine, car il a passé deux années formidables, malgré les coups durs, où il a évolué en tant que marin et s'est forgé comme un jeune homme ; il aime aussi sa vision de la justice, les enfants, et deux trois choses qu'il trouve agréable à voir, mais il ne ressent pas le désir de s'étaler sur lui avec la plupart des gens, et préfère garder le silence quand le sujet est sa personne. Sinon, il lui arrive d'entrer dans des monologues assez long, car il aime bien discuter, surtout si son interlocuteur reste tout de même calme. Il est assez intelligent, stratège, et cerne assez bien l'esprit humain, mais une de ses plus grosses lacunes est qu'il n'a aucune culture générale. Il a vécu sur sa petite île puis il a intégré une base de la Marine, et c'est vraiment à partir de ce moment qu'il a prit conscience qu'il était minuscule dans le monde, et qu'il se passait énormément de choses dont il n'était pas au courant. Il ne comprend pas forcément les choses qui se passent autour de lui, et aime bien, sans se l'avouer, qu'on lui explique sagement chaque détail pour qu'il comprenne une situation. >> BiographieY'a pas mal de monde, quand on leur demande de raconter leur histoire et tout, ils se mettent à ressasser tous les événements de leur naissance jusqu'à aujourd'hui, ce que je trouve complètement fumeux. Déjà, on est pas capable, même les plus jeunes d'entre nous, de se souvenir de notre naissance. Les parents disent que c'est un truc sacré et tout, mais je suis certain que c'est dégueux et qu'ils veulent juste glorifier la chose pour pas qu'on soit triste que notre arrivée dans le monde soit si gore. Ouais, moi, quand on me demande de raconter mon histoire, je pense direct à l'autre taré de Klint. C'est un peu à cause de lui que je suis arrivé ici, quand même, du moins, c'est lui qui a tout amorcé.
La vie était franchement pas mal sur cette petite île de West Blue, allez savoir, ça sert à rien que j'vous dise le nom, vous la connaissez pas. Y'avait le village, et une petite forêt autour. C'est pas mal car y'avait plusieurs îles importantes ici et là, si on s'aventurait avec nos petites embarcations, et donc on était bien servi niveaux ressources extérieures et on était dans de bonnes conditions. Mon père c'était un chasseur, et il tenait une boutique où il vendait toutes ses trouvailles de la jungle, et il alimentait une grande partie du quartier, du coup il était bien aimé. Ma mère elle était née sur l'île aussi et c'est là qu'elle a rencontré son mari, et qu'ils se sont fiancés et installés ensemble. Je suis leur fils unique, pas qu'ils ont fait le choix de m'avoir que moi, mais j'ai cru comprendre que c'était pas mal difficile pour eux d'avoir des gosses. J'ai été un peu une surprise, je crois, quand je suis arrivé. Du coup ils m'ont bien aimé et choyé, comme un gosse normal quoi. J'avais mes potes à l'école et on riait bien ensemble, c'était cool et franchement enviable, et vous savez quoi ? Ce que je voulais quand on me demandait ce que je voulais faire plus grand, c'était de répondre que j'voulais absolument pas grandir. Que je voulais rester dans les bras de mes parents, à voir mon père partir à la chasse et ma mère l'attendre avec le sourire, et rire avec mes potes et tout le tralala. C'était franchement l'extase cette vie. Mais j'étais qu'un gosse, et je pouvais pas répondre ça sinon les adultes ils me regardaient avec des yeux bizarres. Donc j'inventais des bobards histoire qu'ils soient content entre eux -les adultes- et qu'ils se disent que j'étais qu'un gosse normal. Au fond, je crois que tous les gosses ils veulent se faire passer pour des gosses normaux alors qu'ils sont géniaux, tous ensembles, et que leur seule peur, c'est de devenir des adultes comme ceux qu'ils croisent. Car mes parents ils avaient beau être cool, parfois il y avait des mauvaises passes, et pas que chez nous : tout le quartier y passait quand c'était la mauvaise période de chasse, quand y'avait des tempêtes et qu'on était pas ravitaillé, et tous les problèmes d'adultes. Et eux, ils devenaient comme fous. Ca faisait vraiment peur à voir, et du coup, nous, les enfants, on se retrouvait exprès et on restait tous ensemble jusqu'à très tard pour pas être avec les adultes. On disait rien, mais on sentait qu'aucun de nous ne voulait grandir. Mais on disait rien, fallait surtout pas le dire, sinon ça cassait un peu l'ambiance.
Et donc j'ai jamais voulu grandir sauf à partir de Klint. J'avais presque dix ans à l'époque donc ça voulait dire que je pouvais déjà aller tout seul dans le début de la forêt, mais pas plus loin, dès qu'on voyait plus la lumière du soleil, fallait rebrousser chemin, sinon j'allais me perdre d'après mon père. Klint, c'est un vieux bonhomme qu'était franchement pas beau et qu'est arrivé un jour d'été comme ça, personne savait qui c'était. En vrai, on avait pas beaucoup de voyageurs qui passaient là, du coup, à l'auberge du coin, c'était surtout les hommes du quartier qui se regroupaient pour boire un verre. Et j'imagine leur tête quand ils ont vu ce sacré Klint ouvrir la porte et demander une chambre. J'étais pas là bien sûr parce que j'avais que dix ans et ma mère voulait pas encore que je suive mon père dans ses histoires, même si j'avais déjà le droit d'aller un peu dans le début de la forêt, mais pas plus loin. Mais j'imagine quand même leurs dégaines quand Klint, avec son air de schnock et son odeur un peu mauvaise et sa main droite où il avait plus que trois doigts, s'était avancé, enfin je sais pas mais je l'imagine comme ça, et avait demandé une chambre pour une durée indéterminée. La tenancière elle était bien choquée j'imagine de voir un client utiliser les chambres qui restaient tout le temps vide -je le sais car de ma chambre on voyait les lumières des chambres qu'étaient jamais allumées- et donc elle lui a donné les clefs d'une main un peu décontenancée. Klint il s'en foutait de toute l'agitation qui s'était calmée à cause de lui et il est allé se coucher. De ma chambre, j'ai pas vu la lumière de sa propre chambre s'allumer car je dormais déjà, mais le lendemain à l'école on parlait que de ça. C'était un autre type, que je pouvais pas vraiment souffrir mais qu'était marrant des fois quand il nous embêtait pas, nous les plus petits, qui avait balancé la nouvelle : son père était rentré alors que lui il dormait même pas et il a dit qu'il y avait un homme bizarre qui avait prit une chambre à l'auberge. Faut dire que dans notre petit village, ca relevait d'un événement de premier ordre tellement il s'y passait rien. Il avait donné une description de Klint à sa femme et le gosse avait tout entendu, et il nous l'avait décrit donc à l'école pendant la pause, mais il avait pas du tout respecté l'histoire car il avait dit qu'il avait une jambe de bois et un crochet et un œil en verre et plein de trucs flippant pour notre âge de gosse. Du coup on l'a d'abord appelé le fantôme de l'auberge, car pour nous c'était impossible qu'un mec avec seulement une main, un pied et un œil ça existe vraiment en étant vivant. Et puis après l'école, comme il faisait beau et que c'était bientôt les vacances et que tout le monde était assez heureux de la situation, on a eut la permission, tout notre petit groupe de gosse, d'aller jouer ensemble mais fallait revenir avant le diner. Donc on a foncé direct derrière l'auberge, y'avait une petite ruelle qui y arrivait, et ce type là que je pouvais pas souffrir il nous a bien impressionné en grimpant à la gouttière et en arrivant sur le balcon d'une des chambres. Il a sauté sur le balcon d'à côté, puis il a continué jusqu'à arriver sur le balcon de la chambre du fantôme de l'auberge. Et là, il a poussé un cri, même nous en bas on a été terrifié. La fenêtre qui donnait sur le balcon s'est ouverte et deux mains -des vraies, hein, pas un crochet- se sont emparées du gosse et il a été comme dévoré par l'auberge. Nous, en bas, on a été terrifié, et on a direct couru en hurlant jusqu'à nos maisons pour alerter nos parents. Même si je pouvais pas souffrir l'autre gosse, il venait d'être enlevé par le fantôme de l'auberge, c'était un fait inacceptable. Les parents ont pas du comprendre grand chose à notre charabia de gosse, mais on était un peu déboussolé quand même donc ils nous ont suivi jusqu'à l'auberge. A l'entrée pourtant y'avait déjà le gosse avec un vieux papy assez gros et qui puait. C'était lui, Klint, et quand je l'ai vu pour la première fois, j'ai pas eut trop peur car il était pas du tout comme l'autre gosse l'avait décrit, même s'il avait pas une tête gentille quand même. Il a rigolé et a raconté l'histoire à nos parents, qu'il avait vu le gosse sur son balcon et qu'il avait eut peur qu'il tombe donc il l'avait fait descendre par l'intérieur. Au final, on s'est tous fait grondé par nos parents qui ont dit qu'on était des incapables d'avoir grimpé sur la gouttière et les balcons, même si nous on avait rien fait, mais Klint il calma les adultes en disant qu'il y avait pas de soucis et il s'est présenté. Il a même dit que le lendemain il allait faire un spectacle de marionnettes dans la rue. Personne n'était trop enchanté car le bonhomme était louche quand même, mais on a dit qu'on y allait pour pas le vexer, et moi, j'étais assez curieux de voir ses marionnettes car j'avais dix ans et on aime ça en général, les marionnettes, à cet âge.
Le lendemain du coup on est tous arrivé dans la rue, après le diner, et il y avait un petit stand en bois où on devinait que Klint était derrière. Et il a commencé a faire son spectacle de marionnettes quand tout le monde était là. On était l'été donc il faisait encore jour et chaud donc c'était vraiment agréable, et franchement, son spectacle il était hilarant. Même les parents qui voulaient pas trop rire au début car les marionnettes ca reste un truc de gosse, ils se sont lâchés et à la fin ils riaient autant que nous. Au final, Klint s'est incliné face au public quand on l'a applaudit et tous les gosses sont allé vers lui pour toucher les marionnettes en bois qu'il avait. Il les faisait marcher avec des fils et il était drôlement futé car il arrivait à en utiliser au moins cinq en même temps alors qu'il avait que deux mains et même il lui manquait deux doigts à une main. En tout cas, son spectacle l'avait rendu gentil aux yeux des villageois, mais tout le monde a du rentrer chez lui car il commençait à faire nuit. Pendant tout l'été, durant lesquelles on avait pas l'école, on allait voir Klint qui nous racontait des histoires trépidantes avec ses marionnettes à longueur de journées. Même les parents ont commencé à bien l'aimer car ils discutaient avec lui quand ils le croisaient. Pour les enfants, c'est un peu devenu notre idole. Mais une chose secrète, je vais vous le dire, c'était qu'il avait une relation plus intense avec moi. Peut-être parce que, comme ma mère travaillait pas, ils se croisaient encore plus que les autres et parlaient longtemps de choses d'adultes et riaient des choses d'adultes qu'on comprenait pas, nous autres. Du coup il venait certains soirs manger à la maison, et il me racontait des histoires rien qu'à moi. Et quand un jour il m'a demandé ce que je voulais faire, j'ai répondu que je voulais raconter des histoires aussi, et j'avais même pas peur de le dire devant mes parents qu'on été un peu fiers de moi sur le coup, quand même. Klint, ca l'a fait rire, pas parce qu'il se moquait, mais parce qu'il riait tout le temps.
A la fin de l'été pourtant, alors qu'il était encore chez nous un début de soirée, mon père est arrivé en disant qu'un navire de la Marine avait accosté sur l'île et qu'ils avaient une annonce à faire. D'un coup, Klint s'est arrêté de rire, il a laissé ses affaires et ses marionnettes sur place, chez moi, et il est sorti un peu troublé après nous avoir dit au revoir. Mes parents ont trouvé ça bizarre, et en ont parlé avec le voisinage. Puis le bateau des Marines, le lendemain, il était reparti sans qu'une annonce soit faite. Et Klint avait disparu.
Plein de rumeurs se mirent à être racontées, mais tout fut mit au clair quand plusieurs jours plus tard, un article du journal raconta que Klint, qui était un ex-pirate, avait enfin été retrouvé par les Marines et devait donc être amené au tribunal pour être juger de ses crimes. Ca a pas mal refroidit l''ambiance au village, et en plus c'était la fin de l'été. Les parents n'en parlaient pas devant les enfants mais on savait très bien la vérité, entre nous. Du coup, on était un peu partagés, car Klint était gentil, mais en vrai c'était un méchant. J'ai commencé à me murer dans une sorte de mutisme, et je jouais uniquement avec les marionnettes de Klint qu'il avait laissé chez nous. Mes parents ont eut peur, car ca a duré quelques mois. Un jour, je jouais avec les marionnettes sous la table et je m'étais endormi, et ils pensaient que j'étais dans ma chambre donc ils ont parlé de moi sans savoir que j'étais là. Leurs voix m'ont réveillé, et j'ai compris qu'ils avaient peur que je suive la voie de Klint, que je devienne un pirate, tellement j'étais bizarre à être comme lui et à vouloir devenir comme lui. Et là, je sais pas ce qui m'a prit, mais je suis sorti de ma cachette et j'ai dit à mon père que je voulais pas être comme Klint parce que c'était un pirate et que les pirates ils sont méchants. Mon père et ma mère ont été retournés par ce que je venais de dire. Ensuite, j'ai dis que j'aimais plus Klint, ce qui était faux, et j'ai lancé ses marionnettes au travers de la pièce et je suis allé me coucher.
Et la vie a continué, lentement, dans notre village. Il s'est pas passé d'incident comme celui-ci, c'est pour ça que j'ai plus rien à dire. Mais de voir Klint, un gentil, se faire emmener car en fait c'était un méchant, ca m'a presque traumatisé, je crois. J'ai été un peu plus solitaire à partir de ce moment, comme si l'enfance, c'était fini, que j'amorçais mon entrée dans le monde des adultes un peu plus prématurément. Et mon père avait peur que je devienne un pirate tellement j'étais plein d'admiration envers Klint, alors que je voulais pas être pirate. Je voulais rester, ou plutôt, redevenir enfant de la vie avant Klint. Quand tout était paisible et gai. Et les pirates rendent pas les choses paisibles et gaies. Même Klint, s'il a été en prison, ca devait être justifié. Je pouvais plus toucher l'enfance que j'avais eut car je devenais de plus en plus grand, avec les responsabilités que j'avais, et en gros mon rêve de gosse de rester gosse s'était éclaté en morceaux. La seule chose juste que j'ai trouvé à faire, tellement rien d'autre m'intéressait, c'était d'offrir aux autres gosses cette chance de préserver leur enfance. Je sais, maintenant que je suis grand, qu'il y a pas mal d'horreurs dans le monde, et que des milliers d'enfances auraient rêvés d'avoir la mienne. Mais je juge qu'elle a été terminée trop rapidement. Si Klint n'avait pas été pirate, il aurait pas été embarqué et on serait resté gosses devant ses histoires. Et si y'avait pas de pirates dans le monde, les autres gosses auraient pas peur, et ils seraient pas pillés, voir tués. L'enfance est sans doute la chose la plus cool du monde, et si je veux bien respecter une chose, c'est ça. Du coup, quand j'ai annoncé que je m'engageais dans la Marine à mes parents, par faute d'autre choix qui pouvaient me plaire, ca les a un peu choqué, mais au final ils étaient contents. Je suis parti avec un but un peu orgueilleux, d'offrir une paix aux futurs gosses, qu'ils gardent leur enfance intacte. Il s'était rien passé de franchement traumatisant de ma vie, j'étais un peu aisé quand même, je pouvais peut-être pas comprendre toutes les souffrances des plus démunis. Mais y'a bien une chose universelle, c'est l'enfance, et je sais la valeur que ça a. C'est peut-être des conneries pour vous, mais pour moi, ça a de l'importance. Alors je me suis engagé, et j'ai voulu faire respecter la justice pour pas que les enfants connaissent le mal. Pendant deux ans, j'ai suivis un entrainement qui m'a assez renforcé physiquement mais aussi mentalement. J'ai été assez cloitré dans la base, du coup je suis pas forcément au courant de tout ce qui s'est passé dans le monde, et puis ca m'intéressait pas trop à l'époque. Et aux bouts de ces deux ans, j'ai enfin compris que j'étais en bonne voie pour devenir ce que je souhaitais. J'en étais arrivé à... enfin, je vais pas tout vous raconter aujourd'hui non plus. Il faut du temps pour chaque chose. J'étais entré dans la Marine depuis deux ans, et en tout cas, c'est comme ça que toute cette histoire à commencé... >> Test RPTu songes habilement à comment te sortir des dédales sinueuses de tes rêves. Tu marches dans une obscurité trop forte qui aspire ton assurance. Tu grelottes légèrement et tes dents claquent dans un rythme régulier. Tu te rends compte qu'on peut t'entendre à cause du bruit des tes dents les unes contre les autres, et cela t'effraie presque. Tu veux contrôler le battement de ta mâchoire, mais tes tentatives sont vaines. Le claquement s'évapore autour de toi en un écho distinct, et tu es à la merci des ombres autour de toi. Tu ne peux te cacher, elles se rapprochent, guidées par le bruit, et tu ne peux absolument rien faire.* Les rêves sont choses récurrentes chez l'homme, mais dans le cas de Kumiko Kôta, le jeune homme enrôlé dans la Marine, ce sont plutôt des cauchemars qui se pressent à hanter son sommeil. A son réveil, pourtant, il n'a plus aucun souvenir de tout ce qui a pu se passer dans sa tête -car tout provient de son imagination, n'est-ce pas ?- mais il sait tout de même que son sommeil a été agité. C'est récurent, ces derniers temps, qu'il ait l'esprit troublé. Car il est jeune, et que son avenir est assez incertain. Il est chez les Marines, tout de même, mais il se confronte souvent à des ordres de missions qu'il n'aime pas forcément faire. Plus tard, s'il est à un grade plus élevé, il pourra surement remettre en cause ces missions qu'il n'aime pas. Mais sa réticence pourrait tout aussi bien entraver sa carrière de marin, et sans ce métier, il n'a aucune idée de quoi faire. Cela fait de longs mois qu'il a quitté son île natale, ses parents, et il reste assez en contact avec eux, juste pour leur dire qu'il va bien sans rentrer dans les détails des missions. Malgré l'amour qu'il porte à sa famille, il n'a pas forcément envie de retourner vivre là-bas. Depuis son engagement, il a découvert de nouveaux paysages, et il a bien aimé rencontrer d'autres civilisations. Et puis, il a toujours son but, après tout. Aider les gosses. Et faut dire que sans la marine et tous leurs bateaux, il serait bien empêtré à quitter son île natale pour aider les gosses du monde. Il s'étira longuement et se leva. Il se prépara en quelques minutes, assez rapidement comme il a été habitué lors de l'entrainement à son entrée, et sortit de sa petite cabine. Ils avaient été peu à être sélectionnés pour partir à Loguetown, et franchement, Kôta était incapable de savoir si c'était une récompense ou une punition. On leur avait juste dit qu'il y avait une mission pour eux et ils avaient quitté la base en bateau vers Loguetown. Kôta avait été désigné responsable de mission, et il avait par conséquent tous les autres hommes à ses ordres. C'était la première fois que ça arrivait, où il était laissé seul à diriger, et il n'aimait pas réellement ça. La peur de faire une faute l'angoissait et le mettait sous pression. Quand il arriva sur le pont du petit navire, ses hommes étaient là. Il les connaissait, bien sûr, car ils avaient tous été dans la même base, mais justement, il offrait entre eux un lien plus fraternel que hiérarchique, et n'arrivait pas à se comporter comme ses propres supérieurs se comportaient avec lui ; c'est-à-dire assez violents et rudes. Il se dit qu'il devait montrer quelque peu d'autorité, et s'avança vers eux, décidé. Il ouvrit alors la bouche, sans trop savoir ce qu'il allait dire, puis se lança. « Booon-jour. » Les hommes se retournèrent vers lui, intrigués par l'étrange comportement de leur chef. Eux aussi, visiblement, n'étaient pas habitués à ce qu'on leur parle aussi calmement. Déconcerté, Kôta baissa les bras et soupira. « Bon... On arrive bientôt, je reconnais l'île, d'après les photos que j'ai vu d'elle. Là bas, un informateur nous expliquera ce qu'on attend de nous. Ça devrait le faire, je pense. » En effet, à l'horizon, juste devant la silhouette du soleil qui se levait, on pouvait aisément discerner la forme de Loguetown. * Kôta était énervé, cette fois. L'informateur s'était contenté de lui expliquer, à lui seul, la mission. Elle était simple. Capturer un ancien pirate qui s'était converti en douce en civil et s'était installé sur l'île. L'enquête avait déjà été faite, ils avaient juste pour rôle de débarquer chez lui et de lui passer les menottes, et éventuellement de se mettre à lui courir après si il tentait de s'enfuir. C'était de la routine pour les Marines, mais ce qui le mettait en rogne, c'était le profil du type. Paul, dit « mille-histoires », un pirate dont le renom se basait sur le jeu vicieux qu'il inventait face à ses adversaires. Il n'épargnait que ceux qui arrivaient à lui raconter des histoires qu'il ne connaissait pas, sinon il tuait sans hésitation. A ces jours, il serait devenu conteur dans la ville, assez connu du quartiers pour sa main et sa jambe en moins. Un conteur qui se révèle être un pirate estropié de la moitié du corps, sans blague, ils se fichent de moi là. Le souvenir fugace de Klint revint en tête. Il envoya valser l'image du vieillard dans un coin de sa tête. Il ne fallait pas qu'il se remette à ressasser le passé. Voilà bientôt dix ans que ces évènements s'étaient déroulés, après tout, il était grand temps de passer à autre chose. Ils étaient donc, lui et ses hommes, postés devant une petite maison, ni trop jolie, ni trop miteuse, et ce fut lui qui frappa à la porte, car il était le chef de mission, sans doute. Ses hommes se situaient bien droits derrière lui, et ne bougèrent pas d'un pouce, comme le demandaient ses ordres, quand la porte s'ouvrit. Un homme assez grand, malgré une jambe de bois et un manche de veste se balançant, leur ouvrit. Son regard un peu froncé exprima bien son mécontentement d'être dérangé, et l'expression de son visage se troubla imperceptiblement quand il vit qu'il avait affaire à la Marine. Mais ce fut bref, et seul Kôta, sans doute, aurait pu le remarquer, aux premières loges, son nez à quelques centimètres de celui de l'autre homme. « Vous êtes bien Paul Tale, conteur de Loguetown, vivant seul dans la ville ?_ Oui, c'est bien moi... Qu'est-ce qu'il se passe ?_ Nous aurions quelques questions à vous poser... Si vous acceptez de nous suivre jusqu'à notre embarcation où nous pourrons vous exposez les faits, je vous en serais reconnaissant._ Pas de soucis. Je prends juste mon manteau car le temps se couvre. » Et Paul disparut derrière la porte, trop tard. Kôta, t'es qu'un imbécile. Il aurait voulut le rattraper, l'empêcher de disparaître de leur champ de vision, mais trop tard. Kôta rentra à l'intérieur, voulant suivre l'ex-pirate, persuadé qu'il allait s'enfuir, ou quelque chose comme ça. Il toucha juste, ou presque. En passant sa tête dans le hall, il vit au fond de la pièce l'homme armé d'une carabine. Kôta eut juste le temps de ranger sa tête pour éviter la balle qui érafla la porte. Les hommes de Kôta sortirent leurs armes, des fusils, tandis que Kôta se recula. Mauvaise idée. Tu es le chef, Kôta, mince. C'est ton rôle d'aller devant, cette fois. Ils n'attendent que toi. Tu ne dois pas, tu ne dois plus te défiler.Décidé, Kôta s'empara du fusil d'un de ses hommes et s'avança, leur demandant d'encercler rapidement la maison. Ils se dispersèrent tandis que Kôta observa à travers l'entrebâillement de la porte. Juste devant, il y avait un fauteuil qui pouvait le cacher d'où était posté. Il prit une inspiration et sauta jusqu'au fauteuil, bien caché derrière. Le pirate, aux aguets, tira quand il vit la forme se mouvoir, mais il rata sa cible. Il tira sur le fauteuil à quelques reprises, mais les balles se perdirent dans le rembourrage. Kôta, bien caché, reprit son souffle, puis parla. « T'es encerclé, Mille-histoires ! Si tu nous avais suivit bien tranquillement, y'aurait pas eut de problème. On va devoir te maitriser, sauf si tu lâches ton arme et que tu me promets d'être docile. OK ?_ Va te faire foutre ! » Bon, ok. Tu gères la situation, Kôta, ne t'inquiètes pas. Tu n'as aucune idée de comment tu vas t'en sortir, mais tu sens que tu vas le faire. Tu dois le faire, ta première mission en solo, ou presque.Il resta quelques secondes de plus, caché derrière le fauteuil, puis se retourna et leva la tête pour voir où était le pirate. Ce dernier était en train de glisser lentement contre le mur, en direction d'une porte adjacente pour filer. Kôta profita du moment où le pirate n'avait plus son fusil levé pour le mettre en joue. « NE BOUGE PAS ! » Mais le pirate se contenta de redresser son fusil et de tirer tout en sautant à travers l'autre porte ouverte. Le tir rata Kôta, mais lui, n'avait pas tiré en retour. Imbécile, incapable. Il se leva pour aller voir du côté de la porte, pour passer dans la pièce suivante où était l'homme, puis il entendit des bruits sourds. Il comprit rapidement, en entendant les bruits changer de direction, que Paul s'enfuyait en montant des escaliers. Kôta se mit à sa poursuite, monta les escaliers quatre-à-quatre, l'arme à la main, et fouilla discrètement chaque pièce pour savoir où se tapait son adversaire. Dans la chambre du fond, il vit une fenêtre ouverte et le pied du pirate disparaître au-delà. Kôta jura et se mit à sa poursuite, passant lui aussi par la fenêtre, débouchant sur une partie du toit. Une détonation sourde lui donna le réflexe de se baisser, et il évita de justesse une nouvelle balle. Le bruit lui fit localiser l'homme, déjà sur un toit voisin. Il se mit à sa poursuite et ils coururent, intrépides, au-dessus de la ville. Paul se retourna à un moment et tira, sans toucher Kôta cependant, puis se rendit compte qu'il n'avait plus de munitions, donc il lâcha son arme. Kôta gagnait du terrain, habitué à la course. Il allait rattraper le pirate, l'attraper, et rentrer enfin à la base où il serait tranquille. Cette mission était un vrai calvaire, après tout. Paul glissa le long d'un toit en pente et arriva dans une ruelle. Kôta le suivit de peu, atterrissant difficilement à terre, puis se releva. Paul lui faisait face, juste devant, et tenait dans ses bras un enfant, un couteau sous la gorge. « Alors, sale Marine, tu vas lâcher ton arme ou je tranche la gorge de ce gosse._ Attend, je le crois pas. Tu racontes des histoires, non ?_ LACHE CETTE ARME !_ Les histoires, c'est pour les gosses, non ?_ TU M'ECOUTES ?!_ Et tu t'en prends à eux ?! » La voix de Kôta se perdit tellement la colère le submergeait. Il ne supporta pas de voir un enfant dans une telle situation, et encore moins un pirate qui revendiquait son don de conteur s'en prendre à eux. Il se pencha en avant pour poser le fusil à terre, puis donna un coup de pied dedans. Le fusil arriva entre eux deux. Qu'il n'ait plus d'armes pour se défendre était une chose, mais ce n'était rien comparé à l'idée qu'un enfant puisse mourir. Il préférait se sacrifier, laisser partir le pirate, plutôt que d'entendre encore les sanglots répétés et furtifs de l'enfant. « Lâche ce gosse. Maintenant ! » Paul le pirate hésita quelques secondes, puis laissa l'enfant s'en aller. Immédiatement après, il se mit à courir vers le fusil. Kôta fit de même. Mais Paul avait bondit plus rapidement et, lâchant son couteau, était déjà au dessus du fusil. Sans réfléchir, l'image de l'enfant en otage toujours incrustée sur sa rétine, il donna un coup de poing en plein dans la tempe du pirate. Ce dernier, sous le coup, tituba et se cogna la tête contre le mur à côté, puis perdit connaissance. Le craquement sentit avec le coup fit penser à Kôta qu'il venait sans doute de se casser des doigts. La mission avait été un vrai calvaire. * Assis calmement sur un fauteuil dans le bateau, autour de ses hommes, il trempa sa main dans de l'eau froide puis la banda. Il se dit qu'il faudrait quelque chose comme des gantelets pour ne pas qu'il recommence à se faire mal ainsi. Il avait été trop impulsif sur ce coup, il ne s'était pas maitrisé. A cause de la ressemblance entre ce Paul et ce taré de Klint. Ces sales pirates... Non. Klint, lui, n'aurait jamais fait de mal à un gosse. Il valait mieux que ce Paul, mille fois mieux. Rien que pour ça, pirate ou non. Cette pensée détendit légèrement Kôta, et il se calma progressivement, quelque peu rassuré. |
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Prénom : Martin.
Age : 17 ans.
Aime : Lire, écrire, dormir, écouter de la musique et regarder des films.
N'aime pas : Les insectes. (c'est vraiment pour dire quelque chose hein ._.)
Personnage préféré de One Piece : Aucun ne se distingue réellement pour moi.
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Tout dépend avec qui je suis :p Mais je suis à moitié comme mes personnages, en règle générale, sur quelques points.
Fais du RP depuis : J'ai commencé il y a 5 ans je crois. A l'époque j'étais une quiche. Je dis pas que j'en suis plus une hein.
Disponibilité : En général je peux passer chaque jour, au moins quelques minutes. Mais je rentre début septembre à l'école donc ça sera un peu plus chaud, je rentre dans un nouvel univers, je sais pas ce que ca va donner.
Comment avez vous connu le forum ? Google.
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