Voilà quelques jours que je parcourais l'océan en tant que forban. Un vrai. Cela me faisait tout drôle, je pensais à ce que j'allais devenir ou ce les gens allaient dire de moi. Je savais qu'être pirate n'était pas synonyme de malfrat ou de barbare sanguinaire. C'était d’ailleurs l'une des qualités de Seido que je retrouvais en moi qui me poussait à le rejoindre. Jamais j'aurais cru devenir une telle personne...
Notre aventure bien palpitante dans le Temple d'Énérith, était assez épuisant et risqué, mais pas décevant. Notre gain était bien intéressant que j'en redemandais encore.
En regardant le navire, il était dans un piteux état. Je me demandais ce que mon capitaine comptait en faire. Je doutais fortement qu'on puisse joindre Grande Line avec un tel rafiot. De plus, on n'avait pas de cuisinier et mes restes ne suffisaient pas à nous nourrir. Chose assez drôle quand on savait que Seido n'aimait pas le poisson, on ne pêchait que ça! Durant ma vie solitaire, j'arrivais à faire des plats, mais pas en si bonne qualité ou en grande quantité qu'un excellent chef cuistot serait capable de faire. Mais le plus important, était le manque d'un charpentier naval ou un ingénieur. Il nous fallait quelqu'un qui était en mesure de réparer ce bout de rafiot qui flottait par je ne savais quel miracle. Ou encore mieux, nous fournir un bâtiment capable de nous faire voyager longtemps. Mais la personne qui était le plus important était le navigateur. Sans lui on errait sans fin au milieu de l'océan sans savoir où aller. J'avais aucune notion dans ce domaine. Je marchandais toujours pour entrer sur un vaisseau civil pour me rendre sur une île. Je me posais beaucoup de questions, mais je ne mettais pas en doute les choix du médecin. De plus, il nous fallait aussi du monde pour nous aider à manœuvrer.
J'observais mon ami qui tenait la barre. J'espérais qu'on trouve un rocher pour qu'on se fasse des provisions et prendre des outils. Et bien sûr, faire notre premier recrutement. Étrangement, je ne portais pas ma capuche et mon grand manteau. J'étais très à l'aise à vrai dire. Habillé de ma chemise banche, je laissais ma lèpre visible sur mon bras gauche. Oui, je me sentais bien. Je me revêtais seulement pour ne pas déranger les âmes sensibles... Assis sur le bastingage de la poupe, je scrutais à présent l'horizon sous ce ciel gris. L'air humide reflétait un passage monotone. La mer était plutôt calme, mais on avait la sensation qu'il manquait de la vie. Soudain, une joie intense monta en moi. Je me mis debout sur la rembarre en me tenant à une corde. Oui, j'avais bien vu. Je m'écriai.
- Terre!! Terre! Il y a une île droit devant!!!
On avait amarré l'épave comme on pouvait sur un des quais du port. Autant dire qu'on n'avait pas l'habitude. L'île n'était pas si grande. Il y avait un bourg assez petit le long de la berge. Le patelin semblait vivre principalement de pêche ou d'élevage. Quant à l'ambiance, elle demeurait morne. Il n'y avait pas trop d'agitation pour l'instant. C'était plutôt calme. Il avait une grande place où il y avait encore des maraîchers et d'autre vendeur en tout genre qui fermaient leur stock. Il était plus de midi.
Alors qu'on visitait plus ou moins la ville, les gens nous regardaient d'un mauvais oeil. On n'avait pourtant rien fait! On commença par chercher un charpentier qui pourrait s’occuper de nous dans le petit chantier naval. Seulement, ça ne se passait pas qu'on l'avait espéré.
- NON! Vous voyez bien que je suis occupée, là. Demandez à un autre.
Pff, c'était agaçant. On avait de quoi payer, je ne comprenais pas pourquoi ils refusaient tous de donner de leur temps. Soit ils étaient déjà forts occupés, soit ils ne voulaient pas faire affaire avec nous. J'avais l'impression de revivre de mauvais souvenirs. Mon capitaine aborda un nouveau charpentier qui semblait être "disponible".
- Excusez-moi. Notre navire aurait besoin de mains habiles pour des réparations. Vous pouvez nous aider?
- Désolé. J'ai déjà beaucoup trop de clients.
Je sentais une certaine baisse de régime du fait qu'on était pour la énième fois refusés. Je réfléchissais deux secondes. J'avais cru pendant un court instant que c'était moi qui faisais de l'effet. Pourtant, j'avais soigneusement pris mon manteau pour couvrir les parties de mon corps nuisibles à la vu des gens. Non, on était malheureusement la malvenus, ici. Je n'aimais pas ça! Je tentais à mon tour.
- Bonjour, monsieur. Désolé pour le dérangement, mais nous souhaitons...
- C'est fermé.
Cette réponse sonnait faux. Je regardai Seido un instant. Je n’insistai pas. Peut-être qu'on trouvera plus tard? Pendant qu'on marchait dans l'allée qui distribuait les stands, Seido proposa d'aller manger, vu que la faim se faisait ressentir. Le connaissait maintenant, il était vrai qu'il en avait marre de bouffer des poissons en compote... J'avais compris. On chercha une auberge pour se poser et surtout casser la croûte! En parlant de ça, j'avais aussi faim, maintenant. Il fallait dire que nos réserves étaient sacrément bien épuisés... En chemin je proposai d'acheter à manger pour le mettre sur le navire.
- Il faudrait aussi des vivres, hein. Dommage qu'il ferme le marché. Mais j'ai trop faim pour faire quoique ce soit de plus. Cette île n'est pas très accueillante, vu le nombre incalculable de refus... Tiens, que dirais-tu de cette auberge? Elle me semble normale.
L'auberge était sur la fameuse place. Elle possédait une terrasse. À vu de nez, elle n'était pas trop coûteuse. Il n'y avait vraiment rien d'extraordinaire. J'entrai le premier et je tannai la porte pour que mon supérieur puisse passer. Il y avait du monde. On s'installa confortablement près d'une cheminée. Au bout de quelques minutes, une charmante dame vint nous demander ce qu'on voulait manger.
- Bonjour et bienvenus à "la tourte de pailles", messieurs. Voulez-vous notre menu du jour?
Je pris la parole plus rapidement que mon confrère. Je voulais faire une farce.
- Bonjour. Oui merci, nous allons prendre un menu à base de viande pour moi et à base de poisson pour mon ami. Offrez lui le meilleur de ce que vous avez.
Ne le laissant pas rappliquer, je lui fis signe que les plats étaient inversés.
- Je vous apporte cela quand se sera prêt.
Une fois servis, on ne parlait pas pendant tout le reste du repas. On était trop occupés à se goinfrer comme des porcs pour savourer le plat qui était cent fois meilleurs que mes préparations. Je n’hésitais pas à recommander pour satisfaire mon estomac. Étant bien bourré, je me retirai de la table pour aller me vider.
Notre aventure bien palpitante dans le Temple d'Énérith, était assez épuisant et risqué, mais pas décevant. Notre gain était bien intéressant que j'en redemandais encore.
En regardant le navire, il était dans un piteux état. Je me demandais ce que mon capitaine comptait en faire. Je doutais fortement qu'on puisse joindre Grande Line avec un tel rafiot. De plus, on n'avait pas de cuisinier et mes restes ne suffisaient pas à nous nourrir. Chose assez drôle quand on savait que Seido n'aimait pas le poisson, on ne pêchait que ça! Durant ma vie solitaire, j'arrivais à faire des plats, mais pas en si bonne qualité ou en grande quantité qu'un excellent chef cuistot serait capable de faire. Mais le plus important, était le manque d'un charpentier naval ou un ingénieur. Il nous fallait quelqu'un qui était en mesure de réparer ce bout de rafiot qui flottait par je ne savais quel miracle. Ou encore mieux, nous fournir un bâtiment capable de nous faire voyager longtemps. Mais la personne qui était le plus important était le navigateur. Sans lui on errait sans fin au milieu de l'océan sans savoir où aller. J'avais aucune notion dans ce domaine. Je marchandais toujours pour entrer sur un vaisseau civil pour me rendre sur une île. Je me posais beaucoup de questions, mais je ne mettais pas en doute les choix du médecin. De plus, il nous fallait aussi du monde pour nous aider à manœuvrer.
J'observais mon ami qui tenait la barre. J'espérais qu'on trouve un rocher pour qu'on se fasse des provisions et prendre des outils. Et bien sûr, faire notre premier recrutement. Étrangement, je ne portais pas ma capuche et mon grand manteau. J'étais très à l'aise à vrai dire. Habillé de ma chemise banche, je laissais ma lèpre visible sur mon bras gauche. Oui, je me sentais bien. Je me revêtais seulement pour ne pas déranger les âmes sensibles... Assis sur le bastingage de la poupe, je scrutais à présent l'horizon sous ce ciel gris. L'air humide reflétait un passage monotone. La mer était plutôt calme, mais on avait la sensation qu'il manquait de la vie. Soudain, une joie intense monta en moi. Je me mis debout sur la rembarre en me tenant à une corde. Oui, j'avais bien vu. Je m'écriai.
- Terre!! Terre! Il y a une île droit devant!!!
-~~{(O)}~~-
On avait amarré l'épave comme on pouvait sur un des quais du port. Autant dire qu'on n'avait pas l'habitude. L'île n'était pas si grande. Il y avait un bourg assez petit le long de la berge. Le patelin semblait vivre principalement de pêche ou d'élevage. Quant à l'ambiance, elle demeurait morne. Il n'y avait pas trop d'agitation pour l'instant. C'était plutôt calme. Il avait une grande place où il y avait encore des maraîchers et d'autre vendeur en tout genre qui fermaient leur stock. Il était plus de midi.
Alors qu'on visitait plus ou moins la ville, les gens nous regardaient d'un mauvais oeil. On n'avait pourtant rien fait! On commença par chercher un charpentier qui pourrait s’occuper de nous dans le petit chantier naval. Seulement, ça ne se passait pas qu'on l'avait espéré.
- NON! Vous voyez bien que je suis occupée, là. Demandez à un autre.
Pff, c'était agaçant. On avait de quoi payer, je ne comprenais pas pourquoi ils refusaient tous de donner de leur temps. Soit ils étaient déjà forts occupés, soit ils ne voulaient pas faire affaire avec nous. J'avais l'impression de revivre de mauvais souvenirs. Mon capitaine aborda un nouveau charpentier qui semblait être "disponible".
- Excusez-moi. Notre navire aurait besoin de mains habiles pour des réparations. Vous pouvez nous aider?
- Désolé. J'ai déjà beaucoup trop de clients.
Je sentais une certaine baisse de régime du fait qu'on était pour la énième fois refusés. Je réfléchissais deux secondes. J'avais cru pendant un court instant que c'était moi qui faisais de l'effet. Pourtant, j'avais soigneusement pris mon manteau pour couvrir les parties de mon corps nuisibles à la vu des gens. Non, on était malheureusement la malvenus, ici. Je n'aimais pas ça! Je tentais à mon tour.
- Bonjour, monsieur. Désolé pour le dérangement, mais nous souhaitons...
- C'est fermé.
Cette réponse sonnait faux. Je regardai Seido un instant. Je n’insistai pas. Peut-être qu'on trouvera plus tard? Pendant qu'on marchait dans l'allée qui distribuait les stands, Seido proposa d'aller manger, vu que la faim se faisait ressentir. Le connaissait maintenant, il était vrai qu'il en avait marre de bouffer des poissons en compote... J'avais compris. On chercha une auberge pour se poser et surtout casser la croûte! En parlant de ça, j'avais aussi faim, maintenant. Il fallait dire que nos réserves étaient sacrément bien épuisés... En chemin je proposai d'acheter à manger pour le mettre sur le navire.
- Il faudrait aussi des vivres, hein. Dommage qu'il ferme le marché. Mais j'ai trop faim pour faire quoique ce soit de plus. Cette île n'est pas très accueillante, vu le nombre incalculable de refus... Tiens, que dirais-tu de cette auberge? Elle me semble normale.
L'auberge était sur la fameuse place. Elle possédait une terrasse. À vu de nez, elle n'était pas trop coûteuse. Il n'y avait vraiment rien d'extraordinaire. J'entrai le premier et je tannai la porte pour que mon supérieur puisse passer. Il y avait du monde. On s'installa confortablement près d'une cheminée. Au bout de quelques minutes, une charmante dame vint nous demander ce qu'on voulait manger.
- Bonjour et bienvenus à "la tourte de pailles", messieurs. Voulez-vous notre menu du jour?
Je pris la parole plus rapidement que mon confrère. Je voulais faire une farce.
- Bonjour. Oui merci, nous allons prendre un menu à base de viande pour moi et à base de poisson pour mon ami. Offrez lui le meilleur de ce que vous avez.
Ne le laissant pas rappliquer, je lui fis signe que les plats étaient inversés.
- Je vous apporte cela quand se sera prêt.
Une fois servis, on ne parlait pas pendant tout le reste du repas. On était trop occupés à se goinfrer comme des porcs pour savourer le plat qui était cent fois meilleurs que mes préparations. Je n’hésitais pas à recommander pour satisfaire mon estomac. Étant bien bourré, je me retirai de la table pour aller me vider.
Dernière édition par Wohrwèlch le Ven 31 Aoû 2012 - 16:12, édité 2 fois