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[FB] La naissance du Genbu

Voilà quelques jours que je parcourais l'océan en tant que forban. Un vrai. Cela me faisait tout drôle, je pensais à ce que j'allais devenir ou ce les gens allaient dire de moi. Je savais qu'être pirate n'était pas synonyme de malfrat ou de barbare sanguinaire. C'était d’ailleurs l'une des qualités de Seido que je retrouvais en moi qui me poussait à le rejoindre. Jamais j'aurais cru devenir une telle personne...

Notre aventure bien palpitante dans le Temple d'Énérith, était assez épuisant et risqué, mais pas décevant. Notre gain était bien intéressant que j'en redemandais encore.

En regardant le navire, il était dans un piteux état. Je me demandais ce que mon capitaine comptait en faire. Je doutais fortement qu'on puisse joindre Grande Line avec un tel rafiot. De plus, on n'avait pas de cuisinier et mes restes ne suffisaient pas à nous nourrir. Chose assez drôle quand on savait que Seido n'aimait pas le poisson, on ne pêchait que ça! Durant ma vie solitaire, j'arrivais à faire des plats, mais pas en si bonne qualité ou en grande quantité qu'un excellent chef cuistot serait capable de faire. Mais le plus important, était le manque d'un charpentier naval ou un ingénieur. Il nous fallait quelqu'un qui était en mesure de réparer ce bout de rafiot qui flottait par je ne savais quel miracle. Ou encore mieux, nous fournir un bâtiment capable de nous faire voyager longtemps. Mais la personne qui était le plus important était le navigateur. Sans lui on errait sans fin au milieu de l'océan sans savoir où aller. J'avais aucune notion dans ce domaine. Je marchandais toujours pour entrer sur un vaisseau civil pour me rendre sur une île. Je me posais beaucoup de questions, mais je ne mettais pas en doute les choix du médecin. De plus, il nous fallait aussi du monde pour nous aider à manœuvrer.

J'observais mon ami qui tenait la barre. J'espérais qu'on trouve un rocher pour qu'on se fasse des provisions et prendre des outils. Et bien sûr, faire notre premier recrutement. Étrangement, je ne portais pas ma capuche et mon grand manteau. J'étais très à l'aise à vrai dire. Habillé de ma chemise banche, je laissais ma lèpre visible sur mon bras gauche. Oui, je me sentais bien. Je me revêtais seulement pour ne pas déranger les âmes sensibles... Assis sur le bastingage de la poupe, je scrutais à présent l'horizon sous ce ciel gris. L'air humide reflétait un passage monotone. La mer était plutôt calme, mais on avait la sensation qu'il manquait de la vie. Soudain, une joie intense monta en moi. Je me mis debout sur la rembarre en me tenant à une corde. Oui, j'avais bien vu. Je m'écriai.

- Terre!! Terre! Il y a une île droit devant!!!

-~~{(O)}~~-

On avait amarré l'épave comme on pouvait sur un des quais du port. Autant dire qu'on n'avait pas l'habitude. L'île n'était pas si grande. Il y avait un bourg assez petit le long de la berge. Le patelin semblait vivre principalement de pêche ou d'élevage. Quant à l'ambiance, elle demeurait morne. Il n'y avait pas trop d'agitation pour l'instant. C'était plutôt calme. Il avait une grande place où il y avait encore des maraîchers et d'autre vendeur en tout genre qui fermaient leur stock. Il était plus de midi.

Alors qu'on visitait plus ou moins la ville, les gens nous regardaient d'un mauvais oeil. On n'avait pourtant rien fait! On commença par chercher un charpentier qui pourrait s’occuper de nous dans le petit chantier naval. Seulement, ça ne se passait pas qu'on l'avait espéré.

- NON! Vous voyez bien que je suis occupée, là. Demandez à un autre.

Pff, c'était agaçant. On avait de quoi payer, je ne comprenais pas pourquoi ils refusaient tous de donner de leur temps. Soit ils étaient déjà forts occupés, soit ils ne voulaient pas faire affaire avec nous. J'avais l'impression de revivre de mauvais souvenirs. Mon capitaine aborda un nouveau charpentier qui semblait être "disponible".

- Excusez-moi. Notre navire aurait besoin de mains habiles pour des réparations. Vous pouvez nous aider?

- Désolé. J'ai déjà beaucoup trop de clients.

Je sentais une certaine baisse de régime du fait qu'on était pour la énième fois refusés. Je réfléchissais deux secondes. J'avais cru pendant un court instant que c'était moi qui faisais de l'effet. Pourtant, j'avais soigneusement pris mon manteau pour couvrir les parties de mon corps nuisibles à la vu des gens. Non, on était malheureusement la malvenus, ici. Je n'aimais pas ça! Je tentais à mon tour.

- Bonjour, monsieur. Désolé pour le dérangement, mais nous souhaitons...

- C'est fermé.

Cette réponse sonnait faux. Je regardai Seido un instant. Je n’insistai pas. Peut-être qu'on trouvera plus tard? Pendant qu'on marchait dans l'allée qui distribuait les stands, Seido proposa d'aller manger, vu que la faim se faisait ressentir. Le connaissait maintenant, il était vrai qu'il en avait marre de bouffer des poissons en compote... J'avais compris. On chercha une auberge pour se poser et surtout casser la croûte! En parlant de ça, j'avais aussi faim, maintenant. Il fallait dire que nos réserves étaient sacrément bien épuisés... En chemin je proposai d'acheter à manger pour le mettre sur le navire.

- Il faudrait aussi des vivres, hein. Dommage qu'il ferme le marché. Mais j'ai trop faim pour faire quoique ce soit de plus. Cette île n'est pas très accueillante, vu le nombre incalculable de refus... Tiens, que dirais-tu de cette auberge? Elle me semble normale.

L'auberge était sur la fameuse place. Elle possédait une terrasse. À vu de nez, elle n'était pas trop coûteuse. Il n'y avait vraiment rien d'extraordinaire. J'entrai le premier et je tannai la porte pour que mon supérieur puisse passer. Il y avait du monde. On s'installa confortablement près d'une cheminée. Au bout de quelques minutes, une charmante dame vint nous demander ce qu'on voulait manger.

- Bonjour et bienvenus à "la tourte de pailles", messieurs. Voulez-vous notre menu du jour?

Je pris la parole plus rapidement que mon confrère. Je voulais faire une farce.

- Bonjour. Oui merci, nous allons prendre un menu à base de viande pour moi et à base de poisson pour mon ami. Offrez lui le meilleur de ce que vous avez.

Ne le laissant pas rappliquer, je lui fis signe que les plats étaient inversés.

- Je vous apporte cela quand se sera prêt.

Une fois servis, on ne parlait pas pendant tout le reste du repas. On était trop occupés à se goinfrer comme des porcs pour savourer le plat qui était cent fois meilleurs que mes préparations. Je n’hésitais pas à recommander pour satisfaire mon estomac. Étant bien bourré, je me retirai de la table pour aller me vider.


Dernière édition par Wohrwèlch le Ven 31 Aoû 2012 - 16:12, édité 2 fois
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A la barre de son petit navire, le capitaine Seido se sentait bien. En effet, après tout ce temps passé à voguer sur les Blues seul, il avait enfin trouvé un compagnon, Wohrwèlch, un historien qu’il avait rencontré quelques temps auparavant. Mais voilà, le destin avait fait en sorte que leur destin se croise à nouveau, et les deux hommes n’allaient sûrement pas oser le contrarier. C’est ainsi que commença les aventures des Desperados, à deux sur un navire bas de gamme, un peu amoché. Il fallait bien commencer quelque part. Mais bien vite, les deux pirates réalisèrent que leur navire avait besoin d’une deuxième jeunesse. De plus, un navire en état faciliterait la venue d’autre personne dans l’équipage. Ainsi, ils se dirigèrent vers une petite île, où devait se trouver un petit chantier naval.

Pour être honnête, Seido attendait d’être à terre pour une autre raison. S’il devait affronter l’inconnu et voguer les mers en compagnie de Wohr, autant se confier à lui. Le pirate lui avoua donc deux-trois choses sur lui, dont sa phobie des poissons, et son allergie. La première était moins pratique durant les voyages en mer. Leur vivre n’était pas très important, ils devaient donc pêcher…des poissons, pour ensuite les manger. La tâche s’avéra ardue, mais grâce à Worh, le capitaine pût au moins manger de la compote de poisson, plat qu’il ne détestait pas vraiment, en fait. C’était juste la présence du poisson qu’il n’aimait pas. Mais bon, cet enfer culinaire touchait à sa fin. En effet, la terre était en vue, et ils pourraient profiter d’un vrai repas et d’un bon lit. Mais avant ça, le problème du navire devait être régler. C’est ainsi qu’après avoir amarré le navire, les deux pirates se dirigèrent vers le petit chantier naval, sous un ciel grisonnant. Le ciel pouvait déverser ses larmes sur eux à tout moment.

L’accueil qu’on leur réserva n’était pas des meilleurs. En y pensant, il était vrai que Seido et Wohr, avec leur look plutôt ténébreux, n’attiraient pas vraiment la sympathie au premier coup d’œil. Après les refus qu’obtient son second, Seido décida de prenne les rennes, mais n’eut pas de bon résultat. En plus, il faisait mauvais et l’heure du dîner approchait, cela rendaient parfois les gens de mauvaise humeur. Le capitaine fit signe à son homme de laisser tomber, finissant par aller casser la croûte.

- Il faudrait aussi des vivres, hein. Dommage qu'il ferme le marché. Mais j'ai trop faim pour faire quoique ce soit de plus. Cette île n'est pas très accueillante, vu le nombre incalculable de refus... Tiens, que dirais-tu de cette auberge? Elle me semble normale.

Seido acquiesça. Les vivres devait être acheté, mais ce n’était pas le plus urgent. On réglerait cela avant de partir. Et puis voilà, Seido mourrait de faim. L’auberge choisie par l’historien semblait être correct, et ils s’y installèrent. Une serveuse vint prendre leur commande assez rapidement. Sans laisser le temps à Seido de parler, Wohrwèlch prit les commandes. Le capitaine resta assez surprit lorsqu’il lui commande le plat qu’il n’aimait pas, mais finit par en rire. Les deux hommes mangèrent à leur faim, remplissant leur estomac. Cela faisait longtemps qu’ils n’avaient pas eu un vrai repas. Alors que le second était absent, Seido se leva, car a sa jambe droite s’était endormie.

Excusez-moi, vous étiez au chantier, non ? Je vous ai vu le quitter.

Oui, en effet, je voulais acheter un navire.

Je vous conseille d’oublier l’idée aujourd’hui. Ils ont reçu une grosse commande et négligent les étrangers, sauf contre de grosse somme d’argent.

Le pirate remercia son interlocuteur pour cette information. Mieux, on lui confia qu’un charpentier, du nom de Joshua Lryccain, qui vivait à l’extérieur de la ville, avec sa jeune fille Liliana. Encore une donnée importante, le vent tournait en leur faveur. Saluant son interlocuteur, Seido commanda un verre, et alla se mettre à l’entrée afin de prendre un peu l’air. Etant ignare du comment on construisait un navire, et se demandait combien de temps la construction prendrait, surtout si ce n’était pas fait un chantier, mais par un solitaire. Tiens, le capitaine avait oublié de demander si l’homme travaillait effectivement seul. Pas grave, il verrait sur place. Un cri le tira hors de sa rêverie. Curieux de nature, mais surtout parce que ça semblait être une voix féminine, le pirate alla à la source. Un homme, en uniforme, tenait violement une jeune femme par les bras.

- Allez sale voleuse, rends moi ma bourse ou tu vas le regretter !

La demoiselle ne semblait par comprendre de quoi il parlait, et était visiblement effrayer par la situation. Cela demandait son intervention ! Mais alors qu’il avançait vers le « couple », un homme chétif avec une coupe afro intervint avant lui, bientôt suivit par d’autres personnes portant le même uniforme que l’autre. Et ils avaient l’air assez mécontent…
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Tout récemment partit de son île natale de Zaun, Nakano vagabondant paisiblement d'île en île et songeant à visiter les autres blues avant de clairement mettre son génie en action, se retrouva sur une île plutôt tranquille située sur North blue...

Nakano était posté sur cette petite île sympathique et ennuyante au possible depuis deux-trois jours déjà, ses ressources s'étant clairement amaigries depuis le début de son voyage, il se devait de se refaire un peu avant de songer à partir... Ici l'économie semblait surtout tourner à l'aide des charpentiers pêcheurs et autres marchands locaux... Rien de bien enthousiasmant, le moustachu dépensait ses derniers écus pour loger dans une petite taverne qui faisait également office d'auberge de fortune, se contentant de chaparder un peu de nourriture de ci de là. Non vraiment cette île n'avait rien d'encourageant pour le mécano, d'autant plus que les pécores du coin semblaient plutôt mal voir les étrangers. Ce genre de comportement avait don d’énerver le moustachu

"Comment espèrent-ils prospérer et évoluer s'ils n'arrivent même pas a surpasser un tantinet leur peur de l'inconnu! S'exclamait-il intérieurement. Non vraiment ces gars là ... Ils mériteraient de comprendre que chaque homme peut se surpasser pour s'élever et atteindre les sommets, se reposer ainsi sur l'économie locale et sur leurs principes obscurantistes...C'est navrant, si je prenais le pouvoir par la force, j'apprendrais à ces clampins que dans l'idéologie de Zaun réside la vérité, ils doivent voir grand où ils sont voué à disparaitre...Hum voilà une bonne idée ! Les élever ou les supprimer, c'ets la loi de la nature après tout..." Et il continuait son monologue ainsi longtemps à chaque manifestation de méfiance d'un citoyen jusqu'au jour où, en plein début d'après midi, il aperçu une fille plus que splendide qui dégageait un charme enivrant, ceci eut pour cause de stopper ses réflexions et il entreprit de la suivre en plein milieu du marché, sans doute était ce la une manifestation de sa perversion, mais il prétexta pour justifier cette filature une "étude anthropologique", tandis que sur les verres de ses lunettes spéciales s'affichaient en direct les mensurations de la demoiselle qu'il avait dans sa ligne de mire...

Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il constata, avec un sourire amusé, que la demoiselle papillonnait d'étal en étal, bousculant certaines personnes sans distinctions particulières, se servant avec dextérité sur certains présentoirs, la plupart du temps elle affichait résolument la joie de réussir à piquer un truc ou deux, tandis que d'autre elle semblait déçu et abandonnait le butin, ils poursuivirent ainsi cette activité un petit bout de temps, Nakano semblait heureux de voir qu'une fille semblait las de cette île monotone et cherchait, dans sa quête d'adrénaline, à prouver sa supériorité aux autres grâce à ses talents de voleuse. Cependant les choses se corsèrent rapidement lorsque la jeune demoiselle osa s'attaquer à une petite milice de marine qui patrouillait là, jouant les touristes étourdies, elle percuta celui qui semblait être le chef de cette petite brigade, et qui était par ailleurs le plus costaud, cela se joua en un instant, le teint rougissant, un air un peu cruche et se penchant en avant elle demanda pardon à l'officier d'une voix mielleuse, il était tout simplement impossible de rester insensible à ces charmes là, à moins bien sur d'aimer le cuir et les moustaches. Le coeur du moustachu se mit à battre plus fort foudroyer par un désir non contrôlable il tendit les bras au ciel et s'écria:

"EST CE DONC CELA L'AMOUR?!"

Il resta figé un petit instant, ainsi que la patrouille qui resta coït un petit moment avant d'être rappeler à l'ordre par le chef de brigade, ce dernier commençait même a tâtonner et constata vite de quel tour il avait été victime, détroussé ! Et ceci en un rien de temps... Il n'allait pas laissé passer ça! Il ordonna sans plus d'attente à ses hommes de retrouver la voleuse et pris même les devant. BOn sang la fille! Nakano l'avait perdu de vue et désormais elle était en danger, il ne pouvait laisser passer ça, pris de colère il poursuivit les marines et ils eurent tous vite fait de la retrouver, le chef de brigade la secouant vivement tandis qu'elle jouait les vierges innocentes... Personne ne bougeait le petit doigt, la cohorte de marine elle même était restée derrière et regardait leur chef mener l’arrestation. Le moustachu plein de colère avança vers l'homme en question et sous le regards ébahi de la plupart des spectateur lui flanqua un gnon de derrière les fagots qui l'envoya valser six bons mètres plus loin... Alors qu'il allait s’enquérir de l'état de sa dulcinée, la réaction des marins ne se fit point attendre, Nakano fut bouter par une le petit régiment directement sur un homme qui observait la scène, le moustachu percuta le pauvre homme de plein fouet. Passablement énerve et de manière hyperactive, il sauta pour agripper le bonhomme par le col-bac, appuyant ses courtes patte sur son torse, il le secoua du mieux qu'il pouvait en lui disant avec une certaine véhémence :

"Alors là mon petit pépère c'est vraiment pas l'moment t'vois pas ?! Y'a une merveilleuse,splendide,délicieuse,voluptueuse,charmante, enivrante bonne femme à jolie nichons qu'est en train de se faire encercler par ses espèces de macaques en uniformes alors tu vas arrêter de te mettre sur mon chemin ! T'es avec moi ou contre moi sur ce coup, d'toutes façons j'ai pas le temps!" Il avait dis tous ça en un temps record avant de retomber, sans même attendre la réponse du jeune homme, qui finalement n'avait rien demandé à personne, il dégaina son nunchaku clé à molette, et se rua dans la mêlée faisant place net autour de la princesse de son coeur!


Dernière édition par Nakano le Lun 3 Sep 2012 - 3:07, édité 2 fois
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Pouahh! Autant l'intérieur de l'autre salle où on mange était beaucoup plus clean, autant, ici c'était la décharge. Enfin, j'exagérais un peu, mais les déchets étaient tout juste à côté des toilettes. Déjà que l'odeur ne sentait pas les prairie, mais si en plus elle était mélangée à d'autres qui n'étaient guère mieux... Bref, je me pinçais le nez pour me diriger vers le lieu pour pisser. Comme par hasard, il n'y avait qu'un seul et il était occupé. La poisse. J'attendais donc un moment. Je pensais à mon repas qui allait devenir froid... Enfin, au bout de quelques minutes, la porte s'ouvrit. Un homme en sortit. L'endroit n'était guère propre. Je hais les toilettes à la turc! C'était toujours dégueulasse!!

- Aaahhhhh, ça fait du bien par là où ça passe.

Je revins donc de l'arrière cours, là où on devait passer pour trouver les WC. Je passais la porte de derrière pour être enfin dans la pièce remplie de monde. Il faisait bon et c'était plus chaleureux que l'extérieur...

Je retrouvai ma place, mais il n'y avait plus mon capitaine. Il avait dû aller soulager sa vessie peut-être?? Je m'asseyais alors et je repris mon plat où je l'avais laissé en espérant qu'il n'était pas froid. Non, encore tiède. Ça pouvait aller. Une minute passa et je ne vis toujours pas Seido revenir. Alors que je buvais un peu, une serveuse amena un verre que mon chef avait commandé. Je commençais à me poser des questions.

*Putain, il est où?*

J'avais presque fini de manger. J'étais rassasié quand mon assiette fut vidée. Je me dirigeai alors vers le comptoir pour me renseigner sur sa mystérieuse disparition. Je m'adressai au barman.

- Vous n'avez pas vu mon ami? Un jeune homme avec un long manteau et un grand chapeau.

- Non. Pas vu. Désolé.

- Pas grave. Je vous dois combien?

Je payai l'addition tout en sachant que Seido n'avait pas fini de manger. Je sortis en saluant le propriétaire. Je réfléchissais par où il aurait pu aller. J'enquêtais donc partout où je pensais que mon chef serait. Toujours en scrutant l'horizon, je réfléchissais. Soudain, j'eu une idée. Peut-être qu'il avait oublié quelque chose sur le navire et qu'il serait partis le chercher. Sa bourse? Ça m'étonnerais... Je gagnais alors enfin le bateau. Ce n'était pas la porte à côté.

Je grimpai sur le pont. J'avais l'impression d'errer sur une épave de fantôme tellement que j'étais seul... J'entrai en toquant dans sa cabine. Personne. Je ne voyais pas pourquoi il serait dans les cales, mais je préférais y vérifier quand même. Je cherchais alors à l'étage inférieur mais c'était toujours la même chose. C'était inquiétant. Quand on perdait quelqu'un, il valait mieux faire le chemin en sens inverse pour voir si on l'avait pas égaré. Je descendis alors du bateau et j'allai faire un tour dans le chantier naval où les gens me regardaient encore avec un certain mépris. Je sortis de ce lieu sans résultat. Je regardais encore dans la rue en appelant bêtement mon ami.

- Seido?

Finalement, je n'avais pas la moindre chance de le trouver ici. Tout d'un coup, quelque chose stoppa ma recherche et activa mon attention. Une foule de mondes avaient formés une sorte de cercle. Ils entouraient quelque chose ou quelqu'un. De là où j'étais, je ne voyais pas des masses. Je m'approchai en m'excusant. J'espère ne pas trouver Seido... Soudain, un coup de feu se fit entendre. Les gens sous la panique s'écartèrent en peu en reculant, mais ils étaient tous décidés de voir la suite.

*Arf! Le capitaine a encore fait des siennes...*
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Seido observa la scène sans rien faire. Quelque chose chez le petit homme l’intriguait. Et puis voilà, s’il avait les tripes pour oser se dresser la marine pour une demoiselle, c’était à voir ! Le pirate ne pouvait pas dire si un lien quelconque existait entre la jeune femme et l’homme à la coupe afro, surtout car il ne distinguait plus le visage de la demoiselle avec les marines qui arrivait. Ayant quitté le « sauveur » des yeux, Seido ne vit pas qu’on l’envoyait sur lui, le faisant tomber. Telle une furie, le gars s’excita sur lui, comme s’il avait fait quelques choses de mal. Naturellement calme, et un peu sous le choc, le pirate ne réagit pas tout de suite. Pire, il n’en eut pas le temps, vu que son interlocuteur hyperactif fonçait déjà ver les marines, armé d’un nunchaku. Les choses devenaient intéressantes. Il était temps pour lui d’entrer en scène.

*BANG*

Après avoir bloqué un vicieux katana qui visait la tête du gars hyperactif grâce à son sabre, Seido dégaina son revolver et tira dans la jambe d’un gars à droite. Le pirate se concentra ensuite sur le gars à qui, précédemment, il avait paré le coup, puis un autre quelques instants plus tard. Même si les marines étaient en avantage numérique face au doc et au nabot, ils ne purent rien faire face à eux. Comme si des hommes si faibles pouvaient mettre Seido, capitaine pirate, en difficulté. Du monde s’était regroupé pour assister à la scène, mais cela se vida dès que les marines commençaient à en baver. Les pauvres hommes ne purent que fuir, pour sauver leur vie. Du coin de l’œil, le pirate remarqua que la belle donzelle avait habilement mit un homme hors d’état de nuire. Elle avança ensuite vers les deux hommes qui l’avaient aidé.

- Ne trainons pas ici, suivez-moi.


Seido hocha simplement la tête. Comme s’il allait refuser de suivre une belle demoiselle, impensable. Une voix familière s’adressa alors à lui.

- Et quoi capitaine, tu t’amuses sans moi ?

Le capitaine sourit à son second, qui semblait avoir assisté à la scène. Il l’invita à le suivre, vu que la donzelle s'éloignait déjà, et s’adressa ensuite au gars de petite taille, en vitesse.

- Moi c’est Seido D Noroma, Capitaine des Desperados Pirate. Et lui, c’est mon second, Wohrwèlch.

Remarquant la jeune femme prenait déjà de l’avance, Seido se pressa, en compagnie des deux autres hommes. La belle les fit quitter la ville, en passant par des petits chemins. Bientôt, ils arrivèrent dans un bois, au Nord-Est, pour afin arriver à une petite maison en bois, non loin de la mer. On les invita à l’intérieur. La jeune femme se dirigea vers un petit coffre, où elle vida son sac, rempli de toute sorte de chose. Pas si innocente que ça, en fait.

- Eh bien, vous avez mi une sacré pagaille. Moi qui aime passée inaperçue…

- Liliana ! Au lieu de te plaindre, remercie donc ces hommes pour t’avoir sauvé ! Pardonnez ma fille, je vous prie.

La voix d’un homme se fit entendre derrière eux, à hauteur de la porte. Il était grand, âgé d’une cinquante d’année, et avait une jambe de bois. Il se présenta comme Joshua, après s’être installé sur une chaise. On invita les trois hommes à s’assoir, et à se présenter également. Seido hésita un instant de trop, laissant au petit homme l’honneur d’ouvrir la danse.


Dernière édition par Seido D. Noroma le Sam 29 Déc 2012 - 6:45, édité 3 fois
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La bataille improvisée faisait donc rage, l'étranger que Nakano avait percuté avait rejoint la cohue. Ce dernier distillait la mort sans remords, pour attaquer ainsi des hommes de la marines sans raisons, sur qu'il était un criminel ou bien alors un civil nourrissant une haine farouche envers les soldats du gouvernement! Nakano l'observait, tout en fichant de prodigieux coups bien entendu... Et bigre ! Ce gars là savait y faire, aucunes émotions ne semblaient filtrer sur son visage, aucun de ses mouvements n'étaient superflus, ce fut stupéfiant pour le jeune mécano... Quelque peu distrait par ce spectacle, il échappa de peu à un coup de sabre fourbe qui, sans l'intervention de ce mystérieux quidam aurait probablement été fatale.

Ils arrivèrent finalement assez facilement de la petite cohorte, la belle demoiselle les invita à la suivre et ceci en vitesse, tandis qu'un troisième gaillard encapuchonné à l'allure étrange joignit le duo de combattants. Le sabreur se chargea des présentations. Ainsi donc Nakano avait vu juste ils étaient effectivement pirate. Il se présenta à son tour après avoir passé au crible ses deux interlocuteurs:

" Rhhhaahhh ! Mais z'êtes des pirates.. Me disais bien tiens ! Ces deux gars z'ont une allure plus qu'étrange...ouhouuuuuh, amusant ainsi donc ça explique cette petite tuerie et cette habileté au combat j'imagine ? Et bien moi, je suis Nakano mécano génial originaire de L'île de Zaun pas trop loin d'ici à North Blue, vous d'vez sans doutes connaitre ? Bon on s'en fout faut suivre la d'moiselle, c'est plus son nom qui m’intéresse que le votre, sans offense bien sur..."

Suivre la cadence de cette jeune voleuse était bigrement difficile pour un petit gars court sur patte... Mais il tenu le coup, son faucon de métal planait au dessus d'eux discrètement, ne s'éloignant jamais trop des lunettes du mécano servant d’émetteur/récepteur pour sa pauvre IA. Quand enfin ils arrivèrent à destination, la jeune femme déversa son butin, à cette vue, Nakano tenta de dissimuler un sourire. Voir une jolie femme écrasé les autres avec comme seule force son habileté était jouissif pour lui, l'idée de voler à son tour ce butin lui traversa l'esprit... Juste l'espace d'un instant. La donzelle, dont on aurait pu attendre un minimum de respect après avoir été secourue, eut l'audace de se plaindre. Mais une voix forte d'un ton réprobateur vint rabrouer la voleuse.

- Liliana ! Au lieu de te plaindre, remercie donc ces hommes pour t’avoir sauvé ! Pardonnez ma fille, je vous prie.

La voix venait de derrière eux, un vieil homme avec une jambe de bois se présenta donc à eux. Un nom, Nakano pouvait enfin mettre un nom sur la dulcinée de ses rêves, mais à la voir si sévèrement réprimandé par celui qui prétendait être son père, le moustachu détacha peu à peu son attention de la demoiselle pour la diriger vers le vieux bonhomme qui, il est vrai, imposait un certain respect, du moins pour Nakano ! Ce dernier pouvait sentir le vécu transpirer de tous les pores du vieil homme qui se présentait sous le nom de Joshua, quand on les enjoignit à s'installer, Nakano n'eut pas une seconde de réflexion, sautant sur une chaise et s'étalent sans une once de pudeur. Sans détourner son regard du vieil homme il commença par se présenter:

"Ouuuhoouuhouuuu, enchanté. Je me nomme moi même Nakano originaire de la merveilleuse Île de Zaun à North bleu, vous devriez connaitre, vous semblez avoir beaucoup bourlingué... Les deux autres, je suis pas sur sur de pouvoir vous dire leurs noms sans les écorcher, donc je leurs laisse l'occasion de se présenter . Ouaip, on a sorti votre jeune fille d'un sacré mauvais pas, j'ai soif au passage. Sacré spécimen que vous avez là..."

Sur sa dernière phrase, il avait reluquer la demoiselle avec un regard plus que pervers et se permis l'audace d'esquisser un clin d'oeil complice. Passablement irritée elle lui décolla une bonne baffe. Son père tenta de contenir un rictus amusé, avant de dire:

"Liliana allons... Un peu de calme, ne traite pas ainsi ces gens qui t'ont sauvés, fussent ils aussi impoli qu'arrogants... Sers-nous donc plutôt du saké s'il te plait."

La baffe n'ayant pas démonté pour un sou le jeune moustachu qui, gardant tout de sa prestance , poursuivit en posant une question au vieil homme:

"Mais en fait vous me semblez plutôt bien informé sur ce qui c'est passé vous! Et puis que faites vous si éloigné de la ville ?! J'veux dire vous faut bien une activité pour combler tous ces jours non? Et avec la petite qui fait ses petites vadrouilles criminelles en ville ça doit pas être une fête permanente? Se tournant alors vers les deux autres pirates. Et vous? Je peux comprendre pourquoi je suis là. Mais qu'est ce qui vous a poussé à v'nir sur cette île et à suivre cette demoiselle ?"


Dernière édition par Nakano le Ven 7 Sep 2012 - 0:40, édité 1 fois
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Marrant petit spécimen. Il avait beau être un nain, il débitait de longues paroles. Il était presque excité. J'ignorais si c'était son comportement habituel ou si c'était la fille qui lui faisait de l'effet, mais au moins, on pouvait être sûr d'avoir de l'ambiance avec lui, ahah.

Je m'attendais à ce que Seido prenne les choses en main en commencer à présenter son équipage, mais le petit bonhomme lui prit de l'avance.

- Ouuuhoouuhouuuu, enchanté. Je me nomme moi-même Nakano, originaire de la merveilleuse Île de Zaun à North bleu, vous devriez connaitre, vous semblez avoir beaucoup bourlingué... Les deux autres, je ne suis pas sur sûr de pouvoir vous dire leurs noms sans les écorcher, donc je leurs laisse l'occasion de se présenter. Ouaip, on a sorti votre jeune fille d'un sacré mauvais pas, j'ai soif au passage. Sacré spécimen que vous avez là...

"On" était un bien grand mot. Pour ma part je n'avais fait qu'observer la fin de la scène. Je me demandais même comment j'aurais réagi si jamais je n'avais pas perdu mon capitaine... Il était vrai qu'il valait mieux que chacun se présente, finalement. Je laissais donc l'honneur à mon compagnon de le faire en dernier. Et peut-être, il pourra parler de notre situation...

- En effet, mon nom peu commun soit-il, peut-être assez barbare et sonnait agressif dans l'oreille. Je me prénomme Wohrwèlch, jeune lépreux aventurier qui accompagne ce jeune homme depuis peu. Je suis archéologue et historien. Je vous remercie pour l’accueille chaleureuse.

Comme je me l'attendais, il y eut un léger mouvement quand j'avais annoncé ma maladie incurable. Seulement, cela permettait de mettre les points sur les "i". Ce n'était pas aussi bien que Nakano, mais au moins je n'avais plus ou moins fais le tour de mon personnage sans trop dire de détails. J’imaginais que mon chef allait dire qui on était vraiment et notre but sur cette île. Il se présenta à son tour.

Pendant qu'il parlait, j'observait attentivement en écoutant d'une oreille, vu que je savais déjà à peu près ce qu'il allait dire. À première vue, la maison ressemblais à une hutte de bûcheron. Elle était principalement en bois avec une belle cheminée où le feu réchauffait agréablement la pièce. Je pu apercevoir une sorte d'atelier ou bureau aménagé dans ce qui semblait être le salon ou la salle à manger. D'ailleurs, l'homme à la jambe de bois nous invita à rejoindre la pièce suivante où chacun pouvait s’asseoir convenablement. C'était en effet plus correctement pour continuer la discussion.

Même si Seido et Nakano avaient sauvés la jeune demoiselle, je restais intrigué. La Marine allait certainement arrivé d'un moment à l'autre. Même si ce bon monsieur vivait loin de village avec sa fille, il n'en restait pas moins que les gens devaient certainement connaitre l'endroit. J'étais assez embarrassé, voir anxieux. Je me posais de tas de questions. Je demandai même au petit nain ce qu'il s'était produit pendant mon absence, car j'avais vraiment un épisode de retard...

- Hurm. C'est Nakano, c'est ça? Je voulais savoir ce qu'il s'était passé tout à l'heure. Je n'ai rien suivi en réalité...

À ce moment-là, la belle Liliana arriva avec le saké et commença à nous servir.
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Nakano, le mécano de North Blue, n’avait pas l’air d’avoir froid aux yeux. Sa franchise plaisait à Seido, mais il parlait peut-être un peu trop. Mais bon, ce n’était pas pire que sa façon de relooker les filles, aussi discrète qu’une baleine au milieu de la place d’un petit village. Le pirate ne pût retenir un rire amusé en le voyant recevoir une belle baffe de la part de la demoiselle, qui savait bien se défendre, dirait-on. On leur offrit à boire, ce qui n’était pas pour déplaire à Seido qui avait justement la gorge un peu sèche. Le pauvre n’avait même pas pu profiter du verre qu’il avait ordonné avant l’incident. En fait, il n’avait même pas payé la note. Digne d’un pirate, ça. Dès que le petit bonhomme finit de parler, son compagnon prit la parole. Leur hôte semblait attendre d’avoir fait le tour avant de répondre au relookeur. Seido resta un peu choqué par sa déclaration, tout le monde ne parlait pas de cette manière de sa maladie. Il était pour lui d’intervenir et d’arranger ça.

Et je suis Seido D Noroma, docteur de profession, qui se charge entre autre de soigner ce pauvre bougre. Mais c’est un autre sujet qui nous amène sur cette île.

Avant de continuer, on les invita à passer à côté, où tous purent s’assoir. Seido remarqua l’air anxieux de son ami, et enchaîna donc. Ce dernier interrogea Nakano pendant que son capitaine continuait sa conversation avec Joshua. Liliana leur servit d’ailleurs à boire.

En réalité, nous sommes ici pour notre navire. Il est endommagé et plus vraiment apte à reprendre la mer pour nous guider vers l’aventure qu’on souhaite. Mais les charpentiers ici sont visiblement occupés, sauf un homme vivant à l’écart…

Oh, on vous a donc parlé de moi. C’est assez étrange que ces types vous envoi vers moi alors que leur « entreprise » soit là pour ça. Mais dites-moi, pourquoi de simple voyageur voudrait-il un beau navire ?

Seido hésita un moment de trop.

Pas besoin d’hésiter gamin, j’avais déjà compris que vous étiez des pirates, je ne suis pas né hier.Et puis, je reconnais un compère, même si on était moins amical à mon époque.

Sa fille resta bouche bée face à cette déclaration complètement inattendue. Le charpentier expliqua qu’il avait été pirate de nombreuse année auparavant, bien avant la naissance de sa fille. C’est d’ailleurs durant cette période qu’il perdit sa jambe, étonnement. Les risques du métier, comme il l’expliqua. Il leur conta son histoire de long en large, insistant sur sa rencontre avec l’amour de sa vie. Sa fille, elle, était restée muette durant le monologue de son père. Dès que ce dernier eut finis, après un petit silence, Liliana éclata de rire.

Je savais bien que mon paternel ne pouvait pas être un vieillard !

Seido ne compta pas le sens de la phrase, contrairement à Joshua, qui sourit à sa fille. Les deux s’entrelacèrent ensuite, finissant avec un baiser de la belle sur le front de son pirate de père, avant que celui-ci ne se lève. L’homme demanda à tout le monde de sortir, la marine n’allait plus tarder à présent. Le temps était venu de migrer vers sa maison. Tous, même sa fille, restait perplexe. Le groupe marcha un long moment sur la plage, parlant un petit peu. Le capitaine en profita pour questionner le petit homme, sur le pourquoi de sa venue ici, mais surtout sur son métier. Ils arrivèrent finalement à une grotte, qui abritait une maison, avec un grand atelier à côté. A savoir combien d’année le charpentier devait y avoir passé… On les invita à entrer, et Joshua s’adressa tout de suite à Seido.

Bon, la marine ne viendra pas ici, mais on ne pourra pas y rester éternellement, pas assez de vivre. Puis voilà, j’en ai un peu marre des gens d’ici. Et ma fille cherche l’aventure, le frisson du danger. On va faire un marché, je vous répare votre navire, et on se casse de cet île.

Seido échangea un regard avec son second, qui ne sembla pas désapprouver. En plus, escorter des gens hors de l'île contre une réparation, c'était une bonne affaire. Le capitaine accepta la proposition. Il demanda à Nakano s'il voulait participer, vu son talent. Et puis voilà, il n'avait pas grand chose à faire d'autre.


Dernière édition par Seido D. Noroma le Sam 29 Déc 2012 - 6:45, édité 2 fois
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Après avoir bu cul-sec un bon verre d'alcool et désormais intrigué par toutes ces personnes qui l'entourait... Nakano balaya la pièce du regard tandis que les deux hommes se présentaient enfin... Celui qui était plus timoré que l'autre se présenta comme un passioné d'histoire atteint d'une grave maladie: la lèpre. L'autre intervint immédiatement comme pour rassurer le petit comité, il était docteur et ne semblait pas se séparer trop longtemps de ce "pauvre bougre" mais le motif de leur visite sur cette île était loin d'être médicale. Avant d'en savoir plus Nakano se tourna vers l'encapuchonné qui lui avait demandé d'éclaircir sa lanterne:

" Hum très intéressant, un malade qui se tourne vers le passé, effectivement l'avenir n'est jamais très enthousiasmant dans ta situation j'imagine... Tu veux savoir ce qui s'est passé ? Ouvre bien tes esgourdes, toi qu'est historiens c'est ainsi que tu pourras noter les chronique de Nakano le maitre du kung fu des mécanos ! Je suivais cette charmante demoiselle bien occupé à chaparder sur la grand place. quand soudain ! Je vis au loin se profiler les ennuis car les hommes de lois présent sur l'île l'avaient pris en chasse à leur tour! N'écoutant que mon courage et mon envie de taper sur des hommes en uniformes, je bondis et éclata 90% des forces armées présentes! Tandis que ton gentil camarade visiblement remplie de bonne attention se joignit à la bataille ... Pis la suite tu la connais puisque nous voici..."

Nakano eut l'impression d'ennuyer un peu son interlocuteur tandis qu'à coter Seido expliquait les motifs de leur venue. Un bateau il voulait un bateau mais personne ne semblait vouloir traiter avec eux, au point qu'on avait indiquer au binôme la direction d'un artisan reclus à la périphérie du village. Coup de bol infâme, l'artisan en question était là et perspicace comme pas deux il avait comprit pourquoi on refusait de marchander avec les deux gusses, les charpentier de la ville n’appréciait pas trop de traiter avec des pirates... Il conclu donc naturellement que s'en était, mais alors qu'on pouvait s'attendre à de la réticence de la part du vieil homme, ce fut le contraire qui se produisit et il se mit a conter sa propre histoire. Le vieil homme mis au ban de la ville était un ancien pirate.

" Un charpentier pirate et une voleuse, je me demande la profession d'la matriarche tiens!"

Joshua exigea que tout le monde déguerpisse de là pour rejoindre une cachette plus sur, visiblement pas à l'abri dans cette petite hutte, ils prirent donc la poudre d'escampette. Sur le chemin tous parlèrent, Nakano bavard se régalait d'avoir un auditoire bien vivant, quant on lui demanda son métier et la raison de sa présence il répondit de but en blanc:

"Moi? Je suis mécano, inventeur homme de science appelle ça comme tu le souhaite, j'ai eu mon petit garage sur mon île natale et j'ai même donner des cours d'ingénierie dans une université vers mes 16ans... Oh si vous voulez un aperçu de mes travaux, vous avez ce faucon mécanique qui ne s'éloigne jamais de moi qui à sa propre intelligence virtuelle, r'gardez donc il plane au dessus de nous depuis le début... Pour mes buts, ici c'est simple c'est surtout par hasard que j'ai mis pied a terre, je suis partis depuis peu et mes réserves ont vite fondus... Je pensais me refaire et puis z'êtes arrivés."

Enfin ils arrivèrent dans une grotte qui semblait être le refuge réel de joshua en cas de pépin, l'atelier disposait d'un peu de matières premières et de vivres, pas de quoi tenir longtemps surtout à cinq... Il allait falloir aller piocher à droite a gauche, car un navire ne se fabrique pas en un jour et avec comme seul matière du vent. Seido proposa à Nakano de participer à la construction du Navire ce à quoi il répondit:

" Très honnêtement, si je ne voulais pas ça ferait longtemps que j'aurais mis les voiles, j'ai ma propre barque, bon 'est pas le grand luxe... J'en suis, je n'aime pas travailler le bois mais je suis effectivement plutôt talentueux, pis voir un vieil artisan à l'oeuvre sera enrichissant. Cependant faudra s'occuper du rationnement, qui ira chercher des vivres et des matériaux ? Et j'aimerais moi aussi que vous m'accompagniez vers d'autre patturage une fois cette affaire terminée. J'ai peut être un début d'idée... On pourrait commencer par aller voir votre rafiot et probablement faudra-il le déplacer, la plupart d'entre nous n'ont aucunes idées de la mesure d'usure de votre navire, sans doute devrions nous allez l'inspecter"

Nakano s’investissait et parlait, comme à l’accoutumée, beaucoup trop... Le challenge le motivait et il était pressé de commencer.
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Arrivé enfin dans le lieu de secoure qu'utilisait le vieillard pour son atelier, ce dernier ne perdit pas de temps pour réparer notre nouveau bateau. J'ignorais ce qui le motivait, mais il s'activait à faire notre commande. Voulait-il reprendre la mer? En avait-il marre de cette île? Ou souhaitait-il faire plaisir à sa fille? Bref, je me posais pas mal de questions sur cette famille qui me semblait un peu étrange.

Après quelques échanges entre le vieux et Seido, je compris qu'il nous fallait du matos. Mon capitaine me demanda d'aller récupérer notre navire. Ce n'était pas que je ne voulais pas, mais je pensais qu'avec l’altercation de tout à l'heure on risquait d'être recherchés. De plus, je ne connaissais pas l'île. J'avais moyennement retenu le parcours qu'on venait de faire, pour être honnête. Je demandai à Nakano et à Liliana s'ils étaient disposés à m'aider.

- Je vais t'accompagner. Je connais cet endroit comme ma poche.

Son père sourit lorsqu'il entendit sa fille disait cela. Il était vrai qu'il valait mieux être avec elle que le nain. Il pouvait être plus utile à construire le bateau. Mon médecin aussi devait rester ici pour lui donner ses idées. Je me demandais s'il avait déjà un plan tout préparé...

Ne perdant pas de temps, la jeune femme m'empoigna et me fis sortir de l'antre aménagé. On ne passa pas par le même chemin et elle me fit traverser la jungle. Je suivais d'abord la belle, sans un mot. La forêt était semblable à la précédente pour venir dans le camp de refuge. Tout se déroulait tranquillement. J'avais plutôt l'habitude de marcher dans les bois. C'était une ballade pépère. Je me demandais comment on allait déplacer le rafiot sans se faire remarquer. Ce n'était pas évident. Et puis... il fallait traverser tout le village sans se faire voir. J'avais l'étrange sensation de jouer aux espions.

Arrivée aux abords du patelin, la fille du charpentier me fit signe de m'arrêter et de ne pas faire de bruit. Il n'y avait pas beaucoup de monde, voir pas du tout. Elle se faufila dans les premières rues. Je la suivais derrière comme un serpent. Elle rentra dans une maison qui semblait être abandonné, puis elle m'indiqua que je pouvais la rejoindre. À mon tour, je pénétrais en douce dans la baraque tel un chat dans la nuit. Je refermai sans claquer la porte en chêne. Personnes ne nous avaient vus, mais je m'empêchai pas de poser la question à la rousse.

- Inutile de se cacher, nous ne sommes pas des voleurs. On ferait mieux d'éviter les zones où il y a trop de monde, tels que les grands axes et les places.

- Je te signale que c'est ce que je fais! Laisse-moi faire, on gagnera le port à ma façon. Tu vas voir.

En restant avec elle, je découvrais qu'elle avait du caractère. Je n'aimais pas trop me faire reprendre de cette façon, mais je prenais sur moi. Se serait idiot de s'énerve à ce moment-là. On avait besoin de cette épave. Je ne pouvais pas compromettre la mission. Je prenais au sérieux les ordres de mon supérieur.

On profita des décombres pour récupérer quelques cordes que j'enroulai autour de mon épaule. Liliana m'expliqua que c'était son ancienne demeure. Il restait quelques outils de l'atelier de son père. C'était Joshua qui lui avait demandé de prendre certaines choses d'ici. Une fois cela terminé, on se remit en route.

Là, ça devenait plus dur. Il y avait un peu plus de foule. Le continuais à suivre la gamine par les chemins qu'elle me faisait emprunter. On arriva dans une rue peuplé. J'étais assez remarquable avec ma tenue de fossoyeur à faire peur. Il me manquait plus que la faux. Néanmoins, il n'y avait pas de Marine en vue pour l'instant. On se rapprochait dangereusement du port avec le chantier naval à côté. Soudain, la voleuse me plaqua contre le mur pour m'arrêter. Une patrouille venait dans notre direction. Elle ouvrit une maison et m'entraîna dedans. Seulement, il y avait un couple dans le salon qui aussitôt rappliquèrent. Les soldats étaient à ce moment-là en train de passer près de la baraque. Je tentais de cacher mon angoisse, mais je ne savais par quel miracle, la lady avait réussie à convaincre aux propriétaires qu'il s’agissait d'une erreur. Aussi gros que son mensonge pouvait bien paraître, cela avait marché. J'étais étonné. On pu ressortir sans problème.

On avança alors en direction du vaisseau qu'on était venu chercher. On était sur les quais quand on vit devant nous un groupe d'hommes en uniforme. C'était ceux qui posaient problème tout à l'heure. Celui qui était le chef se dirigea vers nous en nous repérant.

- Toi!

*- Toi? Ah mais oui, il en veut à la fille pour l'histoire de vole ou je ne sais plus trop quoi. Il sait pas vraiment qui je suis...*

Il semblait bien vouloir donner une petite correction à la demoiselle. Le combat était inévitable. Je me sentais obligé de protéger la belle. Il n'y avait que cinq individus, mais si on ne mettait pas les voiles juste après, on risquait d'avoir beaucoup de difficultés pour repartir en bateau. Je regardais la miss.

- Tu peux enlever les amarres? Je vais les retenir pendant que tu prépares le rafiot.

Pour ne pas aggraver mon cas, je préférais les mettre hors de notre route sans leur faire trop de mal. La gamine s'empressa de faire ce que je lui avais demandé, tandis que je courrai vers les Marines. Je joignis mes mains en avant dans ma course et mes chaînes s'enroulèrent droit devant de manière à former une masse. Ce genre de coup était assez efficace, mais pouvait m'être fatal pendant un court instant. En effet, avoir les bouts des membres supérieurs entrelacés de la sorte relevait être plutôt handicapant si je devais changer d’attitude subitement.

Chen Chen no Massue!

J'avais l'avantage sur la portée grâce à mon arme géante. Arrivé à la hauteur des soldats, je réalisai un bref mouvement de rotation sur eux. Ils volèrent tous ensemble se cogner le coin de la tête contre le navire, puis finalement tomber dans l'eau du port. Je détachai aussitôt mes chaînes. Je les activai à nouveau pour enfoncer leur extrémité sur le bastingage. L'épave commencer à partir pendant que je je montai. On était enfin en route vers la caverne.
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Seido tapota l’épaule de l’ingénieur, qui accepta de les aider. Son aide pouvait s’avérer être plutôt précieuse. Celui-ci souleva un point important : le navire devait être à portée. Suite à une courte réflexion, Seido arriva à la conclusion qu’aller tous ensemble pouvait s’avérer dangereux car on pouvait les reconnaître. Il fallait dire que leur style sortait du lot. Ainsi, le capitaine demanda à son second d’aller récupérer leur moyen de transport, en sachant que le jeune homme pouvait passer inaperçu, quand il le voulait. Ou du moins, c’est ce que Seido espérait. Wohr demanda un coup de main à Nakano et Lilianna, et cette dernière accepta. Ils n’attendirent pas la réponse du petit et s’en allèrent, laissant les trois hommes seuls. Le vieille homme dénicha un bon de bois d’on ne sait où, et, à l’aide d’un couteau, commença à le travailler. De son côté, le mécano appela son oiseau, ou le truc qui ressemblait à l’un d’eux. Comment il avait pu arriver à créer ça, Seido ne le savait pas, mais ça dépassait de loin ces connaissance, c’était certain. Curieux, Seido allait lui parler quand le charpentier l’interpella.

Seido, c’est ça ? Tu es capitaine pirate, donc… Pourquoi ?

Une bonne question, pourquoi était-il un capitaine pirate? Seido lui raconta un peu sa vie, comme il avait suivi les traces de sa famille en suivant le métier de médecin, pour commencer. Mais ses journées étaient lourdes, ennuyeuses, répétitives, et ce qu’il l’avait amené à suivre une carrière de chasseur de prime, non sans avoir une bonne maîtrise de l’épée et du revolver. Comme le souligna Joshua, il avait pu rentrer dans la marine, mais l’idée d’être un soldat sous le commandement de quelqu’un ne lui plaisait pas. Par contre, il avait l’avantage d’être libre en tant que chasseur, tout en poursuivant ces enflures et ces criminels qui pourrissaient la vie des honnêtes gens. Mais voilà, un beau jour, il constata que la marine abritait également des gens de cette trempe, n’hésitant pas à fermer les yeux sur certains faits ou personnes contre quelques rétributions. Mais que faire quand on veut vivre de belle aventure, rester libre, et en passant, mettre hors d’état de nuire un paquet d’enflure d’un camp ou de l’autre ? Devenir un pirate, le choix que Seido avait fait. Lorsqu’il finit de parler, un silence s’installa, où il hésita à parler d’autre chose, une idée, une envie… Et Joshua le devina, lui demanda ce qu’il y avait d’autre. Cet homme était perspicace.

Eh bien, je veux être un Empereur …


Joshua éclata de rire, pendant que Nakano fit un bruit sourd, en laissant tomber un objet sur le sol, sans doute sous l’effet de la surprise.

Oh, oh, mon cœur a failli lâcher, mais je comprends pourquoi tu dis ça. Si tu as assez d’influence, personne n’osera faire des bêtises sur un territoire, ton territoire, et ainsi mettre les gens à l’abri… Pas bête, mais ça reste une idée simpliste… va falloir t’appliquer, devenir fort, mais surtout, rester en vie …

L’ancien pirate lui compta quelques anecdotes, sans aucun rapport les uns avec les autres. Il finit par aller à l’intérieur de son habitation. Les deux hommes restant s’échangèrent un regard, mais rien d’autre. Nakano se mit à tripoter son oiseau, pendant que Seido s’approchait. Le nain lui débita en toute vitesse une série d’info sur sa création et d’autre chose dont Seido n’’avait jamais entendu parler. Finalement, le navire arriva, avec à son bord la belle et Wohr, qui, une fois à terre, raconta brièvement leur voyage, pendant que Liliana alla chercher son père. Joshua, une fois dehors, invita Nakano à le suivre pour son observation, vu qu’il allait travailler ensemble. Les deux hommes firent une analyse complète, ce qui prit pas mal de temps. Vu que les autres étaient resté à l’écart, on ne savait pas trop ce qu’ils s’étaient di jusqu’au fameux :

Le navire est foutu.

L’expert donne une liste de chose qui posait problème, mineur et majeur, alors que son petit ami hochait parfois la tête, ajoutant un truc ou l’autre, ou pour simplement donner son avis. La conclusion était simple, construire un nouveau navire, mais c’était plus facile de le dire que le faire. En effet, non content des dimensions de ce navire tenant comptant des projets de Seido, ni de la manière dont il avait été créé, Joshua proposa un gros projet. Le seul hic, c’était le matériel, qui leur faisait cruellement défaut. Heureusement, les pirates possédaient une certaine quantité de berry, pouvant servir à financer le tout, mais ça n’allait pas être assez, sans compter qu’ils n’étaient pas très bien vus en ville. On souligna cependant que cela n’était pas le plus important. En effet, maintenant, ils devaient réfléchir au navire, sa forme, son contenu, la disposition, et les trucs techniques. A cette idée, Nakano commençait déjà à s’exciter. En effet, il demanda directement ce que Seido voulait à bord, à quoi le capitaine répondit :

- Euh … Des dortoirs, une cuisine… euh …

*Mais j’en sais rien moi !*
Spoiler:


Dernière édition par Seido D. Noroma le Sam 29 Déc 2012 - 6:46, édité 1 fois
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Nakano venait de rencontrer une bande de personnages haut en couleur, tous ici semblait posséder une personnalité forte et intéressante ! Il ne faisait nuls doutes si notre nabot mécano eut-été un peu moins centré sur sa magnifique personne, il aurait probablement pu s’intéresser réellement à ces personnes et nouer de solides liens. Mais pour l'instant il s'était surtout écouté parler comme à l'accoutumée . Le lépreux et la jouvencelle partirent ensembles rapidement, non sans avoir tenter d'emmener le mécano, mais notre brave court sur pattes s'épargna un aller et retour inutile. Se posant un instant, Nakano tripotait son oiseau vérifiant que tout allait bien pour lui, dire qu'il s'était fabriqué ce précieux allié pour échapper à aux corvées propres à chaque animaux domestique/compagnon/esclave, il ne se doutait pas de la maintenance que réclamait un tel bijoux de technologie ! Tandis qu'il allait profitez de l'air curieux du médecin pour vanter ses mérites d'ingénieur, le vieil homme questionna le capitaine pirate, visiblement pas impressionné pour un sous par la création du mécano, sans doute une forme d'obscurantisme propres aux vieilles personne. Il questionna donc Seido sur l'orientation qu'il avait pris, après tout il n'avait pas l'air d'être quelqu'un de mauvais, alors le choix d'être un capitaine pirate pouvait sembler étrange...


Ce dernier n'était pas le plus bavard certes, mais il émanait de lui quelque chose d'étrange, une sorte de calme qui forçait le respect, une volonté qui n'était pas pour déplaire à Nakano. Seido raconta donc une partie de son histoire, en finissant, avec un brin d’appréhension par un pavé d’ambition brute! Empereur ! Il voulait devenir empereur le bougre! Au même instant, Nakano se pinça le doigt en revissant son faucon maladroitement, faisant choir le prédateur métallique. Bon dieu que c'était bon ! Ce mec, sous ses airs calme et serein, limite bienveillant! Il était pétri d'ambition et d'envie de liberté ! Le sourire sous la moustache, Nakano fit un bond et se dressa face au médecin:

" Ouuuuhouuuuuuh, voilà qui est intéressant! Rencontrer des gens si passionnants après si peu de temps... Mon voyage s'annonce génial. J'aime les gens qui ont la volonté de surpasser les carcans et les limites. Je suis moi même né nain, handicapé sur une île qui ne vénère que la force et l'élite ! Mais j'ai prouvé qu'il n'existait pas de faiblesses naturelles, uniquement un manque de volonté dans le coeur ! Je sais pas ce que vaux le vioque, mais je ferais ce que je peux pour que t'ais un navire à la pointe mon gars. Fais moi confiance."

Joshua sembla plus sceptique, narrant quelques histoires pour inspirer l'ambitieux homme de médecine . Les ancêtres ont ce je-ne-sais-quoi, qui fait qu'on les écoute sans broncher, Nakano enviait cette compétence étrange, se demandant sur quelle île pourrait-on lui apprendre ce drôle de pouvoir. Finalement, tout en continuant de visser son petit oiseau, il ne pu résister à l'envie d'étaler littéralement sa science:

" Vous devez vous demandez à quoi peut bien servir un compagnon de la sorte n'est ce pas ? Teu teu teu! Les mots ne servent à rien, vos regards curieux et émerveillés en disent longs mes braves !

Et comme un vendeur de télé achat Nakano décrivit ce drôle de petit robot

Doté d'une puce qui lui confère une intelligence virtuelle non évolutive, ce compagnon est tout bonnement parfait ! Sa vision peut être lié à celle de mes lunettes , idéal pour mater votre fille mon bon Joshua, et ce ne sont pas là ces seuls atouts ! Il dispose d'un canon de revolver directement caché dans son bec ! Idéal pour surprendre forbans marines ou n'importe qui d'ailleurs... Y'a aussi un emplacement creux dans son abdomen pour y placer un explosif, mais mes dernières tentatives ont été plus qu'infructueuses."

La fin de sa phrase fut à peine soufflée, la honte d'un échec probablement. Mais, tandis qu'il parlait avec de grand gestes volubiles, le vaisseau finit par arriver. Quelques minutes plus tard, Joshua et Nakano pénétrèrent dans l'épave qui constituait le navire, n'étant pas charpentier Nakano ne put que déceler quelques failles de conceptions ou d'autres problèmes probablement survenues en mer, joshua lui resta silencieux alors que Nakano commentait à voix haute tous ce qui lui passait par la tête. Le jugement tomba rapidement et ce fut le vieux charpentier qui s'en rendit compte le premier, exit ce navire il fallait en façonner un nouveau! Ils prirent dix minutes de leurs temps pour peaufiner des plans, jamais un plan ne fut conçu aussi rapidement ! Les deux hommes palliant leurs lacunes respectives, Nakano n'était pas forcement le plus à l'aise avec le bois, tandis que Joshua de la vieille école avait un peu plus de mal avec tout ce qui était équipement armement&CO. Ils sortirent tous deux pour annoncer les nouvelles au groupe, après un bon récapitulatif, Nakano demanda au futur maitre du navire des rêves ce qu'il désirait précisement, mais ce dernier sembla un peu perplexe et Nakano lui coupa la parole exciter comme une puce, il se mit à parler à une vitesse folle allant jusqu'à oublier de formuler des phrase correctes:

" Bon les gars ! C'qu'est cool c'est qu'on en est à la partie cool du boulot ! Faut démolir cette épave, BOOM BOOM BOOM, ça ce sera funky ! Par chopper du matos scier travailler des heures et des heures... Franchement moins cool ! Mais pour un futur empereur pas grave hein hein hein hein hein ?! Alors Josh'y, bah il pensait à faire un trois mats ! Avec différents types de bois, j'ai déjà tracer un plan mental des compartiments du navire! Tenez regardez!

Il traça du doigt dans le sol des plans qui semblaient plus être des grabouillis avant de les effacer dans la seconde.

Bon pas grave vous verrez bien ! On pourrait mettre armement sur pont avant pour boom boom ennemis, j'ai une idée d'arme! Oh et puis n'oublions pas lui cuisine sur-équipée, z'avez un cuisinier ? Non ? Bon pas grave la jolie rombière s'en chargera, ce sera ton rôle sbire féminin!

Esquivant un un coup qui allait porter atteinte à ses bijoux de famille, il continua à parler avec une vitesse folle sans prendre le temps de respirer.

Pis y'aura un, deux, trois pont ! Ou même plus ! Puis ce sera génial ce bateau portera la marque du génie que je suis, emmenant avec fierté celui qui deviendra empereur!"

Il finit par tomber en arrière pris de vertiges par manque d'air et complètement essoufflé, tandis que Joshua envisagea d'expliquer plus calmement les plans qu'ils avaient mis au point au petit groupe.
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On ne perdait absolument pas de temps. À peine l'épave ramené avec bien tant que de mal que le charpentier l'analysait déjà. Avec son œil expert, on avait pu voir rapidement les pièces qui étaient complètement intitules ou bien trop dangereux de garder au risque de faire sombrer le rafiot. Il fallait dire qu'il avait l'expérience, car même en ayant navigué sur des navires marchands plus ou moins en états, je n'étais pas compétent pour voir du premier coup. Maintenant, la première des priorités était de prendre du matos en ville et dans la maison de Joshua qu'on avait abandonnée plus tôt. Avec les nouveaux matériaux, on allait pouvoir construire le nouveau vaisseau. Avec l'ancien on pouvait toujours récupérer des choses utiles et autres pièces importantes qui étaient encore intactes. Mais globalement, il était nécessaire d'en faire un autre, car il était insensé de voyager avec celui mourait. Je n'avais pas beaucoup vogué avec lui, mais le peu de temps passé avec Seido à bord que je me souvenais me donnait du chagrin. Paix à son âme.

Le charpentier expliqua qu'il manquait quelques outils importants dans sa demeure. Sinon, il ne pourrait pas se mettre à la tâche facilement et parfaitement. En tout cas, rien n'empêchait de démonter l'épave en attendant. Je me proposai d'y aller. Le chemin emprunté plutôt était encore frais dans ma tête. Et sans vouloir me vanter, je pouvais embarquer avec moi beaucoup de choses tout seul. Donc, il était inutile de m'accompagner par la belle Liliana. Je la laissais à Seido, lui qui serait certainement plus ravi d'être avec elle. En réalité, si je voulais être seul pour ce coup-ci, c'était plus par égoïste que de bon cœur. Disons, que je n'avais pas aimé la façon comme la fille du vieillard se tenait. Mauvaise expérience qui avait faillit nous causer des problèmes tout à l'heure, d'ailleurs. Comme s'il y en avait pas assez.

- Bon, alors les scies, les étaux, les valets, les ciseaux à bois, les rabots et tout et tout sont déjà ici. Manque les planches alors? Si jamais il y avait besoin d'autres, il suffirait d’abattre quelques arbres, c'est ça? Bon, ok. À tout à l'heure.

Je me mis en route en direction de la maison. Je parcourais le chemin en sens inverse, longeant la plage aux abords de la forêt, puis, voyant le point de repère, je pénétrais dans la jungle. Je me méfiais à présent des bêtes sauvages. Je me demandais si les hommes de la justice étaient finalement sur les lieux. En tout cas, je gardais ma vigilance. Je pensais à cette drôle de famille et au nain. J'étais bien curieux. Peut-être que certain d'entres eux viendront avec nous...

Je ne me rappelais pas que c'était aussi loin. C'était certainement à cause de la course que la sensation changeait. Je me sentais tout d'un coup seul. Il n'y avait plus un bruit. J'étais maintenant trop loin de la mer et la jungle se tut. C'était mauvais signe. Je me préparais à me battre à la moindre présence suspecte. Il était si facile de se faire dévorer par une bête sauvage.

Soudain, une créature sortit d'un buisson d'un bond. Elle se rua sur moi. Je comptais tellement sur mon Fruit du Démon que je n'avais même pas le temps d'utiliser mes chaînes. La chose venait d'enfoncer ses pattes avant sur mon corps. Ses ongles acérés s’enfoncèrent dans ma chair. Je tombai à la renverse dans un grand cri de désespoir, car en plus de souffrir par ses griffes profondes, sa mâchoire avait la ferme volonté de déchiqueter ma tête.

AAAAAHHH!!!!

Ayant les mains et les pieds sur la bestiole pour éviter de subir des blessures plus graves, j'activais la Keen Chain. C'était un type différent de ce que je pouvais posséder. Elle était noire et bien aiguisée. Les maillons étaient très tranchante et faites en acier. Ce qui m'apportait un avantage meilleur que celle que j'use habituellement. Disons, que je n'aimais pas répandre le sang, mais face à un animal, j'étais sans pitié, surtout s'il s'agissait de survivre. Mon arme pénétra dans la peau de ce qui m'avait attaqué. Elle ne semblait pas ressentir la douleur et grogna encore plus, toujours en cherchant à me dévorer. Finalement, je parvenais à m'en débarrasser après un puissant coup des pieds. Je profitais qu'elle soit en l'air pour rouler et me relever rapidement. Mes chaînes étaient toujours ancrées loin dans ses boyaux. Elle retombait. Je tirais un grand coup pour lui arrachait ce qu'elle avait à l'intérieur. Peut-être que ça la calmera!

Kaï, kaï! Kaï, kaï! Kaï, kaï! Kaï, kaï!

La créature était en fait une sorte de gros tigre blanc et rayé de noirs. Une profonde entaille dans son ventre tomba, faisant apparaître ses intestins, mais la bête infernale continua toujours de m'attaquer. On dirait qu'elle voulait me le faire payer. Moi étant blessé, je faisais aussi des efforts pour lutter contre le mal. Cependant, c'était moins grave et je pouvais toujours riposter. Le tigre sauta sur moi.

Chen Chen no Protect!

Mes chaînes revint vers moi de manière à me protéger. Après l'impact, je fis un bond en arrière pour garder de la distance et je lui collai un puissant Chen Chen no Massue. Les pointes qui se trouvaient sur tous les maillons s'écrasèrent férocement sur elle. La bête poussa son dernier cri d'agoni, tandis que moi, je me laissai tomber en arrière, fatigué à cause de mon corps déjà bien abîmé. Je stoppai inconsciemment mon FDD. Je soufflais lentement pour éviter de perdre trop de sangs. Je sentais même que mes yeux aller se fermer. Non, il ne fallait pas... Que... ... Je posai mes mains sur la méchante plaies. Je voulais me gratter, voir comment c'était, si je pouvais faire avec. Soudain, des chaînes vertes sortirent de mes doigts. Quoi? Je ne connaissais pas ce type... Une aura verte brillait au contacte de mon corps lépreux. Mon cœur s’accéléra. Une cicatrice se formait peu à peu.

Je n'en revenais pas. Je pouvais aussi guérir les coupures, même profondes!! Je me relevais avec précaution, mais j'étais au taqué. J'vais assez perdu de temps, mais j'étais content d'avoir découvert cette nouvelle chose. Ma chemise ne ressemblait plus à rien. Elle était sale. Je voyais déjà les têtes de mes compagnons. Je m'empressai alors de reprendre ma route. La maison n'était plus loin.

Une fois arrivée, j'entrai dans la sorte de grange. C'était l'atelier. Je pris toutes les planches que je trouvais. Je réalisai une sorte filet avec mes chaînes et je les fourguais dedans. Je n'avais plus qu'à retourner voir mes amis.

J'avais passé au moins 2h dans les bois. J'étais enfin de retour avec les planches. Je demandais ensuite à mon patron de m'examiner. Car, je voulais quand même vérifier. Et aussi voir si je n'avais pas d'infection.
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Seido observait la scène, souriant. Oui, un nouveau navire était l’idéal, surtout si on bénéficiait d’une aide si précieuse pour sa construction. En effet, le nain était ambitieux, et imaginait déjà un navire hors du commun, même si quelques unes de ces idées n’étaient pas très compréhensibles. Pendant que Nakano se reposait et reprenait son souffle, Joshua leur exposa qu’il manquait toujours de matériel, notamment du bois. Son second se proposa, laissant les autres commencer le démontage du navire. Cependant, le capitaine avait souvent remarqué que son ami avait tendance à s’isoler, la tristesse était encore trop présente dans son cœur. La perte de sa femme lui avait causé un grand choc. Ainsi, il préféra le laisser seul, pour se changer les idées.

Joshua commença alors une explication, sur comment construire le navire, comment le rendre résistant, la taille, et bien d’autres choses. Cependant, Seido constata bien assez vite qu’il n’aurait sans doute pas les moyens de le faire, car il manquait de matériels. Le charpentier confirma ses craintes, ce qui provoqua un long moment de silence. Ils pourraient user le bois des arbres de la forêt, mais il faudrait un temps considérable pour le travailler afin qu’ils soient adéquates…

Mais vous êtes des pirates, non ?

Le capitaine ne comprit pas tout de suite les paroles du vieillard. Des pirates ne savaient pas faire ça, ils … volent ? *Ooohhh…* Comprenant ce qu’il voulait dire par là, le jeune pirate sourit. C’est vrai, pourquoi se casser la tête alors qu’un chantier naval rempli de matériel était à disposition ? Mais cela devait être fait dans l’ombre, discrètement, pour ne pas éveiller les soupçons et risquer d’attirer la marine. Ce n’est pas qu’il avait peur, mais face à un trop grand nombre, il n’avait aucune chance. Seido s’informa alors auprès de Joshua, afin de savoir ce qu’il lui fallait, et sur le chantier. Le jeune doc commença alors à marcher, imaginant un plan d’action.

Mais oui, bien sûr ! Nakano, tu sais voir avec les yeux de ton oiseau, non ? Tu pourrais donc voir comment s’organise le chantier durant la nuit ?

Bien sûr, sans problème, tu me prend pour qui ?

Souriant comme le matin de noël face à des nouveaux cadeaux, Seido expliqua son plan, et ses intentions.

Demain soir, mes amis, nous irons chercher le matos !

Comme ça, ça à l’air facile … J’ai déjà essayée, mais c’est trop bien garder. Et puis, comment tu veux transporter tout ça ? On va se faire prendre si on passe en pleine rue …

Qui a parlé de la rue ? On passera par la mer !


L’idée de Seido n’était pas bien compliquée. Aller au chantier avec le navire, charger le matos, et partir. Le plus complexe était de passer inaperçu, mais c’est là que le petit génie faisait son entrée.

Grâce aux yeux aériens de Nakano, on pourra savoir la ronde des gardes et leurs emplacements sans difficultés pour quelqu’un puissent y entrer et ouvrir le portail.

Selon ces souvenirs, il y avait un portail de métal dans le chantier, afin de rentrer et sortir les navires. En toutes logiques, il devait être fermé pendant la nuit. Seido comptait y faire entrer son second, adepte de la furtivité et capable d’immobiliser un homme assez rapidement. De plus, grâce à quelques somnifères qu’il allait préparer, la tâche n’allait pas être trop compliquée. Il ne restait plus qu’à coordonner l’opération. Seido demanda à Joshua de dresser une liste du matériel à prendre et la quantité et puis, en compagnie de Liliana, dresser un plan du chantier naval. Nakano, lui, pouvait se concentrer sur ces projets et sur son analyse de la jeune femme, en attendant son repérage nocturne. Il parla parfois à Seido de l’un ou de l’autre de ces idées. Le capitaine en profita justement pour lui parler de son envie d’avoir un labo, afin de pouvoir se consacrer à ses recherches. Vu que son second n'était pas encore rentré, Seido en profita pour commencer la fabrication des somnifères.

Ce n'est qu'une heure plus tard, alors qu'on commençait à se demander où était finit l'historien qu'il se montra. Bien que blessé suite à un affrontement, il avait mené sa tâche à bien, supportant la douleur. Laissant aux autres le loisir de ranger, le doc soigna son ami, afin d'éviter toutes infections, et lui fit part du plan, visant à cambrioler le chantier afin de prendre la matériel nécessaire à la construction de leur futur navire.

Je pense que ça peut marcher, si on se prépare bien. Le but est de rester discret, surtout toi. Tu te sens capable d'une telle tâche ?

C'était une bête question, et Seido le savait. Son ami n'était pas le genre d'homme à se défiler, même si sa blessure pouvait être un ennemi lors de ces acrobaties. Et puis, il avait confiance en lui, son plus fidèle allié, et ami sincère. Comme on pouvait s'y attendre, le travail ne lui faisait pas peur, on voyait même un petit sourire au coin de ces lèvres. Bientôt, la nuit allait tombée. La première partie du plan allait pouvoir commencée ...
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Joshua fit une synthèse un peu plus clair lorsque Nakano tomba au sol le souffle fou et les yeux exorbités. Ainsi donc les choses se mettaient tranquillement en place! Il apparaissait désormais clair à toute la petite troup,e qu'ils leurs étaient impératif de trouver un peu plus de matos, sans quoi leur rêve de prendre le large a bord d'un splendide navire allait rapidement s'effriter. Nakano s'étant assez reposé se relevât d'un bond énergique! Sans un mot il commença a démonter le navire en piteux état, sa technique n'avait cependant rien de Professional pour le coup ! Il usait simplement de force brute pour arracher les parties les plus faciles, en tachant cependant de les garder utilisable.

De leur côté, Joshua et Seido élaboraient un plan qui constituait simplement à aller voler des marchandises directement au chantier! Et par la mer Mohsieur! A ces mots, Nakano se figea,raid comme un piquet, tel un cannibale pris en flagrant délit de cannibalisme, il avait commencé a désassembler le navire avec zèle... Seido, qui visiblement commençait à partager l'enthousiasme du nabot, questionna le mécanicien moustachu pour s'assurer d'un point concernant son faucon, après avoir reçu une réponse positive il annonça la couleur: le pillage du chantier commencerait le lendemain soir ! C'était dit ! A ces mots clairs, Nakano s'exprima à son tour:


" Je propose qu'on y aille en barque, comme ça on optimise le temps de travail en attendant demain soir et on peut désosser ce navire tranquille ! Son regard brillait d'une ardeur étrange lorsqu'il parlait de réduire le navire en talus, sans doute son désir de détruire les bases pour reconstruire par dessus... Et donc j'irais avec la charmante demoiselle et notre ami l’encapuchonné ? Si il veut rester ici et qu'on s'y rendent que tous deux, je ne vois aucun problème ..."

Le regard lubrique du moustachu lui valut un bon direct au menton de la farouche demoiselle, posant genoux à terre pour se relever il avait un sourire aux lèvres.


* Ardente farouche sexy, elle a tout pour me plaire sa volonté est si forte, il est peut être plus sage que l'on ne me laisse pas seul avec elle finalement...*

La journée passa rapidement étant donné la masse de travail qui leur était attribuée et rapidement ce fut le lendemain qui pointa le bout de son nez. La veille en fin de journée, le capitaine avait émis le désir d'avoir un labo à la pointe, cela ne posait évidemment aucun problème pour Nakano et eut le mérite de l'inspirer, voir enfin Seido s’enflammer sur ce projet avait quelque chose d'enthousiasmant des tonnes d'idées lui passa par la tête pendant la journée.

Quand finalement, la nuit recouvra l'île de son obscur manteau, les trois pirates partirent en barque vers le port, Nakano ne pouvait détourner son regard de la jeune femme, c'était intense, son sentiment vis à vis d'elle évoluait de manière exponentielle et pour sùr, n'avait plus rien de sain. Il voulait la faire sienne ! Remodeler une personnalité si forte, si vraie, la réduire au statut d'objet, tel était son désir secret. Elle semblait d'ailleurs de plus en plus intimidé par l'étrange nabot, pour éviter tous problème, Nakano se tourna vers l'encapuchonné qui n'avait pas pipé mot:

"Une fois sur place tu pense pouvoir gérer ? Ouvrir le portail et te faufiler en prenant soin de la demoiselle ? Je vous ferais une reconnaissance et attendrait que vous reveniez seule sur la barque, si vous entendez un coup de feu tirer du ciel, ce sera le signal que quelque chose ne tourne pas rond et vous devrez alors utilisez un itinéraire de repli différent. Vous semblez tous les deux bien plus apte que moi pour une telle mission OUHOUUUH, je suis fais pour la lumière vous comprenez ?"

Cet homme commençait à l'intriguer, il n'avait pas échangé une tonne de mots mais, à brule pour poing, il avait annoncé la couleur du malheur qui le dévorait. Cet homme avait du vivre un flot de tourment pour se comporter ainsi... Une fois arrivé assez proche pour voir le grand portail, Nakano laissa s'envoler son oiseau et dressa un portrait des lieux: le portail bien que massif ne semblait pas receler d'un quelconque mécanisme, si ce n'est bien sur le système de chaines et de poulies permettant de l'ouvrir directement de la terre ferme, il y avait bien quelques vigiles peu armés qui faisait leurs rondes de manières assez tranquille, probablement presser de finir ce boulot pour aller profiter d'un sommeil plus que réparateur. Ils étaient dispersés, mais la plupart se trouvaient près des navire ou des entrepôts.

Désormais la mission était simple: S'infiltrer piller et rentrer.
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Et me revoilà avec la belle Liliana et le drôle de mécano dans la barque. On avait laissé Seido. Notre objectif était de voler à faible dose les contenus utiles de l'entrepôt principal. Il y avait un portail massif qui était gardé par deux gardes. Derrière les grilles se trouvait le bâtiment en bois. Je devais avant toute choses, maîtriser le lieu et ouvrir de l'intérieur la grande porte qui donnait sur la mer. Il y avait largement de la place pour y laisser un navire pour le faire réparer. Je n'avais guère parlé depuis le repère de Joshua. J'étais vraiment absent depuis tout à l'heure. Je réfléchissais trop. Je m'inquiétais pour l'opération, je repensais encore à la découverte de tout à l'heure, je me demandais si Yumi allait bien, beaucoup de choses se bousculaient dans la tête. Nakano m'arracha du pays des songes d'une question qui s'adressait à moi. Je cessais de ramer, laissant glisser l'embarcation, je montrais ma main droite et j'en fis sortir mes chaînes d'une dizaine de centimètres. Je souris.

- Est-ce que je suis capable de faire une telle opération? Ma foi, c'est la première donc je ne sais pas trop. À vrai dire, je comptais plus sur Liliana qui a l'air d'être plus douée pour cela. Quant à moi, je comptais sur ça.

Je montrais les extrémités de mes doigts, puis je reprenais les rames. Le jeune femme m'adressa la parole.

- La dernière fois que j'étais avec toi, on a faillit avoir des problèmes. Quand je suis seule, je n'ai jamais de complications. Je cherche les planches à ma manière.
- C'est pour ça que Seido a dû s'emmêler la dernière fois pour vous sauver de la Marine? Hm? Et vaut mieux rester ensemble.
- Non mais ça, c'était rien. Et je n'ai pas dit qu'on se séparait. Vous suivez tous les deux mes instructions. Ah! Et autre chose, arrête de me vouvoyer! Je te l'ai déjà dit ça me fait paraître encore plus âgée...
- Bah voyons...

Tss, celle-là. Je ne préférais pas continuer par crainte de nous faire remarquer. Il était inutile de polémiquer pour des queues de prunes. Entre nous, je me fichais d'être dirigé par une femme. Yumi m'avait bien enseignée le métier et je lui obéissais sans ronchonner, mais cette petite avait beau connaitre le terrain, elle ne semblait pas être consciente du danger. On devait veiller à que tout se déroulait comme il fallait. Bref, je pris sur moi.

On arriva près des quais. J'avais contourné un vaisseau qui n'était pas là la dernière fois, puis j'avançais la barque le plus près possible sans qu'on se fasse voir. Il y avait les stands où on avait demandé Seido et moi dès notre arrivée sur l'île de l'aide. Le nain allait pouvoir tout surveiller avec son oiseau mécanique et dès que sa machine volante revint de son repérage, il nous fit le topo. Nakano voulait faire le guet. La jeune femme sauta sans m'attendre et alla se ranger près d'une petite bâtisse. Elle me dressa son plan pour entrer dans l'entrepôt. Vu que c'était plutôt compliqué et qu'elle n'était pas de taille à ouvrir ce portail en toute discrétion, elle me proposa qu'on endort les gardes qui n'étaient pas nombreux et grâce à mes chaînes, on pouvait passer par-dessus là grille.

Je sortis de mes mains les maillons de mon index à l'auriculaire afin de les imprégner du somnifère que mon capitaine m'avait donné. Ensuite, on s'approchait par succession réduite du premier homme qui ballait déjà. On était dans son dos quand il reprit sa ronde. C'était le moment! J'étirais davantage les chaînes pour qu'elles s'enroulent rapidement autour de son visage. Aussitôt, au contacte du nez, les vapeurs entrèrent dans les narines. Puis un son sourd. Le surveillant n'avait pas eu le temps de réagir que le produit faisait déjà son effet. Il dormait.

- Et d'un.

On continuait de progresser peu à peu. Il y avait deux gus cette fois qui parlaient pour luter contre la fatiguer sans doute. Je regardais Liliana pour savoir comment faire et elle m'expliqua un petit plan qu'elle exécuta tout de suite. Elle fit le tour et se révéla. Celui que je voyais en face se retourna aussitôt que son camarade s'était écrié pour l’interpeller. Ne perdant pas une minute, je me dégageai de ma cachette pour répéter le même scénario avec mes deux bras.

- Et de trois. On devrait pouvoir passer par ici.
- Non. Tu as oublié un garde de l'autre côté. S'il vient par ici, il pourrait voir ses amis faire dodo.

On longea la grille mi-courbé, puis on gagna le quatrième bonhomme. Celui-ci faisait bien son boulot. Il scrutait l'horizon, mais en direction du village. Néanmoins, on se débarrassa de lui et on se plaça devant le portail. Personnes. Tant mieux. Je réalisais un Chen Chen no Ascenseur. Je déployais mes chaînes pour qu'elles s'enfoncent sur la poulie en bois. De mon autre main, je fis planter au sol les autres. J'assurais ainsi une bonne stabilité pour monter. La fille du charpentier s'agrippa à moi avec une certaine répugnance. En même temps, je comprenais. Seule, Yumi pouvait se coller contre ma peau sans avoir peur et plus par affection. Une fois en haut, je détachais les maillons ancrés dans la terre et je les plantais à nouveau. Une fois en bas, on se dépêcha d'aller ouvrir la porte. Là, la belle pouvait forcer la serrure sans le moindre soucis. Pendant qu'elle crochetait le verrous, je me sentais bizarre. Depuis tant d'années d'existances, c'était la première fois que je faisais un vol. Et dire qu'il n'y avait pas quelques mois auparavant, j'aurais agi pour empêcher des cambrioleurs entrer en infraction. Me dévergondais-je? Je ne me sentais pas bien à l'idée de voir des proches (qui me connaissaient bien pour savoir que j'étais quelqu'un de bon) qui me dévisagerait avec dégoût pour savoir que je suis un pirate maintenant. Trop de pensées me perturbaient l'esprit. Je n'étais pas stressé, mais nerveux à cause de tout ce que je faisais.

On pénétra doucement dans l'entrepôt, puis on referma délicatement la porte de métal. Bon, la première chose à faire c'était de neutraliser la salle pour ensuite charger tranquillement la barque. Le hangar était assez grand pour laisser un navire, mais il y avait moins de monde que l'extérieur. Un vaisseau dans un piteux état mouillait dans le bassin. Je comprenais mieux pourquoi les charpentiers étaient forts occupés, mais c'était pas une raison pour nous délaisser... On commença sans plus attendre à localiser les vigiles et on s'enfonça dans la masse.
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Désormais seul sur la barque le mécano de génie s'amusait à faire tournoyer deux clés à molette. Cinq minutes n'étaient pas encore écoulées, que Nakano commençait déjà à s'ennuyer ferme sur cette pauvre petite barque. Le portail ne fut pas une grande difficulté pour les deux compères qui n'eurent qu'a passé au dessus. Après tout, pourquoi ouvrir un portail censé contenir l'entrée de bateaux non désirés alors qu'on peut passer au dessus sans aucuns signes d'intrusion. Le nabot suivait donc l'avancé du duo qui prenait le temps d'éliminer , chaque gardes pour s'assurer de leur sûreté. ils pénétrèrent alors dans l’entrepôt où, semble-il, était stocké la plupart des précieuses ressources. Cinq minutes avaient passés comme dit plus haut, cinq minutes c'est déjà trop pour le mécano qui décida de se joindre à la collecte ! Il approcha la barque du portail, lui aussi avait bien un moyen de passer au dessus de la grande grille, il pris donc quelque minute pour crocheter la grosse serrure, il n'avait jamais crocheter quoi que ce soit, mais pour un oeil connaissant les rouages et mécaniques de nombreuses choses, ça n'était pas bien méchant... A se demander même comment certains quidams peuvent être aussi fier d'avoir maîtriser une compétence si simple. Enfin en 30 secondes la porte s'ouvrit dans un grincement strident, tandis que Nakano amarrait la barque aux docks...

Evidemment connaitre l'emplacement aérien des gardes facilitait les choses, surtout que quelques uns avaient été endormis préalablement... Mais le petit coeur du mécano, qui s'amusait de nouveau comme un petit fou, battait à cent à l'heure sous l'effet de l’adrénaline ! Il jouait le jeu a fond longeant les murs des allées désertes. Sans réellement comprendre pourquoi il songea l'espace d'un instant que se camoufler dans une carton pourrait être une idée de génie, mais il se ravisa bien rapidement, cela lui donnerait un air plus que ridicule! Il arriva rapidement vers l'entrepot, il ignorait tout de comment ses deux compagnons de fortunes avaient put pénétrés dans cet bâtisse silencieusement, mais à ses yeux de néophyte, la faille était la lucarne encore entrouverte proche du plafond. Prenant tous les risque possibles, il mit un petit coup de burst avec son mini jetpack, pour finalement s'élever et s'infiltrer par la lucarne, avant de retomber piteusement à l'intérieur de l’entrepôt dans un fracas total.

"Oups"
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Bordel! C'était quoi ce boucan? Je m'étais séparé de Liliana un peu plus tôt pour trouver la salle où était stockés le matos, je pensais que c'était elle. Je croyais qu'elle était plus douée que ça. Tout en évitant les sentinelles qui étaient sûrement déjà alertées, je me faufilais à travers les étagères et autres ateliers de travail pour vérifier la source du bruit. Je guettais avec bien tant que de mal depuis ma position mi-courbé, mi-agenouillé l'endroit où des vigiles étaient déjà sur place. Soudain, une main me saisit l'épaule. J'eus un haut-le-coeur qui faillit révéler ma présence. La fille du charpentier se trouvait derrière moi et elle me faisait signe de sa main de garder le silence. Mince! Si ce n'était pas elle, qui pouvait bien avoir fait cela? Toutefois, il y avait déjà trois hommes aux même lieux, c'était l'occasion.

- Tu crois qu'on peut faire quelque chose?
- Parle moins fort! Tu vas nous faire repérer.
- On ne va pas rester sans rien faire.
- C'est à cause de Nakano tout ça. Je l'avais dit qu'il ne fallait pas l’emmener avec nous, il est pire que toi.
- Si tu veux la jouer solo, occupe-toi d'ici. Quand tout le monde dormira, tu chargeras avec Nakano sur le rafiot tout ce qu'on peut faire. On fera qu'un seul et unique voyage comme ça. Si tout le monde fait dodo, notre fuite sera inconnue.
- Mais Seido a dit...
- Je représente mon capitaine quand il n'est pas là, alors s'il y a un problème, je prendrais toutes les responsabilités. Alors, exécute!
- Et toi? Tu me laisses faire tout le boulot? Ah voilà, vous êtes tous pareil vous les hommes...
- Cesse de jacasser, c'est toi qui va nous faire repérer! Moi aussi je vais faire mon travail. Je vais dehors terminer ce qu'on a commencé tout à l'heure...

Sans attendre une réplique ou une réaction, je me retournais en direction de la porte. Je filais rapidement sans le moindre bruit, laissant Liliana le devoir que je lui avais donné. Autant que second des Desperados, je devais avoir une certaine autorité et dès le début de nos aventures. Cette fillette n'était pas mature... Elle m'énervait. Néanmoins, une chose était sûre, je lui faisais confiance pour s'occuper du hangar sans encombre.

J'étais maintenant seul, dehors, longeant le bâtiment comme un chat furtif. La lune éclairait par moment le dock et les environs. Tout en marchant, je vérifiais qu'il y avait encore du produit sur mes chaînes. Il n'y avait plus rien. Je repris le dernier flacon qu'il me restait et j'enduisais mes maillons. Je stoppai ma marche et j’analysai le lieu. Le rythme des battements de mon coeur ralentit, je pouvais entendre mon souffle. Je me sentais anxieux et un peu stressé. La lune se dévoila à nouveau, laissant paraître cinq individus dont un pionçait déjà, écrasé par la fatigue. Deux autres semblaient être de paire pour bien faire leur boulot. Ils luttaient contre le sommeil en se parlant, mais en veillant comme il faut. Je devais donc les maîtriser en premier. Les deux autres vigiles réalisaient leur ronde, titubant comme s'ils dormaient déjà, et quinconsciemment, ils faisaient leur job.

Je m'approchais alors doucement, limite en rampant, vers des caisses pour me cacher, plus je m'approchais, plus elles étaient grandes. J'étais mieux tout seul, sans cette gamine, je me sentais plus moi-même. Je plaquais mon dos contre un gros conteneur et attendis que le groupe arrive. Je pouvais les entendre facilement de là où j'étais. Cela m'aida pour savoir à quel moment agir. Les hommes dépassèrent ma hauteur sans deviner ma présence et continuèrent leur chemin mine de rien. Aussitôt, je me décollais de la paroi et passais mes chaînes autour de leur visage. Ils s’affalèrent au sol dans un bruit sourd. Je continuais ma procession vers le suivant qui ne capta pas ma silhouette. Soudain, un mouvement me fit paniquer et je me baissais rapidement. L'homme qui dormait presque réagit nonchalant.

- Hm?

C'était son camarade qui était passé tout près. Je ne bougeais pas une minute pour éviter de "réveiller" ou de me faire repérer. J'en profitais pour voir la situation. Le collègue qui était passé tantôt n'avait pas vu ses paires pioncer sur le sol. Je m'occupais alors de celui qui était près de moi pour que Morphé le guide dans le pays des rêves. Ensuite, je me dégageais d'ici, rejoignant le plus vite possible sans me faire remarquer vers le dernier encore debout. Ce dernier avait encore une part d'activée en lui, car en se rapprochant, il fit volte-face. J'avais alors plongé de justesse sur le côté. Malheureusement, ce fut pas sans un bruit sec. Je devinais qu'il se retournait sur ses pas pour voir ce que c'était. Je me hâtais de faire le tour. Le garde scrutait l'endroit où je me tenais il n'y avait même pas dix secondes avec concentration. Lentement, je me glissais derrière lui, mes chaînes près de son nez. Sa tête bascula en avant, il dormait.

Je retournais voir mes camarades dans l'entrepôt. Ils avaient trouvés le local où était rangé le matos et chargeaient déjà les pièces, le bois et tout ce dont Joshua avait besoin. Je ne pris pas encore au chargement, car j'allais ouvrir la porte qui donnait sur la mer. Le rafiot était effectivement en piteux état, mais il pouvait encore naviguer. Toutefois, pas si loin, il pouvait encore tenir en longeant la côte. On aurait dit un bateau fantôme avec ses voiles troués et sa coque manquante par-ci et là, même qui ne rassurait pas.

***

Une fois le travail achevé, on partit sans que ne personne sache ce qu'il s'était passé ici, ni qui avait agi. On était des ombres passant dans la nuit. Les charpentiers du village feront une drôle de tête le lendemain. J'imaginais qu'on ne tiendrait pas longtemps en cachette avec un vol pareil et puis... Je voyais déjà la tête de Seido nous engueuler. Seulement, on n'avait pas eu le choix. On avait absolument tout dérobé. C'était mon premier vol et je me sentais bizarre. Je réfléchissais à beaucoup de choses. Je repensais à Yumi...

On arriva après un long moment au repère de Joshua. C'était l'aube. La douceur du soleil venait lentement caresser la plage de ses rayons. Je me dirigeais vers Seido qui tirait une tronche en voyant le navire délabré. Il allait me passer un savon à coup sûr, mais j'étais prêt à tenir mes responsabilités.


Dernière édition par Wohrwèlch le Dim 3 Fév 2013 - 13:55, édité 1 fois
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Suivant les données récoltées durant la soirée et la journée du jour suivent, Seido avait établi un plan détaillé du chantier, et la meilleur manière d’y entrer sans se faire remarquer. Usant des somnifères préparés par ses soins, la tâche ne serait pas compliquée, combinée au talent de Wohr et Lilianna pour passer inaperçu. Le capitaine préféra envoyer le mécano sur place aussi, afin que le groupe puisse bénéficier de sa vision du haut. Le caractère enflammé du petit était une donnée à ne pas oublier, car cela pouvait faire échouer l’opération. Heureusement, celui-ci se nomma guet. Suivant son idée, le groupe allait voyager en barque, optant pour la discrétion du voyage et préférant voler des quantités réduites de matériels afin de rester discret. Et puis, il n’avait pas besoin d’une grosse quantité de matos tout de suite.

Le soir venu, la bande vérifia le plan une nouvelle fois, histoire de ne pas faire de bêtise. Seido n’aimait pas trop rester sur la touche, à l’écart de l’action. Cependant, il faisait partie d’une équipe, et devait donc faire confiance à ses coéquipiers. Et puis, ils s’étaient très bien préparés, seul un élément extérieur imprévu pouvait faire échouer l’opération. Les saluant, il regarda ses compagnons partir sur la largue barque préparé précédemment par Joshua. Comme les deux hommes n’arrivaient pas à dormir, ils bavardèrent à propos des plans du navire, finissant par parler de chose qui n’avait aucun lien et aucun intérêt. Succombant à la fatigue, le charpentier alla dormir, contrairement à Seido. Prenant une grosse couverture et une chaise, il s’installa dehors, guettant l’horizon.

Le temps passait, mais toujours rien. Le pirate n’aimait pas trop rester sans rien faire durant longtemps, mais en ce moment, il était trop fatigué pour bouger. Et puis, il avait finalement trouvé une position assez confortable, qui lui permettait de regarder le ciel étoilé. Le royaume du rêve ne semblait pas vouloir de lui, se trouvant dans une phase entre les deux. Même si Seido avait les yeux fermé, il restait attentif à ce qui l’entourait et finissant même par essayer de deviner la source de tel ou tel bruit pour passer le temps. Un bruit venant de la mer attira son attention, l’obligeant à ouvrir les yeux.

*Un bateau ? Fichtre et foutre ! *

Sautant sur ses pieds, sortant son revolver par réflexe, le pirate se cacha derrière un tonneau non loin, afin de cacher se présence. Il pensait d’abord que le navire ne faisait que passer, mais non, il venait dans sa direction, jetant même l’ancre. Bateau de loisir ? De marine ? Difficile à dire vu la fiable luminosité. Ainsi, sortant une petite fiole de son manteau, le pirate l’a bu d’une traite. Son mutagène « The UltraEyes », une de ces créations, lui octroyait une meilleure vision dans le noir, utile dans le cas présent. Au bout de quelques secondes, Seido distinguait mieux les formes, mais restait trop loin pour mieux identifier ses visiteurs. Leurs nombres étaient encore à définir, mais on pouvait déjà voir trois personnes à terre. Absorbé par les nouveaux arrivants, Seido n’avait même pas remarqué que le soleil se levait, lui octroyant bien assez vite une meilleure vision.

Revolver initialement pointé dans leur direction, Seido était prêt à ouvrir le feu à tout moment. Mais maintenant, il se leva, et marcha dans leur direction en abaissant son arme. Reconnaissant maintenant ses amis, le danger était écarté. Mais où diable avait-il eu ce navire ? Le pirate imaginait la réponse, et ça ne lui plaisait pas. En effet, s’ils avaient dû fuir en bateau, c’était que le plan avait échoué ou qu’on les avait repérés et dans ce cas, on partirait bien assez vite à leurs recherches, mettant ainsi leur cachette à découvert. Avant même d’accueillir ces compagnons, il pointa son revolver vers le navire volé, en attente d’explication, bientôt donnée par Lilianna. Bien que le capitaine n’appréciât pas trop cette entorse au plan, il la comprenait, sachant que certaines décisions devaient être prises dans le champ de bataille.

Tant que personnes ne vous a vu, le reste n’a pas beaucoup d’importance. Allez, déchargeons tout ça !

Les compagnons se firent au boulot, sans relâche jusque l’après-midi, où la fatigue prit le dessus. Ils passèrent les jours suivant entre le rangement du matériel et le désassemblage des deux navires, sous les instructions de Joshua. Ce dernier parlait beaucoup avec Nakano, qui débordait d’idée sur la construction du navire. Dès qu'on essayait d'aborder le sujet avec l'un d'eux, un large sourire n'était que l'unique réponse. Le mystère était à son apogée. Les deux charpentiers laissèrent leur compagnon les aider à construire la base du navire, un travail important, surveillant de très près les moindres éléments. L'oiseau mécanique s'était joint à eux pour cette surveillance. Mais voilà, après ça, on les envoya gentiment à aller voir ailleurs ...
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Il faut croire que les gardes furent vraiment des tires au flanc, ou bien que le binôme avait magnifiquement bien préparé le terrain car, le brouhaha émit par le nain mécano n'avait pas attiré de garde. Seule la donzelle vint à la rencontre du perturbateur, qui affichait le regard d'un chaton qu'on surprend à déchirer les coussins du canapé. Pour sur qu'il s'attendait à être réprimandé par cette fougueuse demoiselle, il n'en fut rien, se contentant d'un simple regard plein de réprimandes elle commença le topo à voix basse:

- "Bon voilà le truc, ça m'enchante pas mais faut qu'on coopère ce coup-ci, on a de nouvelles instructions, on va charger sur le rafiot en ruine tout ce que l'on peut. Quelques règles, pas de sous entendu, de regards d'allusions perverses ou machistes. Sinon ta virilité s'envolera, au boulot.

* Hum, on vole un navire en ruine/en construction, sur lequel on charge des ressources pour fabriquer un autre navire ? Hum pourquoi pas, ça évite les manœuvres répétitives après tout, mais pourquoi ne pas voler un navire directement construit et fringuant ? J'imagine qu'un capitaine comme Seido mérite un navire prestigieux et sur mesure. J'ai hâte de m'y mettre.*

- No problèmo signorina! Une opération de plus grande envergure donc."


Alors oui ! Je pourrai tenter de vous conter ces exploits physiques, la transpiration sortant du corps de nos deux protagonistes, chargeant des caisses à s'en tuer le dos. Mais franchement, j'aurais du mal à rendre ça passionnant, quoi qu'une fois j'ai fais un monologue pour décrire la moustache de Nakano franchement, l'assemblée était clouée. M'enfin bref, en moins de temps qu'il n'en faut pour lire cette phrase, les deux larbins purent voir leurs efforts se concrétiser, l'entrepôt était quasiment vidé, l'inventaire allait être simple lundi prochain. Whor, qui lui avait finis sa tache auto assignée, se la coulait douce.


"- J'adore qu'un plan se déroule sans accro Paul.

- Mais à qui est ce que tu t'adresse dégénéré ?

- Oh! C'est le nom de mon faucon mécanique, mais je suis pas encore fixé fixé sur ce côté là. Je me suis dis que ce serait plutôt classe de finir l'opération sur une petite phrase du genre

- ..."

La traversée fut plutôt simple, et ceci malgré l'horrible rafiot dans lequel ils s'étaient embarqués. Arrivé sur la côté le capitaine les attendait l'arme au poing, visiblement surpris de voir notre barque transformé en gros navire miteux. Le soleil au loin commençait à se lever sur un nouveau jour de travail pour nos héros. Les jours suivants furent plutôt répétitifs pour la majeure partie de l'équipage de fortune, amasser tout le matos en un point désosser les navires, sous les ordres des deux manuels ça roulait plutôt rapidement. Quand enfin tous les soucis matériaux furent régler et qu'il ne resta plus que la partie construction à faire, Joshua convia les deux pirates à aller sur l'île d'Inu pour patienter.Entretenant un mystère total sur le Navire. Une fois que les deux hommes hommes furent seuls, Nakano se confia au vieil homme:


"- Je vais m'occuper d'octroyer au navire un équipement de pointe au niveau médical. On va faire ça rapido et puis... Je partirai de mon côté avant leur retour.

- Je vois, quelque chose semble te troubler, très bien je respecte ta décision.

- J'ai tout de même un projet perso sur lequel je cogitais pour ce navire. Un truc que je ne peux fabriquer avec le matos qu'on a ici, mais dont les plans sont déjà prêt, qui se base sur la même technologie que mon jet pack ...

Le plan fut déplier sous les yeux du vieil homme.

- Oh je vois, une arme dans la figure de proue hein ? Mal fichue ça pourrait être vachement dangereux, je soumettrai ces plans à Seido à l'occasion

- Avec ça notre bébé sera une bête !"

Le Navire progressa alors à un rythme époustouflant, au loin on pouvait entendre que la recherche des voleurs s'intensifiait, mais ils n'étaient pas encore menacés directement... Jour et nuit les deux hommes travaillaient à tour de rôles ou de concert et le bateau prit forme, un somptueux navire prêt à déferler sur les mers, un navire qui, Nakano l’espérait, serait à la hauteur de son capitaine.
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