Cela faisait maintenant un mois que Kaze avait été posté sur un simple navire de la marine de West Blues. Son travail ne consistait qu’à aider les simples soldats en cas d’attaques pirates mais il était prêt à effectuer des tâches banales si on lui demandait. Ces tâches avaient occupé ses journées bien plus que les pirates. Vu la situation, le QG de la marine avait demandé le retour du navire à la base en raison de l’inactivité du moment. Ils allaient donc arrêter sur une petite île à la fin de la journée pour ensuite se diriger vers le QG. Les membres de l’équipage avaient besoin d’un peu de repos car malgré l’absence de pirate le capitaine avait tenu à ce que le navire soit impeccable. Parmi ceux-ci, se trouvait un bon nombre de buveurs et de parieurs toujours prêt à jouer dès qu’une occasion se présentait. Chaque soir, Kaze les observait faire leur petites parties de cartes, perdant leur argent au profit des autres coups après coup. Cette activité nocturne lui changeait les idées car depuis quelques temps il se sentait changé. Depuis son engagement dans la Marine, plusieurs mois plutôt, il avait l’impression de devenir quelqu’un de froid qui se délectait de la mort des criminels qu’il tuait. Avant, il riait et adorait raconté des blagues mais plus le temps passait plus il s’éloignait de ce qu’il avait été. Sur chacune de ses affectations, il s’était tenu à l’écart préférant observer que de participer aux discussions. Cette escale allait lui changer les idées et peut-être passerait-il du bon temps.
Leur navire approchait de plus en plus en plus de l’île et l’équipage semblait parler d’une beuverie prévu dans un bar du village. La journée avait été chaude et le travail de marines n’avait était que plus fatiguant. N’ayant pas été sollicité par le capitaine, un grand type roux qui n’ouvrait la bouche que pour crier des ordres, Kaze avait décidé par lui-même d’aider l’équipage. Lorsqu’Ils arriveraient au petit port du village, le bateau serait parfait et prêt pour le retour au QG de West. Lors de l’arrivé Kaze s’était appuyer sur la rambarde du bateau et avait pris quelques instants pour observer la scène qui se présentait. Devant lui se trouvait un petit village adossé à ceinture de monts où une forêt s’était développée. À l’avant, se trouvait un port assez grand pour accueillir que plusieurs navires y compris celui de la Marine. On y voyait des simples bateaux de pêches ainsi que des petites embarcations qui semblaient sur le point de couler. Pour accéder au village, il fallait emprunter un simple escalier de pierre, car les habitants avaient décidés de s’installé au-dessus du niveau de la mer. À l’exception du port, il n’y avait qu’une fine plage de sable doré faisant le tour complet de l’île. Il devait y avoir une trentaine d’habitations tous très près l’une de l’autre, bâtis en suivant le relief de la région. Certaines étaient bien plus en hauteur que d’autres, car elles avaient été construites aux limites des monts. Kaze avait embrassé du regard cette magnifique île plongé dans la lumière d’un coucher de soleil. Il ne fallut que quelques instants pour que l’accostage ne s’effectue lors de leur arrivée. Lorsque tous débarquèrent du navire le capitaine cria à ses hommes :
« Nous partons demain matin à 9h00 ! Soyez à l’heure où de sévère sanction s’appliqueront !»
Kaze, toujours accoté à la balustrade, s’était retourné pour écouter le message du grand roux quand un homme barbu le saisi par les épaules et lui dit :
« Dit le Blondinet, j’tai vu nous observer les soirs, u passais tout ton temps à l’écart pendant notre affection ! Viens pas m’dire qu’tu vas rien foutre ce soir ? »
Kaze regarda, surpris, l’homme qui lui parlait et réalisa la situation. C’était le même homme qui avait proposé l’idée d’aller boire sur l’île.
« C’est décidé, dit-il. Tu viens avec nous !»
Kaze se fit guider à travers le dédale de rue jusqu’à un établissement un peu plus large qu’une
habitation normale. Une certaine joie monta en lui, il n’allait pas passer sa dernière soirée seul et peut être irait-il mieux après cela. Durant le trajet, il entendit finalement le nom du barbu qui l’avait invité. Il s’appelait Barry et était, selon les dires, un amateur de l’alcool et des paris. Une vingtaine de marine rentrèrent à l’intérieur de ce qui semblait être la taverne où un homme corpulent se tenait derrière le comptoir. Tout en nettoyant un pichet de bière, il dit :
« Ahhhhhh, enfin des clients ! Alors chers Marines qu’es ce que je vous sers ?habitation normale. Une certaine joie monta en lui, il n’allait pas passer sa dernière soirée seul et peut être irait-il mieux après cela. Durant le trajet, il entendit finalement le nom du barbu qui l’avait invité. Il s’appelait Barry et était, selon les dires, un amateur de l’alcool et des paris. Une vingtaine de marine rentrèrent à l’intérieur de ce qui semblait être la taverne où un homme corpulent se tenait derrière le comptoir. Tout en nettoyant un pichet de bière, il dit :
-Commencez par un bon steak pour moi et mon ami le Blondinet ainsi qu’un énorme pichet de bière, s’exclama Barry dans un éclat de rire.»
L’équipage se faisait bruyant dans la taverne mais Barry réussi à élever la voix pour que tous l’écoute.
« Ce soir nous allons faire boire notre ami le Blondinet et c’est ma tournée! »
Les membres de l’équipage crièrent à l’unisson et se dirigèrent vers le comptoir pour combler leur appétit. Kaze et Barry s’assirent à un tabouret et attendirent que le grassouillet apporte leur repas.
« Alors c’est quoi ton nom, demanda Barry à Kaze.-Kaze. Kaze Starn .
- Alors mon ptit as-tu déjà bu de l’alcool ?»
Kaze fit signe que non et réalisa qu’Il n’avait jamais eu l’intention d’en boire. Plus jeune son père avait voulu lui en faire boire mais sa mère avec sévèrement réprimander son mari.
«Hahaha ce soir tu vas finalement goûter ce fabuleux breuvage, dit Barry tout en se frottant les mains devant les deux assiettes qu’on leur servait.»
La suite des évènements furent pour lui qu’une suite fragmentée d’images et de certains moments de sa soirée. Parmi les hommes du navire, il avait bu et fait la fête pour la première fois de sa vie. L’alcool coulait à flot et rien ne semblait déranger cette petite soirée jusqu’à un certain moment. Cela faisait trois heures qu’ils festoyaient lorsqu’un groupe de jeunes adultes entrèrent dans la taverne. Ils étaient des habitués de la place et ne semblaient pas apprécier qu’un groupe de marines viennent se l’approprier.
« Qu’es ce qu’ils foutent ici ces marines à la con, demanda le jeune le plus costaud au tenancier.
-Ba à ce que j’ai entendu ils ne font que passer pour la nuit alors ils font la fête.
-Apporte nous de quoi à boire, si ces porcs n’ont pas tout bu ! »
Le propriétaire acquiesça et se mit à remplir plusieurs bocks de bière. Une fois servi, le groupe alla s’installer à la table la plus reculée. Le bruit dans la taverne était omniprésent tout comme l’odeur de sueur et d’alcool. Kaze, l’esprit totalement embrumé par l’alcool, s’était levé de table après avoir perdu à un jeu de boisson. Barry tenta de la retenir mais Kaze recula rapidement mais alla percuter le chef de la bane de jeune. Celui-ci avait renversé la moitié de sa bière au moment de l’impact.
«Putain mais c’est quoi son problème à ce mec, cria-t-il enragé en se retournant vers Kaze.
Barry arriva en vitesse prêt de Kaze et dit :
«Désolé mon p’tit s’tait un accident et il est désolé.
- Vas-y Sam ! Défonce lui la geule, s’exclame un des compagnons du costaux
-Avec grand plaisir !
Sans autre avertissement, il donna un violent coup de poing en direction de Kaze mais ne toucha rien. Il s’était baissé avec une rapidité étonnante pour une personne soûle. La surprise se lisait sur le visage de sam mais il renchérit avec une suite de coups devant de la droite puis la gauche. Kaze riait et évitait chaque coup simplement en reculant la tête puis il s’accroupi en un instant et fit un croche-pied à Sam le soulevant de terre. Profitant de cette occasion, il utilisa son autre pied pour aller fracasser les côtes de Sam toujours en l’air. Tout ceux qui avait assisté à la scène restèrent bouche bée par ce qui venait d’arriver. Les compagnons de Sam se levèrent et l’empoignèrent pour l’emmener à l’extérieur. Rendu dans l’embrasure de la porte Sam cria :
«Si tu crois que je vais te laisser m’humilier aussi facilement, cette histoire n’est pas finie !»
Dès qu’Il fut sorti, Barry se retourna ébahis vers Kaze
« Mais putain toi t’es pas un type normal, Hahaha. »
Peut-être était-ce à cause de l’alcool mais lors du combat Kaze n’avait ressenti aucun remord à fracasser le dénommé Sam. Il avait même adoré ! Une chance qu’il n’avait pas utilisé ses pistolets car l’alcool ne faisait qu’empirer sons sadisme.
Kaze se réveilla le lendemain dans un lit et avec un mal de tête terrible. Il se trouvait dans une petite chambre éclairé uniquement par la lumière du soleil qui traversait une fenêtre au-dessus du lit. Le mobilier était simple car mis à part le lit, il n’y avait qu’une commode. Kaze réalisa alors qu’il était nu que c’est vêtement gisait en face de la commode. Il avait même enlevé son cache-œil, chose qu’il ne faisait que très rarement ! Il entreprit donc de s’habiller et dès qu’il eut fini, il remarqua un bout de papier. Il s’adressait à lui avec une écriture soignée et lui indiquait d’aller sur la plage dès qu’il se réveillerait. La fille ! Il s’en rappelait ! Elle était superbe avec ses cheveux blond et ses yeux bleus. Ses traits étaient des plus fins et elle possédait une poitrine forte généreuse. Quelque temps après que Sam est quitté la taverne cette fille était rentré et c’était assise à part. Dans un moment d’intrépidité dû à l’alcool, il était allé s’assoir auprès d’elle. Ils avaient alors entamé la conversation et chacun parlait de leur famille et de leur histoire. Plus le temps passait, plus Kaze dessoulait et adorait la compagnie de cette magnifique jeune fille. Ils avaient fini par monter à l’étage pour y être plus intime et il avait passé la nuit avec elle. Kaze sortit donc en vitesse de la chambre et se dirigea à l’extérieur de la taverne. Une fois sorti, il s’aventura à travers les ruelles du village pour finalement arriver à un petit escalier qui menait à la plage. Il emprunta l’escalier et observa les alentours. C’est alors qu’il la vit ! Elle était assise au sol et regardait la mer à environ cinquante mètres de lui. Il décida alors d’aller la rejoindre et s’assis donc à côté d’elle. Pendant plusieurs minutes, ils restèrent là sans bouger à observer le soleil qui se levait. Kaze se souvenu que d’ici la fin de l’avant-midi il serait partit et il ne la reverrait probablement pas jamais. Il ne lui avait fallu qu’une soirée passer en sa compagnie pour qu’il tombe amoureux d’elle. Il se tourna vers elle et l’embrassa avec tendresse. Elle plaça ses mains sur Kaze et lui enleva ses pistolets pour ensuite les lancer plus loin. Après plusieurs minutes passées à s’embrasser il lui dit :
« Malheureusement, je vais bientôt devoir partir de l’île.»
Il était triste de devoir partir mais il pouvait encore profiter du moment présent passé en sa compagnie.
Elle se mit alors à pleurer en silence quand tout à coup elle sortit un couteau de couteau enterré dans le sable. Kaze réalisa alors les intentions de la jeune femme mais ne fût pas assez rapide pour éviter son attaque. Celle-ci lui entama le bas du ventre juste avant qu’il recule. Pris avec son mal de tête de lendemain de veille, il avait de la difficulté à analyser la situation. La fille si gentille avec qui il avait passé sa soirée pouvait-elle vraiment essayer de le tuer ? Pourquoi faisait-elle cela ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête. Kaze se leva malgré sa blessure et s’éloigna d’elle.
Elle se mit alors à pleurer en silence quand tout à coup elle sortit un couteau de couteau enterré dans le sable. Kaze réalisa alors les intentions de la jeune femme mais ne fût pas assez rapide pour éviter son attaque. Celle-ci lui entama le bas du ventre juste avant qu’il recule. Pris avec son mal de tête de lendemain de veille, il avait de la difficulté à analyser la situation. La fille si gentille avec qui il avait passé sa soirée pouvait-elle vraiment essayer de le tuer ? Pourquoi faisait-elle cela ? Toutes ces questions se bousculaient dans sa tête. Kaze se leva malgré sa blessure et s’éloigna d’elle.
« Alors mon petit Kaze tu n’as pas réellement cru à cette comédie de la gentille fille bien roulée.
-Mais pourquoi fais-tu ça ?
-Pour ton joli minois… ou pour de l’argent. Le con de Sam est venue me voir hier et ma payer pour que je règle ton compte. Si jamais je te tue, il me donnera plus et même si cela m’attriste de tuer quelqu’un avec un visage comme le tien l’argent en vaut la peine !
-Alors si ton but est de te tuer, pourquoi ne l’as-tu pas fait lorsque nous étions dans la chambre ?
-Je ne voulais pas me mettre à dos un équipage entier de marines qui se trouvait juste sous mes pieds.
Je vais donc profiter de cet instant pour t’achever !»
Kaze réalisa tout à coup le geste qu’elle lui avait enlevé ses pistolets et que maintenant il se trouvait sans défense. Il sentit alors quelque chose se briser en lui. Après un mois seul en compagnie d’inconnu, il avait osé aimer quelqu’un et cela ne l’avait que blesser encore plus. Cette fille était une tueuse et elle effectuait des contrats dès qu’on y mettait l’argent. Il voulut donc prendre la tueuse de vitesse et se précipita vers ses pistolets mais elle était rapide, vraiment rapide. Elle s’était levée et élancée vers les fusils avant même que Kaze ait le temps de poser la main dessus. Elle lui entailla cette fois le bras droit sans qu’il puisse combattre. Il tomba vers l’arrière sous la force du coup, perdit son chapeau, le bras et le bas ventre en sang. Sans crier garde, elle fonça vers lui avec agilité et essaya de lui enfoncer le couteau dans le ventre. Il réussit par chance à détourné le coup mais rata de peu son crochet du gauche. Cette fille était trop rapide pour être battu au corps à corps car aucun coup ne l’atteignait. Cela énervait Kaze au plus haut point car ses armes étaient inaccessibles et il n’arriverait pas à la battre sans elles. Reculant sur le sable, il fouilla dans sa poche pour lancer son paquet de carte à la figure de la meurtrière. Celle-ci l’évita avec désinvolture et s’approcha de Kaze pour lui assener un violent coup de pied à la figure. Il tomba aussitôt au sol et porta sa main à sa bouche ensanglanté suite au coup. Elle s’accroupie auprès de lui et le souleva en l’empoignant par les cheveux.
« Ton copain Sam que tu as démoli hier devrais arriver d’une minute à l’autre pour voir ton cadavre. Alors mon joli, une dernière demande avant de mourir ?
-Avant de m’achever ais-je le droit à un dernier baiser ?
Elle se plaça donc face à lui, sans jamais lâcher sa poigne, et le regarda dans les yeux. À cet instant, Kaze sortit entre ses dents une carte à jouer et la lui cracha au visage. Étonnée et distraite durant une fraction de seconde elle ne put réagir assez rapidement au violent coup de tête que Kaze lui infligea. Elle tomba sur le sol, étourdie le front en sang pendant que Kaze se précipitait vers ses pistolets. Elle voulue l’attraper avant qu’il ne pose la main sur ses armes mais il les récupéra et lui logea une balle à l’épaule. Elle fut de nouveau projeter au sol et cette fois elle ne pourrait pas s’en relever. Kaze avait contenu sa rage tout le long du combat et avait imaginé une façon de survivre à ce combat. La réponse lui avait apparu lorsqu’il avait lancé le jeu de carte et qu’une carte lui était restée coller à la main. Suite au coup de pied, il avait pu glisser la carte dans sa bouche et l’utiliser lors du baiser. Kaze se tenait face à elle et maintenant qu’il avait repris le dessus toute la colère qu’il avait retenue déferlait en lui.
«Pitié ne me tue pas ! Je te donnerai l’argent qu’on m’a offert si tu me laisses en vie, lui supplia la jeune femme.»Il ne prit même pas la peine de répondre puis fit feu sur elle. Une fois dans la tête et plusieurs dans la poitrine. Le bruit des tirs se fit entendre à des kilomètres en cette heure matinale. Kaze n’avait plus rien à faire sur cette île et entreprit donc de récupérer ses biens. Il venait de mettre son chapeau lorsqu’il entendit un bruit de pas venant des escaliers. Il vit alors Sam qui observait la scène avec horreur et décida de l’effrayer. Il dirigea alors son pistolet dans sa direction et il n’en fallut pas plus pour le voir détaler comme un lapin. Pour finir, il s’approcha du cadavre pour récupérer le dernier objet lui appartenant sur cette plage. C’était la carte qu’il avait craché au visage de celle qu’il avait aimé, la dame de cœur. Il la prit avec détachement et partit en direction du navire sur lequel il était attendu.