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[Quête FB Solo] Sortez-moi de là!!

Jeu: Nonne

Milieu d'année, 1624

15h30
Ce qui pouvait être bien mon navire. Depuis que je l'avais volée, je conservais toujours le garde robe de l'amphithéâtre où il y avait pas mal de tenue pour jouer la comédie. Parmi ces vêtements, je pouvais m'amuser à me déguiser. Aujourd'hui, je m'habillais en nonne. Ce qui n'était vraiment pas mon genre. Je laissais la religion aux faibles. Je réfléchissais depuis hier pour savoir comment rentrer dans la caserne de Las Camp. Il fallait dire que je cherchais à tout prix à faire sortir une prisonnière. Je voulais absolument qu'elle rejoigne mon équipage et pour cela, je devais préparer mon coup. L'art de la comédie n'était pas si facile que cela pouvait laisser croire. Même si s'en était mon métier, je ne préférais pas courir de risque. Et pour cela, j'avais fourguée dans la pâte de main mon Apache qui grâce à la cuisson restait caché dans la nourriture. De cette manière, je me gardais de quoi me défendre au cas ou. J'empoignai une corbeille remplie de ces délicieux mets où j'avais également entreposée le pain qui possédait mon arme.

Maintenant que j'avais tous les éléments pour partir, je devais désormais faire preuve de mon savoir-faire. J'avais quelques atouts en réserve dans mon plan. D'habitude, j'étais plus calculatrice, mais je n'avais suffisamment pas les choses nécessaires pour établir un plan parfait. De plus, je n'avais pas de carte dessinée par l'architecte qui avait construit la caserne. Malgré la part d’improvisation, je tentais de mettre le plus de contrôle de ce que je pouvais. Rien n'était garantie que cela marcherait assurément et je n'aimais pas cela! Seulement, il me fallait à tout prix cette navigatrice pour partir sur Grande Line. Ce n'était pas mon capitaine en second, Valentina qui allait pouvoir guider mes nakamas sur ces flots si imprévisibles!! Cette prisonnière était issue de la mer de tous les périls. C'était donc parfait.

Je me mis en route avec Valentina et mes hommes, laissant derrière moi mon vaisseau. Je traversais la ville souillé par la piraterie sous mes airs de nonne. Quelques minutes plus tard, je parvenais devant la base de Marine. Quant à les nakamas, ils m'avaient suivi de loin pour la discrétion et ils s’installèrent le plus proche possible de la caserne dans une taverne. Ils devaient attendre mon signale pour créer une diversion le moment venu. Tout s'annonçait pour le mieux. Du moins, pour l'instant. J'arrivai à l'entrée et je me dirigeai directement vers une petite cabane où se trouvais probablement le guichet. On ne venait pas comme dans un moulin, ici. Tous les allées et venues étaient surveillés et on vérifia si les civils ne portaient pas d'arme. Heureusement que j'avais préparée mon coup pour cela. J'abordai l'homme qui était derrière le comptoir. Il me demanda la raison de ma visite.

- Bonjour, ma soeur. Que nous vaut votre visite?

La façon comme cela venait dans sa bouche, l'homme devait être fatigué de voir les mêmes genres d'individus venir, un quotidien souvent répété. Toutefois, je sentais dans sa voix qu'il n'avait rien contre la religion, mais cela le lassait probablement...

- Bonjour, je viens prier pour les âmes de ces pauvres prisonniers. La repentance, c'est tout ce qu'ils leur restent...

Je tendis mon panier. D'un regard furtif, le soldat jugea bon de me laissait passer. Il demanda à l'un de ses collègues de m'accompagner jusqu'au bâtiment principal où une femme se chargera de me fouiller. On traversa la cour. Je me laissais guider par le jeune homme. Il était du genre silencieux. Pourtant, il avait l'air bien sympa comme ça. Au moins, je pouvais déjà analyser tranquillement l'ensemble des édifices. Voir comment le tout était annexé les uns par rapport aux autres. Sur ma gauche je vis une longue maison qui semblait être au premier coup d'œil le dortoir des soldats avec au rez-de-chassé un réfectoire. Ce bloc était raccordé à celui du milieu où je ne voyais pas spécialement ce qu'il pouvait y contenir. L'administration et la prison? Probablement... De toute manière je n'allais pas tarder à le savoir. Enfin, sur la droite, détaché du reste, il y avait une salle d'entraînement avec des stands de tires. Il y avait pas mal d'activité. Un groupe de Marines marchaient au pas derrière leur sergent. J'en voyais d'autres postés à quelques entrées et enfin d'autres qui semblaient être en permission... On arriva.


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 22 Oct 2012, 19:17, édité 4 fois
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Le soldat me laissa dans un vestibule. Ou plutôt une sorte de hall avec un secrétaire pour accueillir les personnes non militaires. Je fis la timide, le genre de jeune femme qui débute dans son métier. Je voulais montrer un peu le côté inoffensif de l'être que je jouais. La salle débordait d'activité. Je pouvais me faire pincer à tout moment si jamais ça tournait mal. Je restais sereine, dans la peau du personnage.
Le technicien de surface lavait le sol carrelé avec sa serpillière dégueulasse. Un groupe de cinq soldats qui sortaient me virent et eurent des réactions assez déplacées en me voyant. Je ne pouvais m'empêcher de rire intérieurement quand leur supérieur qui était juste derrière eux rétorqua fermement.

- Un peu de tenue, messieurs. Ce n'est qu'une soeur, voyons.

Il avait aussi autre chose qui me faisait sourire. Les affiches avec "Engagez-vous dans la marine" au milieu des avis de recherches des plus primés. Mais le plus ennuyant était le décors beaucoup trop carré et simpliste. Ça manquait de goût. En même temps il ne fallait pas en demander plus dans une caserne... Ce petit monde m'exaspérait! J'arrivais au comptoir où un adjudant donnait des ordres à quatre troufions derrière le secrétaire. Ce dernier me remarqua et leva la tête. Il me dévisagea et me demanda sans attendre. Il savait déjà la réponse grâce à mes habilles, mais ça devait être certainement une demande à faire obligatoire ou autre...

- Hum, c'est pour quoi?

- Prier pour les âmes des condamnées. Confesser ces pauvres diables et tout ce qu'ils le restent. La repentance.

Je lui montrai ma corbeille.

- Et puis... Ils doivent être affamés..

- Hum, ça va, ça va. Qu'un soldat escorte cette nonne dans les prisons.

Le type était du genre agacé. Un beau brun se ramena tout de suite. Il était jeune. Habillé dans son uniforme il faisait le fier. C'était lui qui me conduisit vers les cellules. On emprunta un premier couloir. À partir de ce moment-là, je devais compter sur mon sens d'orientation et sur ma faculté de mémorisation. Nombreux était les allées semblables aux carrefours infinis... Je tentais de repérer des pièces comme des dépôts ou des salles techniques. À gauche, puis tout droit, ensuite à droit, encore tout droit et enfin à gauche. Bon, ce n'était pas trop difficile. Il m'avait semblé voir pas très loin une salle de contrôle. On arriva finalement devant une porte où un Marine faisait la garde. Mon accompagnateur s'exprima.

- Elle va rendre visite chaque prisonniers.

Son collègue me fit passer derrière la porte, puis il appela une femme. La salle était minuscule. Cela ressemblait plus un sas. Les hommes passèrent directement dans le côté prison pour que la lady m'examine de plus près. Mon côté catin pressait dans mon cerveau, je devais rester une femme vierge qui devait rester sobre à toutes ces cochonneries. Heureusement que cela ne dura pas longtemps. Une fois la fouille faite, j'entrai à mon tour dans la prison.

Il y avait une allée qui distribuée plein de cage où était enfermer les détenus. Manque de bol. Ce n'était que les garçons. J’hésitais à demander si je pouvais faire les filles. Finalement, je renonçai, car je ne préférais pas prendre de risque. Je restai donc patiente. La personne qui m’accompagnait m'adressa la parole.

- N'ayez pas peur de leurs agitassions. C'était toujours comme ça quand ils reçoivent des invités surprises. Et en particulier quand il s'agit d'une jeune femme.

Le mec m'avait tendu une belle perche. Il était vrai qu'il y avait du chahut dans les cages. Même déguisée en nonne, j'avais le droit à des sifflements et hurlements d'hommes en chaleurs. Je jouais la jeune fille apeurée en m’agrippant au soldat.

- Je ne suis pas très à l'aise. Je suis nouvelle et je vous avoue que cela me surprend. J'imagine qu'avec les femmes elles seront plus disciplinées?

- Je vais vous y emmener. Leur compartiment est juste à côté.

J'avais demandée subtilement de changer de secteur pour que je puisse passer directement avec la gent féminine. Il accepta, pris d'un sentiment de pitié. Il cria un bon coup pour calmer la galerie. Il me fit traverser le couloir et on passa un autre sas. C'était beaucoup plus calme même si on pouvait entre certaine parler entre eux. J'avais fait une première étape. Il ne restait plus qu'à trouver un moyen pour me débarrasser de mon accompagnateur quand j'aurais identifiée Natacha. Elle ne devrait pas être trop loin, maintenant. J'espérais en tout cas.

Je m'approchai près de la première cellule et je m’accroupis. Je devais bien jouer la comédie pour ne pas éveiller de soupçon. Je demandai à la prisonnière de venir près de barreau.

- As-tu déjà entendu parler du bon dieu?

- Dégage! Pas b'soin d'ça, moi! J'veux qu'on m'laisse tranquille.

Elle était catégorique, mais en même temps je ne m'attendais pas à des enfants de choeur. Je devais aussi user de mon savoir-faire pour convaincre. Et dire que je jouais quelque une femme religieuse alors que je ne crois même pas en l’existence d'un être supérieur... Ce n'était pas trop les rôles que je préférais dans le théâtre. Je n'avais jouée que très peu de fois... Le garde était toujours derrière moi. Il surveillait où il était curieux, mais dans tous les cas il me gênait! Néanmoins, je tentais de continuer paisiblement. Je me raquai la gorge. Je préférais être aussi directe.

- Écoute, ma petite. Il n'y a pas trente-six-mille solutions. Tôt ou tard tu vas crever pour toutes les saloperies que tu as faites dans ta vie de forban. C'est le prix à payer afin que tes pêché soit quelque part pardonner par la civilisation. Alors je te conseille de me suivre attentivement. Seul dieu t'offre une dernière chance. Demander pardon et te repentir ou tu resteras à moisir, ici.

- J'en ai rien à foutre et j'bitte que dalle à ton charabia. D'toute façon, on est toutes condamnées pour aller dans la prison qui s'situe sur la Blue, ici. Alors, vas faire chier ailleurs.

C'étaient ceux qui allaient être transférée. Très intéressant. Voilà une autre raison pour ne pas perdre de temps. Elle me faisait du rentre dedans. Je rentrais dans son jeu.

- Je t'ai laissée une dernière chance. Libre à toi de suivre ce que tu penses être le mieux pour toi. Je ne suis là pour te parler de cela au cas où tu ne l'aurais jamais entendue parlé avant. Tiens, du dois être affamée...

Je me relevai pour passer à la suivante. Le Marine semblait vouloir taper la causette avec moi.

- On peut dire que vos méthodes son un peu durs. Mais c'est vrai que si personne ne leur en parle, elles ne le sauront jamais. Vous avez fait ce que vous pouvez.

Je lui adressai un sourire gêné, mais celui-ci continua.

- Je suis moi-même pieux. Je respecte votre travail, car ça ne doit pas être facile tous les jours...

*La ferme. Tu ne vas pas me draguer pendant que tu y es!*

Voyant que je n'étais pas très ouverte à la discussion, le soldat haussa les épaules...

- Excusez-moi, je disais ça pour discuter... Vaut peut-être mieux que je vous laisse continuer toute seule. De toute façon il n'y a qu'une sortie. Je vous attends avec les autres, au bout du couloir et vous criez si vous avez besoin d'aide...

Il faisait mine de partir, s’arrêta et regarda avec envie le panier d'Aoi.

- Ils ont l'air chouettes vos pains, meilleur que notre cantine. Si vous en amenez pour les prisonnier vous en avez bien un pour la garde hein?

Sans attendre de réponse il plongea la main dans la corbeille et y attrapa un pain avant de repartir vers la salle de garde... Sous l'effet d'une panique irréversible, la femme pirate vérifia immédiatement et, loi de murphy obligea. Ce con avait pris le seul pain avec l'arme cachée dedans.

*Saacerace!! Je ne peux pas le laisser filer avec l'arme! Malédiction!*

Je ne cessais de jurer dans ma tête à toute vitesse. Ma première réaction fut d'interpeller le bonhomme. Seulement, c'était trop tard, car il était déjà en train de passer dans la prison des hommes... Je ne pouvais qu'aller vite avant que les Alarmo Den Den ne retentissent dans tout le bâtiment...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 22 Oct 2012, 19:38, édité 4 fois
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La porte claqua. Je me tapai du creux de la main contre mon front. Je n'avais, ni arme, ni de sortie potable, ni de clé. J'allais lui prendre pendant qu'il était encore avec moi, mais voilà qui se barre avec ces maudites passe-passes... J'étais vraiment dans la merde. Je passerais pour une tâche...

Je n'avais plus besoin de jouer la comédie et je passai à l'étape supérieure. J'appelais alors celle que j'étais venue chercher.

- Natacha? Natacha O. Boréas? Il y a t-il une Natacha parmi vous?

Je circulais dans le couloir en scrutant chaque cage. J'avais retenue son visage dans ma tête via son avis de recherche. Avachie sur son lit de bois, l'air grincheux, la femme ne leva que la tête. Un puits de lumière parvenait depuis ses barreaux sur son visage qui exprimait l'envie de rien faire.

- C'est quoi ce bazar? Qu'est-ce que tu me veux?

Sa voix était plate, comme si je venais de la réveiller. Soudain, elle réalisa que ce n'était pas une garde qui venait la déranger.

- Une nonne? Mais que me veux-tu? Je n'ai pas la tête à me faire confesser!

- Je ne suis pas venue pour ça. Faut faire vite, l'alarme va sonner d'un moment à l'autre. Et il faut que je te parle de mon équipage. Je suis là pour te sortir de prison, mais en contrepartie je veux que tu intègres les Ombres du Chaos.

J'espère que mon offre l'intéressait, mais dans tous les cas il faudra que je la fasse sortir de force que cela lui plaise ou non. Et je n'avais pas le temps à la discussion étant donné que ma couverture fut grillée. D'ailleurs, je n'avais plus besoin de se déguisement minable...


Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 22 Oct 2012, 19:06, édité 4 fois
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    - Je ne suis pas venue pour ça. Faut faire vite, l'alarme va sonner d'un moment à l'autre. Et il faut que je te parles de mon équipage. Je suis là pour te sortir de prison, mais en contrepartie je veux que tu intègres les Ombres du Chaos.

    Dans la cellule ta future nakama se redresse sur son banc et te regarde avec un peu plus d'attention, te dévisageant longuement de la tête aux pieds pendant qu'une lueur intéressée apparait dans son regard...
    Puis elle se lève et vient se coller aux barreaux pour te regarder droit dans les yeux, sans ciller, le regard franc et direct d'une femme qui a su se faire la place qu'elle voulait à une autre qui lui ressemble...

    -Je n'ai qu'une parole, mais je ne la met pas en jeu quand j'ai pas le choix. Alors si tu veux qu'on discute sors moi déjà d'ici, et ensuite, quand je serais libre on parlera de ton équipage, d'égale à égale...


    Tu t’apprêtes à répliquer quand un toussotement discret venant du bout du couloir te fait brusquement tourner la tête... Le garde est revenu !

    -Vous voyez sergent, c'est ce que je vous avais dit, c'est une bonne sœur. Pourtant c'est à elle que j'ai pris le pain avec la lime...

    Et évidemment il n'est pas seul...

    Sergent Mogaba:

    Derrière le soldat se tient un vrai monstre. Un monstre qui a en juger par sa tenue doit arriver directement de la salle de sport ou il devait pousser des haltères d'une demi tonne. Il est tellement massif qu'on a subitement l'impression que le couloir à rétréci. Et à chaque fois qu'il fait jouer ses muscles on a l'impression que quelque chose va exploser...
    Le type plisse les yeux pour s'habituer à la pénombre dans le coin et te scrute de l'air du type qui est en train de demander ce qu'on vient de lui servir dans son assiette... Puis il sourit, un sourire méchant, teigneux, et tout sauf amical...

    -Si c'est une nonne moi je suis la petite copine de la grande tante... Espèce de crétin. C'est Aoi Nakajima, Capitaine pirate primé à vingt trois millions de Berrys...

    Du geste négligent du type qui écrase un moustique le sergent colle une taloche sur l’arrière du crane du soldat qui s'effondre sous le choc. KO... Il esquisse un rire bref et moqueur en regardant le trouffion s'effondrer, puis ramène ses yeux vers les tiens... Il a le regard fixe des tueurs au sang plus froid que la place, ces types capable de tuer pour un rien et de l'oublier dans la seconde...

    -Aoi Nakajima... (il prononce ton nom lentement, énonçant chaque syllabe comme s'il en savourait la signification) Je suis Mogaba... (Il n'énonce ni grade ni fonction, comme s'il évident que tout ça n'est rien pour lui, son nom seul suffit à le définir) Et c'est moi qui décide de ce qui se passe ici...(Il regarde la cellule ou ta comparse s'est reculé contre le mur du fond comme si elle avait peur qu'il la morde) Tu sais ce qu'on dit... Ce que tu ne peux pas acheter avec de l'argent, tu peux l'acheter avec beaucoup d'argent. Si tu veux cette fille, c'est sept millions de Berrys...

    Elle était bien comme la rumeur le disait. Me voilà confrontée à la négoce, alors que c'était moi qui devais tirer les rennes. Elle était bien intelligente. Je n'avais peur qu'elle me fasse faux bond une fois dehors. Si mes sources étaient exactes, ma proposition devrait bien lui intéresser même en ayant le choix.

    Soudain, j'entendis qu'on revenait. Je pensais que c'était pour m'arrêter dans un premier temps, mais il n'y avait que deux personnes derrière-moi. Je reconnue aussitôt le garde qui m'avait accompagné tout à l'heure, mais j'ignorais qui pouvait bien être le second. Il était massif et si j'étais une mauviette, j'aurais certainement paniquée. Il était vrai qu'il faisait peur au premier regard. Sa présence était imposante et il était clair que je n'avais pas d’échappatoire!

    La corruption n'était pas que présente au sein des gangs qui prônaient dans l’ensemble de la ville de Las Camp, mais elle se propageait également dans les mieux normalement plus seines. Il semblerait que tout était question d'argent ou d'affaire pour faire du profil dans cet endroit, quelque soit ton rang. C'était ce qui rendait ce patelin très bordélique. Les hommes d'honneurs qui vivaient ici finissaient tôt ou tard rattrapé par cette décadence. Heureusement que les bonnes soeurs qui n'étaient pas comme Aoi D. Nakajima faisaient tout ce qui étaient en leur pouvoir pour arrêter cette folie.

    Il se trouvait que le sergent Mogaba demeurait un Marine qui recevait des pots de vin, ainsi que quelques que collègues. Il avait le sens des affaires et savait comment faire pour octroyer de l'argent à son avantage. Dans la caserne, il se pourrait que certain soldat ne fassent pas leur boulot honnêtement, tout comme les officiers...

    N'ayant pas reconnue immédiatement mon identité, le freluquet fut assommé par l'homme à la musculature impressionnante. Je gardais mon sang-froid. Contrairement à Natacha, je n'avais vraiment pas froid aux yeux, bien que je sente une certaine sueur sur mon front. Cela devait plutôt être le fait d'être dans la merde. Je détestais voir mes plans s’effondraient! Je gardais la face, car je ne voulais pas que ma future recrue me prenne pour la dernière et des dernières... Je m'attendais que l'homme ténébreux me maîtrise d'un coup de poing et je me préparais à toutes éventuelles attaques, mais le monstre colossal m'adressa la parole.

    - Aoi Nakajima... Je suis Mogaba... Et c'est moi qui décide de ce qui se passe ici... Tu sais ce qu'on dit... Ce que tu ne peux pas acheter avec de l'argent, tu peux l'acheter avec beaucoup d'argent. Si tu veux cette fille, c'est sept millions de Berrys...

    Je n'imaginais pas ce genre de réflexion. 7.000.000 de Berry? Il demandait plus que ce que valait l'avis de recherche de Natacha. Mais entre nous, je savais qu'elle comptait beaucoup plus que ça. Je ne répondis pas tout de suite, car je prenais mon temps pour réfléchir. Je l'observais droit dans les yeux. Collé contre son mur, la prisonnière se permit de répliquer et se mêler à la discussion.

    - Profite de l'occasion, mais je ne pars pas sans mon Log et mes affaires...

    Je doutais fortement que ce bon monsieur allait nous laisser filer avec un superbe instrument nautique. Et à cause de mon déguisement, je n'avais fichtrement pas de sous pour lui payer. Je ne dépensais que pour garder une bonne réputation face à certaine vendeur ou client, mais il était hors de question que je l'enrichisse. S'il savait qui j'étais, il devait s'attendre à ce que je peux faire ou connaître comment je fonctionnais. Cela dit, une petite idée naquit dans ma tête. Je pouvais certainement feinter! Je n'avais pas pensée, mais il était clairement important de mon future nakamas puisse retrouver ses effets personnels. Un bon navigateur sachant naviguer ne pouvait pas mettre les voiles sans cela... Toujours en me projetant dans ce que je pourrais faire par la suite et voir les choses potables, je répondis lentement à l'officier.

    - Hmm, il semblerait que cela me convienne. Si vous le permettez, j'aimerais vous apporter sur-le-champs votre magot.

    J'espérais qu'il était assez corrompu pour être d'accord de me laisser sortir. Si je pouvais repartir sans l'avoir sur le dos, j'avais finalement encore une chance de quitter le bâtiment avec la miss et ses objets.

    Ainsi, ce dernier m'accompagna à l'extérieur de la prison. Il interpella un garde pour me surveiller. Je me tapais un soldat pour me faire sortir. La chance me revenait à nouveau. Malgré les recommandations de son supérieur, j'allais pouvoir me débarrasser de lui. On prit alors le chemin vers l’accueil. Je me souvenais des couloirs que j'avais empruntée tout à l'heure... Je profitais pour écouter les conversations des autres membres de la caserne pour savoir où se trouvait le dépôt et pourquoi, l’armurerie par la même occasion... Seulement, ce n'était pas encore ça...


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 22 Oct 2012, 19:02, édité 1 fois
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    Alors qu'on n'était plus que nous deux, même pas l'ombre d'un Den Den Surveillance à l'horizon, je profitai pour donner un coup au garde qui marchait à côté de moi. Par chance, il ne s'attendait pas à une telle réaction et mon geste l'assomma directement sans avoir à reprendre plusieurs fois. L'instant fut bref, mais je ne pouvais pas laisser traîner le corps dans le dégagement. Je vis une porte qui donnait accès dans un local sombre. J'emmenai avec moi l'homme évanouis et je me faufilai à l’intérieur en espérant que personne n'avait été témoin.

    Je reprenais mon souffle et mon esprit. J'ignorais si on allait bientôt remarquer la disparition de ce jeune homme, mais je devais faire vite, maintenant. La clef pour faire sortir Natacha était une chose, mais récupérer ses affaires personnels était tout autre chose. Toutefois, on faisant une pierre deux coups, je serais plus tranquille pour la suite. Je n'aimais vraiment pas l'improvisation. Je préférais quand c'était bien structuré!

    Avant de passer à l'acte tête baissée, je cherchais de quoi ligoter ma victime pour éviter qu'il me gêne tout à l'heure. La salle ne présentait pas beaucoup de lumière et il m'était difficile d'y voir clair. Je tâtonnais les environs. Je touchais des caisses de bois. Je percutais même du matériel. J'en dédisais qu'il s'agissait d'une réserve. Finalement, je mis la main sur une corde et je m'empressai de faire le nécessaire pour immobilier le Marine.

    Cela faisait quelques minutes que je traînais dans cette pièce noire, mes yeux s'étaient habitués à la pénombre. Je pus alors trouver un accès plutôt intéressant. En haut d'un mur en béton se localisait un conduit d'aération suffisamment assez grand pour m'y glisser. Il y avait une grille. Je grimpais alors la montagne de caisses pour atteindre l'embouchure. Elle était évidemment fermée. Je tapai un bon coup dessus, mais rien ne se réalisait.

    BoOOnGgg!!!!!

    *Merde!! Il va me falloir que je trouve un truc pour l'ouvrir!*

    J'avais eu peur que cela fasse plus de bruit. Même dans un local, tout pouvait arriver... Je redescendis la pile et je cherchais à nouveau un outil qui serait en mesure de me laisser passer là-dedans!! Je devais avoir perdu pas mal de temps dans cet endroit et l'alarme n'était toujours pas donnée... Tôt ou tard je serais certainement prise au piège! Je devais à tout prix m'activer. Je parviens à dénicher un pied-de-biche.

    Cette fois-ci, j'avais fait un peu plus de bruit. La plaque grillagé chuta d'une caisse à une autre jusqu'à rentrer en contact avec le sol. Si avec ça, je n'étais pas repérée... Je m’engouffrai alors dans la bouche d'aération et commençai à ramper dans une direction. En espérant que je n'avais pas perdu le sens de l'orientation, je pris le sens qui me semblait être celui qui donnerait dans la salle des objets confisqués. Je voulais faire la salle de surveillance de la prison en dernier en revenant sur mes pas.

    Je retrouvai rapidement de la lumière grâce aux trappes qui donnaient parfois dans des couloirs et parfois dans des chambres. Je tentais de bien regarder les environnements que je découvrais pour savoir si j'étais déjà passée par là. Seulement, ce complexe devenait maintenant un dédale pour moi. Je n'avais pas la mémoire assez développée pour retenir tout ceci... Pour bien rendre ma tâche difficile, j'avais quelquefois le conduit qui se devisait à droite et à gauche... La poisse...


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 22 Oct 2012, 18:55, édité 4 fois
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    Toujours en rampant comme un serpent, je traversais des pièces sans trop de difficultés via le conduit d’aération. Dans les endroits où il y avait de l'activité, je faisais encore plus attention de ne pas faire de bruit. Je pouvais même écouter les conversations si je le voulais. Derrière la grille, je pouvais voir que je me trouvais dans une salle de détente. Des hommes faisaient de la lecture en buvant leur petit café.

    - Tu as entendu la nouvelle?

    - Hmm?

    - Il parait qu'il y a une nonne qui se trimbale dans les couloirs. Elle est vraiment jolie à ce qu'il parait. D'habitude, on se tape que des vielles...

    - Et?

    - Bah, je voulais savoir si tu l'avais vu, toi.

    Son camarade arrêta de lire son journal. Observa son collègue d'un air grave.

    - Combien même si c'était vrai, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse?

    Marrant. Écouter ce genre de conversation me faisais sourire du haut de mon perchoir. On parlait déjà de moi dans un certain sens. Qu'importe comment les soldats ne me voyaient même pas vus. Du moment qu'on faisait circuler des aberrations dans le couloir pour semer le doute, c'était une bonne chose pour moi. Savoir si j'étais encore présente ou non dans le bâtiment. Seuls, les soldats qui étaient dans la partie administration avaient pu être au courant, mais sans plus... De plus, cela me permettait de suivre discrètement ce qu'il pouvait bien se dire sur mon sujet. Au moins, on ne me cherchait pas encore. J'avais donc encore toutes mes chances pour prendre les affaires de Natacha et la clef de sa geôle. C'était plutôt une bonne nouvelle. J'ignorais combien de temps je m'étais fourguée dans ce conduit, mais cela faisait un bout de temps que j'avais quittée la prison. Du coup, j'avais perdue toutes mes notions sensorielles...

    Je continuais alors doucement mon chemin, oubliant vite les deux zouzous dans leur débat. Tant que je restais perchée je ne risquais rien, mais quand je redescendrais, je devrais faire plus attention. D'ailleurs, je ne savais pas ce qui allait m'attendre au bout de ce couloir. Cela pouvait même me conduire à l'extérieur, alors que moi je cherchais à m’infiltrer...

    J'arrivais enfin au bout. Heureusement, ce conduit finissait dans un vestiaire. Je trouvais du monde en train de se changer. Il n'y avait que des beaux garçons. Seulement, je devais me trouver celle des filles pour passer inaperçue. J'atteignis enfin le vestiaire de la gentes féminine. J'avais la possibilité de changer de déguisement sans trop me casser la tête. Il n'y avait apparemment peu de femmes dans ce complexe militaire. Un peu partout comme les autres, en fait... J'ôtai la grille lentement et en la posant délicatement pour ne pas faire de bruit. Au fur est à mesure que j'écoutais attentivement pendant que je me glissais vers l'extérieur, je réalisai qu'il n'y avait qu'une personne. De plus cette dernière prenait sa douche. Je me déshabillai et posai la robe noire dans le conduit pour le cacher. J'étais alors complètement nue. Ça me dérangeait pas plus que ça. De cette manière, n'avais juste qu'à voler un uniforme et le tour était joué. Bien sûr, il ne fallait pas que l'habit en question soit celui de la personne qui était occupée à se faire propre. Je vérifiais bien qu'elle ne m'avait pas vue pour ensuite aller voir les placards. J'ouvris alors un rangement discrètement. Je me changeai alors avec ma nouvelle tenue. J’attachai en vitesse mes cheveux pour être une parfaite Marine.

    Je ne m'étais jamais imaginée de jouer un nouveau personnage. Je pensais même que cela allait être un jeu d'enfant de rester une nonne pendant tout mon séjour dans la caserne... Je réfléchissais rapidement à quel genre de femme je pouvais bien faire. Vu que je risquais d'être quand même être découverte. Ma technique de passe-passe devrait très bien passer avec ma nouvelle tête. Il fallait que j'évite au maximum le contacte avec d'autres "collègues". Plus je passerais du temps seule, plus j'aurais des chances de ne pas être reconnue.


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Lun 22 Oct 2012, 18:42, édité 9 fois
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    Jeu: Nouvelle Marine

    *Désormais, je m’appellerais Rachel et j'ai 30ans. Je consacre toute ma vie pour la justice. Si on me demande qui je suis, je dis que je suis nouvelle.*

    Je répétais brièvement ce petit texte pour bien assimiler mon nouveau rôle. Bien sûr, il y aura des moments où il faudra que j'improvise, mais je devais rester dans mon jeu le plus souvent possible pour ne pas éveiller de soupçons. La base était grande et j'étais sûre que tout le monde ne connaissait pas tout le monde. Il ne fallut pas longtemps pour mon cerveau de retenir ces informations ridicules. Vu que jouais une nouvelle, autant la faire timide et pas sûre d'elle.

    Il n'y avait pas beaucoup de monde dans ce couloir. Je reconnue la pièce où les deux soldats parlaient de moi il n'y avait même pas quelques minutes. Je comprenais un peu pourquoi il était là. Les militaires qui étaient en permission préféraient rester en sécurité, ici. Las Camp n'était pas très commode pour des personnes honnêtes. Quoique, cela n'empêchait pas la majorité d'aller puiser tous leur argent pour quelque verre... Leur conversation m'avait aidée à récolter des informations pas très utiles, mais qui me servaient quand même à m'indiquer les évènements de dehors, les actualités ou même entendre la rumeur sur moi. Pour savoir où je devais aller pour récupérer les affaires de Natacha, je ne pouvais compter que sur moi-même.

    J'empruntai un dégagement toujours aussi vide à part les Den Den de surveillance. Un type beaucoup plus sain m'aborda. Il était droit et disciplinaire.

    - Soldat. Tu es perdu?

    De l'aide! Je n'étais pas contre. Je vis que c'était un gradé. Je baissai alors un peu la tête. Néanmoins, il était tombé dans le panneau! Peut-être qu'il allait me permettre de trouver la salle des objets confisqués...

    - Euhhh, oui. Je suis complètement perdue, ici. Il faut dire que c'est tellement grand...

    Je soignais mon langage. Je ne voulais pas qu'il m'arrive d'autres problèmes. Je me voyais mal trinquer comme une malade au service du Gouvernement. De plus, je n'aimais pas les ordres.

    - Tu ne sais plus où est la salle que tu recherches? Il arrive parfois aux nouveaux de se perdent. Je peux t'indiquer ton chemin, mais c'est tout.

    - Merci beaucoup. La salle des objets confisqués...

    - Tu dois alors faire demi-tour et tu continues tout droit. Ensuite tu vas à gauche et après à droite.

    Je fis un salut militaire à l'officier et je terminai par une réponse que tous les soldats employaient. J'avais même faillie l'oubliée tellement que ce n'était pas dans mon habitude...

    - Merci, mon adjudant.

    *- Heureusement qu'il ne m'avait pas demandé plus sur moi...*

    Par chance, ses indications n'étaient pas dures à retenir. J'arrivais facilement à l'endroit voulu. Il y avait comme un guichet avec un soldat derrière le comptoir. Il notait tous les allée-venues et les différentes choses qu'on faisait sortir de la pièce. Je réfléchissais comment j'allais pouvoir obtenir ce que je désirais... C'était une zone fermée avec le mec qui allait chercher ce que je lui demandais. Je m'approchai de lui avec mes aires de femme un peu simpliste et timide.

    - Hrm, j'ai besoin des affaires de Natacha O. Boréas.

    - D'accord, pourquoi faire?

    - Euh... pour un gradé.

    - Bien sûr, lequel?

    Lequel? Merde, j'en connaissais pas des masses. Le seul nom qui me venait à l'esprit c'était le Sergent Mogaba. Et j'avais peut-être plus de chance avec un homme corrompu... Je pris une petite voix.

    - Le Sergent Mogaba...

    L'homme devient tout pâle et me disait qu'il était désolé de me fourguer immédiatement tout ce que Natacha portait le jour où elle s'était fait arrêter. Il me donna dans une caisse ses bottes, son sabre, son pistolet, 15.000 Berrys, son Log Pose, un calendrier Sea Wolfs que je n'avais rien à foutre, six balles, un sac de poudre vide, trois clopes, un fume cigarette en ivoire, un couteau de marin, un roman à l'eau de rose, un bandana avec une tête de mort et un tricorne à plume. Le jeune homme m'indiqua que je n'avais même pas besoin de signer, car il s'en occupera de lui-même.

    Toujours en jouant dans le même rôle, je lui posai alors la question pourquoi une telle réaction. On dirait qu'il avait peur.

    - C'est qu'un officier...

    Il me regardait comme si je venais de débarquer de la lune et il me glissa à voix basse.

    - Il n'y a que les idiots et les fous qui n'ont pas peur de Mogaba. Je ne sais pas si vous êtes idiote ou folle, mais je vous conseille d'avoir peur de lui si vous ne voulez pas finir votre carrière ici...

    *- Peut-être un peu les deux on va dire.*

    Me voilà alors avec les effets personnels de la miss. Je ne pensais pas en avoir autant. Je me demandais si maintenant je devais continuer mon parcours en douce ou si je devais sortir et revenir en force. Mon équipage pouvait toujours intervenir aux moindre problèmes, mais je préférais largement y aller avec plus de sûreté...


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Dim 21 Oct 2012, 21:02, édité 6 fois
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    Après quelques moments de réflexion, je décidais de poursuive mon objectif. Je continuais donc mon chemin pour retourner dans les prisions. J'allais donc chercher la clef de la geôle de Natacha. Maintenant que je pouvais circuler plus librement dans les couloirs sans me faire pincer. Toutefois, je restais toujours sous mes aires de petite nouvelle. J'avais juste peur de perdre du temps inutilement si un officier me réclamer. J'avais moins peur que cela arrive avec des "collègues". Je retrouvais plus facilement mes repères et mon sens de l'orientation. J'étais enfin armée. Si jamais rien ne se déroulerais comme je l’imagine actuellement, je pourrais toujours me débrouiller arriver à mes fins. Je cachai entre ma ceinture et mon vêtement l'arme à feu qui était prêt à l'emploi. Je me préparais à tout ce qui pouvait échapper à mon contrôle. Par exemple, si je ne parvenais pas à pénétrer la salle de garde, j'avais toujours le sabre de la miss pour couper les barres de fer de sa cellule.

    Je marchais tranquillement dans le couloir. J'arrivais enfin à destination. J'avais pu finalement trouver la bonne pièce parmi les autres. Il y avait juste quatre types qui jouaient aux cartes en se moquant du mec que Mogaba avait assommé. Je me demandais s'il s'était remis de la mandale, d'ailleurs. Je laissais mon chariot dans le couloir.

    - Michi no

    J'utilisais cette technique pour pénétrer dans la chambre afin de ne pas être vue. En effet, cela me permettait de me fondre dans la masse. Mais pour cela je devais être vêtue comme eux. Heureusement que j'avais dénichée un uniforme tout à l'heure. Vu que les hommes étaient forts occupés à jouer, j'avais encore plus de chance de passer inaperçue.

    Par contre, je ne trouvais pas ce que je cherchais. Peut-être qu'ils étaient préparés à mon retour. Certainement le sergent. Je sortis alors, toujours sans un bruit. Je regagnais le couloir rapidement. C'était bref comme fouille... Je pénétrai ensuite le sas de tout à l'heure, mais cette fois avec plus de facilité. Par contre, les pauvres gaillards étaient beaucoup plus calmes. Ma présence en tant que Marine suffisait. J'arrivais devant la cellule de Natcha O. Borés, mais elle était vide!!! Que c'était-il donc passé?? Cela ne pouvait être que l'autre corrompu qui avait fait le coup... Grrr.

    Au moins, je n'aurais pas provoquée l'alarme en la sortant de là. J'avais donc toutes les possibilités pour la récupérer. J'avais ma petite idée sur sa nouvelle position, mais je devais confirmer ce que je pensais et surtout savoir le chemin pour y parvenir. Je retournai voir les autres branleurs. J'avais le sourire sous mes aires gracieuses. Je jouais la petite nouvelle qui s'était perdue. Ils allaient tous tomber dans le panneau!

    - Euh, excusez-moi. Vous ne saurez pas où se trouve le bureau du sergent Mogaba?

    - Oui bien sûr, mais euh... Il est occupé avec une prisonnière, là. Est-ce vraiment important?

    - Bah disons que je suis un peu nouvelle et l'orientation et moi ça fait deux. Surtout dans un établissement aussi grand. Je devais le voir, mais je n'en sais pas plus. Il y a tellement de mystère, ici.

    J'espérais que si je jouais sur ce côté la de la pente, j'aurais plus de chance qu'on ne me pose pas plus de questions sur les comment, pourquoi etc. Plus je circulais dans la caserne, plus je comprenais que cet officier avec une certaine influence sur les hommes. Il avait l'air d'inspirer la peur... Le soldat, toujours resté sur sa chaise avec ses cartes en main, m'indiqua clairement les quartiers de leur supérieur. J'avais de la chance, je n'avais que trois-demi couloirs à traverser.

    Une fois l'information révélée, je repris mon chariot et continuai mon chemin à la rencontre de celui qui volait mes nakamas. Je trouvais extrêmement curieux que l'accès à la prison était si facile. Pour moi il y avait un piège! Je tentais de réfléchir à un plan de rencontre et me souvenir des différentes zone de sorties. Je risquais de récupérer Natacha par la manière forte. Bordel, je n'aimais pas ça! D'autant plus que s'il y avait confrontation, je pouvais perdre le combat. Se serait assez humiliant face à une nouvelle recrue. Je n'avais plus besoin de jouer la comédie. Peut-être plus tard...


    Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Ven 26 Oct 2012, 23:56, édité 1 fois
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      Un piège, peut être pas. Mais il est clair que Mogaba a prévu l'éventualité que tu tentes de le doubler et que tu reviennes libérer en douce ton amie pirate. C'est probablement pour ça qu'il a décidé de la garder sous la main, histoire d’être sur que tu ne files pas avec la miss sans le revoir...

      Alors que tu traverses la caserne dans l'autre sens, tu continues à noter des points étranges dans toute cette affaire. Le type des objets par exemple avait clairement une frousse bleue de Mogaba. Pourtant ce n'est qu'un sergent, un grade qui le place très loin du chef qui doit être au moins Lieutenant Colonel,Bizarre..
      Et puis il y a ce soldat qu'il a assommé, celui qui t'as vu en bonne soeur, tu as bien vu ses yeux en retournant dans la salle de garde, et tu es quasiment sure qu'il t'a reconnu. Et pourtant rien. Il n'a pas bougé quand ses potes ont répondu à sa question, et dans la caserne pas trace d'alarme ou de branle bas de combat. Tout les soldats semblent vaquer à leurs occupations de manières tout à fait journalière, comme si tout le monde se fichait qu'une nonne en uniforme de la marine et ayant tenté de faire évader une prisonnière se ballade dans le coin...
      Pour qu'un soldat se laisse assommer sans se plaindre et qu'il la ferme devant un acte aussi grave qu'un vol d'uniforme et une tentative d'évasion, il faut que lui ait aussi ait surement salement peur du sergent...

      Tu quittes les batiment de la prison, traverse la grande cour intérieure de la caserne en suivant les indications, descend un escalier et tu te retrouves dans une vaste piéce voutée en pierre massive dont la porte est marqué entrainement...D'aprés les gardes, le bureau de Mogaba est juste au dela... Mais tu n'as pas besoin d'aller plus loin pour le trouver...

      Dans la grand salle au sol recouvert de terre battue et ou sont dispersés tout les instruments qu'il faut pour s'entrainer au combat aux armes blanches, une dizaine de soldats entourent un cercle de combat ou une démonstration est visiblement en train de se terminer. Au centre du cercle, un Mogaba qui n'a même pas l'air d'avoir transpiré vient visiblement de terminer de coller une raclée sévère à ta future navigatrice qui semble parfaitement inconsciente et que des soldats trainent déjà à l'écart...

      Quelques regards se tournent brièvement vers toi, dont celui de Mogaba qui te reconnait immédiatement et t'offre immédiatement un nouvel aperçu de son sourire carnassier....

      -Le cours est fini, tout le monde dehors !

      Et en un instant la salle se vide, te laissant à nouveau en face à face avec le sergent...

      -Alors Nakajima, ou est mon pognon ?
      Jeu: Aucun

      Je menaçais avec le pistolet de Natacha. Ça pouvait être mieux comme négociation. Avoir le pouvoir entre ses mains, il n'avait juste que des protections de boxes. Il n'allait pas pouvoir me surprendre.

      - Tu rêves beaucoup. Je suis aussi avare que toi et tu penses vraiment que j'allais te refourguer de la thune?? Ahahah, tu es pathétique!

      Tout calme, il prit un tabouret et le posa devant ma pirate avant de s'asseoir dessus et de me fixer sans rien dire pendant presque une minute. Cela m'agaçait fortement. C'était assez provoquant. Puis finalement, il secoua la tête et me parla.

      - Tu vois Nakajima, le problème de ce genre de situation, c'est qu'au fond de nous, on est tous les deux persuadés de n'avoir rien à craindre de l'autre, d’être le meilleur... Mais tu vois, si y'a un truc dont je suis sûr, c'est que dans ces cas la, il y'en a toujours un qui se trompe.

      Il se passa la main le long de la mâchoire, comme s'il vérifiait son rasage. Quant à moi, je n'avais guère bougée, j'étais restée sur place, juste à l'observer ses moindres gestes.

      - Et celui qui se trompe, n'a pas sa place ici. J'ai d'autres cartes en réserve!

      - Des pirates comme toi, j'en ai connu des tonnes Nakajima, à peine apparus sur des affiches et déjà persuadés d’être les maîtres du monde sans jamais avoir quittés les Blues... Tu veux jouer à ça? Très bien, vas-y. Et quand t'en auras assez de cracher du sang sur le sol, je te donnerais le nouveau prix pour celle la...

      Il se leva ensuite en souriant et s'avança en écartant les bras se mettant à mi-chemin entre toi et la fille au sol. Il était décidément aussi sûr de lui que moi et le pire c'est qu'il me provoquait!! Je rappliquais aussitôt ma dernière tirade.

      - Ahahaha! Puisqu'il en ainsi, inutile de continuer à parler dans le vent et viens te battre. Une surprise t'attends. Tu oublies que je ne suis pas n'importe quelle pirate misérable que tu prétends avoir écrasé. Je suis Aoi D. Nakajima, celle qui va mettre à néant cette caserne si jamais tu persistes dans cette voie. Je suis appelée à de grandes choses dont tu ne pourrais même pas te vanter de les avoir vécus. Meurs, sombre crétin!!

      Je ne voulais pas tirer pour le bruit qui pouvait me trahir. Je devais le terminer en silence. Seulement, d'apparence, il était coriace et j'allais avoir vraiment du fil à retorde avec lui. Je devais trouver une tactique pour faire bref ou prendre la fuite avec ma navigatrice. Je m'avançais alors vers lui, l'arme blanche à la main.

      Voyant que la capitaine pirate fonçait tête baissée, l'officier s'apprêtait à contre-attaquer. La forban ignorait tout sur la maîtrise du Rokushiki. Allait juste manger une bonne raclée par Mogaba. Elle n'était pas du tout en position pour sortir de ce mauvais pas. Son entêtement et son ignorance firent d'elle une femme dans la folie ne donnait pas de bons résultat. Le sergent eut un léger rictus avant d'utiliser le Soru. Il apparait juste devant la criminelle et lui donna la plus grosse mandale qu'elle n'ait jamais prise dans sa gueule. Sous le choc, le visage de la femme se plissa, laissant une traînée de sang jaïr de la récente plaie. Le Marine ne s'empêcha pas d'humilier encore plus sa victime dans ses propos.

      - Tu es trop lente, Nakajima. Penses-tu réellement arriver à tes fins de cette manière?

      Je ne compris pas du tout ce qu'il se passait. Il avait subitement disparu et tout d'un coup j'avais la trogne qui morflait. Encore un fruit du démon? Bordel, je n'avais plus l'avantage! Il pouvait aisément esquiver des balles avec ça. Sous la puissance de son poing, je volai sur le côté assez loin pour m'étaler comme une merde sur le sol.

      En peu de temps, mon adversaire arriva près de moi par la même machination et dans la foulée il m'encaissa un autre poing encore pus dévastateur que le précédent. J'étais toujours allongée sur le dos lors de l'impact. Le coup était si puissant que j'avais l'impression de cracher mes boyaux, je crachais du sang. Je tenais encore fermement le sabre de la miss, mais j'avais tellement mal que je ne savais pas comment réagir face à cette bête. Il s'apprêta de m'envoyer un autre, mais je roulais sous la poussière et me mis rapidement sur les genoux. L'épée en main, je réussis néanmoins à le porter contre lui. Certes, avec difficulté, mais bon.

      - Tekkaï.

      Bordel! Voilà autre chose, c'était censé lui transpercer la main, mais cela ne fit que riper la lame, comme si son corps était soudainement devenu de l'acier pur.

      - Saacerace!!! Tu me surprends peut-être, mais tu ne prendras pas le dessus sur moi.

      Ça me faisait vraiment chier de ne pas être dans ma tenue habituelle. Mes équipements me manquaient énormément. Si je ne parvenais pas à trouver un moyen de le battre ou même de fuir lâchement avec ma belle, je pouvais dire adieu à la vie. Et cela, était hors de question!!
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        En tout cas tu comprends maintenant pourquoi tout le monde a peur de lui. Impossible qu'il ne soit que Sergent. Impossible !

        Il est bien plus grand et plus musclé que toi, mais non content d'étre plus fort il se paye aussi le luxe d'étre plus rapide... Il semble littéralement lire dans tes mouvement. Chacune de tes attaques est évité ou paré, et chacune des siennes te donne l'impression de n’être qu'un jouet martyrisé par un gamin méchant.

        Tu frappes d'estoc pour le planter en pleine poitrine mais sa main chasse ta lame d'un simple balayage pendant que de l'autre il t’assène un revers sur le coté du crane qui manque t'arracher la tête.
        Tu plonges en avant en frappant un large coup devant toi et il se glisse littéralement sous ta lame,se laissant glisser au sol avant de mettre un coup de pied montant en pleine poitrine qui t'envoie presque toucher le plafond...

        Au bout de vingt secondes d'affrontement tu es meurtrie de partout et tu as l'impression de sortir d'une longue bataille alors qu'il n'a de son coté pas une égratignure...

        -Alors Nakajima, qui s'est trompé maintenant ? J'ai combattu sur le nouveau monde des pirates qui pourraient t'assommer en te soufflant dessus. Tu ne peux pas gagner contre moi... Tu ne peux que souffrir et mourir... Ou me donner ce que je veux... Décide toi vite, tu m'amuses mais je commence à perdre patience...
        Je crachai du sang et des mollards. Je sentais le précieux liquide sortir de moi en quelques endroits. Si ce n'était pas cela, c'était des bleus constants qu'avais sur moi. C'était pas beau à voir, vraiment pas beau. Même Natacha s'en sortait mieux. D'ailleurs, elle reprenait peu à peu ses esprits. J'étais vraiment pas présentable...

        Quoi, j'avais bien entendue? Non, je ne rêvais pas. Ce fourbe me proposais un marché et c'était l'occasion de la saisir. C'était soit ça, soit je mourrais. Le combat cessa et je pris la parole pour négocier. Il y avait que ça de vrai.

        - Attends... Tu veux de l'argent, n'est-ce pas? Fais-moi sortir avec ma navigatrice et nos affaires et tu auras même plus que ce que tu m'avais fixé. L'argent est à bord de mon navire, mais tu auras besoin de moi pour rentrer dans mon navire...

        Je toussai à nouveau. J'étais vraiment dans une mauvaise position. Pour rien au monde, je voulais à tout prix quitter cette maudite caserne! Mon imprudence allait me le faire payer, j'étais pas en mesure de lui donner des ordres. Il enchaîna sèchement.

        - Si tes nakamas sont aussi coriaces que toi, je pourrais aller couler ton bateau tout seul et avec une main attachée dans le dos, mais je n'ai pas que ça à foutre.

        J'avais presque envie de voir cela, mais je sentais qu'il allait vraiment me mettre dehors dans un sale état. Si je ne lui ramenais pas son pognon sous les 24h qui suivaient, il m'enverrai la tête de ma copine par voie postale. C'était une putain de honte, mais je devais céder à ses caprices. C'était cela ou la mort. Et dire que c'était moi qui devais inspirer la peur aux gens, me voilà dans un rôle inversé... Je répondis aussitôt, je ne voulais pas de bain de sang.

        - Je vais payer, mais je n'ai pas l'argent sur moi. Ce n'est pas 7M de berries qui feront une grande différence dans ma tirelire... Je veux que la transaction se fasse dans une auberge "Le tonneau qui grince". Rendez-vous dans 1h.

        Je ne pouvais pas fixer d'autres conditions, car il ne serait pas d'accord et j'étais très loin de décider quoique se soit. Il avait intérêt à me donner Natacha en bonne santé...

        Ça me faisait mal, j'étais vraiment obligée de lui donner l'argent. Au moins, j'avais le lieu, ce qui n'était pas anodin... Il me laissa alors partir en m'avertissant que si je tentais encore de le duper, il me fera manger mon bateau. Et il s'empêcha pas une touche d'humour en me disant que j'avais du bol, car il aimait bien les rouquines.

        Je devais le reconnaître, j'avais complètement sous-estimée cette montagne de muscles. Ce qu'il m'intriguait, c'était sa rapidité. Pour un colosse, c'est anormal!! Pourtant, j'en avais vue des vertes et des pas mure... Le duel n'était vraiment pas à mon avantage. Sans compter qu'il encaissait les coups comme un rien. Je ne lui avais fait aucunes blessures, alors que moi j'avais tout prise. Je jurais qu'à l'avenir je m’améliorais, je serais capable de surpasser un tel individu, tôt ou tard. Au moins, pour la survie de l’équipage. Si je ne pouvais pas battre un monstre pareil, qu'allait penser mes hommes? Surtout si on voulait aller sur Grande Line...

        ***

        J'étais tout en sang lorsque je regagnais mes amis à leur poste. Ils étaient tous agités de me voir dans cet état. Et dire que j'étais rentrée en nonne avec des pains, me voilà que je ressors dans un uniforme de Marine et les mains vides. Ils avaient connu des infiltrations mieux que ça de ma part. Valentina, s'empressa de me demander ce qu'il s'était passé tout en cherchant à m'allonger sur la table. Visiblement, ça ne choquait pas les gens du restaurant, mais en même temps, c'était Las Camp...

        - Qui t'a fait ça? On est tous prêt à te venger. Je croyais que tu devais nous ramener une personne.

        - Inutile de suivre mes erreurs, ramenez-moi vite au navire. Je n'ai qu'une heure avant que notre navigatrice se fasse tuer par le Marine qui m'a fait ça. On lui fera payer plus tard.

        Ma capitaine en second ne comprenait pas trop ce qu'il se passait et s’obstinait à vouloir faire le nécessaire pour mes blessures. Il n'était pas dans mon habitude de lâcher l'affaire, surtout quand j'avais prise de gros risques... Je pouvais encore marcher, mais je préférais m’appuyer sur l'épaule d'un de mes nakamas. On ne traînait pas.

        ***

        Une fois au port, j’ordonnais à tout le monde de rester sur l'Inferno. Personne ne devait bouger pendant que moi j'irais terminer ce pourquoi j'étais venue chercher. L'auberge que j'avais désignée se trouvait pile en face de mon bâtiment. L'édifice se trouvait donc au port. Il était assez classique, il n'avait rien d'extraordinaire. C'était juste un endroit miteux pour des gens minables. J'espérais vraiment que Mogaba allait venir. Quant à moi, je comptais vraiment payer pour qu'il me laisse tranquille. Mais, j'avais un plan pour perdre le moins. J'entrais dans la cabine où je retrouvais mes enfants eux aussi paniqués de voir mon état.

        - Maman!

        - Maman!!

        - Je n'ai rien, les enfants. Calmez-vous, je vous promets que ce n'est rien.

        Même si je mentais, je voulais les rassurer. Je cherchais aussi à fuir leur interrogation. C'était normal de voir leur inquiétude, mais je devais avant tout terminer cette histoire. J'appelais la fille de ma seconde, Muchacho. Je lui ordonnais ensuite qu'elle me fasse une mission rapide pour moi. Je lui donnai 3.5M de Berries qui étaient planqués parmi le reste. Cette dernière allait voir un faux monnayeur dans les plus brefs délais et me rapporté ainsi 7M de Berries truqués. Héhé, j'avais pas précisé que je donnerais des vrais à ce sergent. Mon garçon venait contre mon corps, il n'aimait pas me voir ainsi, il était beaucoup trop attaché à moi malgré son âge. Comme l'équipage, il sentait qu'il y avait quelque chose qui m’agaçait dans ma tête. Il le voyait que j'étais bernée. J'avais qu'un but à ce moment-là, c'était de finir mon devoir. Et je comptais beaucoup sur le devoir que devait accomplir Muchacho.

        Valentina arriva avec les soins. Elle n'était pas experte en médecine, mais elle s'était elle qui nous soignait. Elle faisait comme elle pouvait, mais il était vrai qu'un bon infirmier serait le mieux, surtout pour mon cas. Je m'allongeai dans mon lit. Elle demanda à mes gosses de me laisser pendant qu'elle étudia mes plaies. J'attendis donc le retour de sa fille. Cette dernière avait les 7M de Berries falsifiés. Il s'était écoulé 20min. Je repartis alors dans le port, mais ma camarade tenait absolument que je me repose. Elle m'avait fait quelques pansements...

        ***

        Il était l'heure de partir. Je descendis du bateau pour être au rendez-vous à l'heure. Il y avait toujours autant de monde dans "Le tonneau qui grince". J'attendais maintenant le sergent pour la transaction. J'étais toute seule avec l'argent. Lui, il avait intérêt d'avoir ma navigatrice en état et avec nos affaires.


        Dernière édition par Aoi D. Nakajima le Mar 13 Nov 2012, 21:39, édité 2 fois
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        J'étais assise sur un banc au milieu de la salle, face à la seule et unique sortie. C'était mal fréquenté, mais j'avais une bonne vue sur la proue de mon navire, pile sur la gueule de mon canon spécial, l'Harmaguédon. Une arme qui pouvait tirer certain type de boulet. Je venais de me le procurer récemment...

        En attendant mon client, j'allumais une cigarette pour me détendre. Je la portais à ma bouche et commençais à fumer. Je buvais aussi lentement la boisson que j'avais commandée. Elle était fraîche. Lorsque la silhouette massive passa devant la porte d'entrée avec mon nakama, mes yeux s'illuminèrent. Cette dernière allait mieux que moi, et elle était à nouveau consciente. Quant à moi, je m'étais remise de mes coups, mais pas à l’intérieur de moi. J'avais encore cette haine. Je ne pouvais pas laisser un tel duel finir comme cela.

        Ne lui laissant pas entamer la discussion, j'ouvris le dialogue la première, tout en me levant. Je voulais faire la transaction de manière très brève. Je lui tendis une mallette métallique que je déverrouillai devant lui. Dans ce genre d'endroit malsain, il pouvait y avoir de la convoitise, héhéhé. Au moins, cela à allait l'arrêter pendant un moment dans le lieux, pendant que nous on partira. Même s'il était très fort, il sera fort occuper à surveiller son argent contre les pirates et autres ivrognes avides de thunes.

        - Je vois que tu as ramené Natacha et nos affaires. Voilà ton dû.

        Ainsi fut notre dernière échange verbal. J'empoignais la miss pour la faire sortir. Je voulais à tout prix regagner mon bâtiment. De plus, j'avais donnée deux ordres à mon équipage lorsqu'ils me verront dehors. Le premier était de quitter l'île et le second d'envoyer un boulet explosif dans la taverne où j'étais. Tout en nous dépêchant de rejoindre le bateau qui faisait voile, je m'adressais à ma navigatrice.

        - Tu ne voulais pas qu'on parle d'égale à égale une fois dehors? Je pense qu'il serait temps avant que d'autres problèmes ne surviennent encore.

        - Après tout ce que tu as fait pour moi aujourd'hui, je pense que je peux t'être reconnaissante et j’accepte les conditions.

        On gagna l'Inferno qui était en marche et on escalada la coque via deux cordes pour atterrir sur le pont. On avait encore l'auberge en visuel et j'étais sûr que Mogaba comptait encore son argent à l’intérieur. J'ordonnais de tirer un seul boulet. Le projectile pénétra dans l'édifice, suivis d'une grande détonation. Le bâtiment explosa dans un puissant souffle. Je doutais fortement que le Marine puisse survire à cette attaque, mais avec ces mystérieux techniques il pouvait peut-être encore me jouer un tour... En tout cas, on était en route pour quitter cette ville de malfrats. Je me retournai face à la nouvelle avec un grand sourire.

        - Tu sais combien j'ai payée ta caution?

        - Beh 7M de berries.

        - Que nenni. Rien du tout. C'était de la fausse monnaie.

        Elle me rendit un sourire, puis elle reprit.

        - Tu es bien plus fourbe que je le croyais. Au début, je pensais même que tu étais folle.

        Il y eut un éclat de rire. J'étais contente que le courant passe bien entre nous deux. Je continuais sur un autre sujet.

        - Au fait, pourquoi voulais-tu aller sur Grande Line?

        - Quelque chose m’attend là-bas. L'ennuie, c'est que je n'ai plus ma carte qui allait m'y conduire...

        - Alors, permets-moi de te la retrouver. En route pour... Euh donne-moi un cap. Après tout, c'est toi la navigatrice.

        [Quête FB Solo] Sortez-moi de là!! Image_11


        [Quête FB Solo] Sortez-moi de là!! Signat10
        Aoi D. Nakajima



        ~FIN~
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