Tout du moins, là où commence notre narration, ce qui, vous l'admettrez, est vachement bien foutu. Pirouette narrative sans intérêt. Passons, passons, passons ! Logue Town, ville arrêt pour certains, terminus pour beaucoup, et pur hasard pour d'autres. Pur hasard car, me direz vous, qu'est ce qui pousserez le fllemmard sur papattes à se retrouver ici ? En gros en résumé, rien. Détaillons.
Tout avait bien commencé lorsqu'il avait accepté ce contrat, quelque part sur East Blue. Il avait eu la chance, après un "débarquement" forcé, d'être trouvé par un autre équipage après deux semaines en mer. Oui, si long. L'avantage de ne pas consommer trop de carburant, c'est la marge de survie en milieu hostile avec peu de provisions. Les négociations avaient été âpres -quinze à vingt secondes, effort conséquent s'il en est-, et le pirate, épuisé, avait bien vite trouvé une couchette quelque part dans la cale, que du normal. Là où les choses avaient dérapé, c'était lorsque le-dit avait eu l'idée, au bout de quelques semaines de mer, de le balancer par dessus bord, évitant ainsi de continuer à payer un inutile, en omettant, politesse élémentaire, de lui prêter quelqu'embarcation de fortune. Ce qui, on en conviendra, est assez ballot pour qui veut éviter une noyade. Le flemmard eut la meilleure des réactions. Sur une mer l'huile, il se laissa... Flotter. Connement flotter. Se débattre ne servait à rien.
Et, coup de bol monumental, l'île la plus proche, qui n'était autre que Log Town, n'était qu'à quelques miles marins de là. Quelle "joie" pour le marine que de s'échouer sur la rade. Un habitant du crû, vérifiant la bonne marche de ses fonctions vitales, s'assura même de le piquer du bout d'un bâton, comme un vulgaire morceau de fourrure qu'on trouve ressembler à un écureuil, quel manque de politesse ! Pas de mouvement. Plus fort. Rien, pas un bruit du... De la loque dégoulinante. L'autochtone regarde à droite à gauche. Pas de marine en vue, chose suffisamment rare pour être signalée. Avant de se pencher sur le corps, prêt à le dépouiller corps et bien.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il retrouva le canon d'une arme planté sur le bout de son nez. Instant de latence. Et quelques secondes plus tard, nous avons un homme courant en hurlant quelque insanité à propos de... Fantôme, revenu à la vie, malédiction... Naïf habitant local... Le flemmard ouvre un oeil, sentant, enfin, le sol dur dans son dos, se relevant, à peine. Assis comme ça, face à la mer, si tranquille. Il avise d'un oeil l'arme dans sa main. La penche, canon au sol. Un filet d'eau en sort, suivi d'un pauvre et minuscule poisson qui n'en demandait pas tant. Même constat pour son autre arme. Ca et le sel, s'il ne les récupère pas fissa, c'est mal barré. Et c'est décidé, et mû par sa volonté sans faille que le hombre se met sur pieds. Bien flageolant, et trempé, mais bon, c'est déjàà un début. Un leeeeeent tour sur soi-même, et, d'un pied léger, il fonce vers le centre de la ville. ..................................................................... Je plaisante. D'un pas lourd et gauche, Lucio commence un lent voyage vers le coeur de Logue Town, sous le regard médusé de passant voyant ce semi-cadavre trempé -quelques algues pendent sur ses épaules- déambuler dans les rues. Trouver un moyen de se payer une chambre, en premier lieu. Et pour ça, rien de mieux que... Que... Il se stoppe. Constat douloureux, que faire ? Pas question de marcher au hasard. Au détour d'une rue, une petite impasse. Tant mieux, se poser en tra... Pause. En nettoyant ses armes. Il se laisse tomber là, à l'ombre et à l'abri du bon peuple, et commence à démonter son arme, avec lenteur et précision. Personne n'arrête la marmotte en marche, c'est clair et net désormais.
Tout avait bien commencé lorsqu'il avait accepté ce contrat, quelque part sur East Blue. Il avait eu la chance, après un "débarquement" forcé, d'être trouvé par un autre équipage après deux semaines en mer. Oui, si long. L'avantage de ne pas consommer trop de carburant, c'est la marge de survie en milieu hostile avec peu de provisions. Les négociations avaient été âpres -quinze à vingt secondes, effort conséquent s'il en est-, et le pirate, épuisé, avait bien vite trouvé une couchette quelque part dans la cale, que du normal. Là où les choses avaient dérapé, c'était lorsque le-dit avait eu l'idée, au bout de quelques semaines de mer, de le balancer par dessus bord, évitant ainsi de continuer à payer un inutile, en omettant, politesse élémentaire, de lui prêter quelqu'embarcation de fortune. Ce qui, on en conviendra, est assez ballot pour qui veut éviter une noyade. Le flemmard eut la meilleure des réactions. Sur une mer l'huile, il se laissa... Flotter. Connement flotter. Se débattre ne servait à rien.
Et, coup de bol monumental, l'île la plus proche, qui n'était autre que Log Town, n'était qu'à quelques miles marins de là. Quelle "joie" pour le marine que de s'échouer sur la rade. Un habitant du crû, vérifiant la bonne marche de ses fonctions vitales, s'assura même de le piquer du bout d'un bâton, comme un vulgaire morceau de fourrure qu'on trouve ressembler à un écureuil, quel manque de politesse ! Pas de mouvement. Plus fort. Rien, pas un bruit du... De la loque dégoulinante. L'autochtone regarde à droite à gauche. Pas de marine en vue, chose suffisamment rare pour être signalée. Avant de se pencher sur le corps, prêt à le dépouiller corps et bien.
Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'il retrouva le canon d'une arme planté sur le bout de son nez. Instant de latence. Et quelques secondes plus tard, nous avons un homme courant en hurlant quelque insanité à propos de... Fantôme, revenu à la vie, malédiction... Naïf habitant local... Le flemmard ouvre un oeil, sentant, enfin, le sol dur dans son dos, se relevant, à peine. Assis comme ça, face à la mer, si tranquille. Il avise d'un oeil l'arme dans sa main. La penche, canon au sol. Un filet d'eau en sort, suivi d'un pauvre et minuscule poisson qui n'en demandait pas tant. Même constat pour son autre arme. Ca et le sel, s'il ne les récupère pas fissa, c'est mal barré. Et c'est décidé, et mû par sa volonté sans faille que le hombre se met sur pieds. Bien flageolant, et trempé, mais bon, c'est déjàà un début. Un leeeeeent tour sur soi-même, et, d'un pied léger, il fonce vers le centre de la ville. ..................................................................... Je plaisante. D'un pas lourd et gauche, Lucio commence un lent voyage vers le coeur de Logue Town, sous le regard médusé de passant voyant ce semi-cadavre trempé -quelques algues pendent sur ses épaules- déambuler dans les rues. Trouver un moyen de se payer une chambre, en premier lieu. Et pour ça, rien de mieux que... Que... Il se stoppe. Constat douloureux, que faire ? Pas question de marcher au hasard. Au détour d'une rue, une petite impasse. Tant mieux, se poser en tra... Pause. En nettoyant ses armes. Il se laisse tomber là, à l'ombre et à l'abri du bon peuple, et commence à démonter son arme, avec lenteur et précision. Personne n'arrête la marmotte en marche, c'est clair et net désormais.