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Ah les femmes !...


- Nan mais sans dèc', comment elle va faire ?
- Bah elle est fortiche l'air de rien...
- Oui mais l'était grosse la bestiole...
- Yep, rien que l'poids d'la peau ça doit pas être évident à trainer...
- Piou. (Effectivement)
- D'ailleurs... Comment elle va faire vous pensez ?
- ...
- Piou. (En utilisant des tortues de mer.)
- Des tortues ?!
- Piou. (ben oui des tortues.)
- Et comment elle fait pour s'faire tracter ?
- Piou. (Avec ses cheveux évidemment)
- Évidemment...
- ...
- Et ça marche ? J'veux dire, t'as déjà vu ça à l’œuvre toi ?
- Piou. (Bien sûr, c'est même moi qui l'ai inventé.)
- Mais... t'as pas d'cheveux pour tresser un lasso toi. Ou même de poil.
- Piou. (Peu importe : technique ninja)
- Aaaaaah....
- Aaaaaah...
- Aaaaaah...

D'un hochement de tête commun, le cercle de Sea Wolves acquiesce à l'unisson ce parfait exemple d'absurdité technique. Nul ici ne saurait plus jamais remettre en doute l'efficacité des techniques du pingouin. Puis dans un silence pensif, la demi-douzaine de vétérans s'imaginent chacun dans leurs têtes couturées de cicatrices la petite scénette. Certains sont admiratifs, d'autre circonspects... Y'a il seulement des tortues de mer dans cette région de Grand Line ?... Peu importe, leur bosco leur reviendra saine et sauve, et c'est tout ce qui compte pour cette bande de loubards en uniforme.

- Chuuuut ! Le voilà !

Comme un seul homme, le cercle éclate tandis que chacun des marines se jette sur la première occupation qu'il trouve à portée. Une fraction de secondes plus tard, le pont est donc remplis de soldat briquant arme et pont avec un zèle presque louche. Pour cause : Avant même leur retour au port de Myriapolis, le vice lieutenant d'élite Xan a décrété en toute discrétion la mise en place d'urgence de l'opération "Mer d'huile". Ultime plan de survie qui leur a déjà par le passé sauvé la peau plus d'une fois. Seul véritable moyen de passer au travers d'un des plus grands dangers de la route de tous les périls : les colères couvées de leur Capitaine. Car ils les connaissent tous ces colères là. Tous les signes avant-coureurs de la tempête sont présents, toute la gestuelle de l'homme poisson le prouve. Alors afin de ne pas déclencher une apocalypse miniature, il n'y a qu'une chose à faire en attendant que Toji digère sa mauvaise humeur : attendre et ne lui offrir absolument aucun prétexte sur lequel passer ses nerfs. Chercher à le calmer ne servirait à rien, seul le temps ou le sang ont le don sacré de reposer la bête. Les Sea Wolves le savent, quelques années de dommages collatéraux auront été nécessaires pour que tous soient suffisamment rodés à la manœuvre.



La porte claque brutalement, annonçant la couleur. Même les mouettes déguerpissent sans un cri, conscientes au plus profond d'leurs cervelles de piafs moqueurs que le temps n'est pas à la rigolade. Regard noir qu'on devine à peine sous des épais barbillons hirsutes. Silence de tombe tandis que l'homme-poisson mâchonne plus qu'il ne fume un cigare au supplice. A cette heure-ci, il devrait encore être à étudier ses cartes dans le confort de sa cabine... Et pourtant il est là. Mauvais signe ça... Ses cartes l'ont lassé, et sa mauvaise humeur l'a poussé à chercher une cible sur laquelle se rabattre. Visiblement, abandonné en mer Rachel ne lui a pas suffit ; et les remords qui ont suivit ont provoqué une mauvaise alchimie dans le cœur noir du marine. Ses hommes le connaissent bien, et à son attitude avec la tête bien enfoncée dans les épaule, on peut voir que ça le travaille encore. Pire, il n'a même pas pris la peine de se chamailler avec Lin depuis leur départ ce matin. Huit heures sans engueulade... ça sent pas bon. L'homme-poisson balaye donc le pont du regard, ne trouvant que le spectacle presque irréel d'un équipage en pleine effervescence, mais le tout dans le silence le plus total. Nul ne croise son regard... Nul ne fait un bruit de trop... Et lorsqu'il se met à rôder sur le pont comme un prédateur en chasse, la magie de l'instant fait que nul ne se trouve sur sa route. L'opération "Mer d'huile" est en action.


Le contre-amiral tourne donc encore et encore, guettant visiblement de façon inconsciente une occasion de se défouler. Occasion qui ne vient hélas pas. N'allez pas croire qu'il est malveillant en faisant ça... S'il voulait vraiment taper sur quelqu'un, il ne prendrait pas la peine d'attendre un prétexte. Mais voilà, au fond de lui il cherche un exutoire qu'il ne peut se résoudre à demander gentiment. Foutue fierté. Alors du coup il attend qu'on le lui donne tout cuit... Et comme la patience et loin d'être sa plus grande qualité, le temps lui brûle la moelle épinière comme un fer chauffé à blanc. On le voit qui ne tient plus sur place, dansant presque d'un pied sur l'autre. Mais pourtant, toujours pas l'ombre d'une occasion à l'horizon... Aucun Sea Wolf ne tient à se dévouer cette fois. Ses yeux scrutent donc avec frénésie, mais en vain... Les minutes défilent lentement... Les secondes semblent être des éternités... Puis soudainement, une tâche rouge dans l'extrême limite de son champ de vision. On le dira jamais assez, le camouflage ça peut vous sauver son homme.

Toji se dresse soudainement avant de se jeter à grands pas vers la passerelle d'embarquement. Foutus Sea Wolves et foutu Fenrir ! Quitte à perde son temps, autant le faire à terre. Il y aura p'tetre là-bas des occaz' de beugler sur quelque chose ou quelqu'un. Rien ne vaut une grande balade au frais pour se calmer qu'lui a dit un jour son mentor O'Brian. Ben c'est l'occasion ou jamais de vérifier ses dires ! Par contre -fait étrange- alors que d’ordinaire Toji préfère hanter les quartiers lugubres en quête de proies en solitaire, cette fois-ci il happe dans sa démarche le pauvre lieutenant Red sur son chemin.

Main puissante qui lui attrape donc le col sans ménagement, et le voilà qui descend le ponton à une cadence infernale. Là où on voit que Toji l'a à la bonne, c'est qu'il s'est forcé à être bien plus bavard qu'à l'accoutumé :

- Viens par là toi.




Dernière édition par Toji Arashibourei le Mer 17 Oct 2012 - 11:55, édité 2 fois
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    Myriapolis plage... Sable gris et cailloux moche à perte de vue sans un brin d'herbe ou plante sympa. Cagnard sec violent et agressif. Et le tout balayé par des rafales de vent salement chargées en poussières diverses. Bref, l'idéal pour une ballade entre couilles. Ici en tout cas pas de risques d’être dérangés. Pour ce qu'en sait le lieutenant Red les types d'ici ont bien compris que la surface n'était pas le coin le plus clément et n'ont de cesse de jouer les insectes fouisseurs en s'enterrant un peu partout.

    D'ailleurs la ville la plus proche de l'endroit ou le Fenrir a jeté l'ancre en attendant le retour de Rachel et de sa pèche miraculeuse est au moins à trois heures de marche. Mais le signaler à Toji ne semble pas une bonne idée pour l'instant. Non, pas une bonne idée.

    Alors Toji marche sans un mot et Red le suit. Red est adaptable. Adaptable et patient. Nul doute que le capitaine a un truc à dire. Nul doute non plus qu'il finira par lâcher le morceau. Ou pas d'ailleurs. Toji est du genre têtu. Et c'est rien de le dire...

    L'un suivant l'autre les deux marins marchent de concert et s'éloignent de la plage, dirigeant leur pas vers une sorte de chaos rocheux un peu plus loin. Un amoncèlement pèle mêle de blocs immenses formant un vrai labyrinthe... La vigie y a vu de la fumée en revenant...

    Un coup d’œil au boss qui ne varie. Poings fermés, mâchoires serrée, regard dur fixé sur l'horizon... ça se confirme, Toji a pas l'air parti du tout pour en décrocher une. Même maintenant qu'il n'y a clairement plus personne à la ronde. A coté de ça Red n'a pas non plus l'intention de faire le tour de l'ile et le pas de Toji s'est un peu assoupli. Il ne donne plus l'impression d'écraser des ennemis imaginaires à chaque enjambée, c'est plutôt bon signe. Le signe qu'il est temps de tenter une ouverture, de lancer une perche, une accroche...

    Et vu les derniers événements, il n'y a guère qu'un nom qui vienne à l'esprit...


    -C'est Rachel c'est ça ?

    Poings fermés, mâchoires serrée, regard dur fixé sur l'horizon... Je marche.

    Quoique plus que je marche, je conquis le paysage comme une armée d'envahisseurs vociférants ; steaks tartares calés sous les fesses en moins. Le moindre cailloux qui a l'malheur de se trouver sur mon chemin va aussi-sec voir ailleurs si j'y suis, en général à quelques kilomètres de là. Marcher me fait du bien pour sûr... Faut dire que là-bas j'avais l'impression que j'allais exploser... Tous là à pas en moufter une. Ambiance de merde dans c'navire j'vous dis pas ! Si j'devais compter sur eux pour égailler la journée j'pourrais encore attendre. Heureusement que d'habitude j'suis là pour le cota d'sourires et de bonne humeur nom de d*... Faut tout qu'je fasse dans cet équipage. Et ces putains d'cailloux qui trainent n'importe où ! Dégage toi !

    Et Red. Ce brave Red qui comme prévu marche en silence juste derrière moi. Même si à partir du moment où on a posé le pied au sol je ressent sa présence à mes côtés, je n'y fais plus gaffe. S'il tient vraiment à m'parler qu'il fasse le premier pas quoi merde. C'est pas moi qui ai tenu à c'qu'il vienne avec moi alors... enfin si... mais bon... Roooh et puis merde j'veux pas l'savoir. A lui d'se bouger les miches pour entamer l'dialogue ! Faudra pas qu'il m'prenne pour un sentimentaliste à la mords moi l'nœud non plus ! On sait jamais qui nous observe... Une erreur d'attention, un instant de d'oubli, et l'ennemi frappe ! Quel ennemi ? Peu importe ! L'ennemi est partout. Derrière un rocher, déguisé en Red, peut-être même enfoui en moi qui sait ! Si j'écoutais pleinement ma parano j'penserais même en code dans l'doute. Alors vous comprendrez que c'est pas l'moment de montrer un signe de faiblesse psychologique. J'suis un roc bordel vous m'entendez ? Un putain d'roc !



    Alors on marche encore... Et tandis que j'maugrée en silence d'un air renfrogné, le temps fait son œuvre et mes pensées deviennent de moins en moins virulentes. Plusieurs générations de petits cailloux sont parties en orbite pour la cause, mais ça c'est du détail. Et comme j'suis vraiment trop balaise et que j'ai toujours raison, le temps fini par me donner justement raison par la bouche de Red qui cède le premier à ce duel de nerf. Ahaaaah... J'savais que j'étais l'plus fort ! Comment ça c'était pas sensé être un duel ? Comment ça faut pas que j'le considère en ennemi ? Va te faire f* la p'tite voix dans ma tête ok !

    - C'est Rachel c'est ça ?

    Crispation involontaire des poings. Et un bloc de garnit qui s'effrite comme de la craie sous une botte vindicative.

    - Quoi Rachel ?! Qu'est-ce qu'elle a Rachel ?! Rien à branler d'Rachel !


    Long mutisme où mon air des mauvais jours revient aussitôt et tend à m'prouver que Red à vu juste... Bordel ! J'aime pas quand il a raison. Enfin si puisque c'est pour ça qu'il est là, mais non quoi. Silence donc, sur quelques dizaines de mètres supplémentaires... Long silence où l'envie d'en finir avec ces conneries lutte pas à pas avec ma fierté dans un combat acharné... L'amour propre se défend comme un diable. Le conflit prend des proportions de guerre civile... puis une brèche apparait dans les défenses. Minuscule. Minuscule mais exploitable par un expert en psychologie humaine. Des mots s'évadent alors de ma bouche plus qu'ils n'en sortent :

    - Pourquoi tu m'parles de Rachel d'ailleurs ? T'as un truc à dire ?



    Mais attendez... Bordel... J'ai bien dit psychologie "humaine" ?...
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      En langage Toji ça doit vouloir dire quelque chose comme "Du doigté ou mon poing dans ta gueule!" Alors bon, méfiance... Du doigté et de la délicatesse.

      Mais par prudence, Red fait quand même un petit pas de coté...


      -Ben, elle rentre à la nage...

      Il est de notoriété publique que dans la marine d'élite on trouve un certain nombre de types ayant un sens de l’humour plutôt particulier, voire souvent un poil abrasif quand on n'est pas habitué... Mais même pour ce corps d'élite, abandonner un officier en pleine mer sur le cadavre d'un monstre géant en lui ordonnant de le ramener à la nage est soit une plaisanterie de très mauvais gout, soit une punition plutôt sévère...


      -Et je crois qu'elle rend Lin un poil jalouse...

      Profitons qu'on est entre couilles, cinq à deux types en plus, c'est impressionnant comme score...Mais c'est le bon niveau de testostérone pour balancer discrètement sur la guerre froide que ne peuvent manquer de se livrer deux femmes sur un bateaux pleins de types aussi parfaits que les Sea wolfs. C'est bon pour l'égo, et puis ça permettra à Toji de mettre son coup de colère de tout à l'heure sur un énervement bien compréhensible vis à vis d'un domaine qu'évite tout homme sain d'esprit. Ménager la chèvre et le chou, et surtout la plus gradée et la plus ancienne des deux... Ce genre de trucs..


      -Mais c'est un bon bosco...

      Mais bon, faut quand même faire sortir le souci de Toji... Parce ok, qu'il soit énervé de s’être pris un harpon dans le derche, bon ça se comprend, mais avec le haki y'a quand même pas de quoi en faire tout une histoire. D'autant que pour la pèche au monstre le harpon s'impose un peu comme une évidence... Pas de quoi fouetter un pingouin... A moins évidemment que Toji ait des griefs plus sérieux contre la gothique et dont il aimerait bien parler...


      -Nous contre le reste du monde non ?

      Un autre caillou qui part sur orbite. Bientôt y 'en aura plus que d'étoiles sur toutes les constellations réunies. Pffff, de toutes façons j'les emmerdes les constellations ! Et j'continue à marcher aussi, accesoir'ment. Car on a beau lâcher une perche, ça n'dispense pas pour autant de continuer sa ballade de la parfaite tête de mule. Silences et visage fermé répondent donc aux premières phrases d'accroche du lieutenant Red, s'agrippant tant bien que mal à mon subconscient comme autant de petits soldats montant à l'assaut d'une place forte imprenable. Bref, ça m'touche, mais pas assez pour que ma mauvaise humeur se donne la peine d'y réagir.

      Puis...

      -Nous contre le reste du monde non ?

      -Ouais ben faudrait déjà qu'on sache c'que ça veut dire ce fameux "NOUS".



      Bam ! Sortie toute seule celle-là. Genre réaction réflexe qui attendait impatiemment son heure. J'men étonne moi-même pour le coup. Bordel. Va falloir que j'renchérisse pour pas montrer signe d'un quelconque trouble émotionnel et donc de faiblesse. Vas-y Toji balance la sauce. La meilleur défense c'est l'attaque !

      -Ouais non parc'que Madaaaame Rachel, faudrait d'abords voir si c'est bien un loup ou juste un foutu corbeau qui veut persuader son monde qu'il a des poils. Elle y compris.

      Voilà mon Toto, ça c'est envoyé ! Tu vois qu'ça sort quand tu veux t'en donner la peine. D'autant que t'as vache de raison. Enfin que j'ai vache de raison. Il est presque proverbial que les Sea Wolves sont soudés comme les doigts d'la main. Une putain de confiance et de loyauté qui leur a permis de survivre dans les pires missions et devant les pires tribunaux militaires. Solidaires devant tous les ennemis et les dangers, quelque soit la situation. Et pourtant, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que la bosco n'est pas encore parfaitement à l'aise dans cette étrange famille. Et bien que jusqu'à aujourd'hui elle se soit relativement bien intégré, elle n'a pas encore montré qu'elle en partageait l'âme. Et ça, pour moi c'est ce qu'il pourrait y avoir de pire. De plus dangereux pour l'équipage. Alliée ou menace couvée, le sort de la subordonnée n'est donc pas encore clair à mes yeux, ce qui m'insupporte au plus haut point. Et quand quelque chose est un danger pour mes loups, d'autant plus s'il m'insupporte, je m'en "débarrasse" avant que le mal ne soit fait. Sauf que bizarrement j'ai encore jamais pris le temps de l'faire alors que d'habitude je perds pas une seconde dans c'genre de domaine. Et c'est bien c'qui m'perturbe d’autant plus : j'réagis pas logiquement devant ces bouclettes. Pas comme je voudrais ou comme je devrais. Mais bon ça j'peux pas encore le dire à Red, l'est pas prêt à entendre ça. Alors j'me rabats sur un autre échappatoire qui reviendra au même au bout du compte. Juste un peu plus tortueux peut être.

      - Vas savoir ce qui s'trâme dans la caboche de cette petite imbécile.
      Si elle croit que j'ai pas compris pourquoi elle a voulu monter à bord du Fenrir.
      Si elle croit que j'ai pas remarqué son manège sur les Allods !



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        Les choses s'éclaircissent peu à peu. Évidemment face aux consignes du grand méchant Toji le coup de pitié de Rachel fait un peu tache. Mais bon, s'agit de relativiser un peu, foutre à la mer trois enfants révo c'est quand même pas la fin du monde. Et puis, pourquoi ne pas avoir gueulé à ce moment la ? A moins que ce ne soit autre chose... Si c'est le cas c'est pas le lieutenant Red qui va vendre la mèche. Question de survie...

        -Quoi les Allods ? C'est quand même pas parce qu'elle voulait garder le dragon ?

        C'est quand même bizarre cette histoire de fumée. Les roches autour de Red et Toji sont maintenant suffisamment gros pour donner l'impression de s'engage dans des canyons façon début de labyrinthe. Un labyrinthe de cailloux tout sec qui doit être invivable dés que le vent se lève. Pas du tout un bon coin pour installer un campement. Mais un feu ne se déclenche pas tout seul dans un coin ou il n'y a manifestement rien à cramer. Et il ne s'éteint pas tout seul non plus... Ouais, bizarre...

        -Et puis bon. Chacun ses petits secrets. Tu l'as vu quand elle est arrivé non ? Au niveau acclimatation elle s'est quand même bien débrouillé. Tout le monde ne peut pas devenir instantanément une foudre de guerre sans états d’âmes. Combien de temps ont eu les autres pour en arriver la ? S'ils sont tous passés à deux doigts de l'éjection c'est pas parce qu'ils étaient trop gentils pour la marine... Elle elle était volontaire pour venir ici... Et tu la prends pour une infiltrée ? Envoyée par qui? La marine? Le Cipher Pol ? C'est pas sérieux. Et je m'y connais dans le domaine de la couverture. Non... Elle est exactement ce qu'elle dit. Et croire qu'elle est la pour nous tirer dans les pattes juste parce qu'elle a mis trois gamins dans une barque aux Allods... Franchement ça ne tient pas debout...

        Et ça par terre c'est quoi ? Ce serait des traces d'un passage que ce serait pas déconnant. Et un passage récent ici ? Des contrebandiers ?

        - [...]Tout le monde ne peut pas devenir instantanément une foudre de guerre sans états d’âmes. Combien de temps ont eu les autres pour en arriver la ? [...]


        Ouais c'pas faux... Faut bien r'connaitre qu'il en a fallu des années pour que mes chiens d'guerre deviennent les teignes sans état d'âmes qu'elles sont aujourd'hui. Mais que voulez-vous, j'ai trop pris cette habitude de n'être plus qu'entouré de vétérans. Alors avoir cette jeune gamine dans les rangs, ça m'perturbe. Ça fout l'bordel. Et l'bordel je l'aime chez les autres ; pas chez moi. Surtout que les dangers auxquels nous faisons face ne nous offrent pas le luxe du temps. L'équipage doit s'adapter très vite ou périr. Et si pour ça il faut que j'endurcisse Candy-girl à grand coup d'pompes dans l'dèrche, je l'ferai sans hésiter. Pour son bien et pour celui de l'équipage tout entier. Non mais oh...

        - [...]Non... Elle est exactement ce qu'elle dit.[...]

        Tsss... Mais ça non plus j'dis pas ! M'prend pour une buse ou quoi ? 'Videmment qu'Rachel est probablement pas une infiltrée. On en a déjà eu plus d'un et c'est pas c'qui m'a inquiété jusqu'ici. Jackorson, Karashi, Crimson et pt'être même Ryuuku en étaient, et ça m'a jamais empêché d'dormir. Normal que l'gouvernement et mes multiples ennemies cherchent à placer des espions à mes côtés pour guetter un faux pas. Logique même. D'autant que des faux pas, j'men garde bien. Non... c'qui m'gène c'est d'pas comprendre Rachel... Ne pas pouvoir lui faire confiance entièrement... d'autant que*...

        - [...]juste parce qu'elle a mis trois gamins dans une barque aux Allods... Franchement ça ne tient pas debout...

        Qu*... Sauver des enfants ? Des putains de futurs révo ?! A l'encontre de mes ordres ?! Par tous les enfers c'était donc ça qu'elle avait mijoté sur l'Allod ? J'savais qu'elle avait disparu un moment pour faire un truc, et j'savais même quels témoins de la scène cuisiner pour connaitre le pot-aux-roses ; mais jusqu'ici j'avais pas voulu faire la démarche. Pas envie d'savoir. Pas envie d'm'énerver sur elle. Putain voilà c'qui arrive quand on veut être sympa en fermant les yeux ! On est Trahi ! Trahi bordel de mes trois couilles ! Trop humain. Voilà que j'suis devenu une foutue louloutte à la peau rose à leur putain d'contact ! Raaaah... Et Red. Qui savait donc lui aussi... Et qui ne m'a rien dit. Pire, qui me l'a caché.



        - Alors comme ça vous saviez, Lieutenant Rossignol Edouard Désiré ?... Que j'susurre entre mes dents serrés.

        Le ton est froid. Glacé et impersonnel comme le métal. J'vouvoie jamais mes hommes. J'utilise jamais leur grade complet. Ni même leur véritable nom. Normal'ment. Mais normal'ment je n'ai pas la cruelle sensation qu'on m’ait fait un enfant dans l'dos. Pas d'la part d'un d'mes chers loups en tous cas. Et là c'est le cas. Une saloperie d'enfant consanguin à tendance révolutionnaire qui plus est !
        Le temps que Red relève la tête du sol où son attention semblait attiré un instant, je me retourne d'un bloc avant de lui délivré un violent direct du droit. Le ton employé juste avant aurait dû servir de préavis. Frappe quasi réflexe, incontrôlée ; née d'une colère qui enfle et enfle encore dans une poitrine meurtrie. Il n'est jamais bon de trahir le peu de confiance que je m'accorde à donner. Jamais.


        SBAM !

        Mon poing s'écrase sur la face de mon subordonné, le soufflant en un instant avant de le projeter contre une immense colonne naturelle de calcaire ! Là où je vois encore une fois que malgré tout j'ai encore du mal à lâcher la bride de la Bête sur lui, c'est que dans ma pogne, il n'y avait ni lame ni haki. Mais qui sait, ça pourrait bien venir. Oh oui...

        - Et tu m'annonces ça comme ça ?!






        (...)

        Quelque part caché dans le labyrinthe de calcaire.


        -Et vous êtes sûres de vous mes chéries ?
        -O.o.o.oui !
        -Bon sang...

        Au fond d'une profonde ravine, l'équipage des PussyCat Okama se rassemblait comme un troupeau de biche dans la nuit. Tou(te)s autours de leur capitaine, elles attendaient impatiemment la réaction de celle qui jusqu'ici les avait toujours guidé. L'heure était grave, et chacune d'entre elle sautillait d'un talon sur l'autre comme dans une queue pour toilette public de parc d'attraction aquatique. Le bruit de broyeur à papier que faisaient la trentaine d'okama en se rongeant les ongles fébrilement était en bonus.

        Mitzi elle même mordillait le rebord de son éventail préféré d'un air grave, signe d'un grand stress et d'une grande réflexion. L'heure était grave pour la bande de déserteurs, voir de désertrices selon les dernières nouvelles. Elle se tourna une nouvelle fois vers les deux éclaireuses, dont l'une se masse encore un gros bandage entourant son front, une larme à l’œil...

        -Et vous êtes sûr qu'ils viennent vers nous ?
        -Ouiiiii ! Ils m'ont même blessé à la tête en nous tirant dessus un caillou !
        -C'était un ultimatum c'est sûr ! Il faut se rendre !
        Concert de grandes aspirations inquiètes. Plutôt mourir que de revenir dans les rangs de la marine pour se faire ridiculiser jours après jours et aussi porter ces maudits treillis boudinant.
        -Se rendre au Contre-Amiral Arashibourei ?! Mais vous êtes folles ! Les derniers qui ont fait ça étaient sur les Allods d'Akeem... Et tout le monde sait que ce maudit poisson a fait sauter l'île tout entière. C'est un monstre !
        Nouveaux concert de cris hystériques et d'évanouissements simulés, vite calmés par quelques taloches du lieutenant Bernadette.
        -Non, Toji est venu sur Grand Line pour nous, il ne fera pas machine arrière si près du but.
        - ...

        -Il nous reste qu'une seule solution mes chéries : Il va falloir se battre pour sauver nos vies. Notre chance c'est qu'ils ne sont que deux, nous pouvons le faire ! Aux armes !



        Dernière édition par Toji Arashibourei le Lun 24 Sep 2012 - 16:03, édité 1 fois
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          Reprenons plutôt au moment ou le lieutenant Red quitte le devant de la scène...

          SBAM !

          C'est gras, c'est centré et ça fait mal. Faut quand même lui reconnaitre ça au gros poisson, quand il frappe ça déménage un max. Et ça ne prévient pas. Jamais...

          Ce qui fait qu'au moment ou Red prononce enfin le mot Tekkai il est déjà à mis chemin du mur rocheux le plus proche, bras et jambes écartés, tête en bas, et le coté du crane orné d'une bosse plus grosse et plus rouge que son chapeau...
          Et dans sa tête clignote en grandes lettres rouge un gros chiffre fourni obligeamment et de façon parfaitement automatique par le Teawase, 8300 ! 8300 dorikis ! Bigre... Y'a une catégorie pour ça ?

          Propulsé plus vite qu'un homme canon et nettement plus résistant qu'un boulet, Red creuse une empreinte tout ce qu'il a de grotesque dans la paroi du canyon. Le genre d'artifice comique qui ne manque de charmes pour personne à l'exception évidente du principal intéressé. Aieuh

          Red prend un instant pour laisser se dissiper la rigidité globale qui vient une fois de plus de lui sauver la mise, et un instant de plus pour se mettre à gueuler de façon maitrisée... Faut se retenir quoi, c'est pas des manières. Et puis ça fait super mal !

          -Non mais ça va oh ! Faut se calmer la...

          Red désincarcère un pied et et se ravise, c'est un coup à tomber, mieux vaut sortir les bras en premier, et vite parce que Toji se rapproche et qu'il à l'air un peu à l'envers. A moins que ce ne soit Red ?

          -Je pensais que tu l'avais vu et qu'en avais rien à foutre ! Et t'aurais du d'ailleurs, le voir ET en avoir rien à foutre. Ouais elle a laissé filer une bande de mômes. La belle affaire. C'est une gonzesse bordel. Et eux c'était des mômes, tu fais pas le lien ?

          Finalement Red sort les deux jambes en même temps et bascule pour se sortir de la, s'extirpant du mur et retombant sur ses pattes comme un vrai chat pendant que Toji se pointe devant lui..

          -Et puis bon, niveau cachotteries, si je ne m'abuse la miss est pas encore vraiment au niveau hein? D'ailleurs pendant qu'on en parle... Je me demande depuis un moment. Thunder je peux comprendre, mais pourquoi H ?


          (...)

          Quelque part caché dans le labyrinthe de calcaire, mais plus prés...

          -Chuuut les filles,pas un bruit... ils sont justes dans le canyon suivant...
          -Oui mais j'y peux rien chouchou, j'ai pété mon talon !
          -Oh mince, quel déveine ça ma chérie... Fais voir ?
          -On dirait qu'ils sont en train de s'entrainer avant de donner l'assaut..
          -Et pis ils font surement du repérage aussi !
          -Bon écoutez moi, voila le plan, on va les encercler en passant par le plateau... Ils connaissent pas le coin il sy verront que du feu. Et ensuite au signal on leur saute dessus, sauvagement !
          -ah oui oui ! Sauvagement ça c'est bien !
          -Ouais, et que le rimmel coule à flot. Pas de pitié les filles, c'est eux ou nous !


          Bam. Y a pas à dire, foutre des pains ça défoule son homme. C'est mieux des types qui veulent vous buter, mais sur un pote ça passe bien aussi en fait. En tout cas ça m'a permis d'stabiliser cette fureur qui m'avait soudainement envahit, un peu comme comme une armée d'morpions qui vous fais danser les castagnettes. Là, j'suis vénerd', mais en mode stable. Voir l'objet d'ma colère incrusté dans la pierre aide. Qu'il ai pas la bouille en sang moins. J'savais que Monsieur red cachait son jeu. Il a un passif bien plus lourd qu'il a bien voulu me l'dire à la base. Conclusion, faudra que j'approfondisse mes recherches dans son dossier. Quitte à éclairer les zones d'ombre au lance-flamme.

          - [...] C'est une gonzesse bordel. Et eux c'était des mômes, tu fais pas le lien ?

          Rien à carrer ! Mec, femme, chèvre ou pissenlit, j'ai ai rien à carrer merde ! C'est une Sea Wolf avant tout ! Si on commence à se laisser aller à écouter ses humeurs et ses hormones, où irait-on ?! Nan, du sang-froid et du flegme bordel, rien de moins !

          - Et puis bon, niveau cachotteries, si je ne m'abuse la miss est pas encore vraiment au niveau hein? D'ailleurs pendant qu'on en parle... Je me demande depuis un moment. Thunder je peux comprendre, mais pourquoi H ?

          Thunder H ? J'y crois pas... J'sentais que c'rusé renard se douterait de quelque chose, mais de là... de là à me prendre pour un bleu bitte et marcher dans son bluff à deux balles ?! C'en est limite insultant là ! Comme si j'allais m'découvrir en le reprenant sur son erreur.

          - Quoi Thunder ?! J'ai jamais caché ma nature de poisson foudre. T'as été surpris pas mes éclairs ? C'est pourtant pas un secret. Et oui Thunder ça prend un H, comme dans "Hattention à ta gueule si tu commences à m'pomper l'air sur mes origines".

          Bon, ça c'est pour donner l'change. Retour de non-politesse à l'envoyeur. Ensuite on passera au vrai bobard histoire de l'faire lâcher l'manche, même s'il n'y croit qu'à moitié. Silence gêné d'abord donc, où on s'regarde l'air de s'dire qu'on est pas dupe. Puis comme son p'tit ton insolent commence à m'pomper l'air j'me laisse aller à mes travers. Là, c'est du naturel qui rejaillit, sans autre artifice que d'la mauvaise foi en barre et d'l'intolérence de niveau mondial. Passer de l'instinctif au machiavélique c'est pas d'tout repos, mais c'est dev'nue une seconde nature chez moi.

          - Et d'abord d'où tu t'permets de m'tutoyer, moi ton supérieur ?! J'te tutoie moi ?! Non !

          Nouveau pas en avant, qui me met pile à distance de frappe. Red le sent, et s'prépare à réagir. Tekkai, comme toujours. Un art où mon lieutenant est passé virtuose. Sauf que ça a des désavantages pour peu qu'on sache comment fonctionne le système. Mandale globalement lancée vers le haut de son buste, qui pousse l'agent red à s'raidir comme toujours. Blindé le mec. L'a pas peur non plus, confiant en sa technique. Ça m’énerve un chouïa faut avouer, qu'il ai pas peur de moi. C'est l'premier depuis un bail. Un vrai putain d'dur comme j'en veux chez moi. Donc fier aussi, un peu. Sauf qu'on j'ai par principe de pas chier mon coup deux fois d'suite. Ma paume se colle donc avec douceur à la joue de red au dernier moment, comme une caresse paternelle... Décharge électrique. Ça c'est pour la politesse et l'manque de courtoisie lieutenant. Et tandis que j’arrête finalement ma décharge, son corps se déraidit par réflexe tandis que l’électricité sort de ses nerfs, le rendant tendre à souhait pour la vraie mandale de l'autre main qui lui cueille du coup l'autre joue ! Vlan ! Un soufflé à l'oignon pour Red, un !

          - Et c'que fout mon frère ne m'regarde pas, et toi encore moins. Vu ?!



          Là c'est d'l'embrouille de haut niveau. J'dis pas plus, j'm'enferme dans mon air bougons le temps de rendre le phrasé crédible et que Red puisse se rel'ver. Puis j'sors du sujet genre j'veux pas en parler ; c'qui est vrai pour le coup. D'autant qu'faudrait pas qu'il croit qu'il peut aussi facilement détourné mon attention ailleurs.

          - C'est justement vos putains d'cachotteries qui m'foutent les nerfs. Tu peux pas comprendre ça Red ? Y a pas d'ça chez les Loups ! On est tous dans une foutue famille qui doit s'faire confiance ! Y a que ça qui les tiens en vie ! La seule putain de vraie vie sociale pour toutes cette bande de rejetés d'la société ! Tu m'dirais demain qu't'es un pirate bouffeur de bébé que j'te couvrirais sans hésiter les miches après de le savoir botter pour la morale ! Mais avec ces putains d'cachoteries ça vous pourrie une ambiance pire qu'un nouveau gendre Triton à un repas d'famille ! Tu peux l'comprendre ça, hein ?!

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            SBAM !

            Et paf, une autre mandale modèle King Size et sans le Tekkai de principe dans la belle gueule du lieutenant Red. Emporté par le principe d'action réaction la tête de Red part dans l'autre sens et va frapper sèchement la caillasse la plus proche en y laissant un beau glaviot sanguinolent. Putain que ça fait mal. La beigne était au moins à deux doigts de lui fracturer la mâchoire...

            Toji lâche l'épaule du lieutenant et Red se laisse tomber mollement aux pieds de Toji, dos à la paroi rocheuse jusqu'au sol... Essuyant du dos de la main le sang qui lui coule de la bouche pendant que Toji le regarde d'un air maussade... Puis le lieutenant se relève lentement pour faire face à Toji qui noie le poisson puis s'emporte.

            -Bah, le gendre triton au repas de famille, j'avoue que je manque de recul, mais je visualise pas mal l'image...

            Red porte la main à sa nuque meurtrie pour vérifier que la brute ne lui a rien cassé. A priori non...

            -Mais franchement tout ça on s'en fout. Y'a pas de problèmes. Si Rachel avait un souci elle aurait craqué depuis longtemps. Tu l'as vu sur les Allods non? Alors ouais elle a laissé filé des mômes, et tu sais pourquoi elle l'a fait ? Elle l'a fait précisément parce qu'elle à choisi les Sea wolfs comme les autres. Et quand t'es une gamine qui joue au soldat c'est pas un choix évident. Les allods, c'était son occase de foutre le camp Toji... Ce qu'elle a mis dans cette barque à la con c'est pas des enfants qu'elle voulait sauver, ce qu'elle a balancé à la mer c'est tout ce qui l’empêchait d'intégrer la meute... Tu l'as vu sauter à l'eau tout à l'heure non ? Tu l'as vu hésiter ? Et pourtant c'était une putain de punition à la con. Mais tu lui aurais demandé de s'ouvrir les veines elle t'aurait demandé sur quelle profondeur ! Tu l'as ta meute chef... Mais faut que sois un peu moins...

            Haussant les épaules Red esquisse un carré fictif dans l'espace entre lui et Toji

            -Parce que toi aussi faut que tu t'adaptes un peu. Sinon y'a un moment ou tu vas réagir comme ça avec tout le monde... Et quand ce sera tes trois couilles que t'auras coincé dans les ronces, t'auras plus personne pour venir t'aider à les sortir...

            Un peu moins patatoïde ? Mouais. J'manque pt'être de r'cul aussi mais j'vois l'idée. Sauf que j'suis moyen convaincu par c'que m'annonce mon lieut'nant qui s'la joue sage pacifiste, genre je préfère parler et tendre l'autre joue que d'riposter. Pourtant il pourrait. J'ai plus aucun doute là d'ssus. Habile manœuvre donc, qui contrairement à moi préfère rester clame et rationnel. Sauf que comme j'disais, j'reste moyen convaincu. La Rachel est pt'être justement sur le bord de la rupture. Car faut avouer qu'y a pas tout l'monde capable de supporter d'dormir avec une île en moins sur la conscience. Allez savoir. Red a pt'être raison et c'est ma paranoïa qui m'joue encore des tours. Ou alors il s'plante et c'est mon instinct d'survivant qui m'tire la sonnette d'alarme. Chier ! Le pire c'est que j'sens au fond d'moi que j'vais trop loin avec l'autre bigoudi sur pattes ! J'l'ai bien vu qu'j'avais mauvaise conscience sur le retour, et ça c'est un signe qui trompe pas bordel : pour que j'commence à regretter un acte, il en faut. C'est qu'j'ai forcement chié quoi. Merde !



            - Parce que toi aussi faut que tu t'adaptes un peu. Sinon y'a un moment ou tu vas réagir comme ça avec tout le monde... Et quand ce sera tes trois couilles que t'auras coincé dans les ronces, t'auras plus personne pour venir t'aider à les sortir...


            - Putain et qu'est c'qui t'fait croire que j'ai b'soin d'aide ?! J'ai toujours été seul et regarde où j'en suis ! Regarde c'que j'suis devenu !

            Tout seul ouais ! Self made fish que j'suis ! Jamais eu b'soin d'aide ou d'ami ! Sont tous morts de toutes façons les rares qui... Tous morts où presque... leurs nerfs qui ont lâché... z'ont dû m'lâcher eux aussi après ça. Première génération de Sea Wolves. Joe, El monstro, Crank, Tan... Tan... Putain Tan... Les seules personnes en qui j'ai une absolue confiance... J'les ai usé. Tout comme j'suis en train d'user le génération de leurs remplaçants. Putain... T'es un con Toji. Tu l'sais ça hein ? Ouais je sais qu'tu l'sais. Et qu'tu sais qu'je l'sais.
            Mais faire confiance quoi !... L'premier qui a fait ça en est mort d'ma propre pogne. O'Brian en a crevé alors qu'il m'tendais la main et j'veux pas finir comme ce corniaud !Trop souvent j'ai vu où ça m'nait d'faire confiance. Alors comment j'pourrais m'mettre autant en danger pour un putain d'principe de sentimentaliste à la con ?!

            Parce que tu l'veux.

            Hum ? Conn'rie ! B'soin d'personne pour être bien moi ! Mes poings et mes berrys c'est tout c'qui compte à mon plaisir.

            Et tes Sea Wolves. Tu l'as dis toi-même: tes frères, voir plutôt tes "enfants".

            Vas t'faire foutre !

            Et Lin, avec qui tu t'éclates à t'engueuler.
            Et Ryuuku, à qui t'a pardonné d'avoir mangé un fruit à plusieurs millions sans ta permission.
            Et Rachel, à qui tu n'as pas imposé un interrogatoire en règle pour éviter de trouver des choses.
            Et Red, que tu ramènes avec toi pour discuter tell'ment t'es qu'un pauvre connard qui s'sent seul !


            ... J'supporte pas quand j'ai pas raison tu l'sais ç*...

            Mais c'est toi qui a raison 'spèce d'aveugle ! Tu t'fais un monologue là ! Tu t'rends pas compte que tu t'bats pas contre ton équipage mais contre toi-même ?! Alors si monsieur à besoin d'un catalyseur chapeauté pour farfouiller dans sa caboche ok, mais c'est complet'ment injuste de t'défouler sur lui comme tu l'fais !... Sauf pour les nerfs, j'avoue.

            - RAAAaaaaaah !


            Mon poings traverse l'espace, cette fois gorgé d'une fureur et d'une énergie toute meurtrière ! Dans ce seul coup est accumulé quelques secondes d'auto-torture psychologique et quelques semaines de frustration éprouvante. Un gros coup né d'une exaspération toute viscérale, pour claquer la porte au nez de cette foutue p'tite voie intérieur qui m'saoule à avoir l'dernier môt ! Les phalanges filent alors vers Red, prêt à le broyer implacablement... Avant de l'rater en pulvérisant le roc derrière lui.

            SBAM !
            La pierre s’effrite, éclatant dans une multitude de shrapnels minéraux ! Puis la fumée s'efface et nous nous regardons, nez à nez et le poing toujours tendu par dessus son épaule. Quelques secondes où j'fais l'tri dans mon esprit. Le tri dans ma fureur, dans mes objectifs... dans mes sentiments. Lentement la bête est vaincu, et je la sent battre en retraite dans ma poitrine. J'retire alors mon bras de c'qui reste de la roche, avant d'me retourner et d'reprendre ma route d'un air maussade. Ce face à face me gène. Hors de question qu'un d'mes hommes me voit comme ça. Hors de question que je me vois comme ça. C'est donc presque tout bas que j'lance derrière moi à l'adresse de Red :

            -Viens, j'en envie d'marcher.


            F'chier...
            ...
            J'ai horreur d'avoir tort, mais encore plus d'avoir raison contre moi-même. Et en c'moment j'ai plutôt tendance à m'manger les deux, nom de moi.



            (...)

            Quelque part caché dans le labyrinthe de calcaire, mais encore plus prés...


            -Chuuuut, tenez vous prêtes... à trois on griffe. Un...
            -Deux...
            -Tr*...SBAM !
            -KYA !...
            -KYA !...
            -KYA !... Crient de surprise les okamas avant de se plaquer les mains sur leurs gloss, coupées dans leur élan !

            Trente têtes ressortent lentement de leurs décolletés, avant de jeter un œil prudent sur leurs ex-futures cibles. Visiblement c'est pas passé loin si on en juge les éclats de calcaire qui ont fauché le couvert où une bonne partie d'entre elles se tenaient prêtes à bondir.

            -V.v.vous pensez qu'ils nous ont repéré ?...
            -J.j.je sais pas chou, mais j'suis d.d.d'avis de reporter l'embuscade à un autre endroit. J'sais pas pour vous mais moi je...
            -Bien d'accord... j'connais un meilleur coin à même pas un clic d'ici.
            -Un "clic" sœurette ? Tu emploies encore le jargon macho-militaro-fasciste ?
            -Ah oui pardon. "A environ 3280.839 pieds d'ici".
            -Heu... quelle pointure le pied ?
            -36 évidemment.
            ...
            -Heu, et sinon c'est quoi comme chaussure ? Nan parce que justement j'en cherchais une nouvelle paire pour aller avec mon basooka.

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              -Bon les filles, changement de programme, on va utiliser la technique du rocher amincissant, on bloque devant, on bloque derriére, et on les ensevelit façon avalanche...
              -Super idée...
              -Bon, alors on les encercle, on garde le den den en main, et je donne le top.
              -Alors dispersion, formation en cœur !
              -Yiaaaah !



              (...)

              Tapant ces fringues du plat de la main pour se débarrasser de la poussière grisâtre qui le recouvre depuis que Toji l'a enfoncé dans la paroi, Red hausse les épaules et reprend sa place à coté de l'homme poisson qui se remet à déambuler d'un air maussade dans le chaos rocheux. Moins maussade que pensif d'ailleurs quand y on regarde à deux fois...

              La scéne a comme un air de remake mais l'ambiance à changé depuis la séquence d'intro. Toji est passé de la colère rentrée à l'autocritique intérieure et le décor apprécie. Quand à Red, cette fois s'il la ferme c'est d'abord parce qu'il n'est pas encore tout à fait sur de n'avoir pas la mâchoire cassée... Rien à voir donc.


              -Test... test !
              -Elle a dit top ! A l'attaque !
              -Euh, mais on a pas entendu l'avalanche non ?


              Les quatre okamas de l’arrière garde hésitent une seconde mais pas une de plus... S'il y a bien une chose qu'elles ont parfaitement intégrés du temps ou elles étaient dans la marine d'élite c'est bien qu'on ne discute pas un ordre... Encore plus quand elle vient d'une héroïne aussi belle et charismatique que leur capitaine Mitzi Del Bra...

              Et passant immédiatement à l'action Bethany, Joie, Carla et Nadine bondissent de leur cachette et entourent leur cible pour lui offrir leur spécialité.. L'attaque combinée...

              Ah les femmes !... Gintam10

              -Okama Kenpo attaque combinée ! Les quatre piliers de l'amour !

              Exécutant toutes les quatre une série de saltos tout de froufrous et de paillettes les quatre miss fondent sur le lieutenant de quatre directions différentes, leur parfaite coordination leur permettant de frapper simultanément leur ennemi. Pointe de bottines dans les parties, talon aiguisé dans le foie, fourchette dans les yeux et coup de genou dans le foie. Personne n'a jamais survécu à ça...

              -Tekkai !

              Crac ! Orteil, doigts, talons, genou, ongles... Tous se brisent de concert sur la défense de fer d'un Lieutenant Red surpris et tout sauf belliqueux. Pendant une seconde les miss contemplent avec stupéfaction cet ennemi plus coriace qu'un clou de cercueil et dans la foulée prennent conscience dans la douleur de leurs propres dégâts...

              -Hiiihhh ! mon doigt !
              -Mon pied !
              -J'ai mal !
              -Nonnnn ! Mon vernis !
              -Retraite !


              Et repartant aussi vite qu'elles sont apparus les quatre Okamas opèrent immédiatement ce qu'elles auraient autrefois appelés un repli en bonne ordre. Laissant les deux Sea wolfs relativement perplexe...


              -Euh... C'est pas toi l'autre jour qui disait que les gens d'ici étaient un peu bizarre ?

              - Euh... C'est pas toi l'autre jour qui disait que les gens d'ici étaient un peu bizarre ?

              - Hurmph ?...

              V'là la seule réponse qu'aura un Red encore perplexe, tandis que pour ma part je n'ai même pas levé le nez de la piste de terre qui serpente à nos pieds. J'suis en pleine introspection, alors vous pensez bien qu'une embuscade aussi pathétique me passe au d'ssus comme un sermon d'sous-officier. Par pur réflexe mes yeux ont suivi la scène, mais jugeant le danger inexistant -voir pathétique- ils n'ont pas pris la peine d'en informer la conscience. Pour cause, dans ma caboche se passent des trucs bien plus importants. Des choses qui pourraient bien sceller plusieurs destins, Sea Wolf qui plus est.

              Alors j'continue à fouler du pied les cailloux à proximité, mais cette fois avec moins d’entrain, les mains dans les poches et la tête rentrée dans l'col de mon manteau. Et sans même me poser la question d'savoir si mon lieutenant me suis, j'poursuis c'qui semble bien être dev'nu un monologue. C'est bien les monologues... personne pour m'baver sur les rouleaux ou pour couper l'fil de mes pensées. Alors j'continue. J'marche en pensant. Et mes pensées font leur p'tit bout d'chemin elles aussi.



              - Nan mais j'crois qu'c'est les gonzesses en général Red.

              Mes pas s'enchainent de moins en moins vite... Et avec de moins en moins d'amplitude.

              - Y a rien d'pire pour vous foutre un boxon pas possible là où tout devrait glisser comme un pet sur la banquise. C'était pareil du temps où y avait Tan à bords, rien qu'des emmerdes et des prises de choux. Pas un jours sans qu'on n'se pourrisse la gueule j'te dis. Car niveau caractère fallait se la coltiner la Tan ! Jolie pitchoune mais putain d'caractérielle. Et pourtant chuis du genre conciliant et ouvert quoi. Et là, qu'ça soit avec Lin ou Candy-girl, pareil ! Rien qu'à m'casser les roustons comme si elles avaient qu'ça à foutre [...]

              Nouveau coup d'talon dans un gravier, qui file voir plus loin s'il peut m'trouver.

              [...] à croire qu'c'est dans leurs gènes de jouer aux mutines et aux chieuses rien qu'pour m'mettre hors de moi. Ça t'le fait pas toi ? Non ; ben moi ouais ! Sans compter qu'va essayer d'piger comment ça s'passe derrière leurs mèches, bouclette et autres frisottis à la noix ! Un coup j'fais c'que j'te d'mande, un coup je désobéis ; sans compter que [...]



              ( ... )

              -Attention les filles... Top !
              -Tu voulais dire test là non ?
              -Euh, moi j'ai entendu top.
              -Non test j'te promets. Enfin...
              -TOP nom d'une baleine de soutient gorge cassée !
              -Yiiiiiih désolé(e) capitaine !


              Poussé à la force des gants en dentelle, l'énorme rocher sensé obstruer le canyon pour bloquer l'avancée des deux marines chute dans le vide, mais quelques secondes trop tard. Au lieu de s'écraser devant les deux hommes, c'est directement sur la tête du plus grand des deux que le bloc de plusieurs tonnes filent.



              ( ... )
              [...] Rajoute à ça l'affaire du restaurant de Bigora island. Sans déc' j'aurais dû faire comment pour qu'elles le prennent bien ? Hein ?![...]

              Brack !
              Sans avoir à ne serrai-ce que ralentir ma marche, je dresse sans vraiment m'en rendre compte mon poing vers le ciel, à la rencontre d'un rocher qui visiblement ne s'y attendait pas non plus. On n'devient pas un Contre-amiral honnis de tous ou presque sans avoir quelques réflexes de survie à fleurs de peau. La pierre cède donc la place dans la grande queue des indestructibles, au profil d'un poing qui retourne aussitôt après se recaler dans la poche de mon manteau. Les deux moitiés de l'imposant bloc de granit se laissent quant à eux glisser sur le côté, avant de s'immobiliser tandis que je trace ma route entre eux, sans prendre la peine de faire une pause dans mon laïus pour autant. Là encore, ni les yeux ni le poing n'ont vu d’intérêt à me couper dans mes réflexions.

              [...] Parce que pour le coup on pourra pas dire que j'ai pas fait d'effort ! Mais pour mesdames c'est jamais assez ! A putain c'que c'était plus simple quand j'avais qu'mes barbus à gérer nom d'une moule à barbe ! J'aurais dû m'rendre compte du bonheur qu'c'est d'rester entre burnes parfois !

              Tin'. C'est moi où ils sont casse-couilles les graviers dans c'pays ?



              Dernière édition par Toji Arashibourei le Lun 8 Oct 2012 - 18:13, édité 1 fois
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                -Tu connais le point commun entre une femme fatale et un ouragan ? Les deux arrivent chaud et humides et repartent avec ton bateau et tes meubles... J'ai vu le dossier de ta Tan avant de monter à bord. Surtout l'évaluation psy. Et franchement je te trouve gonflé, à coté d'elle Lin et Rachel sont des gamines élevées au couvent... A croire que c'est toi qui te ramollis hein... Non je déconne...

                Brack !

                C'est quoi le proverbe déjà ? Quand la pierre frappe le Toji, la pierre se casse. Et quand le Toji frappe la pierre, la pierre se casse... Il ne fait pas bon être une pierre...

                Non, c'était pas ça...Peut être qu'en mettant un œuf ou des pots ?

                -Bah, c'est la roche qu'est toute friable dans le coin, t'as bien vu tout à l'heure, ça tombe en poussière dés qu'on tape un peu dessus... Pour ça que le coin ressemble à un labyrinthe, ça doit se creuser à chaque fois qu'il y a une bouffée de vent...

                Illustrant la théorie par la pratique Red attrape une grosse pierre et la broie entre ses doigts comme s'il avait affaire à un simple bloc de sciure aggloméré.

                -Avoue quand même qu'on se ferait un peu chier sans les deux miss à bord non ? T'imagines le potentiel séduction qu'on perd sans les séances de bronzage de Lin ? Et j'te raconte pas l'angoisse du calendrier... Et puis bon, on est dans la marine d'élite, on est tous la parce que la chaine de commandement nous a jugé plus efficace en dehors de la hiérarchie classique...Alors c'est sur ça fait des frictions... (Red avise un mur de roche étrangement vertical un peu plus loin sur le chemin) Tiens au fait, je t'ai montré ce truc la ? Mate la bête !

                Red se campe face à la muraille, en garde, jambes fléchies, poing armé au niveau du torse, et se concentre en serrant les mâchoires et en prenant un air méchant.

                -Bon y'en a marre. J'y vais...
                -Quoi ?
                -Ils jouent avec nos nerfs, je vais craquer !
                -Non ma chérie, attends ! On va trouver autre chose !
                -C'est quand même pas ces deux machos man qui vont m’empêcher d'atteindre Kamabaka!


                Et joignant le geste à la parole, Felicia Jollygoodfellow, autrefois lieutenant d'élite Riton Beauregard, s'élance depuis les hauteurs et exécute un triple salto vrillé carpé avant d'effectuer une réception parfaite devant le lieutenant Red en posture de combat, fume cigarettes en main, ongles effilés dans l'autre...

                Ah les femmes !... Cook_f10

                -Les milles griffures du chat !
                -Roku Oni No Shigan !

                Red frappe l'air de la paume de la main en direction du mur en face de lui, ne réalisant qu'au dernier moment qu'un autochtone suicidaire vient de se coller juste sur la trajectoire du coup. Guidé par des réflexes plus affutés qu'un meitou de premier rang Red arrive à dévier le coup et au lieu de percuter la miss et de lui refaire le nez façon rencontre avec le Puffing Tom la paume de Red comprime brutalement l'air à quelque centimètres à droite de l'oreille de Felicia...

                Une détonation sèche retentit et un souffle d'air puissant soulève la poussière et la brasse en tourbillons autour des trois silhouettes. Rendue sourde d'une oreille par le coup de tonnerre, Félicia tourne lentement la tête pour regarder derriére elle. Contemplant d'un regard stupéfait et teinté de terreur l'empreinte de main haute de dix mètres et profonde d'un qui vient de se graver dans le bout de falaise...

                -Euh, ça va ? Vous avez rien ?

                Le regard de Felicia qui fait maintenant plus biche traquée que prédateur belliqueux revient se poser sur l'agent Red... L'okama cligne deux fois des paupières... Puis s'évanouit...

                -Hé, c'est pas moi ! Je l'ai même pas touchée !

                [...] Et franchement je te trouve gonflé, à coté d'elle Lin et Rachel sont des gamines élevées au couvent... [...]


                Héhé, j'dois avouer qu'il est dans l'vrai l'Red. La Tan c'était un autre morceau qu'les deux autres pré-pubères en pleine crise d'adolescence. Dans l'genre qui m'en a fait baver elle s'est placé au top niveau assez vite et assez longtemps. Et pourtant ça passait bien. Allez-savoir... J'étais plus jeune c'est vrai, plus sauvage. Plus inconscient des dangers... et avec beaucoup moins d'ennemis que de nos jours. La paranoïa... c'est pt'être ça qui va m'perdre au final. Bah... logique. Y que d'moi que peu v'nir l'danger. J'suis l'seul assez dangereux pour pouvoir m'menacer huhuhu.

                Sauf qu'à tout bien y réfléchir... Qu'est ce que j'peux craindre ? Des espions ? Ha ! Ça s'rait pas les premiers ! Des arrivistes ?! J'en suis le roi ! Des hypocrites ?! Bon, j'vais pas m'étendre sur le sujet ! Des menaces alors ?... Huhuhu, j'les attends. Au pire, s'ra toujours l'temps d'faire face aux suite l'arme au poing comme toujours.
                Non franch'ment j'pense que j'me suis laisser prendre la tête pour pas grand chose. Les femmes... Tin' c'qu'elles peuvent me rendre dingue. L'est grand temps que j'relaisse jaillir le Toji des grands jours. Il me pense vieillit le Red ? Attends d'voir comment j'vais t'la déboulonner la Gueule de requin ! Depuis quand j'suis dev'nue un putain d'louloutte qui s'inquiète du futur ? Viens là gamin, j'tattends d'pied ferme !

                - Tiens au fait, je t'ai montré ce truc la ? Mate la bête !
                - Hum hum... Que j'réponds sans vraiment faire gaffe.

                SBOOM !
                Raaah mais merde quoi ! Tu vois pas que j'réfléchis là ? Pas l'temps pour tes conn'ries mec j'suis sérieux. J'ai la fibre qui s'réveille alors l'moment est critique. Bref, j'en étais où ? Ah ouais l'futur. Ben l'futur il perd rien pour attendre. Il va voir de quel bois s'chauffe le Toji et sa clique de loups d'mer. Homme ou femmes. Ou pingouin allez. Sauf que niveau gonzesse va falloir que ça file dur c'est moi qui vous l'dis. Pour le meilleur comme pour le pire j'vais les faire participer au grand jeu. MON jeu !


                -Hé, c'est pas moi ! Je l'ai même pas touchée !

                Roooh mais quoi encore ? Excédé, J'me retourne d'un bloc vers un Red qui m'semble bien penaud, une fille aux pieds et la mine coupable sur le visage. Sauf que j'en ai rien à carrer. J'ai d'autres trucs plus importants qu'une blondasse anorexique qui sort d'on n'sait où.

                - Raaaaah mais laisse tomber Red ! Va pas t'encombrer d'autochtones ! On a d'jà assez à faire avec les nôtres pour que tu récoltes toutes les greluches qui cueillent des champignons. Aller, laisse la tomber.


                ( ... )
                -Oh mon dieu ils ont eu Félicia !
                -Oh noooon la pauvre !
                -Entre les mains de ces monstres !
                -Si on n'intervient pas ils vont la questionner. Pire, la torturer sans aucun doute possible !
                -La torturer ?!
                -Oui. Lui faire les pires choses imaginables.
                -Les pires ?
                -Les pires.
                -Même celles...
                -Même.
                -Et aussiiiii...
                -Surtout.
                -Oh.
                -...
                -...
                -...
                -Il faut intérvenir !
                -Euh oui ! A l'assaut !
                -Première vague ! Chargez ! Formation du boa de plume !
                -Kayaaaaaa !


                Comme un seul homme, euh femme, la première section des PussyCat Okama se jettent à l'assaut des deux symboles phallocrates qui s’apprêtent à dévorer leur amie sans la moindre pitié.

                ( ... )

                - Mais elle a rien tu vois bien !... Laisse tomber merde !... Raaah mais c'est exactement ça que j'te disais ! Rien qu'des emmerdes ces femmes ! Même au bout du monde y en a toujours une pour vous pourrir la vie ! [...]


                Tel le faucon traversant le ciel d'azur, Jinette "Devilmichet" plonge vers la nuque de l'homme poisson, traversant l'air et le temps, lame de son sabre à paillette bien en avant ! Ses sœurs de misère sont derrière elle, leur assaut est comme toujours implacable, coordonné, fatal. Fondant depuis un angle mort, il n'aura pas le temps de...

                [...] Et une fois d'retour sur le Fenrir, on se chope la mouflette et l'autre bigoudis sur patte, et on va s'faire une murge de tous les diables dans cette putains d'citée souterraine ! [...]
                D'un petit pas de côté mon buste se décale, laissant passer la lame du sabre tandis que mon coude se dresse inconsciemment sur le chemin du nez de l'assaillant(e) [...] Et là on va voir c'qu'elles ont dans l'fond l'âme les pitchounes. Sbaf ! On va s'ressouder tout ça dans le sang, l'alcool et le danger de Grand Line ! [...] Mon autre main rattrape au vol le corps inconscient de l'okama, avant de le rejeter négligemment par dessus l'épaule mais avec une force herculéenne, directement dans les deux voltigeuses suivantes. Sblaf ! [...] Mais attention hein ! J'oublie pas pour autant ! Qu'la Rachel fasse seulement un mauvais geste à mon encontre, et elle va voir de quoi j'me chauffe vraiment. [...] Double manchette sans regarder dans les cervicales de l'attaquant(e) suivant(e), qui s'effondre alors comme une poupée de chiffon [...] Nan parc'qu'il faudrait pas non plus qu'elle s'permette de croire que j'suis gentil. J'suis pas du genre à frapper les femmes mais bon, suffirait pas qu'elle pousse beaucoup plus loin hein. [...]

                Prises dans le feu de l'action, le reste de la vague d'assaut n'a pas le loisir de freiner l’hallali, ni l'envie d'ailleurs. Elles se savent acculées, et ne trouveront leur salut que dans un baroud d'honneur aussi beau que redoutable. Le lieutenant Bernadette Bassanger en est le parfait exemple. Toute sa hargne et sa rage de vivre sont concentrées dans ses poings et les terribles bocaux de cire brulante qu'elle s’apprête à jeter au visage de l'homme poisson. Juste le temps de lui trancher les carotides pour la plus grande gloire de la libération sexuelle de la marine. Le fou n'a même pas daigné se détourner de son confrère avec lequel il discute encore ; c'est sa chance !


                Ah les femmes !... Bleach10

                - HYAAAAA*Keuh !...

                La poigne du marine jaillit avec une vitesse capable de faire passer un serpent à sonnette pour un narcoleptique. Ses doigts puissants bloquant alors les deux mains de l'okama -pourtant elles même immenses- avec la force d'une plaque tectonique, tandis que de l'autre main le marine tend un unique doigt vers son buste pour le bloquer net. De dos lors de l'approche de l'okama, le poisson s'est ainsi retourné d'un bloc, lui faisant alors face avec un air ou se mêlent perplexité et un certain début d'agacement. Comme si son regard ne suffisait pas, l'homme-poisson se met aussi sec à lui beugler dessus à bout portant :

                - Bon merde à la fin ! Qu'est-ce que vous v'nez nous faire chier là ? Vous avez rien d'autre à foutre ?!...
                V'voyez pas qu'on essaye de discuter peinard ? V'voulez quoi, un autographe ?!


                Aussitôt, les 150 kilos de muscle du lieutenant Bernadette blanchissent à l'unisson de terreur, jurant alors horriblement avec les couleurs de son maquillage et de ses collants.



                Dernière édition par Toji Arashibourei le Mer 17 Oct 2012 - 12:12, édité 1 fois
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                  -Euh Toji ?

                  Bam, la main de l'homme poisson heurte le crane d'une des assaillantes et la fume sur place sans même remarquer que l'air est plus dense à cet endroit...

                  -Boss ? Y'a un truc la qui...

                  Sbaf, la paume du Capitaine percute une poitrine refaite et projette un corps au souffle coupé à l'autre bout du chaos rocheux... Et plongé dans son monologue il continue de rester sourd à son environnement, y compris aux sollicitations du lieutenant qui tente vainement de lui faire remarquer qu'ils sont attaqués... Et pourquoi d'ailleurs ?
                  Laissant la le gros dur Red se tourne vers la poignée de filles qui sont en train de l'approcher à pas de loups et en file indienne... Tiens, c'est les quatre du début...

                  Camouflage les filles !
                  -Arbre !
                  -Penderie !
                  -Mannequin !
                  -Cache pot !


                  Et avec une promptitude et une maitrise que ne qu'admirer l'es agent Red, les quatre filles se figent, laissant place, comme le laisse supposer les noms de techniques, à un simili arbre, à une fausse penderie, à une pose sexy de mannequin, et à une fille qui vient juste de sortir une fleur pour se la coller devant le visage... Convaincant oui, mais parfaitement inadapté au décor...

                  -Vous savez je vous vois... Surtout le cache pot... Et franchement, on pourrait pas discuter ? Je vous assure que je l'ai pas touchée !

                  --Okama Kenpo attaque combinée ! La danse d'amour de la cigogne !

                  Et pendant que Béthany, alias l'ex sergent Dédé, se met en posture de cigogne, sur un seul pied et les bras étendus à l'horizontale, Joie Carla et Nadine, autrefois Roger, Maurice et Gérard bondissent souplement les unes sur les autres, montant une impressionnante échelle humaine qui toise un instant le lieutenant de toute sa hauteur en se préparant visiblement à lui tomber dessus sans pitié...

                  -Toy's Gun ?

                  Usant de la pichenette qui tue Red vise le point le plus faible de la pyramide, les talons, et d'une série de billes d'air tiré de main de maitre il pète tout les talons des chaussures gauche. Et brave fille, la gravité fait le reste...

                  -Naonn !!!

                  Et les quatre miss s'effondrent pèle mêle en tas les unes sur les autres, dans un affolant tas de dentelles, rubans, collants, jarretelles et autres froufrous affriolant... Coincés pour le compte dans leurs dessous.

                  De son coté Toji a enfin finit par réaliser que quelque chose clochait, faut dire qu'il est difficile de passer à coté du type qui lui pend au bout du bras. Il est temps maintenant de lui faire part de la brillante analyse du lieutenant, tout ça est surement un malentendu.

                  -Euh Toji ? Je... C'est pas une femme...


                  Et pendant que l'orientation sexuelle de sa victime se fraie lentement un chemin dans le crane épais du Toji, Mitzi Del bra, ex Michel Badass et ancien commandant d'élite de la marine se décide enfin à jouer les Deus Ex en apparaissant au dessus de la scéne d'embuscade ratée comme seul savent le faire les gens qui savent se mettre en valeur. Soleil dans le dos, vent de face, et regard tellement méprisant qu'elle regarde plutôt droit vers la ligne d'horizon la bas au loin que vers le fond du Canyon.

                  Ah les femmes !... _op_ma10

                  -Je t'ai reconnu Contre Amiral Toji Arashibourei ! Tu es l’équarrisseur d'East Blue ! Le boucher d'Akkem ! Le découpeur de Marijoa ! Le premier valet de l'appareil répressif et machiste du Gouvernement mondial, l'ennemi de la libération sexuelle du marines ! Tu es ici pour nous capturer et nous ramener couvertes de chaines à la caserne ! Mais cela n'arrivera pas ! Nous sommes des femmes libérées maintenant, et rien ni personne ne pourra nous empêcher d'atteindre Kamabaka. Plutôt mourir que de retourner subir le joug oppressant de cette discipline qui nous interdit d'afficher notre personnalité profonde au grand jour ! Pas vrai les filles ! Nous, on veut rester femmes !

                  Et derrière Mitzi, le reste de l'équipage enchaine immédiatement avec la choré qui va bien...

                  Spoiler:

                  Et les dernières notes n'ont pas fini de sonner que Mitzi passe à l'attaque en dégainant d'immenses éventails qu'elle agite dans tous les sens.

                  -Nuage coupant de papillons tournoyants et féministes !

                  Et qu'elle jette un par un en direction de Toji pendant que les miss autour d'elle les utilisent comme tremplin pour descendre à l'attaque...
                  ... Aussitôt, les 150 kilos de muscle du lieutenant Bernadette blanchissent à l'unisson de terreur, jurant alors horriblement avec les couleurs de son maquillage et de ses collants.


                  Bon, visiblement trop d'questions d'un bloc, c'est un coup à vous faire sauter les fusibles d'une brune moyenne. Une blonde aurait probablement pris feu. Muette de peur, choquée, crispée comme à la découverte d'un vernis raté, l'erreur de la nature que j'ai dans les palmures me semble autant animée de vie qu'un mec de la légion en pénurie d'viande rouge.
                  Mais bon, j'me dis qu'j'y suis pt'être aller un peu fort d'un coup.... Forcement, trop vite et trop fort, ça se ferme. Alors j'repense à mes divagations d'y a pas cinq minutes, et j'me dis que si j'veux mettre de l'eau dans mon vin avec la gente féminine, autant commencer d'bonne heure si j'veux avoir des résultats potables avant la saint glinglin. Hum... me v'là donc qui m'éclarcit la gorge en essayant de m'donner une mine aussi accueillante que possible et en redressant un nœud de cravate imaginaire, tout en reposant la miss musclor et ses bocaux à olive sur le sol. Toujours comme une statue, à croire que mon sourire n'est pas à son goût... Okayyy... on s'laisse pas décourager Toji, c'est pour la bonne cause.

                  - Veuillez excuser mon franc parler ma demoiselle, mais auriez vous l'amabilité de me renseigner sur vos motivations et sur l'attrait que vous portez à mon égard ? Je vous prie. Si possible. Merci d'avance. Bien aimable.

                  Silence... Ma mine de niais reste figée dans une parodie d'attente polie... en vain. La sienne, figée dans la terreur qui semble pas vouloir lui lâcher le wonderpéc'. Bon bon bon... Ni chocolat ni fleur ni tête de révo à portée de main... J'vois pas trop comment amadouer la douce afin d'trouver mes réponses et d'sen débarrasser au plus vite. Pas qu'ç à foutre moi merde. Ah ?! Une réaction ! Ses lèvres se contractent... elle va parler... Je suis pendu à sa bouche...

                  - Glups...

                  Le peu d'salive qui lui restait dans la gorge se fait la malle entre les amygdales...

                  - Euh Toji ? Je... C'est pas une femme...

                  ... faisant alors bouger une étrange protubérance cartilagineuse de haut en bas le long de sa gorge, sur laquelle mes yeux se fixent. Ce mouvement à quelque chose d'obscène. D'hypnothisant. Et de définitivement trop masculin.

                  - Grrrrr...



                  Mais avant qu'j'ai l'temps de faire autre chose que d'répasser à un visage de mort promise, une voix perce l’espace, vibrant de détermination.

                  - Je t'ai reconnu Contre Amiral Toji Arashibourei ! Tu es l’équarrisseur d'East Blue ! Le boucher d'Akkem ! Le découpeur de Marijoa ! Le premier valet de l'appareil répressif et machiste du Gouvernement mondial, l'ennemi de la libération sexuelle du marines ! Tu es ici pour nous capturer et nous ramener couvertes de chaines à la caserne ! Mais cela n'arrivera pas ! Nous sommes des femmes libérées maintenant, et rien ni personne ne pourra nous empêcher d'atteindre Kamabaka. Plutôt mourir que de retourner subir le joug oppressant de cette discipline qui nous interdit d'afficher notre personnalité profonde au grand jour ! Pas vrai les filles ! Nous, on veut rester femmes !


                  J'en reste figé là encore, avec mon malabar à bout d'bras et mon autre poing serré, mais cette fois plus par perplexité et par lassitude. Car toute cette affaire est en train de commencer à sérieusement m'chauffer les oreilles, et j'dois prendre sur moi pour garder mon self-contrôle. C'est important le self-contrôle, surtout devant des f*... en fait non. J'en ai juste ma claque de ces conn'ries et j'voudrais pouvoir discuter peinard pour une fois. Alors j'donne une dernière chance au temps de gommer c'bordel avant d'me mettre à faire le ménage par moi même.

                  Alors lorsque toute la troupe entonne sa chanson, je tâche pour ma part de me comporter en bon spectateur, c'est à dire sans mouf'ter et en prenant mon mal en patience. L'ennui monte, l'impatience avec, sans compter le raz-l'bol généralisé d'une journée de merde. Mais pour faire bonne figure j'bouge pas. J'me gratte les attributs virils qui m'parsèment les joues à la limite. Scouitch scrouitch que font mes barbillons, mais pas plus. Soupir discret...

                  - [...] Lai-aisse moi réeeester fahAmme !

                  - Nuage coupant de papillons tournoyants et féministes !



                  Gros soupire. Du genre qui démontre que le temps n'a pas compris c'que j'lui avait demander poliment pour une fois : la paix. Mais bon, "qui veut la paix défonce les gueules qui la veulent pas" comme on dit. Alors quand j'vois un nuée de mistinguettes me foncer dessus en finissant les chœurs perchés sur des éventails géants taillés en pointes, perso j'applique : Après la diplomatie même sommaire, v'là la guerre pas un brin sommaire.
                  Je reprends donc mon beau brun de mon autre main par la cheville, avant de l'envoyer dans les airs d'un vif coup de poignet ! L'aura pas l'temps d'émettre d'objection que déjà il jouera les arc-en-ciel. Sauf que j'le lache pas pour autant. Nunchaku king-size, version perruque et artifices de maquillage volant en bonus. Sous l'aisselle ! Par dessus l'épaule ! Le type virevolte autour de moi en bloquant bon grès mal grès ses camarades volant, qui vont aussi-sec aller voir plus loin si leur collant a filé. Sbim Sbam Sboum comme on dit par chez moi !
                  Pour ma part je me fige ensuite face à miss Monde qui joue les hauteurs, avec l'autre pâquerette aux pétales arrachés coincée sous l'aisselle. J'prends même pas l'temps d'vérifier à quoi elle ressemble, vu qu'j'en ai rien à carrer. Goujat pour le coup si c'était une femme. Sauf que.

                  - Bon j'savais pas qu'j'avais d'mandé au QG une nouvelle secrétaire. A moins qu'tu sois juste une groupie qui veut jouer les biographes ? Nan parc'que là il t'manque encore pas mal de diminutif ma jolie : La brute des "quatre pattes", Toto l'couteau alias Le tortionnaire de West blue, Dark Toji, Le désanusseur des Jordan island, Mister Traque, et j'en passe...
                  Bref, niveau dactylo tu vaux pas tripette, alors que niveau casse couille toi et tes copines vous vous êtes posées là. Perso j'aurais choisis l'inverse à ta place, ça t'aurait aidé dans tes plans d'av'nir tu vois.


                  Lentement, je desserre mon étreinte sur la brune, la laissant s’affaler au sol tandis que je finis ma tirade, tout en prenant la peine de récolter son mini sac-à-main de combat au passage. A la dernière phrase j'suis en train de fouiller d'dans, afin d'en extirper un tout petit objet. Petit petit petit... Mais vu l'étincelle qui s'allume dans mes yeux, c'est pas synonyme de mignon cette fois. Une pince à épiler.



                  - Red ?

                  Ma voix est calme. Polie.

                  - Aurais-tu l’obligeance de m'amener cette charmante demoiselle s'il te plait ? Merci d'avance.

                  C'est jamais bon quand j'commence à être poli. Jamais.



                  Dernière édition par Toji Arashibourei le Lun 29 Oct 2012 - 9:18, édité 1 fois
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                    Mais bon sang, tout s'éclaire. En tout cas pour le lieutenant Red qui se souvient encore assez bien de l'incident dit "des escargophones" pour y avoir mis un terme en personne à l'époque ou il vidait ses derniers comptes avec le Cipher Pol. Et qui vient subitement de faire le lien entre les miss rebelles et un incident de l'époque. Cette bande de marines d'élites profitant des nouveaux règlements pour sortir en masse du placard et refusant ensuite d'y retourner sans faire d'histoire...

                    -Bien sur. C'est comme si elle était déjà la...

                    Et du coup ça pourrait expliquer le quiproquo, c'est sur sur qu'avec la réputation du boss et notamment son coup d'éclat sur les déserteurs des Allods d'Akem, le voir débarquer sur une ile ou on pique nique quand on est une bande d'ex marines en fuite, ça doit surprendre...

                    -Black hole !

                    Tendant la main vers la butte comme s'il voulait saisir l'okama aux éventails Red appelle à lui le pouvoir des ténèbres. Sa main semble noircir et se consumer, laisser échapper de longues flammes noires qui lui courent sur l’avant bras. Et comme attirée par un trou noir tout le haut de la falaise ou se tient la miss bascule et vient s'écrouler façon avalanche aux pieds de Toji. Plus agile que la masse de rocher, Mitzi rattrape de justesse sa chute à grands coups d'éventails et vient se poser comme une fleur devant le patron... Prête au combat. Enfin, si on peut parler de combat quand on se retrouve toute seule face à ce qui est sans conteste l'un des types les plus coriaces de cette quatrième voie.

                    Bad day pour l'okama way...

                    Un vrai pétale de fleur qui vient d'se poser d'vant moi. Tout en grasse, tout en finesse. Et même le p'tit nuage poussière qui s'est soul'vé sous le choc de son atterrissage forme un vortex en forme de cœur derrière sa robe fendue. L'a même pas fait exprès j'sens. V'là encore un bon exemple du paradoxe féminin : Un coup plein les oreilles, un coup plein la vue. Un coup plein les couilles, et un coup en plein dans les couilles. Enfin bref, v'voyez l'tableau.
                    Moi j'reste donc tout bien droit à l'attendre, car j'ai décidé d'être poli avec la gente pseudo-féminine, alors j'compte pas tout gaffer maintenant. Pas d'reprise de volley à coup d'phalanges donc, même si l'occaz était tentante. Terrible duo que l'pouvoir de Red pourrait avoir avec ma force. Faut dire que l'coup du trou noir, dans l'genre classe et bill ça s'pose là... Enfin bref j'disais, j'te laisse faire ton entrée beauté et j'gère ta sortie pour toi d'accord ?...


                    - Inutile de pensez pouvoir nous soumettre à ton autorité phaloc*...
                    - Holàholàholà ! On s'calme de-suite miss monde !

                    ... Après faut pas trop pousser non plus. J'en ai un peu plein l'cul d'ces histoires. J'étais juste venu discuter entre couilles alors les spetch à la noix... merci bien. Mais bon, tâchons de rester zen malgré tout.

                    - Si tu pou... Si vous pouviez juste m'expliquer le pourquoi du comment vous v'nez vous incruster dans nos poings, ça s'rait pas d'refu*...
                    - Technique l'humiliation masculine : Les six pétales dans la tempête, déshabillage de niveau 10 !


                    Sans plus de préavis, v'là notre invité mystère qui se jette sur moi sans attendre et en plein dans ma tirade, brisant ainsi toutes les règles de politesses auxquelles je me contrains d'mon mieux. Putains d'ingrates... Deux éventails aux reflets métalliques me foncent donc dessus d'un air bien homicide, quoi-qu’à la limite plus vétementicide. D'où l'nom d'la technique énoncée...
                    Nan mais ça va pas la tête ?! Un costard SW tout neuf ! J'viens de l'changer y a même pas deux jours ! Le troisième que j'perdrais cette semaine ! En soie véritable de Myriapolis et en doublure cuir de cabris ! L'est folle celle là elle sait pas combien ça coute ce genre de fringue ? Moi oui, vu qu'c'est moi qui les vends ! Un mois d'salaire de péquenot ! Et elle veut me l'dépioter comme ça ?! Non.

                    - Hey oh ?!

                    La lame du premier éventail fini donc aussi-sec coincé entre l'index et l'majeur de ma main droite, tandis que l'deuxième passe à deux doigts d'me déboutonner toute ma ch'mise si j'navais pas esquivé d'un léger recul.

                    - On s'attaque pas aux costards merde ! C'pas des manières.



                    Refusant de lâcher sa première arme toujours fermement prisonnière de mes doigts, Mitzi s'arrête alors à son tour devant moi dans une posture de combat rappelant vaguement un piaf. Ou un serpent faut voir... Bref, prête à bondir au moindre de mes mouv'ments. Puis ses oreilles semblent enfin m'entendre, et son regard se pose sur mes fringues. Regard d'experte... D'abord méfiante, c'qui est normal vu que l'truc a tout d'l'uniforme réglementaire de loin... Puis une lueur d'envie et d'admiration nait dans ses pupilles lorsqu'elle reconnait le travail d'orfèvre et les matériaux luxueux de la célèbre marque de vêtement SW. Sa posture se relâche... elle doute... sa détermination vacille...

                    - C'est... c'est d'la soie de Myria... ?

                    - Ouaip.
                    - Et là... des doubles croches au fil d'or de... ?
                    - Ça j'sais pas, faudra d'mander à l'artiste.
                    - C'est un costume... SW de la firme Al'Aklass... De Tata Janine ?
                    - Yep. Grande dame que celle là. Un bonne copine en plus.
                    - ...
                    - Collection automne hiver 1624, en exclusivité.
                    - C'est un modèle "Énervé" non ?...
                    - Ouaip. "Déflagration" même. Check moi ça.



                    Devant son air chancelant je prends à raison le risque de relâcher mon étreinte sur son arme et de me reculer de quelques pas pour m'donner l'espace, avant de me figer d'un air fier devant l'okama hypnotisée. Et avec un sourire d'autosatisfaction peint sur le visage, je me mets brusquement à tendre mes muscles de toutes mes forces dans une parfaite posture d’haltérophile chevronné ! En tous cas, les coutures parfaitement prévues à cet effet n'y résistent pas... Et comme un seul homme, tous les points se détachent alors à l'unisson dans une grand déflagration de tissu ! Les lambeaux élégants volent ainsi dans les airs, comme tout autant de pétales s'ouvrant à l'aurore ! Je me déploie, tout en muscle et en mojo. Et je pose. Sourire ravageur aux lèvres. Regard aiguisé. Je pose dans un puits de lumière qui sort soudainement des ravines comme un projecteur. Je pose.

                    - Wouaaaaaaah..
                    . Fait Mitzi la bouche grande ouverte...
                    - Wouaaaaaaah... Fait une Bernadette à moitié édentée encore étalée au sol...
                    - Wouaaaaaaah... Font la dizaine d'okama encore conscientes.
                    -
                    Phalocrate ! Macho ! Bouuuuuh.... Tente de faire par réflexe une Félicia qui se réveille enfin.

                    Alors les filles ? On mouille sa dentelle ? Huhuhu...

                    - "L'homme et la cascade"... Parfaitement reproduite. C'est si beau...
                    - Une fleur... Belle et terrible...
                    - Vous laissez pas berner les filles ! C'est de Toji qu'on parle là ! Hey oh les filles ? Houhou ?
                    - ...


                    Je vois alors sur les joues de mon ex-nunchaku géant des larmes de joie perler... et je remets enfin un nom sur un visage. Ou plutôt sur des abdos et une pair de péc'. Ancien lieutenant d'élite Bassenger. Septuple champion de bodybuilding intra-marine. M'avait arraché la victoire à la finale 1620. Avec le maquillage à moitié étalé par les gnons et les colliers à perle en moins, c'est tout d'suite plus facile à voir. Le reste suit forcement, faisant défiler derrière mes yeux la pile de rapports que le QG m'avait fait parvenir sur lui et sa clique de Tata du dimanche. Sur l'moment j'avais pas tiqué, vu qu'des okama j'en ai rien à faire. Rien à r'dire dessus tant qu'ils tentent pas d'm'avoiner. Chacun sa non-sexualité j'ai envie d'dire, et j'ai arrêté la pêche aux petits poissons.



                    Je m'allume donc calmement un cigare. Tire quelques bouffées dessus histoire de m'r'prendre un peu pied dans la réalité et d'laisser l'temps au cerveau d'faire les connections qu'il faut. Puis je mets tranquillement un genoux à terre devant la bernadette toujours affalée, avant de lui passer délicatement ma main caleuse sur une joue tout aussi épaisse. J'aurais presque l'air sympa pour le coup.

                    - Bon les filles. Qu'est c'qu'on fait maint'nant ? V'comprennez que j'peux plus vous laisser filer maintenant qu'vous nous êtes tomber d'ssus à moi et à moi pote Red.

                    Et même si mes yeux semblent laisser entrevoir un échappatoire en douceur, voir même une pointe de sympathie... une pince à épiler toute meurtrière reste fermement campée dans la paume de mon autre main. Hors de vue, mais prête à l'action au moindre geste trop brusque de la bande de déserteur qui a joué de malchance.




                    Dernière édition par Toji Arashibourei le Ven 26 Oct 2012 - 19:54, édité 1 fois
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t154-fiche-de-toji
                    • https://www.onepiece-requiem.net/t115-marine-toji-arashibourei

                      Toji sort le grand jeu et ça marche, hallucinant... C'est beau comme un conte de noël ou un calendrier tout neuf qu'on vient de déballer. Enfin non, pas encore tout à fait. Dans un vrai conte de noél, y'a personne qui gâche la fête en chouinant à coté du sapin. Heureusement qu'a coté du sapin y'a un vrai pro du nettoyage par le vide...

                      Alors pendant que Toji fait gonfler les monstres et cherche sa bouteille d'huile pour le corps, Red fait quelques discrets pas de coté pour se rapprocher de la Félicia qui s'extirpe de son tas de pierre en rampant et en tentant de relancer le débat d'idées en mode féminisme de combat...

                      -Mais enfin les filles qu'est ce qui vous prend ! Souvenez vous ! Ne me libère pas, je m'en charge !

                      Red s'accroupit à un pas de la miss et la regarde en secouant la tête d'un air peiné.

                      -Tss...Bon, c'est pas bientôt fini la ? Elle a un probléme la douleur ou elle va se calmer ?
                      -Jamais ! Salaud misogyne !
                      -Mysogine ? Qu'est ce qu'il faut pas entendre... Alors que ma propre mère était une femme...

                      Grinçant des dents de dépit, Félicia dégaine son fume cigarette convertible en stylet et le plante dans la botte la plus proche, perçant le suir avec facilité avant de briser sa pointe sur la grosse pointure du lieutenant...

                      -Ouh mais c'est qu'elle est teigneuse...Hou la la... Elle est méchante méchante méchante hein ? ça fait peur... Tu sais ce que je leur fait moi au sorties de placard qui se maitrisent pas ? Retour dans le noir !

                      Et la main de Red plaquée au sol se met soudain à suinter d'un étrange liquide noir qui se répand comme une grosse flaque devant lui, englobant Félicie façon marée et la faisant lentement s'enfoncer à l'intérieur comme s'il elle venait de tomber dans une zone de sable mouvants particulièrement meuble...

                      -Rideau, plus de coming out ce soir !

                      Et aussi rapidement qu'il est apparu le flot de ténèbres se fond à nouveau dans le corps de Red. Juste à temps pour revenir sur le devant de la scéne pour le tableau final...

                      -Mais ? Ou est passé Félicia ?
                      -Hum Félicia ? Grande, mince, blonde, moulant noir, fume cigarette et boucle d'oreille en forme de plume ?
                      -Oui c'est ça !
                      -Pas vu désolé... Elle doit être déjà à bord...
                      -Déjà à bord ?
                      -Ouais sur le Fenrir...

                      Red reste impassible devant le cercle de regard a l'animosité renouvelé qui se fixe de nouveau sur lui.

                      -Non mais vous croyez quoi ? On se fait agresser et on tend l'autre joue, on est dans la marine d'élite bordel ! Y'a des trucs qu'on peut pas laisser passer, on aurait l'air de quoi si on laisse filer une bande de déserteurs primés hein ? Alors zou, à fond de cale les tantes !

                      Les mains se crispent à nouveau sur les armes qu'il restent, les blessées serrent les dents et tentent de jouer les dures prêtes à se farcir un nouveau massacre à sens unique sans défaillir, et le regard de Toji signale à Red que pour ce coup la, il aurait plutôt du suivre l'exemple du chef et utiliser la ruse... Ou plutôt, la ruse bordel !

                      -Non on s'est mal compris pardon( Red exécute aussitôt son sourire le plus faux, irradiant l'hypocrisie comme une boule à facette dans une boite disco) C'était une blague... Héhé... je voulais dire... Vous saviez qu'on avait à bord des exemplaires de la prochaine gamme de costard Al'Aklass ? Et qu'il nous reste un sacré paquet de poster géant dédicacés dont on sait pas quoi faire. Vous savez, le genre, testostérone en flammes...

                      Ah les femmes !... 120918010048219416

                      -Chaud non ? (Soulignant le moment Red fait mine de se bruler le majeur sur un téton) Tchh...Alors ? Qui dit moi ?
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