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Attention c'est chaud !

Cela fait trois jours que je marche, trois putains de longs jours. Trois fois plus de verdures, trois fois moins de villages. Le paysage ? Des plaines à en manger et quelques communes à chercher. Quelle idée d'avoir accepté cette livraison. Quel deal ? Un gang de Las Camp qui doit donner un bijou à une bande de pirates et moi dans tout ça ? J'suis le mec qui va chercher le colis et qui le ramène au client. Un job risqué pour une récompense conséquente, tu vois où j'veux en venir ? Intercepter le colis, faire un semblant de livraison et piller les pirates. Mon costard commence à me peser sur les épaules et j'ai l'impression de marcher sur des clous à chaque pas. Je regarde un moment à l'horizon puis je vois un établissement : "Restaurant Boxoffice". J'espère qu’ce n’est pas un mirage, mon estomac commence à se ronger lui-même. Je continue mon petit bonhomme de chemin avant d'arriver devant l'immeuble. Aussi grand pour un fast-food aussi pommé ? Les murs commencent à se craqueler, les vitres sont tâchées par les anciennes intempéries et la porte d'entrée fait un bruit strident. Il faudrait peut-être penser un jour à rénover. En perspective, un restau' 1 étoile.

Je marche en direction de l'entrée puis j'ouvre la porte tout doucement. Une petite sonnette pour indiquer ma présence alerte le serveur qui dort sur sa chaise. Je jette un œil à ma tenue vestimentaire : propre, nickel chrome, parfaite quoi. Pas une once de poussière, pas une once de pellicule. Je regarde le serveur qui s'approche de moi et je gonfle ma poitrine, histoire d'être encore plus droit que droit.

Bonjour monsieur, combien de personnes ?

Bonjour, une personne s'il vous plaît et à l'écart si possible.

Bien monsieur, veuillez me suivre.


Le gusse me fait traverser la salle pour arriver dans un coin reculé, à l'opposé des cuisines. Pendant la marche j'observe autour de moi des tables remplies, des paysans aux bandits en passant par un groupe de marines. Je m'assoie en remettant correctement ma cravate et en forçant un peu sur la toux. Il m'a bien compris ?

Hum... Que voulez-vous prendre monsieur ?


Il dégaine son carnet de notes, ce que je vais prendre ? Mon colis sûrement mais ça tu ne dois pas le savoir. Je voudrais déjà me rapprocher des cuisines mais gentleman que je suis, je peux très bien me débrouiller sans. Alors faisons court et simple.

Le meilleur apéritif que vous ayez et je vous laisse me concocter une entrée, un plat et un dessert. Je compte sur vous.

Lui mettre un peu de pression est un moyen très fiable d'éloigner les soupçons. Je suis là pour manger, je ne suis pas là pour voler ou peut-être que je suis là pour les deux. Effectivement mon ventre appelle à l'aide mais je dois aussi faire sortir un bijou d'ici.

Bien monsieur.

Il faut absolument que j'accède aux cuisines tout de suite sinon par la suite ce sera impossible. Je réfléchis, je médite. Le serveur se retourne après que j'l'interpelle.

Excusez-moi, elles sont où vos toilettes ?

A côté de la cuisine, là-bas.

Il me montre une porte battante à proximité de la porte de cuisine avant de reprendre sa marche. Je prends la serviette qui est posée sur ma table puis je la range dans ma veste de costard. Je me lève et j'avance derrière le serveur. Au niveau des deux portes je laisse tomber volontairement ma serviette derrière moi. Je me retourne, je me baisse et j'observe la salle. Un mur coupe la vue de certaines tables, une seule table a une vision sur moi, celle des gangsters mais ils sont tous occupés à manger, à rigoler et à boire. Je ramasse ma serviette, je me lève et je pousse la porte battante des chiottes. J'ouvre la porte de la cuisine et je m'y introduis. Avec un peu de chance ils croiront que j'suis vraiment en train de faire mes commissions.

J'observe la cuisine, il y a une table de travail en plein milieu, des fours vers la sortie de secours, des poêles, des couteaux, des placards et des ustensiles de cuisine. Le serveur se rapproche du cuistot qui est occupé à faire revenir des aliments. D'un pas éclair j'attrape un rouleau à pâtisserie puis BANG j'assomme le serveur, en une fraction de seconde je pose le rouleau et je rattrape l'homme inconscient. Je le traîne derrière la table de travail de manière à ce que le cuistot ne le voit pas en se retournant. Je reste accroupi et je m'avance furtivement le rouleau à la main en direction du cuisinier. Il n'est pas comme les autres, il a un style de cuisine assez spécial, j'peux même pas le décrire. Il a une musculature relativement développée, plus que moi en tout cas. Il fait la même taille que moi et a l'air plutôt jovial, il sautille tout en cuisinant, on aurait dit un bo..un box...


Dernière édition par Justino Bege le Mar 11 Sep 2012 - 14:58, édité 1 fois
    [Je tiens à me justifier de la peut-être piètre qualité du rp. J'ai pas rp depuis un très long moment donc je risque d'avoir de la difficulté dans ce post, mais mes anciennes bonnes habitudes devraient revenir bientôt]

    Le restaurant Boxoffice. Perdu au milieu de Kage Berg, entre nul part et rien du tout. Alors pourquoi Arep' irait-il gaspiller ses talents de cuisiniers dans un restaurant perdu comme celui-ci? Car c'était en fait un ancien club de boxe de cuisine, qui avait fermé il y a cinq ans de cela. Certains membres y étaient resté mais la majorité étaient parties vers d'autres club de West Blue. La liste des club de boxe de cuisine de Shebari étant assez vieille, il avait cru que ce club était toujours ouvert et c'était donc retrouver là-bas avec l'estomac vide et un besoins urgent d'argent si il voulait un jour pouvoir un jour être un pirate digne de ce nom. 'Kusu habitait donc au sous-sol du bâtiment, dans un dortoir puant mais correct. On lui retirait la moitié de son salaire et on lui permettait d'y vivre tout en lui offrant de quoi manger et boire chaque jour. Et en prime, il avait de tout nouveaux camarades d'entraînement qui, malheureusement, n'utilisait jamais leur boxe de cuisine pour cuisiner. Arep' fut donc le seul a mettre son sport de combat à l'oeuvre lors de la préparation d'aliments divers et varié. Ça faisait trois semaines qu'il était dans ce casse-croûte quand un homme en costard, chic et propre arriva dans le restaurant. Un étranger à cette île de fermier, bandits et marines.

    L'homme entra donc, demanda une table pour une personne éloigné du reste des gens et suivit le serveur. Ce dernier demande ensuite au gentleman ce qu'il voudrait manger et se fit demander le meilleur apéritif du resto' tandis qu'il laissait le reste aux bons soins des cuisiniers. Puis, le mec en costard demande la position des toilettes vers lesquels il se dirigea. Arepkusu était alors occupé à cuisiner un ragoût de lièvre et oignon, étant présentement en train de "massacrer" le cadavre du lièvre, coupant rapidement la viande dépecé et vide d'organes de l'animal. Quand il eut fait de larges tranches, il fit des cubes de viandes qu'il lança cinq par cinq dans les airs, les frappant alors à toutes vitesses avec des jab guépard pour projeter la bouillie de viande produite dans un bol de bois. C'est quand il lança pour la cinquième fois des cubes de viandes qu'il constata que le serveur ne lui avait pas donné de commande encore. Il allait interpeller ce dernier quand il vit un homme avec un rouleau de pâtisserie s'approcher de lui, prêt à le frapper apparemment. Shebari eut le malheureux réflexe d'envoyer un direct en direction du visage de l'étranger à ce moment là.

    Qu'est-ce tu fous là toi?
      Je n’ai même pas le temps d’y penser à deux fois que je ressens une douleur au niveau de la joue puis déséquilibré je me retrouve au sol. Quel réflexe ! Il m’a mis un poing dans la gueule avant que j’l’assomme. Je le regarde de face, il est toujours paré pour me mettre une série de pêches. On voit bien là la boxe en bonne et due forme, ce mouvement ressemble étrangement à un direct. Une sorte de coup de poing en extension qui se résume par un coup vif et éclair. Honnêtement il m’a bien eu mais je ne me laisserai pas faire si facilement.

      Qu'est-ce tu fous là toi?

      Le genre de question qu’il ne faut pas me poser. Un témoin est un témoin mort. Je me relève, je me frotte la joue histoire d’enlever les quelques acariens mais il faut que j’en finisse de manière vite et propre. Je me prépare à une contre attaque. Je m’avance vers le cuisiner puis je m’arrête. Qu’est-ce que je vois à proximité du cuistot ? Un bijou, une belle blonde à la chevelure dorée et aux yeux de couleur turquoise, la bague ou accessoirement le colis. Je détourne mon regard vers le « boxeur » qui est toujours prêt à m’enchaîner quelques jabs. Il est dans le coup ? Un autre livreur ? J’me suis fait doubler ? Putain il faut que ça me tombe dessus. On va faire ça comme des adultes, soyons diplomates. Je remets ma cravate à l’endroit de façon à ce qu’elle soit bien rectiligne et je prends une posture plus décontractée.

      Tout doux je n’cherche pas les embrouilles, j’vois que vous êtes aussi sur le coup. –à ce moment là je lui fais un coup d’œil vers la bague- On peut peut-être s’arranger, vous me laissez partir avec et on fait moit’-moit’. Si vous n’avez pas confiance, vous pouvez même m’accompagner.

      Pour le moment ce sera un attrape-nigaud en espérant qu’il accepte le deal. J’ai pas trop le moral à m’affronter en face à face aujourd’hui et avec l’estomac en vrac’ voilà quoi. Bon il m’a l’air dubitatif, faut peut-être que j’en rajoute une couche. En plus comment sortir ce bijou volé sans être remarqué ? Par la porte de secours ? Non il me bloque le passage et le fait de ne pas revenir dans la salle à manger éveillera les soupçons. Par la porte d'entrée ? Je préfère rester discret. Un seul moyen, si il coopère on pourrait user d'un subterfuge. Il me prépare son plat, introduit la bague dedans et le tour est joué. Ca c'est pas mal, à mettre en pratique par contre...

      Moi il faut que j’aille m’asseoir avant qu’le serveur se réveille. On fait comme ça ? Associés ?


      Je tends ma main vers le cuistot’. C’est le tout pour le tout, il peut très bien être un cuistot réglo’ et ne pas être au courant de cette affaire, dans ce cas là j’vais devoir le découper en morceaux. Mais je ne pense pas, quel cuisinier possède une technique de frappe si sophistiquée ? Haha on ne me la fait pas à moi ! J’espère pour lui qu’il est prêt à se mouiller. Soudain les bâillements du serveur me font redoubler de prudence. C'est maintenant ou jamais, manière douce ou manière forte.
        Le mec en costard ce prit le direct en pleine figure. Ce dernier n'avait apparemment pas pensé qu'un cuisinier comme lui puisse lui mettre un coup de cette puissance. Les apparences trompeuses étaient très souvent du côté d'Arep', qui les exploitait alors bien comme il faut. Mais l'homme, qui paraissait chic et n'avait pas l'air d'avoir une musculature de colosse, se révéla assez endurant pour ne pas partir après avoir été envoyer au sol. Au contraire, le "client" semblait prêt à le combattre. L'homme se releva donc, prêt à en finir avec le cuistot, quand un objet attira son attention. Shebari fronça les sourcils et tourna la tête en direction de l'objet qui avait attiré l'attention de l'homme chic. Tiens, juste la bague que le patron avait demandé à 'Kusu de surveiller jusqu’à ce qu'un homme vienne la prendre. Ce serait donc lui? Celui qui avait passé pour un ennemi pour le boxeur pris une pause décontracté tout en réajustant sa cravate et lui dit :

        Tout doux je n’cherche pas les embrouilles, j’vois que vous êtes aussi sur le coup. On peut peut-être s’arranger, vous me laissez partir avec et on fait moit’-moit’. Si vous n’avez pas confiance, vous pouvez même m’accompagner.


        Arepkusu fut surpris à l'idée que cet homme pense qu'il puisse être dans son affaire de bijou. Mais faire moitié-moitié signifiait qu'il y avait de l'argent dans l'affaire et avec les berrys qu'Arep' avait ramassé en travaillant ici, il pourrait s'acheter un peu de nourriture au port du village le plus proche et partir, peut-être acheté une barque avec l'argent gagné dans l'affaire. Shebari envisagea le pour et le contre et estima que si costard-man lui causait des problèmes il pourrait aussi bien le combattre et voler la bague. Par contre, si l'homme était beaucoup plus fort que lui, ce serait le boxeur qui y perdrait quelque chose et ce serait sa vie. 'Kusu éloigna ces pensées et sourit quand l'homme lui tendit la main, après lui avoir dit qu'il devait retourner s'asseoir, pour ne pas éveiller les soupçons et aussi car le serveur se réveillait peu à peu. Arepkusu Shebari serra la main de son nouvel associé, s'ébouriffant les cheveux de l'autre. Il lui fit un sourire du coin des lèvres et lui dit :

        " Marché conclu. Par ailleurs, je me nomme Arepkusu Shebari. Ce sera plus simple de communiquer si nous savons nos nom, n'est-ce pas? Désolé pour le direct tout a l'heure, c'est un réflexe. Quel est votre nom, monsieurs? "
          Le cuistot se décoiffe les cheveux tout en me serrant la main. Putain ! Il me provoque en plus, quoi de plus rageant que de mettre ses cheveux en évidence ! Moi aussi j’peux prendre la pose à la Elden Sholder ! Rrrraah ! Je fronce mes sourcils et je sens soudainement que le serrage de main devient ferme et un tant soit peu douloureux. On voit bien là qu’le cuisinier a du subir un entrainement intensif, tellement extrême que ses mains sont aussi dures que de la roche. J’devrais plutôt prendre quelques distances si par la suite les choses s’enveniment. Ne pas rester dans sa zone d’action sous peine de prendre une mandale, tu vois ce qu’je veux dire ? L’boxeur me lance un sourire en coin.

          Marché conclu. Par ailleurs, je me nomme Arepkusu Shebari. Ce sera plus simple de communiquer si nous savons nos nom, n'est-ce pas? Désolé pour le direct tout a l'heure, c'est un réflexe. Quel est votre nom, monsieurs?

          Arep…Kusu…Shebari ! Mmh très long. Comment j’pourrais l’raccourcir ? Bon j’penserais à ça plus tard pour l’instant j’dois pas perdre de vue l’objectif. Désolé pour le… réflexe ? Haha mais quoi de mieux qu’un bon coup de poing pour se réveiller de ces fastidieux jours de marche. Non j’en fais peut-être trop ? Heureusement qu’il n’y a pas une goutte de sang, une efflorescence ou un quelconque gonflement sur mon visage. Bref mon identité ? Mon nom, mon prénom ? Dans ce domaine où les règlements de comptes sont multiples ? Je me dois de rester discret dans ce milieu, c’est le minimum assurance vieillesse. Je regarde le cuistot dans les yeux et je passe ma main libre sur mon crâne luisant comme un mannequin posant pour un magasine de mode. Haha. Je lâche sa main pour lui faire une révérence digne des plus grands gentlemans.

          Alejandro Gebe mais appelez moi ‘Jandro, enchanté Mr. Shebari et heureux de faire affaire avec vous. Ne vous en faites pas pour le coup de poing, j’ai l’étrange habitude dans ce domaine.

          Si j’ai l’habitude ? Haha quel bobard ! Généralement je me débarrasse de mes cibles le plus furtivement possible sans contrecoups. Le serveur commence à se tortiller, il montre les premiers signes de réveil. Il faut vite élaborer un plan que j’ai déjà en tête. J’explique brièvement la situation à mon nouveau binôme.

          Bon écoutez, je n’ai plus vraiment le temps. Je refile m’asseoir, faites en sorte de me préparer un plat avec la bague à l’intérieur. Je la subtiliserais et nous nous retrouverons derrière les cuisines. Par ailleurs il faudrait que vous trouviez une excuse pour le serveur qui va sans doute se demander qu’est-ce qu’il lui est arrivé. On pourrait aussi sortir tout de suite mais un marine me lorgnait pendant que je commandais et du coup j’aimerais éviter le conflit à tout prix. Bonne chance.


          Je me retourne et je trace en direction de la sortie des cuisines. J’ouvre la porte puis je me retrouve à l’endroit où j’ai fait tomber ma serviette. Je redonne un coup dans la porte battante des chiottes pour faire en sorte que j’en sors mais aucun des pirates ont l’air de s’en préoccuper. Je m’avance vers ma table à vu de toute la salle puis je baille volontairement. Et ouais c’est fatiguant d’être aux toilettes pendant cinq bonnes minutes. Pourquoi ? Comme on dit, on noie le poisson. Je m’assoie sur ma chaise avant de déplier ma serviette et de me l’accrocher au cou, pas de miettes sur le costard !
            [Désolé du retard, j'ai eu beaucoup de devoir et je bossais aujourd'hui. Mais bon, voilà mon post, j'espère que le retard ne t'as pas trop dérangé.]

            Alejandro Gebe mais appelez moi ‘Jandro, enchanté Mr. Shebari et heureux de faire affaire avec vous. Ne vous en faites pas pour le coup de poing, j’ai l’étrange habitude dans ce domaine.

            Arepkusu haussa un sourcil. Donc cet homme savait se battre? Pour l'endurance il n'en était pas si sûr, car l'homme était quand même tombé au sol après un coup, ce qui ne signifiait sûrement pas une grande habitude à rencontrer des coups. Néamoins, l'homme en costard paraissait redoutable. Un combattant qu'il ne faudrait pas sous-estimer. Gebe mis en évidence, juste avant de se présenter, son crâne luisant sans cheveux en passant sa main dessus. Shebari aperçut, derrière l'homme en costard, le serveur qui commençait à se réveiller. Voyant que Alejandro l'avait remarqué, le boxeur de cuisine essaya d'abréger la discussion, ce que l'homme à la calvitie fit à sa place.

            Bon écoutez, je n’ai plus vraiment le temps. Je refile m’asseoir, faites en sorte de me préparer un plat avec la bague à l’intérieur. Je la subtiliserais et nous nous retrouverons derrière les cuisines. Par ailleurs il faudrait que vous trouviez une excuse pour le serveur qui va sans doute se demander qu’est-ce qu’il lui est arrivé. On pourrait aussi sortir tout de suite mais un marine me lorgnait pendant que je commandais et du coup j’aimerais éviter le conflit à tout prix. Bonne chance.

            Parfait, vous pouvez m'faire confiance. Je m'occupe de trouver une excuse pour le serveur et je lui donne le ragoût avec la bague. Espérons ne pas être repéré, mais je ne fais pas trop de soucis avec ça. On se retrouve dehors dès que vous aurez fini de manger.

            Et c'est ainsi que l'homme en costard parti en direction de sa table, faisant preuve d'art pour faire semblant de sortir des toilettes avant de se diriger vers sa table. Personne ne semblait avoir remarquer la manœuvre de 'Jandro. Et quand l'homme en costard accrocha sa serviette à son cou, le serveur se réveilla en se frottant la tête. 'Kusu alla aider l'homme à se relever avant de lui expliquer qu'il avait glisser sur une flaque d'alcool avant de se cogner la tête sur le mur, ce qui l'avait fait plonger dans les méandres de l'inconscience. Le serveur sembla douter de l'histoire un moment, puis il acquiesça la tête et proposa au cuistot de se remettre au travail. Arep' lui répondit en lui tendant un plateau avec le ragoût, une salade de fruits de mers et une pointe de tartes aux fraises, accompagné d'un petit verre de vin. Le ragoût avait effectivement cuit pendant la discussion du cuistot et de Gebe et le boxeur de cuisine avait ensuite pris quelque plats qui n'avaient pas été servi et qui avaient été laissé sur la table de travail. Puis, il avait versé leur meilleur vin dans un petit verre chic et il avait placé le tout a toute vitesse sur un plateau argenté au moment où le serveur ouvrait les yeux. Donc, Arepkusu donna le plateau au serveur qui partit servir le ragoût au lièvre, oignon et bague précieuse à l'homme au costard. Mais à mi-chemin de la table d'Alejandro, le serveur percuta une bouteille d'alcool qui roulait par terre et s'étala de tout son long au sol, répandant le contenu du plateau sur le sol. On entendit le bruit d'un objet de métal roulé, avant de percuter la chaise d,un marine, qui, en baissant les yeux, put apercevoir une magnifique bague.
              [T'inquietes pas ;-)]

              Je regarde les autres tables en attendant mon plat. Une ou deux minutes s’écoulent avant qu’le serveur avec une bonne grosse bosse sur le crâne pointe le bout de son nez. Il porte un somptueux repas sur un plateau scintillant. Le plus beau des couverts pour une crapule de bas étage… merci Arep’. Au fur et à mesure qu’il se rapproche, l’odeur de la bague m’enivre. Je sens comme une aura se dégager de la cocotte ; à côté de ça un vin si pourpre, si sanguin et peut-être même parsemé d’étoiles. On voit là le meilleur vin que peut offrir l’établissement. Mon estomac commence à sortir de mon corps, prêt à en découdre avec le repas.

              Le serveur se rapproche de plus en plus, ainsi qu’une bouteille d’alcool roulant sur le sol. Esquives la, fais pas le con, fais pas le con ! Sans plus attendre il dérape sur la bouteille et s’écrase au sol comme une merde de pigeon. Mon…mon…mon repas ! Le plateau est à mes pieds alors que la nourriture est au milieu de la salle, sur le sol. Le ragoût mélangé au vin et quelques fruits de mers incrustés dans la petite part de tarte aux fraises sont un supplice pour les yeux. Mais le pire dans tout ça c’est la bague qui roule jusqu’au pied de chaise du marin. Le petit bruit du choc se fait entendre après le gros résonnement du plat contre le sol. Juste au moment où il y a un grand silence, t’vois ? Personne a remarqué le colis sauf le marin en question qui se baisse pour zieuter et essayer de comprendre qu’est-ce qu’un bijou faisait dans le ragoût. Putain j’y crois pas ! Si j’suis pas… si on n’est pas dans la merde. Restons calme et discret. Je me frotte le front histoire de dire « C’est pas possible ! » C’est vrai ça l’est pas.

              Le serveur se relève l’air de rien et accoure à ma table. A ce moment là je ne vois plus que sa silhouette, je n’ai plus de vue sur la bague ni sur les tables.

              Pardon monsieur.

              Je le regarde comme si l’on avait interdit à un gosse de manger son repas préféré.

              C’est pas bien gr…

              Hey les gars c’est qu.. Regardez par ter.. Adjudant-chef qu’est-ce qu..

              Je décale ma tête pour avoir une vision sur toute la salle. Que vois-je ? A ma droite, la bande de pirates qui veulent le bijou prêts à dégainer les armes et à se ruer sur quiconque. Ils sont debout et tapent du poing sur la table, un boucan pas possible. Au centre, des paysans avec des visages sadiques. On aurait dit des démons. Ils doivent se dire : « Avec cette bague, je n’aurais plus à récolter des patates pour en vendre et en manger le soir. » Et tout à gauche, une escouade de marines prête à faire respecter l’ordre et à vérifier l’origine de ce bijou. Putain de merde de sale race d’enflure ! Une rixe va éclater ! Moi qui souhaite aucunes complications et en plus... PUTAIN DE MERDE J’AI LA DALLE.

              Bande de fils de mou.. La belle vie à porté de m.. Pirates de paco...

              Je subtilise discrètement une fourchette et un couteau que je range délicatement dans mes deux manches de costard. Je regarde le serveur puis je lui propose de se trouver un endroit pour aller se cacher. Pris de panique, il ne m’écoute pas et court vers la sortie. Arrivé au niveau des trois tables, il se prend un coup de poing dans la trogne de la part d’un marine, d’un pirate et d’un civil. Il tombe raide mort sur le sol au même endroit où il a trébuché. Hasard ? Non j’pense pas. La bagarre générale commence. Je cherche Arepkusu de vue. Il est à part avec un torchon sur l’épaule. J’attire son attention avec un geste déplacé, un doigt d’honneur. Puis je mime les gestes d’un boxeur et je lui indique le troupeau qui commence à s’échauffer. Après confirmation qu’il ait compris, je me tapis dans l’ombre de la foule prêt à éliminer les cibles furtivement.

              Pendant qu’le combat bat son plein, je m’approche d’un faiblard plus ou moins à l’écart. Un pirate qui gueule, non ! Un pirate qui engraine. Le style grande bouche p’tite bite, t’vois ? Au moment de lui assainir un coup fatal, il se retourne vers moi.

              Matez un peu ça, il y a un ch..

              D’un coup sec je lui transperce le bide avec ma fourchette que j’ai sortie de son étui au préalable. J’approche ma bouche de son oreille pour lui souffler quelques mots.

              Un chauve, qui sourit.

              Je lui attrape le visage pour qu’il voie une dernière fois ma tête qui arbore un sourire de sadique, puis je retire délicatement le couvert tout en le tournant à l’intérieur du corps de la victime. Enfin je laisse le pirate tel quel, debout en train de se vider de son sang avant de disparaître dans la foule. Quel plaisir ! J’prends mon pied ! Mais.. mais.. mais.. où est le colis ?! J’le vois plus par terre !
                Arepkusu n'entendit pas ce qui se dit dans la salle à manger, mais il comprit en très peu de temps qu'un bordel pas possible avait été créer par la vue de la bague qui devait valoir relativement cher pour faire saliver les pauvres illettrés travaillant dans les fermes voisines ou les pirates assoiffés de baston, de femme et de trésor. Une bande de pirates à moitié ivres étaient effectivement en train de massacrer la pauvre table de leur poing, attendant avec un sourire maléfique que la baston commence pour ainsi récupérer le bijou et massacrer tout ceux qu'ils voyaient en petit bonus. Les paysans arboraient le même type de sourire, des couteaux de tables, des hachettes, des bâton et des fourches en main. Beaucoup devaient être venu ici après une dure journée de travail. Et ils avaient toujours leurs outils qui pouvaient devenir meurtriers si ils le voulaient. Les marines, eux, lorgnaient le bijou, se demandant ce que foutait une bague luxueuse et coûteuse dans un ragoût. Ils allaient probablement utiliser la force pour le savoir et pour maintenir l'ordre, bien que Shebari doutait qu'ils fassent autre chose que tuer ou mettre K.O. tous les gens présents.

                C'est alors Alejandro murmura au serveur quelque chose, probablement de se mettre à l'abri ou un truc du genre. Ce que ce dernier ne fit aucunement, préférant courir vers la sortie, ce qui lui valut un triple coup de poing de la part des paysans, des pirates et des marines. Il tomba au sol, raide mort. Bien qu'Arep' n'ait jamais bien connu le serveur, ce dernier ne vivant pas dans le restaurant, il avait travaillé avec lui pendant des semaines et ressenti donc un peu de tristesse en voyant cet homme mourir. Il tourna ensuite la tête en direction de Gebe, qui lui fit un doigt d'honneur, geste auquel 'Kusu réagit par un froncement de sourcils. 'Jandro imita ensuite un boxeur en train de se battre et pointa le centre de la salle. Quand Arepkusu regarda, il écarquilla les yeux. La baston était commencé. Marine contre paysans contre pirates. Ce qui rendait la scène farfelu était que tout le monde convergeaient vers la bague, qu'on voyait bouger dans les airs, se déplaçant au même rythme que la foule. Shebari sourit. Voilà plus d'un mois qu'il ne s'était pas battu et combattre un aussi grand nombre de gens en même temps serait une nouvelle expérience. Il fit glisser les gants de cuisine qu'il avait et tandis qu'ils tombaient bruyamment au sol, le boxeur de cuisine leva sa garde et s'élança dans la mêlée.

                [Pour les phases de combats, voir ma fiche technique et le lien du wiki de la boxe. Ou tout simplement la description de mes techniques ^^]

                Il débuta le combat avec un marine qui venait d'infliger une coupure à l'épaule à un paysans armé d'une hachette grâce à son sabre. Il eut à peine le temps de relever la tête qu'il se prit un enchaînement direct-crochet du gauche- crochet du droit. Il recula de quelque pas et fut bloquer par une table où des verres d'alcool à moitié plein vibrèrent sous le poids du marine.

                *Inutile d'utilisé mes techniques spéciales contre ce genre de combattant. Lui et les autre n'en valent sûrement pas la peine. Mais la baston n'est pas la priorité. Je dois récupérer la bague et me barrer d'ici avec 'Jandro. Et vite, sa s'envenime.*

                C'est alors que le boxeur de cuisine eut une idée. Il sourit de toutes ses dents et fonça directement dans le tas de gens se battant. C'était risqué, mais Arep' savait ce qu'il faisait. Il utiliserait peut-être obligé d'utiliser une technique au final. Une fois en face d'un paysan armé d'une hachette, prêt à frapper un marine à terre, le boxeur plia légèrement les genoux et en s'élançant vers l'homme de ferme, il cria :

                Jab : Rôti de singe!

                Et c'est ainsi qu'un jab en diagonal vint frapper le paysan directement en arrière de la tête, suivi d'un direct sur le côté de son crâne, le sonnant sévèrement et lui faisant probablement entendre un bruit aigu dans oreille. Mais cet enchaînement eut l'avantage de permettre au boxeur d'aller encore plus loin devant le paysan grâce à une poussé donné lors du direct. Il avait repéré la bague lorsque elle avait de nouveau été propulsé dans les airs. 'Kusu piqua un petit sprint, en raison de la grandeur restreinte du restaurant, en direction du bijou. Mais il avait été repéré à force de tabasser deux personnes. Un pirate se pointa effectivement devant lui et tenta de lui envoyer un puissant coup de poings. Coup que le boxeur d'expérience n'eut aucun mal à éviter en bougeant sa tête sur la droite avant d'envoyer à son tour un coup, mais cette fois-ci venu d'en bas. Vous l'aurez compris, Arepkusu asséna un uppercut à son adversaire, qui renversa sa tête vers l'arrière sous le choc produit par le coup. Shebari ne perdit pas son temps à attendre que le criminel est redressé la tête et frappa cette dernière alors qu'elle était dans un angle dangereux, ce qui eut pour effet de la faire aller cogner contre le dos du pirate, désormais mort à cause de son cou brisé. Le boxeur de cuisine enjamba son cadavre et s'en servit comme support pour sauter et ainsi se diriger plus efficacement vers la bague, qui était maintenant à seulement quelques mètres de lui. Au lieu d'atterrir au sol, il se réceptionna sur les épaules d'un marine et se propulsa en même temps que la bague avait été projeté dans les airs.

                Il tendit la main pour l'attraper et réussit juste avant un paysans armé d'une fourche. Bon, il avait la bague. Maintenant il devait sortir du restaurant. Malheureusement, il atterrit en plein milieu du gros de la baston et remarqua avec un soupir qu'il était entourée par environ huit personnes, quatre marines, trois pirates et un paysans. Ils le regardaient avec un regard carnassier, prêt à se jeter sur lui pour le tuer. Mais que faisait Gebe pendant ce temps-là?
                  Mon cœur s’emplie de tristesse, le joyau tant convoité n’est plus au sol, n’est plus à portée de main ou d’œil plutôt. Sous l’intensité de la bagarre je me mets à quatre pattes et je traverse la foule en regardant le sol scrupuleusement. Une paire de jambe, deux paires de jambes, une paire de co…, euh… Je suis de plus en plus stressé, c’est une mission de vie ou de mort. Hey Justino ! Quoi de plus dégradant que de fouiller le sol, j’ai passé ce stade merde ! Le bruit du fer contre fer, des cris de rage et de craquement d’os rendent l’environnement de plus en plus hostile, surtout que je n’suis pas dans une position qui m’permet d’esquiver, de contre-attaquer ou d’anticiper. Désolé de pas avoir une vue à 360°. Bref, au sol je ne vois que des chaussures, des pieds nus, des débris de verres et de la poussière de merde. Il est peut-être temps pour moi de m’relever et de faire les po…

                  J’ai pris un méchant coup de tibia et me voilà dans la position du serpent plus connu sous le nom du « je-rampe-à-travers-les-gens-en-mode-zig-zag ». Quoi ? Non j’suis pas fragile c’est juste l’effet de surprise. Enfin bref j’essaye encore une fois de me relever mais..

                  CLONK


                  Un robot ? Un mécanisme ? Un truc en acier ? Un truc en fer ? Ah oui une hachette en fer qui passe à trois centimètres de ma tête. On n’attrape pas le serpent c’est moi qui te le dis ! Je me retourne de façon à être le dos contre le sol et de pouvoir voir qui est le fourbe qui m’att..

                  CLONK


                  J’esquive de justesse le deuxième coup de hachette en me basculant vers la droite. Fiu c’est chaud là, j’ai fait quoi pour qu’on veuille me décapi..

                  POUF


                  Olà voilà maintenant un marine inconscient qui se permet de faire une sieste sur mon bide. Je regarde vers le paysan armé de la hachette après avoir inspecter le jeune homme. J’essaye tant bien que mal de pousser le marine mais l’civil est prêt à donner le coup final. Adieu papa, adieu maman, adieu papy, non ! Adieu ma future fortune ! Je lègue tout à mon très cher collègue à savoir Justino Bege alias moi-même ! Putain j’aurais jamais cru mourir aussi tôt ! Je ferme les yeux et je prie pour qu’il existe dans l’au-delà des femmes vêtues d’or et des montagnes d’objets aux valeurs inestimables ! C’est quand même con de crever là non ? Après cette pensée je rouvre les yeux et j’aperçois aisément la touffe noire d’Arep’. Il est en position du… Comment on appelle ça dans les arts-martiaux, du tigre, de la tortue, du singe ? Enfin bref il est dans une posture sérieuse quoi. En un éclair de seconde le cuistot’ enchaîne deux coups de poings sur l’villageois puis il continue son bonhomme de chemin. Il n’a pas l’air de m’avoir vu, normal vu la corpulence du marine aussi. Je regarde un moment l’paysan, il à l’air d’être ailleurs, genre sur Mars, sur Vénus, en tout cas plus de ce monde. C’est le moment ou jamais de sauver ma peau. Je pousse le marine qui n’a rien dans ses poches puis je me relève tout en nettoyant mon costard des diverses traces de saletés.

                  En plein dans le combat je suis le seul à me poser un instant pour prendre soin de moi, si ce n’est pas philosophique ça. Bref, je me mets derrière le mec qui voulait ma peau et je lui mets un coup de genou dans la cuisse. Toujours sonné il s’agenouille en m’exposant son dos. Je lève ma jambe droite de manière à ce que mon genou arrive à la hauteur de ma poitrine puis je relâche toute la pression en donnant un coup de talon en plein milieu de la colonne du civil.

                  CRAC


                  Tu bougeras plus toi au moins. C’est qui l’taulier ?! Je ne perds pas de vue l’objectif et donc je fouille ma victime. Toujours rien. Remarque pourquoi il m’attaquerait s’il aurait déjà la bague ? Je laisse un sourire gagner mon visage. Haha j’suis con ! J’regarde la bagarre de l’intérieur, c’est vraiment l’bordel en fait. Un couperet arrive dans ma direction d’une façon circulaire. Je m’abaisse pour l’esquiver puis je me relève. Encore un pirate qui ne sait pas contrôler le poids de son arme, il devrait faire gaffe s’il ne veut pas faire encore plus de victimes. J’avance dans la baston, prêt à casser la gueule au prochain qui se met en travers de ma route. Et voilà le gagnant ! Un grand pirate musclé comme pas deux. Il a l’air béta et hurle soudainement tout en se tapant la tête avec le revers de sa hache.

                  GWAAAAAAH


                  Haha j’aime ça ! Un bon gros guerrier sans cerveau ! Parfait pour…

                  Ca vous dérange si j’vais boire un verre avant ?!

                  Sans une ni deux je sors de la zone de conflit puis j’attrape un verre de vin à moitié vide sur une table. Je me retourne et je regarde le grand gaillard qui me fixe avec un air de « EEEUUUUUUH ?? ». Je bois mon verre cul sec puis j’attrape une miche de pain que je dévore lentement tout en observant la baston mais plus particulièrement la montagne de muscle. Il a désormais une tête encore plus… « GHEUUUUUH ???? ». Trois, deux, un. Le grand pirate se prend un coup de marteau sur la gueule de la part d’un paysan, il se retourne et entame son combat. Haha t’es beaucoup plus voyant quand t’es grand et immobile. J’admire le spectacle en sirotant un autre verre de vin à moitié rempli. Je sifflote un air de saloon tout en bougeant mon index comme fait un chef d’orchestre.

                  Un oiseau non, un individu non, un Arepkusu Shebari est en train de v.. de pla… COMMENT IL FAIT POUR FAIRE CA ?! Bref, il attrape quelque chose de scintillant dans les airs. Ca doit être le colis ! Bien joué l’cuistot ! Si on met la scène au ralenti, on voit Arep’ sauter de corps en corps c’est vraiment joli, on dirait une licorne qui traverse un bois. Ah je pourrais me reconvertir dans les arts plus tard qui sait. Le seul hic c’est son atterrissage, il arrive en plein milieu d’un groupe de personnes qui, je pense, on comprit qu’il détient l’objet. Comment je sais ça ? J’suis devin bien sûr ! Non je déconne, il y a qu’a regarder leurs têtes au moment de l’action. Bon il faudrait peut-être que j’lui vienne en aide non ?

                  Je fini la dernière gorgée de vin puis je m’avance furtivement vers le groupe dont Shebari est le centre. Je regarde ce qu’il y a à proximité : Une table et la majorité de la baston. Je sais ! Je me mets dans le dos d’un marine qui est en train de viser Arep’ avec son pistolet. Je suis maintenant comme son ombre, à un centimètre de son corps. J’attends impatiemment le moment où il s’apprête à appuyer sur la gâchette. J’ai ta vie entre mes mains l’cuistot mais j’ferais en sorte de pas faire le con. Le doigt du jeune marin commence à exercer une pression sur la gâchette, j’attrape la main qui détient le flingue puis je vise en direction de son coéquipier.

                  PAN


                  Son frère d’arme tombe sous la puissance de l’arme. En une demi-seconde avant que mon otage se rende compte de la supercherie, je l’attrape par le cou avec mon bras de libre et je lui sers la gorge de manière à ce qu’il ne se révolte pas. A présent dans la deuxième demi-seconde, je change la direction de son bras vers un pirate puis j’appuie sur son doigt qui est sur la gâchette.

                  PAN


                  Le pirate tombe au sol comme une masse. Le marine résiste de plus en plus du coup je ne peux plus faire bouger son bras, l’effet de surprise est terminé. La seconde d’après, je glisse ma main vers le poignet du marin puis je lui tords en deux afin qu’il lâche son arme. Je l’attrape par la tête, je me retourne avec et je lui fais manger la table qui se trouve à quelque centimètres de nous.

                  BONG


                  Sa tête rebondit contre le bois. Je l’enchaine directement en m’abaissant vers lui et en lui donnant un coup de coude sur le crâne pendant la descente.

                  SPRACH


                  La table est en mille morceaux et l’marin est au sol, inconscient. Je me retourne et j’invite Arep’ à fuir en direction des cuisines. Maintenant qu’il n’est plus encerclé, il a largement de quoi prendre ses jambes à son cou. Les quelques survivants nous poursuivent mais en entrant dans les cuisines, on tombe nez à nez avec l’Adjudant Chef. Putain il y a plus de temps à perdre. Je regarde Arep’ un moment pour lui annoncer le plan.

                  Je te fais une ouverture ensuite tu sors par la porte de sortie des cuisines. Je serais juste derrière toi. Maintenant !

                  Je m’élance en direction de l’adjudant chef puis j’exécute un tacle glissé entre ses jambes tout en lui attrapant ses deux jambes. Il tombe la figure la première contre le carrelage de la cuisine. Je me relève en fin de tacle puis je cours derrière Arepkusu qui court vite, même très vite.


                  Dernière édition par Justino Bege le Dim 7 Oct 2012 - 22:25, édité 1 fois
                    Un coup de feu retentit alors. Arepkusu tourna la tête pour apercevoir un marine s'écroulé, tué par un revolver tenu par un de ses collègue. Mais en regardant un peu mieux, 'Kusu put apercevoir Alejandro Gebe, son nouveau collègue, tenant la gorge du marine avec un bras et dirigeant le revolver et les tirs de son autre bras. Il fit bouger le revolver et ouvrit le feu sur un pirate qui s'écroula, raide mort. Le marine commença alors a se débattre, l'effet de surprise passé, et essaya de frapper Gebe et de se libérer de son emprise. L'homme en costard réagit en projetant la tête du marine sur une table en bois derrière lui avant de lui envoyer son genou lui faire une belle blessure à la tête, faisant par la même occasion exploser la table en mille morceaux. 'Jandro venait de faire une ouverture dans le cercle d’assoiffées frics. Il fit signe a Shebari de le suivre et de courir jusqu'aux cuisines. Les cinq survivants qui n'avaient pas été mis K.O. ou qui n'étaient pas morts se mirent à courir après les deux collègues. Le boxeur de cuisine vérifia que la bague qui valaient tous ces morts était encore dans sa main droite, qui était fermé et tenait fermement le bijou. Il passa les portes de la cuisine avant qu'elles ne se referment après le passage d'Alejandro et les poussa pour qu'elles aient percuter le visage du paysan qui les suivaient de près. Il recula de quelques pas, bloquant pendant quelques secondes les autres fous. Mais, par malchance ou par pur hasard, quand le cuistot se retourna, il aperçut un marine qui les bloquaient. Il pensa tout d'abord à le projeter au sol en lui fonçant dessus et en lui envoyant un enchaînement de crochet du droit et de crochet du gauche. Mais il se ravisa quand il vit le grade qu'avait le marine : Adjudant-chef. Gebe et Shebari seraient rattrapés par le bande de sadiques en arrière d'eux si ils affrontaient un adversaire de sa force. C'est alors que 'Jandro se tourna vers le boxeur de cuisine et lui proposa un plan.

                    Je te fais une ouverture ensuite tu sors par la porte de sortie des cuisines. Je serais juste derrière toi. Maintenant !

                    Arepkusu hocha la tête et plia les genoux, comme à son habitude, près à sprinter comme jamais dès qu'il en aurait le signal. Et ce signal fut un tacle de la part de l'homme en costard en direction de l'officier. Si Alejandro réussit sa tactique ou non, le pirate ne le sut jamais. Mais il sut une chose : il se mit alors à courir à une vitesse incroyable, fonçant le plus vite possible en direction de la sortie. Il arriva à la porte, la défonça pour ne pas être ralenti et eut une idée. Si ils ne bloquaient pas les gens qui les poursuivaient, ils n'auraient aucune chance et les amis de leurs ennemis viendraient aider ces derniers. Il fallait les ralentir. Il saisit alors des bouts de bois et deux couvercle de poubelles qui traînaient là et plaça les bouts de bois entre les couvercles qui servirent de support. Quand le collègue du boxeur arriva, le cuisinier prit ce dernier par les épaules et le fit passer par dessus la barricade ultra basique. Puis, ils se remirent à courir, en plein milieu de nul part. Néanmoins, Alejandro semblait se diriger dans une direction bien précise et le boxeur lui fit signe qu'il le suivait. Ils allaient quitter cette île, c'était sûr et certains.

                    [Désolé, le post pourrait ne pas être à la hauteur. Je te laisser finir ce rp si tu peux le faire avec le prochain post, car je crois que ça devrait être possible. M'enfin, si tu veux que je conclue le tout avec un post suivant le tien, ça me dérange pas ^^]
                      A peine ma course entamée qu’une barricade au niveau de la sortie me bloque le passage, Arep’ se tient juste derrière. Un moment de frayeur s’empare de moi. Il m’a vraiment doublé en fait ! P’tin c’est la première fois que j’me fais avoir aussi facilement. Pendant ce temps de réflexion l’adjudant-chef m’attrape la jambe gauche. Je suis foutu, je suis radicalement cuit. Rebonjour la prison ! Enfoiré de cuistot’ ! J’me retourne vers la cuisine et je regarde l’adjudant-chef au sol tentant de se relever ainsi que l’troupeau d’énergumènes qui essaient tous de rentrer en même temps. Si c’est pas beau Justino ? Se faire arrêter comme ça ? C’est l’moment d’prendre une posture héroïque pour immortaliser ce moment. Je remets lentement ma cravate en place, elle bascule de gauche à droite. Puis soudainement je me retrouve dans les airs, complètement à l’horizontale. Le gradé de la marine commence lui aussi à s’envoler. Une légère pression sur mes épaules m’indique qu’un individu est en train de me lever. Je bascule ma tête en arrière afin de voir un Arep’ à l’envers en plein effort. Mmh j’ai capté. J’essaie tant bien que mal de faire lâcher prise l’adjudant-chef mais en vain, la main de ce dernier glisse de plus en plus jusqu'à arriver au niveau de ma belle et propre chaussure. Et d’un coup vif, j’atterris à côté d’Arep’. C’est tout de même louche qu’le gradé m’ait laissé partir. Je sens une brise d’air au niveau de mon pied gauche. Très légère mais suffisante pour m’indiquer que je suis maintenant en chaussette. Quoi ?! Il m’a piqué ma godasse l’enfoiré ! Je me relève doucement et j’vois qu’Arep’ ne tient plus en place. Bon tant pis j’vais devoir partir comme ça.

                      Lorsque je me retourne pour commencer à gambader, j’aperçois un changement radical d’environnement. Des bâtiments, plus aucunes verdures, que des usines et on entend d’ici le brouhaha de la grosse ville en vue. Non vous m’avez cru ? Plus sérieusement il n’y a que des plaines à en manger matin, midi et soir. Du coup pour s’orienter c’n’est pas l’plus simple mais plusieurs bateaux amarrés vers l’est laissent présager le lieu de rendez-vous. Je prends la première place et je me dirige dans cette direction. Arep’ me suis de près, de très près même, j’ai l’impression qu’il me pousse pour aller plus vite. Avec quelques mètres d’avance, je me retourne pour avoir un aperçu de la situation. Tout ce que je vois c’est la touffe noire du cuistot’ qui s’agite au rythme du vent. Mais juste derrière, il y a l’adjudant-chef qui rappelle à l’ordre ses marines et ces derniers qui, dans le mouvement de masse se prennent royalement la barricade de plein fouet. Tu m’étonnes, tu dois pas voir grand-chose la dedans ! L’gradé comprend que j’regarde vers eux, du coup il essaie tant bien que mal de m’renvoyer ma chaussure sur la tronche.

                      Un moment d’hésitation, j’devrais aller la ramasser ? Attends j’devrais carrément ! J’suis obligé ! J’vais pas me trimballer en chaussette. Je me retourne après m’être arrêté tout en lançant un « Euhm ». Non attends ca vaut pas le coup, avec l’oseille que j’vais m’faire sur ce coup-là, j’pourrais en acheter une paire neuve. Je me re-retourne vers l’cuistot’ qui m’attend puis je reprends la course. Comment je pourrais définir le décor à ce moment là ? Bah écoutes, imagines une grande plaine bien verte avec à l’horizon la mer ainsi que quelques bateaux. Imagines deux ombres, deux gusses qui courent à « pleine » vitesse. Un qui à l’air de boité car il lui manque peut-être une chaussure pour être au même niveau et un qui trace sans se poser de questions avec ses cheveux qui se remuent dans tout les sens. Le scénario parfait pour réaliser une pub pour shampoings. Enfin bref, une fois arrivé au port, je cherche désespérément une godasse de substitution. Les quelques marines qui patrouillent n’ont pas l’air d’avoir été alerté, en tout cas pas pour l’moment. On se dirige vers un bateau pirate quand soudain j’aperçois une paire de chaussures de ville beiges déposées délicatement sur le trottoir. A quelques mètres, un homme se fait cirer les pompes, ça doit être à lui. Je laisse Arep’ en plan puis j’m’approche discrètement des shooes. Je glisse mon pied gauche dans la godasse de droite. Putain ! Ca arrive qu’a moi ça ! Non ? A toi aussi ? Tapes en cinq ! Je retente avec l’autre chaussure. Je rentre parfaitement dedans. Ca flotte un peu mais ça ira. Je rejoins Arep’ rapidement puis on se dirige vers un bateau à l’apparence d’une frégate décorée façon « pirate ». Sympa comme trompe-couillon. Un homme à la chevelure blonde et au pif rouge nous interpelle.

                      Heuéheué vos doueux laaaa-baaaas ! Vignez vouaaar do minuuutes !

                      Merde, on est tombé sur un alcoolo ! J’reste sérieux puis je fais signe à Mr. Shebari de me laisser parler.

                      Vous voulez ?


                      Il pointe son doigt vers la main du cuistot’ et manque de peu de se vautrer la gueule contre le caniveau.

                      Shwaaaaaaaa !


                      Je regarde la main d’Arep’ et j’aperçois le colis. Et meeeerde !

                      C’est pas qu..


                      Excusez notre capitaine, il souhaite finir la transaction. Je suis un des rares à être encore sobre à cette
                      heure de la journée.

                      J’acquiesce puis je regarde l’cuistot’ pour qu’il donne l’bijou. L’capitaine à l’air de s’énerver soudainement.

                      Grmgrmgrml ! Naaaaon ! Je veeeeeeeux shwaaa ! – tout en pointant à nouveau la main de mon compère.

                      On va vous donner votre colis monsieur.


                      Naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaon ! Merte !


                      Il souhaite les mains de ce jeune homme, il souhaite ses services. Ce n’est pas une mince affaire ce qu’on lui à demander de faire. Vous pouvez gardez l’butin si vous voulez mais votre ami doit venir avec nous.


                      Je me frotte les mains, intéressant ! Je tourne ma tête vers Arep’ qui fronce les sourcils. Un air du style : "Si tu m'laisses tomber, j'vais te traquer même quand tu seras dans ta tombe" du coup j'tente d'en savoir plus.

                      Vous êtes quoi des marins ? des pirates ? des quoi ? Parce que s’il vient avec vous, je viens aussi.


                      Des pirates ! L’équipage des Soiffards pour dire ! Ici l’alcool coule à flot ! Tu peux venir si tu l’souhaite, ca fera quelqu’un de..


                      Waiiihéhéhé waihé j’veux aussi l’grand chauve à la chaussure nouaaaare.


                      Amateur de Pierre Ricard ? Il a bon gout niveau alcool. L’cuistot’ m’interpelle et hoche sa tête. J’ai son approbation donc.

                      Vous venez de gagner deux compagnons de beuverie !


                      Hahahahaha veniiiez donc !


                      On est maintenant en train de suivre l’équipage du « poivrot » sur son bateau. A mon avis une fête va avoir lieu, rien de tel pour faire un repérage des lieux.