Mmh, la douce odeur de la ville, je me présente devant le royaume de Goa comme un roi rentrant de son périple. J'observe les différentes couches de ce "royaume", on va du plus misérable au plus riche. Tout en avançant dans la périphérie extérieure j'ai l'impression d'être considéré comme un noble. Les pauvres villageois regardent mes vêtements comme si c'est quelque chose d'inhabituel qu'un gentilhomme se promène dans les rues sales et sombres d'Edge Town. Un regard plus envieux qu'admiratif tout au moins. Les gosses pataugent dans les flaques d'eau, les femmes nettoient les vêtements dans ces dites flaques et les hommes qui ne sont pas au travail sont ivres morts sur la chaussée.
J'arrive à la frontière entre la première couche et la deuxième couche. Le contraste est si élevé que je me demande comment peuvent-ils laisser des familles dans la boue à quelques mètres de leurs plantations dorées et de leurs maisons neuves. C'est comme ça, on ne changera pas le système. Je m'aventure dans Town Center. Ici, le soleil laisse passer ses rayons et les gens se comportent comme des bourgeois. L'entre-deux, entre pauvres et nobles. Ils méprisent les pauvres alors qu'eux-mêmes ne sont pas riches. Ironie ? N'aimant pas cette ambiance de faux-cul j'ai le choix entre la première et troisième couche. Entre la pauvreté et le luxe, entre la nuit et le jour, entre les bars mal famés et les casinos royaux. J'ai bien envie de me déshydrater du coup je fais demi-tour pour atterrir dans la continuité de Grey Terminal, ce n'est que mon avis.
Devant moi se trouve une petite taverne, quelque chose qui passe inaperçu. Le parfait établissement pour moi, personne ne voudra savoir qui je suis, d'où je viens et pourquoi je suis là. Je m'introduis dans ce bar de la manière la plus discrète possible comme un alcoolique voulant sa chope de la journée. Le bois rustique est si beau, si classe. Il y a là le barman qui m'interpelle, à vrai dire je n'ai pas l'habitude que l'on m'aborde.
Je regarde autour de moi, j'analyse, j'examine. Quelques gusses qui chantent une mélodie et d'autres qui boivent à l'unisson. Je m'assoie sur le tabouret de bar tout en regardant ces joyeux lurons.
Le barman me prépare son alcool tandis que l'ambiance arrive à son paroxysme. Les gaillards dansent sur les tables, chantent en chœur et dorment sur le plancher. Soudain j'entends le son du choc de la chope contre le bar, sous la violence du coup une goutte de rhum s'éponge sur ma main. Je regarde le barman et j'ai une envie folle de le marave' mais il faut savoir se contrôler Justino.
Le serveur me regarde avec une tête de "je-m'en-foutiste" et me balance la serviette sur le bar. C'est le mauvais moment pour l'étriper, restons calme, zen, cool. J'attrape le torchon puis je nettoie la goutte de rhum sur ma main et j'en profite pour enlever les quelques copeaux de bois sur mon costard. Le plafond s'effrite de plus en plus, j'ai peur qu'il me tombe sur la gueule, ce serait ballot.
J'entends une voix dans l'arrière-boutique de la taverne. C'est sûrement une salle de jeu privée.
Il me rétorque :
Je sors de mes poches quelques berrys qui devraient suffire à le convaincre. Je les pose sur le bar puis je le regarde dans les yeux le défiant de ne pas vouloir me laisser entrer. Il regarde les berrys d'un air stupéfait.
Je lui fais le signe du chapeau bas avant de m'engouffrer dans la petite salle de jeu. A ma grande surprise il reste une place, au moins je n'aurais pas à jarter quelqu'un. Quatre gars : des jumeaux, un homme trapu et un garçon blond. Ce dernier est différent des trois autres, il porte un chapeau haut de forme comportant des cartes de poker. Un excellent joueur en perspective ou un bluffeur en vue de son jeune âge. Il a un cache-œil, c'est sûrement un pirate.
J'arrive à la frontière entre la première couche et la deuxième couche. Le contraste est si élevé que je me demande comment peuvent-ils laisser des familles dans la boue à quelques mètres de leurs plantations dorées et de leurs maisons neuves. C'est comme ça, on ne changera pas le système. Je m'aventure dans Town Center. Ici, le soleil laisse passer ses rayons et les gens se comportent comme des bourgeois. L'entre-deux, entre pauvres et nobles. Ils méprisent les pauvres alors qu'eux-mêmes ne sont pas riches. Ironie ? N'aimant pas cette ambiance de faux-cul j'ai le choix entre la première et troisième couche. Entre la pauvreté et le luxe, entre la nuit et le jour, entre les bars mal famés et les casinos royaux. J'ai bien envie de me déshydrater du coup je fais demi-tour pour atterrir dans la continuité de Grey Terminal, ce n'est que mon avis.
Devant moi se trouve une petite taverne, quelque chose qui passe inaperçu. Le parfait établissement pour moi, personne ne voudra savoir qui je suis, d'où je viens et pourquoi je suis là. Je m'introduis dans ce bar de la manière la plus discrète possible comme un alcoolique voulant sa chope de la journée. Le bois rustique est si beau, si classe. Il y a là le barman qui m'interpelle, à vrai dire je n'ai pas l'habitude que l'on m'aborde.
Eh m'sieur ! Vous prendrez bien un p'tit verre ?
Je regarde autour de moi, j'analyse, j'examine. Quelques gusses qui chantent une mélodie et d'autres qui boivent à l'unisson. Je m'assoie sur le tabouret de bar tout en regardant ces joyeux lurons.
Du rhum s'il vous plaît.
Le barman me prépare son alcool tandis que l'ambiance arrive à son paroxysme. Les gaillards dansent sur les tables, chantent en chœur et dorment sur le plancher. Soudain j'entends le son du choc de la chope contre le bar, sous la violence du coup une goutte de rhum s'éponge sur ma main. Je regarde le barman et j'ai une envie folle de le marave' mais il faut savoir se contrôler Justino.
Une serviette s'il vous plaît.
Le serveur me regarde avec une tête de "je-m'en-foutiste" et me balance la serviette sur le bar. C'est le mauvais moment pour l'étriper, restons calme, zen, cool. J'attrape le torchon puis je nettoie la goutte de rhum sur ma main et j'en profite pour enlever les quelques copeaux de bois sur mon costard. Le plafond s'effrite de plus en plus, j'ai peur qu'il me tombe sur la gueule, ce serait ballot.
Carré d'as !
J'entends une voix dans l'arrière-boutique de la taverne. C'est sûrement une salle de jeu privée.
Excusez-moi, je peux aller miser un peu ?
Il me rétorque :
Vous avez l'argent ? C'est une salle VIP.
Je sors de mes poches quelques berrys qui devraient suffire à le convaincre. Je les pose sur le bar puis je le regarde dans les yeux le défiant de ne pas vouloir me laisser entrer. Il regarde les berrys d'un air stupéfait.
C'est par là... monsieur.
Merci.
Je lui fais le signe du chapeau bas avant de m'engouffrer dans la petite salle de jeu. A ma grande surprise il reste une place, au moins je n'aurais pas à jarter quelqu'un. Quatre gars : des jumeaux, un homme trapu et un garçon blond. Ce dernier est différent des trois autres, il porte un chapeau haut de forme comportant des cartes de poker. Un excellent joueur en perspective ou un bluffeur en vue de son jeune âge. Il a un cache-œil, c'est sûrement un pirate.
Puis-je me joindre à vous ?
Dernière édition par Justino Bege le Mar 18 Sep 2012 - 1:15, édité 1 fois