Un désert qui se prolonge jusqu’à ce que l’horizon s’achève, un cagnard comme on en compte en de rares endroits de ce monde et un vent ardent dont les bourrasques aussi imprévisibles que vigoureuses viennent vous cingler le visage encore et encore. Stamphead Island n’avait rien de l’île paradisiaque où l’on séjourne pour passer du bon temps, ni même de la destination des adeptes de l’extrême, elle était bien au-delà de ca, bien bien au-delà. Une bande de 50 bornes de large sur une autre de 20 de longueur où seules les fous et quelques indécrottables ont élues domiciles pour des raisons bien obscures. Parait t’il que y’a 200 ans de ca, beaucoup étaient venus ici en quête d’or et de métaux précieux, amenant des vagues entières d’orpailleurs et autres chercheurs d’or fiévreux en cette terre inhospitalière pour mettre la main sur le métal précieux. Seulement, le filon s’est vite épuisé et rares furent ceux qui en purent tirer parti, l’exode débuta tandis que ceux qui avaient tout dépensé pour venir ici, y sont restés pour y résider, faute de mieux. Vous l’aurez compris, Stamphead était loin d’être dans le hit parade des destinations bien au contraire. Ses falaises en terre rouge, son climat semi-aride et sa pluviométrie avoisinant le 0 pointé en font une terre d’exil et de mort aussi accessoirement comme en témoigne les cadavres décortiqués cà et là par les vautours et autres rapaces funestes.
L’agent Kaîto aimait foutrement ce genre d’espaces sauvage, il aimait pouvoir observer cette stérilité sans que quiconque ne vienne l’importuner ou l’espionner. Ses quelques années passés au sein des rangs du CP9 l’avait conduit à être quelque peu paranoïaque, un signe chronique pour les agents à la solde du gouvernement. Le péril quasi permanent de la fonction et la nécessité de toujours à avoir multiplier ses sens vous forge un homme différent de celui qu’il avait pu être auparavant si bien que parfois, il n’est pas fortuit d’avoir à faire à ce genre de pathologie. Kaitô n’était pas le premier et ne serait sans doute pas le dernier à la contracter, il avait moult problèmes plus important que celui-ci. L’agent connaissait bien la typologie de l’île et s’était même entretenu quelque peu avec les autochtones à l’accent prononcé. Des types simples, bien à l’instar de ce pays en berne, sec et rigide pour qui l’eau est la plus grande richesse et l’or, paradoxalement, sans doute le plus grand des vices. Un décor plutôt O.K Corral avec son lot de loubards et d’honnêtes gens qui croyaient à la justice ou plutôt en leur justice. Le gouvernement mondial n’avait que très peu d’influence ici bas et dieu sait qu’ils n’étaient pas les bienvenues sur les terres de Sir Gin K. Joklin, le premier pionnier ici arrivé ici en 1120, doté de sa seule pelle et de son tamis. Le CP1 n’avait que peu fédéré cette contrée sauvage et ca ne l’étonnait pas outre mesure Kaitô : pas de ressources naturelles, pas ou peu de puissance militaire et une misère qui vous colle à la peau et vous lâche pas.
Il comptait pas s’en plaindre et n’allait pas le leur signaler, ce serait inutile et profondément dangereux pour l’image de Kaitô vis-à-vis de la population. On est tellement à la périphérie du continent que les den den ont ici du mal à capter, faut souvent se placer en hauteur et ce fut non sans un certain plaisir que l’agent recut ce jour-ci un appel des plus particulier.
« Veuillez vous identifier. »
« Agent X0-692, à la solde du… »
« Haaaa Agent Kaitô, ca faisait un bail dites moi. La dernière fois qu’on s’est parlé, vous étiez au dessus d’un gouffre de 150 mètres sur l’île de Kanahari. J’avais pourtant misé 100 berrys sur votre mort ce jour-ci comme quoi hein… »
Le vl’a qu’il commence à se marrer comme pour retarder l’atmosphère, ce qui a pour effet l’inverse du sentiment escompté :
« … »
« Oui bon passons, blague à part. Vous n’êtes pas sans savoir que l’un de vos nouveaux collègues du CP9, un prénommé Enzo P.Hisachi est appelé à se perfectionner dans la maîtrise du sixième art. C’est un bon élément, de bons états de services, sur le papier tout est bon quoiqu’on note une petite probabilité pour la folie passagère. Nous aimerions l’avis d’un véritable agent de terrain qui pourra tester ses aptitudes et nous donner au cas échéant sur le dit agent. »
Kaitô esquissa un sourire aux commissures des lèvres comme amusé par ce que cet appel sous entendait.
« Quand doit-il arriver à Stamphead ? »
« Hein…mais comment vous savez-vous que… bref, passons, d’ici 2 à 3 jours si son expédition ne prend pas de retard en cours de route. Nous vous envoyions son dossier psychologique de manière à ce que vous en preniez connaissance avant son arrivée. Rencontrez le à Abilène. Carte blanche, tâchez de pas trop l’amocher, je connais vos tendances agent Kaitô. »
« …admettons. »
La communication s’interrompit sur quelques paroles tandis que Atsuji dût se résoudre à gagner Abilone Gulch, le patelin le plus proche où l’on pouvait dégoter l’un des précieux Postal Den den de la pulu pulu korp, histoire de récupérer le profil de notre futur hôte.
* Cornu, dans les 2 mètres, une gueule de désaxé mental… ouais la routine. Contorsionniste et des aptitudes dans le domaine médical. * Voyons voir ce qu’il vaut vraiment…et à quel point est t-il prêt à endurer *
Un œil rapide sur son profil pour que Kaitô s’aperçoive que le bonhomme est singulier. Il ne lui a pas souvent été donné de croiser des cornus, un certain Blueno vaincu par Monkey D.Luffy avait bien réussi à maîtriser le sixième style. Ce type pouvait pt’et bien devenir le second sur la liste…il n’en tenait qu’à lui.
L’agent Kaîto aimait foutrement ce genre d’espaces sauvage, il aimait pouvoir observer cette stérilité sans que quiconque ne vienne l’importuner ou l’espionner. Ses quelques années passés au sein des rangs du CP9 l’avait conduit à être quelque peu paranoïaque, un signe chronique pour les agents à la solde du gouvernement. Le péril quasi permanent de la fonction et la nécessité de toujours à avoir multiplier ses sens vous forge un homme différent de celui qu’il avait pu être auparavant si bien que parfois, il n’est pas fortuit d’avoir à faire à ce genre de pathologie. Kaitô n’était pas le premier et ne serait sans doute pas le dernier à la contracter, il avait moult problèmes plus important que celui-ci. L’agent connaissait bien la typologie de l’île et s’était même entretenu quelque peu avec les autochtones à l’accent prononcé. Des types simples, bien à l’instar de ce pays en berne, sec et rigide pour qui l’eau est la plus grande richesse et l’or, paradoxalement, sans doute le plus grand des vices. Un décor plutôt O.K Corral avec son lot de loubards et d’honnêtes gens qui croyaient à la justice ou plutôt en leur justice. Le gouvernement mondial n’avait que très peu d’influence ici bas et dieu sait qu’ils n’étaient pas les bienvenues sur les terres de Sir Gin K. Joklin, le premier pionnier ici arrivé ici en 1120, doté de sa seule pelle et de son tamis. Le CP1 n’avait que peu fédéré cette contrée sauvage et ca ne l’étonnait pas outre mesure Kaitô : pas de ressources naturelles, pas ou peu de puissance militaire et une misère qui vous colle à la peau et vous lâche pas.
Il comptait pas s’en plaindre et n’allait pas le leur signaler, ce serait inutile et profondément dangereux pour l’image de Kaitô vis-à-vis de la population. On est tellement à la périphérie du continent que les den den ont ici du mal à capter, faut souvent se placer en hauteur et ce fut non sans un certain plaisir que l’agent recut ce jour-ci un appel des plus particulier.
« Veuillez vous identifier. »
« Agent X0-692, à la solde du… »
« Haaaa Agent Kaitô, ca faisait un bail dites moi. La dernière fois qu’on s’est parlé, vous étiez au dessus d’un gouffre de 150 mètres sur l’île de Kanahari. J’avais pourtant misé 100 berrys sur votre mort ce jour-ci comme quoi hein… »
Le vl’a qu’il commence à se marrer comme pour retarder l’atmosphère, ce qui a pour effet l’inverse du sentiment escompté :
« … »
« Oui bon passons, blague à part. Vous n’êtes pas sans savoir que l’un de vos nouveaux collègues du CP9, un prénommé Enzo P.Hisachi est appelé à se perfectionner dans la maîtrise du sixième art. C’est un bon élément, de bons états de services, sur le papier tout est bon quoiqu’on note une petite probabilité pour la folie passagère. Nous aimerions l’avis d’un véritable agent de terrain qui pourra tester ses aptitudes et nous donner au cas échéant sur le dit agent. »
Kaitô esquissa un sourire aux commissures des lèvres comme amusé par ce que cet appel sous entendait.
« Quand doit-il arriver à Stamphead ? »
« Hein…mais comment vous savez-vous que… bref, passons, d’ici 2 à 3 jours si son expédition ne prend pas de retard en cours de route. Nous vous envoyions son dossier psychologique de manière à ce que vous en preniez connaissance avant son arrivée. Rencontrez le à Abilène. Carte blanche, tâchez de pas trop l’amocher, je connais vos tendances agent Kaitô. »
« …admettons. »
La communication s’interrompit sur quelques paroles tandis que Atsuji dût se résoudre à gagner Abilone Gulch, le patelin le plus proche où l’on pouvait dégoter l’un des précieux Postal Den den de la pulu pulu korp, histoire de récupérer le profil de notre futur hôte.
* Cornu, dans les 2 mètres, une gueule de désaxé mental… ouais la routine. Contorsionniste et des aptitudes dans le domaine médical. * Voyons voir ce qu’il vaut vraiment…et à quel point est t-il prêt à endurer *
Un œil rapide sur son profil pour que Kaitô s’aperçoive que le bonhomme est singulier. Il ne lui a pas souvent été donné de croiser des cornus, un certain Blueno vaincu par Monkey D.Luffy avait bien réussi à maîtriser le sixième style. Ce type pouvait pt’et bien devenir le second sur la liste…il n’en tenait qu’à lui.
Dernière édition par Atsuji Kaitô le Sam 1 Déc 2012 - 22:14, édité 1 fois