Song Tao
Pseudonyme : Nada ! Age: 23 ans Sexe : Chevelure l'Oréal, et donc femme ! Race : La race supérieure, l'humaine quoi Rang : A votre convenance Métier : Ingénieur Groupe : Pirate Déjà un équipage : Aucun But : Démanteler le Gouvernement Mondial. Oui, oui, rien que ça, faut viser haut nan ? Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : / Équipements : Un fusil de précision, de ceux qui tirent loin ! Codes du règlement (2) : Parrain : Naon Ce compte est-il un DC ? : Naon Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
>> Physique Hmm, vous voulez vraiment que je réponde à cette question ? Bon d'accord. Je suis juste, hmm, comment dire ... Ah oui ! Pa-Pa-Parfaite ! Quoi ? Vous êtes pas d'accords ? Ces regards ils me plaisent pas, j'vous préviens ! Toi, toi là ! Baisse le regard j'te dis, BAISSE LE ! ... Bon okay, j'ai pas l'air d'avoir beaucoup d'autorité. Et z'avez quand même l'air d'avoir un peu de jugeote, alors autant la jouer franc-jeu, ou quelque chose s'en approchant nan ? Bon, agréable lecteur, je te l'avoue avec une pointe d'amertume : Je ne suis qu'une femme banale, et banale avec le grand B de banane. Sincèrement, je ne me trouve pas d'attrait particulier, autre que celui de ma condition même. Mes yeux, bah ils ne sont pas crevés, et ils sont somme toute communs. Ils ont une tonalité passe partout, le marron tirant vers le noir, qui sans être désagréable n'est point admirée. Puis, on regardera mon visage, tant qu'à faire. Je suis jolie, mignonne, enfin des qualificatifs pour me faire comprendre que je ne suis pas moche sans pour autant être une beauté. Vous savez, je me languis dans l'attente de l'homme qui exaltera mon physique ... En toute sincérité, les menteurs étant aussi nombreux que les mensonges que je m'amuse à disséminer. Parlons-en d'ailleurs, de mes lèvres. Elles s'étirent souvent en sourires, grimaces et autres mimiques qui me rendent très expressive. Puis ma voix ? Ma voix, ô délice de l'ouïe ! Ou pas, on me dit souvent que je ne parle que pour cracher du fiel. Ou pour mentir honteusement. Ou pour exploiter mon prochain. Voir les trois à la fois. Mais moi je vous le dis, ce n'est que pure calomnie. Puis, tiens, autant en finir. Mais en finir avec ce qui se trouve accroché à mes épaules. Devinez quoi ? Ahahah ? Allez, c'est quelque chose qui compose la queue des chevaux ! Enfin qui y ressemble, allo quoi, mes cheveux j'en prends soin et ils ne sont pas comme le crin. Même si je viens de vous révéler de façon tout à fait pas délicate le sujet sur lequel je m'attarderai, sachez uniquement que, mes cheveux, ils sont châtain, et surtout, ils sont doux. Ils sont soyeux. Ils sont lisses et agréables à caresser. Je me les caresse souvent, je sais de quoi j'parle ! Puis, ils sont longs, très longs. Trop longs peut être bien ... Qu'importe ? Je suis féminine ou je le suis pas ? Laissons les crânes rasés à ces poivrots de Marine ou aux moches, voir au deux. Sauf que moi, je ne suis pas tout le monde. Tout le monde, c'est trop de gens, et moi, je suis unique, avec le grand U de ... Usure (patrice, bam) ! Alors, mes cheveux, je prends un certain soin à les coiffer, tous les matins, même ceux suivant la nuit blanche ou la gueule de bois. C'est un ensemble complexe de cinq (le chiffre après quatre, et avant six) mèches tombant de part et d'autres de mon visage, caressant mes genoux avec une certaine grâce. Ma frange aurait pu me rendre aveugle, vu qu'elle tombe juste au dessus de mon nez, mais le génie me caractérisant (on essaye d'y croire hein) me fit couper le cheveux occultant ma vue. De part et d'autre de mon front, deux premières mèches encadrent mon visage, tenues par les miracles de rubans blanc, en soie. Mais je dois vous avouer que, parfois, c'est clairement gênant. Un coup de vent, et vlam ! Dans les yeux, azy que t'y vois rien ! Ou dans la bouche, et c'est pas forcément agréable au goût à la fin de la journée, après que toute la poussière et autres merdes de la terre et de la mer se soient cachées entre mes tifs. Mes bons, c'est les risques du métier comme on le dit si bien chez nous, à moins que ce soit chez eux ... Bref, continuons ou on y est bien jusqu'au ... FOND DE LA NUIIT, LES DEMONS DE MIN*VLAM* Désolée, une de mes rechutes ... Donc oui, après, deux mèches se démarquent des autres au niveau de mes oreilles, mais celles-ci n'ont aucune attache et le cheveux est libre d'aller où il veut (curieusement, il est toujours avec moi, comme quoi il sait quel est le droit chemin). Et enfin, la cinquième mèche qui n'en est pas réellement une, disons plutôt que c'est une queue de cheval tenue fermement par un looooong (et j'en aurai encore mis des o si ça ne tenait qu'à moi) ruban de la même texture que ceux liant mes mèches avant, recouvrant le tif jusqu'au bas du dos. Aussi, petit détail avec une certaine importance, mes clochettes au tintement persistant. Pour agacer diront certains, par plaisir je vous avancerai, celles-ci sont fixées à ma mèche avant gauche. Ont-elles une signification particulière ? Petit curieux, la réponse est là où on ne la cherche pas hihihi. Allez, le supplice s'achève, quelques lignes à tenir ! Je suis haute comme trois pommes, des pommes plutôt grosses vu que j'atteins presque le mètre soixante quatre, mon physique est tout ce qu'il y a de plus agréable à regarder, et pour mon poids, ah ça ! Bah vous connaissez déjà la réponse, secret du gouvernement et tout et tout. Un détail à noter, et qui fait ma honte : ma poitrine. Je suis, comme on le dit dans le langage commun, une ... planche à pain. Un problème c'est ça ?! Vous savez, j'connais plein de filles plates qui ont réussi dans la vie ! Comme ... Comme ... Raah ta gueule quoi. J'suis complexée, vous êtes heureux ? Bref, j'ai de la jugeote, dans ce genre de situations, on adapte son habillement. Vous me verrez le plus souvent avec un pull blanc laissant mes épaules à découvert, des pantalons en toile grise, et une paire de bottes en cuir délavé. Tu m'offres une bière maintenant ? Ah ah ah ? >> Psychologie Vous savez, comme toute fille de famille bourgeoise, on m'a inculquée des valeurs très honorables comme le respect d'autrui, l'honnêteté, la beauté d'un travail bien fait, toussah toussah. Bon, je dois vous l'avouer. J'ai réussi à donner le change pendant pas mal d'années. Mais une est ce qu'elle est, et sa vraie nature finit toujours par se dévoiler en plein jour. Parce que c'est vous, je vous le dis clairement ! Je suis une menteuse invétérée. Je ne vois que le profit dans mon prochain. Et j'ai une forêt vierge sur la main. Bref, vous comprendrez bien qu'avec juste ces trois points (et attendez, il y en a plein d'autres qui vont suivre !), je suis quelqu'un qui s'attire naturellement des ennuis. Mais je crois que ça me plait, au fond. Puis bon, on ne va pas dire que j'ai un mauvais fond, même si on pourrait vraiment le croire. Sérieusement, la souffrance des autres me réjouit, et alors ! C'est un p'tit plaisir de la vie, il faut le prendre comme tel ! Cette histoire d'exploitation plus ou moins illégale ? Trois fois rien, beaucoup de bruit pour rien. Mon goût pour les activités louches aussi, les Marines sont juste jaloux de mon succès. Bref, tout ça pour dire que je ne suis pas ce genre de cruche que vous croisez tous les jours, vous savez, celles la généreuses et altruistes. Déjà si je donne pas des coups de pied aux clochards dans la rue, c'est un miracle ! Mais un miracle intimement lié à un autre de mes défauts. Je suis une lâche. Vous savez, celles là même qui fuient lorsque le danger pointe son nez. La vie étant quelque chose de précieux, et n'en aillant moi-même pas assez profité, il serait stupide de la jeter aux orties ! Donc, si un job ou une situation me confronte à la mort, celle là qui tue, bah je prends mes jambes à mon cou. Et ça tombe bien, je cours assez vite. Sinon, bah je me comporte en lâche, avec mon fusil qui me suit depuis que je l'ai fait de mes propres mains, je me cache dans un endroit bien éloigné et je snipe tout ce qui a l'air trop dangereux / près / moche. Ah mais, j'anticipe la question : Non, je ne suis pas un monstre, et non, je ne tue pas par plaisir, même si vous hyènes pourriez croire le contraire ! Vous savez, l'avantage du fusil de précision, c'est que ça un caractère impersonnel. Je m'arrange toujours pour ne voir que des petits points, si bien que les morts ne pèsent pas sur ma conscience. Après tout, tuer des points n'est pas un crime, pas vrai ? Puis, il faut dire que ... C'est pas comme si je pouvais faire autre chose. Autre chose bien, naturellement. Je suis d'une inutilité atteignant des sommets, et me confier une quelconque tâche est un pur suicide. Incompétente et maladroite, je me complais dans cet état de fait, vu qu'après tout, je suis un génie ! Qui sait faire plein de trucs biens ! Enfin, juste un truc à bien y réfléchir. J'ai quelques talents de mécano, enfin, on appelle ça *ingénieur* quand on a un peu de vocabulaire. C'marrant comme truc, c'est comme mécano sauf qu'au lieu de toucher juste aux engins, tu réfléchis en amont. Genre le concept, v'voyez ? Nan ? Moi nan plus, donc c'est pas grave. Bref, après tout ça, vous devez vous dire que je suis quelqu'un d'infréquentable, nan ? Bon, entre nous, moi si j'avais le choix je me fréquenterai pas, mais vous vous y verrez p't'être un intérêt quelconque. Je sais pas, j'ai une certaine insolence ! J'suis un sketch à moi toute seule ! J'peux vous faire vivre de grandes (et pathétiques *vlam*) aventures ! Et si vous m'invitez à diner, je vous promets de vous tenir en haleine tout le long ! Bon, d'accord, ça sera un peu cher, mais vous savez ... Quand on aime, on ne regarde pas le prix huhu. >> Biographie Prey on the weak, and you will survive. Prey on the strong, and you will live. Hey hey hey, les d'jeunz, approchez ... Quoi, tu m'dis que t'es plus vieux que moi ?! Bah, un détail, approche, toi aussi avec ton œil crevé, et toi avec ton crochet, tu m'as l'air stylé, alors tu t'installes avec nous ! Ah, j'vois que vous êtes tous là, ça vous dirait pas de m'offrir une bière ? Allez, histoire que ma gorge poussiéreuse ne s'esquinte pas ! Après tout, moi, je vais vous partager une belle histoire ! L'histoire de ma vie. Bon, okay, okay, je vous le concède : Vous, lie de la terre et des océans, j'suis sûre que vous avez écouté bien plus palpitant dans vos innombrables escapades ! Mais bon, vous voyez, moi, j'ai encore cette innocence, qui me fait croire que les hommes que vous êtes avaient assez de coeur pour m'accorder de votre temps. Moi ! Jeune demoiselle à la merci d'une tragédie ! Héhéhé, je titille votre curiosité, je le sens, je le vois. Mais vais-je poursuivre le délicieux supplice ? Tout dépend de vous, agréables lecteurs ... Aah, en voilà un malin, une bonne bière, blonde comme les ... ahem, vous avez compris. Blonde comme les tifs qui ne sont pas les miens, huhu. Petit, car tu l'es, petit, sache que tu es mon héros. Mais je ne sais pas si c'est une bonne chose, vu que ce sont les premiers à nous quitter. Bah, qu'importe. Déjà, je dois vous être étrangère. Moi, je me considère comme une nomade, mais j'doute qu'il y en ait beaucoup parmi vous qui se considèrent autrement. Si ça peut vous rassurer, je suis un peu une "sœur", moi aussi je parcoure les mers à la recherche du frisson. Une aventure, une chasse, un trésor ! Tant de merveilles à portée de main ! Mais je m'égare, et cela est sûrement appelé à réitérer ... Pour ceux qui se le demanderaient, moi c'est Tao, et vous n'avez pas besoin de connaître mon nom. Vous me le donneriez, vous ? Tututu, je connais la réponse, alors acceptez la mienne. Bah, vous voyez, la petite Tao que vous avez en face de vous, elle n'a jamais rêvée de cette vie. Non, la Tao que je connaissais, cette fille pleine de rêves et d'espoirs, elle voulait se marier, avoir plein d'enfants. Et surtout ne plus travailler de toute sa vie en profitant des richesses d'un mari millionnaire. Bon, pour vous donner un p'tit avant goût, sachez que j'étais pas si loin d'y arriver. Ce bonhomme, il s'appelait Franz, et il était mignon. Bon, d'accord, il avait aucune personnalité, mais il était complaisant ! Et puis merde, on va quand même pas faire la fine bouche ! Mais je m'égare, encore ... Heu, donc, oui, il paraît que je suis née à Urea. Oui, oui, là où il y a la répression sanglante de la Révolution, bien fait pour ces empaffés tiens. Maiiiiis c'est pas le sujet, même si je pourrai vous dire tout le bien que je pense d'eux ! Donc oui, je suis née là bas. Dans une petite famille bourgeoise, qui travaille depuis quatre-cinq générations pour la Marine. Une histoire d'honneur, et l'honneur c'est 'achement important comme truc. 'fin, j'sais pas à quoi ça sert, mais y'en a qui meurent pour. Bref, donc pour cette histoire d'honneur, on s'attendait à ce que moi je suive la *voie royale*. Bon, j'ai pas dit non. Mais quand on a vécu toute sa vie avec une petite cuillère en argent dans la bouche, on est pas trop en mesure de discuter. Alors j'ai obéi, et j'ai embarqué pour le QG de South. J'avais seize ans à ce moment, et je me souviens encore de ce que mon daron m'a dit avant le départ : "L'honneur, Tao, l'honneur. Ne souille jamais celui de notre famille". Cette phrase a une importance capitale, alors tâchez de ne pas l'oublier. J'ai passé une batterie de tests pour voir où je serai le mieux, et on m'a dit que j'étais plutôt logique. Bon, okay, entre nous j'trouve que je suis franchement aléatoire, mais doit y en avoir une, de logique (hahaha) dedans. On m'a assignée à une formation d'ingénieur au corps d'armement. En gros, je fabrique des armes, et au cas où je serais plus douée, j'aurai pu en créer d'autres. V'voyez le fusil à mon dos ? Bah c'est ma première et unique conception. Un mètre soixante trois d'acier, bois et granit marin ! Quoi ? Vous me croyez pas ?! Bah vous avez raison. On laisse pas aux p'tits cons en formation du matériel aussi précieux. Mais n'empêche que j'en suis fière, de mon arme. Une bonne précision, un poids acceptable, une bonne maniabilité ... J'pourrai vous en parler des heures durant, mais c'est pas le but ! Alors je continue à vous parler de ma vie trop bien tellement que vous en êtes hors d'haleine ! Bah moi je vous le dis, j'ai trouvé un terrain de jeu. Avec des gens marrants et des gens moins marrants. Vous savez, un de mes petits pêchés mignons, c'est de mentir. Mais mentir, pour changer la réalité. Et changer cette réalité, afin de faire des conneries et que ce soit d'autres qui portent le chapeau pour ! Et bon, j'y suis arrivée ! Pendant trois ans, j'ai fait un parcours sans fautes ! Dix essais, dix réussites, toutes plus magnifiques les unes que les autres ! Nan, vraiment, pour le coup je m'adore. Sauf que, vous voyez, mon dernier coup d'éclat a été découvert : J'ai parachutée des vaches du haut du toit du gymnase. Et le doyen n'a pas ri du tout, si bien qu'il m'a virée. Bon, jusque là, c'était pas si grave ! Après tout, le daron avait juste à passer un coup de fil pour tout arranger ! Mais non, je l'ai appelé, et il m'a dit que je revienne plus à la maison. Et quand je suis revenue à la maison, il m'a jetée comme une malpropre. Et c'était l'hécatombe : mon copain (Franz, vous savez, le simplet avec qui je m'étais fiancée) me largue et mon chat meurt. Mais ça, c'parce que j'ai oublié de lui donner à bouffer ... Bref. J'suis obligée de chercher ma vie ailleurs. Ailleurs dans les South, où je mendie un passage et de quoi manger avec des jobs minables. Et desquels je me fais invariablement virée, sûrement par jalousie. Deux ou trois mois après, j'étais au bout du rouleau, à la limite de la dépression, et surtout, surtout, réduite à squatter les bars les plus merdiques pour avoir ma dose de rhum. Une décadence, je vous le dis, mais c'était appelé à changer ! Bah oui, j'serai pas là sinon, huhu. Breef ! Oui, comme je disais, j'ai eu la révélation, celle qui vient du Destin. D'ailleurs, j'me suis toujours demandée ce qu'ils en pensent les gens, de ce destin. Parce que pour moi, c'est ce truc qui permet des rencontres qu'on ferait pas d'habitude, mais qu'après, justement, on en fait ce qu'on veut, ni plus ni moins. Et bah, ce destin, il a pris la tête d'un p'tit bonhomme cerné, à la barbe mal rasée et avec tout du roublard de base. C'était limite si je lui pétais pas la carafe sur sa face, qu'après réflexion j'me suis dit que ça se faisait pas à un handicapé. Et heureusement ! Heureusement que j'ai retenu le geste ! C'est lui qui m'a offert cette nouvelle vie ! Qui m'a permis de ne plus baisser la tête face à l'échec, parce qu'à force de le côtoyer on est devenus bons potes ! Bref. J'ai embrassée la carrière de Sniper. Le roublard, il m'avait proposée un job. Un truc d'assassinat, je me poste à un endroit, j'attends, et dès que la cible est en vue je l'abats comme un canard. J'aimais pas la chasse, mais on nous obligeait à faire du tir au QG, donc j'avais quand même un certain niveau. Mais tuer des gens, comme ça, c'était autre chose, c'était déplacé. Je veux bien leur pourrir la vie, mais ça, ça allait un peu loin, vous ne trouvez pas ? Enfin, au début je pensais ça. Et je le pense toujours ! Mais le truc, c'est qu'ils sont si loin quand j'appuie sur la gâchette que ... Bah, j'ai juste à détourner le regard, et voilà. J'ai tuée personne, c'est mon fusil ! Bon, excuse assez pathétique, mais il n'empêche que je ne regrette aucune des ... dix, vingt, trente personnes qui sont passées au fil de mon fusil. C'est comme ça, je suis un prédateur, et eux des proies. Est-ce que le loup regrette de bouffer un lapin ? Bah nan, et le contraire serait une news de qualité ! Bah, je pense que pour moi ça fait pareil. Voilà la fin de mon histoire, et ce que j'en ai retiré : la liberté. Faire ce que je veux, quand je veux, et où je veux. Ou presque, mais moi et la nuance ... Une relation plutôt compliquée, pour ne dire que ça. Puis bon, vous savez ... J'ai un rêve. Un rêve qui consumera le monde. Mais ça, vous ne le saurez qu'au prochain épisode hihi ~ >> Test RP I never fail by a long shot. - Dis moi que tu déconnes. - Je t'avais prévenue. Puis merde, tu crois que j'ai que ça à foutre ? Denavellion marquait un point, là. Il n'avait pas que ça à foutre de taper la discute à la gamine que j'étais, il me l'avait clairement fait comprendre à notre première rencontre. Entre nous, il n'y avait qu'une saine relation professionnelle, bien que le doute me prend en me rappelant quel était mon taff. Vous pensez que l'assassinat c'est sain, vous ? J'ai pas assez eu le temps d'en discuter, et puis bon, à chaque fois j'avais toujours un truc mieux à faire ... Comme raconter une connerie quelconque, ouais. Mais je dois avouer que je le sentais pas. Enfin, ce coup-là. Parce que des vapeurs de rhum moisi et l'odeur âcre de tabac bon marché, ça, je m'en tapais à longueur de journée au bar. Ce même bar où, normalement, Dena' m'attend avec un contrat. Un contrat payant avec de la monnaie sonnante et trébuchante. Quand je vais le voir, bien sur, ce qui me plait le plus est la prime ! Mais y'a aussi la photo. J'aime bien connaître la tête de ma victime, et imaginer ce qu'elle fait dans la vie, si elle a une famille, quel caractère elle doit avoir, tout ça. Mais je me perds ... Je disais que je le sentais pas ce coup. Déjà, il était pas là. Je suis rentrée, et le barman m'a accostée. Comme quoi Dena' voulait me parler par Denden. Et je savais qu'il aimait pas téléphoner. Quelqu'un pourrait intercepter l'appel, et ça signifierait notre mort à tous les deux. Ensuite, je le sentais nerveux et désagréable. Désagréable il l'était toujours, mais nerveux, ah ça non. Il était tendu, et ça se voyait. Et puis, à vrai dire, le simple fait qu'on me mette MOI sur le coup de mon PÈRE, ça, vraiment, ça m'inspirait tout sauf de la confiance. Et j'étais visiblement pas la seule à le penser. Je me permets de répondre sans enthousiasme. - J'sais pas, j'suis pas trop chaude là ... T'as pas quelqu'un d'autre ? - Nan, j'ai besoin de la meilleure. Et puis tu connais déjà la cible. - C'est ça le problème en fait. - Et si j'te dis que y'a moyen de se faire un beau pactole ? - Dis toujours ? - Dix fois plus qu'un contrat normal. J'en avais le souffle coupé. Bon, vous n'avez aucune idée de la somme que c'est, vu qu'on fait très attention lorsqu'on parle d'argent, mais sachez que ça me permettrait de vivre paisiblement pendant les six prochains mois de ma vie. Car oui, là, j'étais ... Comment dire ? Ah oui, totalement à sec. C'était pas la première fois que ça m'arrivait, et me serrer la ceinture quelques jours ne me dérangeait pas. Mais voilà, si on pouvait se la couler douce aussi longtemps, avec juste un tir ... Bah, ça serait bête de pas en profiter. Mais quand même, c'était mon Père. Un connard fini, imbu de sa personne, vendu à la Marine, mais mon Père. Y'a qu'à moi que ce genre de merdes arrive. - Faut que j'y réfléchisse ... - C'est tout de suite ou quedalle. Il fait chier Dena' aussi. Et puis merde quoi, c'était un plan foireux ! Même moi j'suis pas assez conne pour tomber dedans ! Payer si cher pour la tête d'un petit bourgeois ? J'veux bien qu'il ait des ennemis, mais des gens prêts à payer une telle somme pour le supprimer ... Nan, sérieux, ça collait pas. Je le connaissais mon géniteur, et il n'y avait aucune chance pour qu'il se soit attiré de si terribles engeances poussant la perversité au point de m'engager moi pour achever sa vie. Pourtant, c'était un bon intermédiaire, mon Dena'. Ça faisait plusieurs années qu'on travaillait ensemble, et il m'a toujours couvert. Alors pourquoi il ferait sa pute tout à coup ? Et, je me répète, mais c'était une putain de prime que j'allais empochée ... Sans compter que, si je refusais, c'tait probable que ma source de revenues *stable* s'évapore. Pourquoi s'encombrer avec une sniper aillant une conscience quand des dizaines d'autres accepteraient les yeux fermés en se contentant de demander si il fallait tuer l'épouse avec ? Si je disais non, je risquais de retrouver mes vieux amis échec et amertume, et de devoir mendier à nouveau pour de la bouffe avariée et un lit remplie de puces ... 'Fait chier. - ... J'vais faire ce que je peux. - Parfait. Dans trois jours, à St Urea, à midi. Sois à l'heure. Je suis toujours à l'heure, connard. ______________________________________________________ Urea, quelques minutes avant midi. Les lieux étaient familiers, même si les voir d'en haut apportait un certain renouveau. Mon manteau ouvert était sujet aux fortes rafales de vent, si bien que je prenais quelques secondes pour le boutonner. Mes tifs étaient déjà assez problématiques pour que je puisse m'encombrer d'une nouvelle gêne. Quoi qu'à bien y réfléchir, les mèches de cheveux devant mon nez m'épargnaient l'odeur de fientes. Bref, j'étais à cran. 'faut dire que j'ai dormi dans un squat pourri vu que j'avais pas d'argent. J'étais là depuis bientôt deux heures, et mon attente serait bientôt récompensée. Je me mettais à genoux, et calais le long fusil contre mon épaule. M'assurait qu'il était bien chargé, et qu'il n'était pas enraillé. Et ensuite, juste ensuite, je plongeais mon regard dans la lunette. Si je ne me trompais pas, à midi, Père devait déjeuner à ce café. Après tout, il l'avait fait pendant toute sa vie, alors pourquoi changerait-il ses habitudes ? Eeeet Bingo ! Il se trouvait exactement là où je posais mon regard ! Avec sa tête de chauve constipé. Bon, bah, c'était l'heure. La mienne, la sienne, la notre. Lui, bah, il allait un peu mourir, et moi j'allais repartir avec une magnifique prime. C'était pas la première fois que ça arrivait, c'est juste qu'il a pas eu de chance. Pas vrai, hein ? Alors, pourquoi mes mains tremblent ? Pourquoi j'ai du mal à tenir mon fusil, là tout de suite ? Sérieux, c'était pas la première fois ! Ça serait pas non plus la dernière ! Alors pourquoi, pourquoi je tremblais maintenant ? Ça doit être le froid, voilà. Mais j'y crois pas trop. Nan, en fait, c'était clairement le buter qui me faisait peur. J'aurai pas d'excuser quand la balle partirait. Vous voyez, normalement, quand je tire sur quelqu'un, je ne le connais pas. C'est un parfait inconnu, une ombre, une silhouette indécise. C'est une cible mouvante, et il m'arrivait même parfois de rigoler toute seule en pensant que je gagnerai cinquante points en touchant la tête. Là, non, c'était quelqu'un que je connaissais, que j'avais fréquenté, et qui a plus forte raison était mon Père. Un Père qui m'a virée de chez moi et insultée de tous les noms, d'accord. Qui m'a fait vivre comme une mendiante au nom d'un sacro-saint honneur. Qui a préféré des petits marines plutôt que sa fille ... Bon en fait, j'avais des raisons de le tuer. Ce qui, n'empêche, ne m'aide pas plus que ça à tirer. Donc, là, j'ai le choix. Je lui tire dessus et je me barre, ou je me barre et .... Bah je me barre, c'est tout. Et entre nous, je sais clairement que j'aurai plus de mal à assumer mon choix si je choisis la deuxième option. Une fois mendiante, pas deux. Puis, Dena' il va me couvrir hein ? Il fera en sorte que personne sache que j'étais là, pas vrai ? Oui, y'a pas de quoi s’inquiéter. Je souris, bien malgré moi. Je ferme les yeux. Mes tremblements s'arrêtent, alors que j'appuie sur la gâchette. ______________________________________________________ Coucou les gens, moi c'est Tao Song, et je suis en fuite. Quand je suis allée réclamer ma prime à Dena', j'ai eu qu'un Den Den pour m'accueillir, et là, je savais que ça sentait le sapin. Il m'a gueulé dessus pour dire que de une, je m'étais ratée et avais tué un passant dont on avait rien à foutre, et que de deux, j'avais fait le boulot si mal que les autorités de St Urea et même quelques gouvernementaux étaient remontés jusqu'à lui et avaient commencé à poser des questions au sujet de ses activités, si bien que ça serait qu'une question de temps avant qu'ils me choppent et me pendent / lapident sur la place publique. Bref, j'ai une vie de merde. |
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Informations IRL
- Prénom : Kitty en ce moment :p
Age : 21 ans
Aime : La paix dans le monde, les licornes, les arc-en-ciel, le chocolat.
N'aime pas : Les gothiques, les manifestants, le métro, le soleil.
Personnage préféré de One Piece : Chopper !
Caractère : Aléatoire !
Fais du RP depuis : 7 ans maintenant, à une année près !
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Aléatoire aussi !
Comment avez vous connu le forum ? Top-sites !
Dernière édition par Tao Song le Mar 25 Sep 2012 - 15:23, édité 20 fois