Contrairement à ce qui a pu être il y a deux années de cela, l’homme assis dans cet environnement luxueux, plein de vie et de lumière – tellement lumineux que dans la nuit, on pourrait croire à l’aube - n’est pas à l’abri d’hommes opportunistes voyant en sa mort une bénédiction. Ce serait pour eux une aubaine que de capturer ce beau brun en costume, dont la valeur n’a d’égal que sa classe, et ce même si les lunettes de soleil manquent à l’appel. Visage à moitié caché sous son chapeau de mafieux, il balaye du regard la totalité des lieux, alors assis derrière une machine à sous et à côté d’une vieille dame hystérique cognant sur ce pauvre objet dénué de vie, sans avoir la once de jugeote pour savoir poser les jetons et s’arrêter. Vous l’aurez compris, une prime a été mise sur sa tête, et maintenant, il ne peut se permettre de trop se faire remarqué, en étant protégé des chasseurs de têtes. Il devrait se sentir flatter de valoir autant d’argent. Il devrait. Mais sa vie n’est plus un long fleuve tranquille. Le Léviathan a en effet changé son existence et l’a officialisé pirate, ennemi de la marine, hors la loi, et beaucoup d’autres choses. Lorsque la folle dingue s’en est allé – ou plutôt s’est fait jetée – le Dandy décide enfin de quitter cet endroit merveilleux, sans jouer. Dans ce vrai labyrinthe délimité par les machines à sous, les tables de black jack, les roulettes et tout objet que l’on retrouve habituellement ( et heureusement ) dans les casinos, il peut aisément se cacher de ceux qui le cherchent.
Vous vous demanderez sûrement comment des chasseurs peuvent le chercher, sans qu’il n’ait rien fait, sans avoir aucune idée de sa localisation. Et bien il s’est fait repéré dès qu’il a posé pied sur cette île, dans le courant de l’après midi, laissant Akira dans le petit bateau, baillant aux corneilles. Maintenant vous vous demanderez comment s’est il fait repéré. Et bien, il a tenté d’amadouer l’homme qui fait payer les places au port. Homme qui est réputé sur l’île comme incorruptible, mais homme inconnu du monde extérieur. Les habitants appelèrent donc la marine, qui envoya une petite escouade. Mais lorsqu’ils arrivèrent, le Gentleman s’en était déjà allé, tandis que Akira, lui, s’était endormi malgré le boucan ayant été fait par son capitaine. Lorsque la marine l’interpella, il mentit en affirmant s’être fait capturé par le pirate du nom de Satoshi Noriyaki et fut laissé tranquille. Dès l’or, tout le monde su qu’un homme dont la prime s’élève à trente six millions de berrys était présent sur l’île, et ce fut la cacophonie. Devant se cacher, il décida de se rendre dans un endroit très fréquenté, et très fréquentable, pour se fondre aisément dans la masse.
Des imbéciles de chasseurs de primes grouillent dans l’antre illuminée. Badge à la poitrine, habillé de façon déplorable ou classe, on peut facilement dissocier lesquels sont les plus doués pour la chasse de ceux qui débutent dans le métier. Néanmoins il y a aussi les fourbes, qui profitent d’un combat pour abattre le chasseur et le primé, et ainsi, en ne produisant aucun effort titanesque, récupérer une grosse prime. Ceux là sont les plus dangereux. Ils sont méchants. Ils font mal à beaucoup de personne. Dos à une machine, Satoshi se trouve dans un grand couloir longeant le mur extérieur du bâtiment. C’est le meilleur endroit pour ne pas se faire voir – ou du moins celui qui lui permet de s’enfuir plus facilement. Jetant un bref coup d’œil vers le couloir menant au mur de la sortie, il se demande si il ne doit pas s’enfuir. En effet, l’attente devient insupportable, et plus le temps passe, plus l’étau se resserre sur sa personne. N’ayant maintenant plus aucun doute dans son esprit, il va courir. Il va y aller. Mais quelque chose l’en empêche. Une cloche. Le son d’une cloche.
« Chasseurs de primes ! D’autres pirates amarrent en croyant qu’ils vont avoir la paix ! La plupart sont primés mais ne dépassent pas les vingt millions ! Mais eux, au moins, ils sont à porté de main ! »
Un civil qui crie. Un civil qui sauve Satoshi. Se relevant maintenant et se dirigeant vers la sortie, toujours dans une ambiance festive même si toute vie a déserté cet endroit. Poussant la lourde porte, les coups de fusils et d’estocs se font entendre dans toute la ville. Les pirates se défendent, et lui il est bien tranquille. Baissant maintenant les yeux pour descendre les marches, il s’avance un peu. Et tourne la tête. Puis regarde devant lui. Et retourne la tête. Mh. Quelqu’un le regarde. Avec un de ces airs vicieux que l’on ne retrouve que chez les vieillards vendeurs de glace, mais en pire. Après mure réflexion, ce n’est pas un regard vicieux, mais un regard vide. Le regard vide d’un homme dont la peau semble être tombée pour laisser place aux os. C’est pâle. Très pâle. On peut presque voir à travers. Vous savez ? Comme avec une vitre. Sans ses vêtements noirs, on pourrait penser qu’il n’y a rien, et se cogner dans lui. Et tomber. C’est là qu’on prendrait peur. Lorsqu’il nous regarderait de haut. Dans son manteau long et noir.
Mais il continue de le fixer.
Et Satoshi lui rend ce regard.
« Donnez moi votre nom, messager du désespoir, et je vous donnerais le mien. »
***
Vous vous demanderez sûrement comment des chasseurs peuvent le chercher, sans qu’il n’ait rien fait, sans avoir aucune idée de sa localisation. Et bien il s’est fait repéré dès qu’il a posé pied sur cette île, dans le courant de l’après midi, laissant Akira dans le petit bateau, baillant aux corneilles. Maintenant vous vous demanderez comment s’est il fait repéré. Et bien, il a tenté d’amadouer l’homme qui fait payer les places au port. Homme qui est réputé sur l’île comme incorruptible, mais homme inconnu du monde extérieur. Les habitants appelèrent donc la marine, qui envoya une petite escouade. Mais lorsqu’ils arrivèrent, le Gentleman s’en était déjà allé, tandis que Akira, lui, s’était endormi malgré le boucan ayant été fait par son capitaine. Lorsque la marine l’interpella, il mentit en affirmant s’être fait capturé par le pirate du nom de Satoshi Noriyaki et fut laissé tranquille. Dès l’or, tout le monde su qu’un homme dont la prime s’élève à trente six millions de berrys était présent sur l’île, et ce fut la cacophonie. Devant se cacher, il décida de se rendre dans un endroit très fréquenté, et très fréquentable, pour se fondre aisément dans la masse.
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Des imbéciles de chasseurs de primes grouillent dans l’antre illuminée. Badge à la poitrine, habillé de façon déplorable ou classe, on peut facilement dissocier lesquels sont les plus doués pour la chasse de ceux qui débutent dans le métier. Néanmoins il y a aussi les fourbes, qui profitent d’un combat pour abattre le chasseur et le primé, et ainsi, en ne produisant aucun effort titanesque, récupérer une grosse prime. Ceux là sont les plus dangereux. Ils sont méchants. Ils font mal à beaucoup de personne. Dos à une machine, Satoshi se trouve dans un grand couloir longeant le mur extérieur du bâtiment. C’est le meilleur endroit pour ne pas se faire voir – ou du moins celui qui lui permet de s’enfuir plus facilement. Jetant un bref coup d’œil vers le couloir menant au mur de la sortie, il se demande si il ne doit pas s’enfuir. En effet, l’attente devient insupportable, et plus le temps passe, plus l’étau se resserre sur sa personne. N’ayant maintenant plus aucun doute dans son esprit, il va courir. Il va y aller. Mais quelque chose l’en empêche. Une cloche. Le son d’une cloche.
« Chasseurs de primes ! D’autres pirates amarrent en croyant qu’ils vont avoir la paix ! La plupart sont primés mais ne dépassent pas les vingt millions ! Mais eux, au moins, ils sont à porté de main ! »
Un civil qui crie. Un civil qui sauve Satoshi. Se relevant maintenant et se dirigeant vers la sortie, toujours dans une ambiance festive même si toute vie a déserté cet endroit. Poussant la lourde porte, les coups de fusils et d’estocs se font entendre dans toute la ville. Les pirates se défendent, et lui il est bien tranquille. Baissant maintenant les yeux pour descendre les marches, il s’avance un peu. Et tourne la tête. Puis regarde devant lui. Et retourne la tête. Mh. Quelqu’un le regarde. Avec un de ces airs vicieux que l’on ne retrouve que chez les vieillards vendeurs de glace, mais en pire. Après mure réflexion, ce n’est pas un regard vicieux, mais un regard vide. Le regard vide d’un homme dont la peau semble être tombée pour laisser place aux os. C’est pâle. Très pâle. On peut presque voir à travers. Vous savez ? Comme avec une vitre. Sans ses vêtements noirs, on pourrait penser qu’il n’y a rien, et se cogner dans lui. Et tomber. C’est là qu’on prendrait peur. Lorsqu’il nous regarderait de haut. Dans son manteau long et noir.
Mais il continue de le fixer.
Et Satoshi lui rend ce regard.
« Donnez moi votre nom, messager du désespoir, et je vous donnerais le mien. »
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Sam 13 Oct 2012 - 12:52, édité 1 fois