A l’intention de Mademoiselle Jacob,
Nous avons bien reçu votre lettre et entendons vos souhaits quant à rejoindre la brigade scientifique. Après étude de vos projets et de ce que vous avez déjà accompli, nous envisageons très sérieusement votre intégration au sein de notre équipe.
Sachez que le Docteur Végapunk souhaite que tous nos membres fassent parti officiellement de la Marine. Concernant déjà votre présence auprès du Capitaine Hadoc et vos faits d’armes, qui tendent à prouver votre bonne foi, veuillez régulariser votre situation et intégrez les rangs du gouvernement mondial en faisant en sorte que même Lou Trovahechnik n’ait rien à redire au sujet de votre mutation.
Dès que vous aurez rejoint la Marine officiellement, rendez-vous à la Translinéenne et déclinez votre identité. Nos adjoints vous donneront vos premiers ordres de mission en tant que membre de la brigade scientifique.
Dans l’attente de votre arrivée, je vous souhaite une agréable journée.
Docteur Marry Curry
Je froissai la lettre et la rangeai au fond de ma poche. Le passeur approcha rapidement des quais, le temps d’une escale. La descente de Reverse Mountain me laissait toujours une sensation étrange, comme un vague souvenir d’une aventure dans une fête foraine qui avait mal tournée. Bee avait du mal à lâcher les cordages dans lesquels il s’était emmêlé. Moi, les mains toujours rivées sur la rambarde, j’observai d’un œil distrait l’équipage qui s’activait. L’on descendit rapidement Pludbus de son trône, tandis que le capitaine Hadoc prenait la parole pour s’adresser à nous tous : Jusqu’au début de la soirée, nous avions quartier libre pour faire des achats, nous remettre de notre voyage ou juste visiter le coin. Mon regard se posa sur les deux phares qui se portaient fièrement près de Reverse. L’un d’entre eux portait le drapeau flottant d’un équipage pirate, mais cela ne semblait pas du tout intéressé les autres marins qui allaient et venaient pour prendre leurs affaires avant de partir du passeur.
Le capitaine s’approcha de moi et m’incita à le suivre. Nous avions lui et moi discutés il y a peu de mon enrôlement dans la marine, de régulariser ma situation à bord. Mon statut d’invitée ne le dérangeait pas le moins du monde, je m’étais néanmoins mise à tête de l’importance de mon incorporation dans la Marine. Il avait alors demandé à Lou de me renseigner un maximum pour savoir quel grade m’irait le mieux, l’homme (si l’on pouvait appeler cela comme ça) avait même fait plus, ravi d’exposer ses compétences et connaissances dans l’administration. Quelques jours plus tôt, j’étais ressortie du bureau de Trovahechnik avec plus d’information qu’il ne m’en fallait pour savoir ce que je voulais faire.*
Nous descendîmes tous deux du Passeur en restant silencieux. Quelques banalités furent échangés, sur nos pas certains des hommes qui allaient au même endroit, croisant parfois le chemin d’autres qui faisaient leurs emplettes. Nous arrivâmes rapidement jusqu’au guichet de la Translinéenne ou le Capitaine se présenta dignement et m’incita à faire de même. Je les saluai et déclinai mon identité. Le guichetier, nous regardant avec des petits yeux et les sourcils froncés, chercha dans ses effets pour me donner les miens. Il me tendit un paquet bien ficelé avec une lettre coincée dans un des plis du papier. Il me salua vaguement et demanda sèchement ce que désirait le client suivant.
« Capitaine ? »
L’appelant d’une voix douce, je lui fis un sourire pour attirer son attention, me tenant droite face à lui avec mon paquet et Bee à mes côtés. J’avais un air contrit, mais décidé. Décidé à lui parler de ce que je voulais, ce que j’avais envie de faire. Je ne savais pas quoi lui dire, ni par quoi commencer, et malgré l'aide de mes camarades qui m'avaient conseillée plusieurs excuses comme : "Bee est allergique à la philosophie orientale... navrée" ou "j'pose mes rtt, puis apres j'suis en stage chez les Sw, puis j'fais l'pont, etc... bref, plus là avant 2015" en passant par "il est mauvais qu'une chose en devienne deux.... Je dois y aller", voir "désolée capitaine, mais c'est pas ma guerre", pour finir "Plud est le meilleur" et "Oh et puis merde !", je pris la décision d'être plus raisonnable et de lui donner une véritable explication. Silencieux et à mon écoute, je ne lui laissais pas vraiment l’occasion de me répondre :
« Je profite de l’absence de Lou pour pouvoir te parler : s’il m’entendait, il n’hésiterait pas à me coller un blâme parce que je te tutoie, même si je ne suis que civile... Enfin… Pour l’instant… »
Le tutoyer, à nouveau, comme pour la première fois. L’absence du reste des membres m’aidait à être plus intime avec l’homme à mes côtés, que j’admirai.
« J’ai résolument décidé de rejoindre la Marine, de faire partie des gens comme toi et de défendre nos lois… Néanmoins, après m’être plus ou moins renseigner, et ceux, grâce à Lou, je pense qu’il serait préférable pour moi de rentrer dans la brigade scientifique. J’ai les compétences requises pour pouvoir me joindre à eux, à être probablement un rat de labo… Mais faut savoir faire des sacrifices pour vivre ses rêves… »
Marquant une pause, les joues rougissantes, je repris d’une voix plus faible, moins fière :
« Et par « sacrifices », j’entends aussi devoir quitter les Ghost Dog. Ce n’est pas forcément facile pour moi de devoir faire ça, surtout que le passeur aurait besoin de mes services, que Rik attend après Bee pour animer ses soirées poker et que Lou souhaiterait probablement un nouveau super taille crayon à s’implanter dans un certain endroit probablement sordide mais… Je pense pourtant que ma présence n’est pas auprès de vous pour l’instant, mais chez des gens qui seront plus aptes à me faire progresser dans mon domaine et me former comme une véritable ingénieure qualifiée… Puisque mon intégration est plus ou moins faite, que j’ai mes effets et mon premier ordre de mission… »
Je disais cela en attrapant la lettre encore fermée et en l’agitant sous son nez :
« Je vais directement m’enfuir lâchement et prendre la première Translinéenne jusqu’à Innocent Island. Je n’ai pas l’habitude de dire au revoir, ce n’est vraiment pas mon fort donc… Ne martyrisez pas trop Pludbus… Tu as été le capitaine le plus extraordinaire du monde : Merci pour tout et surtout, prend soin d’eux. »
Dire Adieu, ce n’était pas pour moi. Le saluant en m’inclinant respectueusement, je fis demi-tour et sorti de ma bourse de quoi me payer l’aller jusqu’à Innocent Island. Le temps d’avoir mon billet, je ne jetai qu’un petit sourire en arrière, fonçant, Bee et mes affaires sur mes pas, vers ma première mission.
[D]es fantômes sur Grand Line
Attends, Lilou.
Hadoc finit de signer le document présenté par le guichetier, unique action faite depuis les adieux de l'ingénieure. Il laisse le colis qui l'attend sur le comptoir et rend à l'employé son stylo en présentant ses excuses pour l'attente. Le départ de Jacob n'est pas vraiment une surprise, Gharr se demandait simplement si elle allait franchir le pas. Son travail à bord du Passeur était terminé depuis plusieurs semaines. Les deux projets d'optimisation des cellules et le hangar à poissons étaient terminé, l'ingénieure avait rempli son contrat. Le Passeur n'est pas un navire récemment construit, il existe depuis dix ans et a été réfléchi dès le début de sa construction. La technologie dépend toujours de Vegapunk, ce n'est pas l'avancée technique qui peut permettre une amélioration du bâtiment mais le talent des ingénieurs et l'argent pour les financer. Lilou était douée dans le domaine, mais a toujours été limitée chez les Ghost Dogs, parce qu'elle était la plus douée dans son domaine.
Elle avait terminé la boucle des trois phases de l'apprentissage décrits dans le bushido. D'abord, le maître guide l'élève, incapable de voir ses erreurs. Ensuite, l'élève acquiert la faculté de se corriger tout seul, et progresse sans maître. Enfin, l'élève n'oublie pas qu'il y aura toujours meilleur que lui et il doit sans cesse tout mettre en oeuvre pour se parfaire. Jacob l'a compris; rester ici, c'est stagner. La division scientifique sera un bon moyen pour elle d'apprendre et devenir la meilleure. L'année passée avec les Ghost Dogs était agréable, d'autant qu'elle n'était pas une simple employée pour Hadoc. Mais il sait qu'à présent elle doit poursuivre sa quête de perfection et qu'il sera un frein pour elle. Ces pensées accompagnent le samouraï qui se dirige vers elle avec le calme qui le caractérise. Il saisit la main droite de la jeune femme, et sans mot dire, l'élève jusqu'à sa tempe. Hadoc fige ensuite le plat avec ses paumes, redirige le pouce, replace le coude et pouce doucement de du bout de son index le milieu du front de Lilou pour le tenir parfaitement parallèle au sol.
Pieds l'un contre l'autre.
Termine-t-il en lex fixant comme s'ils avaient une conscience propre. Ils s'alignent n'anmoins et enfin Hadoc recule d'un pas pour vérifier que tout est en place.
Bee, retiens bien sa position et veille à ce qu'elle la maîtrise pour le jour où elle devra saluer ses nouveaux supérieurs.
Je ne t'ai jamais appris à saluer, c'est chose faite. Tu as vécu au milieu des Ghost Dogs et pour les gens qui te rencontreront, tu seras considérée comme Marine depuis ton intégration ici. Fais honneur à la discipline de la 407ème division et aux qualités qui t'ont toujours permis de bien t'intégrer ici. Le salut est négliger de beaucoup de Marines, mais c'est une erreur. Un officier averti saura si le soldat face à lui sera un bon ou un mauvais élément dès ce rituel, il est comme une empreinte. Ne néglige jamais la première impression que tu donneras, et considère chaque impression comme la première. Autre chose...
Gharr ouvre sa veste et fouille sa poche intérieure et tend une enveloppe. Le nom de Lilou est inscrit au pinceau.
Tu trouveras ici une copie de carte d'identité de Bee. Elle en fait une arme légale et considérée comme un effet personnel autorisé par la Marine. Bee ne peut pas devenir un soldat, on pourrait te l'enlever sur un simple ordre. Et tout Marine n'étant pas au moins Caporal n'a pas le droit d'employer un équipement adapté à son style. Avec ces papiers préparés par le Commandant Trovahechnik, tes supérieurs devront s'incliner ou jouer à une partie d'échecs administrative contre le Commandant. Inutile de conclure que tu pourras garder Bee, que cette guerre des règlements ait lieu ou non.
Tu trouveras aussi un peu d'argent dans l'enveloppe. Ne pense pas à le refuser, ce sont tes honoraires pour les travaux accomplis. Bienvenue dans la Marine.
Gharr salue Lilou comme un officier doit le faire, puis regarde Bee et lui sourit en guise d'au revoir. Il s'en retourne ensuite vers le guichetier, récupère le colis qui contient le logpose. Quand il se retournera, Lilou aura disparu.
Hadoc finit de signer le document présenté par le guichetier, unique action faite depuis les adieux de l'ingénieure. Il laisse le colis qui l'attend sur le comptoir et rend à l'employé son stylo en présentant ses excuses pour l'attente. Le départ de Jacob n'est pas vraiment une surprise, Gharr se demandait simplement si elle allait franchir le pas. Son travail à bord du Passeur était terminé depuis plusieurs semaines. Les deux projets d'optimisation des cellules et le hangar à poissons étaient terminé, l'ingénieure avait rempli son contrat. Le Passeur n'est pas un navire récemment construit, il existe depuis dix ans et a été réfléchi dès le début de sa construction. La technologie dépend toujours de Vegapunk, ce n'est pas l'avancée technique qui peut permettre une amélioration du bâtiment mais le talent des ingénieurs et l'argent pour les financer. Lilou était douée dans le domaine, mais a toujours été limitée chez les Ghost Dogs, parce qu'elle était la plus douée dans son domaine.
Elle avait terminé la boucle des trois phases de l'apprentissage décrits dans le bushido. D'abord, le maître guide l'élève, incapable de voir ses erreurs. Ensuite, l'élève acquiert la faculté de se corriger tout seul, et progresse sans maître. Enfin, l'élève n'oublie pas qu'il y aura toujours meilleur que lui et il doit sans cesse tout mettre en oeuvre pour se parfaire. Jacob l'a compris; rester ici, c'est stagner. La division scientifique sera un bon moyen pour elle d'apprendre et devenir la meilleure. L'année passée avec les Ghost Dogs était agréable, d'autant qu'elle n'était pas une simple employée pour Hadoc. Mais il sait qu'à présent elle doit poursuivre sa quête de perfection et qu'il sera un frein pour elle. Ces pensées accompagnent le samouraï qui se dirige vers elle avec le calme qui le caractérise. Il saisit la main droite de la jeune femme, et sans mot dire, l'élève jusqu'à sa tempe. Hadoc fige ensuite le plat avec ses paumes, redirige le pouce, replace le coude et pouce doucement de du bout de son index le milieu du front de Lilou pour le tenir parfaitement parallèle au sol.
Pieds l'un contre l'autre.
Termine-t-il en lex fixant comme s'ils avaient une conscience propre. Ils s'alignent n'anmoins et enfin Hadoc recule d'un pas pour vérifier que tout est en place.
Bee, retiens bien sa position et veille à ce qu'elle la maîtrise pour le jour où elle devra saluer ses nouveaux supérieurs.
Je ne t'ai jamais appris à saluer, c'est chose faite. Tu as vécu au milieu des Ghost Dogs et pour les gens qui te rencontreront, tu seras considérée comme Marine depuis ton intégration ici. Fais honneur à la discipline de la 407ème division et aux qualités qui t'ont toujours permis de bien t'intégrer ici. Le salut est négliger de beaucoup de Marines, mais c'est une erreur. Un officier averti saura si le soldat face à lui sera un bon ou un mauvais élément dès ce rituel, il est comme une empreinte. Ne néglige jamais la première impression que tu donneras, et considère chaque impression comme la première. Autre chose...
Gharr ouvre sa veste et fouille sa poche intérieure et tend une enveloppe. Le nom de Lilou est inscrit au pinceau.
Tu trouveras ici une copie de carte d'identité de Bee. Elle en fait une arme légale et considérée comme un effet personnel autorisé par la Marine. Bee ne peut pas devenir un soldat, on pourrait te l'enlever sur un simple ordre. Et tout Marine n'étant pas au moins Caporal n'a pas le droit d'employer un équipement adapté à son style. Avec ces papiers préparés par le Commandant Trovahechnik, tes supérieurs devront s'incliner ou jouer à une partie d'échecs administrative contre le Commandant. Inutile de conclure que tu pourras garder Bee, que cette guerre des règlements ait lieu ou non.
Tu trouveras aussi un peu d'argent dans l'enveloppe. Ne pense pas à le refuser, ce sont tes honoraires pour les travaux accomplis. Bienvenue dans la Marine.
Gharr salue Lilou comme un officier doit le faire, puis regarde Bee et lui sourit en guise d'au revoir. Il s'en retourne ensuite vers le guichetier, récupère le colis qui contient le logpose. Quand il se retournera, Lilou aura disparu.
- Spoiler:
- HRP: L'enveloppe contient 1 million de berries.
L’aventure nous appelle dit-on. Voilà bientôt vingt ans qu’elle m’a réquisitionné, fier soldat de son armée de voyageurs, vaillant guerrier de sa troupe de valeureux.
Nous sommes sur Grand Line à présent et je ne peux décemment plus m’adonner à mes frasques fantasques qui jalonnaient encore mon existence il y a peu. Vais-je renoncer pour autant à mes excentricités ? Sans doute pas. Vais-je me détourner du chemin que ma Déesse m’a confié ? Encore moins.
Mais je prends aujourd’hui conscience de ma nouvelle dimension, de mon haut rang et de ma place actuelle en ce monde. Je ne peux me permettre d’être n’importe qui, d’errer au hasard des sentiers que la vie me propose jour après jour.
Le but avéré est maintenant bien plus grand. Nous sommes les Ghost Dogs, nous sommes amenés à devenir des légendes. Voilà la vérité, voilà le destin auquel je ne peux échapper.
Je m’appelle Soren Lawblood, et dès à présent je reprends le commandement des opérations. Le commandement de ma propre pensée, des émotions quotidiennes qui me traversent en permanence.
Bonjour à tous. Accrochez-vous solidement, j’entre sur la scène. Pour décoiffer vos petites perruques poudrées d’athées moribonds, pour lustrer l’ego de ma connexion sacrée.
*********
Une belle après-midi.
Le Passeur arrive à bon port. La montagne a laissé des traces sur les visages faméliques de mes camarades. Pludbus en est encore tout retourné, dans tous les sens du terme. En passant devant lui je crois reconnaître l’odeur caractéristique d’une urine tiède qui macérant dans de vieilles frusques ou d’un jeune chiot écrasé par un routier maladroit. Sacré Pludbus ! Toujours la goutte pour rire.
Je laisse à mes hommes le quartier libre, au même titre que notre fine équipe de vrais roublards. Roy me regarde avec cet air revêche qui donne encore plus d’épaisseur à sa barbe touffue. Je l’aime bien le sous-lieutenant. Il juge ceux qui ne peuvent être sauvés, il expie les pêchés qui ne peuvent être pardonnés sans rédemption. Comme moi.
« Roy, un petit verre ça te dit ? Je t’invite. »
Le bonhomme n’est pas très loquace. Et alors que je m’apprête à rentrer dans une boutique en attendant sans doute les deux heures nécessaires à sa réponse, une gente demoiselle m’interpelle sans ménagement. Une superbe créature que ma Mère a visiblement décidé de doter d’atouts considérables. Oh sexy lady, mon travail passe malheureusement avant tout. Mais je crois bien que je ne suis pas en service en ce moment héhé. Et mon cœur s’embrase devant ce jouet divin, avide d’apprendre, désireux de donner. Son ton formel ne m’en refroidit qu’avec plus de hâte.
« Lieutenant-colonel Lawblood, une communication spéciale pour vous. »
Sorti d’on ne sait où, elle me tend un den-den que je saisis presque à regrets. Ah si seulement ses lèvres pouvaient se rapprocher aussi près que le récepteur que je colle à mon oreille !
« Sieur Lawblood, c’est Phil Anthrope à l’appareil. »
Ce cher Phil ! Il avait été présent quelques années auparavant sur Luvneel, quand j’avais eu pour projet d’ouvrir ma Lawblood Corporation, une aide pour tous les nécessiteux. Le projet n’avait pas abouti faute de moyens, mais avait été reporté à des jours meilleurs.
« Je tenais à vous dire que j’ai réuni les fonds nécessaires et que la LawCorp de Luvneel va pouvoir ouvrir ses portes ! Tout ceci grâce à vous, nous recevons chaque mois vos donations et nous avons commencé à recruter des bras bénévoles.
- Bravo Phil, c’est une excellente nouvelle ! Que la Déesse vous garde, nous allons pouvoir soulager des malheureux.
- Et concernant notre...coopération, pour le culte, quand puis-je commencer les conversions ? »
Je ne réponds pas. Ceci est top secret, Phil est bien trop imprudent pour parler de ça via un escargophone non sécurisé. Mes derniers épanchements lors de la bataille du Qg de South Blue doivent déjà avoir eu des répercussions, je me dois d’être irréprochable. Et de ne pas laisser d’âmes malintentionnées détruire mon rêve pour de pures raisons éthiques.
« Lancez l’ensemble des activités. Nous reparlerons de tout cela plus tard. Allez en paix. »
Alors que je raccroche mon esprit vagabonde dans les méandres du ciel. Le projet avance bien, je peux sans crainte rendre mes braves congénères heureux sans avoir à être partout. Je ne suis pas la Déesse, je le sais bien. Mais à moi de devenir une icône, à moi de me transcender calmement. Le capitaine m’aidera. Tout le monde m’aidera et m’aimera. Ils sauront remplir ce vide qui ronge ma chair sans faiblir, chasser cette obscurité qui menace de m’engloutir chaque matin.
« Mademoiselle, mon collègue étant visiblement indécis, puis-je vous offrir un verre ? Je ne sais pas qui vous êtes ni comment vous avez pu me transmettre cette communication, mais je me dois de vous rendre la pareille. »
Une belle après-midi n’est-ce pas ?
Nous sommes sur Grand Line à présent et je ne peux décemment plus m’adonner à mes frasques fantasques qui jalonnaient encore mon existence il y a peu. Vais-je renoncer pour autant à mes excentricités ? Sans doute pas. Vais-je me détourner du chemin que ma Déesse m’a confié ? Encore moins.
Mais je prends aujourd’hui conscience de ma nouvelle dimension, de mon haut rang et de ma place actuelle en ce monde. Je ne peux me permettre d’être n’importe qui, d’errer au hasard des sentiers que la vie me propose jour après jour.
Le but avéré est maintenant bien plus grand. Nous sommes les Ghost Dogs, nous sommes amenés à devenir des légendes. Voilà la vérité, voilà le destin auquel je ne peux échapper.
Je m’appelle Soren Lawblood, et dès à présent je reprends le commandement des opérations. Le commandement de ma propre pensée, des émotions quotidiennes qui me traversent en permanence.
Bonjour à tous. Accrochez-vous solidement, j’entre sur la scène. Pour décoiffer vos petites perruques poudrées d’athées moribonds, pour lustrer l’ego de ma connexion sacrée.
*********
Une belle après-midi.
Le Passeur arrive à bon port. La montagne a laissé des traces sur les visages faméliques de mes camarades. Pludbus en est encore tout retourné, dans tous les sens du terme. En passant devant lui je crois reconnaître l’odeur caractéristique d’une urine tiède qui macérant dans de vieilles frusques ou d’un jeune chiot écrasé par un routier maladroit. Sacré Pludbus ! Toujours la goutte pour rire.
Je laisse à mes hommes le quartier libre, au même titre que notre fine équipe de vrais roublards. Roy me regarde avec cet air revêche qui donne encore plus d’épaisseur à sa barbe touffue. Je l’aime bien le sous-lieutenant. Il juge ceux qui ne peuvent être sauvés, il expie les pêchés qui ne peuvent être pardonnés sans rédemption. Comme moi.
« Roy, un petit verre ça te dit ? Je t’invite. »
Le bonhomme n’est pas très loquace. Et alors que je m’apprête à rentrer dans une boutique en attendant sans doute les deux heures nécessaires à sa réponse, une gente demoiselle m’interpelle sans ménagement. Une superbe créature que ma Mère a visiblement décidé de doter d’atouts considérables. Oh sexy lady, mon travail passe malheureusement avant tout. Mais je crois bien que je ne suis pas en service en ce moment héhé. Et mon cœur s’embrase devant ce jouet divin, avide d’apprendre, désireux de donner. Son ton formel ne m’en refroidit qu’avec plus de hâte.
« Lieutenant-colonel Lawblood, une communication spéciale pour vous. »
Sorti d’on ne sait où, elle me tend un den-den que je saisis presque à regrets. Ah si seulement ses lèvres pouvaient se rapprocher aussi près que le récepteur que je colle à mon oreille !
« Sieur Lawblood, c’est Phil Anthrope à l’appareil. »
Ce cher Phil ! Il avait été présent quelques années auparavant sur Luvneel, quand j’avais eu pour projet d’ouvrir ma Lawblood Corporation, une aide pour tous les nécessiteux. Le projet n’avait pas abouti faute de moyens, mais avait été reporté à des jours meilleurs.
« Je tenais à vous dire que j’ai réuni les fonds nécessaires et que la LawCorp de Luvneel va pouvoir ouvrir ses portes ! Tout ceci grâce à vous, nous recevons chaque mois vos donations et nous avons commencé à recruter des bras bénévoles.
- Bravo Phil, c’est une excellente nouvelle ! Que la Déesse vous garde, nous allons pouvoir soulager des malheureux.
- Et concernant notre...coopération, pour le culte, quand puis-je commencer les conversions ? »
Je ne réponds pas. Ceci est top secret, Phil est bien trop imprudent pour parler de ça via un escargophone non sécurisé. Mes derniers épanchements lors de la bataille du Qg de South Blue doivent déjà avoir eu des répercussions, je me dois d’être irréprochable. Et de ne pas laisser d’âmes malintentionnées détruire mon rêve pour de pures raisons éthiques.
« Lancez l’ensemble des activités. Nous reparlerons de tout cela plus tard. Allez en paix. »
Alors que je raccroche mon esprit vagabonde dans les méandres du ciel. Le projet avance bien, je peux sans crainte rendre mes braves congénères heureux sans avoir à être partout. Je ne suis pas la Déesse, je le sais bien. Mais à moi de devenir une icône, à moi de me transcender calmement. Le capitaine m’aidera. Tout le monde m’aidera et m’aimera. Ils sauront remplir ce vide qui ronge ma chair sans faiblir, chasser cette obscurité qui menace de m’engloutir chaque matin.
« Mademoiselle, mon collègue étant visiblement indécis, puis-je vous offrir un verre ? Je ne sais pas qui vous êtes ni comment vous avez pu me transmettre cette communication, mais je me dois de vous rendre la pareille. »
Une belle après-midi n’est-ce pas ?
Dernière édition par Soren Lawblood le Dim 14 Oct 2012 - 3:51, édité 1 fois
C'est un chouette jour, aujourd'hui. Douce chaleur de l'astre, ses rayons qui flattent la peau; brise saline venue du rivage en ramenant les cris des mouettes avec elle. Sur les visages de tous se lit la satisfaction d'avoir franchi l'écueil précédent, la Route des Périls s'offre à nous désormais. À partir de maintenant, nous irons de découverte en découverte, de danger en danger. Ça promet. Mais en attendant, on est là. Posés. Avec rien d'autre à faire que profiter un peu. Alors faut profiter. Le temps de l'escale, je le passerai intégralement sur la terre ferme. On l'a pas foulée depuis un bail, et si j'ai rien contre le grand bleu, ça reste bien sympa de retrouver cette sensation de stabilité et de force sous ses pieds. J'arpente le coin, sans but. Bonne humeur à revendre et clope au bec. Plaisir. Le programme de la journée entière devrait rester dans cette veine; flâner, sans rien de vraiment précis à l'esprit. Juste déconnecté. Ça arrive pas si souvent que ça, ces derniers temps. Le Passeur a l'art de toujours vous trouver une distraction. Missions en tout genre, amabilités avec ce cher Commandant Trovahechnik, parties de cartes... Parfois même, prendre part aux manœuvres. Le moins souvent possible, dans mon cas, mais ça s'est déjà vu. Tout se perd, faut croire. Même l'habitude de ne rien foutre. Alors, quand s'offre une session de rattrapage, faut pas se faire prier.
Je sillonne le coin, tranquille. Un signe de tête aux collègues de l'équipage que je croise. Parfois, on me hèle, me signale qu'une table va miser gros dans tel ou tel établissement du coin, des fois que ça m'intéresse. Mohé; pas plus envie que ça. Pas maintenant. Non, je suis pas malade. Y'a des jours comme ça, c'est tout. Un peu plus loin, devant moi, des gamins rieurs jouent à la balle. L'un ajuste mal sa passe, la sphère s'envole dans les cieux, loin de son objectif. Une main en visière, je suis sa trajectoire des yeux. Elle rebondit sur une tuile, puis une autre. Puis une autre. Et n'atterrit pas. Désarroi chez les jeunes joueurs. L'un se lamente plus fort que les autres; c'était son ballon. Le petit groupe accoste deux ou trois passants pour qu'ils leur viennent en aide. Dommage, les adultes sont trop pressés pour se soucier de leurs enfantillages. Allez donc jouer ailleurs, ajoute une mégère mal rasée. Mah.
Hep.
Mine contrite, l'infortuné possesseur lève la tête, les yeux mouillés.
Suis bien mes gestes.
Le reste du petit groupe prend place autour de nous deux, par curiosité juvénile. Je leur montre mes mains. Ouvertes, bien en évidence. Les poings se referment, les bras se croisent, se décroisent. Passent derrière ma tête, tandis que l'enfant essaye de ne pas quitter du regard mes mouvements. Puis, je les présente à nouveau devant lui. Un claquement de doigts fait apparaître une pièce de 10 Berrys au creux de chaque paume. Son regard s'éclaire. Un " Oooh " de stupéfaction s'élève. Je dépose les pièces dans sa main. Les applaudissements enthousiastes se succèdent. Jusqu'à ce que de petits doigts tirent ma manche.
Monsieur, s'il vous plait. Notre ballon.
Un index menu pointe vers les toits. Je souris. M'oriente vers la position désignée, porté par les regards plein d'espoir de la petite troupe. J'avise l'étal déjà vide d'un marchand de souvenirs. Parfait. En y prenant appui, j'arriverai sans difficulté au faîte des édifices. Je saute. Me réceptionne, sûr de mes mouvements. La balle est là, coincée entre deux tuiles fracturées qui la retiennent prisonnière. Je l'attrape, l'agite d'une main pour signifier ma réussite aux petits en bas, puis la leur lance. Nouvelles démonstrations de joie. La rue s'égaye à nouveau.
Avant de descendre, je jette un coup d'œil aux alentours. On surplombe le monde, d'ici. Je distingue quelques matelots du Passeur, ici ou là. Je crois même reconnaître, devant l'entrée d'un bâtiment plus imposant que les autres, le Capitaine et notre ingénieure, Miss Jacob. Depuis peu, Bee passe à la cale; c'est fun. Avant d'embarquer, je lui trouverai un présent pour la remercier de notre entente. Un kit de mécano, ou des crêpes suzette, j'sais pas encore.
Alors, tu viens ?
... hmm ?
Tu viens jouer ?
Braves gosses. Les cadeaux attendront. Ce sont pas les occasions qui manqueront. Je descends.
Où est-ce qu'on marque ?
Là !
Ok, c'est parti.
Chouette journée.
Je sillonne le coin, tranquille. Un signe de tête aux collègues de l'équipage que je croise. Parfois, on me hèle, me signale qu'une table va miser gros dans tel ou tel établissement du coin, des fois que ça m'intéresse. Mohé; pas plus envie que ça. Pas maintenant. Non, je suis pas malade. Y'a des jours comme ça, c'est tout. Un peu plus loin, devant moi, des gamins rieurs jouent à la balle. L'un ajuste mal sa passe, la sphère s'envole dans les cieux, loin de son objectif. Une main en visière, je suis sa trajectoire des yeux. Elle rebondit sur une tuile, puis une autre. Puis une autre. Et n'atterrit pas. Désarroi chez les jeunes joueurs. L'un se lamente plus fort que les autres; c'était son ballon. Le petit groupe accoste deux ou trois passants pour qu'ils leur viennent en aide. Dommage, les adultes sont trop pressés pour se soucier de leurs enfantillages. Allez donc jouer ailleurs, ajoute une mégère mal rasée. Mah.
Hep.
Mine contrite, l'infortuné possesseur lève la tête, les yeux mouillés.
Suis bien mes gestes.
Le reste du petit groupe prend place autour de nous deux, par curiosité juvénile. Je leur montre mes mains. Ouvertes, bien en évidence. Les poings se referment, les bras se croisent, se décroisent. Passent derrière ma tête, tandis que l'enfant essaye de ne pas quitter du regard mes mouvements. Puis, je les présente à nouveau devant lui. Un claquement de doigts fait apparaître une pièce de 10 Berrys au creux de chaque paume. Son regard s'éclaire. Un " Oooh " de stupéfaction s'élève. Je dépose les pièces dans sa main. Les applaudissements enthousiastes se succèdent. Jusqu'à ce que de petits doigts tirent ma manche.
Monsieur, s'il vous plait. Notre ballon.
Un index menu pointe vers les toits. Je souris. M'oriente vers la position désignée, porté par les regards plein d'espoir de la petite troupe. J'avise l'étal déjà vide d'un marchand de souvenirs. Parfait. En y prenant appui, j'arriverai sans difficulté au faîte des édifices. Je saute. Me réceptionne, sûr de mes mouvements. La balle est là, coincée entre deux tuiles fracturées qui la retiennent prisonnière. Je l'attrape, l'agite d'une main pour signifier ma réussite aux petits en bas, puis la leur lance. Nouvelles démonstrations de joie. La rue s'égaye à nouveau.
Avant de descendre, je jette un coup d'œil aux alentours. On surplombe le monde, d'ici. Je distingue quelques matelots du Passeur, ici ou là. Je crois même reconnaître, devant l'entrée d'un bâtiment plus imposant que les autres, le Capitaine et notre ingénieure, Miss Jacob. Depuis peu, Bee passe à la cale; c'est fun. Avant d'embarquer, je lui trouverai un présent pour la remercier de notre entente. Un kit de mécano, ou des crêpes suzette, j'sais pas encore.
Alors, tu viens ?
... hmm ?
Tu viens jouer ?
Braves gosses. Les cadeaux attendront. Ce sont pas les occasions qui manqueront. Je descends.
Où est-ce qu'on marque ?
Là !
Ok, c'est parti.
Chouette journée.
Dernière édition par Rik Achilia le Ven 9 Nov 2012 - 20:21, édité 1 fois
Le passage de Reverse avait été éprouvant. Après de nombreux échecs, Pludbus était parvenu à passer cette étape sans événement majeur ayant entrainé la mort de plus de la moitié de l'équipage. En tout cas, c'est ce qu'on lui avait dit lorsqu'il s'était réveillé à l'infirmerie après avoir avalé un remède de grand-mère particulièrement efficace contre la gueule de bois. Ce n'était pas exactement de ce mal que Pludbus souffrait, mais les effets indésirables ; la période de délires hallucinogènes, furent rapidement effacer, permettant à la légende des mers de reprendre ses esprits. Quelques autres remèdes plus ou moins médicaux eurent raison de l'état comateux qui s'en suivit. C'est seulement après avoir bu, un bon litre de remède que l'on le laissa retourner dans sa cabine avant de se changer. L'équipage avait déjà débarqué ; il n'allait pas rester sur le bateau alors qu'il était de nouveau sur GrandLine ! Le Cap ! Quel grand souvenir ! Il avait déjà raconté en long et en travers à tout l'équipage comment étaient les portes de Grandline. Personne l'avait écouté : tout le monde savait déjà de quoi il en retournait et, de plus, ne voulait pas avoir la vision d'un vieillard sénile. La Plaie avait tout de même parlé, c'est tout ce qui importait.
Après un rapide contrôle comme quoi Pludbus était de nouveau opérationnel, on l'autorisa à sortir et à visiter les quelques traces de civilisations du Cap. Sa forteresse était vide à part deux hommes chargés de le surveiller. Ils s'étaient proposé à la courte paille et ils prenaient cette mission avec une joie totalement dissimulée. La journée aurait pu être ennuyante à jouer à la bataille à deux, mais la créature hantant les lieux, la terrible Milerva les trouva et les terrorisa pendant plusieurs heures. Toutefois, ce qui se passa à l'intérieur de Pludbus n'était pas le sujet du présent récit et les fâcheux déboires qui leur arrivèrent ne furent pas davantage translatés. Dommage. Ils auraient mérité une médaille.
Le Cap. Toujours aussi magnifique. Ses autochtones. Ses boutiques de voleurs légaux. Ses enfants. Tout était là. Pludbus croisa du Ghost Dog pendant sa petite promenade. Lilou et le capitaine s'essayant au salut militaire ; Pludbus préféra ne pas les déranger ; le caporal Rik s'amusant au ballon avec des enfants ; Pludbus le surveilla un instant de peur qu'il leur fasse fumer la substance qu'il avait eu la chance de gouter pendant la montée de Reverse Mountain. Les effets sur ces enfants auraient pu être désastreux et le vieillard ne savait pas si on pouvait faire confiance à ce Rik en matière de baby-sitting. Toutefois, la surveillance n'était pas le rôle de Pludbus ; il n'était pas un vil agent du Ciphel Pol ! Sa destination finissait par s'approcher, car oui, il avait une destination : l'espèce de permanence de la marine qui devait être constitué d'une dizaine de planqués dormant derrière des bureaux ou aguichant le supérieur de passage comme le lieutenant Colonel qui ne sentait plus avec les femmes depuis qu'il avait probablement serré l'autre greluche du Ciphel Pol. Son objectif ? Réveiller cette bande de mollassons ! Et faire en sorte que la marine brille de tout son éclat ! Son entrée à l'intérieur du bâtiment sonna comme un coup de canon.
Mariiiiiiiiiiiiiiiiines ! Garde à vouuuuuus !
Les têtes s'étaient levées, interloquées par tant de violence auditive. Certains reconnurent la légende. Naturellement. Personne ne s'attendait à le voir. Personne ne voulait faire le premier pas afin de signer un autographe. Il leur laissa un instant pour réagir. Évidemment, quelques-uns firent le salut sans grande conviction. Le reste était trop émerveiller. Un jeune marine arriva avec un bout de papier, n'en croyant visiblement pas ses yeux.
Sous Lieutenant Pludbus ! Justement …
Votre nom ?
Euh … Belo Theur. Caporal Belo Theur.
Joli nom ça.
Pludbus signa le papier qu'on lui tendait. Il leva un sourcil, s'apercevant que le jeune homme avait été tellement surpris qu'il lui avait tendu un papier recouvert d'une écriture plutôt administrative. Tant pis. Il signa quand même. Il rendit le papier avec le sourire tandis que le caporal Theur avait légèrement blêmi. C'est alors que Pludbus réagit enfin.
Quoi ?! Sous Lieutenant ?!
Euh … Oui. Vous avez été promu. Vous êtes maintenant … une base mobile … de la marine. La GM42. C'est écrit … là.
Il lui montra le papier qu'il venait de signer. Pludbus le lut avec passion. Il n'en croyait pas ! On lui avait affecté plus de six cents hommes à sa forteresse ! Il était Sous Lieutenant ! Et le capitaine de la base était le commandant Lou !
Aie.
Ouai. Ça, c'était plutôt moche. Il lut trois fois le papier pour être sûr de s'en souvenir. Ses yeux brillaient de mille éclat. C'était le plus beau jour de cette année. Assurément. On le reconnaissait à sa juste valeur. Et puis, il était promu, et ça, ça n'a pas de prix.
Ils sont où mes hommes ?!
A Navarone, sous lieutenant.
Hein ?! Mais comment j'fais pour les récupérer ! Amenez-les tout de suite ! C'est un ordre !
C'est que … le seul habilité à faire cela est le chef de la Base GM42... le commandant …
Lou.
Exactement.
Pludbus cracha au sol. Quel sale type, ce Lou, quand même. Lui salir autant ce beau jour. Il allait devoir faire appel à lui. Il se rappela l'avoir vu fureter non loin, assurément en train de chercher des infractions à la loi. Il prit le caporal Theur par le col de la chemise et le tira avec lui vers la dernière position connue du Commandant. Ou plutôt, il tenait le caporal Theur qui était bien obligé de le suivre s'il ne voulait pas voir Pludbus mourir du fait d'un effort trop intense en essayant de le tirer. Il était gentil, ce caporal Theur. Après avoir cherché dans quelques ruelles, ils finirent par trouver la chose informe représentant le nouveau chef de la toute nouvelle base de la marine. Pludbus héla son supérieur avec toute la décence nécessaire même si ça lui arrachait la gorge de le dire. Il fit répéter ce qu'avait dit l'autre jeunot tantôt et il lui montra le papier officiel barrer d'une énorme signature Pludienne.
Faut que vous vous occupiez de faire venir les hommes, Commandant. C'est vital ! Nan ?
Après un rapide contrôle comme quoi Pludbus était de nouveau opérationnel, on l'autorisa à sortir et à visiter les quelques traces de civilisations du Cap. Sa forteresse était vide à part deux hommes chargés de le surveiller. Ils s'étaient proposé à la courte paille et ils prenaient cette mission avec une joie totalement dissimulée. La journée aurait pu être ennuyante à jouer à la bataille à deux, mais la créature hantant les lieux, la terrible Milerva les trouva et les terrorisa pendant plusieurs heures. Toutefois, ce qui se passa à l'intérieur de Pludbus n'était pas le sujet du présent récit et les fâcheux déboires qui leur arrivèrent ne furent pas davantage translatés. Dommage. Ils auraient mérité une médaille.
Le Cap. Toujours aussi magnifique. Ses autochtones. Ses boutiques de voleurs légaux. Ses enfants. Tout était là. Pludbus croisa du Ghost Dog pendant sa petite promenade. Lilou et le capitaine s'essayant au salut militaire ; Pludbus préféra ne pas les déranger ; le caporal Rik s'amusant au ballon avec des enfants ; Pludbus le surveilla un instant de peur qu'il leur fasse fumer la substance qu'il avait eu la chance de gouter pendant la montée de Reverse Mountain. Les effets sur ces enfants auraient pu être désastreux et le vieillard ne savait pas si on pouvait faire confiance à ce Rik en matière de baby-sitting. Toutefois, la surveillance n'était pas le rôle de Pludbus ; il n'était pas un vil agent du Ciphel Pol ! Sa destination finissait par s'approcher, car oui, il avait une destination : l'espèce de permanence de la marine qui devait être constitué d'une dizaine de planqués dormant derrière des bureaux ou aguichant le supérieur de passage comme le lieutenant Colonel qui ne sentait plus avec les femmes depuis qu'il avait probablement serré l'autre greluche du Ciphel Pol. Son objectif ? Réveiller cette bande de mollassons ! Et faire en sorte que la marine brille de tout son éclat ! Son entrée à l'intérieur du bâtiment sonna comme un coup de canon.
Mariiiiiiiiiiiiiiiiines ! Garde à vouuuuuus !
Les têtes s'étaient levées, interloquées par tant de violence auditive. Certains reconnurent la légende. Naturellement. Personne ne s'attendait à le voir. Personne ne voulait faire le premier pas afin de signer un autographe. Il leur laissa un instant pour réagir. Évidemment, quelques-uns firent le salut sans grande conviction. Le reste était trop émerveiller. Un jeune marine arriva avec un bout de papier, n'en croyant visiblement pas ses yeux.
Sous Lieutenant Pludbus ! Justement …
Votre nom ?
Euh … Belo Theur. Caporal Belo Theur.
Joli nom ça.
Pludbus signa le papier qu'on lui tendait. Il leva un sourcil, s'apercevant que le jeune homme avait été tellement surpris qu'il lui avait tendu un papier recouvert d'une écriture plutôt administrative. Tant pis. Il signa quand même. Il rendit le papier avec le sourire tandis que le caporal Theur avait légèrement blêmi. C'est alors que Pludbus réagit enfin.
Quoi ?! Sous Lieutenant ?!
Euh … Oui. Vous avez été promu. Vous êtes maintenant … une base mobile … de la marine. La GM42. C'est écrit … là.
Il lui montra le papier qu'il venait de signer. Pludbus le lut avec passion. Il n'en croyait pas ! On lui avait affecté plus de six cents hommes à sa forteresse ! Il était Sous Lieutenant ! Et le capitaine de la base était le commandant Lou !
Aie.
Ouai. Ça, c'était plutôt moche. Il lut trois fois le papier pour être sûr de s'en souvenir. Ses yeux brillaient de mille éclat. C'était le plus beau jour de cette année. Assurément. On le reconnaissait à sa juste valeur. Et puis, il était promu, et ça, ça n'a pas de prix.
Ils sont où mes hommes ?!
A Navarone, sous lieutenant.
Hein ?! Mais comment j'fais pour les récupérer ! Amenez-les tout de suite ! C'est un ordre !
C'est que … le seul habilité à faire cela est le chef de la Base GM42... le commandant …
Lou.
Exactement.
Pludbus cracha au sol. Quel sale type, ce Lou, quand même. Lui salir autant ce beau jour. Il allait devoir faire appel à lui. Il se rappela l'avoir vu fureter non loin, assurément en train de chercher des infractions à la loi. Il prit le caporal Theur par le col de la chemise et le tira avec lui vers la dernière position connue du Commandant. Ou plutôt, il tenait le caporal Theur qui était bien obligé de le suivre s'il ne voulait pas voir Pludbus mourir du fait d'un effort trop intense en essayant de le tirer. Il était gentil, ce caporal Theur. Après avoir cherché dans quelques ruelles, ils finirent par trouver la chose informe représentant le nouveau chef de la toute nouvelle base de la marine. Pludbus héla son supérieur avec toute la décence nécessaire même si ça lui arrachait la gorge de le dire. Il fit répéter ce qu'avait dit l'autre jeunot tantôt et il lui montra le papier officiel barrer d'une énorme signature Pludienne.
Faut que vous vous occupiez de faire venir les hommes, Commandant. C'est vital ! Nan ?
Grand Line. Je me répète surement, mais quelle idée stupide. N'y a-t-il pas assez d'infractions perpétrées sur les Blues que pour venir se fourvoyer ici, sur ce courant si dangereux que même la mer mériterait un avertissement pour comportement dangereux? Gné...
Je roule doucement sur les gravier qui couvre le sol du cap. Pas même une route... diantre. Il faut que je pense à demander qu'on tapisse mes roulettes de caoutchouc. Les gravillons me font tressaillir, c'est infiniment détestable. De mes yeux télescopiques, je cherche le Capitaine. Je le vois au loin, accompagné de Lilou B. Jacob. Je dirais que ces deux là finiront par copuler, si je ne connaissais pas Hadoc. Mon regard brosse les alentours. Pas de traces d'Achilia le Vil. Tant mieux, ces derniers temps, sa seule présence provoque en moi des haut le cœur. Non, la seul "personne" qui se détache du paysage est un vieillard dont je hume déjà la forte odeur d'urine. Pludbus. L'impotent cavale vers moi suivi d'un jeune marin que j'identifie comme étant Caporal, de sa démarche fragile et empressé, et je crois savoir la raison de son excitation...
Arrivé à ma hauteur, l'incompétent fossile me hèle d'un salut à peine valable, pour ensuite m'exposer, papier à l'appui, son inquiétude. Je ricane jaune.
C'est à se demander qui ils, ces parvenus de la nouvelle administration mondiale, ont voulu punir par cette nomination. J'ai bien été mis au courant, et croyez moi, ce n'est pas de gaieté de coeur que j'ai accepté cette nouvelle croix à porter. Mais voilà, c'est ainsi, vous êtes la nouvelle base mobile, et je suis votre Commandant, gné hé hé.
Pludbus rougit, semble surchauffer. Le caporal à sa suite ne semble rien comprendre à l'absurde situation. Stupide jeune. Il balbutie des mots incohérents, se raccrochant à ce qu'il peut pour supporter la réciproquement infecte nouvelle. Dans les méandres de son charabia incohérent, je comprend son second sujet de confusion. Il a attrait à la place de ses hommes, actuellement, croit-il, stationnés à la base de Navarone. Je laisse le vieillard se confondre dans sa sénilité, observant avec un mélange de stupeur, de pitié et de profonde jouissance, ses tentatives divers et variées pour successivement me menacer, m'effrayer, m’amadouer et enfin quémander mon aval. Triste est la vieillesse, vil est sa faiblesse. Après cinq minutes d'odieux spectacle, je met finalement fin à ce cirque, car je suis pris d'une irrésistible envie de vomir.
C'est déjà réglé.
Pludbus ne comprend pas tout de suite, mais ses jappements s'évanouissent peu à peu, pour enfin laisser place au beau, au doux, au merveilleux silence. Enfin, il s'est tu.
J'ai envoyé, dès que j'ai su la nouvelle et cela fait, croyez-moi, fort longtemps, un ordre D3.g91 de démobilisation d'urgence couplé au T.3 classique, ordre bien connu de transfert de base.
Le caporal acquiesce d'un air entendu à l'entente de l'acronyme T.3. En fin de compte, il n'est peut-être pas si stupide et lent que je ne le pensais.
Mes hommes débarquent en ce moment même sur la prochaine île, Union John. Nous les embarquerons là-bas. Sachez tout de même que je me suis permis quelques... modifications dans la composition de l'équipage. J'ai remplacé certains éléments... insuffisants par d'autres plus... satisfaisant. Cela dit, ne vous attendez pas à la panacée, GM42.
Je laissai retombai le lourd volume sur ma table, le mec qui l'avait écrit avait fait du bon travail mais il était parano et avait tout codé. J'allais essayer l'alliage qu'il proposait pour forger un meitou. J’enfilai ma veste et fit passe Yugure mon meitou en bandoulière sur le dos. Je tapotai l'oreille de mon loup pour le réveiller. Je jetai un coup d'œil aux deux imposantes lames accrochées au mur, je venais de les finir hier, j’essaierai de les fixer au retour de Bee.
*Quoi ?*
*On va faire un tour en ville*
J'avais en effet créé une langue pour moi et mon loup, Œil-de-nuit ainsi nous pouvons parler ensemble. Je saluai les membres de l'équipage et descendit du navire. On passa par un snack et on bouffa bien. Je croisai le cap ‘tain et Lilou dans... (*une gare*)(Pas sûr...un bureau de poste)(*un lupanar*)(J’pense pas, on demandera après).Je croisai aussi Rik en train de jouer avec des gamins, je me demandais d'ailleurs quand il allait les plumer.
Faudrait aussi que je pense à demander au vioque d'installer un grand forge dans ses entrailles, promis je lui foutrai pas le feu... (Sauf si il est chiant).Je rentrai chez un forgeron où je voyais des armes étonnantes avec qui je commençai à discuter, il m'expliqua comment les forger et je lui donnais 2 ou 3 alliages sympas.
J'arrivai devant un grossiste pour forgeron (selon le guide de l'enclume, c'était le meilleur de l’île).Je dis au gérant ce dont j'avais besoin il revient avec un sac imposant et me montra la note, où était noté un prix exorbitant.
-Vous essayé de m'arnaqué là ! (ou alors je suis un gros radin).
-Mais non c'est le prix.
Je lui montrai le plafond du prix des métaux sur les blue (Son prix était 5 fois supérieur aux prix autorisé).
-Vous...vous n'allez quand même pas appeler la marine, on peut s'arranger vous savez
Je sortis ma carte de marin de ma poche, il devient livide.
-Désolé c'est ma petite amie, elle m'oblige à lui acheter des tas de trucs....
-plaque la alors...surtout si c'est ce laideron
-oui mais non elle me tuera, réellement
-Je t'accompagne, tu la plaque tu me donne un prix honnêtes.
Je le suivi jusqu'a l'appartement de son "aimé" il me raconta en chemin qu'elle le tabassa pour qu'ils sortent ensemble. Je me postai à une distance respectable. Elle sortit un katana et le poursuivi.
*il court vite*
*pas faux*
*Faudrait pas l'aider*
*Pas faux*
Je regardai les Ghost-wings que je portai (ah oui je vais les présenter tout à l'heure).Je décidai longuement lequel utiliser (pas celui-là, pas celui-ci non plus,...).Je me décidai pour un Gémini-Wing ou plutôt deux. Je les lançai, ils se séparèrent en l'air découvrant un filin d'acier. Le premier lia son bras et le deuxième ses jambes et elle s’assomma en tombant. Il me reprocha d'avoir mis du temps à réagir mais m'offrit quand même ma commande.
En rentrant, je tombai sur un type louche.
-Wesh Ca teu dirait deu reujoindre mon équipage à moi Tsk Tsk, on va sur grandeu Lyneu et tu m'as l"aire foreu
-Vous êtes combien ?
-Vas y tu fé lé flics y'a queu moa et toa si tu vien on deuviendra dé grand pirats
Comme j'avais une main dans la poche et l'autre tenait le sac et que j'avais la flemme de les bouger pour du menu fretin, je lui foutu un coup de boule et lui brisai le nez.
-Argeu keski teu prend.
Il était résistant.
-Je vais teu casser les dents deux par deux wesh
Et je l'écrasai au mur avec mon sac remplis de lingots de métaux qui pesait dans les 30 kilos, il fut décalqué contre le mur, tomba couvert de sang avec plein d'os brisé (J'ai entendu plein de gros "cracs"). (On fait pas chié les forgerons).Je lui attrapai une jambe et le traînait jusqu’à ce que je trouve. Un groupe de marin, je remis la jambe au plus gradé. Ils semblaient me connaitre et je leur expliquai l'histoire.
Je rentrai au Navire il serait bientôt l'heure du briefing sur les Ghosts-Wings.Je passai devant une forme grotesque représentant un mec sur un mur, la où je l'avais écrasé. Mon loup ricana.
*Quoi ?*
*On va faire un tour en ville*
J'avais en effet créé une langue pour moi et mon loup, Œil-de-nuit ainsi nous pouvons parler ensemble. Je saluai les membres de l'équipage et descendit du navire. On passa par un snack et on bouffa bien. Je croisai le cap ‘tain et Lilou dans... (*une gare*)(Pas sûr...un bureau de poste)(*un lupanar*)(J’pense pas, on demandera après).Je croisai aussi Rik en train de jouer avec des gamins, je me demandais d'ailleurs quand il allait les plumer.
Faudrait aussi que je pense à demander au vioque d'installer un grand forge dans ses entrailles, promis je lui foutrai pas le feu... (Sauf si il est chiant).Je rentrai chez un forgeron où je voyais des armes étonnantes avec qui je commençai à discuter, il m'expliqua comment les forger et je lui donnais 2 ou 3 alliages sympas.
J'arrivai devant un grossiste pour forgeron (selon le guide de l'enclume, c'était le meilleur de l’île).Je dis au gérant ce dont j'avais besoin il revient avec un sac imposant et me montra la note, où était noté un prix exorbitant.
-Vous essayé de m'arnaqué là ! (ou alors je suis un gros radin).
-Mais non c'est le prix.
Je lui montrai le plafond du prix des métaux sur les blue (Son prix était 5 fois supérieur aux prix autorisé).
-Vous...vous n'allez quand même pas appeler la marine, on peut s'arranger vous savez
Je sortis ma carte de marin de ma poche, il devient livide.
-Désolé c'est ma petite amie, elle m'oblige à lui acheter des tas de trucs....
-plaque la alors...surtout si c'est ce laideron
-oui mais non elle me tuera, réellement
-Je t'accompagne, tu la plaque tu me donne un prix honnêtes.
Je le suivi jusqu'a l'appartement de son "aimé" il me raconta en chemin qu'elle le tabassa pour qu'ils sortent ensemble. Je me postai à une distance respectable. Elle sortit un katana et le poursuivi.
*il court vite*
*pas faux*
*Faudrait pas l'aider*
*Pas faux*
Je regardai les Ghost-wings que je portai (ah oui je vais les présenter tout à l'heure).Je décidai longuement lequel utiliser (pas celui-là, pas celui-ci non plus,...).Je me décidai pour un Gémini-Wing ou plutôt deux. Je les lançai, ils se séparèrent en l'air découvrant un filin d'acier. Le premier lia son bras et le deuxième ses jambes et elle s’assomma en tombant. Il me reprocha d'avoir mis du temps à réagir mais m'offrit quand même ma commande.
En rentrant, je tombai sur un type louche.
-Wesh Ca teu dirait deu reujoindre mon équipage à moi Tsk Tsk, on va sur grandeu Lyneu et tu m'as l"aire foreu
-Vous êtes combien ?
-Vas y tu fé lé flics y'a queu moa et toa si tu vien on deuviendra dé grand pirats
Comme j'avais une main dans la poche et l'autre tenait le sac et que j'avais la flemme de les bouger pour du menu fretin, je lui foutu un coup de boule et lui brisai le nez.
-Argeu keski teu prend.
Il était résistant.
-Je vais teu casser les dents deux par deux wesh
Et je l'écrasai au mur avec mon sac remplis de lingots de métaux qui pesait dans les 30 kilos, il fut décalqué contre le mur, tomba couvert de sang avec plein d'os brisé (J'ai entendu plein de gros "cracs"). (On fait pas chié les forgerons).Je lui attrapai une jambe et le traînait jusqu’à ce que je trouve. Un groupe de marin, je remis la jambe au plus gradé. Ils semblaient me connaitre et je leur expliquai l'histoire.
Je rentrai au Navire il serait bientôt l'heure du briefing sur les Ghosts-Wings.Je passai devant une forme grotesque représentant un mec sur un mur, la où je l'avais écrasé. Mon loup ricana.
Pourquoi avait-il demandé à Lou ? C'était du sadomasochisme pur et simple. Ce petit sourire méprisant, cette attitude égocentrique, ce ton acerbe et hautain : Pludbus eut l'envie de lui foutre un coup de pied dans le tibia, comme ça, pour la forme. Sauf qu'il était commandant et plus que tout, il était bien balèze avec les formulaires. Il était surement capable de l'envoyer à Impel Down au niveau Six rien qu'avec un mot de travers. Le pouvoir administratif de Trovahechnik était terrifiant. Il était donc évident qu'il valait mieux s'éclipser le plus rapidement possible pour éviter de lui donner le bâton pour le battre. Quoique. Il lui fallait aussi se renseigner. Dorénavant, il était du matériel de la marine. Peut-être y avait-il des clauses interdisant à l'officier responsable d'abimer son propre matériel ? Et puis, s'il n'est que matériel, il n'a pas à obéir aux clauses de subordonnées ; il y avait là matière à méditer. Ce pouvait bien être là les armes pour lutter contre la dictature des formulaires. Mais l'heure n'était pas encore à ses recherches. Plus tard. Pour l'instant, il salua rapidement son supérieur détestable avant de lui tourner le dos. Il lâcha un gaz au passage pour bien lui signifier ce qu'il pensait de lui. Sans même s'occuper du caporal qui l'avait accompagné, il s'en alla avec toute la vitesse dont il était capable. Le caporal en question resta avec Lou, surement pour parler chiffon et formulaires. C'était aussi clair qu'une pustule sur un postérieur, le jeunot avait de l'admiration pour la chose. Pauvre homme. Il a dû être traumatisé dans son enfance. On pouvait plus rien pour lui.
Le vieillard se mit alors à déambuler dans les rues. La rage au ventre, il cherchait sur quoi il allait pouvoir se faire ses nerfs. Il y avait bien une bande de gosses, là, mais Rik s'en occupait déjà. Et puis, après le coup de la fumette, Pludbus allait éviter le caporal pas très net. Il y avait aussi Yamamoto qui s'amusait avec un passant, mais, à deux sur un type, c'était pas humain. Surtout quand un loup était de la partie. Déprimant presque, il était presque sur le chemin du bateau qu'il vit alors le drapeau pirate trônant fièrement en haut du phare le plus proche. Des pirates ?! Des pirates ! Son sang de Justicier venu d'une autre galaxie ne fit qu'un bond. Qui était ces pirates ? Comment osaient-ils le défier ? Lui ! Le Célèbre Pludbus Céldéborde ! Bouillant de colère, il attrapa un passant qui crut venir l'agression.
Non ! Pitié ! Ne me tuez pas !
Hein ?! J'veux pas te tuer ! J'veux juste savoir à qui appartient ce pavillon miteux, là, sur c'te phare.
Heu… Heu ?? Bah, c'est celui des Saigneurs des Mers… Celui du pirate Tahar Taghel le Rouge.
Pludbus resta un instant silencieux. Tahar ? Ce nom ne lui disait rien. Ou pas. Ce n'était pas un nom de pirate dans son esprit. Il se concentra davantage. Il y avait bien quelque chose qui lui revenait, mais quoi ? Le civil en profita pour fuir ; Pludbus faisait une tête horrible et cela ne disait rien qui vaille le coup de rester dans les parages. Le vieillard ne s'aperçut de rien. Tahar ? Taghel ? Et la lumière fut. Le Colonel Tahar Taghel ! Ah non… Lieutenant Taghel ! Il s'en souvenait ! Il l'avait inspecté sur une mer ; ils avaient combattu un célèbre pirate dont il ne connaissait plus le nom. Pludbus avait été très satisfait par l'homme. Il l'avait momentanément considéré comme son propre fils. Ah. C'était la belle époque. Mais…
Il est devenu pirate ?!
La vérité éclata devant ses yeux. Comment était-ce possible ?! Il était si brillant, comment était-il passé de l'autre côté ? Cela ne se pouvait. Là aussi, il allait devoir enquêter. Tout savoir sur la vie de ce Taghel. Ce qu'il avait fait après leur rencontre. Et puis, il fallait qu'ils se rencontrent. Il devait s'expliquer devant Pludbus, lui qui avait mis tant d'espoir en lui. Pourquoi cette trahison inexpliquée ? Oui. Il allait répondre de sa trahison devant le grand Pludbus Céldèborde. Pour l'heure, il n'était pas permis de laisser un drapeau pareil à la vue et au nez de tous. Du coup, il se mit en chasse de quelques marines qui vaquaient tranquillement et qui n'avaient rien demander à personne. Il en trouva, évidemment, et il les réquisitionna pour une mission d'une importance vitale. Destination ? Le phare. Évidemment. Un marine tenta de s'esquiver, mais Pludbus avait l'oeil. Il n'était pas d'humeur. Il combattait la piraterie.
La montée jusqu'en haut du phare ne fut pas de tout repos. Le bâtiment n'était pas très propre et stable. Plusieurs pierres qui roulent eurent raison de l'équilibre du vieillard. Un morceau de pierre s'étant décroché du plafond eut raison, cette fois, du pied de l'un des marines qui s'estima quand même heureux d'être laissés derrière et d'éviter ainsi une mort assuré. En plus, il avait pas trop mal au pied. Arrivé tout en haut après quelques blessures diverses, ils étaient maintenant à côté du drapeau qui narguaient GrandLine entièrement. Ce n'était pas permis. Tahar ! Prends ça ! Et Gnieuh ! Pludbus tira sur le drapeau, mais il ne parvint pas à l'enlever. Il fallut l'aide des autres marines pour retirer le noir pavillon et, quand cela fut fait, Pludbus se sentit bien. Il avait réussi sa mission pour le mois. Les gens allaient célébrer sa bravoure. Il méritait un repos copieux.
Craignez-moi ! Je suis Pludbus !
Tiens, cela lui donna une idée. Il se tourna vers les marines qui eurent une réaction de recul, sentant un truc mauvais arriver.
Vous ! Allez me chercher un drap et de la peinture !
Leurs yeux s'illuminèrent : ils allaient pouvoir fuir ce phare et La Plaie. Personne ne comptait revenir, évidemment. Toutefois, Pludbus compléta alors que les marines allaient faire demi-tour.
Pas par là, imbécile ! Dans le château ! On a bien ça !
C'était tout de suite moins cool. Ils y allèrent en rechignant un peu, mais Pludbus était Sous-lieutenant maintenant. C'était haut comme grade. Il ne fallut qu'une seule heure pour trouver ce dont il avait besoin. GM42 est grand et pas trop bien organisé encore. Ils finirent par sortir avec le matériel désiré, mais assez nauséeux après cette visite d'intérieur peu reluisante. GM42 n'est pas encore une base très propre. Ils purent se reposer tandis que Pludbus faisait son oeuvre. Et le résultat était plutôt satisfaisant.
Hé ! Vous, aidez-moi à mettre ce drap comme le drapeau avant !
Le vieillard se mit alors à déambuler dans les rues. La rage au ventre, il cherchait sur quoi il allait pouvoir se faire ses nerfs. Il y avait bien une bande de gosses, là, mais Rik s'en occupait déjà. Et puis, après le coup de la fumette, Pludbus allait éviter le caporal pas très net. Il y avait aussi Yamamoto qui s'amusait avec un passant, mais, à deux sur un type, c'était pas humain. Surtout quand un loup était de la partie. Déprimant presque, il était presque sur le chemin du bateau qu'il vit alors le drapeau pirate trônant fièrement en haut du phare le plus proche. Des pirates ?! Des pirates ! Son sang de Justicier venu d'une autre galaxie ne fit qu'un bond. Qui était ces pirates ? Comment osaient-ils le défier ? Lui ! Le Célèbre Pludbus Céldéborde ! Bouillant de colère, il attrapa un passant qui crut venir l'agression.
Non ! Pitié ! Ne me tuez pas !
Hein ?! J'veux pas te tuer ! J'veux juste savoir à qui appartient ce pavillon miteux, là, sur c'te phare.
Heu… Heu ?? Bah, c'est celui des Saigneurs des Mers… Celui du pirate Tahar Taghel le Rouge.
Pludbus resta un instant silencieux. Tahar ? Ce nom ne lui disait rien. Ou pas. Ce n'était pas un nom de pirate dans son esprit. Il se concentra davantage. Il y avait bien quelque chose qui lui revenait, mais quoi ? Le civil en profita pour fuir ; Pludbus faisait une tête horrible et cela ne disait rien qui vaille le coup de rester dans les parages. Le vieillard ne s'aperçut de rien. Tahar ? Taghel ? Et la lumière fut. Le Colonel Tahar Taghel ! Ah non… Lieutenant Taghel ! Il s'en souvenait ! Il l'avait inspecté sur une mer ; ils avaient combattu un célèbre pirate dont il ne connaissait plus le nom. Pludbus avait été très satisfait par l'homme. Il l'avait momentanément considéré comme son propre fils. Ah. C'était la belle époque. Mais…
Il est devenu pirate ?!
La vérité éclata devant ses yeux. Comment était-ce possible ?! Il était si brillant, comment était-il passé de l'autre côté ? Cela ne se pouvait. Là aussi, il allait devoir enquêter. Tout savoir sur la vie de ce Taghel. Ce qu'il avait fait après leur rencontre. Et puis, il fallait qu'ils se rencontrent. Il devait s'expliquer devant Pludbus, lui qui avait mis tant d'espoir en lui. Pourquoi cette trahison inexpliquée ? Oui. Il allait répondre de sa trahison devant le grand Pludbus Céldèborde. Pour l'heure, il n'était pas permis de laisser un drapeau pareil à la vue et au nez de tous. Du coup, il se mit en chasse de quelques marines qui vaquaient tranquillement et qui n'avaient rien demander à personne. Il en trouva, évidemment, et il les réquisitionna pour une mission d'une importance vitale. Destination ? Le phare. Évidemment. Un marine tenta de s'esquiver, mais Pludbus avait l'oeil. Il n'était pas d'humeur. Il combattait la piraterie.
La montée jusqu'en haut du phare ne fut pas de tout repos. Le bâtiment n'était pas très propre et stable. Plusieurs pierres qui roulent eurent raison de l'équilibre du vieillard. Un morceau de pierre s'étant décroché du plafond eut raison, cette fois, du pied de l'un des marines qui s'estima quand même heureux d'être laissés derrière et d'éviter ainsi une mort assuré. En plus, il avait pas trop mal au pied. Arrivé tout en haut après quelques blessures diverses, ils étaient maintenant à côté du drapeau qui narguaient GrandLine entièrement. Ce n'était pas permis. Tahar ! Prends ça ! Et Gnieuh ! Pludbus tira sur le drapeau, mais il ne parvint pas à l'enlever. Il fallut l'aide des autres marines pour retirer le noir pavillon et, quand cela fut fait, Pludbus se sentit bien. Il avait réussi sa mission pour le mois. Les gens allaient célébrer sa bravoure. Il méritait un repos copieux.
Craignez-moi ! Je suis Pludbus !
Tiens, cela lui donna une idée. Il se tourna vers les marines qui eurent une réaction de recul, sentant un truc mauvais arriver.
Vous ! Allez me chercher un drap et de la peinture !
Leurs yeux s'illuminèrent : ils allaient pouvoir fuir ce phare et La Plaie. Personne ne comptait revenir, évidemment. Toutefois, Pludbus compléta alors que les marines allaient faire demi-tour.
Pas par là, imbécile ! Dans le château ! On a bien ça !
C'était tout de suite moins cool. Ils y allèrent en rechignant un peu, mais Pludbus était Sous-lieutenant maintenant. C'était haut comme grade. Il ne fallut qu'une seule heure pour trouver ce dont il avait besoin. GM42 est grand et pas trop bien organisé encore. Ils finirent par sortir avec le matériel désiré, mais assez nauséeux après cette visite d'intérieur peu reluisante. GM42 n'est pas encore une base très propre. Ils purent se reposer tandis que Pludbus faisait son oeuvre. Et le résultat était plutôt satisfaisant.
Hé ! Vous, aidez-moi à mettre ce drap comme le drapeau avant !
♥♥♥
C'est ainsi que, sur l'ile, les gens purent constater que le drapeau de Tahar Taghel fut décroché de son phare et qu'un autre étendard y était dorénavant accroché. Sur un large drap était écrit en lettre noire dégoulinante un message s'adressant à la piraterie du monde. Un avertissement. Une menace. Plus aucun pirate ne pourrait dormir tranquillement en apprenant ce message.
« Tremblez Pirates ! Et perdez tout espoir ! Pludbus Céldèborde est de retour sur Grandline ! »
Ça en jetait, non ? C'est le coeur heureux qu'il revint sur le bateau. Le passage avec Lou était complètement oublié. Comme quoi, ça avait du bon de se faire les nerfs sur les pirates.
« Tremblez Pirates ! Et perdez tout espoir ! Pludbus Céldèborde est de retour sur Grandline ! »
Ça en jetait, non ? C'est le coeur heureux qu'il revint sur le bateau. Le passage avec Lou était complètement oublié. Comme quoi, ça avait du bon de se faire les nerfs sur les pirates.
Les flots étaient rancuniers. Même s'il était le fils des océans, le Capitaine ne pouvait faire grande mesure face à la colère des éléments. Cependant, fort de sa témérité mainte fois éprouvée, il ne s'était pas préoccupé des légers détails tels que la raison et l'entendement. Il avait une mission et entendait la mener à bien, le reste importait peu. Parti sur une simple barque, il ne se rendait pas compte de l'audace de son geste, de son insolence. Mais comme toujours, il avait Dieu de son côté et Sa volonté était plus importante que toute autre chose. Le Pater avait disparu des océans depuis trop de mois pour se permettre de perdre du temps. Alors qu'il enfonçait sa rame dans l'eau, il leva les yeux vers l'imposante montagne qui trônait face à lui. La dernière fois qu'il s'était aventuré par ici, c'était en grande pompe, mais cette fois, ça passerait ou ça casserait. Les deux, peut être. Peu importait, il suivait la voie du Seigneur. Les courants commencèrent à faire frémir l'eau, et le radeau prit davantage de vitesse. Alexander ôta sa rame du côté du radeau et s'assit à l'arrière du navire improvisé. Il enfonça le bout de bois entre deux planches et s'accroupit, faisant face à son destin. Il fallait le comprendre après tout, faire affréter un navire juste pour lui, c'était égoïste. Et long. Mais surtout égoïste, et ça, c'était péché. Il inspira un grand coup, avisant les récifs qui se dressaient face à lui. Il était déjà passé par ici il y avait maintenant dix ans, il était temps de remettre en pratique les vieux enseignements qu'il avait acquis alors. À savoir que sur Reverse Moutain, le moindre faux pas et c'était la noyade assurée. Mais cela ne lui arriverait pas, il suivait les pas de Dieu.
Le radeau prit de plus en plus de vitesse, dirigé par la rame qui faisait office de gouvernail de fortune. Le vent fouettait le visage du Pater, qui souriait face au destin. D'un coup sec, il dirigea son esquif, qui s'engouffra avec une vitesse un poil trop rapide dans le chenal. De sa manche, il sortit deux lames, les plantant autour de la rame. Le métal s'enfonça dans le bois sans le perforer et maintint la barre pour lui éviter de tourner pendant que le Paladin menait son affaire. Il dégaina une troisième arme et l'abattit violemment sur la rame pour lui éviter de partir dans les flots. S'assurant de la solidité de son gouvernail improvisé, il se leva et fit un pas sur le radeau. Celui-ci vacilla, mais tint bon. Les courants commencèrent à faire monter le Capitaine vers le sommet de Reverse, mais le plus dur restait encore à venir. Alexander sortit de ses manches deux autres lames, mais celles-ci étaient réunies par des chaînes aux maillons marqués par la sainte croix. Faisant tourner les lames autour de lui, il se prépara à être secoué face à la violence des courants. Le mat de fortune commença à craquer, la voile le tirant plus en amont avec un peu trop de force. Puis, sans prévenir, les courants le déportèrent sur la droite. Se tenant prêt, le Pater lança ses deux lames contre les récifs du côté opposé. La première ricocha avec un tintement assourdissant, ripant sur la pierre. La seconde eut plus de chance. Elle rebondit, à l'instar de l'autre, mais s'enfonça entre deux blocs. Le Paladin tira d'un coup sec et elle se retrouva bloquée. Il fit faire le tour du mat à la chaîne puis tira d'un coup sur elle. Dans le même temps, il sectionna la corde qui retenait la voile, qui se détendit et claqua au vent. Attrapant la chaîne de ses deux mains, Aegirson força le navire à se remettre dans le sens du courant, et le ramena vers le centre, tandis que sa rame ballottait misérablement à l'arrière. Il savait les courants trop forts pour se risquer à l'utiliser. Le mat, d'ailleurs, craqua de nouveau, et quelques esquilles de bois sautèrent de sa base.
Remis au centre des courants, le radeau prit une nouvelle embardée, contraignant Alexander à abandonner son arme, faute de pouvoir la récupérer. Il récupéra la rame et entreprit de diriger à nouveau son esquif vers le sommet de la montagne, sans se rapprocher des récifs. S'il se souvenait que les courants du début du passage étaient les pires, il lui semblait oublier quelque chose. Un truc important pour a suite, un truc qui pourrait l'empêcher de sombrer avant d'arriver au cap. Il joua sur la rame pour rester dans l'axe, forçant des deux mains pour réussir à lutter contre les courants. Par moments, le bois se tordait et menaçait de se rompre. Mais le Paladin suivait les pas du Seigneur, il ne pouvait échouer. C'était ainsi, et il en serait toujours de même. Dardant son regard vers le sommet du mont, il commença à psalmodier doucement au nom du Tout Puissant. Une prière gutturale destinée à lui vouer son admiration et à affirmer qu'il ne craignait ni la mort, ni l'échec. Un cantique lumineux, destiné à celui qui condamnait les infidèles et glorifiait les pieux. Une ode à la création et au Seigneur de tous les hommes. Une glorification ... Un frisson parcourut l'échine du Pater, qui dévoilait toutes ses dents dans un rictus figé à glacer le sang. Il se souvenait enfin de ce qu'il avait oublié. C'était l'élan. L'élan donné par les courants marins qui faisait que les navires allaient s'écraser en bas de Reverse, qui les envoyait voler pour mieux s'échouer. Le danger auquel les marins peu expérimentés ne pensaient pas, celui qui tuait bon nombre d'imprudents. Un rire s'échappa doucement de sa gorge, alors qu'il contemplait le sommet de la montagne. Vu la vitesse de son radeau, il n'y avait plus rien à faire, mis à part prier. Il resta là, assis, à regarder le ciel se rapprocher de plus en plus de lui, son rire redoublant. Il était trop tard, pour faire face à l'inéluctable. Mais si cela se passait ainsi, c'était que le Seigneur l'avait décidé ... oui, c'était un test. Alexander renfonça ses lunettes sur son nez, d'un doigt, puis se leva, posant une main sur son genou. L'esquif vacilla de nouveau mais tint bon. Le bois commença à trembler sous la vitesse acquise, mais le Paladin n'y fit pas attention. Il s'avança vers l'avant du radeau. Puis, sans crier gare, les planches de devant s'enfoncèrent dans l'eau, forçant le tout à se retourner, le mat en premier. Le Pater se ramassa sur lui-même puis, d'une puissante impulsion, se propulsa dans les airs.
Un choc sourd retentit non loin du phare, suivi d'une gerbe de poussière. Le bruit attira l'attention des protagonistes, et on vit apparaître une silhouette à travers les débris. Une silhouette noire qui devint de plus en plus discernable, laissant la place à un homme qui avançait, un filet de sang poissant ses cheveux blancs et une large déchirure décorant le tissu sali de sa veste de Colonel. Les rayons du Soleil faisaient briller une imposante croix trônant sur sa poitrine, à l'instar de ses lunettes rondes, qui lui faisaient office d'yeux luminescents. Un air réjoui se peignait sur ses traits, alors qu'il s'avançait vers le navire de ceux qu'il avait enfin réussi à rejoindre. Puis un léger sifflement commença à se faire percevoir. Un sifflement qui gagnait en puissance. Le Pater arqua un sourcil et leva la tête. Une étrange forme brune occulta un instant le Soleil, une fraction de seconde avant qu'un autre choc se fasse entendre. L'ovni frappa le Paladin en plein sur le crâne, l'écrasant au sol avec un fracas effrayant. On ne distingua alors plus qu'un amas de bois brisé, au milieu duquel une main gantée de blanc émergeait, inerte.
Un retour ... fracassant.
Le radeau prit de plus en plus de vitesse, dirigé par la rame qui faisait office de gouvernail de fortune. Le vent fouettait le visage du Pater, qui souriait face au destin. D'un coup sec, il dirigea son esquif, qui s'engouffra avec une vitesse un poil trop rapide dans le chenal. De sa manche, il sortit deux lames, les plantant autour de la rame. Le métal s'enfonça dans le bois sans le perforer et maintint la barre pour lui éviter de tourner pendant que le Paladin menait son affaire. Il dégaina une troisième arme et l'abattit violemment sur la rame pour lui éviter de partir dans les flots. S'assurant de la solidité de son gouvernail improvisé, il se leva et fit un pas sur le radeau. Celui-ci vacilla, mais tint bon. Les courants commencèrent à faire monter le Capitaine vers le sommet de Reverse, mais le plus dur restait encore à venir. Alexander sortit de ses manches deux autres lames, mais celles-ci étaient réunies par des chaînes aux maillons marqués par la sainte croix. Faisant tourner les lames autour de lui, il se prépara à être secoué face à la violence des courants. Le mat de fortune commença à craquer, la voile le tirant plus en amont avec un peu trop de force. Puis, sans prévenir, les courants le déportèrent sur la droite. Se tenant prêt, le Pater lança ses deux lames contre les récifs du côté opposé. La première ricocha avec un tintement assourdissant, ripant sur la pierre. La seconde eut plus de chance. Elle rebondit, à l'instar de l'autre, mais s'enfonça entre deux blocs. Le Paladin tira d'un coup sec et elle se retrouva bloquée. Il fit faire le tour du mat à la chaîne puis tira d'un coup sur elle. Dans le même temps, il sectionna la corde qui retenait la voile, qui se détendit et claqua au vent. Attrapant la chaîne de ses deux mains, Aegirson força le navire à se remettre dans le sens du courant, et le ramena vers le centre, tandis que sa rame ballottait misérablement à l'arrière. Il savait les courants trop forts pour se risquer à l'utiliser. Le mat, d'ailleurs, craqua de nouveau, et quelques esquilles de bois sautèrent de sa base.
Remis au centre des courants, le radeau prit une nouvelle embardée, contraignant Alexander à abandonner son arme, faute de pouvoir la récupérer. Il récupéra la rame et entreprit de diriger à nouveau son esquif vers le sommet de la montagne, sans se rapprocher des récifs. S'il se souvenait que les courants du début du passage étaient les pires, il lui semblait oublier quelque chose. Un truc important pour a suite, un truc qui pourrait l'empêcher de sombrer avant d'arriver au cap. Il joua sur la rame pour rester dans l'axe, forçant des deux mains pour réussir à lutter contre les courants. Par moments, le bois se tordait et menaçait de se rompre. Mais le Paladin suivait les pas du Seigneur, il ne pouvait échouer. C'était ainsi, et il en serait toujours de même. Dardant son regard vers le sommet du mont, il commença à psalmodier doucement au nom du Tout Puissant. Une prière gutturale destinée à lui vouer son admiration et à affirmer qu'il ne craignait ni la mort, ni l'échec. Un cantique lumineux, destiné à celui qui condamnait les infidèles et glorifiait les pieux. Une ode à la création et au Seigneur de tous les hommes. Une glorification ... Un frisson parcourut l'échine du Pater, qui dévoilait toutes ses dents dans un rictus figé à glacer le sang. Il se souvenait enfin de ce qu'il avait oublié. C'était l'élan. L'élan donné par les courants marins qui faisait que les navires allaient s'écraser en bas de Reverse, qui les envoyait voler pour mieux s'échouer. Le danger auquel les marins peu expérimentés ne pensaient pas, celui qui tuait bon nombre d'imprudents. Un rire s'échappa doucement de sa gorge, alors qu'il contemplait le sommet de la montagne. Vu la vitesse de son radeau, il n'y avait plus rien à faire, mis à part prier. Il resta là, assis, à regarder le ciel se rapprocher de plus en plus de lui, son rire redoublant. Il était trop tard, pour faire face à l'inéluctable. Mais si cela se passait ainsi, c'était que le Seigneur l'avait décidé ... oui, c'était un test. Alexander renfonça ses lunettes sur son nez, d'un doigt, puis se leva, posant une main sur son genou. L'esquif vacilla de nouveau mais tint bon. Le bois commença à trembler sous la vitesse acquise, mais le Paladin n'y fit pas attention. Il s'avança vers l'avant du radeau. Puis, sans crier gare, les planches de devant s'enfoncèrent dans l'eau, forçant le tout à se retourner, le mat en premier. Le Pater se ramassa sur lui-même puis, d'une puissante impulsion, se propulsa dans les airs.
Un choc sourd retentit non loin du phare, suivi d'une gerbe de poussière. Le bruit attira l'attention des protagonistes, et on vit apparaître une silhouette à travers les débris. Une silhouette noire qui devint de plus en plus discernable, laissant la place à un homme qui avançait, un filet de sang poissant ses cheveux blancs et une large déchirure décorant le tissu sali de sa veste de Colonel. Les rayons du Soleil faisaient briller une imposante croix trônant sur sa poitrine, à l'instar de ses lunettes rondes, qui lui faisaient office d'yeux luminescents. Un air réjoui se peignait sur ses traits, alors qu'il s'avançait vers le navire de ceux qu'il avait enfin réussi à rejoindre. Puis un léger sifflement commença à se faire percevoir. Un sifflement qui gagnait en puissance. Le Pater arqua un sourcil et leva la tête. Une étrange forme brune occulta un instant le Soleil, une fraction de seconde avant qu'un autre choc se fasse entendre. L'ovni frappa le Paladin en plein sur le crâne, l'écrasant au sol avec un fracas effrayant. On ne distingua alors plus qu'un amas de bois brisé, au milieu duquel une main gantée de blanc émergeait, inerte.
Un retour ... fracassant.
Apres avoir signé un autographe (*C'était pas une pétition...pour donner des cour de forges aux orphelins*) (heu...oaui).Je me rendis au navire sans grand problème.
*a ton avis ils me croiront si je leur dis que j'ai capturé un capitaine pirate*
*peut-etre...*
Je croisais le vieux pruneauphile (il fait comment pour aller tous le temps sur son trône sinon...),qui avait transformé son ... cada...sa carca....son corp...oui enfin ce qu'il en reste....en forteresse.
-Ah oui Pludy, t'accepte que j'installe ma forge en toi...s'il te plait ?
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~
Plus tard sur le passeur, une bonne partie de l'équipage était rassemblée sur le pont pour mon briefing.
-Comme, vous le savez sans doute , notre capitaine et moi avons décidé d’essayer de créé une arme utile pour l'ensemble de l'équipage, j'ai nommé le Ghost-Wing...qui veut être la cible...personne tant pis.
Je leur présentait le GW simple.C'est un couteau ayant la forme du symbole de la marine, de 15 cm sur 5 cm.Je leur montrai la prise et l'envoyai vers le mannequin en bois que j'allais utiliser pour présenter les armes.
La lame rata largement sa cible et décapita n pigeon en vol...un coup de chance.
-C'est bien sur le pigeon que je visais...
*Tu l'as raté...noob...merci pour le goûter....*
Je refis quelque lancer où je réussis à atteindre la cible.
-Voici l'un de mes préférés.
Je pris un Gémini-wing et montrait qu'un filin en acier reliait les deux "ailles" et expliquai qu'il y avait la version tranchante et la version émoussée.Idéale pour attraper un criminel où piéger une porte, si le gars court et ne voit pas le fil *couic*.Je lançais les G-W sur un poteau en bois, où les lames s'enroulèrent autour du poteau ou le tranchèrent.
Je leur présentai ensuite le Wind-Wing, et expliqua que sa course pouvait être déviée par le vent,je fis quelques essais pas trop concluant (les aléas du direct).Mais on voyait néanmoins un léger déplacement.
Je sortis un Rolling-Wing et décidais de faire l'exemple directement.La lame roulait sur le mannequin, jusuq'a ce qu'une pointe se fiche dans bois. J’expliquai par la suite, que c'était plus efficaces si on la lancait sur une épaule où un truc du genre.Je ler montrai bien entendu la trace fais par le roulement de l'arme sur le bois.
je lançais l'Effect-Wing qui exécuta une courbe avant de toucher la cible.
Je leur montrais le Death-Wing et expliquai qu'il était prévu pour s'incruster dans la chaire.Je leur montais par le même coups le Méga-Wing qui était une version pliable et deux fois plus grande que les autres couteaux.
Ensuite, ce fut autour du Fragment-Wing qui éclata sur le mannequin le couvrant d'échardes métalliques, je le couvris aussi d'éclats métallique en en faisant éclater un sur une poutre.
Je finis ma prestation en lançant le Boomerang-Wing qui entailla le mannequin avant de revenir dans mas main et précisait qu'il était dangereux a utiliser.
-Voila je pense que c'est tout.Si vous voulez un résumé, il se trouve dans ce fascicule , c'est la deuxième version qui a été créé je le précise au cas où héhé.
le fascicule
*a ton avis ils me croiront si je leur dis que j'ai capturé un capitaine pirate*
*peut-etre...*
Je croisais le vieux pruneauphile (il fait comment pour aller tous le temps sur son trône sinon...),qui avait transformé son ... cada...sa carca....son corp...oui enfin ce qu'il en reste....en forteresse.
-Ah oui Pludy, t'accepte que j'installe ma forge en toi...s'il te plait ?
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Plus tard sur le passeur, une bonne partie de l'équipage était rassemblée sur le pont pour mon briefing.
-Comme, vous le savez sans doute , notre capitaine et moi avons décidé d’essayer de créé une arme utile pour l'ensemble de l'équipage, j'ai nommé le Ghost-Wing...qui veut être la cible...personne tant pis.
Je leur présentait le GW simple.C'est un couteau ayant la forme du symbole de la marine, de 15 cm sur 5 cm.Je leur montrai la prise et l'envoyai vers le mannequin en bois que j'allais utiliser pour présenter les armes.
La lame rata largement sa cible et décapita n pigeon en vol...un coup de chance.
-C'est bien sur le pigeon que je visais...
*Tu l'as raté...noob...merci pour le goûter....*
Je refis quelque lancer où je réussis à atteindre la cible.
-Voici l'un de mes préférés.
Je pris un Gémini-wing et montrait qu'un filin en acier reliait les deux "ailles" et expliquai qu'il y avait la version tranchante et la version émoussée.Idéale pour attraper un criminel où piéger une porte, si le gars court et ne voit pas le fil *couic*.Je lançais les G-W sur un poteau en bois, où les lames s'enroulèrent autour du poteau ou le tranchèrent.
Je leur présentai ensuite le Wind-Wing, et expliqua que sa course pouvait être déviée par le vent,je fis quelques essais pas trop concluant (les aléas du direct).Mais on voyait néanmoins un léger déplacement.
Je sortis un Rolling-Wing et décidais de faire l'exemple directement.La lame roulait sur le mannequin, jusuq'a ce qu'une pointe se fiche dans bois. J’expliquai par la suite, que c'était plus efficaces si on la lancait sur une épaule où un truc du genre.Je ler montrai bien entendu la trace fais par le roulement de l'arme sur le bois.
je lançais l'Effect-Wing qui exécuta une courbe avant de toucher la cible.
Je leur montrais le Death-Wing et expliquai qu'il était prévu pour s'incruster dans la chaire.Je leur montais par le même coups le Méga-Wing qui était une version pliable et deux fois plus grande que les autres couteaux.
Ensuite, ce fut autour du Fragment-Wing qui éclata sur le mannequin le couvrant d'échardes métalliques, je le couvris aussi d'éclats métallique en en faisant éclater un sur une poutre.
Je finis ma prestation en lançant le Boomerang-Wing qui entailla le mannequin avant de revenir dans mas main et précisait qu'il était dangereux a utiliser.
-Voila je pense que c'est tout.Si vous voulez un résumé, il se trouve dans ce fascicule , c'est la deuxième version qui a été créé je le précise au cas où héhé.
le fascicule
Comme quoi, Pludbus ne pouvait pas profiter de son instant de gloire très longtemps. Les gens avaient probablement vu que le drapeau noir avait changé par un autre, bien plus glorieux. Ça avait été le sujet de conversation pour tout le monde l'histoire de dix minutes. Puis une rumeur est arrivée. Elle s'est amplifiée. Et au final, tout le monde avait fini par en parler. Un gus qui venait de passer Reverse dans une coquille de noix. Même pas un bateau. À se demander comment on pouvait avoir l'idée de traverser ce passage dangereux dans une embarcation pareil. Un fou. Ou un type complètement sûr de ce qu'il faisait. Probablement les deux. Plud' l'avait vu d'en haut de son phare. Il avait tout de suite senti que ce truc allait être important, du coup, il a ordonné à ses subalternes de redescendre au pas de course. Pour éviter de se casser la gueule, il força l'une de la bande à le porter dans ses bras. Parce que c'était plus rapide aussi. Et qu'il fallait absolument éviter d'arriver en retard pour une rencontre déterminante. Peut-être était ce un bandit connu. Il fallait qu'il le capture. Seul Pludbus est capable de capturer les méchants de ce monde. Il est tellement fort, ce Plud'. Une poignée de minutes plus tard, après quelques acrobaties dignes des plus grands artistes, mais qui ne sera pas relaté ici pour garder la confidentialité des pirouettes réalisée, le groupe de marine arriva près de la côte, exténuée ; Pludbus se portait très bien puisqu'il l'était, porté. Il sauta des bras de son porteur qui s'écroula dans un râlement. Pas un regard en arrière, il passa au milieu des badauds en mettant bien en avant son statut de sous-lieutenant de la marine fraichement promu. Il avait pas encore les attributs visuels, mais sa voix fière et brave ne laissait aucun doute quant à son grade de prestige, mais temporaire. Bientôt, il redeviendra amiral en chef. Forcément.
De braves marines avaient sauté à la mer pour aider le malheureux. Quelques barques les avaient dépassés bien rapidement, et même récupérés, mais c'est le geste qui comptait. Le taré termina dans une barque et il fut ramené vers la côte. Pludbus vit quelques officiers Ghost Dogs dans le coin. Il y avait même Lou qui était en train de noter toutes les infractions au règlement de sécurité maritime et de navigations en zones côtières. Il était déjà à la troisième page malgré son écriture de fouine minuscule. Il y avait peut-être Rik. Un peu débraillé après avoir fait du sport. Il sortait probablement d'un bar où il avait probablement sorti ses cartes pour se faire un peu de monnaie. Heureusement que Lou était trop occupé. Pas de Lieutenant Colonel Soren en vue. Bien. À part le fonctionnaire, Pludbus devait être le plus haut gradé du coin. C'est lui qui vint appréhender l'inconnu. Il réquisitionna une dizaine de Ghosts pour l'escorter. Ça servait à rien, mais ça lui donnait un air important. Justement, il venait de poser le pied par terre. Pludbus s'approcha et bomba le torse.
Veuillez décliner votre identité. Sachez que je suis le Sous-lieutenant Céldéborde des Ghost Dogs. Je sais. Vous me connaissais. Je suis le seul, l'unique, l'incroyable, le fabuleux, le célèbre, l'irrésistible, le fantastique, l'insondable, le mystérieux, le puissant, l'invincible, le fantastique, le beau, le génial, l'intelligent, le séduisant, le pourfendeur, le célestin, le divin, le guide, le stratège, l'unique … Pludbus Céldèborde. L'ex-Amiral en chef de la marine. Oui, c'est moi.
…
Ah... Bonjour … Colonel. Vous connaissez … Gh... le capitaine Hadoc ? Vous voulez le … voir ? Bah … Suivez-moi.
Ça en jette pas mal de croisés un colonel de marine en pensant que c'est un pecnot lambda. Enfin. Pludbus tourna les talons vers le Passeur. Ce dernier avait un visiteur de choix. Les bleus aussi étaient impressionnés. Certains connaissaient le Colonel Alexander. C'était un Ghost Dog après tout. La classe, non ?
De braves marines avaient sauté à la mer pour aider le malheureux. Quelques barques les avaient dépassés bien rapidement, et même récupérés, mais c'est le geste qui comptait. Le taré termina dans une barque et il fut ramené vers la côte. Pludbus vit quelques officiers Ghost Dogs dans le coin. Il y avait même Lou qui était en train de noter toutes les infractions au règlement de sécurité maritime et de navigations en zones côtières. Il était déjà à la troisième page malgré son écriture de fouine minuscule. Il y avait peut-être Rik. Un peu débraillé après avoir fait du sport. Il sortait probablement d'un bar où il avait probablement sorti ses cartes pour se faire un peu de monnaie. Heureusement que Lou était trop occupé. Pas de Lieutenant Colonel Soren en vue. Bien. À part le fonctionnaire, Pludbus devait être le plus haut gradé du coin. C'est lui qui vint appréhender l'inconnu. Il réquisitionna une dizaine de Ghosts pour l'escorter. Ça servait à rien, mais ça lui donnait un air important. Justement, il venait de poser le pied par terre. Pludbus s'approcha et bomba le torse.
Veuillez décliner votre identité. Sachez que je suis le Sous-lieutenant Céldéborde des Ghost Dogs. Je sais. Vous me connaissais. Je suis le seul, l'unique, l'incroyable, le fabuleux, le célèbre, l'irrésistible, le fantastique, l'insondable, le mystérieux, le puissant, l'invincible, le fantastique, le beau, le génial, l'intelligent, le séduisant, le pourfendeur, le célestin, le divin, le guide, le stratège, l'unique … Pludbus Céldèborde. L'ex-Amiral en chef de la marine. Oui, c'est moi.
…
Ah... Bonjour … Colonel. Vous connaissez … Gh... le capitaine Hadoc ? Vous voulez le … voir ? Bah … Suivez-moi.
Ça en jette pas mal de croisés un colonel de marine en pensant que c'est un pecnot lambda. Enfin. Pludbus tourna les talons vers le Passeur. Ce dernier avait un visiteur de choix. Les bleus aussi étaient impressionnés. Certains connaissaient le Colonel Alexander. C'était un Ghost Dog après tout. La classe, non ?
La masse sombre bougea légèrement, puis sembla s'animer une seconde, repoussant les planches qui lui avaient écrasé le crâne. Des mains compatissantes étaient venues l'aider, mais il s'ébroua pour finalement se relever avec plus de bleus que de mal. Sa tunique de Marine était toute poussiéreuse, et l'un de ses verres était brisé. Le colosse se passa la main sur le crâne, chassant les copeaux de radeau qui y trainaient, puis sortit du tas de décombres. Les civils présents reculèrent en apercevant les insignes sur sa poitrine, se demandant comment un type aussi gradé pouvait avoir eut l'inconscience de passer Reverse sur un esquif minable. Le Paladin les gratifia d'un sourire colgate, tout en caressant le cuir de sa bible. Il frotta l'occiput d'un gamin, puis avança en direction du navire au glorieux pavillon, qui flottait non loin. Déjà, des hommes du navire se ruaient à terre pour venir le chercher. Il fallait dire que point de vue entrée et mise en scène, y'avait du lourd. La foule s'écarta, comme les eaux devant Moïse, pour laisser Alexander avancer vers ceux qui venaient le chercher. Les hommes mirent pied à terre et s'arrêtèrent face au gradé qui leur faisait face, eux aussi choqués de trouver un Colonel dans cet état et ici. Ils se fendirent du salut règlementaire puis se rendirent compte de qui il s'agissait. Beaucoup saluèrent alors le Paladin avec un sourire sincère, puis ils l'invitèrent à le suivre à bord du Passeur. D'un signe de tête, Alexander accepta puis il se replaça les lunettes sur le bout du nez et monta à l'intérieur d'une des barques.
Arrivant sur le navire, il fut intercepté par un vieil homme aux manies intrigantes. Tout d'abord interloqué, il resta silencieux quelques secondes puis attrapa la main de l'étrange personnage. Il le gratifia d'un sourire tout aussi étincelant que le précédent, qui jurait franchement avec l'état de ses habits. À bord se trouvaient les éternels, ceux qu'il avait quitté pour se rendre sur Shell Town à la recherche de l'Artefact. Il ne voyait pas Soren, avec qui il avait autrefois eut des conversations très intéressants sur la suprématie du Tout Puissant et de Sa glorieuse Résurrection. Après tout, il était lui même l'incarnation de sa volonté vengeresse et de sa clémence infinie. Il posa son autre main sur celle de Pludbus, et adopta l'air compatissant qu'on offrait aux vieillards séniles. Une affection non feinte, cependant, mais si on ne connaissait pas le penchant religieux fanatique du pardon et du don de soi du Paladin, on aurait pu prendre cela ... autrement.
"Enchanté de vous voir, Pludbus. C'est un réel plaisir de pouvoir profiter de votre compagnie après tant de temps passé loin des Ghost. Que Dieu vous accorde Sa Lumière." lui répondit Alexander.
Il accepta l'invitation du vieil homme, non sans avoir salué d'un signe de la tête l'ensemble des autres membres présents. Chacun de ses pas résonnaient des cliquetis de ses crucifix et autres signes religieux. De plus, les lames entreposées dans ses vêtements s'entrechoquaient régulièrement, donnant l'impression que le Paladin se baladait avec une véritable armure posée sur lui. Il semblait encore plus grand qu'à l'habitude, surpassant de sa stature l'ensemble des hommes présents sur le navire, mais une fatigue évidente se peignait sur ses traits. Sa peau était marquée par le sel et le soleil, et ses vêtements criaient famine. Comme toujours, une seule chose semblait animer l'homme et le pousser à chacun de ces pas. Une flamme invincible qui brillait au fond de son regard comme une obsession fiévreuse et vindicative. Une Foi inébranlable qui lui donnait une assurance insolente face à la mort et au destin. Et c'était plein de cette morgue qu'il avançait parmi les mortels, dont le Seigneur avait des desseins pour chacun d'eux.
"Je vous suis, mon ami, menez moi à l'estimé Capitaine Gharr. J'ose crorie que tout va pour le mieux ici ? La Gloire de Dieu soit avec vous." demanda l'illuminé, arrivant non loin de la cabine du Capitaine.
Arrivant sur le navire, il fut intercepté par un vieil homme aux manies intrigantes. Tout d'abord interloqué, il resta silencieux quelques secondes puis attrapa la main de l'étrange personnage. Il le gratifia d'un sourire tout aussi étincelant que le précédent, qui jurait franchement avec l'état de ses habits. À bord se trouvaient les éternels, ceux qu'il avait quitté pour se rendre sur Shell Town à la recherche de l'Artefact. Il ne voyait pas Soren, avec qui il avait autrefois eut des conversations très intéressants sur la suprématie du Tout Puissant et de Sa glorieuse Résurrection. Après tout, il était lui même l'incarnation de sa volonté vengeresse et de sa clémence infinie. Il posa son autre main sur celle de Pludbus, et adopta l'air compatissant qu'on offrait aux vieillards séniles. Une affection non feinte, cependant, mais si on ne connaissait pas le penchant religieux fanatique du pardon et du don de soi du Paladin, on aurait pu prendre cela ... autrement.
"Enchanté de vous voir, Pludbus. C'est un réel plaisir de pouvoir profiter de votre compagnie après tant de temps passé loin des Ghost. Que Dieu vous accorde Sa Lumière." lui répondit Alexander.
Il accepta l'invitation du vieil homme, non sans avoir salué d'un signe de la tête l'ensemble des autres membres présents. Chacun de ses pas résonnaient des cliquetis de ses crucifix et autres signes religieux. De plus, les lames entreposées dans ses vêtements s'entrechoquaient régulièrement, donnant l'impression que le Paladin se baladait avec une véritable armure posée sur lui. Il semblait encore plus grand qu'à l'habitude, surpassant de sa stature l'ensemble des hommes présents sur le navire, mais une fatigue évidente se peignait sur ses traits. Sa peau était marquée par le sel et le soleil, et ses vêtements criaient famine. Comme toujours, une seule chose semblait animer l'homme et le pousser à chacun de ces pas. Une flamme invincible qui brillait au fond de son regard comme une obsession fiévreuse et vindicative. Une Foi inébranlable qui lui donnait une assurance insolente face à la mort et au destin. Et c'était plein de cette morgue qu'il avançait parmi les mortels, dont le Seigneur avait des desseins pour chacun d'eux.
"Je vous suis, mon ami, menez moi à l'estimé Capitaine Gharr. J'ose crorie que tout va pour le mieux ici ? La Gloire de Dieu soit avec vous." demanda l'illuminé, arrivant non loin de la cabine du Capitaine.
Il avait une certaine aura qui laissait un goût étrange dans la bouche. Sa posture, sa démarche, son sourire assuré ; il respirait la saine détermination et l'absence de peur. La peur, c'est peut-être ce qu'il inspirait. Une peur étrange. La peur d'un inconnu. La peur de l'inconnu. La peur de ce que pouvait faire cet homme, guidé par d'étranges préceptes. Que pouvait faire un tel homme quand celui-ci se sentait investi d'une mission sacrée tel qu'il n'avait plus aucun scrupule pour l'accomplir dans les conditions souhaitées. Les hommes savaient cela. En le voyant arrivé, il ne pouvait pas opposer un mouvement de recul instinctif. Le lieutenant-colonel Lawblood est du même genre que le Colonel Aergirson. Probablement pas plus intimidant. Parmi les Ghost Dogs, ceux qui étaient là depuis quelque temps, on était plutôt habitué à lui, même si cela faisait un sacré bout de temps qu'il n'avait plus navigué avec eux. Qu'était-il parti faire ? Pas grand monde savait. Rares étaient ceux qui voulaient savoir. Cela concernait uniquement le capitaine. Parmi les nouveaux, comme Pludbus, on le connaissait d'après les rumeurs qui s'échangeaient parfois, à bord, à son sujet. Tout cela revenait en mémoire de l'ancêtre. Il sentait la présence de l'officier dans son dos tandis qu'ils approchaient du passeur. Il sentait cette aura étrange dans son dos. Il voyait les regards des marines. Ils n'exprimaient pas une agréable surprise, juste de la surprise. Et un peu de peur. Pludbus avala de travers. Cela faisait bien longtemps qu'un officier ne lui avait pas autant fait d'effet.
Ils finirent par monter à bord. Pludbus croisa Yamamoto qui, dans sa joie bienheureuse, ne fit même pas attention au Colonel à l'aura si étrange qui se tenait à côté de l'ancêtre.
Heu ? Plus tard. Pas le temps là... j'ai à faire. Euh... Et pas de Pludy qui tient ! C'est Pludbus ! Point !
Un regard noir et puis s'en va. Pludbus amena le colonel à la cabine de Gharr. Il frappa avant d'annoncer le colonel. Celui-ci entra et la porte se referma, laissant le vieillard seul dans le couloir. À une autre époque, il aurait peu apprécié de se retrouver abandonner à l'extérieur. On n'abandonne pas la légende des mers comme ça ! Ça ne se fait pas ! Mais le colonel avait laissé sa trace sur Pludbus. Trace à prendre au sens figuré, évidemment. Du coup, il était plutôt bien content d'avoir échappé au Aergirson. Les instants d'après, il les mit à profit. Il se mit à écouter les rumeurs quant au colonel avec davantage d'attention que d'ordinaire. Dans le même temps, il glana d'autres informations. Il semblait que Lilou avait quitté l'équipage pour des raisons pas très claires. Cette nouvelle blessa le vieillard qui s'était un poil entiché de l'ingénieur. Il tenta bien de chercher des explications, mais rien ne vint. Le seul qui devait avoir la réponse à cette question, ce devait être le capitaine, mais ce dernier était pris avec son homologue. Pas vraiment l'occasion de lui passer un interrogatoire Pludien. Du coup, il continua à écouter les rumeurs.
Pendant ce temps-là, ça embarquait sur le passeur. Achilla. Le commandant Lou. Le lieutenant-colonel Lawblood ; ce dernier semblait un peu trop heureux. La venue d'Alexander ou autre chose ? Il n'en causa pas beaucoup. Plus les Ghost revenaient au passeur et plus le départ de Lilou semblait être vrai. Pludbus se promit de la contacter quand il aurait l'occasion. Il ne voudra pas entendre les raisons de son départ de la part du Capitaine. Il voulait une conversation directe. C'est l'esprit ailleurs qu'il assista au petit discours de Yamamoto. Pludbus n'était pas vraiment intéressé par son nouvel équipement même si certains Ghost Dogs semblaient, au contraire, intrigués. Alors que certains bleus assaillirent l'inventeur de questions, Roy Bean vint gueuler ses ordres. C'était le départ. Tout le monde était à bord. Pas de Lilou. Pas de Bee. C'était confirmé. Roy tenait les ordres de Gharr. Celui-ci devait toujours être avec Aergirson. La présentation allait probablement se faire plus tard, quand le navire sera parti. Pludbus aida à la manœuvre, ce qui était bien rare. Histoire d'oublier un temps le départ et de ne pas trop penser à l'arrivée. Avait-il perdu au change ?
Surement.
Ils finirent par monter à bord. Pludbus croisa Yamamoto qui, dans sa joie bienheureuse, ne fit même pas attention au Colonel à l'aura si étrange qui se tenait à côté de l'ancêtre.
Heu ? Plus tard. Pas le temps là... j'ai à faire. Euh... Et pas de Pludy qui tient ! C'est Pludbus ! Point !
Un regard noir et puis s'en va. Pludbus amena le colonel à la cabine de Gharr. Il frappa avant d'annoncer le colonel. Celui-ci entra et la porte se referma, laissant le vieillard seul dans le couloir. À une autre époque, il aurait peu apprécié de se retrouver abandonner à l'extérieur. On n'abandonne pas la légende des mers comme ça ! Ça ne se fait pas ! Mais le colonel avait laissé sa trace sur Pludbus. Trace à prendre au sens figuré, évidemment. Du coup, il était plutôt bien content d'avoir échappé au Aergirson. Les instants d'après, il les mit à profit. Il se mit à écouter les rumeurs quant au colonel avec davantage d'attention que d'ordinaire. Dans le même temps, il glana d'autres informations. Il semblait que Lilou avait quitté l'équipage pour des raisons pas très claires. Cette nouvelle blessa le vieillard qui s'était un poil entiché de l'ingénieur. Il tenta bien de chercher des explications, mais rien ne vint. Le seul qui devait avoir la réponse à cette question, ce devait être le capitaine, mais ce dernier était pris avec son homologue. Pas vraiment l'occasion de lui passer un interrogatoire Pludien. Du coup, il continua à écouter les rumeurs.
Pendant ce temps-là, ça embarquait sur le passeur. Achilla. Le commandant Lou. Le lieutenant-colonel Lawblood ; ce dernier semblait un peu trop heureux. La venue d'Alexander ou autre chose ? Il n'en causa pas beaucoup. Plus les Ghost revenaient au passeur et plus le départ de Lilou semblait être vrai. Pludbus se promit de la contacter quand il aurait l'occasion. Il ne voudra pas entendre les raisons de son départ de la part du Capitaine. Il voulait une conversation directe. C'est l'esprit ailleurs qu'il assista au petit discours de Yamamoto. Pludbus n'était pas vraiment intéressé par son nouvel équipement même si certains Ghost Dogs semblaient, au contraire, intrigués. Alors que certains bleus assaillirent l'inventeur de questions, Roy Bean vint gueuler ses ordres. C'était le départ. Tout le monde était à bord. Pas de Lilou. Pas de Bee. C'était confirmé. Roy tenait les ordres de Gharr. Celui-ci devait toujours être avec Aergirson. La présentation allait probablement se faire plus tard, quand le navire sera parti. Pludbus aida à la manœuvre, ce qui était bien rare. Histoire d'oublier un temps le départ et de ne pas trop penser à l'arrivée. Avait-il perdu au change ?
Surement.
-Capitaine attention ! Pédalo à Bâbord !
Le cri retentit depuis la vigie et l'homme de barre tourne frénétiquement sa roue pendant que la majeure partie de l'équipage se rue sur le flanc bâbord du Passeur... C'est vrai quoi. Que les environs du Cap des Jumeaux soit fréquenté c'est une chose... Mais qu'on s'y promène en pédalo ça ne peut être... Qu'une blague ?
Et pourtant non... D'autant qu'il n'y a pas un mais deux pédalos qui avancent l'un derrière l'autre le long du bordé du Passeur.
D'abord un petit, le modèle standard en location sur n'importe quelle plage des Blues. Deux flotteurs blanc, deux sièges blanc, un parasol et un minibar trois en un (glacière, barbecue, shaker)...
Et juste derriére en remorque, un gros pédalo, modèle famille nombreuse avec pas moins de huit places pour ramer et un aménagement en forme d'ile paradisiaque miniature avec fausse plage de sable, palmier gonflables et rangement en forme de coffres de pirate... Le top de la classe...
Et assis sur les bancs de nage, une série de types en chemises à fleurs, short et tatanes, dont la coupe en brosse, la rigidité, la synchronisation parfaite des battements et l'absence totale de la joie et de l'amusement que procure habituellement la pratique du pédalo trahit immédiatement pour l’œil un tant soit peu exercé la bande de marins d'élites en mode discret...
-Hé mais, la ! C'est l'amiral Shiro !
-NOooon ?
Et effectivement, alors que tout les regards reviennent vers le pédalo de tête, le type qui le propulse vigoureusement retire son chapeau de paille et exécute un salut pas du tout réglementaire aux hommes au dessus de lui... Presque méconnaissable dans sa tenue décontracté rigoureusement identique à celle de ses hommes, l'amiral Shiro Fuuryuko s'extrait de son fauteuil, et pendant que continuant sur sa lancé, le pédalo vient heurter la coque du passeur, lui et son binôme de pédalo s'élancent d'un bond pour atterrir sur le pont du navire...
-Rompez messieurs rompez, inutile de vous mettre au garde a vous, ce n'est qu'une visite de courtoisie tout à fait impromptue... Vous savez bien, ce sont des choses qu'on fait en...
-En vacances...
Et c'est un amiral au bronzage parfait qui traverse le pont en faisant claquer ses tongues pour rejoindre le capitaine Gharr et lui serrer chaleureusement la main...
-Commodore, je dois dire que je me félicite de vous tomber dessus par hasard... Il y a longtemps que je voulais passer vous voir, mais vous savez ce que c'est...
Plongeant la main dans sa poche l'amiral en sort un livre de petite taille, et qui vu son usure, a visiblement beaucoup servi... Sur la tranche, le titre est à peine visible... Hagakure...
-Rarement lecture m'aura autant appris... Merci Commodore... J'aurais d'ailleurs aimé en discuter avec vous mais...
-Les vacances...
-Oui oui... Les vacances... Tiens, Officier Celdéborde ! Toujours bon pied bon œil ? J'ai appris vos récentes améliorations, vous avez tout pour devenir le plus redoutable de nos avant postes... Le visiter ? Excellent idée je...
-Mon amiral je... Les vacances...
-Oui oui bien sur... Les vacances... Une autre fois alors... Tiens... Commandant Trovahectnik je présume ? Le plus redoutable des tailles crayons de la marine. J'admire ce que vous faites ! Et j’espère que vous me pardonnerez cette petite entorse au règlement... Rik Achilia ! L'homme de l'ombre... Vous savez que je connais des joueurs qui vous redoutent plus qu'un équipage complet de pirate. Ils prétendent qu'a votre table le hasard n'a plus cours dans les jeu... On m'a raconté qu'il y avait de quoi trouver un tapis vert ici et...
-Je ne suis pas sur que ce soit raisonnable... Vous savez bien... Vos vacances...
-Comme d’habitude vous avez raison Colonel, les vacances avant tout ! Juste le temps de saluer ce... Voyons voir...
-Le Commandant Kogaku Monsieur...
-Je le savais. Continuez comme ça Commandant, Le Capitaine Hadoc est sans nul doute l'un de nos plus brillants officiers, continuez à marcher dans ses pas et vous irez loin !
Parcourant le pont d'officier en officier, Shiro s'aventure jusqu'aux appareillages récemment rajoutés autour du passeur, ceux destinés à maintenir enfermés une troupe de poissons volants...
-Bel ouvrage... Je vous ai dit que j'adorais la pèche au gros ? Et la, ça promet d’être quelque chose... Je me demande si...
Derrière l'amiral, l'officier en civil toussote de maniéré exagérément peu discrète et l'amiral ne peut que pousser un soupir peiné pendant qu'il reste quelques secondes à imaginer les énormes poissons volants qui ne vont pas tarder à se trouver dans les cages...
-Ah, vous savez... J'aurais aimé vous accompagner... Mais ces vacances... Enfin, vous savez ce que c'est... Ah tiens, je me disais bien qu'il manquait des gens... Colonel Lawblood, Colonel Aergisson, vous faites du bon travail. J'avoue que je trouve parfois un tantinet déplacé vos inclinaisons religieuses. Mais bon, tant que cela n’interfère pas avec notre mission sacré...
-Amiral... Notre cible... Euh pardon... Le navire qui se trouve par hasard emprunter la même route que nous est en train de s'en aller... Nous devrions...
-... Ne pas faire attendre nos vacances... Oui... Et bien Messieurs des Ghosts, je prends congé à regret, vous étes un équipage d'élite, les meilleurs parmi les meilleurs, et je tenais à vous dire que la Marine et moi même sommes fiers de vous et de ce que vous accomplissez chaque jour !
-Amiral... Si on le perd, vous allez être en retard pour vos vacances...
-Comme disait l'amiral Kizaru. "Être dans les marines, c’est comme des vacances à la ferme. Chaque repas est un banquet, chaque mission est une partie de plaisir, et à chaque fin de mois on est millionnaire". Haut les cœurs soldats ! Vous êtes la fierté de la Marine, et Grand Line est à vous... Salut !
Et sur ces bonnes paroles l'amiral saute par dessus bord et faisant signe aux marines dans le second pédalo, il se met à pédaler et s'éloigne rapidement vers l'horizon...
Le cri retentit depuis la vigie et l'homme de barre tourne frénétiquement sa roue pendant que la majeure partie de l'équipage se rue sur le flanc bâbord du Passeur... C'est vrai quoi. Que les environs du Cap des Jumeaux soit fréquenté c'est une chose... Mais qu'on s'y promène en pédalo ça ne peut être... Qu'une blague ?
Et pourtant non... D'autant qu'il n'y a pas un mais deux pédalos qui avancent l'un derrière l'autre le long du bordé du Passeur.
D'abord un petit, le modèle standard en location sur n'importe quelle plage des Blues. Deux flotteurs blanc, deux sièges blanc, un parasol et un minibar trois en un (glacière, barbecue, shaker)...
Et juste derriére en remorque, un gros pédalo, modèle famille nombreuse avec pas moins de huit places pour ramer et un aménagement en forme d'ile paradisiaque miniature avec fausse plage de sable, palmier gonflables et rangement en forme de coffres de pirate... Le top de la classe...
Et assis sur les bancs de nage, une série de types en chemises à fleurs, short et tatanes, dont la coupe en brosse, la rigidité, la synchronisation parfaite des battements et l'absence totale de la joie et de l'amusement que procure habituellement la pratique du pédalo trahit immédiatement pour l’œil un tant soit peu exercé la bande de marins d'élites en mode discret...
-Hé mais, la ! C'est l'amiral Shiro !
-NOooon ?
Et effectivement, alors que tout les regards reviennent vers le pédalo de tête, le type qui le propulse vigoureusement retire son chapeau de paille et exécute un salut pas du tout réglementaire aux hommes au dessus de lui... Presque méconnaissable dans sa tenue décontracté rigoureusement identique à celle de ses hommes, l'amiral Shiro Fuuryuko s'extrait de son fauteuil, et pendant que continuant sur sa lancé, le pédalo vient heurter la coque du passeur, lui et son binôme de pédalo s'élancent d'un bond pour atterrir sur le pont du navire...
-Rompez messieurs rompez, inutile de vous mettre au garde a vous, ce n'est qu'une visite de courtoisie tout à fait impromptue... Vous savez bien, ce sont des choses qu'on fait en...
-En vacances...
Et c'est un amiral au bronzage parfait qui traverse le pont en faisant claquer ses tongues pour rejoindre le capitaine Gharr et lui serrer chaleureusement la main...
-Commodore, je dois dire que je me félicite de vous tomber dessus par hasard... Il y a longtemps que je voulais passer vous voir, mais vous savez ce que c'est...
Plongeant la main dans sa poche l'amiral en sort un livre de petite taille, et qui vu son usure, a visiblement beaucoup servi... Sur la tranche, le titre est à peine visible... Hagakure...
-Rarement lecture m'aura autant appris... Merci Commodore... J'aurais d'ailleurs aimé en discuter avec vous mais...
-Les vacances...
-Oui oui... Les vacances... Tiens, Officier Celdéborde ! Toujours bon pied bon œil ? J'ai appris vos récentes améliorations, vous avez tout pour devenir le plus redoutable de nos avant postes... Le visiter ? Excellent idée je...
-Mon amiral je... Les vacances...
-Oui oui bien sur... Les vacances... Une autre fois alors... Tiens... Commandant Trovahectnik je présume ? Le plus redoutable des tailles crayons de la marine. J'admire ce que vous faites ! Et j’espère que vous me pardonnerez cette petite entorse au règlement... Rik Achilia ! L'homme de l'ombre... Vous savez que je connais des joueurs qui vous redoutent plus qu'un équipage complet de pirate. Ils prétendent qu'a votre table le hasard n'a plus cours dans les jeu... On m'a raconté qu'il y avait de quoi trouver un tapis vert ici et...
-Je ne suis pas sur que ce soit raisonnable... Vous savez bien... Vos vacances...
-Comme d’habitude vous avez raison Colonel, les vacances avant tout ! Juste le temps de saluer ce... Voyons voir...
-Le Commandant Kogaku Monsieur...
-Je le savais. Continuez comme ça Commandant, Le Capitaine Hadoc est sans nul doute l'un de nos plus brillants officiers, continuez à marcher dans ses pas et vous irez loin !
Parcourant le pont d'officier en officier, Shiro s'aventure jusqu'aux appareillages récemment rajoutés autour du passeur, ceux destinés à maintenir enfermés une troupe de poissons volants...
-Bel ouvrage... Je vous ai dit que j'adorais la pèche au gros ? Et la, ça promet d’être quelque chose... Je me demande si...
Derrière l'amiral, l'officier en civil toussote de maniéré exagérément peu discrète et l'amiral ne peut que pousser un soupir peiné pendant qu'il reste quelques secondes à imaginer les énormes poissons volants qui ne vont pas tarder à se trouver dans les cages...
-Ah, vous savez... J'aurais aimé vous accompagner... Mais ces vacances... Enfin, vous savez ce que c'est... Ah tiens, je me disais bien qu'il manquait des gens... Colonel Lawblood, Colonel Aergisson, vous faites du bon travail. J'avoue que je trouve parfois un tantinet déplacé vos inclinaisons religieuses. Mais bon, tant que cela n’interfère pas avec notre mission sacré...
-Amiral... Notre cible... Euh pardon... Le navire qui se trouve par hasard emprunter la même route que nous est en train de s'en aller... Nous devrions...
-... Ne pas faire attendre nos vacances... Oui... Et bien Messieurs des Ghosts, je prends congé à regret, vous étes un équipage d'élite, les meilleurs parmi les meilleurs, et je tenais à vous dire que la Marine et moi même sommes fiers de vous et de ce que vous accomplissez chaque jour !
-Amiral... Si on le perd, vous allez être en retard pour vos vacances...
-Comme disait l'amiral Kizaru. "Être dans les marines, c’est comme des vacances à la ferme. Chaque repas est un banquet, chaque mission est une partie de plaisir, et à chaque fin de mois on est millionnaire". Haut les cœurs soldats ! Vous êtes la fierté de la Marine, et Grand Line est à vous... Salut !
Et sur ces bonnes paroles l'amiral saute par dessus bord et faisant signe aux marines dans le second pédalo, il se met à pédaler et s'éloigne rapidement vers l'horizon...
Pas de violence, c'est les vacances !