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Car demain est fait de ... [Ft. Valentino]

Bliss, chantier naval de la Marine.

Je connaissais pas mal l'endroit, pour y avoir été une bonne paire de fois. Dans le cadre de ma formation au QG de la Marine. En tant que future ingénieur, une de mes tâches aurait consisté en l'équipement des bâtiments lourds de la flotte. Enfin, c'est bien pour ça que j'utilise le conditionnel. Si j'avais le choix, j'aurai préféré foutre le feu à tout ce bordel et ricaner comme une folle furieuse.
Mais de une, je ne suis NI folle NI furieuse, et même que de deux, on est dans la réalité. Une réalité où moi, aussi talentueuse que je pouvais l'être, n'avais que très peu d'influence.
Bref, j'avais versée trop de larmes de sel. J'avais une nouvelle vie radieuse, nan ? Une vie où la liberté primait ! Le monde m'appartenait, et je pouvais faire ce que bon me semble !

Bon, d'accord, je dois avouer que cet état d'euphorie vient en grande partie de la prime que je viens de toucher. Dena' avait été à la hauteur de mes espérances, et c'était avec de la monnaie sonnante et trébuchante plein les poches que je me baladais le long des quais. Et la question, pressante, s'imposa à mon psyché tordu et distordu : Mais que faire de tant d'argent ?
L'économiser ? Après tout, je pourrai peut-être un jour m'acheter un p'tit commerce, et dire fuck off à cette bullshit de job. Ou, s'occuper de l'immédiat ? A savoir, acheter quelques pièces de rechange pour mon fusil et quelques cartouches. Peut-être même faire mon stock de provisions pour le mois, et m'acheter un nouveau pantalon, le mien commençant à devenir indécent de déchirures.

Ou. Sinan.
Tout claquer AU CASINO !

J'ai connu plein de gens autour de moi qui se sont fait des fortunes là bas ! C'était même un investissement qu'ils me disaient ! Alors, dites moi, qu'est-ce qui pourrait aller mal ?!

Mais c'est sûr que, je pouvais pas m'y présenter comme une souillon. Nan, avant d'y aller, il me fallait une magnifiqueeee robe. Et que je fasse une manucure. Et mes cheveux ? Un vrai désastre ! Le coiffeur devait me voir dans les plus brefs délais. Pis, il me faudrait du maquillage. Un beau collier. Des bracelets et des boucles d'oreille. Et une nouvelle paire de talons hauts.
Nan, sérieux, c'était pas juste un caprice. C'était un investissement. Quand j'aurai gagnée une fortune au casino, tout ça serait remboursé. Et en prime, j'aurai une fortune à placer.

Sérieux, qu'est-ce qui pourrait aller mal dans tout ça ?

Le crépuscule, héraut de Damoiselle Nuit, venait d'apparaître, déchirant le ciel entre azur et écarlate.
Dans les rues, une femme fatale faisait claquer ses talons sur les pavés. Une robe mauve un peu trop courte, que les médisants n'hésiteraient pas à qualifier de "pute" avec un décolleté discret - parce qu'on a pas les attributs pour quoi que ce soit d'autre, et me voilà sur la piste.

Exhibant un maquillage discret mais élégant, parfumée aux fruits des bois et avec une coiffure éclatante, mon entrée au casino ne laisserait personne indifférent. Ah ça nan.

Et si tel n'est pas le cas, je fous le feu au magasin qui m'a vendu ce qui me sape.


Dernière édition par Tao Song le Sam 17 Nov 2012 - 10:00, édité 1 fois
    Après ma petite visite au royaume des fêtes déjantées à Hi Bizah et ma rencontre pleine de mandales avec ce cher Jack, je venais de faire escale sur une île réputée pour ses constructions navales : le Royaume de Bliss. A part cet aspect, l’île était assez banale, enfin si l’on ne compte pas le fait qu’elle possède deux bases du gouvernement. En fait, ce n’était pas un endroit très sympathique pour les pirates. En tout cas, moi je n’étais pas connu pour l’instant et vu tous les marines que l’on croise en une minute, je sens que j’vais faire profil bas, hein. Je n’ai pas envie de me transformer en passoire avant d’avoir réalisé mon rêve !

    Après m’être calé dans un bistrot, comme à mon habitude à chaque arrivée sur une nouvelle île, je pus entendre la conversation de deux pauvres mecs endettés comme des porcs après avoir joué dans un casino. Ils pleuraient devant un gars pour ne pas qu’il les butte. De plus, si j’ai bien compris, ils devaient maintenant se prostituer pour rembourser leur dette, shahaha ! C’était des mecs marrants dans le coin ! En tout cas, de ce que j’ai pu entendre de leur conversation avant qu’ils ne discutent des frais de remboursement, c’était qu’il y avait un paquet de bombes atomiques dans cet établissement. C’était intéressant ! Après mon ptit voyage en mer, seul two avec ma tortue, bin j’avais les crocs ! J’voulais de la donzelle !

    J’engloutie la fin de ma ptite teille de saké puis j’ai balancé quelques pièces sur le bar avant de foncer en direction du dit casino. Revenant en courant jusqu’au rade, je pris les deux pigeons à part et leur demanda honteusement la direction de l’établissement. Me prenant pour une tarlouze pleine aux as, ils tentèrent de me voler, cependant quelques coups les aidèrent à reprendre leurs esprits et à me donner l’information que j’attendais. Après avoir suivi les instructions des deux lascars, je suis arrivé à bon port. L’établissement était classe et je fus refoulé à l’entrée pour non-conformité vestimentaire. Habituellement j’aurais massacré le videur et serais passé, mais là le contexte était différent avec tous ses marins. Alors, après m’être acheté quelques beaux habits, je suis repassé. En mode beau gosse, j’allais pouvoir me faire des femmes riches et magnifiques ! J’en bavais déjà ! Shahaha !

    Ensuite, j’me suis calé à une table de black jack et c’est là que j’ai senti un parfum renversant ! C’était une odeur de fruits des bois ! Like a chien renifleur, j’ai commencé à chercher le propriétaire de cette divine odeur. C’était un parfum de femme donc fallait espérer qu’elle soit superbe. Après quelques reniflages par-ci par là, je venais de découvrir de qui il provenait ! Je me suis ensuite approché discrètement de ma cible et pour être certain que c’était elle, je l’ai reniflé de plus prêt. Je vous l’avoue, ce n’était pas la plus grande des classes de se résoudre à faire ça, cependant, cette méthode était infaillible. En tout cas, c’était une magnifique jeune femme. Elle portait une robe très courte et surtout magnifique. Mais le plus important, c’était qu’elle semblait facile à déchirer ! Et cela était très important, car pour moi les femmes sont comme des cadeaux et il faut d’abord enlever l’emballage pour profiter pleinement de ce qui se cache derrière. Néanmoins, on a parfois des surprises… Imaginez-vous tomber follement amoureux… Heu nan ce n’est pas possible pour moi ça, shahaha ! Bon alors on va dire, imaginez-vous être attiré par une nana. Belle gosse, bien roulée, … Bon elle a tout ce qu’il faut là où il faut quoi et vous vous apprêtez à la goûter quand vous vous rendez compte que c’est un Okama… En tout cas, moi j’espère que ça ne m’arrivera jamais !

    Soit ! Revenons à nos moutons ! J’ai donc aperçu cette jeune femme et je l’ai suivi discrètement (enfin j’sais pas si vous avez déjà vu un requin de 2m qui essaie de se faire discret, ce n’est pas gagné…) pour tenter de… bin j’vais pas le cacher, j’voulais me la faire ! Elle venait de se caler à une table de roulette russe, alors je l’ai suivi. Et de la manière la plus poli qui m’étais possible je me suis présenté : « Eh mademoiselle t'es charmante ça te dirait une glace à la menthe ? Heu… J’veux dire, enchanté mademoiselle, je m’appelle Valentino. Pourrais-je m’asseoir à votre table ? »


    Dernière édition par Valentino De La Rose le Sam 17 Nov 2012 - 12:27, édité 1 fois
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    Je suis une beauté, personne ne peut le remettre en question.

    Mais, j'sais pas. Je dois me faire des idées, ou peut-être pas. Mais quelque chose me dérangeait, lorsque j'arrivais aux alentours du casino. Quelque chose me concernant, même si je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus. Et en fait, plus je m'en approchais, de ce bâtiment béni par le Diable, que je finissais par comprendre. Et qu'une moue plutôt rageuse s'installait sur mes lèvres.

    Aussi magnifique que j'étais, et je l'étais beaucoup, bah je faisais un peu minable.
    Ma robe était pas mal, de bonne facture hein. Mais c'était pas assez comparé à la concurrence. Bon, okay, elles étaient moches, sans grâce, avec aucun goût (sérieux, vous avez vu cette association de couleurs ? Horrible), mais elles trimballaient sur elles, dix à cent fois le prix de ce que je portais. Hmm, peut-être que je devrais en mettre une ou deux à poil, ça, ça serait un bon moyen de financer mes projets ...
    Mais de une, je suis pas une perverse (parce que, disons le clairement : ça serait l'image que je rendrai) et de deux, bah, j'ai quand même des manières. Pourrir son prochain, ça, ça ne me dérange pas ! Au contraire, je vous le dis à vous ! Profiter de son prochain est une façon tout à fait honorable d'envisager la vie. Après tout, si vous ne le faites pas, quelqu'un d'autre s'en occupera à votre place. Mais bref ! Bien que je n'ai aucun scrupule à la tache, il y a quand même des façons plus classe de le faire.

    Bref, c'est avec des regards dédaigneux que je considérais toutes ces parvenues, et que je m'introduisais à l'intérieur, après un bref passage devant les regards appréciateurs des vigiles.

    Cette soirée m'appartient, car Tao est plus belle la nuit.

    Je me contentais de vagabonder dans les lieux, sans réel but. Je m'arrêtais à coté des machines à sous et observait les joueurs perdre les économies d'une vie. Puis, j'allais du coté du bar, et profitais de quelques naïfs pour abreuver ma gorge sèche. Et c'est bien plus joyeuse (l'alcool y aidant beaucoup) que je décidais de mettre à exécution mon plan formidable.

    Gagner une fortune au black-jack ! Oui, parce que vous voyez, j'ai lu dans pleiiiin de livres que si on arrivait à compter les cartes, et bah on pouvait anticiper les résultats et savoir quand et quoi parier ! Oui, définitivement, et en plus, comme je suis trèèèès douée, bah, je peux un peu pas me rater. A moins que ce soit l'alcool et l'ivresse de la richesse qui me le fassent croire.
    Quoi que non, c'est juste un fait : je suis définitivement intelligente. Une intelligence au-dessus de la moyenne des mortels. Quoi qu'en fait, là, je crois que c'est l'alcool qui me pousse à le croire.
    Et c'est vraiment sympa. 'dois faire bien un looong moment que je me suis pas sentie hardie. Hardie au point de tenter l'impossible. L'improbable.
    A moins que ce ne soit moi, l'improbable.

    Ca expliquerait comment je me suis retrouvée à une table de roulette russe au lieu de blackjack. Et pourquoi mes jetons disparaissaient sans que je comprenne réellement pourquoi. Mais j'étais sûre que le 27 noir tomberait. Parce qu'il ne peut que tomber, ce sont mes calculs en trigonométrie qui me l'ont indiqué. Et comment j'pourrai me tromper, hein ? Dites le moi ! Osez ! Parce que si vous osez pas, j'vous promets de foutre le feu à votre baraque et à votre chat ! Oulàh ... Je m'égare.
    Nan en fait, je crois que la lucidité me reprend. Je menace des gens imaginaires tout en dilapidant une prime. Une prime pour laquelle j'avais dû ramper dans la boue pour surprendre le quelconque ahuri qu'on m'a donné pour cible.
    Bref, c'était tout sauf responsable ce que je faisais. Je le savais, j'en avais parfaitement conscience.

    Mais quand même, ça allait tomber sur le 27 noir, c'tait obligé !
    Et sinon, je brûle le casino jusqu'à ses fondations.

    Et là. Là. Y'a le truc le plus absurde que vous pouvez imaginer qui apparaît.
    Un homme poisson du genre requin, avec deux bons mètres de graisse et de muscle, qui me demande si il peut s'assoir à coté de moi.
    Bon, okay, dans un autre état que l'actuel, j'aurai flippé. Après tout, il avait une tête à manger des hamsters ! Maiiiis ! Parce qu'il y a un mais ! Là, il me donnait envie de rigoler. Mais très fort. Parce qu'un truc comme lui, ici, c'était absurde.
    Une espèce de blague pas très bonne, mais à laquelle on peut pas s'empêcher de rire.
    Puis, merde ! Sérieux ! Il pouvait rien me faire ! C'était un endroit hyper bien gardé !
    J'ai raison hein ? Alors pourquoi j'ai regretté le fou rire qui m'a secouée, après l'avoir regardé de haut en bas ?

    Bah, ça doit être rien, juste ma paranoïa rampante.
    Je finis par mettre ma main devant la bouche, me calmant lentement, avant de répondre sur le ton de la plaisanterie.

    - Ah bah oui ! Pas de problème, y'a pleiiiin de places libres même ! Mais bon, j'crois qu'il y a aucun aquarium de dispo', hahahaha ... Ah, ah ... Ah. Ahem.

    Ce trait d'humour était vraiment pourri, mais bon.
    Il avait l'air 'achement rigolo cet homme requin, alors pourquoi il le prendrait mal ?

    Sérieux quoi, qu'est-ce qui pouvait arriver de mal, hein ?
      Putin je rêve ou elle est en train de se moquer de moi ?! Bon de toute façon il faut avouer que son rire est assez sympa à entendre alors bon j’peux bien lui pardonner ce faux pas.

      En, plus c’était un clown !

      Prendre sur soi et attendre le bon moment ! J’vais sympathiser tranquilou avec elle, j’vais la bourré et enfin là j’pourrais en faire ce que je voudrais ! Shahaha !

      J’crois que ça ne va pas le faire du tout ! Cherchant des yeux d’autres proies abordables, je me suis rendu compte qu’elles étaient déjà toutes entourés de plusieurs gonzes chacune. En en y regardant de plus près, plusieurs gars étaient plantés derrière ma cible. Y en avait un avec un bouquet, un autre avec un verre et un dernier avec un bijou.

      « Non non non ! Ça ne va pas se passer comme ça ! »

      Me retournant en leur montrant mon plus magnifique sourire, je leur fis comprendre qu’ils étaient de trop. Je me suis alors excusé auprès de la demoiselle en prétextant une envie pressante puis j’ai emmené ces hommes jusqu’aux toilettes. Après leur avoir enfoncé à chacun la tête dans un chiotte et avoir tiré la chasse, je pris leurs petites affaires. Ensuite, je me suis regardé dans la glace, j’avais vraiment la classe dans ces sapes.

      Avec mes ptits cadeaux j’allais pouvoir l’emballer sans problème et surtout de manières gratos. Je suis donc sorti des toilettes pour l’épater quand je me suis rendu compte qu’il y avait déjà trois autres prétendants autour de la demoiselle. Il ne fallait pas que je la lâche d’une semelle celle-là sinon mon coup allé foirer ! Tout d’abord, j’ai écarté les deux debout derrière ma cible en leur expliquant que s’ils ne se barraient pas vite fait, j’allais les déchiqueter ! Puis, j’ai éjecté par terre le gars qui m’avait volé ma place. Et avant que la jeune femme n’ai le temps de se plaindre devant la surprise et la violence de ce geste, je lui ai offert les fleurs, le verre et le bijou. Elle resta bouche bée. Voilà j’avais réussi mon coup ! Maintenant il fallait lui en mettre plein les yeux ! Nous enchainions mise sur mise et verre sur verre avec ma nouvelle compagne de jeu et même si on ne gagnait rien, c’était marrant. Car entre chaque partie, je me rapprochais doucement d’elle en lui faisant des blagues. Bien sûr elles étaient souvent vaseuses, mais bon avec tous les verres que nous avalions, nous rigolions quand même bêtement. Et le seul qui devait en avoir marre ça devait être le pauvre croupier obligé de nous supporter. Puis après un geste de sa part, deux gardes qui tournaient dans la salle nous approchèrent et nous demandèrent de quitter l’établissement, car d’après eux nous n’étions plus assez sobres, donc nous pouvions avoir des comportements à risques. Après m’avoir fait bien comprendre que si je faisais le con la marine se ramerait vraiment très vite, je pris Tao par la main et nous sommes sortis de ce casino.

      « Qu’est-ce que tu veux faire maintenant ma belle ? »

      C’est là que je me suis aperçu de son état déplorable…

      « Tu ne tiens pas bien l’alcool toi… »


      Dernière édition par Valentino De La Rose le Sam 17 Nov 2012 - 12:24, édité 1 fois
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      Contre tout attente, il ne l'avait pas pris mal.

      Cela dit, pourquoi contre toute attente ? Il est marrant, c'est un fait ! Il devait faire partie de l'équipe d'animation, alors qu'on se moque de lui une fois de plus ou de moins ... Bah ... Il devait s'y être fait, à force. Enfin, je suppose. Mais, si il était vraiment de l'équipe d'animation, que faisait-il ici, là, avec moi ? Il devrait plutôt être sur scène à faire son sketch nan ? Han ! A moins que ... Il ne soit en repos ! Et qu'il profite de ces moments pour perdre son salaire d'un mois le temps d'une nuit ! Hahahaha, quel naze ! Vraiment, faut être con pour ça, mais genre faut être attardé et ...

      Minute.
      C'est pas ce que je suis en train de faire, là ? Une demi-heure que je joue là, et que j'ai perdu tout ce que j'avais misé. Nan, sérieux, j'étais pas aussi conne que cet homme poisson hein ? Après tout, moi, je suivais juste un plan sans failles. Je ne pouvais pas perdre, c'était sur le long terme ! Voilà, c'est touuut. Enfin, je crois. Ça doit être ça. Sans trop comprendre pourquoi ni comment, mon nouvel ami avait disparu.
      Mais était-il un n'ami ? Bah, question de point de vue.
      Mais voilà qu'on m'adresse la parole, comme ça.

      - Vous venez ici souvent ?

      - Ça m'arrive, et vous ?

      Et c'est comme ça qu'on a commencé à discuter, et tout. Un homme propre et tout ce qui va avec, avec de l'argent et un emploi stable à ce qu'il paraît. Puis bon, il parlait beaucoup, ce qui me laissait l'occasion de ne pas tenir la conversation, de hocher la tête de temps en temps et de dire des banalités assez affligeantes sans que je me sente gênée. Bref, je pouvais me concentrer sur le jeu. Parce que, les gens vous disent qu'on est multitâches, nous les femmes ! Bah moi je vous le dis : Peut-être. Mais là j'avais besoin de ma pleine concentration.

      Et là, l'homme requin marrant, il revient. Et il est pas très très amical. Genre qu'il balance au sol mon compagnon de dix minutes, pour prendre sa place. Ce qui, nous sommes bien d'accord, n'est pas très très sympa. Même que je vais lui faire remarquer, tiens.

      - Et mais c'est pas très ...

      Interruption ! Mais que vois-je ?! Un un un bijouuuu ! Et pas du toc, ah ça nan ! C'est du vrai argent, de celui qu'on voit rarement en dehors des vitrines ! Comment je le sais ? Bah, c'est ce que je portais avant de m'être faite virée de chez moi. Et le seul que je portais sur moi, on me l'a chouré la première nuit que j'ai passée à la belle étoile. Bref, tout ça pour dire que mes yeux se sont grand ouvert, et que voilà, j'étais plutôt du genre heureuse. Parce qu'au lieu d'un inutile bavard, j'aurai un inutile peut-être moins bavard, mais qui au moins m'offrait des trucs ! Je laissais les fleurs sur la table (parce que ça sert à rien) et sirotais le verre qu'il me tendait. Et le bijou ? Je le gardais en lieu sûr, mais vous n'avez pas besoin de savoir où.

      Le reste de la soirée ? Bah, si j'avais tous mes moyens, je vous aurai dit que ça avait été de la merde. Oui oui, je suis directe moi, on m'aime ou on me quitte ! Bon okay, vous voulez savoir pourquoi ? Bah, tout simplement parce que je suis à sec. Parce que je me suis trimballée un homme requin faisant des blagues carrément déplacées mais auxquelles j'ai quand même ri (parce que ... parce que ... j'sais pas !). Et qu'on m'a viré de l'établissement parce que j'étais saôule à ce qu'il paraît. Mais déjà, c'est faux ! Je suis parfaitement consciente de ce que je fais ! C'est juste que je suis fatiguée ! Que le sol bouge tout seul ! Et que j'ai mal à la tête !

      Mais avant que je me rende compte, j'étais dehors. Et avec l'homme requin. Et même qu'on était seuls. Alors là, je me suis rendue compte qu'il était tard. Que je n'avais plus d'argent. Et que je ferai mieux d'aller dormir. Oui, vraiment. Alors, comme ça, sans même avoir écouté ce qu'il me disait, je me contente de lâcher.

      - Bon c'est tard, à plus. On se voit ... Bah plus tard ?

      Et voilà que, sans lui laisser le temps de répliquer, je disparais dans la nuit.
      Inconsciente du danger que je venais de quitter.

      Mais bon, une est Tao, et Tao ne peut finir cette nuit qu'en beauté.
      C'est sûrement pour cette raison que, ma route croisa celle de ces très serviables Marines.

      - V'là aut' chose, t'as vu comment elle tangue Roger ?

      - Pas qu'un peu, mon bon Drake. Elle doit s'être mis bien la pitiote.

      - Au lieu d'dire de la merde les vieux, on f'rait mieux d'aller lui porter assistance, y'a plein de tordus la nuit qui s'feraient un plaisir de profiter d'elle.

      - Pas con.

      - Ça se tient. Et vous là-bas, mam'zelle, vous avez besoin d'aide ?

      Je m'arrête. Je regarde les trois individus me toisant, les traits tirés par la fatigue.
      Le déclic. Je regarde autour de moi. Je me stoppe une seconde. Puis deux. Et, parce que j'ai toujours la classe, je commence à gueuler dans une voix suraigu.

      - A L'AIDE ! AU VIOL ! AU VIOL ! A L'AIDE !

      Et avant même que le Marine à gauche ait le temps de réagir, je lui mettais un coup de pied là où il faut, j'vous donne pas les détails ! Maiiiis ! Parce qu'il y a un mais ! Ils sont trois ! Et moi je suis seule ! Alors y'en a qui me prend par le bras, et qui dit à l'autre.

      - On l'amène au poste ?

      - Après ce qu'elle a mis à Roger, j'me sens obligé. Une nuit au trou la fera décuver.

        Moi j’voulais me la serrer là maintenant et elle, elle me disait qu’on se reverrait plus tard ?! Non non non ! Ça n’allait pas se passer comme ça ! Et sans me laisser le temps d’objecter, elle avait disparu. La salope ! Elle a mis les voiles !

        Moi je ne voulais pas la perdre ! Car après tout le temps passé avec elle juste pour une chose, si je n’avais pas cette chose ça n’allait pas être possible ! Alors, j’ai commencé à courir dans tous les sens à sa recherche. J’regardais à droite, puis à gauche puis encore à droite ! Mais rien à faire, je ne la voyais plus à cause de cette ruelle blindée de monde ! J’ai donc décidé d’interroger tous les passants autour de moi.

        Puis après environ cinq minutes de vaine recherche, j’ai décidé d’abandonner les recherches. Et vu que ma proie était introuvable, j’ai dû me résoudre à trouver d’autres femmes… Cependant celles-là, je ne me ferais pas chier à les enivrer, j’passerais à l’acte directement. J’ai donc mis mon radar en mode recherche-de-meufs-bonnes et c’est là que j’ai entendu les cris de la femme qui m’avait tristement quitté !

        « A L'AIDE ! AU VIOL ! AU VIOL ! A L'AIDE ! »

        Au viol ?! Quelqu’un essaierait-il de profiter de tout le travail que j’avais mis en œuvre pour la rendre soul ?! Non non non, je ne vais pas me laisser piquer ma proie si près du but ! J’me suis donc rendu à l’endroit d’où provenaient les cris en quatrième vitesse. Une foule incroyable avait réagi à cet appel à l’aide et formait un cercle autour de ma pauvre Tao ! Alors, pour rejoindre ma « bien-aimée », je dû me frayer un chemin à travers cette marrée de gens. Puis quand je suis enfin arrivé en première ligne, je pus apercevoir qu’elle était en compagnie de trois marins. Enfin plutôt deux et une marinette maintenant. Elle en avait amoché un, elle avait dû le prendre pour un tordu, shahaha. Encerclé, les marines tentèrent de disperser la populace en leur expliquant que la femme qu’ils tenaient entre leurs mains avait un peu trop forcé sur la boisson. Et que maintenant, ils allaient l’emmener dans une cellule de dégrisement pour qu’elle ne nuise plus à personne et surtout à elle-même.

        En y réfléchissant, s’ils l’emmènent en prison je ne la reverrais plus, tout du moins jamais dans cet état parfait… Il fallait donc que j’agisse ! Bon trois hommes à battre ce n’est pas difficile, néanmoins le faire sans se faire repérer c’est toute une autre histoire. Car les patrouilles de marins qui tournaient en ville étaient nombreuses et que comme j’ai pu le constater précédemment, les civils se bougent pour le moindre bruit. Je devais donc neutraliser les marines sans me faire voir par les autres patrouilles tout en faisant attention à ne pas alerter les civils. Pour cette fois, faudra que je mette de côté mes actions loufoques et voyante, donc simplement oublier les fioritures ! Alors, je devais donc attendre que les soldats soient assez loin du regroupement pour passer à l’action. Ensuite les massacrer discrètement dans un coin sombre sans qu’ils ne s’y attendent. De plus, fallait que je fasse gaffe à cette idiote qui faisait un bruit pas possible.

        Comme ils furent assez loin je les ai donc interpellés en jouant le mec bourré. Ils se sont donc approchés de moi et m’ont toisé l’air de dire : « putin ! Tu fais vraiment pitié le sushi ambulant et de toute façon, tu n’es qu’une immondice ! » ! Prenant sur moi (oui ça m’arrive parfois), j’ai fait semblant de trébucher sur un des trois hommes puis, tout en l’agrippant je me suis étalé dans une ruelle sombre (assez noire pour devenir invisible quand on est tapis dedans). Et je l’ai immédiatement envoyé rejoindre tous ses collègues qui ont croisé ma route. Lui en moins, il n’en restait plus que deux et il fallait que j’agisse vite, avant qu’il ne fasse trop de bruit.

        « Hé ! Sort de là, saleté de poiscaille ! »

        « Ouais vient ici si tu ne veux pas qu’on te transforme en such… »


        Juste avant qu’il n’ai eu le temps de terminer sa phrase, j’ai surgit de l’ombre et un coup de poing claque dans chacune de leur nuque suffit à la leur briser. Maintenant que tout était en ordre, il fallait que je dissimule les corps au plus vite. Cependant avant cela, j’ai demandé à Tao de m’attendre bien sagement ici. Ensuite, c’est avec une chance de tous les diables que j’ai remarqué qu’il y avait une énorme benne à ordures à quelques pas de là. Le destin me souriait enfin ! Les corps inanimés étaient vraiment lourds, seulement la force innée des hommes-poisson est bien plus grande. Donc emportant le plus rapidement possible le corps inerte de mes victimes, je les fis disparaitre sous la montagne de déchets.

        Me retournant avec un grand sourire, je dis :

        « Maintenant je peux m’occuper de ton cas ma chérie ! … »

        Cependant, personne me répondu… Car pendant que je me débarrassais des corps de ses « agresseurs », la jeune femme c’était fait la malle. Je parlais donc dans le vide… Mais surtout, je fus encore pris de panique devant la perte de cette « perle ». Seulement, cette fois la rue était vide et comme elle était ivre, elle n’avait pas pu aller bien loin. J’avais vu juste ! Elle était juste en bas de la rue. J’ai donc dévalé la pente à toute vitesse afin d’éviter qu’elle ne crée d’autres problèmes. Je l’ai ensuite prise par la main et la regardant dans les yeux, et lui ai dit :

        « Ne part pas si vite beauté ! La soirée n’est pas finie, je vais te tenir compagnie jusqu’au bout de la nuit ! »

        Je l’ai ensuite traîné (un peu de force) jusqu’à mon hôtel. On est monté dans ma chambre et là, je lui ai enfin lâché la main.

        « Je ne suis pas méchant tu vois ?! Je voulais juste te protéger… Sache qu’il y a plein de gens pas très respectables qui rodent la nuit, à la recherche de jeune femmes pouvant être abusées facilement. Mais sache que chez moi tu seras toujours en sécurité. SHAHAHA ! »


        Dernière édition par Valentino De La Rose le Sam 17 Nov 2012 - 12:20, édité 1 fois
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        J'avais prévu plein de choses pour cette nuit inoubliable et ô combien prolifique !
        Mais finir au trou, ça, ça ! Ah bah nan. Trop pas. Et maintenant, je fais quoi ? Personne y a cru quand j'ai crié au viol, alors que je savais que ça allait m'arriver une fois que je serai loin du regard de tout le monde ! Ces immondes marines vont profiter de moi, sans même me payer ! Minute ... Même en payant je refuse que ça arrive quoi !
        Mais ils étaient trop forts. Ils étaient trois. Et j'avais la tête qui me balançait avec un monde qui prenait des directions improbables. J'me débattais, mais j'faisais pas forte impression.
        Tenue en tenaille par deux marines, j'me rendais vraiment compte que c'était une soirée de merde.

        Tout mon argent disparu, draguée par un homme-poisson, finie en taule.
        Mais j'sais pas pourquoi, je restais euphorique. Comme quoi vaut mieux en rire que d'en pleurer, m'enfin.
        J'étais tellement pas convaincue. Mais c'était aussi tellement loin.

        C'est peut-être pour ça que je me suis pas rendue compte, au début, de l'altercation. J'avais un peu compris qu'un homme-poisson nous avait heurté, ça oui. Mais pas grand-chose de plus avant que le Roger disparaisse dans les ombres d'une petite ruelle. Et là, là, j'ai compris que quelque chose de louche se déroulait devant mes yeux.
        Les Marines se sont agités, ont commencé à gueuler. Et là, le Roger il s'est trouvé balancer sur eux, si bien qu'ils ont dû me lâcher pour le rattraper.
        Et les Marines, ça, ça, ça a leur a pas plu ! Alors ils m'ont oublié le temps d'aller tabasser ce sushi ambulant, drogué qui plus est.

        Sauf que, là, l'homme poisson il revient, et il leur fracasse le crâne. Comme ça, l'air de rien. Le bruit était assez affreux, alors j'ai reculé d'un pas, horrifiée. J'crois qu'ils sont morts. Et j'crois que je suis la prochaine sur la liste. Mais là, en fait, j'reconnais la voix. Valentino, le requin qui m'a dragué. Et il me dit d'attendre. Mais d'attendre quoi ? Attendre qu'il me tue ? Ah ça nan !
        Alors, moi, j'y vois pas très clair, mais j'y tiens à ma vie. Alors quand il a le dos tourné, bah moi j'm'enfuis, j'suis comme ça.
        Je réussis même à dévaler toute la rue, sans perdre mes talons !

        Par contre, il me rattrape et m'embarque.
        Et j'ai beau protester à voix faible, lui, il est bien plus fort que les Marines m'ayant embarquée. J'suis un peu obligée d'obtempérer.
        Et, j'suis p't'être saoule, mais ça n’enlève rien à ma lucidité ('fin j'crois). Si je m'enfuis pas, j'vais mourir.
        Et mourir, c'est comment dire pas très très intéressant, dans l'état actuel des choses.
        L’hôtel dans lequel il me traîne est vraiment pourri, j'ai juste besoin de regarder les murs à la peinture écaillée pour m'en rendre compte. Y'a de l'eau qui coule du plafond, et j'crois même voir des éclats de balle ici et là.

        Oh, merde.
        J'crois que je suis vraiment mal là.

        Et si je pensais être mal, là, c'était avant d'écouter sa réplique.
        C'est le drame. Il veut me violer.
        Dramatique, vous ne pensez pas ? Pourtant, j'arrive pas à me sentir vraiment concernée.
        Un peu comme si, ça ne m'arrivait pas à moi. Que ça arrivait à une fille que je ne connaissais pas et que j'avais croisé dans la rue de façon fugitive.
        Focus, Tao.

        Je lui vomis dessus. Oui, c'est arrivé sans que j'ai le temps d'y penser.
        Et j'me suis sentie obligée de dire.

        - Toilettes.

        Avant de me diriger au pas de course à la pièce en question, et de lui claquer la porte au nez.
          Putin elle vient de me vomir dessus ! Putin mais c’est quoi cette meuf ?! En fait, peut-être que c’est de ma faute… J’ai dû trop la souler… Cette qu’une frêle femme… Peut-être qu’elle et la boisson ça fait deux…

          Néanmoins, il est possible qu’elle se foute de moi et qu’elle tente de s’enfuir ! Peut-être qu’elle a compris ce qui l’attendais et qu’elle attendait le moment le plus propice pour se faire la malle !

          Mais non ! J’dois me monter la tête pour rien. Vu l’état dans lequel elle était tout à l’heure, elle n’aurait pas pu échafauder un plan aussi ingénieux, n’est pas ? Bon j’vais quand même vérifier ! On ne sait jamais !

          TOC ! TOC ! TOC !

          « Ça va Tao ? Tu t’en sors ? Tu sais y a pas de lézard, hein. C’est pas parce que tu m’as vomi dessus que je vais t’en vouloir… »

          Putin ! J’ai quand même une sacrée envie de lui arracher la tête ! Me vomir dessus ! Putin, quel affront !

          « Youhou ! Tao ça va ? »

          Collant une oreille à la porte, j’ai tenté d’écouter ce qu’il se passait à l’intérieur de la salle de bain. Putin ! Y a pas de bruit dans cette putin de salle de bain ! Donc, soit elle est inconsciente, soit elle s’est barré je ne sais pas comment ! Fais chier !

          « Attention Tao j’arrive ! Je vais défoncer la porte ! Et si t’es en ptite culotte bin c’est pas grave reste comme ça ! Shahaha ! »

          A LA UNE, A LA DEUX, A LA TROIS !

          SBAAAM !

          Personne ! Putin la salope ! Elle a encore mis les voiles !

          J’ai alors jeté un coup d’œil par la fenêtre et c’est avec surprise que je l’ai aperçue en équilibre sur un rebord de l’immeuble. Je lui ai alors dit avec mon plus beau sourire :

          « Mais qu’est-ce que tu fais ma belle ? Tu vas te blesser. Reviens ici, tu seras en sécurité avec moi. »

          Elle me lâcha ensuite un regard plein de malice (enfin j’crois, il faisait nuit et j’étais bourré alors si j’me suis trompé, on ne m’en tiendra pas rigueur), un regard qui voulait dire, viens m’attraper mon chéri. Alala la joueuse ! Elle me mettait dans tous mes états. J’avais vraiment envie d’elle ! C’est là qu’elle s’est jetée par la fenêtre, me laissant comme un con à la fenêtre. Fallait que je la rattrape ! Me balancer comme elle en sautant par la fenêtre ? Non j’ai trop bu pour faire de telles idioties ! J’ai alors dévalé les escaliers le plus vite possible. Cependant, lorsque je suis arrivé en bas, il n’y avait plus personne ! Tao avait une nouvelle fois disparut ! Putin ! Elle jouait trop avec mes nerfs cette femme ! Ça me rend fooooooooooooooou !


          Dernière édition par Valentino De La Rose le Sam 17 Nov 2012 - 12:12, édité 1 fois
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          L'avantage d'une pièce close, c'est qu'on peut y faire ce qu'on veut sans avoir honte du regard extérieur.
          Vu qu'il est extérieur, et donc pas dedans.

          Vomissant un repas quasi inexistant, et quelques litres d'alcool fort aillant une maladive couleur jaune, ce n'est qu'après quelques minutes de hauts le cœur et autres joyeusetés du genre que finalement, je me sentais plus d'aplomb ! Enfin, presque. Mes jambes étaient en coton, ma tête était devenu un tambour sur lequel on cognait avec une joie malsaine, et les senteurs fétides de la cuvette me donnaient envie de vomir de la bile. Bref, je me sentais trop mal. Pire que mal.
          Mais bon, ça, c'était pas le pire. Le pire, c'était cette salle exiguë qui me criait : Quitte moi ! Quitte moi !
          Et là, c'est le drame ! La porte est fermée ! Et ça s'ouvre comment une porte ?!
          Je panique, je manque d'air, j'étouffe et j'y peux rien ! Ma main se refermer sur la porte coulissante d'une douche crasseuse, alors que mon regard terrifié contemple l'objet de mon effroi.
          Que fayre ?!

          Mais heureusement, comme le veut le nouvel adage : Lorsqu'il n'y a pas de solutions a un problème, c'est qu'il n'y a pas de problème.

          Alors que, de façon tout à fait pas intentionnelle, mon regard parcourait la salle de bain, voilà que je tombais sur une fenêtre. Grande ouverte. D'où une fraiche brise marine entrait, et qui finalement, me caressait le visage tendrement, telle une amante au nom inavouable. Répondant au doux nom de FUITE !
          Cet hotel était la mort ! La fin de tout espoir de vie ! Si je ne le quittais, je ... je ...
          Bah je m'endormirai dans un endroit sale. Oui, oui, c'est tragique, je le concède. Et c'est bien pour ça qu'il fallait que je disparaisse !
          Le sommeil, c'est sacré. Ça permet d'avoir un bon teint. Et de grandir, même si ça, j'y croyais plus trop. Meh.

          Et alors que je grimpais sur le rebord de la fenêtre tant bien que mal (les talons aiguilles, croyez le ou non, bah c'pas pratique), et que je jouais les trapézistes sur son rebord, je me suis rendue compte d'un truc.
          Ce genre de trucs qui vous frappent lorsque vous vous retrouvez en équilibre sur une bande de vingt centimètres à un troisième étage.

          Pourquoi les gens ont le mauvais goût de mettre des plantes en pot à leurs fenêtres ?!
          Ça m'hallucinait, mais pas au sens littéraire du terme.

          C'est alors que mon ami l'homme requin montra le bout d'son museau, et me héla.
          Sauf que j'ai rien compris, alors, avec un p'tit regard de travers (pas voulu, ça doit être l'alcool j'vous jure !), bah je lui faisais un p'tit signe de la main, du genre vague.
          Avant qu'un coup de vent m'attrape dans son étreinte et me renverse.

          Sans déconner, c'est 'achement beau le ciel vu comme ça ...
          Noir total.

          Mais surtout bulles et écumes.

          Plus tard dans la nuit.

          J'ai des algues sur la gueule et du sel dans la bouche. Mes cheveux ne ressemblent plus à rien, et j'ai perdu un de mes talons.
          Et même que j'ai un scoop : L'eau, ça mouille.

          J'sais pas ce que je fais, ni comment je le fais.
          Mais je sais juste que j'ai trop du mal à me relever, alors j'décide de me faire la nuit à la belle étoile, comme ça.
          Mon regard parcoure le ciel nocturne, les étoiles cachées par le gris nuage, et sincèrement ...

          - Sérieux, il est passé où mon talon ?!
            J’la cherche pendant un moment puis j’me dis que c’est fini… J’m’arrête donc dans le rad le plus proche pour noyer ma solitude. Puis là, j’entends parler d’une femme magnifique, bourrée et qui venait de s’enfuir d’un endroit. Tao ?! C’était elle ! J’suis donc rapidement allé voir le mec qui parlait de ça pour avoir des renseignements. Il me dit qu’elle s’était réfugiée dans une certaine maison. Alors sans même regarder le type d’établissement où je me rendais, je suis rentré en mode grand barjot ! Là j’me suis aperçu de ma connerie… Ces enfoirés ne discutaient que d’une putain ! Et ma Tao n’était pas une putain ! Entouré de femmes, j’pouvais me retenir… J’étais à bout !

            BON LES FEMMES ! VOUS AVEZ ASSEZ JOUE AVEC MES NERFS POUR LA SOIRÉE ! MAINTENANT C’EST A MOI DE M’AMUSER ! SHAHAHA !

            Après ces mots, j’me suis transformé, je n’étais plus moi-même… J’ai sauté sur tout ce qui bougeait ! J’sais pas combien de donzelles j’ai enchaîné tellement j’m’en suis fait ! Putin ! Ce que ça faisait du bien ! Ce petit moment me fit oublier l’espace d’un instant, l’énorme raté que je venais d’avoir… Néanmoins, ce moment de plaisir partagé (ou pas) se solda par l’arrivée de soldats (bizarre cette tournure de phrase *smile*) alertés par les cris de panique des femmes. De toute façon, y a toujours un truc qui foire dans mes aventures ! Elles ne se passent jamais comme prévus… J’suis ptetre un mec à embrouilles c’est tout, hein. Ou alors j’dois avoir des meurs chelous qui ne plaisent pas à tout le monde… Enfin bon, maintenant fallait que je tabasse du marin. Et comme un con, à ce moment-là j’avais complètement zappé que cette île en était bondée… Donc si j’m’étais des marins par terre, il y en avait d’autres qui allaient rappliquer en plus grand nombre et surtout encore plus en colère.

            J’en ai donc étalé des marins, mais il en arrivait toujours plus… Sortant de l’établissement des vagues de marins arrivaient sans cesse, et le nombre devenait de plus en plus ingérable... De plus j’avais beau reculer, la masse augmentait toujours…

            BON ON A ASSEZ JOUÉ LES AMIS, JE PENSE QU’UNE RETRAITE DE MA PART S’IMPOSE ! HASTA LA MITCHUSS !

            Là un ptit bras d’honneur, puis j’ai pris mes jambes à mon cou ! Mes pieds me faisaient un mal de chien ! Putin, quel est le connard qui a eu l’idée de mettre des pavés de partout dans les villes ? Ça me fait un mal de chien à chaque fois que j’me carapate ! Mais bon fallait supporter cette douleur et bombarder, parce que si j’m’arrêtais, c’était direction la prison ! Et moi, bin j’préfère la liberté parce que là-bas y a pas de femmes… J’ai donc couru à travers la ville (enfin je n’étais pas trop loin de la mer, hein) et j’suis même passé par la même berge où Tao s’était échoué. J’l’ai pas remarqué du tout, mais en même temps elle se trouvait à environ 100m, donc quand tu te fais courser par une horde de marins près à te faire la peau, tu ne fais pas trop gaffe à ce genre de détails ! En tout cas, la prochaine fois que j’verrais Tao, ça ne se passera pas comme ça !

            PLOUF
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