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La Révolution n'est pas un diner de gala...

    Saint Urea, cité intérieure, dans le box privatif d'un bar quelconque.

    Le type n'a pas l'air très content de te voir. Tu es assis en face de lui depuis plus de cinq minutes et il n'a toujours pas dit un mot. Se contentant de te dévisager avec l'air désapprobateur du type qui se demande ce qu'il va bien pouvoir faire de toi, et te laissant tout le temps d'observer les alentours. Le courrier officiel que tu as reçu t'as expédié tout droit dans un bar cossu des faubourgs bourgeois de Saint Uréa. Un bar à l’atmosphère feutré et aux nombreux box fermés. Un coin parfait pour une discussion d'affaire tranquilles entre marchands... Mais quand même, pour un briefing du Cipher Pol...

    La Révolution n'est pas un diner de gala... Raimun11

    -Je vais être franc avec vous agent Enzo. Ce n'est pas vous que j'avais demandé sur cette affaire. Pas du tout. Ce qu'il me fallait c'était un agent expérimenté pour une mission difficile. Et pas un jeune bleu en formation. Fut'il du CP9.

    Le type se soulève de son dossier et vient poser ses coudes sur la table en joignant les mains devant son visage pour continuer à te fixer. Il secoue la tête de dénégation puis hausse les épaules.

    -Mais c'est le propre de notre travail non ? Faire du mieux que nous pouvons avec des moyens toujours insuffisants. J’espère que vous allez vos montrer à la hauteur Enzo. Je l’espère vraiment...

    Plongeant la main dans son gilet il en sort une belle pochette de cuir pleine de document qu'il ouvre et commence à feuilleter en continuant de parler.

    -Je présume que vous êtes au courant de l'opération "Ville propre" de demain. Mais je vais quand même vous faire un résumé rapide. Demain dés l'aube, les forces de sécurité de Saint Uréa assistés par un fort contingent de nos marines vont lancer une vaste opération contre la révolution locale. Une rafle d'une ampleur sans précédents, un ratissage dans les grandes largeurs de tout ce que nous connaissons de sympathisants anti gouvernementaux, révos, parents de révos, amis de révos, contact de révos. Demain la marine frappe pour tuer et les bas quartiers vont l'apprendre une fois de plus dans la douleur. Et connaissant l'habitude des locaux pour la révolte armée il me semble que tout cette opération a de fortes chances de finir en bain de sang.

    Et vous allez être en plein milieu...

    Rangeant son portefeuille il étale devant toi les quelques feuillets qu'il a gardé, des images de visio den den, de celles qu'on met dans les dossiers des agents CP, tous de la même personne.

    -Voila votre mission. Il s'appelle Kurt. Et c'est un agent CP. Ou plutôt, c'était un agent CP. Un agent double, infiltré en profondeur dans la révolution. Trop profondément vraisemblablement. Classique. Un agent fiable, rapports réguliers, informations utiles... Et puis un beau jour les rapports s'espacent, les renseignements deviennent moins pertinents, puis carrément faux. Kurt ne donne plus signe de vie, ses contacts disparaissent dans des circonstances suspectes. Et il faut se rendre l'évidence, Kurt est devenu incontrôlable. Et on ne laisse pas d'agents incontrôlable se promener dans la nature. Surtout quand ils risquent de tomber dans de mauvaises mains.

    Il se renfonce dans le dossier de son fauteuil. Juste assez pour que son visage repasse dans une zone d'ombre et que tu ne puisses plus voir ses yeux.

    -Tous nos rapports sur Kurt le situent ici, terré comme un rat au milieu des rats de Saint Uréa. Demain vous serez intégrés en tant qu'observateur dans l'escouade de la marine qui a de mon point de vue le plus de chance de croiser sa route. Votre mission est de vous assurer qu'en aucun cas, et je dis bien en aucun cas, Kurt ne tombe vivant entre les mains de la marine. Ou pire, entre les mains des forces de sécurité locales. J’espère que nous nous comprenons bien, vous avez carte blanche et je vous couvrirais complétement quelque soient les choses que vous êtes amenés à faire pourvu que vous ne le loupiez pas. Est ce que c'est clair ?


    [...]

    Saint Urea, dans le port réservé aux navires de la marine.

    A bord du cuirassé "Fierté de South Blue" la réunion des officiers concernés par l'opération "Ville propre" du lendemain touche à sa fin. Laissant place aux briefings individuels sur les détails des opérations de chacun.

    -Sergent Shark ? Par ici s'il vous plait...

    Le lieutenant qui vient de te récupérer semble tout juste sorti de l'école des officiers. Il est mignon, poli, tiré à quatre épingles. Probablement plus à l'aise derriére un bureau qu'une épée à la main. Et tellement jeune qu'il ne doit pas avoir besoin de se raser deux fois par semaine. Voila la marine de demain, une épée ornée et impeccable mais dont on a oublié le tranchant...

    -Si vous le voulez bien nous allons passer au détail pratique de votre participation aux manœuvres de demain. Comme vous l'aurez surement constaté, nous n'avons que peu de marines d'élites alloués à cette opération, aussi nous eu à cœur de vous employer au mieux de vos capacités. Et vous conviendrez comme moi que vous envoyer arrêter des civils serait faire bien piètre emploi de votre entrainement. Mais nous avons une tache à votre niveau...

    Le lieutenant exhibe un dossier et l'étale sur la carte comme une main gagnante. Des plans, des plans et des comptes rendus d’interrogatoire.

    -Nos renseignements nous font soupçonner l’existence d'une importante cellule de commandement révolutionnaire planquée dans les sous sols de la ville. Vous ne le savez probablement pas mais Saint Uréa est bâti sur de véritables strates de ruines antiques. Tout le sous sol est truffé de vieux tunnels qui offrent des planques parfaites pour tout ceux qui font parties de groupuscules clandestins. Nous pensons avoir localisé la plupart des voies d’accès au Quartier général qui nous intéresse. Et demain, pendant qu'en surface tout les yeux seront tournés vers la rafle, vous filerez vers une de ces entrées pour prendre le complexe d'assaut. Avec l'assaut à l'extérieur vous devriez pouvoir pénétrer en profondeur dans leurs tunnels avant que l'alerte ne soit donné. Le mot d'ordre est rapidité. Frappez fort, frappez vite, faites des prisonniers si possible, mais uniquement si ça ne vous ralentit pas. L'objectif étant évidemment de s'emparer de leurs plans et de leurs documents avant qu'ils n'aient le temps de les détruire... Vous avez des questions ?




    Quand un homme a prouvé qu'il a du talent, il lui reste à prouver qu'il sait s'en servir - Jules Renard

    Que dire sinon... "Enfin!"? C'était finalement la première mission de Cassiopeai en tant que sergent d'élite de la marine. Il est impensable de songer que de simples mots pourraient évoqués le bonheur qu'éprouvait présentement la jeune femme à être sur le bâtiment marine "La fierté de South Blue" en route vers la ville de Saint Uréa. Celle, plus que jamais, était prête. Sa dernière mission remontait à plusieurs semaines déjà et celle-ci fut couronner d'un succès total. Mais, depuis déjà trop de temps, elle ne faisait que s’entraîner dans la base marine, cherchant le moyen de sortir pour remettre à leurs places quelques révolutionnaires coriaces ou une poignée de pirates pervers et perfides. Lorsqu'elle est ouï dire qu'une opération nettoyage se préparait ce ne fut pas long qu'elle courut jusqu'au bureau de son supérieur pour lui demander d'en faire partie. Le résultat? Vous le devinez probablement.

    Cassiopeai était dans la petite sale qui lui servait de lieu de repos lorsqu'elle décida d'aller prendre l'air sur le pont du navire. Le soir tombait bientôt, la mer était calme et la cité était loin de se douter de ce qui allait se passer en ses rues dans le lendemain. Le sang allait couler sur les pierres, les cadavres des vermines révolutionnaires allaient être exhibés avec fierté et les gens de se pays allaient pouvoir apprécier la force, l’efficacité et la vitesse de la marine, notre gardien à tous. Cassiopeai n'était pas capable de réprimer un petit sourire à la pensée du combat qui allait venir, alors qu'elle avait le regard perdu vers l'horizon de l'océan et que ses pensées imaginait des scènes de combats toutes plus épiques les unes que les autres. Elle fut tirer de sa rêverie par la voix d'un homme qui l'interpellait en l'appelant "Sergent Shark"... Un frisson de plaisir lui parcouru le dos lorsqu'elle entendit son titre précéder son nom. Avant de se retourner face à l'officier elle prit un dixième de seconde pour reprendre contrôle d'elle même et revenir dans sa froideur habituelle, puis, elle fit face au jeune homme qui lui dit ces paroles:

    -Si vous le voulez bien nous allons passer au détail pratique de votre participation aux manœuvres de demain. Comme vous l'aurez surement constaté, nous n'avons que peu de marines d'élites alloués à cette opération, aussi nous eu à cœur de vous employer au mieux de vos capacités. Et vous conviendrez comme moi que vous envoyer arrêter des civils serait faire bien piètre emploi de votre entrainement. Mais nous avons une tache à votre niveau...

    "Une tâche à mon niveau?" Pensa t'elle, avec excitation. "J'ai bien hâte de voir ce qu'ils me réservent!"

    -Nos renseignements nous font soupçonner l’existence d'une importante cellule de commandement révolutionnaire planquée dans les sous sols de la ville. Vous ne le savez probablement pas mais Saint Uréa est bâti sur de véritables strates de ruines antiques. Tout le sous sol est truffé de vieux tunnels qui offrent des planques parfaites pour tout ceux qui font parties de groupuscules clandestins. Nous pensons avoir localisé la plupart des voies d’accès au Quartier général qui nous intéresse. Et demain, pendant qu'en surface tout les yeux seront tournés vers la rafle, vous filerez vers une de ces entrées pour prendre le complexe d'assaut. Avec l'assaut à l'extérieur vous devriez pouvoir pénétrer en profondeur dans leurs tunnels avant que l'alerte ne soit donné. Le mot d'ordre est rapidité. Frappez fort, frappez vite, faites des prisonniers si possible, mais uniquement si ça ne vous ralentit pas. L'objectif étant évidemment de s'emparer de leurs plans et de leurs documents avant qu'ils n'aient le temps de les détruire... Vous avez des questions ?

    Woa! Ça c'était de la mission! Infiltré des tunnels souterrains pour réquisitionner plans et documents d'importance capitale. Cette mission semblait à Cassiopeai le moment parfait pour prouver ce dont quoi elle était capable. Les instructions de l'officier étaient clairs: Rentrer, frapper, réquisitionner, sortir. Voilà. Dans l'esprit de Cassiopeai son plan se dessinait déjà, elle se voyait déjà, sabre à la main, entrain d'envahir les tunnels ou la vermine révolutionnaire se tapissait, mais une interrogation subsistait et elle décida, vu que le moment semblait tout à fait opportun, de poser la question directement à l'Officier.

    -Oui en fait, je voudrais simplement savoir si je vais avoir, avec moi ou sous mon commandement, un homme qui mérite que son nom soit donné? Je vous demande par là si je vais pouvoir avoir un homme suffisamment fort ou spécialisé pour que je puisse compté un minimum sur lui en cas d'imprévu ou si je décide de lui léguer le commandement de mes hommes un moment donné. Cela serait, je le crois, très pertinent et rendrait encore plus sûre la réussite de cette mission pour le moins capitale.

    Cela pourrait sembler pour un manque de confiance en elle pour le jeune officier, mais ce n'est pas du tout le cas. En fait Cassiopeai désirait savoir si elle pourrait avoir quelqu'un à qui elle pourrait céder une partie de son groupe pour pouvoir être plus efficaces dans les tunnels qui sont, elle imagine, innombrable et tortueux. Un seul groupe de trop de marines aura tôt fait d'être repéré alors que deux équipes à effectifs réduits pourront être beaucoup plus puissants dans ce terrain.



    Paroles Marine
    Paroles Cassiopeai
    Pensées Cassiopeai
      Aaaaaah, Saint Urea, la dernière fois où j'avais mis les pieds dans le coin remontait à plusieurs mois, donnant lieu à une expérience très...... enrichissante? Oui, c'était le mot, une aventure que je ne risquais pas d'oublier. Et voila qu'aujourd'hui, je devais revenir dans ce joli petit bout de ville... Ou plutôt trois jolis petits bouts de ville. Il est vrai que la cité était divisée en trois grande zone. Un système assez original, cela va sans dire, mais pas forcément des plus efficaces sur le plan social.... C'était plus ou moins la raison de ma présence ici...Voyez-vous, la plus grande ville de l'île se composait de trois grandes parties: la zone des pauvres, la zone des bourgeois, et la zone des nobles. Et, évidemment, le niveau de vie changeait drastiquement selon la zone où l'on se situait. Ouaip, ici, le statut social était très important, et il valait mieux avoir des origines nobles ou un gros porte monnaie pour pouvoir s'en sortir. Ouais, un système particulièrement pourri, je vous l'accorde, et qui, évidemment, entretenait des idées et pensées sombres comme la jalousie, la haine, et j'en passe. Autant être honnête avec vous, je n'aimais pas trop ce concept, je désapprouvais fortement, même, mais bon, je ne pouvais pas changer les choses, et je n'avais aucune envie de le faire. Qu'ils apprennent à se débrouiller, ça leur fera du bien. J'ai bien vécu dans des conditions misérables pendant des années et je m'en suis toujours sorti, non? Alors les habitants mécontents pouvant faire de même.... Le soucis, c'est que tout le monde n'a pas ma force de caractère, tout le monde ne réalise pas forcément qu'il vit dans de mauvaise condition, et tout le monde ne sait pas comment agir pour améliorer sa situation. Et dans ce genre de cas, on devient très facilement manipulable, et c'est le gros point noir de ce système: à cultiver la haine et l'ignorance chez les populations pauvres, les dirigeants de cette île ont fait d'eux du pain béni pour tout ceux qui chercheraient des fidèles, des hommes de main, des soldats pour leur cause.... Et la révolution fait partie de ces gens la...

      Ouais, la zone défavorisée étaient devenue un lieu de propagande idéal pour les révolutionnaires. J'avais fouillé les dossiers liés à l'île par le passé, et j'avais pus constater que les soulèvements de la population menées par la révolution avaient été fréquentes..... Fréquentes, et étouffées dans un bain de sang. Aujourd'hui, les dirigeants du coin c'étaient arrangés pour prendre les devants: depuis quelques années, ils surveillaient tout ce qui pourrait avoir un rapport avec la révolution de près ou de loin, sans rien dire, sans agir. Ils se contentaient d'observer, d’emmagasiner les informations, tel un serpent, dardant de la langue pour sentir sa cible, complètement immobile à son approche, le dos courbé, prêt à frapper à tout instant. Et cet instant était enfin arrivé. L'opération "Ville propre", ou pour être plus clair: "On choppe tout ce qui a un rapport avec un potentiel révo". Ouais, un énorme coup de filet, mit en place depuis longtemps par le gouvernement, afin de frapper un grand coup dans les mers bleues. Ce plan était mesquin, cruel, risquait de détruire de nombreuses vies et de faire souffrir beaucoup d'innocents, mais je devais l'admettre: il était bien pensé. Après tout, quoi de plus normal que de s'assurer qu'aucune représailles n'ai lieu après une action d'une telle envergure? Quoi de plus normal que d'essayer d'obtenir une victoire totale? Non, je ne pouvais pas leur reprocher ça, et même si je pouvais, ça ne changerait rien.

      Dans tous les cas, il avait été décidé que je participerais à l'opération. Apparemment, je n'étais pas l'agent idéal pour ça, et pourtant, je faisais parti du voyage. Il devait certainement y avoir une sombre histoire de manipulation et plan tortueux derrière mon affectation à cette opération, mais cela aurait été trop dangereux de vérifier... Ou alors, ma manie d'imaginer des scénarios catastrophes me jouait encore des tours, mais ça m'étonnerais: il s'agissait du gouvernement après tout. J'bossais pour eux depuis environs deux ans, mais il ne m'avait pas fallut bien longtemps pour comprendre à quel point ils pouvaient être tordus.... Je préférais bosser pour eux qu'être leur ennemi, très honnêtement, parce que faire parti de la deuxième catégorie diminuait fortement les chances de survies.... Malheureusement, certains n'ont pas prit conscience de ça. C'est le cas de mon "objectif", un agent du CP infiltré chez les révo de Saint Urea qui visiblement était un peu trop rentré dans son rôle de révolutionnaire.... Et c'était ça ma mission: trouver le guss, vérifier qu'il avait bien trahit le gouvernement, et s'arranger pour que ça ne se reproduise plus.... Comprenez par la le buter. Ouais, au GM, on ne donne pas de seconde chance. Pour l'occasion, j'avais reçu l'autorisation de faire ce que je voulais pour attraper le bonhomme. "Vous avez carte blanche", un phrase de rêve pour un membre du Cp9 comme moi, mais aussi un annonciateur de cauchemar: si une cible était assez importante pour avoir droit à un tel traitement, alors il ne fallait surtout pas rater son coup..... Sinon...... Brrrr, je préférais ne pas penser aux conséquences....

      Trouver un guss au milieu d'une arrestation massive, c'était pas simple, mais pas non plus impossible. Le guérir de sa manie de respirer n'était pas non plus un problème. Par contre, je devais m'arranger pour qu'il ne tombe pas entre les mains d'autres autorités, et la, c'était déjà plus compliqué.... C'est pour cela que la grosse légume qui m'avait attribué la mission c'était débrouillée pour que j'accompagne en tant "Qu'observateur envoyé par le gouvernement pour superviser l'opération" le groupe de marine qui risquait de trouver le coco. Et c'est pour cela que je me dirigeais actuellement vers le navire où se trouvait cette fameuse unité. Ce n'était pas la première fois que je faisais équipe avec des marines, mais j'avais quand même une petite appréhension, non pas parce qu'il faudrait les faire taire s'ils choppaient la cible avant moi, mais parce que généralement, les soldats n'aimaient pas trop Anko.... Qui sait? Peut être qu'avec un peu de chance, leur chef aimera les serpents? Non, de qui je me moque: je sais très bien que ça n'arrivera pas.

      Et, prêt à répondre à la première remarque désobligeante sur ma pauvre An dépassant de mon col, je me dirigeait vers le pont du bateau, où un homme et une femme était en pleine discussion. Bon, vu leur tenue, ils participaient probablement à l'opération, donc, autant se renseigner auprès d'eux pour savoir où se trouvait leur chef. Redressant mon chapeau, époussetant ma redingote, et caressant An, j'interrompis leur discussion avec mon traditionnel ton commercial, papier de mission bien en main.


      -Oui en fait, je voudrais simplement savoir si je vais avoir, avec moi ou sous mon commandement, un homme qui mérite que son nom soit donné? Je vous demande par là si je vais pouvoir avoir un homme suffisamment fort ou spécialisé pour que je puisse compté un minimum sur lui en cas d'imprévu ou si je décide de lui léguer le commandement de mes hommes un moment donné. Cela serait, je le crois, très pertinent et rendrait encore plus sûre la réussite de cette mission pour le moins capitale.

      -Je suis désolé de vous interrompre, mais, qui est l'officier en charge de cette unité? Je
      suis envoyé par le gouvernement, et je dois lui parler de quelque chose de plus important.


      Anko, cherchant à donner elle aussi bonne impression, siffla doucement avant de s'incliner. Allons bon, remarque désagréable sur les serpents dans 3....2....1.....
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