Année 1612, Scarlet Town
Un grand soleil, des petits oiseaux qui gazouillaient dans leur nid, la mer calme qui avançait et reculait lentement aux fils des vagues, une brise légère soufflant doucement sur cette ville maintenant bien éveillé. De bonnes odeurs de petits plats commençaient à envahir les rues et les boutiques fermaient petit à petit pour que leurs propriétaires puissent aller déjeuner. Cependant, si l’on se dirigeait un peu plus au Sud dans le village, la bonne humeur de cette matinée fut entachée par des bruits de marteau frappant du fer. Enfaîte, ce n’était pas ce bruit qui pouvait compromettre le moral de ceux se trouvant à l’intérieur, mais plutôt les bruits qui s’échappaient de la forge lorsque le métal ne chantait plus…
- RAAAAAAAAA ! ÇA M’ÉNERVE !
- Izya, si tu n’es pas capable de te calmer tu arrêtes !
Une petite boule de nerf aux cheveux rouges et avec des ailes d’anges était entrain de s’exciter sur un pauvre bout de métal avec un mini marteau de forgeron. A côté, un grand homme aux cheveux blanc tentait désespérément de se concentrer sur la décoration de la lame d’un sabre qu’il venait de forger.
- Mais je peux rien faire avec ce marteau ! Laisse moi utiliser le tiens.
- Je t’ai déjà dit non, il est trop lourd et tu risques de te le faire tomber sur le pied. Prend celui que je t’ai forgé et débrouille t’en !
Izya souffla un grand coup et se remit à s’exciter sur sa pauvre plaque de métal. Ça faisait près d’une semaine qu’elle avait demandé à son père de lui apprendre son métier parce qu’elle voulait faire des épées, et la seule chose qu’elle avait fait, jusqu’à maintenant, c’était essayer de travailler une plaque de métal pour en faire quelque chose de lisse… Pour le moment, la plaque était toute cabossée sous les coups désespérés de la jeune enfant.
- C’est trop nul papa ! Moi je veux faire des épées ! Pas aplatir de bout de ferraille !
Le pauvre père commençait à perdre patience… Sa fille était pire qu’une mule et totalement impatiente. D’ailleurs, elle venait de laisser tomber son marteau et commençait à bouder dans son coin. Il puisa au plus profond de lui la patience nécessaire pour tenter de raisonner la demoiselle. S'arrêtant de travailler, il se mit à genoux pour pouvoir s’adresser au petit ange les yeux dans les yeux.
- Tu sais ma puce, tu ne peux pas commencer directement par des choses compliquées ! Il faut d’abord que tu apprennes à bien manier ton marteau afin que tes coups deviennent précis.
- Mais c’est duuuuuuur…
- C’est pour ça que je t’avais conseillé d’apprendre la cuisine avec ta maman !
-Nooon ! Moi je veux forger et devenir forte, comme toi !
Comme à chaque fois, le petit visage tristounet de sa fille fit fondre Géralt qui en oublia toute la mauvaise humeur accumulée. Il réussit à lui faire promettre de l’écouter et d’arrêter de se plaindre, même s’il se doutait bien qu’elle ne tiendrait pas longtemps sa parole. Finalement, sa femme vint les chercher pour qu’ils viennent manger. C’est ainsi que se termina la journée de travail d’Izya.
En début d’après midi, elle rejoignit Léo, son meilleur ami dont elle était secrètement amoureuse, à la plage et tous deux s’amusèrent dans l’eau et s’entrainèrent à la natation pendant une bonne heure. Jusqu’à ce que le jeune homme interpelle Izya.
- Regarde ! Un navire approche de l’île !
Izya regarda à son tour. Effectivement, un très gros bateau approchait et avait l’air de prendre la direction du port de l’île. La petite fille proposa donc à son ami d’aller voir ça de plus près, et il accepta. Tout deux se séchèrent en vitesse, se rhabillèrent et prirent la direction de la ville. Ils se retrouvèrent finalement devant où quelques personnes curieuses se demandaient pourquoi un bateau marine venait à Scarlet Town. Certain prirent peur « Y aurait-il un criminel réfugié ici ? » et les autres étaient juste curieux de voir le grade des nouveaux arrivants…
Un grand soleil, des petits oiseaux qui gazouillaient dans leur nid, la mer calme qui avançait et reculait lentement aux fils des vagues, une brise légère soufflant doucement sur cette ville maintenant bien éveillé. De bonnes odeurs de petits plats commençaient à envahir les rues et les boutiques fermaient petit à petit pour que leurs propriétaires puissent aller déjeuner. Cependant, si l’on se dirigeait un peu plus au Sud dans le village, la bonne humeur de cette matinée fut entachée par des bruits de marteau frappant du fer. Enfaîte, ce n’était pas ce bruit qui pouvait compromettre le moral de ceux se trouvant à l’intérieur, mais plutôt les bruits qui s’échappaient de la forge lorsque le métal ne chantait plus…
- RAAAAAAAAA ! ÇA M’ÉNERVE !
- Izya, si tu n’es pas capable de te calmer tu arrêtes !
Une petite boule de nerf aux cheveux rouges et avec des ailes d’anges était entrain de s’exciter sur un pauvre bout de métal avec un mini marteau de forgeron. A côté, un grand homme aux cheveux blanc tentait désespérément de se concentrer sur la décoration de la lame d’un sabre qu’il venait de forger.
- Mais je peux rien faire avec ce marteau ! Laisse moi utiliser le tiens.
- Je t’ai déjà dit non, il est trop lourd et tu risques de te le faire tomber sur le pied. Prend celui que je t’ai forgé et débrouille t’en !
Izya souffla un grand coup et se remit à s’exciter sur sa pauvre plaque de métal. Ça faisait près d’une semaine qu’elle avait demandé à son père de lui apprendre son métier parce qu’elle voulait faire des épées, et la seule chose qu’elle avait fait, jusqu’à maintenant, c’était essayer de travailler une plaque de métal pour en faire quelque chose de lisse… Pour le moment, la plaque était toute cabossée sous les coups désespérés de la jeune enfant.
- C’est trop nul papa ! Moi je veux faire des épées ! Pas aplatir de bout de ferraille !
Le pauvre père commençait à perdre patience… Sa fille était pire qu’une mule et totalement impatiente. D’ailleurs, elle venait de laisser tomber son marteau et commençait à bouder dans son coin. Il puisa au plus profond de lui la patience nécessaire pour tenter de raisonner la demoiselle. S'arrêtant de travailler, il se mit à genoux pour pouvoir s’adresser au petit ange les yeux dans les yeux.
- Tu sais ma puce, tu ne peux pas commencer directement par des choses compliquées ! Il faut d’abord que tu apprennes à bien manier ton marteau afin que tes coups deviennent précis.
- Mais c’est duuuuuuur…
- C’est pour ça que je t’avais conseillé d’apprendre la cuisine avec ta maman !
-Nooon ! Moi je veux forger et devenir forte, comme toi !
Comme à chaque fois, le petit visage tristounet de sa fille fit fondre Géralt qui en oublia toute la mauvaise humeur accumulée. Il réussit à lui faire promettre de l’écouter et d’arrêter de se plaindre, même s’il se doutait bien qu’elle ne tiendrait pas longtemps sa parole. Finalement, sa femme vint les chercher pour qu’ils viennent manger. C’est ainsi que se termina la journée de travail d’Izya.
En début d’après midi, elle rejoignit Léo, son meilleur ami dont elle était secrètement amoureuse, à la plage et tous deux s’amusèrent dans l’eau et s’entrainèrent à la natation pendant une bonne heure. Jusqu’à ce que le jeune homme interpelle Izya.
- Regarde ! Un navire approche de l’île !
Izya regarda à son tour. Effectivement, un très gros bateau approchait et avait l’air de prendre la direction du port de l’île. La petite fille proposa donc à son ami d’aller voir ça de plus près, et il accepta. Tout deux se séchèrent en vitesse, se rhabillèrent et prirent la direction de la ville. Ils se retrouvèrent finalement devant où quelques personnes curieuses se demandaient pourquoi un bateau marine venait à Scarlet Town. Certain prirent peur « Y aurait-il un criminel réfugié ici ? » et les autres étaient juste curieux de voir le grade des nouveaux arrivants…
Dernière édition par Izya le Lun 12 Nov 2012 - 11:47, édité 1 fois