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le paradis des bretteurs

Rappel du premier message :

-C'est donc ici que le légendaire Roronoa Zoro a fait ses premiers pas ...

Bous l'aurez peut-être deviné, l'endroit que je suis sur le point de fouler était l'île de Shimotsuki ! Cette île renfermait un profond passé du maniement de l'épée au fil du temps. De nombreuses écoles étaient présentes ici et je comptais bien en choisir une afin de m'entraîner au maniement de mes sabres ! Mais il allait d'abord falloir que je me situe, d'après les panneaux qu'il y avait ici, j'étais à Kawai. Et d'après ce que mes yeux m'indiquaient, c'était le paradis, ici, pour moi ! Car en plus d'y avoir une école de sabre, il y avait pas mal de plante médicinales d'implantées dans le coin ! C'est le rêve pour un bretteur médecin !

J'avançais donc, jusqu'à cette ville, jusqu'à ce que deux personnes m'interpellent, essayant de se faire passer pour gentil, mais en ayant quand même la main sur leur katana :


-Bonjour monsieur, qu'est-ce qui vous amène de par chez nous ? Fit le premier.

-Euh ... Je suis ici pour améliorer ma technique du sabre et pour acheter des herbes médicinales.

-Pouvez-vous nous montrer vos sabres ? Fit le deuxième.

- Euh ... Bien sûr !

Je sorti les fourreaux de leurs attaches et leur montra, ils voulurent les prendre, mais je les rattachai à ma ceinture avant qu'ils ne puissent les prendre.


-*éclaircissement de gorge* Veuillez les sortir de leurs fourreaux, s'il vous plait !


Je les sortis tout en gardant bien les deux hommes à distance avec mon regard.

-Bien, vous pouvez y aller, nous vérifions juste que les étrangers n'apportent pas d'arme à feu sur notre belle île ... Maintenant, CIRCULEZ !

-... Bonne journée ... Disais-je sur un ton grave.


Ils ont de drôles de manières ici ! Heureusement qu'ils n'ont pas insisté à toucher à mes sabres, sinon, ça se serait encore fini en bain de sang ! Ce que je ne voulais pas, bien évidemment, car je voulais avant tout passer inaperçu, ici. Du moins, jusqu'à ce que j'ai fait tout ce que je voulais ! Je continuais donc mon chemin dans le petit village paisible avant de chercher pour de bon le dojo.
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C’était vraiiiiiiiiiiiiment trop trop dommage que Zouzouka et Phalange ne viennent pas manger chez lui. En plus ce soir c’est Couscous quoi ! Ils savent pas ce qu’ils ratent, c’est dommage. Mais bon, Phalange doit sûrement manger un bon repas avec Mamie Gato. Quant à Zouzouka… Vu que c’est un étranger il doit dodoter à l’auberge de la ville et manger un bon curry bien chaud, c’la spécialité de l’établissement, il est suuper bon mais pas aussi bon que celui de Maman.
Mais c’est vrai qu’il commence à fatiguer le petiot, de ce fait peut-être qu’une bonne nuit de sommeil tranquille lui fera le plus grand bien, et il pourra ainsi être en forme pour jouer avec ses nouveaux compagnons de jeu. Uriko s’imaginait déjà la scène, malheureusement, son père l’interrompit dans son élan, lui annonçant une nouvelle en plein diner.

« Uriko, ce soir, entrainement de minuit au dojo avec les juniors. »
« Eeeeeh ? Maiiis euuh ! Je veux dodoooo c’pas juusteuuh ! »
« Uriko, si tu veux devenir un homme un jour, il faut être prêt à se plier à certaines circonstances. »
« Maiiis… Boouuuh ! T’es trop nuuul euuh ! J’te boude ! »
« Guaargh ! »

Coup de poignard dans le cœur de ce papa. Un diner typique dans la famille Lhant, l’ambiance est au beau fixe. Et comme le lui avait fait savoir son paternel, l’enfant du se lever de sa très très courte sieste pour aller s’entraîner au dojo pour la séance de minuit. Cela arrivait de temps en temps que plusieurs groupes viennent s’entraîner au dojo le soir. Pourquoi ? Ca il ne le savait pas, il avait jamais bien compris les explications qu’on lui donnait.
Après avoir rejoint et réunit les élèves qui allaient participer au cours du soir, le groupe se mit en direction du dojo. Il faisait un peu froid aussi, c’vraiment pas drôle le cours du soir des fois. Mais une fois suffisamment à proximité du dojo, Uriko et ses amis remarquèrent quelque chose qui captèrent leurs attention. C’était très bref, mais ils avaient cru l’espace d’un instant pu voir une silhouette.

« Vous…Vous avez vu ? »
« Qui traîne dehors à cette heure là ? »
« Un fan…Fanfan... Fantôme ? »
« Est-ce que quelqu’un d’autre doit nous rejoindre ? »
« Non, il me semble que non.
« Ptet c’est un voleur. »

Silence de mort, la réflexion d’Uriko n’était pas aussi idiote qu’on aurait pu le penser. C’était les mots auquel le jeunot avait pensé immédiatement au vu des précédénts évènements. Et si c’en était réellement un ? Le visage d’Uriko et des autres élèves s’illuminèrent, ainsi que celui de son père.

« Un voleur ? Au sein de notre dojo ? Je ne le pardonnerai pas ! A tous les élèves ! Changement de programme, votre mission cette fois est d’attraper ces vils criminels ! »

Acquiescement général, finalement le programme se révélait assez amusant, ce serait peut-être amusant finalement. Un peu comme un jeu de cache-cache, et dieu sait qu’Uriko est doué à ce jeu.

« Sauf toi Uriko, c’est dangereux donc tu restes sur le coté. »

Quoiiii ? Comme d’habitude, son père l’empêchait toujours de s’amuser ! C’qu’ils sont ennuyeuuux des fois les parents trop attentionnés ! C’est dangereux pour lui mais pas pour les autres, en plus Uriko est même plus fort que la plupart d’entre eux…
Mais c’est pas grave, Uriko est à cet âge de l’adolescence où l’on se rebelle et l’on désobéit expressément aux ordres de ses parents. Que c’est méchant. Attendant alors que son père et ses camarades se dispersent fouiller le dojo et ses alentours, le petit garçon en profita pour partir de son côté à la recherche de la silhouette mystère.
Bien entendu, il ne lui est jamais venu à l’esprit qu’il pourrait s’agir de Phalange malgré les incidents survenus auparavant, c’est trop complexe pour que son petit esprit puisse faire le lien.

Empruntant un passage moins visible afin d’éviter de tomber sur son père, Uriko atterrit dans la réserve du dojo, hmm c’est sale et mal rangé, il y a des objets partout, faudra qu’il pense à demander à Phalange de nettoyer cet endroit aussi. Il aurait penser que les voleurs se seraient cachés ici quand même. Et c’est alors que trébuchant sur un casque de protection, l’enfant tomba en avant sur un gros sac remplit de farine, ce qui eut pour effet de le couvrir de farine en plus de tâcher davantage l’endroit. Bouuh pas de chance, l’est tout sale… Uriko sortit de la réserve un peu dépité pour finir par voir deux grandes silhouettes ô combien reconnaissable.

« Phalaaange, Zouzouuuka. »

Mais qu’est-ce qu’ils faisaient ici ? Est-ce qu’ils étaient aussi venus aider à trouver les voleurs ? Ou ptet qu’ils savaient qu’il était ici et que pour se faire pardonner de pas être venu miamer chez lui, ils voulaient quand même venir jouer avec lui pour le soir !

« Oh ouiii ! Jouooooons. »

Uriko sourit, l’enfant était tout blanc dû à la farine, en tenue de dojo, ses yeux rouges brillant ressortant particulièrement bien en cette nuit de pleine lune, les bras ouverts prêt à leurs sauter dessus pour un gros câlin et commencer à jouer. Inutile de dire qu’il paraissait presque effrayant, tel un esprit les hantant à jamais.
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Minuit, l'heure critique ! Planté au point de rendez-vous, j'attendais Ange pour que l'on puisse aller faire nos courses. C'était la première fois que j'allais commettre un cambriolage, j'étais donc un peu stressé ! Sans prendre la peine de cacher quelque peu notre identité, nous rejoignîmes le dojo. Ange crocheta la serrure et nous entrâmes avec rapidité et agilité dans le dojo plongé dans le noir. Tout se passait bien, jusqu'à ce qu'une nuée de gamin entrèrent en fracas dans le dojo en criant « Les voleurs, et ba y sont tellement méchant qu'on va les trouver !! ». Bigre ... À peine rentrés, déjà repérés ... Les lumières du dojo nous fusèrent dans les yeux, nous profitâmes de l'éblouissement des gamins pour pouvoir nous planquer derrière des seaux de boken. Les gamins fusèrent de partout, reniflant chaque centimètre carré de tatami. Ange me jeta un regard et lentement, sur la pointe des pieds, nous commençâmes à nous diriger vers la porte du dojo, quand soudain :

-Phalaaange, Zouzouuuka !

-Aaaaah !! Un fantôme !!! Criais-je en sautant dans les bras d'Ange, qui sursauta à la suite avant que l'on ne finisse tous les deux allongés par terre

Et bien sûr, ce qui fût totalement normal, tous les gamins nous sautèrent dessus en nous frappèrent de part en part avec leur sabre de bois.


-Aïeuh ! Aïe, mais AÎE ! Non, pas là ! Aaaaah ! J'avais dit pas là-aïe !! Mais arrêtez-euh !

Heureusement qu'Uriko vint calmer le jeu en disant qu'on était venu pour jouer, sinon, on aurait été bon pour l'hosto ! Cela dit, le suivre serait trop suspect ... Nous passons déjà pour les petits chiens de services, alors pourquoi ne pas continuer ...

-Euh ... Non, pas tout à fait ! On n'est pas venu pour jouer ... Aïe ! Mais arrêtez, foutus morpions ! Je dormais à proximité et j'ai entendu que des voleurs avaient été repérés, alors j'ai été appelé Ange et on a décidé de venir vous aider, voilà tout ...

Tous mordirent à l'hameçon ... Sauf peut-être l'instructeur, qui me regardait d'un oeil méfiant. Uriko avait surement dû lui parler de nous, donc il nous connaissait un minimum ! Cela dit, il est normal que son esprit d'adulte se pose des questions ! Des inconnus de la ville ayant sympathisé avec le fils du grand chef et qui sont retrouvés dans le dojo soit disant pour retrouver des voleurs ! Il y a de quoi poser des questions ! Je dégainais donc mes sabres et, disant des phrases ponctuant mon mensonge, je me mis à chercher frénétiquement le dojo, aidé des gamins qui, au passage, me posaient pas mal de questions sur mes sabres ! Nous cherchâmes durant 15/20 minutes avant d'arrêter toute recherche et de faire sortir tous les enfants du dojo. Cela dit, Ange, le père d'Uriko et moi étions les derniers et une fois tous les gamins sortis, l'instructeur ferma à clé la porte du dojo avant de se retourner vers nous.

-Vous avez peut-être réussi à duper ces enfants, mais vous ne m'aurez pas moi ! Que faisiez-vous dans ce dojo ?

-Je vous l'ai dit, nous avions entendu qu'il y avait des voleurs, alors nous nous sommes pressé pour pouvoir vous aider !

-Foutaise ! Dit-il en me pointant d'un vrai sabre qu'il gardait précieusement caché sous son kimono.

-WHAHOU ! On se calme !

-Je suis désolé, mais si vous ne voulez pas vous faire trancher, il va falloir que vous me donniez des preuves plus plausibles que vous n'étiez pas dans le coup ...

-Que voulez-vous que je vous dise de plus ? Je vous ai déjà tout dit !! Disais-je, un brin énervé.

-Je veux des preuves ! Dit-il en donnant un coin de sabre horizontal que j'esquivais de justesse.

-Pas fou, le vieux ?!

Il commença à enchaîner les coups de sabre tout en gardant sa deuxième main coincée dans sa ceinture. Quel drôle de style de combat ! Commençant vraiment à être sur les nerfs, je sortis mes sabres à moi et commençais à parer ses coups. Certain de justesse ! Cela dit, je ne pouvais me permettre de contre-attaquer, sinon, mon alibi allait tomber à l'eau !

Spoiler:
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Les choses tournaient de plus en plus mal, et Ange avait suivi, avec une expression franchement ahurie sur le visage, la discussion entre le maître du dojo et son complice. Il fallait s’y attendre : dans le village, tout le monde n’était pas aussi naïf et candide que la bande d’enfants amateurs de friandises. Sentant qu’il devait participer à l’effort de mensonge, il hocha vivement la tête pendant la discussion pour appuyer les dires de Zarechi.
Le mensonge n’était sans doute pas crédible, ou alors c’était ce que le professeur avait prévu depuis le début, mais celui-ci et le médecin-bretteur se retrouvèrent face à face, les armes tirées, et visiblement la ferme intention de s’entre-découper !
Voilà qui n’était pas pour plaire au sauvage, dont la principale ambition dans la vie était d’éviter les ennuis (après celle de devenir riche, bien sur). D’autant qu’il n’était même pas armé !

Je n’aime vraiment pas la façon dont tout ça se passe ! … Et je ne comprends pas tout. Est-ce qu’on a été démasqués, finalement ?
Probablement. Mais il reste encore un doute, sinon il nous aurait déjà tués.
De toute façon, Za… euh… Zouzouka affiche un air franchement coupable. Mais le gars en face est un expert. Bien plus fort que nous, c’est sur ! On va se faire massacrer !!
Reste calme ! Si ton complice veut joueur au sabre, c’est son problème. Toi, tu es la pour le profit, alors pas question de repartir les mains vides !
Et surtout pas blessé, non plus !


Ange cessa de se mordre les doigts avec un air effaré et regarda autour de lui. D’abord, le dojo était juste à coté, la porte encore grande ouverte. Il ne pourrait pas y retourner tout de suite, mais le nota quand même dans un coin de sa tête, au cas où. Ensuite, même s’il ne le voyait pas, il était persuadé qu’Uriko ne devait pas être loin. Ou alors qu’il allait bientôt revenir. Non seulement parce que depuis le début il avait un don pour se trouver ou il ne fallait pas, mais aussi parce qu’il était sur que l’enfant n’allait pas les avoir lâchés si facilement, même après le "jeu nocturne"…

Alors… Haricot, Zouzouka, le prof’…
Euh… moi je peux continuer à paniquer pendant qu’on réfléchit ?
Chut ! Tu as encore moyen de t’en tirer en jouant bien.
Mais c’est pratiquement écrit "c’est moi le voleur" sur mon front ! Ils vont vite se souvenir que j’ai déjà tenté de voler dans la maison de mamie Gato.
Arrêtes de geindre et obéis ! Tu n’as encore rien fait de vraiment répréhensible, alors tu dois continuer à tenir ton rôle de gentil repenti.


Le sauvage se composa une figure qui criait la bonne fois et l’honnête panique. Sur n’importe quel autre visage, ça aurait pu faire de l’effet. Puis, sans se retourner vers quelqu’un en particulier, en s’adressant à la nuit, il appela :

- Haricot ! Il… il faut faire quelque chose, ils vont s’entretuer !!

Puis il s’adressa à son complice et au maître du dojo. Cette fois, il avait un air choqué, presque réaliste.

- Alors c’était toi le voleur, Zouzouka ? Tu es venu ici… rien que pour voler ces pauvres gens ? Moi qui avais confiance en toi… Tes mensonges ne sont pas crédibles, tu t’es trahi en sortant tes armes !

Gyahaha ! C’était très bien ! Immonde, immoral, mais très bien !

Le sauvage vint se placer près du professeur, face à Zarechi, tandis que ceux-ci agitaient toujours leurs sabres l’un en face de l’autre. Trahir son complice était peut-être totalement immoral, mais c’était de toute manière ce qu’il prévoyait de faire depuis le début si les choses tournaient mal ! Ainsi, il n’y aurait pas de partage du butin, et un autre à qui faire porter le chapeau ! S’il en avait la possibilité, il profiterait de la confusion pour retourner dans le dojo, et on ne l’accuserait même pas !
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Spoiler:

Hmm… Moment de confusion… Récapitulons… C’vrai qu’en y réfléchissant… Comment est-ce que Zouzouka et Phalange auraient pu savoir qu’il y avait une session d’entrainement de minuit ? Même lui n’avait été mis au courant qu’à l’heure du dîner ! Maiiis… C’était pas une raison pour que le Papa soit aussi en colère… Quoi que… C’vrai que ce genre de situation n’arrive pas bien souvent dans un village aussi paisible que Kawai. L’excuse de Zouzouka n’était pas plausible, comment ils auraient pu savoir que y avait des voleurs ? Ca faisait même pas si longtemps depuis qu’eux même avaient pensé à l’idée qu’il y en ait un… Maiiis, après c’possible aussi qu’ils aient entendu l’équipe la nuit et qu’ils aient fait une pitite filature… Bouuh c’était trop compliqué là ! Heureusement, Phalange était là pour expliquer les faits ! Il pouvait avoir confiance en lui.
Prenant alors un air horrifié, bouche grande ouverte et les deux mains sur celle-ci pour éviter qu’on ne voit de trop près ses amygdales, l’enfant s’écria d’une manière complètement surjouée :

« Nan ! Zou….Zouzouka…. T’as pas pu… Et… Dire…. Dire qu’on s’était partagé la chocolatine de l’amitié…. T’es… T’es un voleuuur ?! »

Malgré son air un peu faux, la réaction de l’enfant fit décrocher un nerf de colère au Papa, on ne trahit pas la confiance de son bien aimée de fils adoré comme cela. Pointant alors son sabre vers le pirate d’une main et le bras tendu devant Phalange et Uriko comme pour leur dire de rester en retrait, celui-ci regarda avec animosité la pauvre victime.

« Tu ne t’en sortiras pas aussi impunément, en garde ! »

L’homme se prépara à bondir jusqu’à ce qu’un craquement se fit entendre au niveau du dos de l’adulte. Très vite, l’enfant accouru à ses côtés mettant sa main sur le dos et l’autre sur l’épaule de son parternel.

« Bouh… Papa, tu t’es pas échauffééé, Maman elle avait dit que fallait y aller doucement, ton dos est pas encore guéri de ta chute dans les escaliers en ayant glissé sur une peau de banane… »

Le retour de la banane tueuse a encore frappé. Le fait est que…. Il s’agissait bien du père d’Uriko malgré tout… Faut pas non plus trop en attendre de sa part hein ?

« Toi… Sale lâche… Oser profiter de ma faiblesse comme ça… Grr… Je préfère encore que tu me tue là maintenant et tout de suite plutôt que d’avoir à supporter ta pitié ! »
« Nan Papa, il a rien fait encore Zouzouka. »

Petit moment de silence, situation quelques peu… Akward, traduction française pas à portée de main. Bon, Uriko allait s y prendre à sa manière, il fallait bien rompre ce vide un moment.

« Dis… Zouzouka…. Tu voulais vraiment voler ? »

Regard de l’enfant mignon culpabilisateur du « Tu n’oserais pas me mentir et me trahir si ? éè ». Malheureusement cela n’allait être que de courte durée vu que tous élèves arrivèrent par la porte grande ouverte, se contentant uniquement de jeter un coup d’œil, voyant alors leur maître d’un soir sur un genoux à terre. L’imagination des enfants prirent le dessus…

« Le… Le maître a été vaincuuu ! »
« Qu’est-ce qui s’est passééé ?! Qui c’est qu’à fait ça ?! »

Bien entendu, Phalange, continuant dans son mensonge se mit à pointer du doigt son ex-complice. Tandis qu’Uriko faisait un léger geste de la main de gauche à droite pour préciser que ce n’était rien… Geste passé complètement à la trappe face à celui de Phalange.

« Aaah… C’bien lui le voleuur ! »
« Mais… Il a vaincu le Maître… Et sans armes ! On est pas de taille… »
« B… Bien, Uriko et Phalange, surveillez le… On revient on appelle la Marine ! »
« Eh ? Mais… Att… »

Trop tard… Uriko, c’était pas le seul gamin de l’île, fallait pas l’oublier, après tout, c’était l’environnement dans lequel il avait grandi, normal qu’il y ait eu une certaine influence au final non ? Quoi qu’il en soit, appeler la Marine, c’était ptet un peu trop… Hmm…

« Zouzouka… T’as rien volé hein ? Enfin, pour l’instant, ne veux dire… Du coup, vas y ! T’peux partir, les marines des fois, ils sont un peu brutals... »
« Brutaux. »
« Oui mais Brutals, c’plus joli… Euh… Donc…. Tu peux partir, comme ça ils t’attraperont pas ! »
« Quoi ? Uriko je ne le permettrais pas, il est… »
« Bouuuh ! Papaaa ! Tu t’agites trop ! C’pour ça que tu t’es fais maal ! S’il repart sans rien ça va nan ? Puisque y a pas de vol ! Et pis… N’est mon n’amii, il a joué avec moi et il m’a offert des bonbooons donc arrête d’être ronchooon ! Surtout ce soir, bouh ! »
« Ron…Ronchooon ?! »

Mode déprime du Papa activé, agenouillé à quatre pattes, se remémorant en boucle le mot « Ronchon » sortit de la bouche de son fils. Puis, se retournant vers Phalange, celui-ci le fixa… Hmm…

« La Marine va sûrement t’interroger, mais t’inquiète ait pas peur Phalange ! Après tout, t’es innocent hé hé ! Ah ! Mais du coup…. Faut dire n’au revoir… Bouh ! Zouzoukaaaa ! »


Le petiot attrapa la main du jeune homme avant de la remuer fortement de haut en bas, avec un grand sourire.

« Zouzoukaaaa ! On s’était trow bian amusééé ! Hein qu’tu reviendraas ! Enfin, pas sûr que les gens voudront te revoir… Mais moi ne t’accueillerais tout biaaan ! On se reverra et on jouera de nouveaau ! Du coup Babyeee ! Hm.. Phalange, t’veux que ne te laisse avec lui en privé un moment, ne sait que vous n’êtes tout proooche ! »

Ah bon ? Bah, l’imagination des enfants, ils ne se connaissent que depuis une journée… Mais ils avaient sûrement des choses à se dire. L’enfant allait les laisser dehors un moment, il resterait dans le dojo un moment le temps que son père se remette de sa dépression… Toute manière Phalange reviendra lui.


Dernière édition par Uriko le Jeu 12 Juin 2014 - 23:39, édité 1 fois
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Le vieil homme était agenouillé au sol, la main sur son dos douloureux.

-Toi... Sale lâche... Oser profiter de ma faiblesse comme ça... Grr... Je préfère encore que tu me tues là maintenant et tout de suite plutôt que d'avoir à supporter ta pitié !

-Eh ...Papy ...

Je m'approchais lentement de lui, afin de lui dire une chose que seul lui doit entendre.

le paradis des bretteurs - Page 2 Sarieu10

-Soit heureux que je n'arrache pas ta tête à ton misérable corps ! Je suis un pirate ... Et tu sais ce qu'il en est de croiser le fer avec un pirate ...

L'homme ouvra grand les yeux et je me relevais en lui tapant l'épaule.

-Dis... Zouzouka.... Tu voulais vraiment voler ?

-Ahah ! T'en fais pas, mon grand, je n'oserais jamais voler une bouille d'ange comme la tienne ! Disais-je avec un large sourire en lui caressant les cheveux après avoir rangé mes sabres.

-Zouzouka... T'as rien volé hein ? Enfin, pour l'instant, ne veux dire... Du coup, vas-y ! T'peux partir, les marines des fois, ils sont un peu brutals ...

Après avoir dit cela, la petite boule rose me laissa seul avec Ange. Je le dévisageais pendant quelques secondes avant d'éclater de rire.

-C'est vraiment la pire des saloperies que l'on m'ait jamais faite ! Ahah ! Pire dans le sens où c'était vraiment mauvais ! Si tu pensais que tous me mettre sur le dos allait te protéger, tu te fourres le doigt dans l'oeil, je pense ! Le gamin n'est pas aussi insouciant qu'il en a l'air ... Dis-je en reprenant mon air sérieux. Il est plus intelligent qu'il n'y parait, fais-y attention. Je sais pas pourquoi, mais je suis certain qu'il a déjà tout découvert ... Allez, bonne chance l'ami !

Après une légère tape sur l'épaule et un sourire, je coinçais ma main dans la hanse de mes porte-katanas et reparti en direction de la mer, pour de nouvelles aventures. Avant de monter à bord, je me retournais, pris une gigantesque inspiration et cria à plein poumon :

-URIKO ! GRANDIS ET REJOINDS-MOI EN MER ! JE T'ATTENDRAIS ET CE JOUR-LA, TU ME MONTRERAS TES VERITABLES CAPACITES !
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Ange  avait cru que la situation tournerait en sa faveur, jusqu'au moment où l'enfant décida de raccompagner son père dans le dojo, le laissant seul avec son complice. Adieu, les chances de retourner finir le cambriolage. Et puis il allait devoir s'expliquer avec un Zouzouka passablement énervé. Les mains dans les poches, le sauvage se mit à gratter le sol avec son pied, l'air un peu embarrassé, mais avec l'air de dire à Zarechi : "On est deux personnes raisonnables, pas vrai ? Tu ne vas tout de même pas m'en vouloir pour si peu ?". Mais sachant la propension de l'autre pour les attaques irraisonnées, il se trouvait dans une situation délicate.

Quoique... Après tout, leur entraînement de ce matin avait démontré qu'ils étaient de force égale ! Et contrairement à père d'Uriko, Ange n'avait aucune morale. Le médecin-épéiste était vexé, ça se voyait, mais il compensait ça avec sa bonne grosse voix et ses moqueries. Ce qui le surprenait, c'était qu'il semblait porter beaucoup d'estime au gamin. Celui-ci n'avait pourtant montré aucun talent exceptionnel, excepté une naïveté et un optimiste surprenants, et absolument rien dans son comportement n'avait laissé entendre qu'il se doutait de quoi que ce soit. Alors soit c'était ça le talent de repérer les disciples prometteurs, soit Zarechi était lui aussi très naïf.
Ange rit un moment avec son complice, puis répliqua.

- Haha, désolé de te t'avoir déçu. Quitte à te surprendre, un voleur c'est malhonnête ! Comme tu le disais si bien au vieux, c'est ça de vouloir fréquenter les pirates...

Le sauvage agrémenta le tout d'un large sourire du style "J'ai déjà mangé aujourd'hui, mais j'ai encore faim. De viande humaine", qui était le seul qu'il arrivait à bien faire avec sa drôle de dentition.
Ce qui était diffamatoire d'ailleurs, puisque l'homme aux dents pointues n'avait encore jamais pratiqué le cannibalisme.
...En tout cas, personne ne l'avait jamais vu faire.

Hum... puisque ce gars n'a pas prévu de me découper, je devrai réussir à m'en sortir !
Avec les marines dans le coin il ne peut pas se permettre de s'éterniser. Mais toi non plus !
C'est vrai ça. Je m'enfuis aussi alors ?
Tu pourrais toujours rester. Les gens du village te couvriraient... a condition que les marines soient aussi stupides qu'eux.
Je suis tranquille alors !
Tout dépend de toi. C'est vraiment ce que tu souhaites, une vie un peu minable dans un village d'imbéciles heureux, à jouer le rôle de l'homme à tout faire d'une vieille et de souffre douleur des gamins du coin ?
Euh... non. Non, non, non, non, non ! Hors de question ! C'est décidé : adieu tout le monde, je file !


Après un dernier salut à son ex-complice, le sauvage quitta le village par un chemin opposé, en coupant à travers champs pour éviter de croiser quelqu'un.

***

La bonne chose, c'est que tu as déjà loué une barque pour t'enfuir de cette île. Le souci en revanche, c'est que tu n'as plus de butin !
Je devrais retourner dans le dojo ?
Impossible : Haricot et son père y sont.
Hum. Zut. Et... si je faisais semblant d'aller leur dire au revoir ?
Non, non. Tu as trop tenté la chance ici. Et tu n'as plus l'autre nouille pour servir de bouc émissaire !
Tant... et puis il y a toujours la barque que je n'ai pas payée ! Ça remboursera pour les blessures que j'ai reçu ici, haha !


Il n'avait rien à récupérer chez sa logeuse, et réflexion faite c'était une erreur d’annoncer son départ aux autres. C'était un coup à déclencher des "Nooon, reste Phalange ! Tu seras bien iciii", et tout un tas d'âneries du même genre. Il était un bandit lui, un sauvage, un homme, un dur ! Un, un...
Ah ça y est, il comprenait le changement de ton de Zarechi . Probablement, la manière qu'avait ce petit de vous considérer comme son ami, son égal, et comme quelqu'un de foncièrement gentil qui ne demande qu'à retourner dans le droit chemin, ça froissait votre fierté. Le genre de truc qu'on avait besoin de compenser en criant à voix forte.

Ce séjour à Shimotsuki avait été une expérience intéressante. Mais Ange se passerait bien de la subir à nouveau !
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Bouuh… Zouzouka était parti… Hmm… Il va lui manquer… Dire qu’ils s’étaient teeeeellement amusés tous les deux, l’enfant aurait bien voulu au moins pouvoir jouer encore un petit peu avec lui, au moins un ou deux jours de plus. Mais non, au final il serait même pas resté pour la nuit… Mais… Il pouvait encore compter sur Phalange, lui au moins c’était sûr qu’il resterait, ouaip ! Après tout, tout le monde l’aime bian ici et pis lui aussi il aime jouer avec tout le monde ici et miamer des gâteaux la journée, et pis ça se voyait à sa tête qu’il aimait passer le balai et faire la vaisselle !

Après avoir laissé quelques minutes aux deux bonshommes Uriko retourna dans la salle du dojo et à sa grande surprise, celui-ci ne trouva… Personne…

« Haaaan ! Zouzoukaaaa il a même pas dit au revoir correctemeeent ! Ne voulais un caliiiiin ! Et pis… Phalange… Ou qu’il est ? Il…. Il s’est fait enlevé par Zouzoukaaaaaaa ?! Mais… Ils étaient si proches pourtaaaant ! Ou… Haaan alors ils sont partis enseeeemble ?! Maiiis il a même pas dit au revoir nan plus ! Phalange il serait jamais parti sans dire au revoiiir ! Ca veut dire que Zouzouka l’a bel et bien kidnappéééé ! Ah… Mais Phalange il est aussi fort que Zouzouka donc ca devrait pas être possible…. Et pis il aurait crié… Haan ne sais paaaas… Hmm ? Il se serait perdu ? »
« Uriko, viens ! La marine va arriver ! »
« Hmm ? Oh ! Oui Papaaa ! Bon… Phalange va sûrement réapparaître plus tard… On se verra demain chez Mamie Gatô ! »

~~~~~~~~

Quelques jours plus tard

« Hmm… C’ennuyeux sans Phalange pour jouer…. »
« Boui… Il est même pas v’nu dire au revoiiiir ! »
« Moi chuis sûr qu’il est mouru par Zouzouka ! Il fait peur, t’as vu comment il a vaincu ton père sans armes ?! »
« Hmm ? Oh oui oui… »

Trop long de contester, l’enfant ne faisait que laisser passer sans prendre la peine d’expliquer, au fond, c’vrai que le petiot n’avait aucune preuve contestant le fait que Zouzouka ne soit pas venu avec de mauvaises intentions derrière… Mais…

* Il m’a pat pat la tête… Suis sûr c’un gentil m’sieur ! Zouzouka ! Moi n’ai confiance, c’un gentil !*
« Au fait, la marine est venu te voir il paraît ! Ils t’ont dit quoi ? T’as pu leurs demander pleins d’histoires sur les mers et tout ? T’as eu des autograaaphes ?! »
« Bouiiii n’aurais trooow voulu mais ils ont fait que poser des questions, du coup n’ai même pu leur en poseeer euuh ! »
« Ah ? Quoi donc ? »
« Bah, a propos de Phalange et Zouzouka… Mon frère s’est inquiété d’ailleurs… Mais on a dit que du bian de Phalange, on croit qu’il s’est perdu quelque part, il est tellement bête des fois hé hé ! »
« Oh ouiii ! Il doit s’être perdu, on peut jouer à le chercher ! »
« Oooh ! Ouaiiiiiis ! Et et… Ptet qu’il s’est fait dévoré par des louuups ! »
« Haaan si on le découvre, on sera comme des détectives aloooors !
« Ouaiiiis ! »
« Oh oh ! Et on s’occupera de l’enterrer aussiii ! »
« Et pis Mamie Gatô sera triste aussi, du coup faudra lui acheter des bonbons pour la réconforter ! Et on en achètera encore plus parce que nous aussi on sera triste ! »
« Ouaiiiis ! »

Et la via à Shimotsuki continua… Le groupe d’enfant partirent jouer dans les bois en espérant trouver un Phalange perdu et épuisé… L’activité continua chaque jour pour un petit moment à chaque fois, se changeant en un véritable jeu : « Trouver le Phalange ! », qui se répandit à travers le village de Kawai. Aujourd’hui encore, même après le départ d’Uriko, le jeu continuait de perdurer, on raconterai même que la nuit, le fantôme de Phalange apparaîtrait et de son habituel sourire effrayant, celui-ci passerait le balai dans la forêt pour que les petits enfants ne trébuchent pas en cherchant son cadavre, en protection de ses amis d’antan. En sa mémoire, Mamie Gatô avait même cuisiné une pâtisserie locale, les tresses d’Ange, de mini boules briochées reliés les unes aux autres rappelant la coiffure très particulière du bonhomme. Très populaire auprès des enfants. Quant au pourquoi de sa popularité soudaine et ces drôles d’histoires… Et bien… Il faut savoir que chaque histoires racontés par les enfants du village (Surtout si Uriko est compris dedans) sont parfois dramatiquement exagéré et déformés par leur imagination….
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3484-uriko-lhant
  • https://www.onepiece-requiem.net/t3394-uriko-lhant-encore-un-boulet-en-plus
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