Pseudonyme : Red Eyes Caly'. Age: 23 ans. Sexe : Femme. Race : Ange. Rang : A définir plus tard par vos soins. Métier : Navigatrice. Groupe : Civil. Déjà un équipage : Aucun (mais bientôt). But : Connaître tous les recoins de ce monde ! Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Aucun fruit. Sans doute le Mantra et des Dials. Équipements : Caly' tire derrière elle avec une chaîne un cercueil à roulettes, contenant des armes dedans (lesquelles, je vous laisse décider). Parrain : Aucun. Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ... Codes du Règlement (2) : |
PHYSIQUE En tout bien tout honneur, on pourrait commencer par dire que la personne que nous allons présenter est de toute évidence une femme. Une jeune femme comme on en voit partout, ou presque, avec ses quelques particularités. Quand on la regarde de loin, comme de près, on ne peut constater qu'une seule chose au premier regard : la nature avait été très gentille avec elle, voire trop gentille. Évidemment, pour ce monde rempli de brutes et de testostérone, un tel argument n'était pas à négliger. Loin de vouloir cacher son imposante poitrine, la jeune femme ne porte quasiment que des vêtements très ouverts, et quelques fois moulants. Un style sans doute très provocateur dans le fond et la forme, mais cela dit, ce dont on se rappelle d'elle, ce ne sont pas ses atouts naturels. Il y a d'autres points qui rendent cette femme unique, d'autres points qui restent gravés dans l'esprit de ceux qui croisent son chemin. Le plus effrayant, mais aussi le plus flagrant, c'est bien entendu son regard de braise, des pupilles teints d'un rouge plus écarlate que le sang. Ses grands yeux accentuent l'effet coloré, faisant tout le monde éviter son chemin. Baver sur sa silhouette ne devient plus un loisir, mais un luxe réservé aux braves qui n'ont pas froid aux yeux - c'est le cas de le dire. A partir de là, découvrir la pleine dimension de celle que l'on nomme "Red Eyes Caly'" n'est pas très compliqué. Telles des étincelles dorées qui parcourent le long de son corps, sa longue chevelure blonde lui arrive jusqu'au bas du dos. Un peu de flashs, un peu de paillettes dans ce portrait pour le moins intrigant. Elle ne semble pas très grande la demoiselle, c'est ce qui empêche sans doute les gens de partir en courant, elle doit se trouver dans la moyenne des tailles féminines, du haut de ses un mètre soixante-neuf. Ne pas fuir, mais ne pas l'approcher non plus, car outre sa carrure aux diapasons de ses origines inconnues, sa tenue ne peut tromper les autres sur la vocation qu'elle avait décidé d'entreprendre. Sur la tête, un grand chapeau en cuir noir avec comme motifs un crâne avec des ailes, sous-titré d'un simple mot, "Brutale", une grande cape sombre et déchirée, des armes attachées à ses cuisses, ainsi que de grandes bottes lui montant presque aux genoux. Un dessin ? C'est une Pirate ! Le danger ne fait que se dévoiler de plus en plus. Par pure habitude, la jeune blonde laisse sa main près de sa bouche, tenant un harmonica. Ce qui fait flipper les gens, c'est qu'en marchant, elle maintient cet harmonica contre ses lèvres, sans pour autant laisser échapper le moindre soin de son instrument. Mais ce détail n'est rien comparé à ce qu'elle tient de l'autre main. Une grande chaine reliée à un drôle d'objet long et lourd, à roulettes, avec une croix argentée comme ornement sur le couvercle. Un cercueil ! Calypso tire un cercueil derrière elle, comme si tout était normal. Nul ne sait ce qui peut bien se trouver dans ce cercueil, mais ce n'est pas le seul point qui reste secret aux yeux de tous. Ce que tout le monde ignore encore, c'est que cette blonde est en effet une Ange, une ancienne habitante de Skypiea. Des preuves ? La petite paire d'ailes qui se trouve actuellement toujours attachée dans son dos ne pourrait que convenir à un tel emploi. Pratiquement tout le temps cachée par sa grande cape et ses autres vêtements, rares sont les personnes encore vivantes après avoir connu la véritable appartenance de Calypso. Si cela venait à se savoir, les choses pourraient se gâter pour elle, ainsi que pour son rêve... PSYCHOLOGIE FAUSSE ACCUSATION A TANUKI ! Tous les habitants de l'île de Tanuki doivent sans doute se rappeler du grand incident qui a eu lieu il y a quelques mois. Des pirates sanguinaires avaient attaqué notre belle île de Tanuki, causant la mort de plusieurs officiers et du vaillant Colonel Epic, ainsi que bon nombre de civils. Aujourd'hui, les soldats de la MARINE ont attrapé une personne suspectée d'avoir participé à ce raid atroce. Selon quelques témoignages, cette personne s'appellerait Alwyn Sophia Calypso, information obtenue de la suspecte elle-même. Une photo amateur prise ce jour-là montre clairement sa présence sur les lieux du crime, même si l'implication de la jeune femme est remise en cause. "Cette femme est innocente ! Quand le massacre a commencé, elle n'a pas fait demi-tour, elle a foncé tout droit vers les cris et le boucan des combats. Je l'ai vue de mes propres yeux sauver un petit groupe d'enfants qui se trouvait non loin de la tuerie. Sans elle, ces gamins ne seraient pas là aujourd'hui ! Je ne pense pas qu'elle soit une mauvaise personne, elle aurait pu y laisser sa peau, mais ce genre de décision héroïque est ce qui manque sur notre île, surtout dans les rangs de la MARINE..." Une marchande qui a tout vu. "La fille du démon ! Si vous aviez vu ses yeux et son sourire à ce moment-là, vous ne pourriez dire le contraire ! Alors que je prenais mes jambes à mon cou aussi vite que je pouvais, cette blondasse avait ramassé la plupart des armes qui trainaient au sol. Elle riait, elle riait tellement fort qu'elle aurait presque pu couvrir les sons horribles des gens qui mourraient tout autour de nous. J'en ai encore des frissons dans le dos. Elle rangeait ses acquis dans un grand cercueil qu'elle trainait derrière elle, en lâchant un simple "Vous n'en n'aurez plus besoin." presque aussi diabolique que ceux qui nous ont attaqué ! Il faut l'enfermer ! Je suis sûr qu'elle a tué quelques uns de nos enfants !" Un vieillard qui tentait de fuir. "C'était effrayant. Je tremble encore de ce jour comme si c'était hier. Je travaillais tranquillement quand une femme aux cheveux blonds poussa la porte de mon bar. Elle avait cet étrange cercueil avec elle, ça jetait un froid dans l'dos. Elle avait commandé de l'alcool fort, une fois, deux fois, trois fois, pour finalement terminer deux bouteilles entières de rhum ! Elle semblait aller bien après tout ça, même si elle avait l'air un peu pompette malgré tout. J-Je m'égare... Elle se releva soudainement avant d'aller vers la sortie, fixant l'océan sans bouger le petit doigt. Elle me balança un "Vous feriez mieux de fermer mon grand" avant de disparaitre. J'avais tellement eu peur que je suis parti illico presto, ce qui m'a valu d'être encore en vie. Par chance, mon bar était intact, mais elle avait été la seule cliente de la journée. Quand je suis revenu, j'ai constaté qu'il y avait quelques berrys sur le comptoir, à côté des bouteilles qu'elle avait descendues. Je suis certain que cela venait d'elle." Un barman. Avec le rassemblement de tous ces témoignages, un profil a pu être édifié pour cette personne nommée Calypso par la MARINE. Elle serait apparemment une "alliée de la justice", sauvant la veuve et l'orphelin, mais derrière ses actes de bonne foi, elle serait clairement attirée par l'odeur de la poudre et du champ de bataille. Honnête mais dangereuse, détail qui faisait polémique sur sa possible libération. Cependant, le fait que les crimes commis ce fameux jour soient signés de l'équipage Shinoryuu a permis cette magnifique blonde aux yeux rouges de partir librement - sans ses armes cela dit - du quartier général de la MARINE, sous les applaudissements de quelques villageois qui s'étaient réunis à cette occasion. Avec une fougue et une assurance certaine, elle lança ces quelques mots avant de disparaître des yeux de tous : "Ne m'applaudissez pas, la prochaine fois que vous me verrez, ce ne sera pas une bonne nouvelle. Mihihihihihi !" Alwyn S. Calypso DAILY TANUKI NEWS BIOGRAPHIE Quoi ? Vous voulez vraiment savoir ? Je suppose que je n'ai pas le choix... Cette histoire, mon histoire, n'a rien d'extraordinaire. J'étais une petite fille gâtée par ses parents, vivant dans un lieu paisible, loin de tous les soucis que ce monde pouvait connaître. Les fleurs, les oiseaux, la petite brise du matin, un paysage aux allures paradisiaques qui baignait pratiquement tout le temps sous les doux rayons du soleil. La plupart des gens rêveraient de trouver un tel endroit, rêverait d'y passer leur vie, je pensais la même chose, pendant quelques années seulement. Plus je grandissais, plus ma vie teinte de rose et de bleu n'arrivait plus à satisfaire mes envies de découverte, mes envies de voyage, mes envies de liberté. Je n'étais encore qu'une petite fille malgré tout, couvée au milieu du nid familial. Jour après jour, rien ne venait exalter mes désirs, le temps défilant simplement à son accoutumée, sans changer de direction ni d'évènements. Mélancolique, je devenais mélancolique à l'idée que toute ma vie ressemblerait à ce tableau vide que je n'avais même pas peint. J'étais piégée par mon destin. Mais un beau jour, alors que je venais à peine d'avoir sept ans, quelque chose bouleversa ma vie. Ce quelque chose était en fait quelqu'un, une personne étrangère à notre entourage qui venait sans doute de loin, de très loin. Ses bottes sentaient l'algue, son chapeau le sel marin, son manteau le parfum de l'océan, tout un monde qui était apparu devant mes yeux. Je n'avais qu'une seule chose en tête : lui parler, e submerger de questions, le suivre partout. Malheureusement, mon excitation ne pouvait obtenir de satisfaction. Apparemment, il avait été blessé avant de se retrouver dans notre lieu de vie, ce qui m'empêchait de l'approcher, du moins avant qu'il ne guérisse. Mais ce moment arriva enfin, le moment où je pus enfin le rencontrer, lui adresser la parole ! Avant toute chose, j'étais surprise. Un homme de cette envergure ne pouvait qu'être violent ou méchant, selon moi. Son visage était dur, poilu, avec des cicatrices partout ! En plus, il était grand, très grand, beaucoup plus que la plupart des adultes de mon village, mais au fond, son cœur resplendissait d'une gentillesse hors norme. J'étais conquise ! Au départ, pour éviter de me faire gronder par parents, je me rendais discrètement chez lui. A mon plus grand plaisir, il n'était pas venu les mains vides, son foyer regorgeait de trésors qui ne s'illuminaient que devant mes yeux. Des cartes, des boussoles, des livres et une multitude d'objets variés et inutiles. Chaque jour était devenu une découverte, il me lisait des histoires sur des pirates, qui apparemment seraient tirés de faits réels. Je n'avais pas la moindre idée à l'époque du fait que cela pouvait être vrai. Néanmoins, plus je passais lui rendre visite, plus j'apprenais des choses sur le monde, celui de toutes les aventures épiques qu'il me contait. Ce que j'adorais par dessus tout, c'était lire et apprendre par cœur les cartes qu'il possédait, les imprimer dans ma mémoire. J'étais au paradis. Toutes les bonnes choses ont une fin, comme on dit. Prise la main dans le sac par mes parents, ceux-ci, fulminant de rage, accusèrent l'homme d'avoir voulu me kidnapper. Les villageois furent intransigeants sur le sort qu'ils voulaient lui réserver, un sort bien trop injuste qui l'obligeait à rester cloitré chez lui. Cela ne m'empêcha pas de braver l'interdit et de réussir à pénétrer dans sa demeure. J'étais décontenancée. Il n'y avait plus rien, juste un grand sac par terre, et l'homme qui me tournait le dos. Je savais au fond de moi qu'il allait partir. Pourquoi a t-il fallu que l'on en arrive là ? Je tentai vainement de le retenir, jusqu'à ce qu'il m'attrape par le cou et me soulève complètement du sol. Les mots qu'il avait prononcés à ce moment-là furent gravés dans ma mémoire. -"Je suis un Pirate ! Je ne suis pas le genre d'homme que tu penses que je suis, gamine. Je tue, je pille, je bois, et je traverse les océans. Je n'ai plus rien à faire ici. Ne me suis pas, là où je vais, tu risquerais de te brûler les ailes." Elle était là, ma clé de sortie. Après ce jour, nul ne revit l'homme qui avait été emporté par le vent de la liberté. Cette brise, moi aussi je voulais la sentir. Alors, sans hésitations, je pris la décision de partir. Une petite fille qui part ainsi de son foyer, on ne pouvait appeler ça autrement qu'une fugue. J'avais emballé le si peu d'accessoires utiles que je possédais, avant de disparaître. Je verrai enfin le monde de mes propres yeux, me suis-je dit. Au départ, j'étais perdue. Il y avait énormément de choses que j'ignorais sur le monde extérieur, mais la providence ne m'avait pas abandonné. Un couple de personnes âgées décida de me prendre sous leur aile, pour m'apprendre tout ce que je devais savoir en ce bas monde, cela marquait le début de mes aventures. Quoi ? Déçu ? J'étais déjà été assez gentille pour vous raconter mon enfance, tant pis pour vous. Une bière ! Et qu'ça saute ! TEST RP Hmm, la douce sensation de fraicheur au contact de l'eau, les bulles de la joie qui s'échappent, portées par une petite brise passagère, amenant le parfum énigmatique des fleurs de cerisier... OU PAS ! Une douce sensation de fraicheur au contact de l'eau ? De la fiotte oui ! Des bulles de joie ? Laissez-moi rire ! Le parfum des fleurs ? J'en ai raz la casquette ! Pourquoi est-ce que moi, Red Eyes Caly', l'une des femmes les plus terribles de North Blue, fait la plonge ?! Si je pouvais j'aurai oblitéré ces verres sur la tête de quelques pauvres innocents. Chemise blanche, cravate, pantalon noir, un accoutrement bien ridicule qu'on m'oblige à porter. Oui, c'est bien ça, je me trouve actuellement derrière le comptoir d'un bar paumé style far west sur une île paumée. Col-aux-Radeaux. Cette île n'est pas présente sur les cartes qu'avaient dessinées Lewis - le nom du fameux pirate que j'ai rencontré quand j'avais sept ans - j'étais bien surprise. En même temps, pour se retrouver coincé ici, il faut vraiment le vouloir. Depuis quelques temps, la malchance plane au-dessus de mes épaules. Il y a environ un mois, j'avais entendu parler d'un trésor caché sur une île du coin, un trésor inestimable capable de renverser l'économie d'une Blue tout entière. Avide d'argent et de pouvoir, je me suis précipitée à la recherche de cette île. Malheureusement, le dieu des océans ne m'a pas laissé parcourir son domaine sans sourciller, et une tempête comme j'en n'avais jamais vu réduisit ma barque en miettes, et me voila ici. Le plus surprenant dans tout ça, c'est le nombre de personnes armées qui se trouvent dans les environs. Quand je me suis réveillée sur la plage, il y avait un groupe monstre d'hommes qui me visaient avec leurs fusils. C'est pour ça qu'actuellement je fais leur maudite vaisselle et que je surveille si dans cette pièce un dégénéré a envie de boire un verre de rhum ou une bière. Ils vont voir de quel bois je me ch... -"Hey ! La blonde ! Ramène quatre pintes de bière par ici !" -"Tout d'suiiiite. ~ ♥" Tch ! Bandits crasseux et puants. Le pire dans tout ça, c'est que j'ai entendu dire que les femmes avaient fui ce village pour se réfugier dans une dite forteresse au pied des montagnes. Cette nouvelle m'a déconseillé de tenter quoi que ce soit, car ils n'avaient pas froid aux yeux quand il s'agissait de tuer, violer ou frapper une femme. Cependant, j'ai eu de la chance jusqu'à présent, j'ai toujours réussi à éviter de me faire toucher, personne ici ne sait donc que je suis en fait une Ange. Mes ailes sont remarquablement bien dissimulées, mais il faut que je fasse quelque chose, et vite. Mine de rien, je me suis habituée à ce train de vie : servir les déjantés qui se ramenaient ici, nettoyer le comptoir, la salle, la vaisselle... et puis merde ! Ce soir, je me casse. Une fois le service de nuit terminé, je me suis enfermée dans ma chambre pour faire mine de dormir. Je comptais me faufiler par la fenêtre et partir en courant, mais un évènement imprévu contrecarrait mes plans. Surprise ! Un homme fourbe se trouvait allongé sur mon lit, il s'agissait d'un de mes employeurs. Le sourire dragueur, le regard brulant de désirs, il me fixe tel un morceau de viande qu'il s'apprêtait à dévorer sans modération. Un frisson me parcourut le dos. Il est hors de question que je reste une seconde de plus ici. Je n'ai plus le choix, il faut que je joue le jeu. -"Alors ma jolie, ça te dirait de goûter au bonheur extrême ?" -"Je suis un peu fatiguée, mais un peu d'exercice ne me fera pas d'mal..." Je me rapproche lentement de lui, desserrant ma cravate, déboutonnant lentement ma chemise mais sans l'enlever. Je finis par monter sur le lit et me retrouver au-dessus de l'homme. Ma main droite vient se coller sur son visage, et ma main gauche descend sensuellement le long de son corps jusqu'à ses roubignoles. Ah, je ne peux pas m'empêcher de sourire. En voyant l'expression qui s'affichait désormais sur son visage, je ne peux que me réjouir. Il avait compris, apparemment, que ma main n'était pas vide. Et oui, j'ai eu le temps de prendre son arme qui se trouvait sur la table de chevet juste à côté. Sa vie était maintenant en danger. -"Merci pour tout, monsieur l'tortionnaire. Si tu bouges, on ne pourra plus savoir si tu es un homme ou pas. Je te dis donc à bientôt. ~♥" Ni une, ni deux, saisir cette occasion est la seule chose que je puisse faire. La seule issue reste la fenêtre, je n'avais pas à hésiter pour passer à travers, on est au rez-de-chaussée. Et là, je me tape le sprint le plus rapide que j'ai pu faire de ma vie - à part la fois où... bref. Bien entendu, comme dans toute situation de fuite, tout le monde est au courant et tout le monde me poursuit en me tirant dessus. Par pur miracle, aucune ne me touchait, et ils m'ont pas suivi au moment où j'ai traversé la forêt qui jonchait le village. D'après ce que j'ai entendu dans jours plus tôt, je me dirige bien vers le paradis des femmes. Une bonne trentaine de minutes de course plus tard, je le voyais à présent, le bastion des femmes ! Comme pour accueillir l'une des leurs, les portes s'ouvrent en laissant juste un petit passage pour me permettre d'entrer. Là, quelques femmes armées me fixaient l'air méfiant, comme si je pouvais être une travesti. Pas la peine d'y faire attention, je suis maintenant sauvée. Une femme avec un grand chapeau de cow boy comme le mien se ramène devant moi. Mais, attendez une minute, c'est MON chapeau ! -"Bienvenue parmi nous, chez les Dé-Coltées. Je suis sûre que tu as été maltraitée par ces brutes épaisses, mais ne t'en fais pas, tu es ici en sécurité. Va te reposer, tu en as bien besoin." -"Mer-Merci..." Fiou, après un mois de travail forcé, je peux enfin souffler. Cette nuit va être la plus tranquille depuis des lustres. L'air frais de la rivière, la douce lumière du soleil à moitié voilé par quelques feuilles d'arbres, les bulles de... NON ! Non, non et non ! Pourquoi je me retrouve à laver le linge au bord de la rivière ?! C'est une blague ?! A mon réveil, on m'a parlé de participation à la communauté, donc aux tâches ménagères. J'en peux plus ! Faut qu'je me barre ! Dès la fin de ces corvées, je me suis éclipsée du fort pour aller vers les montagnes. Ils sont tous fous sur cette île ! Le fameux col est plus grand que je ne l'aurai imaginé. Plus je marche, moins je sais d'où je viens. Pourquoi cette malchance continue t-elle à me pourchasser ? Han, j'ai aussi oublié "Hell's Cannon", mon cercueil. Il faut absolument que j'aille le récupérer. Aie ! J'étais tellement perdue dans mes pensées que je ne savais plus où j'allais. Ces parois, il s'agit d'une grotte, je suis dans une grotte en plein cœur des montagnes. Ce sur quoi je me suis cognée, je n'en crois pas mes yeux, c'est... ! Fière de ma trouvaille, je sais ce qu'il me reste à faire. Cela m'a pris plusieurs jours mais j'ai réussi à revenir au camp des Dé-Coltées. Quand elles m'ont vu, elles ont pleuré de joie. C'était bon signe, très bon signe. Allez, tout le monde avec moi, et on va directement vers le village de Près-du-Radeau. A l'entrée du village, j'avance seule malgré tout, les autres restées derrière sous mes ordres. Et là, le face-à-face. La musique traditionnelle, la meule de foin qui passe, la bataille de regards, les mains prêtes à dégainer, jusqu'au moment où le groupe de bandits baissent les yeux sur ma poitrine. Comme effrayés par ce qu'ils voyaient, ils finissent tous par se mettre à genoux, la tête collée contre le sol. Hmf, misérables vermines. Je me retourne vers le soleil, les yeux rivés vers le ciel. Sur ma poitrine, il y avait un objet qui brillait de mille feux, un objet en forme d'étoile, avec écrit dessus "Sheriff". Qui aurait imaginé que le trésor de cette île était aussi futile que ça ? Bien présentée sur un piédestal, cachée au fond d'une grotte. -"Cette île est trop petite pour nous deux... J'ai toujours rêvé de dire ça un jour." Après ça, mon caractère de pirate reprit le dessus. Quelques jours après, je suis partie de l'île en volant un bateau et en laissant ce magnifique insigne de pouvoir à la représentante des Dé-Coltées en échange de mon chapeau, les choses allaient prendre une autre tournure désormais, et pour ma part, le vent allait nous guider, mon cercueil et moi, vers de nouvelles aventures. |
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Informations IRL
- Prénom : /
Age : 23 ans
Aime : Les sushis, le citron, le Japon.
N'aime pas : Les fruits de mer.
Personnage préféré de One Piece : Eustass Kid.
Caractère : Rire facile, je suis quelqu'un de très posé malgré tout, capable d'une grande patience.
Fais du RP depuis : 12 ans maintenant.
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Comment avez vous connu le forum ? Je ne sais même plus qui m'a ramené ici.