Joichiro Taniguchi(el gato del mar)

>> Physique

Un mètre quatre-vingt, le corps trapu,le visage buriné par le temps.
Ses yeux mi-clos, étaient d'un gris impénétrable
Ses cheveux mi-longs, en bataille et d'un noir ébène était huileux.
Il était sale et mal rasé. Une longue cicatrice traversait sa joue droite, souvenir d'un duel infructueux.
Il portait une grande et large veste brune, dans laquelle il cachait son couteau ainsi que son matériel de couture et ses bandelettes.
Je pus apercevoir des flèches, mais son arc n'était pas près de lui, sans doute le cachait-il pour le moment opportun.
Je pouvais distinguer, a travers sa blanche chemise, un tatouage au niveau du torse, qui devait représenter un oiseau volant à travers les cieux.
Son pantalon en toile brune était large et longs si bien qu'il avait rentré les bouts dans ces grandes bottes noir, symbole de la piraterie et du vol à l'état primitif.
Je le sentis stressé, ses sens étaient en alerte,comme si il se préparait au pire.
La méfiance.
Son corps en était remplie.
Sa crainte devenait une force inébranlable,tel un roseau face à la tempête.
Il me dévisagea du regard.



>> Psychologie

La mine faiblarde, il ouvrit son esprit et me laissa y pénétrer.
Pour lui, chaque ennemi valait la même chose.
Il ressentait autant de joie de battre un petit mousse qu'un grand général.
La défaite était une source d'angoisse, presque impossible à dissimuler.
Pour vaincre cela, il n'avait trouvé qu'une solution: quand il se battait,il n'était plus lui-même.
C'est ceci même qui l'avait pousser à commettre le geste irréparable.
Mais nous divulguerons cela en temps voulu..
Il ne faisait confiance à personne;les hommes l'avaient tellement trahis que maintenant il l'était au plus profond de son âme affaiblie.
La peur:au fond de lui vivait une angoisse.
Laquelle?Je n'en sait rien, sûrement le stress de se voir un jour arrêter par la Marine,Quel qu’en soit la raison.Après tout,il avait commis nombres de crimes,même en étant au service du pouvoir,il n'avait pas hésité à piller et tuer des innocents sous le prétexte de la Justice.
pour lui,la Justice n'existait plus.
Le seul être sur lequel il comptait était lui même,et encore,il doutait beaucoup de lui.
C'était un être frustré,les années passées sur la mer l'avait usées mais son envie d'aventure prenait le dessus. Il rêvait de liberté,qu'importe les risques encourus.
Pour lui,le monde était une jungle impénétrable sans envie d'aventure.
Bref,c'était un vrai pirate.

10


>> Biographie
Chaque jour, il se livrait un peu plus, m'ouvrant les portes de son histoire.
A sa demande, je publie ce texte qu'il voulait absolument inclure, car, comme il me disait si bien : "Qui me connaît aussi bien que moi-même ? "
" Je m'appelle Joichiro Taniguchi, je suis né le premier janvier d'une année bissextile, ne me demandez pas laquelle, je n'en ai pas la moindre idée.
Je naquis dans une petite île perdue de West Blues, ma mère, couturière, travaillait d'arrache pieds pour nous nourrir mon frère et moi et pour combler le vide qu'avait laissée mon père, mort sur la mer dans sa fonction de charpentier à bord d'un navire gouvernemental.
Mon enfance fut tranquille, sans grand événement.
Ah, si, j'ai rencontré la fille qui deviendra ma future femme, Julia, belle comme le jour.
Enfin,à l'époque.
C'était par une nuit étoilée, j'avais 12 ans.

Ma mère nous avez laissés la permission de 22 h 59 à mon frère et moi, lui était allé à la taverne boire son premier rhume, moi j'étais allé chez elle, je ne pensait qu'à une chose : La séduire.
Elle était seule chez elle, sur son fauteuil. Une petite lampe était allumée près d'elle.
Elle était magnifique.
Toquant à sa porte, elle m'ouvrit la porte. Je rentrai chez elle.
Elle m'invita à m'asseoir, elle me servit délicatement un verre de lait de chèvre,elle ne s'en pris pas, sûrement attendait elle quelque chose en particulier.
Je ne bougeais pas, assis sur mon séant et attendant le bon moment.
Elle s'approcha de moi, l'air devint soudainement chaud, je transpirais.
Elle déposa délicatement un baiser sur ma joue droite.
Heureux et amoureux, je repartis chez moi, ma mission achevée.
Elle m'avait ouvert son cœur.
Les années passèrent, heureux, j'avais trouvé mon âme sœur.

Pour ma mère, ce fut ces dernières.
Le jour de mon 13e anniversaire le verdict tomba. Ma mère avait été droguée à la drogue crocodile, sans doute lors d'une soirée bien arrosée à la taverne où elle avait ces habitudes.
Ce fut un déchirement pour moi comme pour elle.
Mon frère, n'en parlons pas ; quand il appris la nouvelle, il se jeta à la mer, il périt noyé.
Ma génitrice mourrait à petit feu.
J'assistais à cette descente aux enfers, seul et impuissant .
Elle mourut environ six mois après.
Je me retrouvai seul, c'est à ce moment-là que je décidais de devenir Chasseur de Prime.
Pas de comptes -à -rendre à personne, libre comme l'air tel l'oiseau qui vole.
Car tel était mon rêve : voler et découvrir le monde par la voie du ciel.
Ce monde, inaccessible et infiniment grand me faisait pousser des ailes.
A la mort de ma mère, on me plaça dans un foyer de jeunes orphelins, je ne pouvais plus voir Julia, mais ne l'oubliais pas.
Chaque seconde je pensais à elle.
A 16 ans on me rendit ma liberté, ayant soif d'aventure, je m'embarquai sur le 1er navire venu.
Je jetai mon dévolu sur « le Sea Scape », un grand trois mats appartenant à La Marine.
J'y vécus pendant 12 ans, très vite je fut repéré par le capitaine du navire, le capitaine Tango. Celui m'offrit un poste de coq, je ne pus refuser. Cette promotion allait changer mon destin.

12 ans après, je revint sur mon île natale, où je retrouvais Julia qui vivait de petits boulots, seul avec sa mère.
Je l'épousai en bonne et due forme, nous vécurent heureux, jusqu'à ce jour.
J'étais bien, m'étant reconverti dans la forge, mon commerce prospérait.
Faisant une pause, je sortis de mon atelier dans lequel j'avais passé cinq heures depuis le petit jour. L'air était frais.
Je vis ma femme, un homme s'approcha d'elle.
Je pensai tout de suite, à la vue de son air menaçant, qu'il allait s'en prendre à elle.
Il s'approcha d'elle jusqu'à lui caresser l'épaule.
Ni une ni deux j'accourus à leurs côtés et, brandissant une arme à peine finie, je voulus lui planter entre les deux yeux. Malheureusement, elle s'interposa entre nous deux.
J'eus ma femme et non l'homme.

A ce moment-là, je tombai dans un gouffre sans fond, impossible de me relever dignement.
J'avais assassiné ma raison de vivre, tout simplement.
Depuis, j'erre sur les îles à travers West Blue, attendant le pardon dernier."





>> Test RP
Après avoir porté le coup fatal, je tombais dans une démence infinie.
je ne retrouvai la raison qu'après un effort surhumain de ma part.
je tentai de me faire oublier, allant d'îles en îles à la recherche du pardon ultime.
Dans ma tête restait gravé la figure de l'homme.
je ne pouvais oublier ce visage qui m'avait couté ma destinée.
Longiligne, il devait avoir la cinquantaine.
Il avait ramené le peu de cheveux qui lui restait à l'avant de son crâne, donnant l'illusion d'en avoir toujours plus.
Ses yeux gris, d'une forme ogivale, traduisaient la haine qu'il éprouvait.
Envers qui?Je retournai mille fois ces questions dans ma tête et mille fois j'arrivais à cette réponse insensée:Moi.
Pourquoi?Je n'en savait rien.Peut-être était -il de la famille d'une personne que j'avais assassinée lors de mes nombreux combat.
Peut-être était ce lui que j'avais blessé lors d'un duel dans une taverne 2 jours avant mon retour sur mon île natale.
Je n'en savais rien, jusqu’à ce jour.
J'avais voyagé à bord d'un navire marchand qui m'avait déposé dans un port sur une île de Est Blue.
Après être allé boire un rhume dans une taverne, j'étais à la recherche d'un auberge où passer la nuit.

La rue était sombre et froide.
J'abordai un homme qui marchait près de moi, encapuchonné dans un beau tissu rouge vif; Je lui demandai si il connaissait une bonne auberge où je pourrais boire et manger.
Il me dévoila son visage.J’eus un rapide flash back (comme dans les films).
C'était "L'homme",celui qui avait détruit ma vie ainsi que celle de ma femme.

"-Oh là, lui fis-je,ne te rappelle rien?Il me dévisagea du regard.
-Non mon bon monsieur, vous devez faire erreur, dit-il d'un air inquiétant."

Je le vis prendre son couteau de sa poche, il l'approchait dangereusement de ma cuisse.

"Que la lune est belle,qu'elle est ronde, une nuit idéale pour mourir, s'exclama t-il."

Ni une ni deux je reculais,cherchant désespérément un moyen de me défendre.Le voyou m'avait subtilisé mon couteau.Il me restait mon arc, mais je l'avais laissé à la taverne en attendant de me trouver un toit.Mes flèches, elles étaient bien dans ma poche.
Elle étaient mon dernier espoir.
J'en sortis une, m'approcha de l'homme le lui planta dans les parties génitale, la plus grande faiblesse de l'homme.
Essayant de me jeter son couteau au corps, le destructeur poussa un cri déchirant.

"Tu m'as eu cette fois mais je viendrait te hanter,me dit-il, dans un dernier soupir."

Il s'écroula,mort.La flèche avait du transpercer sa vessie ainsi que ses reins,créant une hémorragie interne.
Moi,J'étais débarrassé.Sans aucune pitié, je lui pris son arme et le transperça de parts en parts,tel César dans la curie.Mon honneur était sauve,le sien aussi.
Je repartis,ne m'occupant pas du corps,à la recherche d'une auberge.





Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent.