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Zack Jango

Zack Jango


Zack Jango Bag10

Pseudonyme : L'homme à l'épée noire.
Age: Quarante trois.
Sexe : Homme. | Femme | Okama
Race : Humain.
Rang :

Métier : Vendeur.
Groupe : Chasseur de Primes
Déjà un équipage : ...
But : Retrouver sa femme.

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Meitou ?
Équipements : Epee noire, cape.

Codes du règlement (2) :

Parrain : //

Ce compte est-il un DC ? : Oui.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Tahar Tahgel.

P H Y S I Q U E

La première chose qui saute aux yeux, chez lui, c’est sa barbe. Ce mec est tout crade, de partout, son visage est gras, mais il se rase précis. Il a un style de barbe comme j’en avais rarement vu. Et puis… Son odeur… J’me suis posé cette question là quand je l’ai approché la première fois : Comment peut il sentir si bon en étant si crade ? Ouais. Il m’a répondu que c’était l’odeur qu’il portait lorsqu’il a rencontré Elena. Il parle trop d’Elena, ce pauv’ type.

Pour ce qui est de sa carrure, c’est tout son corps qui respire la puissance que l’on ne peut s’empêcher de voir. Il mesure dans les deux mètres vingt pour une bonne centaine de kilogrammes de purs muscles. Chaque parcelle de son corps est entraînée à tuer. Mais il se servira toujours de son sabre. Son long et épais sabre noir, forgé dans un chaudron ayant mangé un fruit du démon. On ne peut voir son reflet dans sa lame. Certains affirment même qu’elle n’a pas d’ombre… Mais ce sont des sornettes, son ombre, on peut pas la louper quand le soleil est de plomb.

Sa longue chevelure sombre descend jusqu’à son postérieur, il m’a raconté qu’il ne les avait pas coupé depuis que sa femme s’est fait… Enfin… Il m’a dit de ne pas trop en parler… Déjà que j’en ai chié pour qu’il me raconte son histoire, alors si je ne respecte pas les conditions du contrat, ça ne va pas l’faire. Il m’a aussi montré un tatouage que sa chevelure cache. C’est un hydre. Il symbolise que jamais il ne pourra être vaincu, et à chaque fois il se relèvera plus fort. Comme si il était un de plus.

Son style vestimentaire et tout ce qu’il y a de plus basique, un pantalon noirci par l’âge et la crasse, il parait qu’il le lave lorsqu’il passe sous la douche. Tout ce qu’il y a de spécial dans son accoutrement, c’est cette cape noire qui couvre son haut à col blanc. Pas beaucoup de gens portent une cape, mais lui si, il m’a pas dit pourquoi, mais je pense que c’est parce qu’il se sent un peu « héros » lorsqu’il part à l’aventure.


P S Y C H O L O G I E

Je suis Zack Jango. Ce n’est pas le chemin de la vengeance que j’ai choisi de suivre. Le prendre serait bien trop compliqué. Si je devais tuer chaque propriétaire qui a eu ne serait-ce qu’une seconde Elena dans ses bras, je ne m’en sortirais plus. Même si je suis chasseur de primes uniquement parce que celui qui m’a ôté Elena l’était. Mais je continue, je ne veux pas le tuer, car il n’a fait que la vendre pour vivre, tandis que ceux qui l’ont acheté doivent passer dessus sans cesse. Grlmrzfammfa. M’énerve.

Je ne cours pas après la vengeance donc, je cours après mes souvenirs. Je veux que mes souvenirs deviennent mon présent. C’est pour cela que je cours, ils sont ma raison d’être. J’ai l’habitude d’être organisé, j’aime bien avoir un plan avant de me jeter dans une bataille. J’aime voir la façon avec laquelle mes proies tombent avec imbécillité dans mes pièges. J’aime savoir que tout ce que j’ai fait, je l’ai prévu, et qu’il n’y a eu aucun rebondissement. Ca marque ma supériorité mentale, mon intelligence.

Je déteste me laver. C’est une chose qui m’horrifie. Se rattacher à tous ces besoins ne serait que tomber dans la spirale infernale de la noblesse, ceux-là même qui détiennent ma femme actuellement. Non c’est pas de la vengeance, non je vous l’ai déjà dit. Juste que je ne les apprécie pas vraiment. C’est tout. Et puis, vous avez vu leur tronche ? Dire qu’ils pourraient être en train de violer ma femme actuellement, ça me donne des envies de meurtre. Ce n’est pas de la vengeance… Mais casser leur gueule de snobinards me ferait un bien fou, comme à beaucoup de gens.

Je n’aime pas les femmes. Dès qu’une femme m’aborde, je me raidis. C’est automatique. J’aime pas ça. Enfin quand je dis femmes, je parle bien de celles qui y ressemblent, avec des cheveux longs, une robe et des seins. Parce que sinon, c’est un pote. Ouais. Quelqu’un que j’aime bien, mais pas une femme, ah non. Le mot « femme », je n’y toucherais que pour Elena. Parce qu’Elena, c’est ma seule et unique, et si il s’avérerait qu’elle meurt un jour je… bwahahfaeififasnurf.
Pardon. Je suis sensible quand il s’agit d’elle.

J’aime pas trop partagé, mais je dois avouer que rejoindre un groupe, ce serait le pied pour avancer plus rapidement, et plus facilement. D’après ce que j’ai compris de ce monde, il faut que je rejoigne une dangereuse mer pour espérer revoir ma douce… Ca va pas être simple, mais je suis un gars courageux, quand il s’agit d’elle.

Ouais. Quand je me bas et qu’il s’agit d’Elena, j’entre dans une sorte de transe. Je me sens invulnérable, imbattable, increvable. Peut être qu’un jour, j’en mourrais, et vous trouverez ça hilarant, vous me trouverez stupide, mais pas aujourd’hui. Pas aujourd’hui.



B I O G R A P H I E

Maintenant j’ai quarante-trois piges, mais ça n’a pas toujours été ainsi.

Tout commença en cet hivers mille cinq cent quatre vingt. Ma mère accouchait. Il parait qu’elle a souffert, qu’elle a crié, et que mon père, il en avait rien à foutre. En fait tout ce qu’il faisait c’est baisé une autre poulette. C’est tout ce qu’il savait faire. Lorsque j’ai pointé le bout d’mon nez, on m’a raconté que j’ai souris à ma mère, et qu’elle m’a rendu ce sourire, puis elle est morte. Comme ça. J’étais même pas encore complètement sorti qu’elle avait rendu l’âme. Généralement elles finissent le boulot, mais non, pas elle. L’a pas eu idée de ce que j’ai vécu à cause de cette bourde. J’parle pas du fait qu’ils ont du galérer à me sortir de là, mais bien du fait que j’ai du vivre avec mon père. C’est l’histoire de mes treize premières années. Mon père était un putain de gros vicieux qui aimait quand ses conquêtes se donnaient la fessées, voire pire. Ce mec était détesté de tout le monde, mais il connaissait quelque chose d’imparable pour ramener les femmes des voisins : l’alcool. Ca marchait à chaque fois. Et le matin, lorsqu’il avait largué celle du jour d’avant, il me racontait comment il avait fait. Chaque dialogue, chaque mouvement. J’assimilais, mais au fond, j’en avais rien à braire. Oui que je lui disais, le regard vide. Oui, toujours oui. Mais moi, les femmes, à ce moment là je m’en fichais totalement. Ce que je voulais c’était manier l’épée pour devenir un mercenaire connu de tous. Quelqu’un qui ferait régner l’ordre sans pour autant appartenir à une grosse organisation qui joue aux marionnettes avec ses hommes. La marine, c’est surfait.

Je m’entraînais parfois, avec mon pote Jack. Mais il me battait tout le temps, ce n’était pas drôle. Il utilisait des pas étranges. Il croisait les pieds et tournait sur lui-même à très grande vitesse puis arrivait à me toucher sans que je ne le vois arriver sur moi. « Les ailes noires » qu’il appelait ça. J’avais beau tenter d’analyser ses mouvements, ce n’était jamais concluent… Un soir, après un combat qui se résuma à : J’utilise les ailes noires, tu perds., je rentrai chez moi. Mon père m’attendait avec deux filles de mon âge, bourrées. C’est ce jour là que mon père est mort à mes yeux, et bientôt aux yeux de tout le monde. D’une part il commença à me frapper de toutes ses forces en pensant que j’étais gay. J’affirmais que non, et que je trouvais juste ça ignoble. Mais il persistait, il persistait. Arya et Marie criaient de toutes leurs forces. Il les battait aussi. Puis le père d’Arya entra, fusil à la main, et il assassina mon père d’une balle dans la tête. Je pleurais, Arya pleurait, Marie pleurait. Tout le monde pleurait. C’était triste. Ce serait vous mentir que suite à ça je n'avais rien ressenti, mais j'ai renfermé ça. Jamais plus quelqu'un n'a parlé de Blake Jango. Plus jamais. Avoir un père que tout le monde déteste, c'est aussi subir les regards dévisageants des autres toute sa vie... Ils voulaient me voir mourrir, moi aussi, ils ne compatissaient pas...

C’est alors que je commençai à vivre seul, à treize ans, dans cette maison moyenne. Aussi, je décidai une bonne fois pour toutes que j’allais battre ce Jack. Ce Jack qui était en train de changer.



Vingt ans. 1586 victoires pour Jack, 1587 défaites pour Jango. Ouais, une fois y a un chien qui m’a fait peur et il m’a désarmé. Mais personne ne le sait et ça vaut mieux. Je n’y arrivais pas, vraiment pas. De plus il m’avait promis que si je faisais tout ce qu’il me disait, il me l’apprendrait le jour de mes vingt cinq ans. J’avais tout fait pendant ces deux dernières années. Il volait et je prenais pour lui, je passais pour le méchant auprès des filles et lui pour le héros, et toutes ces conneries dont je ne suis pas fier. Mais il n’était pas trop tard pour tout changer. Il suffisait juste de maîtriser cette technique sans son aide, ou au moins savoir la contrer. Un jour, j’y arriverais. Mais pas aujourd’hui. Pas aujourd’hui. C’est l’été mille six cent un que je rencontrai Elena. Vous vous en doutez, Jack la voulait. Coûte que coûte, il la voulait. Mais depuis les sept années passées je lui avais tout cédé. Sauf ça. Je ne pouvais pas la laisser filer. Cette fille était et demeure encore… Une belle brune curieuse et intelligente, parfois trop têtue, mais cela faisait parti de son charme. Je tombai réellement amoureux d’elle que le jour où elle me rapporta le secret de la technique de ce bon vieux Jack. Tout ce qu’il faisait, c’est avoir une épée plus longue que moi pour me toucher plutôt et tourner sur lui-même rapidement pour me perturber.

Mais toutes les bases sur lesquelles je m’étais posé se s’étaient effondrées. Je ne savais plus si j’étais fort ou non… Mais finalement, qu’est ce que j’en avais à faire ? J’avais Elena. Malgré mon allure dépravée durant les semaines qui suivirent ma découverte horrifiante, elle a été là.

Nous nous mariâmes donc l’année qui suivit. Jack fut mon témoin, mais il ne souriait pas. Il me donna la bague qui marquait mon alliance avec cette magnifique femme que j’avais rencontrée un an plus tôt. Cette femme que j’allais épouser pour le restant de ma vie. Je vendis la maison dans laquelle j’avais grandi, tournant alors une grande page de ma vie, pour en écrire une autre, aux côtés d’Elena, dans un grand royaume que l’on nomme Saint Uréa. Vingt ans durant, j’eus une vie paisible avec la femme de mes rêves… Mais tout bascula ce jour là… Ce jour dont je me souviendrais à jamais la date… C’était il y a deux ans… Le premier janvier mille six cent vingt deux. J’étais parti en urgence, apparemment, il y avait eu un cambriolage sur le lieu de mon travail. Je gérai un petit magasin d’épice dans une rue très fréquentée du royaume. Je m’y étais rendu, rien n’avait disparu. Mais cela faisait parti du plan machiavélique monté par ce chasseur de primes plus connu sous le nom de Ring. Frod O. Ring. Elena s'était, quelques semaines avant cela, essayée à l'art de la parole. En effet elle clamait l'inhumanité des actes de St Urea pour leur affiliation à la Ville d'Esclave. Acte qu'elle concidérait comme crime contre l'humanité toute entière, cela signifiait pour elle la brutalisation de l'homme. Elle ne tarda pas à être vite suivi par de nombreuses personnes pensant comme elle et ayant attendu tout ce temps l'arrivée d'un grand orateur capable de les réunir. Mais cela allait tourner au désastre… Ni moi ni elle n’aurait pensé que cela tournerait comme cela… Un homme riche demanda Ring pour cette mission. C'était un chasseur de primes et était surtout connu pour ses coups minutieux qui marchaient à chaque fois. Avec ce fric, celui-ci envisageait une belle retraite. C’est donc en m’envoyant loin d’elle qu’il pu l’atteindre sans que je ne puisse rien faire. Il l’enleva donc et l’emmena à ce riche aristocrate collectionneur de belles demoiselles dont j’ignore encore le nom. J’étais impuissant, mais je savais au moins une chose : Il fallait que je la retrouve. C’est alors que je dépensai toutes mes économies dans une carte de chasseur de primes. Mon investigation allait commencer par là, même si cela allait aussi pouvoir m’aider à me nourrir.

Je veux la retrouver, coûte que coûte. Même si je dois y laisser mes os, je vais ramener Elena. Mon nom est Zack Jango, souvenez vous en, car c’est la première mais pas la dernière fois que vous l’entendez. J’exerce un métier dangereux mais je ne mourrais pas. Pas aujourd’hui du moins.




T E S T

T’es sûr de toi ?

Yep m’sieur !

Mh. Prends ça et barre toi.

J’débutais dans l’métier, mais on m’avait certifié que c’était toujours fiable, les tuyaux donnés par des oiseaux qui observaient. Surtout quand on les payait bien d’où le fait qu’une liasse de cinq mille donnée plus tard, j’le voyais disparaître dans l’ombre, retourner à ses occupations d’observateur et d’auditeur.

Néanmoins ce petit gars me rendait un service dont il ne soupçonnait même pas la grandeur. J’allais mettre la main sur Ring. J’allais pouvoir l’interroger. Non, je ne prendrais pas plaisir à ça. Encore une fois, ce n’était pas la vengeance qui m’intéressait. Tout ce que je voulais, c’était elle, et tout ceux qui m’empêcheraient de l’atteindre ne tarderaient pas à périr. Je n’avais plus de pitié. Tout ce qu’il y avait de gentil en moi s’était évaporé cette nuit. Je me souvenais de ce premier janvier mille six cent vingt deux. Je me souvenais. Et jamais plus je n’allais vivre ça. C’était peut être aussi l’une des raisons qui m’avait mis sur la voie du chasseur de primes. Devenir plus fort, en combattant régulièrement des gens forts, et tout cela en étant très lucratif.

C’était donc avec l’image d’Elena monopolisant mes pensées que je me dirigeai vers le port. Il me fallait un navire, pour rejoindre Torino. Ouais, Ring était sur Torino, ouais, ce n’était pas loin. Toujours sur South Blue.

...

...

J’étais maintenant arrivé au port. A ce moment là, y avait plus qu’à réserver l’navire. J’allais dépenser mes derniers petits berrys dans cette connerie, mais bon, à gros revenus grosses dépenses, comme on dit. Sauf que les revenus, ils étaient assez maigres. Ca allait venir que j’me disais, ça allait venir, sauf que ça ne venait pas, parce que j’étais trop faible pour m’essayer à la traque de grosses primes... J’étais faible. Et pourtant, tout en n’étant pas un as du combat, j’avais trouvé la trace de ce connard, ce déchet, ce vendu ce... ce Ring.

J’passai mes derniers billets à un capitaine qu’étaient en train de faire rentrer les derniers passagers, puis j’montai sur son beau navire. Un quatre mat à voile carrées, la coque en bois, tout ce qu’il y avait de plus banal. Un peu trop banal. J’étais un flippé, ouais, parce que j’pouvais pas me permettre de crever avant d’avoir retrouvé Elena. Quelque chose que je ne peux pas me permettre. Du tout. Je commençai par m’enfermer dans ma cabine. Je ne pouvais pas risquer de croiser une belle f* hiiiii. Tss, j’pouvais même pas l’imaginer, ni à ce moment là, ni maintenant… Juste cette putain de culpabilité. Le seul moyen d’avoir des pensées pour une quelconque femme c’est...

zzzZzzzzZzz.

J’m’étais endormis. J’rêvais. J’voulais rêver de femme. 748 jours que je n’avais pas toucher à la douceur de leur peau. J’commençais à oublier le visage d’Elena. Elle m’approchait, ombre de la capuche couvrant le visage. Puis, d’un coup, j’eus l’image d’un noble transpercer son corps. Sous l’choc, j’avais pas pu éviter le coup de manche qu’il m’avait infligé à la tête. J’étais tombé dans les pommes. J’fus ensuite emmené dans une petite maison de cambrousse, et quelques secondes après mon réveil, on toqua à la porte. J’me levais, lentement. Au début j’commmençais à tanguer, puis j’réussis à me redresser, avant, après plusieurs slalomes ratés, d’atteindre la dite-porte derrière laquelle se trouvait une magnifique jeune femme. Elle avait un air d’Elena, mais ce n’était qu’une reconstitution. Elle n’était pas comme ça dans mes souvenirs, mais je n’avais presque pas de souvenir d’elle...

zzzZzzzzZzz.

C’est au moment d’frotter mes lèvres aux siennes que je sursautai. Une grosse vague, puis un creux d’au moins cinq mètres. Ca secouait duraille sur South, en ces temps là. J’sortis de ma cabine, les yeux pas en face des trous et les cheveux tout chiffonnés. J’eus bien l’idée de les attacher, mais non, je pouvais pas, ça prouverait que j’dois soigner mon image. J’montai sur le po*hiiiiii.

Femme, Seins, Jambes, Cheveux longs, et une robe...

Elle me dévisagea un instant. J’étais tout raide, j’pouvais plus bouger. Elle attendit quelques secondes, me dis quelques mots pour savoir ce qu’il se passait, puis elle repartit, avec un air vexé, ou quelque chose comme ça. C’était bien mieux comme ça, ça n’aurait jamais pu marcher entre nous.

Retrouvant peu à peu mes sens, j’me retournai promptement, puis j’retournais dans ma cabine.

Pourvu que ce voyage se termine vite. Très vite.

...

Trois jours plus tard, on était arrivé. J’n’étais pas sorti de ma cabine et avait demandé à des gens passant devant ma porte de m’apporter l’dîner du jour, sortir était bien trop... Dangereux.

J’descendis du navire après avoir remis ma cape bien comme il faut, et mis une capuche, parce qu’il paraissait que les capuches, quand on traquait, c’était mieux. J’avais bien discerné la logique dans tout ça. C’était juste pour éviter de voir les filles, que j’en avais conclu. Les mecs a qui j’avais dit ça m’avait bien pris pour un con, mais moi j’trouvais ça logique... M’enfin, Elena m’a toujours dit que j’avais un côté original, même avant que j’ai ce ... Problème de femmes.

Etrange, le navire était parti directement après m’avoir déposé. J’avais mal lu l’contrat ou... ? M’avait bien semblé que le voyage était destination Torino... Ou escale sur Torino ? Plus les idées claires, depuis que j’avais croisé cette fille. Mah, pas grave.

Bref, je posais le pied sur le sol herbeux de Torino. J'avais vraiment aucune idée d'à quoi ressemblait l'île avant d'y arriver. Surpris tout d'abord, puis compréhensif ensuite. Un mec qui voulait se planquer, c'était forcément là qu'il allait aller. Un havre de paix pour les criminels en fuite. Bref, la traque allait commencer. J’avais la patate ce jour là. J’étais à deux petits doigts de tomber sur Ring. J’hésitais. J’avais toujours sauvé la face en disant que c’n’était pas une histoire de vengeance, mais j’n’avais aucune idée de ce que je lui ferais lorsque je le trouverais, Ring. Vrai quoi, Ring, ce mec qui se la coule tranquilou sur Torino, parce qu’il s’est fait des couilles en or en kidnappant ma femme.

Je commence à m’engouffrer dans la jungle épaisse, toujours en prenant cet énorme arbre comme référence.

Commençons par trouver des gens.

Sproutch.

Oh crotte, j’ai marché dedans...

Un aborigène. Plein de peinture sur la tronche, et caché sous une couche de branche, feuillage, fleurs, et toutes ces conneries qu’ils utilisaient pour faire leur petit piège incongru. Sauf que là, ce n’était pas un piège.

Aïeuh !

Ah pardon, voulais pas blesser de gens.

Alors regarde où tu marches, le citadin !

Mais...

Mais quoi ?!

Vous n’êtes pas trop accueillant j’trouve. J’viens d’faire un horrible voyage de trois jours, pour retrouver le mec qui a quasiment mis à mort ma femme, et vous osez me dire de regarder où je marche, j’vous jure que j’vais vous péter la rondelle si vous ne me dîtes pas où j’peux le trouver, mon gus !...
De dieu, ça fait du bien parfois d’gueuler.


Kyah, ne vous énervez pas, j’voulais pas vous offenser, juste vous faire chier, parce que ça me fait marrer. J’aime bien agresser verbalement les étrangers en les faisant culpabiliser. J’les trouve faibles, les étrangers.

Bref. Ring, j’ai déjà entendu ce nom. C’est un chasseur de primes qui s’est pointé récemment, il a dit qu’il cherchait un mec qui se planquait à l’intérieur de l’arbre, derrière nos livres, mais la bibliothèque est tellement grande qu’en une semaine il n’a trouvé personne.

Ring, chasseur de primes qui traque ? Voyons c’est impossible...

Je l’ai vu et entendu, croyez moi.

Bon, t’as pas l’air d’être un menteur. J’suppose que j’pourrais le trouver à l’arbre du coup.

Ouaip, mais vous lui voulez quoi ?

L’interroger. Juste l’interroger.

J’m’en allai donc vers l’arbre, cette fois bien plus rapidement. Sur la route j’avais eu droit à tout. Des visages dans les arbres, des gens jouant à se balancer entre deux troncs via une liane, c’était pittoresque. Ouais, sans les serpents ça aurait été parfait, mais non. Y avait toujours quelque chose pour tout gâcher. Là c’était eux, ces espèces de bestioles qui marchent sur le ventre. Autant les oiseaux qui n’avaient pas de bras, ça m’allait, mais alors ça... Y avait pas moyen. En fait ça devait être assez flippant, de loin, le mec qui dégaine sa putain de grosse épée d’un mètre quatre vingt pour se battre contre un petit serpent, et qui criait comme une tafiole lorsque celui-ci continuait de bouger après s’être fait couper en deux.

Mais bref, après une heure, deux heures, puis trois heures, j’arrivai enfin à l’arbre tant convoité. J’me présentai à ces gens. Avec eux, l’expression ne pas se fier aux apparences prenait tout son sens, parce que malgré leur look de sauvages analphabètes démodés, ces sauvages étaient putain d’intelligent, avec des mots qui parfois sortaient de mon vocabulaire. J’m’en étais pas douté lorsqu’il m’avait parlé de leur bibliothèque géante, mais là... J’étais sur le cul, comme on dit.

Mais cela n’avait aucune importance à côté du fait que sous cet arbre se trouvait l’homme qui m’avait ôté ma femme. J’fus donc direct avec eux.

S’il vous plait, vous pouvez aller me chercher Ring ? Dites que c’est un collègue chasseur de primes qui le demande.

Le ? Bref, d’accord...

J’avais pas compris son délire avec « le », mais au moins il s’était mis sous l’abre. J’attendis donc quelques minutes, entendant alors des bribes de chuchotements, une voix étrangement aigue et criante, puis un cri d’horreur de la part du primitif pas si primitif que ça. Juste après cela, un pied apparût, j’pouvais voir que ça, c’était limite si la personne se cachait de moi.

Puis d’un coup, tout s’embrasa. La personne sortie rapidement de son trou et se rua sur moi, katana à la main. Elle me porta un puissant coup d’estoc qui, malgré mon blocage, me fit chuter. Oui oui, j’avais réussi à dégainer une aussi grosse épée aussi rapidement. Cela faisait parti de mon cha*hiiiiiiiiiiiiiii

C’était une fille, bonté divine c’était une fille.

Enlevez vous de dessus moi, enlevez vous de dessus moi, enlevez vous de de*

BAM. Oh des étoiles ?

Un coup de poing plus tard, j’étais dans les vapes. J’me réveillais quelques heures plus tard, à priori, si on prenait en compte la position du soleil. Mah, j’aimais bien me donner des airs intelligents, en présence de tous ces gens... A peine réveillée qu’on me colla la pointe d’un sabre sous la gorge. J’lèvai les yeux e*hiiii. Encore elle. Pas moyen de réfléchir dans cet état.

Vou... Vous pouvez vou..

Je crois qu’il a la phobie des femmes, femme.

Ah, j’peux pas l’interroger si il me voit, c’est ça choupinet ?

Vous avez tout compris.

C’est quand même moins crédible de dos mes namours...

Maaaah...

Elle se lèva de dessus moi et se tourna. L’interrogatoire pouvait commencer. Normalement, c’est moi qui aurait du questionner cette Ring, mais bon, c'était une femme, bordel.

C’est quoi ton nom ?

Jango...

Pourquoi t’es là ?

Ring...

Pourquoi t'es là, vraiment. Réponds mon chou sinon je me retourne...♥

Ring, mais l'autre.

Ring comment, poussin ?

Ring l’homme.

Ouais, Ring l’homme c’est Ring avec un R, moi j’suis Wring, avec un W. Révise tes sources gamin.

Le gamin est plus vieux que toi.

Ouais, mais le gamin il s’est planté de personne, j’me trompe ?

Non.

Et j’suppose que t’es pas là pour Yazim dit « La Fouine » ♥ ?

Connaît pas personnellement, juste vu sa prime y a peu.

Moi j’suis là pour lui, alors tu vas dégager, le gêneur, j’aime pas qu’on fasse joue joue sur mes plates bandes. D'accord mon chou ? ♥

Oui madame.

Maintenant.

Oui madame.

J’étais pétrifié à la vue de mon échec. On pouvait presque palper mon incompétence, tellement que c’était flagrant... Première fois et dernière que j’allais sur Torino, et que je demandais à quelqu’un d’autre que moi des infos sur les rumeurs du coin.

Mais fallait voir le bon côté, j’étais vivant. Ouaip, elle avait bien faillit me tuer, mais j’étais vivant.


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Informations IRL

    Prénom : Winer

    Age : 15 toujours.

    Aime : La viande.

    N'aime pas : Les légumes.

    Personnage préféré de One Piece : Killer.

    Caractère : (définissez vous en quelques mots) La flemme...

    Fais du RP depuis : ~ 2 ans.

    Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Tous les jours à peu près.

    Comment avez vous connu le forum ? J'en ai fait une partie...
    Salut Sato, voici ton test.

    Ring, un nom qu'on commence à entendre pas mal sur South Blue. Un des gars qui te file les tuyaux sur ta chasse à primes t'indique que d'après ses infos il serait aux trousses d'un gars qui chercherait à se planquer sur Torino. Deux, ça fait beaucoup de conditionnels, tu t'en rends compte à la fin mais il est trop tard. Tu es déjà repéré par un des oiseaux du sommet quand tu réalises que les rumeurs, dans ton métier, faut faire le tri avant de les suivre tête baissée. Repéré à l'odeur, probablement.

    A moins que ce que le piaf a vu ce soit cette nana haute en couleur, Wring, qui te colle aux basques comme pas deux sous prétexte que deux chasseurs sur la même proie, c'est trop. D'autant qu'elle l'avait vu la première. La quête de ta femme que c'est pas une vengeance, va falloir pour la clore te sortir des oeillères qui te font foncer en impulsif sans vérifier tes sources...


    Zack Jango 661875SignTahar
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
    Finis mon bon.
      Salut Sato, premier avis pour ta pomme, accroche-toi ça va être rapide.

      J'aime bien. Tu laisses encore des erreurs par-ci par-là, le passé simple/imparfait à la première personne a encore des secrets pour toi comme pour beaucoup et il y a quelques autres petits accrocs sur la longueur, mais au final c'est peanuts et le tout est amusant à lire. Et moi, quand je m'amuse à lire un texte, j'aime bien.

      Le perso misophobe qui refuse de se laver et qui comprend tout à la vie selon sa logique à lui, je crois que je vais encore préférer à Sato qui est dans l'excès inverse, parce que Sato c'est justement plus classique. Les dandys propre sur eux et hommes à femmes, c'est vu et revu, l'opposé moins. Y aurait bien Sam, mais lui il se lave. Enfin je crois...

      Mention spéciale pour ce passage du test :
      J’descendis du navire après avoir remis ma cape bien comme il faut, et mis une capuche, parce qu’il paraissait que les capuches, quand on traquait, c’était mieux. J’avais bien discerné la logique dans tout ça. C’était juste pour éviter de voir les filles, que j’en avais conclu.
      qui m'a fait sourire et même souffler du nez.

      Je vais être sur 800 parce que tu as zappé l'oiseau dans ton test, celui qui doit te prendre pour cible. Mais bon, 1000 si deux autres okay pour ça, moi ça me fera plaisir parce que je suis généreux et que je donne, je donne. Savoure, profite et attends bien, et pis bon jeu après. Tchuss.


      Zack Jango 661875SignTahar
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2280-
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2249-
      Salut l'ami. Deuxième avis.

      Alors, j'te l'dis clairement, dès la moitié de ton test j'suis parti sur 200 dorikis. Pour ça ;

      J’les trouve faibles, les étrangers.

      provocation hum ? J'aime pas trop ça moi ! Bon, tu t'rattrapes bien deux lignes plus tard :

      Là c’était eux, ces espèces de bestioles qui marchent sur le ventre. Autant les oiseaux qui n’avaient pas de bras, ça m’allait, mais alors ça...


      Bon, plus sérieusement, j'ai vraiment aimé. Pour faire court, niveau défaut ya juste quelques maladresses syntaxiques, mais tellement rares et tellement que c'est de l’inattention que ça m'a pas gêné. Et après ya cette omission d'une partie du test, mais vu que Tahar l'a relevé j'vais faire abstraction.

      J'me suis sincèrement régalé à lire ta fiche (au début j'avais pas beaucoup de motivation, j'voulais juste lire les quelques premières lignes de la description, et la qualité de l'écriture m'a emporté jusqu'à la fin.). Le style est pas absolument original, mais ça coule très facilement et ça porte.

      j'ai particulièrement aimé tes réactions à chaque fois que tu tombes nez à nez avec une femme. J'ai fait plus que souffler du nez, pour le coup. Et j'me dit que le clan des chasseurs de prime a vraiment un problème avec la gent féminine ^^.

      Au niveau du fond, c'est impeccable. Un personnage bien dessiné, qu'on imagine sans peine. Une histoire longue comme il faut et qui permet de bien cerner les motivations du personnage. Un bon test RP qui confirme que le personnage est déjà bien maîtrisé et qu'il est très prometteur pour la suite.

      800 ? 1000 ? Aller, j'ai dit que je ne tiendrais pas compte de l'oubli de l'oiseau dans le test RP, alors on va dire 1000 Dorikis, et je laisse le dernier modérateur trancher.

      • https://www.onepiece-requiem.net/t4261-doc-monster
      Salut zack, derniére voix pour toi.

      D'abord la forme, y'a des trucs dommage... Typiquement juste sur le paragraphe 1

      C’est un hydre.... Une hydre
      Son style vestimentaire et tout ce qu’il y a de plus basique... est tout ce qu'il a
      Pas beaucoup de gens portent une cape... Peu de gens..

      Bref, ça fait pas relecture sérieuse, et c'est d'autant plus dommage que t'écris bien.


      La description physique est simple et classique mais se lit bien, RAS quoi, par contre la psycho est vraiment très sympa, y'a ce petit truc en plus qui fait que le perso sonne bien et sonne juste. C'est très bon, bravo. Et puis ça ressemble pas du tout à ce que tu fais avec Sato, et ça c'est fort.

      La bio est sans surprise mais bien écrite. Y'a guère que le coup de jack et de son épée plus longue que j'ai trouvé un poil capillotracté, un poil beaucoup en fait. Mais c'est le seul bémol.

      Et le test RP est trés bon, dommage que l'oiseau est disparu. Mais les dialogues sont chouettes et j'aime les dialogues.


      On se revoit en section pnj pour Ring, et en attendant validation à 1000 dorikis.

      Bye Red