>> Freidwald Adan
| Pseudonyme : en attente Age: 25 ans Sexe : Homme Race : humain Rang : Métier : esclave Groupe : pirate Déjà un équipage : non But : Retrouver ses sentiments perdu en découvrant le monde, se faisant des amis ... Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Fruit de l'éclosion Équipements : Le sabre du colonel Freidwald Daniel et assez rapidement le Gin'iro no inperiaru, l'impérial d'argent avec le fdd à l'intérieur. Codes du règlement (2) : Parrain : aucun parrain Ce compte est-il un DC ? : non |
>> Physique Avant son évasion : Adan est âgé de vingt cinq ans et mesure 1,75 m pour 41 kilos. Il a les cheveux mal coupés et sales de couleur brin claire. Quelques mèches lui retombent devant ces yeux. Ses pupilles sont jaunes. Son visage est marqué par de profonds cernes noirs et des joues affreusement creuses. Une fine barbe sombre parcoure sa mâchoire. Sa peau est anormalement pâle. Cela est dû aux trop nombreuses années passées enfermer dans sa chambre-cellule. Sur son corps se trouvent non pas une, non pas deux, mais cinq marques des dragons célestes. Cela ressemble à une empreinte de dragon. Elles ont été faites en brulant la chair d’Adan avec du métal chauffé à blanc. Il en a une sur le pectoral gauche, une sur le ventre côté droit, une autre sur l’épaule droite, encore une sur la main droite et une dernière sur l’avant-bras gauche. Son corps est atrocement maigre. Ces côtes ressortent ainsi que ces articulations. Il n’a pour seul vêtement qu’un jeans déchiré qui lui arrive aux genoux. A cause d’une cruelle sous-alimentation depuis l’enfance, l’esclave est de constitution fragile. Ses os se brisent facilement et il tombe malade très rapidement. Après évasion : pendant trois mois, il profite d’une alimentation bien plus équilibré. Cela lui permet de reprendre des forces et des kilos. De plus, il s’entraine durant deux mois au maniement du sabre ce qui renforce ces muscles. Ces cheveux sont coupés court et coiffé en arrière. Il port un pantalon blanc, un pull noir et une chemise blanche par dessus. [minimum 10 lignes, 13-15 lignes si vous augmentez la taille de la police] >> Psychologie La plus part du temps Adan ne répond pas au personne qui lui parle. Non pas qu'il ne veux pas, mais il n'a jamais appris à le faire. Toutes ses émotions sont enfouies au plus profond de son être. Il n'éprouve ni joie, ni tristesse, ni colère, ni peur... Ce qui fait de lui une personne très peux sociable. Mais l’absence de peur se révèle très pratique pour combattre. Le jeune homme a perdu sa volonté à l'âge de dix ans et ce durant quinze ans. Il commence à se considérer comme une personne à vingt cinq ans suite à un évènement tragique d'une cruauté extrême. Maintenant, l'esclave souhaite retrouver toutes ses émotions. A cause de son passé lourd d'esclave, il a un réflexe peut commun, l’obéissance au ordre. Ce qui amène souvent à des situation drôle. Sa psychologie évoluera au file de son aventure. [minimum 10 lignes, 13-15 lignes si vous augmentez la taille de la police] >> Biographie Tout commence sur l’archipel de Shabondy. C’est dans les ténèbres des cachots souterrains de la demeure du dragon céleste Abrakham Taullo qu’est né un petit garçon. Sa mère, morte après l’accouchement, n’a pas eu le temps de lui donner un nom. Le maître a interdit à quiconque de lui en procurer un sous peine de mort par écartèlement : « Je ne donne pas de nom aux brosses à récurer ou aux serviettes que je sache.» s’est moqué l’énorme maître chauve. Sans un tel attribut qui définie la base du moi humain, le bébé a grandit sans identité, ce qui a affecté sa personnalité de manière grave. Afin de créer un parfait homme objet, le dragon céleste l’a privé de tout contacte humain. « Esclave », « machin » ou encore « serpillère », c’est comme cela qu’il se fait appeler par sont maître. Il est traité tel un objet depuis sa venue au monde. Après dix longues années de tâches ingrates, plus proche de tortures que de réels corvées, il finit par perdre tous sentiments. Lorsqu’il ne subit pas de sévices, l’esclave est enfermé dans une pièce de quatre mètres carrés, sans lumière. La colère spontanée lorsqu’on le frappe, la rage innée lorsqu’on l’humilie, la joie soudaine lorsqu’il parvient à échapper à une punition, tout est refoulé dans les profondeurs les plus abyssales de son être. Plus de crie, plus de pleure, plus de sourire, l’objet humain passe les quinze années qui suivent dans un état d’aliénation le plus totale. Le jeune homme, vide, a vingt-cinq ans maintenant. Il a développé une sorte d’affinité avec les objets qu’il considère comme ses semblables. Il ne sait pas ce qui se passe mais il semble quelques fois les « entendre » ou les « comprendre ». Quant à Abrakham Taullo, il a un fils âgé de dix-huit ans, Abrakham Nicolae. C’est l’heure de son cours d’escrime. Il s’est acheté un nouveau sabre. Ce qui l’a attiré dans cette arme c’est son côté raffiné : la lame est en argent. Mais bizarrement, il ne parvient pas à l’utiliser correctement. Il est pris de légers tremblements lorsqu’il se saisit de la garde. Cela suffit à perturber fortement son maniement : « Diantre ! Ce sabre m’a coûté 200 millions de Berry ! Est il possible que le vendeur aux enchères c’est joué de moi père ? » demande le fils irrité, « Je ne pense pas fils. Il se trouve que je me suis renseigné sur le vendeur. Il s’agit d’un de ces savants fous qui travaillent pour le gouvernement. Il semblerait que ce soit un brillant spécialiste de fruit du démon et un grand collectionneur. » rassure le père en s’asseyant sur un fauteuil luxueux. Pour sa part, l’esclave, debout à côté de son maître, scrute les alentours de la salle d’escrime d’un regard lent. Il croit entendre quelque chose semblable à un crie, un appel au secourt... Pour apprendre à utiliser le sabre d’argent, Nicolae a fait venir un officier supérieur : le colonel Freidwald Daniel. C’est un long bras âgé de 67 ans, barbichette blanche, bandana blanc avec un pin’s smiley, expert au maniement du sabre. Juste avant son arrivé, Abrakham Taullo conduit lui-même son esclave dans sa chambre-cellule. Mais au moment de fermer la porte, une personne vient l’informer d’une affaire urgente. Dans la précipitation, le dragon céleste verrouille mal la porte qui reste entrouverte. L’esclave reste devant cette fente de lumière. Soudain, il entend de nouveau l’appel au secours de tout à l’heure. N’agissant que par l’un des instincts primitifs les plus élémentaires, la curiosité, il pousse la porte d’un geste faible et sort. Il suit la voix et arrive de nouveau à la salle d’escrime. Abrakham Nicolae essaye encore de contrôlé le sabre d’argent, sans succès. Dans son énervement il attaque le colonel l’accusant d’incompétence. Ce dernier, par reflex dégaine son sabre fin et stoppe le coup en blessant la main du dragon céleste. Le fils de Taullo se met a crié très fort et appelle son père. Se rendant compte de son énorme erreur, Freidwald Daniel prend la fuite. Il sait qu’une seule chose attend lui et sa famille, la mort. Il s’approche de la sortie. Un jeune homme, pâle et atrocement maigre, portant plusieurs marques des dragons célestes, se tient sur son chemin. Sans réfléchir, Le colonel saisit le garçon et poursuit sa fuite : « C’est ton jour de chance petit ! ». Les deux fugitifs se retrouvent rapidement sur le navire du colonel. Il ordonne de faire voile en direction d’une garnison sur l’île Hinu Town dans West Blue. Avant de prendre la route, l’équipage est informé de la situation. Par peur, plus de la moitié de l’équipage demande leur mutation. Une fois les peureux partis, Freidwald Daniel demande de prendre finalement la direction d’Est Blue. Il faut trois mois et une semaine pour y arriver. Quant aux dragons célestes, cela leurs prendra plus de temps car ils vont très certainement suivre la fausse route de Hinu Town. La traversé se fait à travers Calm Belt grâce au granite marin sous le bateau. Profitant du temps de voyage, le colonel Freidward Daniel fait connaissance avec l’esclave : - Comme t’appels tu ? - ... - Tu n’as pas de nom ? - ... - Tu es peut être muet ? - ... - Bon, on va commencer par te nourrir et t’habiller mieux que ça mon petit. Suis-moi. » L’esclave a les yeux grands ouverts et fixes. Il est en état de choc. Il a vu beaucoup trop de chose d’un coup durant sa fuite. Des hommes, des femmes, des enfants, des animaux... Par reflexe il obéit au colonel. Le vieil homme compatit avec le malheur du jeune. Après s’être changer, l’esclave, habituer à manger du pain sec et à boire de l’eau, a devant lui une assiette avec du riz, du poisson, des légumes et de la grenadine. « Mange de bon cœur petit !» l’encourage le colonel. Le jeune homme prend le riz avec ces doigts et le met dans sa bouche. Durant les mois de la traversée, le colonel parle beaucoup avec l’esclave. Ce dernier commence a retrouvé des formes et des forces avec la nourriture saine qu’il mange. Daniel lui raconte l’histoire de sa vie et ordonna à ses hommes d’en faire autant. Ils insistent sur les émotions fortes ressenties durant telle ou telle période de leur existence. Mais l’esclave ne répond pas. Il se contente d’écouter. Les membres de l’équipage l’appellent « le pâlo » à cause de sa couleur de peau dû à une rare exposition aux lumières du soleil. Le pâlo regarde très souvent avec insistance le sabre du colonel. Il assiste au cours de kendo dans le dojo du navire. Freidwald Daniel le remarque et décide de lui enseigner le maniement de l’arme. A la fin de la traversée, il n’a appris qu’une technique, un coup de sabre vertical. Le jeune élève à répété ce coup plus de 1000 fois par jours. Habitué des mouvements répétitifs, cela ne le gêne pas. Il renforce ainsi ces muscles pendant 2 mois. Cependant, toujours aucun sourire, aucune larme, aucune expression de visage. Cela inquiète beaucoup le colonel. Il a eu vent des ces hommes poissons qui ont formé l’équipage du soleil. Apparemment, le fait de venir apposer un soleil sur la marque des dragons céleste rompe physiologiquement et psychologiquement avec le passé d’esclave. Pourquoi-pas essayer. Cependant, le pâlo a 5 marques sur le corps. Cela va être une épreuve très difficile. Le navire arrive enfin au port de Shimotsuki. Après avoir déposé son jeune disciple chez son amie le maître Chun, Daniel s’empresse d’aller voir sa famille, trois filles mariées et huit petits enfants. A peine leur a-t-il expliqué la situation qu’une alarme retentit dans toute l’île. La nouvelle arriva vite aux oreilles de Daniel, un navire des dragons célestes est entrain d’accoster. Il ordonne à sa famille d’aller se cacher et redescend en toute hâte vers le port. « Peut être que la fureur de ces hommes s’apaisera avec ma mort... » pense t-il. Presque toute l’île s’est réunie au port. Portés par une vingtaine d’esclave, Abrakham Taullo et son fils Nicolae sont assis sur deux grands trônes dorés. Un vice-amiral les accompagne. Des soldats fond un grand cercle autour des dragons en repoussant les civils. Un hurleur ordonna de livrer le colonel Freidwald coupable de haute trahison, ainsi que sa famille. Les 6 maîtres des écoles de sabre sont présents. Le pâlo est là aussi. Il porte ses mains à ces oreilles, il entend de nouveau un crie qui appel au secours dont la source demeure inconnu. Le colonel rejoint tout le monde et se présente devant les dragons célestes. Il est tout de suite saisis par deux gros bras. On lui demande où se trouve sa famille. Il ne répond pas. On lui demande où se trouve l’esclave de Sir Taullo. Il ne répond pas. L’ignoble père lève une main, puis des centaines de pierre son jetées depuis le bateau vers la terre. Daniel regarde une des pierres qui arrive à ces pieds. Il reconnait la tête de l’un de ces matelots qui a décidé de fuir à l’archipel Shabondy. Toutes les pierres lancées sont des têtes. Le dragon céleste a exécuté plus de la moitié de son équipage. Fou de rage, il dégaine son sabre et fonce vers le dragon. Mais une petite voix s’élève de la foule : « Non grand père ! ». Daniel reconnu sa petite fille Maria. Il s’arrête net. Tremblant, il range son sabre. C’est alors que Nicolae descend de son trône, un sabre à la main, le sabre d’argent à sa taille. Il s’approche du colonel et lui dit : « Tu m’as fais mal. Alors tu va souffrir. Je vais te trancher jusqu'à la mort. Si tu bouges, si tu fuis, si tu ripostes, je fais tuer ta famille.». Le colonel Freidwald Daniel serre les poings et les dents. Puis se relâche complètement. Afin de montrer sa détermination, il enlève le haut de ces vêtements montrant ces muscles puissants. Il tend les deux bras et crie : « Frappe de toutes tes forces petit ! ». Nicolae recule par crainte. Puis il donne un coup de sabre. Puis un autre. Et encore un autre. Les habitants sont tous à genoux. Le pâlo sent son cœur qui commence à vibrer. Nicolae est arrivé à vingt cinq coups de sabre. Mais Daniel reste debout. Vingt-huit, vingt-neuf, trente, quarante, cinquante ! Le dragon céleste est fatigué. Il finit par porter un coup à la gorge du colonel. Le grand homme tombe à genou, recouvert de sang. Le fils cruel pointe le cœur du vieil homme. Puis, il le transperce. Les Freidwalds se mettent à hurler. La foule crie de colère et de tristesse. Quand à l’ancien esclave, son visage resté de marbre... Le colonel s’effondre sur le côté et ne bouge plus. Sans réfléchir, l’homme aux cinq marques de dragon s’empare du sabre du maître Chun à ces côtés, puis fonce vers Nicolae. Les soldats paniqués se mettent à viser l’attaquant et tirent. Le jeune homme se prend deux balles mais continue à courir. Abrakham Taullo s’écrie : « C’est mon ancien esclave ! Tu as osé fuir ! Nicolae, tue-le ! TUE-LE !! ». Le visage toujours sans expression l’ex-esclave fait de grand mouliné dans le vent, ne tenant son sabre que de la main droite. Sans trop de difficulté, le dragon céleste, entrainé, évite les coups. Puis le blesse au mollet, au bras, au visage, à la cuisse. Le jeune homme entaillé s’arrêt un instant. Abrakham Nicolae rit. Son père l’acclame : « Fa fa fa fa ! Bravo mon fils ! ». Son adversaire se concentre. Il se rappel. Les pleurs étant petit, les tortures, les cinq marques faites au métal chauffé à blanc, la chambre-cellule ténébreuse. Il se rappel aussi les trois mois passé au côté de son sauveur, les repas tous ensemble, les différentes vies qu’on lui a raconté, et surtout l’unique mouvement de sabre que lui a enseigné le colonel Freidwald Daniel. Un mouvement qu’il a répété plus de soixante milles fois ! L’esclave qui affronte ses maîtres saisit son sabre à deux mains. Son cœur vibre. Il sent comme un volcan à l’intérieur de sa poitrine. Un volcan prêt à entrer en érruption. Nicolae annonce qu’il va l’achevé. Puis écarte les bras en signe de provocation et d’humiliation. L’homme aux cinq marques explose ! Tous ses muscles se contractent. Il franchie les trois mètre le séparant de son ennemie en une fraction de seconde. Ses bras ce lèvent et redescendent avec l’expérience de soixante milles mouvement ! Trop rapide pour être vu... Le silence tombe. L’esclave affranchie est derrière le dragon céleste. Un vent léger se lève. Le jeune homme prononce : « Hanauta Sencho... », il lève sa tête, son vissage est en pleure : « YAHAZU GIRI !! ». Un grand bruit métallique se fait entendre. Le vice-amiral a paré le coup avec son sabre. Puis riposte sans que l’on puisse voir le coup. Une grande gerbe de sang part de la poitrine du jeune homme. Tout deviens noir... Il se réveil allongé dans un lit, couvert de bandage. [Dessin des personnages (d'autre arriverons bientôt) :]
>> Test RP Le colonel Freidwald Daniel, l’homme, le héros, est enterré dans la forêt qu’il aimait. Presque tout les villageois sont là, silencieux. Au premier rang, la famille Freidwald pleure et l’ancien esclave reste sans expression. Après un émouvant sermon du maître Chun, ami de Daniel, les proches de la famille viennent embrasser les être en deuil et partent. Il ne reste plus que la famille et le jeune homme. L’ainé des trois filles s’approche de lui, les yeux rouge de larme : « Merci... Merci d’avoir essayé de venger mon père. C’était très courageux de votre part. ». Elle lui tend alors le sabre du défunt : « Je pense qu’il aurait aimé que cela vous revienne... hum... pardonnez moi mais j’ai oublié votre nom. » L’ancien esclave a un flash. Il se rappel lorsque le colonel lui a raconté sa vie: « J’ai trois filles. Et j’en suis très heureux. Mais si j’avais eu un fils, je l’aurai appelé... ». Le jeune homme alors lève la tête et répond : « Je m’appel Adan. Freidwald Adan. » Adan reste là, devant la tombe, seul. La pluie tombe. Il passe la nuit debout. Puis le jour suivant. Et le jour d’après. La pluie n’a pas arrêté. Des images ne cessent de traverser son esprit de manière chaotique. Il se voit faire le ménage sous les coups violents de son maître, rigoler avec l’équipage de Daniel, recroqueviller dans un coin de sa cellule ténébreuse, répéter le même mouvement de sabre... Sa tête lui fait très mal. Il voit Abrakham Nicolae qui s’acharne sur le colonel encouragé par son père. Du sang de partout, des rires diaboliques de dragons célestes, de soldats, de vice-amiraux... Le jeune homme à l’esprit torturé tombe à genoux, la tête serré entre ses mains, tremblant de tout son corps. Son cœur s’embrase, ses sourcils se froncent, ses poings se serrent. Il lève son visage vers le ciel et pousse un long et puissant hurlement. Ces émotions renaissent douloureusement et se bousculent. Il pleure la mort, rigole pour sa libération, puis pleure de nouveau, puis crie de colère... « Merci d’avoir essayer de venger mon père » a-t-elle dit. Venger... Ce mot raisonne dans la tête du jeune homme. Son visage redevient de marbre. Adan se calme : « Venger son père... ». Il se leva, totalement trempé, les jambes couvertes de boue : « Venger mon père ! ». Retrouvant une partie de sa volonté, il regarde ses mains, ses bras, son corps... comme s’il les découvre pour la première fois. Tout autour de lui de grands arbres. Au dessus, un ciel gris et trempé. La tête baissé, un autre mot lui traverse alors l’esprit : faible. C’est ce que lui a dit le docteur qui lui a bandé le corps et recoud la plaie : « Vous avez des os fragiles. Vous devriez compenser cela en fortifiant vos muscles ». Sentant une détermination faire surface, Freidwald Adan fait quelque chose qu’il n’a pas fais depuis quinze ans ; il prend une décision. Tournant le dos à la tombe, il retourne au village Kawai son sabre fin à la main. C’est la nuit. Il n’y a personne dehors. Mis à part une ombre déformée par un rideau d’eau : « Trois jours debout, sans manger ni boire, tu dois avoir faim. Viens, suis-moi. » . Toujours à cause de ce reflex d’obéissance, le jeune homme trempé marche derrière la silhouette floue sans dire un mot. Ils entrent dans un dojo. Après s’être changé, on l’amène dans une petite pièce avec une table et des bancs en bois. Un homme, deux mètre, barbe noir épaisse, lui apporte une soupe chaude et un objet métallique étrange à côté. Il tente de mangé avec ses doits mais n’y arrive pas. Il saisit alors le bol et boit directement sous l’œil très surpris de l’homme qu’il a suivis : « Tu ne sais pas te servir d’une cuillère ? ». Une fois le repas terminé, l’homme le conduit dans une chambre au premier étage. Adan ne ferme pas l’œil de la nuit. C’est presque imperceptible, mais Adan entend de nouveau cet appel au secours dans sa tête dont la source reste un mystère... Le lendemain, l’homme barbu vient le réveiller. Il lui annonce qu’il va prendre le petit déjeuné avec maître Chun. Un homme d’une soixantaine d’année, avec une longue chevelure argentée soigneusement coiffé vers l’arrière et une petite barbiche argenté, l’attend assis sur ses talons devant une table basse. D’un geste de la main et d’un sourire chaleureux, il l’invite à prendre place en face de lui : Le maître : Bonjour. As-tu passé une agréable nuit ? Adan : ... Le maître : Je m’appel Chun. Je suis le maître de ce dojo où j’enseigne l’art de manier le sabre fin. Tu es venu il y a trois jours ici. Tu t’en rappels ? Adan :... Le maître : On m’a dit que tu es resté trois jours et trois nuits devant la tombe de mon ami Daniel. Est-ce vrai ? Adan :... Le maître, en lui servant un verre de thé : ... Adan, buvant le verre de thé :... Ils passent de longues minutes à boire leur thé en silence. Dehors, la pluie continue de tomber. Chun se lève : « Il y a plusieurs manières de connaître une personne. Avec toi, il semble que la discussion ne marche pas. Le jour de la tragédie, tu m’as pris mon sabre et tu as exécuté une technique de mon école. Exécution imparfaite certes, mais bien réel. Montre-moi. Attaque-moi ! ». Adan est surpris. Il attrape le bokken que lui lance le maître et se lève. Sa blessure à la poitrine et les deux balles qu’il s’est pris dans le dos lui font encore mal. Mais il a connu infiniment pire. Il prend le sabre de bois à deux mains et se met devant le maître du dojo. Ce dernier, une jambe légèrement devant l’autre, le dos parfaitement droit, bokken entre deux mains, regarde son adversaire de manière sévère. Adan se lance vers Chun. Il lève son arme et la rabaisse rapidement. Le maître l’esquive au dernier instant avec un léger pas sur le côté. Le jeune homme est emporté par son élan et se retrouve sur une jambe. Tout en gardant sa direction première, le maître pose le bout de son bokken sur le tibia du garçon puis fait un pas en avant en ramenant son arme devant lui. Adan se retrouve les deux pieds en l’air. Il fait une culbute aérienne avant de s’écraser sur son dos. Maître Chun se retourne. L’ancien esclave toujours au sol le regarde. Il sent le poids d’une longue expérience l’écraser complètement. Refusant la défaite, il se lève et réattaque sans prévenir. Il lève ses bras. Chun avance d’un pas. Adan tente de rabaisser son arme mais l’homme aux cheveux d’argent a posé le bout de son sabre sur ses mains levées, empêchant le jeune homme de poursuivre son mouvement. La colère monte. Adan recule et se concentre. Il ressent la même chose que le jour de la trajédie. Tous ses muscles se contractent, il fait un bon en avant fulgurant. Maître Chun en fait autant. Ils se retrouvent dos à dos espacé de quelques mètres. Le silence tombe. Adan prononce : « Hanaunta sancho... »,maître Chun termine : « ... yahazu giri.». Les deux bokkens explosent. Quand vous estimez avoir terminé votre présentation, signalez le et demandez votre test RP. Pour plus de lisibilité vous pouvez aussi l'indiquer dans le sous titre de votre présentation [En attente de Test RP] Plus ce sera visible, moins vous avez de chance que les modérateurs vous loupent. |
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Informations IRL
[list]Prénom : Ilyes
Age : 24 ans
Aime : le dessin (manga) , le triphop, les arts martiaux, les mangas, être galant, la paix
N'aime pas : la soupe au crevette, le manque de respect, la guerre, le capitalisme
Personnage préféré de One Piece : Luffy pour ses techniques et sa spontanéité, Sorro pour son sérieu, Oeil de faucon pour sa classe, Sandy pour son comportement (préfère crever au lieu de frapper une femme), Pipo pour le fun, Ener pour son pouvoir ...
Caractère : Souriant, polie, pudique, très sociable et sympas. Mais je n'aime pas le manque de respect, j'peux me fâcher assez vite.
Fais du RP depuis : maintenant
Disponibilité : pour l'instant, 5 jours sur 7. Je vous tiens au courant s'il y a du changement.
Comment avez vous connu le forum ? c'est Obayda qui m'en a parlé. Ça mérite un plus 400 dorikis pour lui, non ? lol
Dernière édition par Adan le Lun 12 Nov 2012 - 17:25, édité 10 fois