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La fuite de l'event

Tout c’était passé très vite une fois que Mandrake avait passé Janaï à Yukikurai pour qu’il l’aide à aller jusqu’au bord de la falaise. Lorsqu’il avait compris que les menottes gênaient fortement pour le transport et les déplacements de Janaï. Il ne sut pas si c’était les menottes ou les blessures qui le mettaient dans cet état-là, mais il entreprit de crocheter la serrure tout en marchand. Yuki ayant pris son passager sur son épaule avec les bras devant, il extirpa d’une de ses poches une grande aiguille.

Lors de son travail à la bijouterie de Jax sur Inu Town, il avait eu l’occasion de travailler sur divers mécanismes, un peu d’horlogeries et un peu de serrureries. Il avait donc des bases sur le fonctionnement d’une serrure, il s’était amusé à crocheter celle qu’il avait fabriqué lui-même. Mais il faut bien avouer que c’est avec la chance du débutant qu’il réussit à déjouer le mécanisme et à ouvrir la paire de menotte. Il avait laissé sa main droite chipoter pendant que de l’autre il maintenait son collègue blessé sur son épaule. Arrivé à deux pas de la falaise, il s’arrêta et le mécanisme cliqueta ouvrant les menottes qui tombèrent au sol, juste avant que Mandrake ne revienne vers eux.

Jonas attrapa Janaï fraichement libérer et sauta dans le vide en leur intiment de faire pareil cinq secondes après. Yukikurai se baisa pour ramasser la paire de menotte et lorsqu’il se redressa, il vit ses compères disparaitre dans le vide. Voyant qu’il était le dernier, il se lança avec entrain dans le vide. Il fit une courte chute comparée à celle de leur arrivée sur l’ile et une nouvelle fois il atterrit sur un matelas formé par le pouvoir du fruit de Reizon. Cependant, il s’était lancé avec un peu trop d’entrain et rebondit bien trop fort, de ce fait ce fut le seul à ne pas se réceptionner dans la barque, mais à aller faire un petit tour à l’eau. Le plouf fut glacer et le sel marin alla bien vite mettre le feu à toutes les plaies dû aux combats, à la guerre qui venait de se passer. Heureusement, Bakasaru était bon nageur et on le sortit vite de l’eau. Il se laissa alors rouler sur le dos dans l’embarcation tenant toujours fermement la paire de menotte qu’il avait récupéré.

Ce n’est que lorsqu’il y eut un coup de feu provenant du début de la falaise, accompagné de cri de rage que Yuki sortit de sa rêverie. Il remarqua alors que les gens qui étaient venus les sauver n’était autre Kyoshi et Hiroko des révolutionnaires que Yuki connaissait bien pour les avoir accompagné avant de se faire embarquer dans cette mission foireuse. Il les remercia alors vivement de les avoir sortis de là. Le trajet jusqu’au navire se fit sans encombre malgré la mer qui était de plus en plus agitées par le temps pourri. D’un autre côté, la pluie, le vent et les vagues empêchaient les marines de l’ile de viser la chaloupe. Ils tentèrent bien quelques tires, mais ils passèrent bien loin de la cible. Ce qui fit qu’ils abandonnèrent plutôt vite, laissant le travail au bateau stationner autour de l’ile.

Yuki monta sur le navire encore perdu dans ses pensées, il fixait toujours le bout de métal qu’il avait en main. Il ne pouvait s’empêcher de se demander si elles étaient faites de ce fameux granite marin qui prive les possesseurs de fruit du démon de leur pouvoir et pour lequel ils s'étaient lancé à l'assaut de ce QG marine. Janaï avait vraiment eu l’air d’aller mieux une fois ces poignets libérés. Le bateau avait repris la route que Yuki se décida à interpeller Mandrake.

« Heu, Monsieur ? Monsieur Mandrake ? J’ai récupéré les menottes qui entravaient Janaï. Je me demandais, c’est ça du granite marin ? »
« Je ne saurais te le dire demande lui, il sera plus à même que moi à te répondre. »

Yuki se retourna donc vers l’homme matelas que l’on emmenait vers l’infirmerie. Il lui demanda et lui tendit les menottes sur sa demande. Il les prit en main puis les relança au forgeron.
« Je suis désolé gamin. J’aurais cru qu’elles étaient en granite tant j’étais mal quand il me les a passée, mais il faut croire que c’était dû à la blessure qu’il m’a infligée plutôt. Ce sont des menottes normales, ça. »

Yuki l’accrocha dépité à sa ceinture et participa aux manœuvres du navire pour leur fuite.

Spoiler:


La fuite de l'event 229f206b0ad68563dc50c5d95741feb2La fuite de l'event Kuroko.no.Basuke.600.1903798 La fuite de l'event Steamp10
"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Trois jours déjà qu'il fuyaient. Malgré les maigres connaissances en matière de navigation des divers membres d'équipages, ils pouvaient bien dire qu'ils avançaient à un rythme soutenu. Peut-être le navire était-il taillé pour cela. Malgré cela, il restait toujours des évidences comme quoi la marine restait à leurs trousse. Depuis l'attaque sur le QG, on pouvait voir au loin ce petit point sur l'horizon par mauvais temps, et on devinait même par temps clair une voile teintée de blanc et de bleu. Malgré leur vitesse, il semblait qu'il restaient incapables de distancer ces poursuivants. Leur inaptitude à conduire un navire? Probablement. Après plusieurs mois, ils restaient des novices en la matière. Ils avaient tous désigné d'une seule voix l'un des types envoyés par Minos pour prendre les commandes. Il avait servi sur un navire avant d'être fait esclave, plusieurs années auparavant. Il était de loin le plus habilité d'entre eux pour la tâche. Cependant, son évident manque de compétence additionné aux faibles capacités de réaction et à l'organisation désastreuse lors des manoeuvres rendaient toujours les choses compliquées. Lors de leur trajet jusqu'au QG de la marine, ils avaient bien eu l'impression à plusieurs reprises d'avancer en zig-zag.

Depuis, les choses s'étaient quelques peu améliorées. L'arrivée de Mandrake et Janaï, notamment, n'y était pas pour rien. Ces vieux loups de la révolution avaient vu passer suffisamment de voyages en mer pour avoir une idée de comment naviguer et aidaient beaucoup à l'amélioration des compétences du navigateur. Leur force était aussi bien utile. Placer ces deux-là pour remonter une grande voile était presque suffisant, là où il fallait que toute la section scientifique s'y mette joyeusement.

Dans tout ce joyeux bordel, il restait un problème. Depuis le début de leur course poursuite, ils faisaient route en (presque) droite ligne vers Reverse. D'après les cartes dont ils disposaient, il n'y avait plus d'île entre eux et la fameuse montagne. Les marines devaient le savoir eux aussi. Si leur capitaine était plus habile qu'eux, il n'aurait aucun mal à deviner la destination des révolutionnaires et à y aller en ligne (plus) droite.

À bord, la vie était animée. Tout le monde se donnait à fond pour semer l'ennemi. Ça courrait dans tous les sens, dans toutes les directions. De mémoire d'homme, personne n'avait jamais vu ces hommes s'activer autant pour quelque chose qui n'eut aucun rapport à la science ou à la technologie. Le bémol de cette agitation est justement qu'il n'avait nullement le temps de s'adonner à leur passion. L'humeur s'en ressentait parfois et on voyait alors un scientifique hurler des insanités mathématiques avant d'aller s'enfermer dans ses quartiers, avant d'être rapidement récupéré par Hiroko, veillant au grain.

Kyoshi évoluait plutôt pas trop mal dans ce petit monde. Il n'avait peut-être pas un besoin aussi compulsif que d'autre de faire de la recherche non-stop. Et l'approche de Grand-Line réveillait ses instincts révolutionnaires. Depuis des années, il n'avait toujours pas la moindre idée de la raison pour laquelle le professeur Leidenfrost avait été assassiné. Tout ce que son entrée dans la révolution lui avait permis d'apprendre était qu'il y avait eu quelques siècle auparavant un siècle dont l'histoire est aujourd'hui presque complètement oublié et que le Gouvernement Mondial avait émergé à cette époque. Des armes antiques sont aussi associées à cette époque, sans que quiconque ait pu dire ce qu'elles étaient. Le physicien ne savait toujours pas ce que le professeur avait découvert sur ses armes. La solution se trouvait, paraît-il, sur les ponéglyphes de Grand-Line. Il approchait d'une solution en approchant de Grand-Line.

Il appréciait de plus en plus discuter histoire avec un historien issu comme lui d'Ohara. Daniel Jacks, puisque c'est de lui qu'il s'agissait, n'était pas un expert du siècle oublié et n'avait pas pu éclairer le manchot, mais ses connaissances sur les persécutions dont avaient été victimes les historiens dans l'histoire étaient impressionnantes. Il était un élément précieux de la section, à ce titre, bien qu'il le niait.

- Tu sais, quand on y seras, là-bas, sur la route de la vérité, je ne serai qu'un homme parmi tant d'autres. Déjà ici... Les ponéglyphes qui expliquent l'histoire, je ne peux les lire. Il nous faudra trouver des gens qui en sont capables.

Depuis le temps qu'il le répétait, Kyoshi avait fini par assimiler cette information. Mais il gardait confiance. En la capacité d'apprentissage de son ami, et en leur capacité à trouver des historiens capables de déchiffrer ces traces du passé et de donner un sens à la justice qu'abattrait un jour la révolution sur le Gouvernement du Mal. Il terminèrent de siroter leur café à la cantine du navire. Et remontèrent sur le pont pour leur quart.
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Yukikurai avait cru que les problèmes se terminaient avec son retour sur le navire et qu’ils allaient pouvoir panser leur plaie tranquillement, mais c’était sans compter la détermination du bateau de la marine qui les avait pris en chasse. Cependant, ça, il ne le compris qu’après deux jours de courses effrénées sur les eaux de South Blue. En effet, la fin de la première journée il la passa à ressasser les événements qui venaient de se dérouler durant l’attaque. Il s’en voulait d’avoir laissé mourir un de ces amis. Il aurait voulu que personne ne meure, il cherchait ce qu’il avait fait de travers. Aucune conclusion ne lui vint cependant, car il était trop atteint émotionnellement et physiquement pour que son cerveau ne fasse autre chose que de tourner en rond.

Lorsqu’il s’est assis dans ce qui servait de salle de soin sur le navire et qu’on lui donna de quoi se sécher, le calme, chaleur et la sécurité qu’il ressentait finir de filtrer ce qu’il lui restait d’adrénaline dans son corps. En effet, la pluie et son petit tour à la mer avait détrempé ses vêtements. Il était mouillé depuis si longtemps qu’il ne s’en rendait plus vraiment compte. Enfin, le fait d’attendre tranquillement qu’on vienne le soigner le mis en mode veille. Il était fatigué d’avoir lutté bien au-dessus de ses forces, d’avoir forcé sur ses blessures, mais ce qui le mettait le plus KO était le choc psychologique que ce revers cuisant laissait. Il en ressentait à peine ses blessures.

Quand vint enfin son tour de se faire soigner, il s’endormit dès qu’on lui donna un léger anesthésiant pour recoudre ce qui devait l’être. Il passa le troisième entre les mains des médecins de bord. Ils avaient d’abord dû s’occuper activement de Rafaello, puis de Janai qui c’était quand même fait transpercer.

Le début de son sommeil fut calme et réparateur, grâce au relaxant qu’on lui avait administré. Un vrai sommeil réparateur puisque, quand il se réveillerait, toutes ses plaies seraient pansées et désinfectée. Mais la fin de sa nuit fut agitée comme la mer sur laquelle il voguait. Il recommença à rêver, enfin, à faire des cauchemars. Il revoyait les horreurs de cette guerre qui venaient de se dérouler. La boue se transformait sous ses pieds en marre de sang. Il y avait des cadavres partout. Il eut même des hauts le cœur quand il sentit de nouveau l’odeur de la chair carbonisée par l’explosion. Explosion prévue par d’infâmes dirigeants de la marine qui n’hésitèrent pas à sacrifier leurs propres hommes. Il errait parmi ces décombres, ce paysage de désolation. Ce qu’il voyait agitait son sommeil. Il fut tiré de ses cauchemars par le bruit d’un tir de canon. Là, par contre quand il se réveilla, la douleur était bien présente. Il pouvait sentir chaque plaie qui picotait sous son pansement. Ces muscles le faisaient souffrir atrocement également. Il les avait utilisés bien au-delà de leur capacité. Ils étaient à présent complètement tétaniser, il ne serait pas capable de bouger de son lit avant midi. Ce qui n’est pas plus mal quand on vient de faire recoudre et reboucher.

Le fait de n’avoir rien d’autre à faire que de penser, lui permis de tirer de la motivation de ce qu’il venait de se passer. Avant, il était un révolutionnaire sans grande conviction. Il aimait bien le concept de bâtir un monde meilleur, mais maintenant qu’il avait pu expérimenter lui-même la fourberie de la marine, plus rien ne viendrait le faire changer de camp. Il était motivé plus que jamais pour la cause. Et pour la cause et pour ses amis qui y croient, il deviendrait plus fort, plus important. Il protégerait ses amis, il défierait le gouvernement. S’ils croyaient avoir infligé une sévère défaite à la révolution avec ce piège, il n’avait fait que renforcer la motivation des troupes qui en étaient revenues intact. Juste, un dégout plus prononcé pour les méthodes de ce qu’ils appellent la justice.

On ne le laissa quitter son lit et la surveillance du médecin que le lendemain matin. Ce n’est qu’à ce moment-là, qu’il se rendit compte que le navire était encore sur le qui-vive. Il apprit qu’un navire de la marine avait engagé la poursuite et ne lâchait pas, malgré que leur navire filait sur l’eau de South Blue qui c’était calmée. Yuki resta planter sur le pont ne sachant pas ce qu’il devait faire. Les manœuvres étaient bien plus fluides que quand il était à bord précédemment. Il avait peur de les gêner et du coup ne faisait rien. Il se sentait inutile, ce sentiment l’éprouvait psychologiquement, car en se réveillant ce matin-là, il s’était déjà dit qu’il avait été inutile durant l’assaut de la base marine. Au final, ce n’était si facile que ça de reprendre sa place dans le réel et la vie communautaire du bateau. Cette bataille ne serait pas facile à oublier et même plutôt impossible. Le fait de ne savoir que faire ne l’aidait pas. Il avait souvent voyagé, mais principalement clandestinement. Il n’y connaissait donc absolument rien aux manœuvres d’un navire. Et en ces temps de tourmente intérieure, il fallait qu’il trouve quelque chose pour s’occuper l’esprit. Il en venait presque à espérer que leur poursuivant les rattrape pour qu'il puisse se venger et se rendre utile.


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"C'est en forgeant que l'on devient forgeron, c'est en voyageant que l'on se forge un nom"
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Quelle tempête à la con... Ils avaient eu droit à trois jours d'accalmie. Trois jours pour un peu mieux maîtriser l'art de la navigation. Trois jours pour que Janai soit capable de sortir de l'infirmerie et de leur donner un précieux coup de main. Et voilà qu'ils essuyaient des vents de plus de 100 km/h. Dure la vie de matelot. Ils l'apprenaient chaque jour un peu plus. Les quarts avaient été réduit à des tiers. Il fallait bien pallier au manque d'effectifs. Et il fallait faire face. Et puis, dans l'absolu, ça ne changeait plus grand chose pour les gens. Avec la houle, il était devenu presque impossible de fermer l'œil. Au mieux, il était possible de reposer ses jambes tout en continuant à se tenir à tout ce qui passait sous la main pour éviter de valser dans le mur le plus proche. Cela n'aidait pas les plus sensible au mal de mer. Moreau 'Doc' Wells avait doublé sa production de pilules rouges, celle supposées calmer les nausées. Celle qui donnait surtout envie aux gens de danser des claquettes... Un effet secondaire impossible à éviter qu'il disait.

Kyoshi pour l'heure courrait sur le pont, sous la pluie battante. Il faisait nuit. Le vent n'avait pas cessé. Et il ne se souvenait pas le moins du monde de l'ordre qu'il venait de recevoir trente secondes auparavant. Sa mémoire ne lui avait jamais semblé aussi pourrie que depuis qu'il mangé ce foutu fruit qui rend con. Etrangement, autant ça faisait beaucoup rire les gens, autant ils n'acceptaient pas l'excuse facile pour les oublis. Heureusement pour lui, lorsqu'il s'agissait de mémoriser des ordres concernant la tenue du Divergence, tous les scientifiques étaient profondément égaux. Qui se souciait de ce cordage à rouler et à ranger, ou de cette fuite à colmater? Bon allez, la fuite, quand même... N'empêche, tous ces foutus scientifiques étaient aussi incapables que Kyoshi de garder l'esprit concentré sur autre chose que leurs recherches.

Courant un peu hasard ainsi, le faux poing sur le chapeau pour éviter qu'il ne s'envole, Kyoshi cherchait autour de lui quelque chose à faire. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il trébuche sur un cordage. C'était peut-être bien lui qui avait reçu l'ordre d'enrouler ce fameux cordage, finalement. Allez savoir. Il commença à l'enrouler, au cas où lorsque des cris commencèrent à s'élever un peu partout.

- Remoooontez la grande voile! Remooontez-moi ça, bande de moules!

Arf, fallait que ça arrive pendant son tier. Ce n'était pas la première fois que la navire repliait la grande voile pour cause de trop grands vents. A priori, si eux devait replier la voile, les marins sur leur navire devaient faire de même. Et puis, là où ils se trouvaient les courants les poussaient naturellement vers Red Line. Mais, au fait... C'était laquelle déjà de corde qu'il fallait tirer? Celle-là? Allez... Sous la voile, il y avait d'un côté, Janai et Mandrake qui géraient à deux le côté à bâbord de la voile, pendant qu'un huitaine de scientifiques paumés géraient l'autre côté. Ça ne présageait rien de bon. Déjà que Kyoshi devait se débrouiller pour tirer à une main, et bloqué la corde avec son pied tout en tenant son chapeau...

- Uun... Deuuux... Trois! Ooooooh hisse!

Pas le temps de réagir. Il tirait et était plus ou moins concentré là-dessus. Et non sur ses pieds qui ne touchait déjà plus le sol. Mais bon... Il ne fallut pas non plus une minute pour se rendre compte que ça tirait fort dans son bras. Trop tard cependant. A deux mètres du sol, ses paroles se perdaient dans le vent. Il était en train de monter à une corde censée maintenir la voile en place, et non à la relever.

* Nom d'un beta carré! *

En regardant autour de lui, il s'aperçut qu'il n'était en fait pas du tout le seul à s'être trompé. Son pote, l'historien, et un des types de Minos étaient également suspendus en l'air. Résultat, la voile ressemblait à un sac de couchage enroulé un lendemain de soirée arrosée. Et l'application de Jonas et Janai de leur côté n'y changeait pas grand-chose. Ils commençaient à s'en rendre compte en bas. Peut-être est-cela qui poussa trois gars à commencer à faire des claquettes, lâchant tout subitement. Ou peut-être était-ce l'énorme vague qui venait de s'abattre sur le bateau, le faisant tanguer fortement. Toujours était-il que c'était une moyennement bonne idée. Foutu Doc...

Lorsque presque tout le monde lâche une voile d'un côté où y'a des gens qui y sont suspendus comme des cons, vous imaginez bien que c'est le bordel complet. Et deux mecs balèzes n'y changent rien. La chute fut pas mal ralentie par le vent qui les poussait sur la voile qui retombait en même temps que les trois malheureux. Et pendant ce temps-là, il est probable que les deux qui n'aient pas lâché leur cordage se soient retrouvés propulsés en l'air à leur tour. L'histoire passe sur les détails. Et vu qu'ils semblent avoir survécu, ces gars, ben oui, c'est un détail. Quand il y a un manchot qui se prend dans la voile avec trois lames tranchantes au poing, c'est un détail. Quand une voile se retrouve à l'approche de Red Line et de Reverse Mountain avec un gros trou dedans, oui, c'est un foutu détail sans importance que deux péquenots aient fait un gros bond en l'air...

Ce qui l'était beaucoup moins, c'était le signal de la vigie. Ils avaient trouvé un moyen original, et non-réversible de faire passer des messages, dans la tempête. Ils laissaient tomber des grosses pierres colorées depuis en haut. C'est ainsi que Kyoshi, au plancher après sa chute, vit tomber à ce moment-là un parpaing rouge à dix centimètres de son chapeau... Rouge, comme la couleur annonçant

- REEEEEEED LIIIIIIINE EN VUUUUUUUUUUUUUUE!

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