"Zoe M.Candella"
Pseudonyme :Zoe M.Candella alias La plante toxique. (M. pour Matthius) Age: 25 ans Sexe : Femme Race : Humaine, et c'est bien suffisant quand on finit par la connaitre. Rang :/ Métier : Médecin (Spécialisé en plantes en même temps) Groupe : Pirate ( premier Rp en recrutement dans un équipage) Déjà un équipage : Logiquement les Truands But : Pour le moment, survivre. Puis revenir pour offrir des tombes décentes et un mémorial aux innocents morts pour ces salauds de la marine... Quelques boulets et projectiles foirés, et plouf, plus de famille... La falaise s'est écroulée. Elle prend la marine pour responsable. 7 morts dont son frère jumeau Matthius et son bébé de 2 ans...Elle s'est tatouée le ventre du signe du prénom de son fils pour ne jamais oublier ce blasphème... Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Aucun. En même temps, si un petit malin qui a un fruit s'amuse à tomber à l'eau , faut bien quelqu'un pour aller les chercher . Ça fait partie de son rôle de médecin, c'est dommage mais c'est un choix. Équipements : Le nécessaire de son métier: Besace en cuir - Petites Fioles à poison naturel - Petites fioles de remèdes liquides - petites boites de baumes aux herbes - des sachets d'herbes médicinales - des instruments basiques pour ouvrir, et recoudre - désinfectant - bandes - manuels des plantes et des animaux - carte des terres qu'elle connait avec ses notes - une boussole qui marche une fois sur deux - des aiguilles à tatouer et une encre un peu étrange - une bourse pour de l'argent éventuel - dix scalpels. Codes du règlement (2) : Parrain :/ Ce compte est-il un DC ? : Non. Si oui, quel @ l'a autorisé ? : / |
Physique
Taille : 1m70 environ sans talon
Poids: A peu prés 56/57 kilos, sauf si elle a mangé comme une goinfre, et là , vous rajoutez deux kilos et une bedaine de loutre en fin de gestation. Petit détail, quand elle digère , il ne faut surtout pas lui pomper l'air, il s'énerve vite si vous ne la laissez pas méditer sur l'absorption de nutriments pas ses intestins, et sur le pourquoi du "pourquoi j'ai pas le droit de faire la sieste?". Osez lui dire aussi qu'elle est lourde si un jour vous devez la porter et elle vous balancera un truc en pleine poire.
Poids: A peu prés 56/57 kilos, sauf si elle a mangé comme une goinfre, et là , vous rajoutez deux kilos et une bedaine de loutre en fin de gestation. Petit détail, quand elle digère , il ne faut surtout pas lui pomper l'air, il s'énerve vite si vous ne la laissez pas méditer sur l'absorption de nutriments pas ses intestins, et sur le pourquoi du "pourquoi j'ai pas le droit de faire la sieste?". Osez lui dire aussi qu'elle est lourde si un jour vous devez la porter et elle vous balancera un truc en pleine poire.
Généralités:
Une silhouette élancée, une cambrure joliment dessinée, Zoé n'a pas à être jalouse des autres femmes, elle est on ne peut plus séduisante, même si ( cette pas aidée ), elle ne se rend absolument pas compte de son charme, comme un escargot qui s'étonnerait d'avoir une coquille. On ne lui a pour ainsi dire jamais fait remarquer, parce qu'elle passe son temps dissimulée sous des frusques puantes de vieillards crevés dans un coin de rue, mais vu qu'elle n'a pas d'argent , on fait avec ce qu'on a mon bon monsieur! Quoi que ces derniers temps ça va un peu mieux. En revanche, elle est loin d'être aussi voluptueuse que beaucoup de femmes, et cela lui a déjà envie de devenir un homme d'ailleurs, vu qu'elle a plus d'abdos ( même s'ils sont discrets) que de fesses ou de seins. Une poitrine discrete, un fessier maigri par l'absence de nourriture de cette dernière année, elle a perdu de la masse graisseuse, elle qui était jadis bien en chair. Aujourd'hui , c'est une jeune femme mince, solide, bien proportionnée, et elle se conforte dans l'idée qu'avoir une poitrine pas énorme , d'un , ça fait moins mal dans les mouvements brutaux et dieu seul sait qu'elle est casse cou , et de deux, c'est plus facile à dissimuler. Être une femme dans certains lieux est parfois un problème, alors elle se travestit grossièrement le temps de régler sa chose, puis sort indemne de cette histoire ( exit le maquillage à ses moments là bien entendu) Mais comment se maquille-t-elle en étant pauvre ?! La grande question aussi utile que celle de: mais les persos de manga ne vont jamais aux toilettes? Un truc obsolète faut croire. Pour le maquillage , Zoé a la chance d'être une connaisseuse en plantes y compris les pigments naturels, alors cela lui sert quand il faut.
Ses muscles sont discrets mais forts, et on se surprend à voir ses biceps coupés au couteau se dessiner pendant un effort et ses nerfs de bras apparaitre, pour ensuite disparaitre sans laisser de courbatures. L'habitude des efforts physiques. Niveau hygiène, Zoé est impeccable et pousse les autres à l'eau pour qu'ils se lavent... Va falloir qu'elle fasse gaffe pour les détenteurs de fruits. Les pauvres vont boire la tasse. Elle ne supporte pas la saleté et son odorat est très sensible. Cela l'indispose si c'est vraiment imposant, elle en tourne de l’œil.
Ses cheveux sont noirs et longs et souvent coiffés de manière sophistiquée. L'habitude, il faut croire. Jamais de queue de cheval vulgaire ou de cheveux en vrac, et si vous la voyez en mode sauvageonne, soit c'est qu'elle vient de se lever, soit c'est que l'humeur va avec dans un combat ou une aventure on ne peut plus déplaisante. Niveau fringues, juste quelques tenues sombres qu'elle lave régulièrement, dont deux pantalons serrés noirs, deux ceintures, un haut noir moulant , un autre bordeau à capuche et deux trois brassières, puis des bottes à bases plates. Pourquoi ? Parce que personne ne marche 24h sur 24 avec des talons, à moins d'être masochiste! Et quand on est pirate ou vagabonde, on dort avec ses pompes! Et des bas de laine en l’occurrence. Sous vêtements aussi , ça va de soi.
Passons pour la garde robe, il reste l'état de ses yeux, d'un bleu très profond, proche du noir, et ses pupilles sont très sensibles à la lumière soudaine. Sa peau est blanche et elle prend rapidement des coups de soleil. Une dentition correcte sommeille sous des lèvres charnues, mais ne vous y trompez pas, chacun de ses sourires n'est pas forcément de bonne augure. Un coup, il peut être sincère, un autre coup, il peut simplement signaler une démence passagère ou une strangulation à venir.... ou encore un plan dans sa petite tête bondée d'idées saugrenues qui n'annonce rien de bon.
Elle est bourrée de mimiques et sa spontanéité peut prêter fortement à sourire. Ses mains sont fines, habiles et marquées par les mauvais traitements de ces trois dernières années. Son corps aussi n'a pas été épargné. Ses jambes sont muscles, même si elles sont fines, et il fortement déconseillé de lui chatouiller les pieds, sous peine de se retrouver la face empaffée dans un mur, ou dans la charpente du navire. Le tripotage est aussi très déconseillé surtout si elle a un scalpel dans une main. On ne sait jamais, un accident est si vite arrivé. Son prétexte ? La maladresse . Même si au fond, c'est vrai qu'elle est un peu gauche.
Une silhouette élancée, une cambrure joliment dessinée, Zoé n'a pas à être jalouse des autres femmes, elle est on ne peut plus séduisante, même si ( cette pas aidée ), elle ne se rend absolument pas compte de son charme, comme un escargot qui s'étonnerait d'avoir une coquille. On ne lui a pour ainsi dire jamais fait remarquer, parce qu'elle passe son temps dissimulée sous des frusques puantes de vieillards crevés dans un coin de rue, mais vu qu'elle n'a pas d'argent , on fait avec ce qu'on a mon bon monsieur! Quoi que ces derniers temps ça va un peu mieux. En revanche, elle est loin d'être aussi voluptueuse que beaucoup de femmes, et cela lui a déjà envie de devenir un homme d'ailleurs, vu qu'elle a plus d'abdos ( même s'ils sont discrets) que de fesses ou de seins. Une poitrine discrete, un fessier maigri par l'absence de nourriture de cette dernière année, elle a perdu de la masse graisseuse, elle qui était jadis bien en chair. Aujourd'hui , c'est une jeune femme mince, solide, bien proportionnée, et elle se conforte dans l'idée qu'avoir une poitrine pas énorme , d'un , ça fait moins mal dans les mouvements brutaux et dieu seul sait qu'elle est casse cou , et de deux, c'est plus facile à dissimuler. Être une femme dans certains lieux est parfois un problème, alors elle se travestit grossièrement le temps de régler sa chose, puis sort indemne de cette histoire ( exit le maquillage à ses moments là bien entendu) Mais comment se maquille-t-elle en étant pauvre ?! La grande question aussi utile que celle de: mais les persos de manga ne vont jamais aux toilettes? Un truc obsolète faut croire. Pour le maquillage , Zoé a la chance d'être une connaisseuse en plantes y compris les pigments naturels, alors cela lui sert quand il faut.
Ses muscles sont discrets mais forts, et on se surprend à voir ses biceps coupés au couteau se dessiner pendant un effort et ses nerfs de bras apparaitre, pour ensuite disparaitre sans laisser de courbatures. L'habitude des efforts physiques. Niveau hygiène, Zoé est impeccable et pousse les autres à l'eau pour qu'ils se lavent... Va falloir qu'elle fasse gaffe pour les détenteurs de fruits. Les pauvres vont boire la tasse. Elle ne supporte pas la saleté et son odorat est très sensible. Cela l'indispose si c'est vraiment imposant, elle en tourne de l’œil.
Ses cheveux sont noirs et longs et souvent coiffés de manière sophistiquée. L'habitude, il faut croire. Jamais de queue de cheval vulgaire ou de cheveux en vrac, et si vous la voyez en mode sauvageonne, soit c'est qu'elle vient de se lever, soit c'est que l'humeur va avec dans un combat ou une aventure on ne peut plus déplaisante. Niveau fringues, juste quelques tenues sombres qu'elle lave régulièrement, dont deux pantalons serrés noirs, deux ceintures, un haut noir moulant , un autre bordeau à capuche et deux trois brassières, puis des bottes à bases plates. Pourquoi ? Parce que personne ne marche 24h sur 24 avec des talons, à moins d'être masochiste! Et quand on est pirate ou vagabonde, on dort avec ses pompes! Et des bas de laine en l’occurrence. Sous vêtements aussi , ça va de soi.
Passons pour la garde robe, il reste l'état de ses yeux, d'un bleu très profond, proche du noir, et ses pupilles sont très sensibles à la lumière soudaine. Sa peau est blanche et elle prend rapidement des coups de soleil. Une dentition correcte sommeille sous des lèvres charnues, mais ne vous y trompez pas, chacun de ses sourires n'est pas forcément de bonne augure. Un coup, il peut être sincère, un autre coup, il peut simplement signaler une démence passagère ou une strangulation à venir.... ou encore un plan dans sa petite tête bondée d'idées saugrenues qui n'annonce rien de bon.
Elle est bourrée de mimiques et sa spontanéité peut prêter fortement à sourire. Ses mains sont fines, habiles et marquées par les mauvais traitements de ces trois dernières années. Son corps aussi n'a pas été épargné. Ses jambes sont muscles, même si elles sont fines, et il fortement déconseillé de lui chatouiller les pieds, sous peine de se retrouver la face empaffée dans un mur, ou dans la charpente du navire. Le tripotage est aussi très déconseillé surtout si elle a un scalpel dans une main. On ne sait jamais, un accident est si vite arrivé. Son prétexte ? La maladresse . Même si au fond, c'est vrai qu'elle est un peu gauche.
Marques particulières
Elle possède un tatouage symbolique sur son ventre ( cf signature ). C'est la marque de son bébé décédé à l'âge de deux ans. Sur sa nuque est tatoué un "M." comme "Matthius" le prénom de son frère jumeau, et un "W." est tatoué sur le milieu de ses reins en boucles douces, en mémoire de Williamonson, son défunt fiancé, tous trois morts dans les dégâts collatéraux de cette foutue marine en bataille contre un camp adversaire trop prêt d'une côte. La leur. Aujourd'hui , elle porte leur mort sur la conscience.... Et ne se pardonnera jamais donnant toujours plus en espérant un jour récupérer une rédemption à son absence sur le moment....
Niveau cicatrice: Une dizaine de coups de fouet lui en lacérer le dos, pour le vol d'une pomme qu'elle n'a pas volé. Elle a juste défendu un enfant qui l'avait volé en s'accusant à sa place. Cela remonte à moi d'un an , donc les marques sont encore bien là. Elle a aussi une cicatrice de lame de huit centimètres sur l'intérieur de la cuisse. Un de ses pieds est brulé en dessous ( maladresse de jeunesse )Elle a aussi avec elle, tous ses bijoux de famille autour du coup... Le premier qui tente lui voler déclenchera une de ses pires colères... On ne touche pas aux restes de défunts...
Elle possède un tatouage symbolique sur son ventre ( cf signature ). C'est la marque de son bébé décédé à l'âge de deux ans. Sur sa nuque est tatoué un "M." comme "Matthius" le prénom de son frère jumeau, et un "W." est tatoué sur le milieu de ses reins en boucles douces, en mémoire de Williamonson, son défunt fiancé, tous trois morts dans les dégâts collatéraux de cette foutue marine en bataille contre un camp adversaire trop prêt d'une côte. La leur. Aujourd'hui , elle porte leur mort sur la conscience.... Et ne se pardonnera jamais donnant toujours plus en espérant un jour récupérer une rédemption à son absence sur le moment....
Niveau cicatrice: Une dizaine de coups de fouet lui en lacérer le dos, pour le vol d'une pomme qu'elle n'a pas volé. Elle a juste défendu un enfant qui l'avait volé en s'accusant à sa place. Cela remonte à moi d'un an , donc les marques sont encore bien là. Elle a aussi une cicatrice de lame de huit centimètres sur l'intérieur de la cuisse. Un de ses pieds est brulé en dessous ( maladresse de jeunesse )Elle a aussi avec elle, tous ses bijoux de famille autour du coup... Le premier qui tente lui voler déclenchera une de ses pires colères... On ne touche pas aux restes de défunts...
Psychologie
Qualités : prudente - analyste - réfléchie ( quand elle y pense ) - spontanée - naturelle - altruiste - sait ce qu'elle veut - protectrice - intelligente - rusée - mature - franche - loyale - sincère - drôle.
Défauts : Féministe - obstinée - sauvage - entière - traumatisée - violence passagère - sensible - autoritaire - cinique à ses heures - Calculatrice - Manichéenne.
Inutile de penser que vous embauchez "enfin" une femme en pensant que cela va apaiser les humeurs des hommes. Quand elle a quelque chose à dire et qui plus est si c'est un homme, elle le dit et sa répartie cinglante en fait palir plus d'un, ou les énervent au point de les rendre moins concentrer ce qui est aussi à son avantage. Dans tous les cas, elle n'est pas le genre à dire amen à tout et n'importe quoi et défendra son beefsteak , quitte à planter sa fourchette dans la main de celui qui compte lui voler en douce. Elle déteste l'hypocrisie, les louanges, les mensonges, l’infidélité, la lâcheté et la prétention, chose qui est juste prétexte pour les hommes de sentir leurs testicules un peu plus pleines, ou de se rassurer dans leur position de mâle dominant , mais il n'en est rien pour elle. Essayez de l'entuber, de lui faire un sale coup , de lui usurper un bien de taille et vous le sentirez comme jamais. Beaucoup la sous-estiment, parce qu'elle n'est pas "particulière" comme ces types qui la prennent de haut après avoir avaler les fameux fruits qui donnent des propriétés plus insensés les unes que les autres. Et puis après? Elle est peut être juste humaine, mais elle sait justement tirer profit de ses connaissances, de ses capacités physiques et de tout ce que lui offre l'environnement. Aussi , fruit ou pas, si vous devez vous prendre un chaise dans la tête, ou une scalpel empoissonné à bout portant et bien... cela se fera autant que possible.
D'où vient son manque de peur ? Ses souffrances, le fait qu'elle ait tout perdu et que l'envie de décimer la moitié de la marine responsable des trois amours de sa vie lui ronge les veines et lui donne la force de se relever même en manquant de nourriture , de sommeil , ou souffrante. Son regard en exprime long sur ses pensées et ses humeurs. On peut la prendre pour démente quand elle craque, mais ne vous y trompez pas, elle sait parfaitement ce qu'elle fait. Elle peut être autant le gentleman que le bourreau , autant la mère que l'enfant, le docteur que la meurtrière. Elle n'est pas pour autant instable , toutes ses réactions sont justifiées, même son coté manichéen peut faire peur. C'est tout noir ou tout blanc avec elle, et son caractère masculin n'arrange rien à la chose. Contrariez-la, et tout votre matos pourrait passer par dessus bord. Jetez-la y , vous y perdrez plus qu'elle au final, elle sait nager et aime la compagnie des requins. Non pas qu'elle vaut beaucoup , mais plutôt parce qu'il vaut mieux l'avoir avec soi , que contre soi. Elle peut être vicelarde à un point inimaginable si vous tentez de la jarter alors que vous l'avez recruté.
Sans compter qu'elle a un code d'honneur à toute épreuve et si elle doit remuer ciel et mer pour retrouver son capitaine ou un membre de l'équipage , elle le fera. C'est sacré et quand elle jure allégeance, elle le fait corps et âme. Alors si vous l’éjectez du navire, cela revient à la trahir vu son dévouement et elle ira à coups sûrs vendre ses services aux pires de vos ennemis en cause commune. Elle est gentille pas rancunière et loyale, mais il ne faut pas la prendre pour une gourde.
Outre cela c'est aussi une jeune femme séduisante, qui n'a aucune notion de ce qu'elle dégage, qui souffre encore, et s’assoit souvent à la proue des navires et dans les haubans pour observer l'horizon et ce qu'elle a perdu à tout jamais. Elle se confie peu , et n'aime pas mettre au jour ce qui pour elle est sacré... Niveau dévotion, tout dépend de sa motivation du moment ,mais cela peut être un : "euh on peut pas attendre que je digère? " ou un simple: "Oui capitaine". Quand elle est sérieuse, on commence à dangereusement se méfier, surtout si elle arrête de parler. Quand elle est stressée, cela se voit, il faut qu'elle tripatouille un truc par compulsion. C'est une hyperactive physique mais surtout cérébrale. Elle est loin d'être sotte, et préfère aussi les promenades en forêts ou en lieu sauvage à la recherche de choses à tester , que d'aller se blinder la tête à coup de rhum dans une taverne de port.
Curieuse de nature, trop d'ailleurs, c'est une des causes premières de chaque tournant de sa vie. Elle fout toujours les pieds où il ne faut pas par curiosité, ou va se poser les questions que personne ne se pose. Pourquoi ? Aucune idée, pas sûr qu'elle le sache elle même. Elle est très instinctive et ne sait pas trop si ce qu'elle fait est juste ou non. A vrai dire, tant qu'elle le vit bien , elle ne se pose pas trop la question. En revanche, il faut garder en tête, que c'est une médecin. Elle a donc une fibre humaine, qui même si ses objectifs sont qualifiés d'obscurs, dans le sens où elle veut se venger , elle n'en reste pas moins quelqu'un qui soigne les gens.
Elle a fait un choix en prenant des risques. Cela implique , être témoins d'actes ignobles et autres blasphèmes qui quand elle vivait avec son fiancé et son bébé lui paraissait innommables. Aujourd'hui, elle sait qu'il n'y a ni de bon ni de mauvais coté. Si c'était le cas, son bébé de deux ans ne serait pas mort sous la coupe de cette bande pas aidés qui se vantent d'aider et défendre le peuple...Aujourd'hui, il y a juste...la vengeance. Ce qu'il y a à coté ne compte parfois pas. Elle a une soupape d'indifférence qu'elle enclenche quand elle doit encaisser quelque chose. C'est encore dur parfois, mais plus le temps passe et plus elle s'horrifie de certaines de ses indifférences. Elle n'aide plus autant de monde , ou de manière détournée... Blasée et écœurée de l'espèce humaine. L'animal le plus pathétique qui puisse exister ... et les hommes... ces abrutis qui causent les 98% des malheurs de ce monde et qu'on ne lui dise pas le contraire quand on voit avec quelle misogynie, ils défendent la masculinité du milieu pirate ou militaire. Et ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'aucun homme en plusieurs années depuis ce drame n'a pu ni l'approcher ni susciter ses faveurs aussi petites soient-elles. Elle peut être très douce dans les soins, et l'attention apporter à un patient , mais ne confond pas professionnalisme et humanité avec sentiments et frustration. Est-elle frustrée au juste? Possible. Est-elle sentimentale ? Possible. Est-elle violente si vous tentez de la percer à jour maladroitement ? Assurément.
Face à l'ennemi , elle ne juge jamais trop vite. Elle laisse généralement l'autre se jeter dans le tas comme une énergumène en mal de dépense de testostérone, observe , analyse , trouve la toute petite faille. La suite ... à vous la tester, si je dis tout c'est pas drôle. Il lui arrive même de se casser en plein affrontement , le trouvant soit stupide, soit perdu d'avance, soit pour mijoter autre chose. Réaliste et silencieuse dans les instants critiques sauf si elle est en pétard , elle ne se laisse que très rarement dépasser par les évènements. Son relativisme prête d'ailleurs à sourire. Pour elle, on est jamais dans la merde. Tout problème a une solution , et penser au pire pour elle est aussi une manière de savoir qu'on a toujours mieux que le pire.... ou dans le pire des cas qu'on a vraiment la poisse, mais dans les deux cas, elle n'est pas déçue... La déception est une chose qu'elle cautionne très mal.
Sa vision du monde... Une mascarade universelle dans laquelle elle n'est qu'un pathétique pion à qui on a volé la vie et qui passe dans les chemins, sur les pontons et sur les ponts de navires comme un simple steak à reproduire.... Pourquoi rester un pion , pourquoi rester insignifiant quand les plus gros salauds de ce monde, de ces Blues, sont connus et reconnus, et que les gens qui n'ont rien fait vivent les pires obscénités sans qu'on s'en souvienne....Ah ils sont beaux les monuments à l’effigie des célébrités, qui ont passé plus de leur moitié de vie dans la fortune au détriment des pauvres, et qui ont leur gloire et leur victoire au détriment des piteux bougres qui crevaient par accident pour la belle cause...Au diable leurs frasques de héros, place aux petites gens qui, la rage au cœur et les larmes au ventre, pourraient faire tellement plus...Elle aurait pu être révolutionnaire. Oui mais... ce qu'elle compte faire est bien trop sale pour ne pas mériter la pendaison. Alors autant le faire dans le camp qui lui permettra d'arriver à ses fins. Elle n'a jamais prétendu être quelqu'un de bien ou de mal...Mais elle doit le faire pour sa propre paix intérieure, sinon à quoi bon vivre ... Les Blues... La Grand Line... Un monde inconnu, où elle va enfin pouvoir vivre sans regretter, sans se poser de questions.... du moins pas trop ... elle a besoin d'un sens second à sa vie...
Défauts : Féministe - obstinée - sauvage - entière - traumatisée - violence passagère - sensible - autoritaire - cinique à ses heures - Calculatrice - Manichéenne.
Inutile de penser que vous embauchez "enfin" une femme en pensant que cela va apaiser les humeurs des hommes. Quand elle a quelque chose à dire et qui plus est si c'est un homme, elle le dit et sa répartie cinglante en fait palir plus d'un, ou les énervent au point de les rendre moins concentrer ce qui est aussi à son avantage. Dans tous les cas, elle n'est pas le genre à dire amen à tout et n'importe quoi et défendra son beefsteak , quitte à planter sa fourchette dans la main de celui qui compte lui voler en douce. Elle déteste l'hypocrisie, les louanges, les mensonges, l’infidélité, la lâcheté et la prétention, chose qui est juste prétexte pour les hommes de sentir leurs testicules un peu plus pleines, ou de se rassurer dans leur position de mâle dominant , mais il n'en est rien pour elle. Essayez de l'entuber, de lui faire un sale coup , de lui usurper un bien de taille et vous le sentirez comme jamais. Beaucoup la sous-estiment, parce qu'elle n'est pas "particulière" comme ces types qui la prennent de haut après avoir avaler les fameux fruits qui donnent des propriétés plus insensés les unes que les autres. Et puis après? Elle est peut être juste humaine, mais elle sait justement tirer profit de ses connaissances, de ses capacités physiques et de tout ce que lui offre l'environnement. Aussi , fruit ou pas, si vous devez vous prendre un chaise dans la tête, ou une scalpel empoissonné à bout portant et bien... cela se fera autant que possible.
D'où vient son manque de peur ? Ses souffrances, le fait qu'elle ait tout perdu et que l'envie de décimer la moitié de la marine responsable des trois amours de sa vie lui ronge les veines et lui donne la force de se relever même en manquant de nourriture , de sommeil , ou souffrante. Son regard en exprime long sur ses pensées et ses humeurs. On peut la prendre pour démente quand elle craque, mais ne vous y trompez pas, elle sait parfaitement ce qu'elle fait. Elle peut être autant le gentleman que le bourreau , autant la mère que l'enfant, le docteur que la meurtrière. Elle n'est pas pour autant instable , toutes ses réactions sont justifiées, même son coté manichéen peut faire peur. C'est tout noir ou tout blanc avec elle, et son caractère masculin n'arrange rien à la chose. Contrariez-la, et tout votre matos pourrait passer par dessus bord. Jetez-la y , vous y perdrez plus qu'elle au final, elle sait nager et aime la compagnie des requins. Non pas qu'elle vaut beaucoup , mais plutôt parce qu'il vaut mieux l'avoir avec soi , que contre soi. Elle peut être vicelarde à un point inimaginable si vous tentez de la jarter alors que vous l'avez recruté.
Sans compter qu'elle a un code d'honneur à toute épreuve et si elle doit remuer ciel et mer pour retrouver son capitaine ou un membre de l'équipage , elle le fera. C'est sacré et quand elle jure allégeance, elle le fait corps et âme. Alors si vous l’éjectez du navire, cela revient à la trahir vu son dévouement et elle ira à coups sûrs vendre ses services aux pires de vos ennemis en cause commune. Elle est gentille pas rancunière et loyale, mais il ne faut pas la prendre pour une gourde.
Outre cela c'est aussi une jeune femme séduisante, qui n'a aucune notion de ce qu'elle dégage, qui souffre encore, et s’assoit souvent à la proue des navires et dans les haubans pour observer l'horizon et ce qu'elle a perdu à tout jamais. Elle se confie peu , et n'aime pas mettre au jour ce qui pour elle est sacré... Niveau dévotion, tout dépend de sa motivation du moment ,mais cela peut être un : "euh on peut pas attendre que je digère? " ou un simple: "Oui capitaine". Quand elle est sérieuse, on commence à dangereusement se méfier, surtout si elle arrête de parler. Quand elle est stressée, cela se voit, il faut qu'elle tripatouille un truc par compulsion. C'est une hyperactive physique mais surtout cérébrale. Elle est loin d'être sotte, et préfère aussi les promenades en forêts ou en lieu sauvage à la recherche de choses à tester , que d'aller se blinder la tête à coup de rhum dans une taverne de port.
Curieuse de nature, trop d'ailleurs, c'est une des causes premières de chaque tournant de sa vie. Elle fout toujours les pieds où il ne faut pas par curiosité, ou va se poser les questions que personne ne se pose. Pourquoi ? Aucune idée, pas sûr qu'elle le sache elle même. Elle est très instinctive et ne sait pas trop si ce qu'elle fait est juste ou non. A vrai dire, tant qu'elle le vit bien , elle ne se pose pas trop la question. En revanche, il faut garder en tête, que c'est une médecin. Elle a donc une fibre humaine, qui même si ses objectifs sont qualifiés d'obscurs, dans le sens où elle veut se venger , elle n'en reste pas moins quelqu'un qui soigne les gens.
Elle a fait un choix en prenant des risques. Cela implique , être témoins d'actes ignobles et autres blasphèmes qui quand elle vivait avec son fiancé et son bébé lui paraissait innommables. Aujourd'hui, elle sait qu'il n'y a ni de bon ni de mauvais coté. Si c'était le cas, son bébé de deux ans ne serait pas mort sous la coupe de cette bande pas aidés qui se vantent d'aider et défendre le peuple...Aujourd'hui, il y a juste...la vengeance. Ce qu'il y a à coté ne compte parfois pas. Elle a une soupape d'indifférence qu'elle enclenche quand elle doit encaisser quelque chose. C'est encore dur parfois, mais plus le temps passe et plus elle s'horrifie de certaines de ses indifférences. Elle n'aide plus autant de monde , ou de manière détournée... Blasée et écœurée de l'espèce humaine. L'animal le plus pathétique qui puisse exister ... et les hommes... ces abrutis qui causent les 98% des malheurs de ce monde et qu'on ne lui dise pas le contraire quand on voit avec quelle misogynie, ils défendent la masculinité du milieu pirate ou militaire. Et ce n'est d'ailleurs pas pour rien qu'aucun homme en plusieurs années depuis ce drame n'a pu ni l'approcher ni susciter ses faveurs aussi petites soient-elles. Elle peut être très douce dans les soins, et l'attention apporter à un patient , mais ne confond pas professionnalisme et humanité avec sentiments et frustration. Est-elle frustrée au juste? Possible. Est-elle sentimentale ? Possible. Est-elle violente si vous tentez de la percer à jour maladroitement ? Assurément.
Face à l'ennemi , elle ne juge jamais trop vite. Elle laisse généralement l'autre se jeter dans le tas comme une énergumène en mal de dépense de testostérone, observe , analyse , trouve la toute petite faille. La suite ... à vous la tester, si je dis tout c'est pas drôle. Il lui arrive même de se casser en plein affrontement , le trouvant soit stupide, soit perdu d'avance, soit pour mijoter autre chose. Réaliste et silencieuse dans les instants critiques sauf si elle est en pétard , elle ne se laisse que très rarement dépasser par les évènements. Son relativisme prête d'ailleurs à sourire. Pour elle, on est jamais dans la merde. Tout problème a une solution , et penser au pire pour elle est aussi une manière de savoir qu'on a toujours mieux que le pire.... ou dans le pire des cas qu'on a vraiment la poisse, mais dans les deux cas, elle n'est pas déçue... La déception est une chose qu'elle cautionne très mal.
Sa vision du monde... Une mascarade universelle dans laquelle elle n'est qu'un pathétique pion à qui on a volé la vie et qui passe dans les chemins, sur les pontons et sur les ponts de navires comme un simple steak à reproduire.... Pourquoi rester un pion , pourquoi rester insignifiant quand les plus gros salauds de ce monde, de ces Blues, sont connus et reconnus, et que les gens qui n'ont rien fait vivent les pires obscénités sans qu'on s'en souvienne....Ah ils sont beaux les monuments à l’effigie des célébrités, qui ont passé plus de leur moitié de vie dans la fortune au détriment des pauvres, et qui ont leur gloire et leur victoire au détriment des piteux bougres qui crevaient par accident pour la belle cause...Au diable leurs frasques de héros, place aux petites gens qui, la rage au cœur et les larmes au ventre, pourraient faire tellement plus...Elle aurait pu être révolutionnaire. Oui mais... ce qu'elle compte faire est bien trop sale pour ne pas mériter la pendaison. Alors autant le faire dans le camp qui lui permettra d'arriver à ses fins. Elle n'a jamais prétendu être quelqu'un de bien ou de mal...Mais elle doit le faire pour sa propre paix intérieure, sinon à quoi bon vivre ... Les Blues... La Grand Line... Un monde inconnu, où elle va enfin pouvoir vivre sans regretter, sans se poser de questions.... du moins pas trop ... elle a besoin d'un sens second à sa vie...
Biographie
Mémoire d'une vagabonde médecin - 1623 - Syrup
" On pense toujours qu'on ne peux pas avoir plus mal...
J'ai mal...Même m'arracher les organes ne pourraient pas me faire plus mal... J'ai les perdu... j'ai tout perdu. Non... C'est impossible... Comment pourrais-je mériter ça...? Où est la logique ? Et ceux qui croient en ces êtres supérieurs , à quoi cela sert-il, si ce n'est à dévier leur courage dans une complainte aveugle...? Pourquoi ces dieux provoqueraient ce genre de punitions non méritées s'ils étaient si justes... ? Pourquoi punir les mauvais humains? Ceux qui ont juste voulu vivre sans rien demander à personne avec modestie et un bonheur simple...Pourquoi eux... Non... Mes raisons de vivre... Mes yeux restent figés sur la nappe mouvante bercée d'une écume de sang , plusieurs dizaines de mètres plus bas, entre débris éparses de pierres, de torchis, de bois, de chaume, et ... les meubles écrasés comme des cadavres d'ébénisterie sur les pics anguleux des récifs noirs ... blancs... crèmes... on ne sait plus trop avec le reflet du soleil et les écumes qui s'y accrochent... Pourquoi fait-il beau? Les dieux se réjouissent-ils? Mes larmes s'étouffent sur dans la peau de mes globes oculaires comme l'incrédulité m'empêchait de pleurer.... Puis la houle se calme. Au loin , je vois un navire s'éloigner... Comment ont-ils osé? Eux qui défendent par monts et par vaux les lois de ce monde... Comment peuvent-ils être si insensibles, si inhumains, si insatiables dans leur guerre aberrante, stupide, inqualifiable, outrageusement vicelarde! Revenez! Mes pupilles vibrent sous la douleur, le choc, l'incompréhension , je ne sais plus trop ... Même la courbure de la mer à l'horizon semble se moquait de mon sort. De leur sort! Comment le monde peut-il être si cruel....? Je sens mon cœur me tomber dans les entrailles, quand mes yeux replongent sur la houle qui s'écrase sans relâche sur la falaise , ou ce qu'il en reste. Ma vie... Un cadavre remonte dans la mousse dégueulasse et je me fige... Matthius....Non... puis un second... Mon père.... dont il manque une jambe et les entrailles tapissent un roc prétentieux qui pensait échapper aux vagues agressives... Petit à petit... au fur et à mesure que la mer fait le ménage... comme se délestant des déchets qui pourrissent sa pureté opaline du zénith ... je sens mon malaise grandir. Je panique .... je panique... je ... ma respiration s'emballe. Il faut que je descende! Je dois vérifier qu'ils sont morts. Je suis médecin bordel! Mes mains glissent sur l'argile défoncé et mes yeux cherchent un accès, mais il n'y en a pas. C'est raide. Juste raide. Derrière moi , alors que je suis à quatre pattes au dessus du vide, à plus centaines de mètres plus loin , vers les arbres, j'entends des cris.
- Zoe! Recule ! Arrête!
C'est Svelt , un ami. Un collègue de travail, qui se précipite avec sa sœur aussi vite qu'il peut. Pourquoi. Pense-t-il que je vais sauter? Là tout de suite , c'est mon envie, mais je suis trop paniquée, choquée, incrédule, je ne comprends pas, je ne réalise pas, et je ne veux pas réaliser, c'est impossible. Je me dis qu'il y a peut être un moyen de descendre, et qu'au pire des cas, même si je me casse une jambe, au fond, peu m'importe si je peux sauver mon père, mon frère jumeau... Mon bébé , où est mon bébé ! Il n'est pas tombé , c'est impossible. Il a du aller se promener comme ils le font chaque après midi quand je suis au dispensaire...Oui , c'est ça. Je mets un pied dans le vide et je sens une force masculine qui me tire en arrière.
- Arrête, t'es folle!
J'allais me débattre. Oui. J'allais. Mais mon regard bleu sombre se fige sur une masse.... Petite. Dans l'eau. Elle flotte. Non. Non... pas ça... pas... ça.... Mon cœur arrête de battre.... Livide. Mes yeux s'embrument de larmes que seule une maman peut avoir. Non.... Pitié pas ça... Je dois... je dois descendre ! Je commence à bouger en hurlant que je dois descendre pour le sauver et lui qui me gueule que c'est trop tard ! NON C'EST PAS TROP TARD ! LA FERME! LÂCHE MOI!!! Je deviens folle, je le frappe, et le mord pour sauter, mais il m'en empêche et sa sœur qui essaie aussi de me raisonner. Je ne vois presque rien tant mes yeux se saignent de ma douleur interne...Un requin. Puis deux. Trois. Quatre.
Silence. Immobilité. Je n'existe plus.
1623. Ile de Syrup.
Les corps se font déchiqueter. Sous nos yeux. Je suis morte ce jour là... Mon regard s'est assombri... Je n'ai presque jamais souri depuis ce jour...Mon bébé...
Il n'avait que 2 ans.... 2 ans... Mon sang... Ma chair... Mon âme...
Ce jour là , je suis morte....
Mon bébé... mon frère jumeau... Mon fiancé... Mes parents... Ma tante... et mon grand père...En une minute...Je n'étais plus rien...C'est ma faute... J'aurais du être là... J'aurais du ..."
Ce jour là , la vie de Zoe s'arrêta. Elle avait tout perdu , y compris l'envie de vivre. Elle se serait jeté dans le vide si Svelt ne l'avait pas empêché de sauter... Mais , comme un malheur n'arrive jamais sans un autre ... Prise d'une démence passagère, elle entra dans une colère terrible, une folie passagère incontrôlable, et frappa Svelt en pleine tête. Sa sœur aussi y passa. Ses yeux ne voyaient qu'à moitié le désastre à venir. Elle les rua de coups maladroits sous une force indomptable d'une mère à qui on avait pris la seule chose qui lui aurait permis de repousser des montagnes, de faire des miracles...Sans lui , c'était comme noircir la totalité de son être... Lui ôter le meilleur. Elle ne comprenait pas à ce moment pourquoi elle...Pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre? Un autre ? C'était égoïste, mais pour leur enfant , quand c'est une question de vie ou de mort , elles le sont toutes. Toutes les mères dignes de l'être du moins. Dans sa démence, après les avoir bien amoché, elle les roula en les insultant de l'avoir retenu , que si elle avait plongé, elle aurait pu les sauver ( ou se faire bouffer par les requins, mais à son stade, je doute que ce soit une chose à noter ) . Tout était de leurs fautes sur le moment , et les plaintes et leurs supplications n'y feraient rien. Sans regret, elle les balança le long de la falaise. Ils se fracassèrent en bas comme des carcasses de cochons, et se firent dévorer , fin de l'histoire.
Fin de l'histoire ? Non. C'est justement là que tout allait commencer. La naissance d'un être de vengeance , aux désirs inavoués, aux envies malsaines, qui cachaient une gamine torturée, une enfant sentimentale et simple, qui allait devoir se battre contre le monde pour tenter de trouver la paix. Elle resta des heures... des jours ... des nuits entières assises là... En tailleur, somnolant sur place, de fatigue, de faim, avec l'espoir que le destin la fasse basculer dans le vide, mais rien.... Trouver une raison à tout ça.... Mais pourquoi faire? Cet enfoiré de destin avait-il des desseins plus importants pour elle? Mais pourquoi lui avoir fait subir ça... Son bébé... son bébé.... sa petite tête blonde trottait encore devant ses yeux et la mer garda longtemps sur le rivage dégueulasse , en vrac l'odeur des fragrances de la ferme ensevelie et de ses occupants dévorés après avoir été brisés...Elle était comme cette ferme et cette famille défunte réunies... Brisée... Anéantie... Ensevelie sous la dureté d'une fatalité qu'elle n'avait su prévoir... La culpabilité ... le regret... la douleur... la tristesse... Elle aurait donné sa vie pour celle de son bébé... celle de son fiancé ... et celle de son jumeau...
Vingt cinq ans plus tôt, elle naissait dans la même chambre que son bébé ... son enfance avait été simple, même si elle n'était pas encline à se faire des amis, de nature solitaire et grande amoureuse des éléments, des plantes et des animaux. Altruiste et hyperactive, elle faisait vivre à elle seule toute la ferme et amenait joie et paix dans le cœur et le regard de ses proches. Un peu fatigante et d'un caractère vif et trempée, elle avait toujours su ce qu'elle voulait. Ce n'était pas une enfant difficile, mais elle avait un petit défaut: sa curiosité... Qui l'amenait toujours dans des situations un peu ennuyeuses, ou bien encore sa maladresse qui lui valait quelques blessures dont elle garde encore de légères cicatrices. C'était aussi une jolie gosse, ce qui lui valut très tôt les foudres des garçons, mais elle ne les supportait pas alors ils ne s'approchaient pas trop. Excepté un, le même qui devint son fiancé après 10 ans à tenter de la séduire, elle accepta enfin , un hiver pluvieux de 1620 et naquit quelques mois plus tard son tout premier et unique bébé... Jusqu'à aujourd'hui , Syrup était plutôt resté à l'écart des conflits, en conséquence, ils avaient pu bâtir une petite jeunesse calme et sans embûches. Était-ce un crime? Le jour où sa vie s'écroula, elle ne sut pas qu'il s'agissait de l'équipage de Satoshi Noriyaki contre la marine sous les ordres de Damien Reyes, qui avait ruiné son existence....Il n'y avait rien de spécial à retenir de son enfance et de son adolescence, on n'aurait pas pu faire plus banale et plus tranquille. Quand l'âge fut venu, elle décida de se faire former par le médecin de l'ile, et avec elle Svelt , un ami d'enfance. Des années d'études, et elle fut performante et ambitieuse dans ses envies de carrière , médecine et chirurgie, ainsi qu'études des plantes et poisons. Passionnée et intelligente, elle excella rapidement auprès de son précepteur qui exerçait aussi depuis longtemps et se rapprochait de la fin. Elle se mit à l'assister au détriment de Svelt qui passait plus de temps avec les deux petites infirmières qu'aux études. Le vieil homme était plein de fierté et lui fit un jour passé son ultime examen pour qu'il devienne une jeune médecin confirmée... Elle le réussit haut la main.
Elle resta néanmoins dans la ferme de la famille, et son fiancé dont les parents moururent tôt dans un naufrage les rejoignit. Cette ferme avait été construite il y avait environ une cinquante d'années par les mains même de son grand père et comme toutes les petites fermes du coin , plutôt loin du manoir de l'autre coté de la ville. Son grand père, Christopher Candella entreprit un élevage de bovins noirs et blancs et la culture de chrysanthèmes et ironie du sort , il devint le fournisseur d'un fossoyeur maritime, qui tenait un espèce de mini cimetière pas loin sur un ilot minable, aux alentours de Sirup, et c'est lui même qui plus tard fera des tombes pour la famille Candella.
"Après la mort de ma famille,
et plusieurs jours de méditation dépressive....
Les larmes ne sortent plus... J'ai mal. Je n'arrive plus à comprendre... Je n'ai plus de repères.
Je n'entends plus rien... Je ne vois plus rien... J'ai envie de mourir... juste mourir...
"Tu devrais partir.... Des villageois cherchent Svelt et sa soeur..." dit une voix rauque derrière moi.
Mes yeux s'ouvrent lentement vide. Mon maitre. Qu'importe.
" Il ne faut pas qu'ils te trouvent. Tu as encore leur sang sur toi Zoe."
" Et alors...."
" Ne sois pas sotte. A ton avis, auraient-ils voulu que tu te laisses mourir? Tu ne peux pas rester ici. Venge les, trouve les coupables. En plus tu as tué deux personnes, tu dois partir d'ici. Il n'y a plus rien qui te retient. "
" Qu'est-ce que ça peut faire... Il n'y a plus rien... Vous avez déjà perdu quelqu'un qui faisait parti de vous ? Vous ne pouvez pas savoir.." soupirai-je en me levant lentement...Redressée , je le regardai en biais , la noirceur se développant dans mes yeux comme un démon d'ombres naissants.
" Si. Ma femme et mes deux fils... Il y a douze ans dans un incendie....Je n'étais pas là , et toute ma vie je regretterai d'avoir gâcher ma vie à les pleurer. Ils ne voulaient probablement pas ça mais personne ne m'a mis son pied aux fesses pour me dire de redresser la tête et d'avancer pour eux , pour qu'ils soient fiers...Je me suis conforté dans la dépression, dans la solitude, dans la souffrance... Ne fais pas cette erreur. Tu es une jeune médecin prometteuse..."
Mon regard se perdit dans celui de mon maître , entre l'étonnement , la douleur .... pourquoi cela devait-il tourner ainsi..
" Que dois-je comprendre...Vous me chassez....? "
" Je ne me permettrai pas. Mais tu dois partir. Je peux te proposer de te marquer de ceux que tu aimes, je te garderai au secret le temps de la cicatrisation , puis tu quitteras ces lieux. Si les villageois et les grands de cette île apprennent que tu as tué deux personnes, tu seras exécutée. De toute façon, ils le sauront tôt ou tard. Je t'ai toujours un peu considéré comme ma fille, je ne permettrai pas que tu meurs si stupidement. Je suis vieux , je n'attends plus rien de la vie, mais toi tu as encore toute ta vie devant toi. Fais leur honneur..."
Je tournai le regard vers la mer et le soleil qui tombait dans la mer... Plusieurs minutes de réflexion , en coalition pensive avec un vent qui aurait pu me pousser de la falaise. Les venger... Leur faire regretter ce blasphème, quitte à mourir ensuite pour les rejoindre...? Autant que ma mort soit utile en gros... Cette idée m'allait. Je devrais supporter la vie pour la mémoire et l'honneur de ma famille, aussi modeste soit-elle... Mon désir de mort se changea en quelques minutes en un force incommensurable de vie. J'allais survivre quoi qu'il m'en coute... Jusqu'au bout. Mon regard prit une autre étincelle, plus sombre, plus violente... Plus puissante. Une détermination malsaine.
"Marquez moi et ensuite je partirai. Mais promettez-moi une chose... Veillez à ce que personne n’achète cet endroit. Un jour je reviendrai avec suffisamment d'argent pour protéger les gens d'ici et bâtir un monument à la mémoire de ceux qui sont morts injustement à cause de ces abrutis de la Marine. "
" Fais attention Zoe... Parler de la marine de cette manière.... Ne le fais pas en public, cela te mettrait sur la potence plus vite que prévu..."
Je ne réponds rien. Il accepte, c'est tout ce qui compte ... "
Ils passèrent plusieurs longues minutes à observer la mer, entrecoupées de quelques paroles... rares et brèves. Lui , comme elle, savaient que le vieux avait raison. Elle devait partir. Après que le soleil se soit couché, une longue nuit s'offrit à eux, dans la torture et la douleur. Elle voulait être marqué et le sentir, comme si toutes ses marques noires qui allaient naitre sur son corps allaient extérioriser toute la souffrance qu'elle gardait en elle de cette atrocité. Elle voulait s'épuiser encore plus, à ne plus pouvoir penser, ne plus pouvoir regretter, ne plus pouvoir changer d'avis. Avoir des couilles, et partir c'était ce qui comptait non? Elle qui n'avait jamais vu le dehors de cette ile, ce monde qui paraissait aussi passionnant que cruel. Elle se laissa faire, à en tordre les draps, à en hurler dans les caves du dispensaire, à en verser toutes les larmes de douleur qu'un corps humain puisse verser.... Elle avait mal , mais elle souriait. Un sourire aux crocs serrées, un étincelle de bonheur écorché dans ses pupilles noires dilatées par le manque de lumière. D'abord la nuque, puis les reins, puis le ventre, marqué d'un sceau , représentant par le symbole du prénom de son fils la destruction de la matrice, englobant son nombril et son bas ventre, plongeant en partie sous la ceinture.
Les jours de rémission furent longs... Physiques du moins... La rémission mentale n'était pas une chose envisageable pour elle pour le moment... Non... pas avant longtemps. Elle resta allongée sur le coté plus de cinq jours et entendait dans les dessus de la terre qu'on s'affairait à la trouver pour la mort des deux personnes... Mais le docteur était réputé, digne de confiance, et doué, et il ne perça jamais la couverture de la môme... 24 ans... Déjà jeté dans la vie comme une barrique de vin pourri par une eau de mer pleine de sang. Juste surpassée d'un drap stérile, elle laissa les marques s'ancrer sur son corps... Elle eut le loisir de penser. Elle refusait les anti douleurs... Elle voulait sentir à quel point la culpabilité faisait mal. Elle voulait expier le péché de ne pas avoir été là , d'avoir failli à son rôle, et quand même elle travaillait à ce moment , quand bien même elle n'était pas responsable, elle se sentait comme tel et ne se pardonnerait jamais... Jamais.
Son jumeau... Matthius. Il était né à quelques secondes d'intervalle. De vrais jumeaux alliés comme les doigts de la main... Pour tout et n'importe quoi, pour le pire et le meilleur. Jusqu'à leur douze ans, ils dormirent ensemble, pour le rassurer lui des orages et des tempêtes. Elle accepta de couvrir ses bêtises, comme il fit de même pour elle. Il était nul en cuisine, mais elle compensait. Elle était nul au jardin , mais il compensait. Il partageait tout et surtout , un lien presque surnaturel les relier. Il savait ce que l'autre pensait , ce que l'autre ressentait , ce que l'autre désirait. Il était l'amour interdit de sa vie, et il était mort... Le jour où son fiancé s'était annoncé chez eux, il avait pris un coup en plein cœur mais ne lui en avait jamais voulu. Il savait que tot ou tard sa sœur devrait se marier et avoir des enfants, et quand le petit arriva dans la famille, il fut le plus comblé des hommes, plus présent pour le gosse que le père lui même. Il y avait d'ailleurs une certaine confrontation entre les deux hommes, mais Zoe les aimait tous les deux, et ne pouvait se passer des deux... Son fiancé avait fini par s'y faire et les deux hommes avaient décidé de reprendre la suite du père ensemble pour agrandir la culture de chrysanthèmes. Mais aujourd'hui... L'entreprise Candella n'était plus... Elle avait toujours les titres, mais sachant qu'elle était portée disparue et qu'elle serait probablement recherchée pour meurtre... le vieux finirait par parler, il l'avait dit , mais après son départ, elle avait du accepter de vendre les titres ... en réalité, elle n'a pas eu son mot à dire. Ils ont considéré que la propriété était en vente pour mort de propriétaire et sans héritier , et le plus offrant l'avait acquis. Ironie du sort, l'acheteur fut le fossoyeur , leur principal client...
Elle ne put qu'assister à distance au démantèlement de ce qu'avait mis un demi siècle à bâtir son grand père, et ça en .... même pas une semaine.... Le docteur n'avait pas pu tenir sa parole. Alors quand elle reviendrait, elle irait voir le fossoyeur pour s'associer avec lui ? Charmante perspective... Elle était perdue et ne savait que faire... Ou bien elle achèterait un caillou perdu au fin fond des mers pour y bâtir son mémorial et pour y vivre en paix... Elle ne savait plus rien. Et ces cicatrices faisaient foutrement mal , comment réfléchir avec pareilles douleurs...!
Les heures passèrent ... les jours ... deux semaines. Dans l'île, on commençait à vérifier les caves et celles du docteur ne ferait pas exception. Elle devait quitter les lieux au plus vite. Elle n'avait pas encore cicatriser sur le ventre ... Il la sortit comme un animal blessé en pleine nuit , sous une couverture dans une charrette, en prétextant un étranger malade et mort d'une infection , et personne ne vérifia. Le docteur descendit vers la cote où attendait un vrai brasier allumé par un villageois à sa demande. et derrière une petite barque qui lui appartenait. Le villageois était parti rejoindre sa femme et ses enfants. Il benna la charrette à bout de bras. Zoe était collé contre une autre masse. Au passage de la charrette on aurait pu croire à un gros balaise mort. Elle sortit de dessus la couverture, et le doc lui prit un corps . Hein ????! Un vrai cadavre!!! Non mais ça va pas!!! Décidément ce vieux était carrément étrange. Mais si elle y réfléchissait bien , elle serait peut être pire que lui à l'avenir... Elle l'observa , caché sous la charrette et quand la fumée fut assez épaisse, il l'attrapa en dépit de la douleur qu'elle ressentait à en vomir ses tripes à deux reprises avant de se retrouver dans la barque, lui donnant une cape, un baluchon de vêtements à sa taille et un sac de survie ( nourriture etc )...et poussa la barque sans rame. Sans rame ? Comment ça sans rame !? Hey ! Enfoiré!
La douleur l'empêcha de maugréer contre son sort. Après tout, elle l'avait peut être méritée....Syrup ne l'accepterait certainement pas de si tôt...Voir jamais alors aller où.... Elle était une exclu désormais... Elle n'avait pas non plus de papiers... d'identité... Et se rebaptisa Zoe M. Candella... Règle numéro un... Survivre par tout ce qui se présente... Des requins... Ah oui et on pèche ça comment quand on est sur la mer depuis plus de trois jours et qu'on a plus rien à bouffer? Sérieux, elle allait crever... Il n'y avait pas d'autres solutions...Elle savait pêcher comme faire tout un tas d'autres choses qui aurait fait pâlir un homme mais de là , à se foutre en appât pour attraper un de ces bestiaux qui tournaient autour de la barque , fallait pas exagérer..Sans compter que son corps suintait encore de la cicatrice du tatouage de son ventre et mettre cette plaie cutanée au contact de l'eau salée... euh ... comment dire... c'était un temps soit peu suicidaire et il fallait être totalement masochiste pour espérer ne pas mourir si les requins sentaient l'odeur... Voyons le coté positif. La barque ne prenait pas l'eau... enfin presque pas... il ne faisait pas si chaud, enfin presque pas.... Elle n'était pas morte ... enfin presque pas...? Mais y'a personne sur cette foutue East Blue !!!!!!???? C'était à s'en arracher les cheveux.
Ce fut quand elle commençait à presque se décomposer dans la barque , qu'un navire de pêcheur passa tout prêt et la remarqua. D'abord, il y eut des : "non une femme à bord ça porte malheur", puis des " Capitaine, on a rien fait depuis un bye...." puis des ... silences... puis un " Montez la à bord , on va voir ce qu'on peut en faire..." . Mouais. Pas bonne nouvelle . Objection ? Dans son état , ce n'était pas possible de même lever le petit doigt. On la soigna et ce crado de capitaine à la face en biais , un nez plat de gorille, et des bras longs comme un homme vint lui rendre visite dans le hamac au fond de la cale. "Hey bien ma jolie, on se remet vite à ce que je vois. Tu es conviée ce soir à mon souper. Sois présentable , avec un peu de chance, je t'honorerai , et tu auras le bonheur de porter mon fils dans tes entrailles." Choc intense! Elle aurait préférer être bouffer par un requin! C'était quoi ce primate , moitié poisson , moitié bonobo ?! Non non non ! Elle secoua vivement la tête et eut en réponse un rire gras plein de glaires. Sainte patience au secours. HELP! La solution ? A la nuit tombée ... avant même que le repas ne fusse prêt... elle monta sur un mat pour prendre l'air... vérifiant que tous ces gros fainéants de pêcheurs étaient plus ou moins couchés, pour foutre le feu aux voiles et sauta dans la chaloupe, qui cette fois-ci, ELLE, avait des rames, et s'échappa... Résultat ? Elle était soignée, approvisionnée en poisson pour plusieurs jours , et ce rafiot , coque de noix pathétique qui puait le poisson avarié , le poulpe et la graisse de baleine mutante coula sous les cris de haine des marins. Elle s'en éloigna suffisamment pour ne pas qu'ils la rejoignent. Elle ne veut même pas savoir ce qu'ils sont devenus... L'un d'entre eux qui nageait plutôt vite d'ailleurs se prit un coup de rame magistral en pleine poire. Retour à l'envoyeur!
Après tout ça, elle en était où? Elle était soignée, mais toujours au même point. Au milieu de nulle part , et des ombres plutôt gigantesques rodaient pas loin... sous elle ... oui alors si on pouvait faire apparaitre une île là , tout de suite , c'est possible ? Non ? Erm... Elle pria donc pour ne pas se faire bouffer d'un simple bond d'un monstre venu d'on ne sait où, ne fit pas non plus de bruit qui aurait pu faire passer la barque pour autre chose qu'un bout de bois inanimé... et se cacha des potentiels prédateurs venus vérifier en prenant de l'air que la barque était bien vide en apparence... 3 jours puis 4 et un autre navire, cette fois ci , un tout petit bateau d'un marchand de routine, qui s'arrêta à sa hauteur. En échange de son aide, il accepta le don de la barque et quelques rares poissons qui lui restait, ainsi que la broche très précieuse de sa mère, certes de pierres précieuses qui valait une petite fortune...L'homme était plutôt impressionnant , mais gentil. Il la nourrit et lui donna un semblant de couche. Elle ne demandait rien d'autres que de toucher terre, et c'est ce qu'elle fit en arrivant à un endroit parsemé de montagnes..... Gi-gan-tes-ques.....
Pendant prés de deux semaines, elle était resté sur le bateau de cet homme barbu et un peu difforme, un gros barbare d'apparence et le nombre d'armes, ainsi que la propreté sanguinolente et séchée de ses lames semblait confirmer qu'il n'était pas un saint. Qui était-il...? La curiosité l'avait-il prise. Son éternel défaut. Il lui répondit simplement que les explications viendraient en temps et en heures, qu'une demoiselle ne devrait pas savoir ces choses là , de même qu'une demoiselle ne devrait pas aller sur la Grand Line en sa compagnie...la Grande Line... Elle lui demanda de lui expliquer... ils passèrent des heures entières à parler... ainsi elle apprit tout un tas de choses sur la nature des êtres qui pouvaient exister et de leur cruauté. Pourquoi ça ne l'étonnait pas...? ... L'histoire de certaines mers aussi. Le vieux loup de mer devait manquer de compagnie. Il commença à se livrer, et compter l'histoire de ce monde, l'histoire de ces mers .... L'histoire des fonds, les anciens grands, et les légendes maritimes... En deux semaines, la petite Zoe avait appris plus qu'en vingt quatre ans dans son petit coin perdu de campagne au sommet de sa falaise... Ils commencèrent à s'apprécier. Il avait perdu sa fille il y avait plus de quatre ans, dans un règlement de compte , entre les pirates et la marine. Un pirate ? Non , apparemment pire. Comment pouvait-on être pire? Elle avait encore du mal à saisir le fond des choses, les raisons des actes ... et ses motivations à ce grand barbu. C'était un ancien chasseur de primes... Il avait par malheur accepté la promesse de la marine pour le fait de ramener sa fille des mains des pirates, et la marine l'avait oublié. Sa fille était été abusée et jetée en pâture aux requins en pleine bataille. Tiens....cela lui rappelait quelque chose à la petite Zoé, qui sentit son cœur se serrer et les larmes venir... Ce fut à Oswald de lui demander de raconter son histoire et quand il l'apprit , il sentit son verre lui glisser de la main , mais le rattrapa de l'autre grosse paluche... Pauvre gosse. Son coeur de vieux chasseur aigri avait pourtant fait un bond ... Une jeune mère qui perdait d'un coup son enfant, son jumeau et son futur époux... Et juste un peu plus de 24 ans. 2 mois depuis le massacre... 2 mois... Il regarda en biais et soupira.
" La vie est une saloperie....Ne lui fais jamais de cadeau...Ou c'est elle qui te crèvera. La bonheur n'est qu'une chimère... une pause avant d'en chier deux fois plus, retiens ça petite...Je vais t'emmener avec moi à Whiskey Peak. Je dois retrouver deux de mes acolytes à ces montagnes que tu vois là. On va prendre un navire un peu plus gros. Il y a un rassemblement dans pas longtemps pour fêter la prise d'une tête. On est cordialement invité, et si tu le désires, je te formerai pour que tu fasses partie des notres..."
"Je suis médecin , Oswald...Je ne tue pas..."
" Pourtant tu l'as déjà fait."
Silence lourd.
" Tu es toute seule. Une femme seule ne fait jamais long feu sur les mers. Soit elle se fait bouffer par les requins, soit violer, soit elle se marie à un homme de la marine, soit elle finit miteuse dans un trou paumé, à attendre la mort....Soit elle a des couilles et elle se débrouille pour exploser le premier qui s'en approche. Si tu arrives à ça, tu vas chopper le respect de pas mal de sales types, crois moi..." fit-il en avalant une chopine de rhum bien lourd et fermenté. Il n'y avait qu'une chose de vomitif chez Oswald: son haleine de yack. La suite , seul le courage de la gosse allait le déterminer...
J'ai mal...Même m'arracher les organes ne pourraient pas me faire plus mal... J'ai les perdu... j'ai tout perdu. Non... C'est impossible... Comment pourrais-je mériter ça...? Où est la logique ? Et ceux qui croient en ces êtres supérieurs , à quoi cela sert-il, si ce n'est à dévier leur courage dans une complainte aveugle...? Pourquoi ces dieux provoqueraient ce genre de punitions non méritées s'ils étaient si justes... ? Pourquoi punir les mauvais humains? Ceux qui ont juste voulu vivre sans rien demander à personne avec modestie et un bonheur simple...Pourquoi eux... Non... Mes raisons de vivre... Mes yeux restent figés sur la nappe mouvante bercée d'une écume de sang , plusieurs dizaines de mètres plus bas, entre débris éparses de pierres, de torchis, de bois, de chaume, et ... les meubles écrasés comme des cadavres d'ébénisterie sur les pics anguleux des récifs noirs ... blancs... crèmes... on ne sait plus trop avec le reflet du soleil et les écumes qui s'y accrochent... Pourquoi fait-il beau? Les dieux se réjouissent-ils? Mes larmes s'étouffent sur dans la peau de mes globes oculaires comme l'incrédulité m'empêchait de pleurer.... Puis la houle se calme. Au loin , je vois un navire s'éloigner... Comment ont-ils osé? Eux qui défendent par monts et par vaux les lois de ce monde... Comment peuvent-ils être si insensibles, si inhumains, si insatiables dans leur guerre aberrante, stupide, inqualifiable, outrageusement vicelarde! Revenez! Mes pupilles vibrent sous la douleur, le choc, l'incompréhension , je ne sais plus trop ... Même la courbure de la mer à l'horizon semble se moquait de mon sort. De leur sort! Comment le monde peut-il être si cruel....? Je sens mon cœur me tomber dans les entrailles, quand mes yeux replongent sur la houle qui s'écrase sans relâche sur la falaise , ou ce qu'il en reste. Ma vie... Un cadavre remonte dans la mousse dégueulasse et je me fige... Matthius....Non... puis un second... Mon père.... dont il manque une jambe et les entrailles tapissent un roc prétentieux qui pensait échapper aux vagues agressives... Petit à petit... au fur et à mesure que la mer fait le ménage... comme se délestant des déchets qui pourrissent sa pureté opaline du zénith ... je sens mon malaise grandir. Je panique .... je panique... je ... ma respiration s'emballe. Il faut que je descende! Je dois vérifier qu'ils sont morts. Je suis médecin bordel! Mes mains glissent sur l'argile défoncé et mes yeux cherchent un accès, mais il n'y en a pas. C'est raide. Juste raide. Derrière moi , alors que je suis à quatre pattes au dessus du vide, à plus centaines de mètres plus loin , vers les arbres, j'entends des cris.
- Zoe! Recule ! Arrête!
C'est Svelt , un ami. Un collègue de travail, qui se précipite avec sa sœur aussi vite qu'il peut. Pourquoi. Pense-t-il que je vais sauter? Là tout de suite , c'est mon envie, mais je suis trop paniquée, choquée, incrédule, je ne comprends pas, je ne réalise pas, et je ne veux pas réaliser, c'est impossible. Je me dis qu'il y a peut être un moyen de descendre, et qu'au pire des cas, même si je me casse une jambe, au fond, peu m'importe si je peux sauver mon père, mon frère jumeau... Mon bébé , où est mon bébé ! Il n'est pas tombé , c'est impossible. Il a du aller se promener comme ils le font chaque après midi quand je suis au dispensaire...Oui , c'est ça. Je mets un pied dans le vide et je sens une force masculine qui me tire en arrière.
- Arrête, t'es folle!
J'allais me débattre. Oui. J'allais. Mais mon regard bleu sombre se fige sur une masse.... Petite. Dans l'eau. Elle flotte. Non. Non... pas ça... pas... ça.... Mon cœur arrête de battre.... Livide. Mes yeux s'embrument de larmes que seule une maman peut avoir. Non.... Pitié pas ça... Je dois... je dois descendre ! Je commence à bouger en hurlant que je dois descendre pour le sauver et lui qui me gueule que c'est trop tard ! NON C'EST PAS TROP TARD ! LA FERME! LÂCHE MOI!!! Je deviens folle, je le frappe, et le mord pour sauter, mais il m'en empêche et sa sœur qui essaie aussi de me raisonner. Je ne vois presque rien tant mes yeux se saignent de ma douleur interne...Un requin. Puis deux. Trois. Quatre.
Silence. Immobilité. Je n'existe plus.
1623. Ile de Syrup.
Les corps se font déchiqueter. Sous nos yeux. Je suis morte ce jour là... Mon regard s'est assombri... Je n'ai presque jamais souri depuis ce jour...Mon bébé...
Il n'avait que 2 ans.... 2 ans... Mon sang... Ma chair... Mon âme...
Ce jour là , je suis morte....
Mon bébé... mon frère jumeau... Mon fiancé... Mes parents... Ma tante... et mon grand père...En une minute...Je n'étais plus rien...C'est ma faute... J'aurais du être là... J'aurais du ..."
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Ce jour là , la vie de Zoe s'arrêta. Elle avait tout perdu , y compris l'envie de vivre. Elle se serait jeté dans le vide si Svelt ne l'avait pas empêché de sauter... Mais , comme un malheur n'arrive jamais sans un autre ... Prise d'une démence passagère, elle entra dans une colère terrible, une folie passagère incontrôlable, et frappa Svelt en pleine tête. Sa sœur aussi y passa. Ses yeux ne voyaient qu'à moitié le désastre à venir. Elle les rua de coups maladroits sous une force indomptable d'une mère à qui on avait pris la seule chose qui lui aurait permis de repousser des montagnes, de faire des miracles...Sans lui , c'était comme noircir la totalité de son être... Lui ôter le meilleur. Elle ne comprenait pas à ce moment pourquoi elle...Pourquoi elle ? Pourquoi pas une autre? Un autre ? C'était égoïste, mais pour leur enfant , quand c'est une question de vie ou de mort , elles le sont toutes. Toutes les mères dignes de l'être du moins. Dans sa démence, après les avoir bien amoché, elle les roula en les insultant de l'avoir retenu , que si elle avait plongé, elle aurait pu les sauver ( ou se faire bouffer par les requins, mais à son stade, je doute que ce soit une chose à noter ) . Tout était de leurs fautes sur le moment , et les plaintes et leurs supplications n'y feraient rien. Sans regret, elle les balança le long de la falaise. Ils se fracassèrent en bas comme des carcasses de cochons, et se firent dévorer , fin de l'histoire.
Fin de l'histoire ? Non. C'est justement là que tout allait commencer. La naissance d'un être de vengeance , aux désirs inavoués, aux envies malsaines, qui cachaient une gamine torturée, une enfant sentimentale et simple, qui allait devoir se battre contre le monde pour tenter de trouver la paix. Elle resta des heures... des jours ... des nuits entières assises là... En tailleur, somnolant sur place, de fatigue, de faim, avec l'espoir que le destin la fasse basculer dans le vide, mais rien.... Trouver une raison à tout ça.... Mais pourquoi faire? Cet enfoiré de destin avait-il des desseins plus importants pour elle? Mais pourquoi lui avoir fait subir ça... Son bébé... son bébé.... sa petite tête blonde trottait encore devant ses yeux et la mer garda longtemps sur le rivage dégueulasse , en vrac l'odeur des fragrances de la ferme ensevelie et de ses occupants dévorés après avoir été brisés...Elle était comme cette ferme et cette famille défunte réunies... Brisée... Anéantie... Ensevelie sous la dureté d'une fatalité qu'elle n'avait su prévoir... La culpabilité ... le regret... la douleur... la tristesse... Elle aurait donné sa vie pour celle de son bébé... celle de son fiancé ... et celle de son jumeau...
Vingt cinq ans plus tôt, elle naissait dans la même chambre que son bébé ... son enfance avait été simple, même si elle n'était pas encline à se faire des amis, de nature solitaire et grande amoureuse des éléments, des plantes et des animaux. Altruiste et hyperactive, elle faisait vivre à elle seule toute la ferme et amenait joie et paix dans le cœur et le regard de ses proches. Un peu fatigante et d'un caractère vif et trempée, elle avait toujours su ce qu'elle voulait. Ce n'était pas une enfant difficile, mais elle avait un petit défaut: sa curiosité... Qui l'amenait toujours dans des situations un peu ennuyeuses, ou bien encore sa maladresse qui lui valait quelques blessures dont elle garde encore de légères cicatrices. C'était aussi une jolie gosse, ce qui lui valut très tôt les foudres des garçons, mais elle ne les supportait pas alors ils ne s'approchaient pas trop. Excepté un, le même qui devint son fiancé après 10 ans à tenter de la séduire, elle accepta enfin , un hiver pluvieux de 1620 et naquit quelques mois plus tard son tout premier et unique bébé... Jusqu'à aujourd'hui , Syrup était plutôt resté à l'écart des conflits, en conséquence, ils avaient pu bâtir une petite jeunesse calme et sans embûches. Était-ce un crime? Le jour où sa vie s'écroula, elle ne sut pas qu'il s'agissait de l'équipage de Satoshi Noriyaki contre la marine sous les ordres de Damien Reyes, qui avait ruiné son existence....Il n'y avait rien de spécial à retenir de son enfance et de son adolescence, on n'aurait pas pu faire plus banale et plus tranquille. Quand l'âge fut venu, elle décida de se faire former par le médecin de l'ile, et avec elle Svelt , un ami d'enfance. Des années d'études, et elle fut performante et ambitieuse dans ses envies de carrière , médecine et chirurgie, ainsi qu'études des plantes et poisons. Passionnée et intelligente, elle excella rapidement auprès de son précepteur qui exerçait aussi depuis longtemps et se rapprochait de la fin. Elle se mit à l'assister au détriment de Svelt qui passait plus de temps avec les deux petites infirmières qu'aux études. Le vieil homme était plein de fierté et lui fit un jour passé son ultime examen pour qu'il devienne une jeune médecin confirmée... Elle le réussit haut la main.
Elle resta néanmoins dans la ferme de la famille, et son fiancé dont les parents moururent tôt dans un naufrage les rejoignit. Cette ferme avait été construite il y avait environ une cinquante d'années par les mains même de son grand père et comme toutes les petites fermes du coin , plutôt loin du manoir de l'autre coté de la ville. Son grand père, Christopher Candella entreprit un élevage de bovins noirs et blancs et la culture de chrysanthèmes et ironie du sort , il devint le fournisseur d'un fossoyeur maritime, qui tenait un espèce de mini cimetière pas loin sur un ilot minable, aux alentours de Sirup, et c'est lui même qui plus tard fera des tombes pour la famille Candella.
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"Après la mort de ma famille,
et plusieurs jours de méditation dépressive....
Les larmes ne sortent plus... J'ai mal. Je n'arrive plus à comprendre... Je n'ai plus de repères.
Je n'entends plus rien... Je ne vois plus rien... J'ai envie de mourir... juste mourir...
"Tu devrais partir.... Des villageois cherchent Svelt et sa soeur..." dit une voix rauque derrière moi.
Mes yeux s'ouvrent lentement vide. Mon maitre. Qu'importe.
" Il ne faut pas qu'ils te trouvent. Tu as encore leur sang sur toi Zoe."
" Et alors...."
" Ne sois pas sotte. A ton avis, auraient-ils voulu que tu te laisses mourir? Tu ne peux pas rester ici. Venge les, trouve les coupables. En plus tu as tué deux personnes, tu dois partir d'ici. Il n'y a plus rien qui te retient. "
" Qu'est-ce que ça peut faire... Il n'y a plus rien... Vous avez déjà perdu quelqu'un qui faisait parti de vous ? Vous ne pouvez pas savoir.." soupirai-je en me levant lentement...Redressée , je le regardai en biais , la noirceur se développant dans mes yeux comme un démon d'ombres naissants.
" Si. Ma femme et mes deux fils... Il y a douze ans dans un incendie....Je n'étais pas là , et toute ma vie je regretterai d'avoir gâcher ma vie à les pleurer. Ils ne voulaient probablement pas ça mais personne ne m'a mis son pied aux fesses pour me dire de redresser la tête et d'avancer pour eux , pour qu'ils soient fiers...Je me suis conforté dans la dépression, dans la solitude, dans la souffrance... Ne fais pas cette erreur. Tu es une jeune médecin prometteuse..."
Mon regard se perdit dans celui de mon maître , entre l'étonnement , la douleur .... pourquoi cela devait-il tourner ainsi..
" Que dois-je comprendre...Vous me chassez....? "
" Je ne me permettrai pas. Mais tu dois partir. Je peux te proposer de te marquer de ceux que tu aimes, je te garderai au secret le temps de la cicatrisation , puis tu quitteras ces lieux. Si les villageois et les grands de cette île apprennent que tu as tué deux personnes, tu seras exécutée. De toute façon, ils le sauront tôt ou tard. Je t'ai toujours un peu considéré comme ma fille, je ne permettrai pas que tu meurs si stupidement. Je suis vieux , je n'attends plus rien de la vie, mais toi tu as encore toute ta vie devant toi. Fais leur honneur..."
Je tournai le regard vers la mer et le soleil qui tombait dans la mer... Plusieurs minutes de réflexion , en coalition pensive avec un vent qui aurait pu me pousser de la falaise. Les venger... Leur faire regretter ce blasphème, quitte à mourir ensuite pour les rejoindre...? Autant que ma mort soit utile en gros... Cette idée m'allait. Je devrais supporter la vie pour la mémoire et l'honneur de ma famille, aussi modeste soit-elle... Mon désir de mort se changea en quelques minutes en un force incommensurable de vie. J'allais survivre quoi qu'il m'en coute... Jusqu'au bout. Mon regard prit une autre étincelle, plus sombre, plus violente... Plus puissante. Une détermination malsaine.
"Marquez moi et ensuite je partirai. Mais promettez-moi une chose... Veillez à ce que personne n’achète cet endroit. Un jour je reviendrai avec suffisamment d'argent pour protéger les gens d'ici et bâtir un monument à la mémoire de ceux qui sont morts injustement à cause de ces abrutis de la Marine. "
" Fais attention Zoe... Parler de la marine de cette manière.... Ne le fais pas en public, cela te mettrait sur la potence plus vite que prévu..."
Je ne réponds rien. Il accepte, c'est tout ce qui compte ... "
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Ils passèrent plusieurs longues minutes à observer la mer, entrecoupées de quelques paroles... rares et brèves. Lui , comme elle, savaient que le vieux avait raison. Elle devait partir. Après que le soleil se soit couché, une longue nuit s'offrit à eux, dans la torture et la douleur. Elle voulait être marqué et le sentir, comme si toutes ses marques noires qui allaient naitre sur son corps allaient extérioriser toute la souffrance qu'elle gardait en elle de cette atrocité. Elle voulait s'épuiser encore plus, à ne plus pouvoir penser, ne plus pouvoir regretter, ne plus pouvoir changer d'avis. Avoir des couilles, et partir c'était ce qui comptait non? Elle qui n'avait jamais vu le dehors de cette ile, ce monde qui paraissait aussi passionnant que cruel. Elle se laissa faire, à en tordre les draps, à en hurler dans les caves du dispensaire, à en verser toutes les larmes de douleur qu'un corps humain puisse verser.... Elle avait mal , mais elle souriait. Un sourire aux crocs serrées, un étincelle de bonheur écorché dans ses pupilles noires dilatées par le manque de lumière. D'abord la nuque, puis les reins, puis le ventre, marqué d'un sceau , représentant par le symbole du prénom de son fils la destruction de la matrice, englobant son nombril et son bas ventre, plongeant en partie sous la ceinture.
Les jours de rémission furent longs... Physiques du moins... La rémission mentale n'était pas une chose envisageable pour elle pour le moment... Non... pas avant longtemps. Elle resta allongée sur le coté plus de cinq jours et entendait dans les dessus de la terre qu'on s'affairait à la trouver pour la mort des deux personnes... Mais le docteur était réputé, digne de confiance, et doué, et il ne perça jamais la couverture de la môme... 24 ans... Déjà jeté dans la vie comme une barrique de vin pourri par une eau de mer pleine de sang. Juste surpassée d'un drap stérile, elle laissa les marques s'ancrer sur son corps... Elle eut le loisir de penser. Elle refusait les anti douleurs... Elle voulait sentir à quel point la culpabilité faisait mal. Elle voulait expier le péché de ne pas avoir été là , d'avoir failli à son rôle, et quand même elle travaillait à ce moment , quand bien même elle n'était pas responsable, elle se sentait comme tel et ne se pardonnerait jamais... Jamais.
Son jumeau... Matthius. Il était né à quelques secondes d'intervalle. De vrais jumeaux alliés comme les doigts de la main... Pour tout et n'importe quoi, pour le pire et le meilleur. Jusqu'à leur douze ans, ils dormirent ensemble, pour le rassurer lui des orages et des tempêtes. Elle accepta de couvrir ses bêtises, comme il fit de même pour elle. Il était nul en cuisine, mais elle compensait. Elle était nul au jardin , mais il compensait. Il partageait tout et surtout , un lien presque surnaturel les relier. Il savait ce que l'autre pensait , ce que l'autre ressentait , ce que l'autre désirait. Il était l'amour interdit de sa vie, et il était mort... Le jour où son fiancé s'était annoncé chez eux, il avait pris un coup en plein cœur mais ne lui en avait jamais voulu. Il savait que tot ou tard sa sœur devrait se marier et avoir des enfants, et quand le petit arriva dans la famille, il fut le plus comblé des hommes, plus présent pour le gosse que le père lui même. Il y avait d'ailleurs une certaine confrontation entre les deux hommes, mais Zoe les aimait tous les deux, et ne pouvait se passer des deux... Son fiancé avait fini par s'y faire et les deux hommes avaient décidé de reprendre la suite du père ensemble pour agrandir la culture de chrysanthèmes. Mais aujourd'hui... L'entreprise Candella n'était plus... Elle avait toujours les titres, mais sachant qu'elle était portée disparue et qu'elle serait probablement recherchée pour meurtre... le vieux finirait par parler, il l'avait dit , mais après son départ, elle avait du accepter de vendre les titres ... en réalité, elle n'a pas eu son mot à dire. Ils ont considéré que la propriété était en vente pour mort de propriétaire et sans héritier , et le plus offrant l'avait acquis. Ironie du sort, l'acheteur fut le fossoyeur , leur principal client...
Elle ne put qu'assister à distance au démantèlement de ce qu'avait mis un demi siècle à bâtir son grand père, et ça en .... même pas une semaine.... Le docteur n'avait pas pu tenir sa parole. Alors quand elle reviendrait, elle irait voir le fossoyeur pour s'associer avec lui ? Charmante perspective... Elle était perdue et ne savait que faire... Ou bien elle achèterait un caillou perdu au fin fond des mers pour y bâtir son mémorial et pour y vivre en paix... Elle ne savait plus rien. Et ces cicatrices faisaient foutrement mal , comment réfléchir avec pareilles douleurs...!
Les heures passèrent ... les jours ... deux semaines. Dans l'île, on commençait à vérifier les caves et celles du docteur ne ferait pas exception. Elle devait quitter les lieux au plus vite. Elle n'avait pas encore cicatriser sur le ventre ... Il la sortit comme un animal blessé en pleine nuit , sous une couverture dans une charrette, en prétextant un étranger malade et mort d'une infection , et personne ne vérifia. Le docteur descendit vers la cote où attendait un vrai brasier allumé par un villageois à sa demande. et derrière une petite barque qui lui appartenait. Le villageois était parti rejoindre sa femme et ses enfants. Il benna la charrette à bout de bras. Zoe était collé contre une autre masse. Au passage de la charrette on aurait pu croire à un gros balaise mort. Elle sortit de dessus la couverture, et le doc lui prit un corps . Hein ????! Un vrai cadavre!!! Non mais ça va pas!!! Décidément ce vieux était carrément étrange. Mais si elle y réfléchissait bien , elle serait peut être pire que lui à l'avenir... Elle l'observa , caché sous la charrette et quand la fumée fut assez épaisse, il l'attrapa en dépit de la douleur qu'elle ressentait à en vomir ses tripes à deux reprises avant de se retrouver dans la barque, lui donnant une cape, un baluchon de vêtements à sa taille et un sac de survie ( nourriture etc )...et poussa la barque sans rame. Sans rame ? Comment ça sans rame !? Hey ! Enfoiré!
La douleur l'empêcha de maugréer contre son sort. Après tout, elle l'avait peut être méritée....Syrup ne l'accepterait certainement pas de si tôt...Voir jamais alors aller où.... Elle était une exclu désormais... Elle n'avait pas non plus de papiers... d'identité... Et se rebaptisa Zoe M. Candella... Règle numéro un... Survivre par tout ce qui se présente... Des requins... Ah oui et on pèche ça comment quand on est sur la mer depuis plus de trois jours et qu'on a plus rien à bouffer? Sérieux, elle allait crever... Il n'y avait pas d'autres solutions...Elle savait pêcher comme faire tout un tas d'autres choses qui aurait fait pâlir un homme mais de là , à se foutre en appât pour attraper un de ces bestiaux qui tournaient autour de la barque , fallait pas exagérer..Sans compter que son corps suintait encore de la cicatrice du tatouage de son ventre et mettre cette plaie cutanée au contact de l'eau salée... euh ... comment dire... c'était un temps soit peu suicidaire et il fallait être totalement masochiste pour espérer ne pas mourir si les requins sentaient l'odeur... Voyons le coté positif. La barque ne prenait pas l'eau... enfin presque pas... il ne faisait pas si chaud, enfin presque pas.... Elle n'était pas morte ... enfin presque pas...? Mais y'a personne sur cette foutue East Blue !!!!!!???? C'était à s'en arracher les cheveux.
Ce fut quand elle commençait à presque se décomposer dans la barque , qu'un navire de pêcheur passa tout prêt et la remarqua. D'abord, il y eut des : "non une femme à bord ça porte malheur", puis des " Capitaine, on a rien fait depuis un bye...." puis des ... silences... puis un " Montez la à bord , on va voir ce qu'on peut en faire..." . Mouais. Pas bonne nouvelle . Objection ? Dans son état , ce n'était pas possible de même lever le petit doigt. On la soigna et ce crado de capitaine à la face en biais , un nez plat de gorille, et des bras longs comme un homme vint lui rendre visite dans le hamac au fond de la cale. "Hey bien ma jolie, on se remet vite à ce que je vois. Tu es conviée ce soir à mon souper. Sois présentable , avec un peu de chance, je t'honorerai , et tu auras le bonheur de porter mon fils dans tes entrailles." Choc intense! Elle aurait préférer être bouffer par un requin! C'était quoi ce primate , moitié poisson , moitié bonobo ?! Non non non ! Elle secoua vivement la tête et eut en réponse un rire gras plein de glaires. Sainte patience au secours. HELP! La solution ? A la nuit tombée ... avant même que le repas ne fusse prêt... elle monta sur un mat pour prendre l'air... vérifiant que tous ces gros fainéants de pêcheurs étaient plus ou moins couchés, pour foutre le feu aux voiles et sauta dans la chaloupe, qui cette fois-ci, ELLE, avait des rames, et s'échappa... Résultat ? Elle était soignée, approvisionnée en poisson pour plusieurs jours , et ce rafiot , coque de noix pathétique qui puait le poisson avarié , le poulpe et la graisse de baleine mutante coula sous les cris de haine des marins. Elle s'en éloigna suffisamment pour ne pas qu'ils la rejoignent. Elle ne veut même pas savoir ce qu'ils sont devenus... L'un d'entre eux qui nageait plutôt vite d'ailleurs se prit un coup de rame magistral en pleine poire. Retour à l'envoyeur!
Après tout ça, elle en était où? Elle était soignée, mais toujours au même point. Au milieu de nulle part , et des ombres plutôt gigantesques rodaient pas loin... sous elle ... oui alors si on pouvait faire apparaitre une île là , tout de suite , c'est possible ? Non ? Erm... Elle pria donc pour ne pas se faire bouffer d'un simple bond d'un monstre venu d'on ne sait où, ne fit pas non plus de bruit qui aurait pu faire passer la barque pour autre chose qu'un bout de bois inanimé... et se cacha des potentiels prédateurs venus vérifier en prenant de l'air que la barque était bien vide en apparence... 3 jours puis 4 et un autre navire, cette fois ci , un tout petit bateau d'un marchand de routine, qui s'arrêta à sa hauteur. En échange de son aide, il accepta le don de la barque et quelques rares poissons qui lui restait, ainsi que la broche très précieuse de sa mère, certes de pierres précieuses qui valait une petite fortune...L'homme était plutôt impressionnant , mais gentil. Il la nourrit et lui donna un semblant de couche. Elle ne demandait rien d'autres que de toucher terre, et c'est ce qu'elle fit en arrivant à un endroit parsemé de montagnes..... Gi-gan-tes-ques.....
Pendant prés de deux semaines, elle était resté sur le bateau de cet homme barbu et un peu difforme, un gros barbare d'apparence et le nombre d'armes, ainsi que la propreté sanguinolente et séchée de ses lames semblait confirmer qu'il n'était pas un saint. Qui était-il...? La curiosité l'avait-il prise. Son éternel défaut. Il lui répondit simplement que les explications viendraient en temps et en heures, qu'une demoiselle ne devrait pas savoir ces choses là , de même qu'une demoiselle ne devrait pas aller sur la Grand Line en sa compagnie...la Grande Line... Elle lui demanda de lui expliquer... ils passèrent des heures entières à parler... ainsi elle apprit tout un tas de choses sur la nature des êtres qui pouvaient exister et de leur cruauté. Pourquoi ça ne l'étonnait pas...? ... L'histoire de certaines mers aussi. Le vieux loup de mer devait manquer de compagnie. Il commença à se livrer, et compter l'histoire de ce monde, l'histoire de ces mers .... L'histoire des fonds, les anciens grands, et les légendes maritimes... En deux semaines, la petite Zoe avait appris plus qu'en vingt quatre ans dans son petit coin perdu de campagne au sommet de sa falaise... Ils commencèrent à s'apprécier. Il avait perdu sa fille il y avait plus de quatre ans, dans un règlement de compte , entre les pirates et la marine. Un pirate ? Non , apparemment pire. Comment pouvait-on être pire? Elle avait encore du mal à saisir le fond des choses, les raisons des actes ... et ses motivations à ce grand barbu. C'était un ancien chasseur de primes... Il avait par malheur accepté la promesse de la marine pour le fait de ramener sa fille des mains des pirates, et la marine l'avait oublié. Sa fille était été abusée et jetée en pâture aux requins en pleine bataille. Tiens....cela lui rappelait quelque chose à la petite Zoé, qui sentit son cœur se serrer et les larmes venir... Ce fut à Oswald de lui demander de raconter son histoire et quand il l'apprit , il sentit son verre lui glisser de la main , mais le rattrapa de l'autre grosse paluche... Pauvre gosse. Son coeur de vieux chasseur aigri avait pourtant fait un bond ... Une jeune mère qui perdait d'un coup son enfant, son jumeau et son futur époux... Et juste un peu plus de 24 ans. 2 mois depuis le massacre... 2 mois... Il regarda en biais et soupira.
" La vie est une saloperie....Ne lui fais jamais de cadeau...Ou c'est elle qui te crèvera. La bonheur n'est qu'une chimère... une pause avant d'en chier deux fois plus, retiens ça petite...Je vais t'emmener avec moi à Whiskey Peak. Je dois retrouver deux de mes acolytes à ces montagnes que tu vois là. On va prendre un navire un peu plus gros. Il y a un rassemblement dans pas longtemps pour fêter la prise d'une tête. On est cordialement invité, et si tu le désires, je te formerai pour que tu fasses partie des notres..."
"Je suis médecin , Oswald...Je ne tue pas..."
" Pourtant tu l'as déjà fait."
Silence lourd.
" Tu es toute seule. Une femme seule ne fait jamais long feu sur les mers. Soit elle se fait bouffer par les requins, soit violer, soit elle se marie à un homme de la marine, soit elle finit miteuse dans un trou paumé, à attendre la mort....Soit elle a des couilles et elle se débrouille pour exploser le premier qui s'en approche. Si tu arrives à ça, tu vas chopper le respect de pas mal de sales types, crois moi..." fit-il en avalant une chopine de rhum bien lourd et fermenté. Il n'y avait qu'une chose de vomitif chez Oswald: son haleine de yack. La suite , seul le courage de la gosse allait le déterminer...
Test Rp
Ses pieds se posèrent doucement sur les pavés blancs et gris. Elle leva les yeux sur d'immenses bâtiments d'albâtres aux fenêtres qu'on ne pouvait compter, et à la régularité qui donnait le vertige. "Logue Town" qu'il disait le vieux. Il passait son temps à se gratter la barbe d'ailleurs depuis leur arrivée et d'un coin d’œil de rapace, elle notait chaque changement. Anxieux? Méfiante et observatrice, elle resta là un moment immobile.
- Reste prés de moi, ordonna-t-il en la dépassant lentement , comme s'il ne touchait pas le sol en marchant, droit, les yeux partout sans même bouger la tête, comme si un sixième sens s'était déclenché chez lui en présence de cette ville.
Avant d'accoster, il l'avait prévenu de se méfier de tout. Elle était petite et souple, même très rapide, mais au fond...le singe aura beau se démener, si le loup l'attrape, il lui brise les cervicales tout pareil. Alors autant éviter les problèmes. Elle avait aussi enfilé des vêtements secs et neufs, achetés lors d'un croisement de petits navires marchands avec le leur, sur East Blue. Il y avait quelques jours de ça, elle sentait encore le bouc. Mais une chose lui manquait quand même: se laver. Non pas qu'elle ne s'était pas laver, mais elle avait besoin de le faire avec de l'eau douce, parce qu'on peut dire ce qu'on veut , mais l'eau de mer, ça gratte et ça ronge la peau. Et elle était loin d'avoir une peau de gros dur avec des cors partout. Pour un peu , une mauvaise langue aurait pu la surnommer "princesse". Ses pupilles rétrécies par la bonne lumière d'un jour sans trop de nuages, elle observa vaguement la foule qui se démenait le long des quais sur le coté. A gauche. A droite. Elle commença à suivre , jetant un dernier coup d’œil au petit bateau sur lequel un type venait de monter. Ses sourcils se froncèrent et elle accéléra le pas, pour demander à Oswald:
- Dis t'es sûr qu'il va pas te le piquer ton bateau?
- Il n'était pas à moi. Je l'ai pris avec son propriétaire mort à l'intérieur. Il n'y a pas grand chose à vendre dessus, alors je lui ai vendu.
- Mais on va repartir comment ? Et puis t'étais arrivé comment où j't'ai rencontré quand tu as fais le chemin inverse ?
- Tu poses trop de questions. Observes plutôt autour de toi, et fais attention. Ici le pourcentage de femmes est bien inférieur à celui des hommes. Une minute d’inattention et tu te retrouves à fond de cale avec une bande de pervers.
Zoe le fixa effarée, puis se reprit en quelques secondes, après qu'il lui ait écrasé sa capuche couleur vin rouge sur la tête pour la dissimuler. Oui enfin le reste étant un peu découvert, c'était moyen... Elle referma la légère cape prune et se glissa discrètement dans les pas d'Oswald, qui semblait outrageusement familier à ces lieux de beuverie, aux hommes qui faisaient plus de bruits que les chevaux... Au loin , une acclamation collective se fit entendre et Zoe redressa la tête, comme un petit animal curieux , se mettant sur la pointe des pieds. Elle entendit Oswald soupirer et remarqua aussi son visage se durcir en regardant au loin.
- La grande place. J'ai entendu dire qu'ils allaient exécutés quelqu'un mais je ne pensais pas que c'était aujourd'hui . On tombe plutôt bien. Viens.
Elle ne dit mot , et emboita le pas, mais juste pour une dizaine de pas, avant de se retourner net et de croiser la tête d'une espèce de têtard humain , à la face toute aplatie, aux yeux rapprochés en diagonale et un sourire plein de dents plus jaunes et pourries les unes que les autres... Quelle ... horreur. Elle sentit tous les poils de son corps se dresser sur ses chairs et sa colonne vertébrale grincer sur elle même. Diantre, mais comment ce genre de ... oh et puis crotte, c'est du pareil au même . Elle se braqua. Ce type lui avait collé la main au derrière!
- Vous voulez de l'aide peut être ???!!!
- Pourquoi pas ?
Et un autre sourire moisi agrémenté d'un charmant aftershave au camembert fermenté s'offrit à elle. Rah ! Et cette réponse arrogante ! et ces yeux si ... obscènes, non mais vas y déshabille moi aussi ! Viens là que je te fasse un lifting ! Elle allait lui coller son petit poing bagué dans sa grosse tête flasque quand une grosse main arriva comme le jugement d'un dieu poilu sur sa capuche, lui ôta , pour ensuite la tirer net en arrière, et lui faisant louper sa cible. Les crocs serrés, son bras tourna dans le vide, et elle manqua de s'étaler sur les pavés, mais s'agrippa à ce qui passait derrière: Oswald. Il continua de la tirer par la capuche sur bien vingt mètres, jusqu'à ce qu'elle lui fasse lâcher prise.
- Ne te fais pas remarquer, dit-il très sérieusement en s'arrêtant un peu plus tard au milieu de la foule agglutinée comme des guêpes sur une goutte de miel.
Ils faisaient quoi tous là ? Elle n'avait jamais aimé les rassemblements. Plus y'a de monde, plus y'a d'embrouilles. Insociable? Tout à fait. Elle le fusilla du regard , lui et sa grosse barbe de barbare aux cheveux gris.
- Ne refais pas ça! T'as failli m'étouffer!
- Je t'ai dit de te faire discrète.
- Mais il m'a mis la main au c... fesses!
- Et alors? Laisse les faire.
- Q...QUOI? C'est une plaisanterie ??
Il s'éloigna un peu d'elle.
- On se retrouve dans trois heures sur le même quai que tout à l'heure.
Il lui laissa une bourse à moitié pleine, elle la cacha direct, puis il disparut dans la foule. Super. Toute seule. Encore un homme qui la plante comme une bouse au milieu d'autres boulets qui n'ont d'autres intérêts envers elle que de lorgner son physique, du moins ce qu'ils peuvent imaginer. Il soupira, alors que les cris s'élevaient plus haut cette fois et que tous les regards étaient levés vers le haut ... Les poings aussi d'ailleurs. Entre deux épaules de gorilles, elle entrevit une tête blonde et d'une forme un peu étrange. Il y avait de ces spécimens dans ce monde tout de même. C'était quoi tout ça ? Alors qu'elle tentait d'analyser la situation , elle sentit une main ....ENCORE une... sur ses reins cette fois ci et un corps massif qui entre en contact avec ses fesses et ses épaules, son dos ne touchant pas de part sa cambrure. Ses yeux se fermèrent un court instant et elle soupira en se massant l'os du nez de trois doigts. C'est bizarre comme les tripotages intempestifs provoquent de soudains maux de tête. Par habitude, elle gardait toujours un scalpel le long de son bras et le laissa glisser doucement pour larder le dos de la main tripoteuse d'un geste vif sans même bouger. L'autre gueula et se recula soudainement en serrant sa main. Le regard sombre, repensant à son fils, elle tourna la tête lentement ,comme une poupée aux rouages rouillés, et son visage se ferma, comme si une ombre lourde pesait sur son âme.
- Recommence et j't'coupe autre chose.
Net, concis et ferme. Le type balaise et pas trop moche pour une fois tiqua de l’œil , et fit un sourire con, en reculant, pour finalement disparaitre comme un lâche pervers dans la foule, certainement à la recherche d'une proie plus facile. Kssss... Pathétique petite chose. D'un coup d'index simple, elle renfourna le scalpel le long de son avant bras recouvert d'un cuir tanné. Elle remit sa capuche et observa en silence dans la foule. Un homme apparut, certainement un type de l'armée, habillé tout en officiel et rien que de le voir lui mit de l'urticaire sur tout l'avant bras. En se grattant nerveusement , elle l'écouta énumérer tous les crimes que le condamné avait commis, et la seule réaction que cela suscita en elle fut un :
* Quoi il a vraiment fait tout ça? Woh... impressionnant. Respect...*
Aurait-elle du se sentir offusquée? Énervée? Le huer comme tous ces abrutis puant l'alcool, la transpiration, analphabètes et diaboliquement primitifs ? Elle s'y refusait . Pourquoi ? Elle ne considérait pas que ses crimes étaient si blâmables au fond. Il devait avoir ses raisons. Peut être aurait-elle fait la même chose dans sa situation , et si c'était une question d'argent , et alors ? La marine ne faisait-elle pas pareil mais de manière officieuse et détournée, en cachant tout leur bordel pseudo diplomatique et leurs bavures maritimes, par des pertes de rapports, des pots de vins et des mensonges éhontés sagement dissimulés sous plusieurs mois d'attente de traitement de paperasse, si bien décalés, que quand le tour du mensonge arrive, on y croit parce que c'est tellement loin qu'on ne s'en souvient plus? Alors que faudrait-il être? Un homme qui a les couilles de commettre des actes, de les assumer, et d'en pâtir , ou bien une bande de guignols endimanchés qui se dissimulent sous un masque d'administration officielle, en prônant des lois qu'ils ne respectent souvent pas eux même? Quitte à choisir, elle préférait mourir là haut , en pouvant se regarder toute sa vie dans une glace, que crever dans un lit plus cher que la moitié de cette ville, avec une famille hypocrite qu'il n'attend que l'héritage et qui va vous balancer comme un cadavre de mendiant dans une fosse après avoir rafler tout le blé. Et tout ça pour quoi ? Pour finir oublier. Alors quitte à faire les choses autant les faire en grand . Au fond d'elle, elle ressentait que ce type là haut , que tout le monde huait honteusement, avait plus de couilles que toute une garnison réunie. Il avait juste eu un seul tord au fond.... Celui de n'être qu'un homme. Et un homme se fait toujours attrapé. Ils en ont tous conscience... Il faut juste que ce soit le plus tard possible...
Son cœur se sera un peu ... Elle ne le connaissait pas, mais ... cela lui faisait quelque chose. Elle avait envie de tabasser tous ces abrutis qui crier des encouragements pour accélérer la mise à mort. Elle s'approcha entre les silhouettes lourdes pour mieux le voir. Elle ne voulait pas oublier son visage. Il n'avait tuer aucun enfant . Pour elle, il n'était pas un salopard. Quelques femmes apparaissaient pourtant dans son palmarès, et alors? Certaines femmes sont pires que les hommes. On devrait laisser sa dignité à un homme. Jusqu'au bout. L’exécuter ... mais pas en public...L'humiliation... le pire des blasphèmes pour un homme qui n'avait peut être que rendu justice à sa manière.. sans protocole, sans mensonge... juste parce que ça devait être fait là , maintenant...
Il était haut ... trop haut pour qu'elle ne voit ses yeux. Elle s'arrêta là. L'observant. Elle avala sa salive. L'horloge sonna le pile. Le pile de quelle heure, elle ne savait même plus. Elle avait les yeux plantés sur lui. Juste lui. Qui étaient-ils tous, pour le juger.... La marine..... encore. Toujours elle. En une sommation , il perdit la vie. Son cœur sauta un battement et la foule se fit bruyante. Elle croisa une femme qui les larmes aux yeux ne s'arrêta pas... sa femme...? Sa soeur...? Zoe soupira et resta là , alors que la place se vidait peu à peu ... Elle finit par s'asseoir sur une muret , les regardant faire place nette en hauteur, trainant le corps inerte par les pieds.... aucun respect. Un jour elle fera péter ces potences... ces tables d’exécutions et toutes ces choses qui n'étaient que l'emblème immonde de la cruauté humaine....Elle se leva lentement , laissant le vent de la place bientôt déserte au bout de plusieurs heures, battre le tissu de sa cape fine et s'éloigna , le regard triste et le ventre malade....
La justice ...
Quelle baliverne...
Maintenant il fallait retrouver Oswald...
- Reste prés de moi, ordonna-t-il en la dépassant lentement , comme s'il ne touchait pas le sol en marchant, droit, les yeux partout sans même bouger la tête, comme si un sixième sens s'était déclenché chez lui en présence de cette ville.
Avant d'accoster, il l'avait prévenu de se méfier de tout. Elle était petite et souple, même très rapide, mais au fond...le singe aura beau se démener, si le loup l'attrape, il lui brise les cervicales tout pareil. Alors autant éviter les problèmes. Elle avait aussi enfilé des vêtements secs et neufs, achetés lors d'un croisement de petits navires marchands avec le leur, sur East Blue. Il y avait quelques jours de ça, elle sentait encore le bouc. Mais une chose lui manquait quand même: se laver. Non pas qu'elle ne s'était pas laver, mais elle avait besoin de le faire avec de l'eau douce, parce qu'on peut dire ce qu'on veut , mais l'eau de mer, ça gratte et ça ronge la peau. Et elle était loin d'avoir une peau de gros dur avec des cors partout. Pour un peu , une mauvaise langue aurait pu la surnommer "princesse". Ses pupilles rétrécies par la bonne lumière d'un jour sans trop de nuages, elle observa vaguement la foule qui se démenait le long des quais sur le coté. A gauche. A droite. Elle commença à suivre , jetant un dernier coup d’œil au petit bateau sur lequel un type venait de monter. Ses sourcils se froncèrent et elle accéléra le pas, pour demander à Oswald:
- Dis t'es sûr qu'il va pas te le piquer ton bateau?
- Il n'était pas à moi. Je l'ai pris avec son propriétaire mort à l'intérieur. Il n'y a pas grand chose à vendre dessus, alors je lui ai vendu.
- Mais on va repartir comment ? Et puis t'étais arrivé comment où j't'ai rencontré quand tu as fais le chemin inverse ?
- Tu poses trop de questions. Observes plutôt autour de toi, et fais attention. Ici le pourcentage de femmes est bien inférieur à celui des hommes. Une minute d’inattention et tu te retrouves à fond de cale avec une bande de pervers.
Zoe le fixa effarée, puis se reprit en quelques secondes, après qu'il lui ait écrasé sa capuche couleur vin rouge sur la tête pour la dissimuler. Oui enfin le reste étant un peu découvert, c'était moyen... Elle referma la légère cape prune et se glissa discrètement dans les pas d'Oswald, qui semblait outrageusement familier à ces lieux de beuverie, aux hommes qui faisaient plus de bruits que les chevaux... Au loin , une acclamation collective se fit entendre et Zoe redressa la tête, comme un petit animal curieux , se mettant sur la pointe des pieds. Elle entendit Oswald soupirer et remarqua aussi son visage se durcir en regardant au loin.
- La grande place. J'ai entendu dire qu'ils allaient exécutés quelqu'un mais je ne pensais pas que c'était aujourd'hui . On tombe plutôt bien. Viens.
Elle ne dit mot , et emboita le pas, mais juste pour une dizaine de pas, avant de se retourner net et de croiser la tête d'une espèce de têtard humain , à la face toute aplatie, aux yeux rapprochés en diagonale et un sourire plein de dents plus jaunes et pourries les unes que les autres... Quelle ... horreur. Elle sentit tous les poils de son corps se dresser sur ses chairs et sa colonne vertébrale grincer sur elle même. Diantre, mais comment ce genre de ... oh et puis crotte, c'est du pareil au même . Elle se braqua. Ce type lui avait collé la main au derrière!
- Vous voulez de l'aide peut être ???!!!
- Pourquoi pas ?
Et un autre sourire moisi agrémenté d'un charmant aftershave au camembert fermenté s'offrit à elle. Rah ! Et cette réponse arrogante ! et ces yeux si ... obscènes, non mais vas y déshabille moi aussi ! Viens là que je te fasse un lifting ! Elle allait lui coller son petit poing bagué dans sa grosse tête flasque quand une grosse main arriva comme le jugement d'un dieu poilu sur sa capuche, lui ôta , pour ensuite la tirer net en arrière, et lui faisant louper sa cible. Les crocs serrés, son bras tourna dans le vide, et elle manqua de s'étaler sur les pavés, mais s'agrippa à ce qui passait derrière: Oswald. Il continua de la tirer par la capuche sur bien vingt mètres, jusqu'à ce qu'elle lui fasse lâcher prise.
- Ne te fais pas remarquer, dit-il très sérieusement en s'arrêtant un peu plus tard au milieu de la foule agglutinée comme des guêpes sur une goutte de miel.
Ils faisaient quoi tous là ? Elle n'avait jamais aimé les rassemblements. Plus y'a de monde, plus y'a d'embrouilles. Insociable? Tout à fait. Elle le fusilla du regard , lui et sa grosse barbe de barbare aux cheveux gris.
- Ne refais pas ça! T'as failli m'étouffer!
- Je t'ai dit de te faire discrète.
- Mais il m'a mis la main au c... fesses!
- Et alors? Laisse les faire.
- Q...QUOI? C'est une plaisanterie ??
Il s'éloigna un peu d'elle.
- On se retrouve dans trois heures sur le même quai que tout à l'heure.
Il lui laissa une bourse à moitié pleine, elle la cacha direct, puis il disparut dans la foule. Super. Toute seule. Encore un homme qui la plante comme une bouse au milieu d'autres boulets qui n'ont d'autres intérêts envers elle que de lorgner son physique, du moins ce qu'ils peuvent imaginer. Il soupira, alors que les cris s'élevaient plus haut cette fois et que tous les regards étaient levés vers le haut ... Les poings aussi d'ailleurs. Entre deux épaules de gorilles, elle entrevit une tête blonde et d'une forme un peu étrange. Il y avait de ces spécimens dans ce monde tout de même. C'était quoi tout ça ? Alors qu'elle tentait d'analyser la situation , elle sentit une main ....ENCORE une... sur ses reins cette fois ci et un corps massif qui entre en contact avec ses fesses et ses épaules, son dos ne touchant pas de part sa cambrure. Ses yeux se fermèrent un court instant et elle soupira en se massant l'os du nez de trois doigts. C'est bizarre comme les tripotages intempestifs provoquent de soudains maux de tête. Par habitude, elle gardait toujours un scalpel le long de son bras et le laissa glisser doucement pour larder le dos de la main tripoteuse d'un geste vif sans même bouger. L'autre gueula et se recula soudainement en serrant sa main. Le regard sombre, repensant à son fils, elle tourna la tête lentement ,comme une poupée aux rouages rouillés, et son visage se ferma, comme si une ombre lourde pesait sur son âme.
- Recommence et j't'coupe autre chose.
Net, concis et ferme. Le type balaise et pas trop moche pour une fois tiqua de l’œil , et fit un sourire con, en reculant, pour finalement disparaitre comme un lâche pervers dans la foule, certainement à la recherche d'une proie plus facile. Kssss... Pathétique petite chose. D'un coup d'index simple, elle renfourna le scalpel le long de son avant bras recouvert d'un cuir tanné. Elle remit sa capuche et observa en silence dans la foule. Un homme apparut, certainement un type de l'armée, habillé tout en officiel et rien que de le voir lui mit de l'urticaire sur tout l'avant bras. En se grattant nerveusement , elle l'écouta énumérer tous les crimes que le condamné avait commis, et la seule réaction que cela suscita en elle fut un :
* Quoi il a vraiment fait tout ça? Woh... impressionnant. Respect...*
Aurait-elle du se sentir offusquée? Énervée? Le huer comme tous ces abrutis puant l'alcool, la transpiration, analphabètes et diaboliquement primitifs ? Elle s'y refusait . Pourquoi ? Elle ne considérait pas que ses crimes étaient si blâmables au fond. Il devait avoir ses raisons. Peut être aurait-elle fait la même chose dans sa situation , et si c'était une question d'argent , et alors ? La marine ne faisait-elle pas pareil mais de manière officieuse et détournée, en cachant tout leur bordel pseudo diplomatique et leurs bavures maritimes, par des pertes de rapports, des pots de vins et des mensonges éhontés sagement dissimulés sous plusieurs mois d'attente de traitement de paperasse, si bien décalés, que quand le tour du mensonge arrive, on y croit parce que c'est tellement loin qu'on ne s'en souvient plus? Alors que faudrait-il être? Un homme qui a les couilles de commettre des actes, de les assumer, et d'en pâtir , ou bien une bande de guignols endimanchés qui se dissimulent sous un masque d'administration officielle, en prônant des lois qu'ils ne respectent souvent pas eux même? Quitte à choisir, elle préférait mourir là haut , en pouvant se regarder toute sa vie dans une glace, que crever dans un lit plus cher que la moitié de cette ville, avec une famille hypocrite qu'il n'attend que l'héritage et qui va vous balancer comme un cadavre de mendiant dans une fosse après avoir rafler tout le blé. Et tout ça pour quoi ? Pour finir oublier. Alors quitte à faire les choses autant les faire en grand . Au fond d'elle, elle ressentait que ce type là haut , que tout le monde huait honteusement, avait plus de couilles que toute une garnison réunie. Il avait juste eu un seul tord au fond.... Celui de n'être qu'un homme. Et un homme se fait toujours attrapé. Ils en ont tous conscience... Il faut juste que ce soit le plus tard possible...
Son cœur se sera un peu ... Elle ne le connaissait pas, mais ... cela lui faisait quelque chose. Elle avait envie de tabasser tous ces abrutis qui crier des encouragements pour accélérer la mise à mort. Elle s'approcha entre les silhouettes lourdes pour mieux le voir. Elle ne voulait pas oublier son visage. Il n'avait tuer aucun enfant . Pour elle, il n'était pas un salopard. Quelques femmes apparaissaient pourtant dans son palmarès, et alors? Certaines femmes sont pires que les hommes. On devrait laisser sa dignité à un homme. Jusqu'au bout. L’exécuter ... mais pas en public...L'humiliation... le pire des blasphèmes pour un homme qui n'avait peut être que rendu justice à sa manière.. sans protocole, sans mensonge... juste parce que ça devait être fait là , maintenant...
Il était haut ... trop haut pour qu'elle ne voit ses yeux. Elle s'arrêta là. L'observant. Elle avala sa salive. L'horloge sonna le pile. Le pile de quelle heure, elle ne savait même plus. Elle avait les yeux plantés sur lui. Juste lui. Qui étaient-ils tous, pour le juger.... La marine..... encore. Toujours elle. En une sommation , il perdit la vie. Son cœur sauta un battement et la foule se fit bruyante. Elle croisa une femme qui les larmes aux yeux ne s'arrêta pas... sa femme...? Sa soeur...? Zoe soupira et resta là , alors que la place se vidait peu à peu ... Elle finit par s'asseoir sur une muret , les regardant faire place nette en hauteur, trainant le corps inerte par les pieds.... aucun respect. Un jour elle fera péter ces potences... ces tables d’exécutions et toutes ces choses qui n'étaient que l'emblème immonde de la cruauté humaine....Elle se leva lentement , laissant le vent de la place bientôt déserte au bout de plusieurs heures, battre le tissu de sa cape fine et s'éloigna , le regard triste et le ventre malade....
La justice ...
Quelle baliverne...
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Informations Irl
Prénom : Zoe ça ira trés bien.
Age :27
Aime :Le chocolat noir, la gentillesse, l'orage, rp à un bon niveau, la musique symphonique, l'humour, le thé.
N'aime pas : L'odeur de la clope, les cons, les prétentieux, l'humour noir, la chaleur étouffante, les clowns, les insectes en masse, le rp vides et chiants.
Personnage préféré de One Piece : Tony tony Chopper
Caractère : (définissez vous en quelques mots)Calme, mature, franche, gentille, passionnée, littéraire, entière, manichéenne, un peu susceptible, empathique.
Fais du RP depuis : Ça fait maintenant un peu plus de dix ans.
Disponibilité : Tous les soirs en général
Comment avez vous connu le forum ? Au pif.
Age :27
Aime :Le chocolat noir, la gentillesse, l'orage, rp à un bon niveau, la musique symphonique, l'humour, le thé.
N'aime pas : L'odeur de la clope, les cons, les prétentieux, l'humour noir, la chaleur étouffante, les clowns, les insectes en masse, le rp vides et chiants.
Personnage préféré de One Piece : Tony tony Chopper
Caractère : (définissez vous en quelques mots)Calme, mature, franche, gentille, passionnée, littéraire, entière, manichéenne, un peu susceptible, empathique.
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Disponibilité : Tous les soirs en général
Comment avez vous connu le forum ? Au pif.