- Mais sérieux quoi ...
- Je sais, Tao.
- Non mais voilà quoi ...
- Rend pas ça plus difficile que ça l'est.
- Non mais non là, Dena' ! 'Faut savoir dire non à un moment ! Je vois pas pourquoi j'ferai un attentat dans une plage nudiste, c'est pas sain ça !
- J'te paye trois fois plus que normalement.
- Tu peux considérer ça comme fait.
Oui, je sais ... Ma volonté n'est pas aussi forte qu'elle devrait l'être.
Manson, île où le luxe est partout. Et où moi, je fais bien tache. Mais bon, si ça rassure les pauv' cloches qui habitent dans le coin, sachez que je vais pas m'attarder. Juste le temps de faire un petit kaboum dans une plage où les dégénérés se baladent à poil. Oui, c'est quelqu'un d'ici qui a fait appel à Dena' pour lui rendre ce petit service. Pas que je le comprenne pas, loin de là ! Si ça ne tenait qu'à moi, je les gazerai tous ces déviants ! Mais ! Car il y a un mais ! Bah c'tait pas à moi de le faire sérieux ! Je suis une fille pure, une fleur délicate qui mérite de garder intacte son innocence !
... Okay, je suis pas crédible, pardonnez moi j'vous prie.
Je me dirigeais, l'air de rien, vers le lieu du forfait.
Les passants me jetaient des coups d'oeil plus ou moins appuyés, et je crois que je les comprenais un peu. J'étais un changement plus ou moins agréable pour eux, et ça rendait moins terne leur quotidien.
Enfermé dans une cage d'or aux barreaux d'platine.
A force de vagabonder, j'atteignais finalement le lieu. Et, croyez moi ou pas, bah j'ai rougi. J'ai pas vu beaucoup de garçons nus, croyez le ou non, et à chaque fois que ça arrivait, les couleurs me montaient aux joues ! Et là, là ... Trop d'hommes nus ! Que des hommes nus ! Y'en avait des beaux, okay, ça ça passait ! Mais y'avait des enfants ! Des vieux ! Des moches et des maigrichons !
Dena', sérieux, celle là, j'te promets qu'elle passera pas.
Surtout que, c'qui était fantastique (ou dramatique), c'est qu'il n'y avait aucune femme ! Zéro, nada, quedalle ! Juste des hommes à poil, seuls à batifoler sur le sable et dans les vagues !
Comme moi, ça prouve que nous les femmes, sommes des êtres supérieurs qui méritons de dominer le monde connu, peu connu voir même inconnu.
Bref, moi, les yeux fermés, j'me suis dirigée à l'aveuglette dans un p'tit cabanon, qui devait servir à n'en pas douter à se changer, vu les tas de vêtements traînant partout ! Mais bon d'ici peu, il y aurait plus rien, à part un cratère à la surface plus ou moins large. Oui, j'avais décidée de poser ici mon kaboum.
Et c'est les yeux fermés, le colis déposé, que je repartais, à temps pour entendre la détonation derrière moi, une fois mes pupilles à l'abri de l'hémorragie.
Bon, malheureusement, c'qui était pas prévu, c'est que cette bande de tarrés se ruent dehors, et qu'une fois aperçue, ils m'acculent contre un mur pour me demander si j'avais vu l'auteur de l'attentat, si je savais qui c'était, et de pourquoi je portais des vêtements.
Alors, moi, sous la pression, les larmes au coin de l'oeil, au bord de l'évanouissement !
J'ai craqué.
- C'est lui là, là ! Là bas !
Je pointais du doigt un random passant, alors qu'apaisés, les nudistes chargeaient le pauvre inconscient en lui promettant de lui casser les jambes.
Pfiouh ...
J'étais à deux doigts d'être à poil !
- Je sais, Tao.
- Non mais voilà quoi ...
- Rend pas ça plus difficile que ça l'est.
- Non mais non là, Dena' ! 'Faut savoir dire non à un moment ! Je vois pas pourquoi j'ferai un attentat dans une plage nudiste, c'est pas sain ça !
- J'te paye trois fois plus que normalement.
- Tu peux considérer ça comme fait.
Oui, je sais ... Ma volonté n'est pas aussi forte qu'elle devrait l'être.
Manson, île où le luxe est partout. Et où moi, je fais bien tache. Mais bon, si ça rassure les pauv' cloches qui habitent dans le coin, sachez que je vais pas m'attarder. Juste le temps de faire un petit kaboum dans une plage où les dégénérés se baladent à poil. Oui, c'est quelqu'un d'ici qui a fait appel à Dena' pour lui rendre ce petit service. Pas que je le comprenne pas, loin de là ! Si ça ne tenait qu'à moi, je les gazerai tous ces déviants ! Mais ! Car il y a un mais ! Bah c'tait pas à moi de le faire sérieux ! Je suis une fille pure, une fleur délicate qui mérite de garder intacte son innocence !
... Okay, je suis pas crédible, pardonnez moi j'vous prie.
Je me dirigeais, l'air de rien, vers le lieu du forfait.
Les passants me jetaient des coups d'oeil plus ou moins appuyés, et je crois que je les comprenais un peu. J'étais un changement plus ou moins agréable pour eux, et ça rendait moins terne leur quotidien.
Enfermé dans une cage d'or aux barreaux d'platine.
A force de vagabonder, j'atteignais finalement le lieu. Et, croyez moi ou pas, bah j'ai rougi. J'ai pas vu beaucoup de garçons nus, croyez le ou non, et à chaque fois que ça arrivait, les couleurs me montaient aux joues ! Et là, là ... Trop d'hommes nus ! Que des hommes nus ! Y'en avait des beaux, okay, ça ça passait ! Mais y'avait des enfants ! Des vieux ! Des moches et des maigrichons !
Dena', sérieux, celle là, j'te promets qu'elle passera pas.
Surtout que, c'qui était fantastique (ou dramatique), c'est qu'il n'y avait aucune femme ! Zéro, nada, quedalle ! Juste des hommes à poil, seuls à batifoler sur le sable et dans les vagues !
Comme moi, ça prouve que nous les femmes, sommes des êtres supérieurs qui méritons de dominer le monde connu, peu connu voir même inconnu.
Bref, moi, les yeux fermés, j'me suis dirigée à l'aveuglette dans un p'tit cabanon, qui devait servir à n'en pas douter à se changer, vu les tas de vêtements traînant partout ! Mais bon d'ici peu, il y aurait plus rien, à part un cratère à la surface plus ou moins large. Oui, j'avais décidée de poser ici mon kaboum.
Et c'est les yeux fermés, le colis déposé, que je repartais, à temps pour entendre la détonation derrière moi, une fois mes pupilles à l'abri de l'hémorragie.
Bon, malheureusement, c'qui était pas prévu, c'est que cette bande de tarrés se ruent dehors, et qu'une fois aperçue, ils m'acculent contre un mur pour me demander si j'avais vu l'auteur de l'attentat, si je savais qui c'était, et de pourquoi je portais des vêtements.
Alors, moi, sous la pression, les larmes au coin de l'oeil, au bord de l'évanouissement !
J'ai craqué.
- C'est lui là, là ! Là bas !
Je pointais du doigt un random passant, alors qu'apaisés, les nudistes chargeaient le pauvre inconscient en lui promettant de lui casser les jambes.
Pfiouh ...
J'étais à deux doigts d'être à poil !