Le Deal du moment :
Console PS5 Digital édition limitée ...
Voir le deal
499.99 €

Capitaine Shampoing !

    Dans le port de Saint Urea, j’attendais. Je m’étais dit qu’avant de me rendre sur Grand Line, route de tous les périls, ou quelque soit le nom horrible que cette mer porte, je devais retourner chez moi. Revoir ma maison. Revoir l’endroit où Elena s’est fait enlevé. Revoir mon ancienne boutique. J’en avais besoin. Pour me remotiver.

    Après tout, Ring n’était que derrière une immense montagne. Montagne que j’allais devoir gravir en navire, via un courant ascendant. Rien de trop flippant, tout allait bien. J’veux dire, c’était pas comme si il y avait la possibilité d’y laisser la peau à tous moments… Et c’était pas non plus comme si croiser un navire de vilains petits pirates voulant devenir grands n’était pas une possibilité à écarter… Noooon.

    J’savais vraiment pas comment me rendre sur Reverse Mountain. J’étais venu au port dans l’unique espoir de trouver un navire, mais sans fric, on monte pas, qu’il disait. Pas moyen donc de me trouver un transport légalement.

    Le problème avec moi, c’était que quand il s’agissait d’Elena, toutes mes valeurs sur faire des trucs légaux et tous l’barda, c’était terminé. J’aurais tout fait pour arriver à mes fins. Même m’incruster dans un navire sans y être autorisé. Être clandestin, c’est le pied, surtout que mon odeur se mêlera bien à celles des poissons, ou autre cochonneries qui puent autant que quelqu’un qui ne s’était pas lavé depuis vingt trois jours maintenant.

    Et puis j’eus une idée. Le fait est qu’il n’y avait pas besoin d’argent pour pouvoir monter sur un navire. Certes il fallait prendre le risque d’y perdre toutes ses valeurs, tout ce en quoi en croit, et d’être dégoûté à vie par leur comportement d’abrutis purs et d’handicapés mentaux, mais bon, c’était un moyen comme un autre.

    Sombrer dans les profondeurs insondables et pleines de microbes de l’oubli était un risque à prendre pour monter sur le navire d’un Pirate ayant besoin d’hommes forts, comme moi.

    Ce fut donc cette raison qui me poussa à me rendre à cette taverne du port, qui semblait bien bruyante en ce début de soirée. Quelque chose m’indiquait que j’allais prendre la mer dès demain matin, voire ce soir si ces bougres seront en état.

    Elena, me voilà.

    Restait à savoir si ils avaient l'intention d'aller sur Grand Line, ou pas.


Dernière édition par Zack Jango le Mer 21 Nov 2012 - 1:03, édité 2 fois
      Grand Line, nous voilà again !

      J’passais la double porte type western de la taverne. Grosse marade de leur côté, personne ne faisait attention à mon arrivée, et tant mieux. C’était pas la même odeur que dehors. Elle était similaire à la mienne, là dedans. Des pirates, tous autant qu’ils étaient, mais pas que. C’était non seulement des pirates, mais en plus ils étaient vieux. Entre blagues salaces qui se répètent et étranges événements comme des jeux à la con avec la serveuse qui n’a plus de cheveux, et qui n’a sûrement jamais eu de poitrines dont je ne décrirais pas la terreur, l’ambiance était bonne... De leur côté. J’avais pas encore fait le pas qui indiquait mon entrée fracassante dans la taverne, celui qui dit : Regardez moi, j’veux vous rejoindre ! J’attendais d’encaisser le tout. J’avais été choqué à maintes reprises durant mon voyage à la recherche d’infos sur Ring, mais là... C’était au-delà de tout ce que l’on peut imaginer.

      J’fis le fameux premier pas. J’avais bien claquer ma talonette contre le sol, histoire de me faire entendre. Pas de réaction, toujours la grosse marade de leur côté. Pas cool les mecs... C’était peut être pas dans leurs traditions, à eux, remarque. J’fis un deuxième pas, plus lourd, plus fort, plus puissant. Limite si je cassais le parquet aussi vieux que le doyen d’la pièce. J’m’appretais à faire le troisième, et avant que je ne puisse péter la planche qui servait de sol à cet endroit miteux, un mec se rua derrière moi. Sur le coup j’l’avais pas vu, mais bon, on l’sentait, avec ces planches de merde, quand quelqu’un était derrière vous. Ouaip, elles se pliaient. J’me retournai rapidos, et là, qu’est ce que je voyais ? Un gars avec un couteau, pris de façon à planter quelqu’un. Ce quelqu’un, en l’occurrence, c’était moi. J’l’ai réalisé qu’un peu après, ça.

      Mais qu’est ce qui tourne pas rond dans votre tête à vous bon dieu ? Posez ça !

      Mais... Bon, sérieusement, vous m’emmerdez, j’veux dire, c’est pas en commençant comme ça qu’on va avoir une conversation saine et équilibré ! Putain vous êtes chiants, c’est pas possible les gens comme ça, j’peux pas les blairé... Pff, ça casse vraiment toute la dynamique de la conversation hein, alors là bravo le jeunot quoi !

      Non mais vous vous foutez d’moi ? Vous étiez prêts à me planter !

      Alors là pas du tout hein !

      Et ce couteau alors ?

      Putain mais si on a même plus le droit d’avoir un couteau dans la main quand on veut parler avec quelqu’un...

      Ben... Non, généralement ça fait pas très hospitalier, vous trouvez pas ?

      Non, du tout. De toute façon vous m’avez saoulé, j’m’en vais.

      Il était moins vieux, mais il était vieux, il avait peut être une dizaine d’année de plus que moi. Mon odeur l’avait même pas fait tiqué, et la sienne m’avait pas fait tiqué non plus. Il sentait comme moi, mauvais. Même si moi, sur une partie de mon corps que je ne citerais pas, j’avais l’odeur d’Elena. Oui oui, je parle bien du bas du dos. Bref. Après avoir observé longuement mon précédent interlocuteur s’éloigner, je me dirigeais vers le gars sur qui toute l’attention était. C’était palpable tellement tout le monde buvait ses paroles. Il disait qu’il avait rapporté ça de East Blue. Une vieille comptine. A la volette, qu’il l’appelait. Et puis ça restOH PUTAIN TU FAIS QUOI TOI ENCORE !

      C’est entre peu et pas important.

      MAIS ARRÊTEZ DE ME SUIVRE AVEC UN COUTEAU, MERDE !

      Là, j’étais trop prêt pour pouvoir faire ce genre de réflexion sans que tout le monde ne se retourne. Et c’est donc pour cela que tout le monde se retourna vers moi. Avec un air « Qui t’es toi ». Hésitant tout d’abord, puis confiant ensuite, je m’exclama :

      Qui je suis, on en a entre rien à foutre et rien à foutre, ce que je veux, ça moins. Je veux vous rejoindre, parce qu’on m’a dit que vous vouliez partir pour Grand Line.

      On t’a bien informé petit bweahhaehhahahhaha. Le problème c’est que durant ce voyage, ça va pas être la joie. Non seulement tu vas prendre le risque de rester un bon mois avec nous, mais en plus, nous ce qu’on veut, c’est Drum. C’est pour ça qu’on a cet Eternal Pose, qu’on ne te filera pas, mais qu’on utilisera pour y aller... Not’ pote Gilbert est malade, c’est incurable par ici, mais là bas, ils font des miracles. Ils arrivent à rendre le ciel rose qu’il parait... Le problème, c’est que ça va être un poil plus compliqué que la première fois, notre puissance déclinante, on va galérer, patauger, tomber, se noyer et tout ce qui va avec le mot Reverse, mais dix fois ce qu’on a vécu auparavant...

      Avant ? Mais vous êtes qui vous ?

      Nous ? On est des pirates retraités, ma prime à moi elle est de trente millions, gaffe à toi, on est pas des gigolos.

      Et vous êtes revenus de Grand Line ?

      Ouaip, après trois îles on a décidé de traverser calm belt, parce que c’était trop dur...

      Hahaha, j'vais m'faire de la maille !

      Pardon ?

      Non, rien, j'aime mon travail. Bref, on part quand ?

      Maintenant.


    Dernière édition par Zack Jango le Mer 21 Nov 2012 - 13:16, édité 1 fois
        Il faisait déjà presque nuit. Entre son « maintenant » et la sortie de la taverne, ou du moins ce qui tend à y ressembler, une heure passa. J’avais du me lier avec eux, échapper aux tentatives d’assassinats de celui dont j’ai finalement appris le nom : Jacques. Alors oui, on pourrait croire que grâce à la phonétique de fin de mot ressemblante, Jacques lui et Zack moi pourraient être amis. Mais non, cela n’arrivera jamais, pourquoi ? Parce que c’était qu’un sale con. Bah, à partir d’un moment fallait être honnête, quelqu’un qui te disait bonjour en te menaçant d’un couteau, et par deux fois en plus, et qui te disait qu’il t’aimait en t’éclatant un cul d’bouteille sur le haut du crâne, c’était pas vraiment un ami. J’étais navré pour lui, qui, d’après Champ Wing, faisait vraiment un effort pour que je l’apprécie. Mais le problème avec ce gars là, c’était son manque de réalisme... C’était comme si il avait été élevé comme ça. Comme si il avait toujours été dans cet environnement là... Comme si... Ouaip, j’venais de me rendre compte qu’il avait bien une vingtaine d’année de moins que tous ces ex-pirates ici présents. Donc oui, la théorie qu’il serait le fils de l’un d’eux tenait la route. Etrange. Y avait pas de femmes à l’horizon. Dans le cas de la piraterie, c’était toujours la femme qui gardait le gosse, alors pourquoi ?

        Hey, Jacques, tu m’dis comment t’as pu naître d’un père pirate et rester avec lui ?

        J’ai pas le droit de vous répondre, sinon je serais vraiment obligé de vous tuer.


        AH, VOILA, DONC T’AS BIEN ESSAYE DE ME T

        NON ! Voyons, jamais je ne ferais une chose pareille.

        Disait il en cachant un objet suspect dans sa main droite elle-même cachée derrière son dos qu’il essayait de c... Ouais, non, ça marchait pas du coup. Enfin bref. La confiance ne régnait pas assez pour qu’il puisse me confier ce secret qui semblait le hanter... Je commençai donc à emettre des hypothèses, étant la seule chose que j’avais à faire puisqu’apparemment, je ne pouvais toucher à rien sur le navire, sous peine de l’abîmer. J’avais déjà essayé de leur faire comprendre qu’un navire avec du bois tout plein de bestioles ( et donc un bois creux !! ) ce n’était pas pratique pour naviguer sur la terrible mer de GRAND LINE BON DIEU. Donc finalement, trouver un équipage, c’était bien, mais trouver un bon équipage, c’était mieux. Oui, c’était logique, mais encore une logique que je n’avais comprise qu’après être coincé dans une spirale infernale qui m’aurait mené à la warpzone la plus totale !

        Ce fut donc sans grande conviction que je me mis à chercher le Capitaine Champ Wing. Celui-là même que je voulais capturer après que l’on aie accosté sur Drum. Ben oui, parce que j’avais beau être un gentil, les pirates sont méchants. Vieux ou pas. Y en avait un qui essayait de me tuer dès que j’avais le dos tournMAIS PUTAIN CASSE TOI !

        Rhhhaaaaaaa ! ON POURRA JAMAIS AVOIR UNE DISCUTION COMME CA

        C’était le morceau de merde qui faisait déborder les chiottes. J’en pouvais plus. C’était comme si ce gars avait été envoyé d’une autre planète cinquante ans à l’avance dans le seul but de m’emmerder jusqu’à l’extinction lorsque l’on se rencontrerait pour la première fois. Comme si ce conflit changerait à jamais la face du monde et que sans celui-ci, celle-ci s’autodétruirait à une date précise qui serait un nombre étrange, comme à ses soixante six ans, ou quelque chose qui s’en rapprocherait. Alors non, je n’en pouvais plus. La pierre qu’il avait dans la main droite était à deux doigts de m’ouvrir la boite cranienne. Il voulait quoi, mon cerveau ? Vrai qu’il en avait bien besoin, mais il n’empêchait que. Ce gars était d’une lourdeur incroyable. C’était inconcevable d’être aussi con. Même le Père Shevall, un prêtre que j’avais rencontré à South Blue, était moins con que lui alors qu’il ne savait pas ce que voulait dire le mot savoureux. Rhaaa. Ces gens là ont le don de m’énerver. La prochaine fois, je dégainerais monWhooow, on part déjà ?

          Ca y était, on était loin de chez moi, on n’avait pas vraiment prévu que ça se passerait comme ça, mais ça c’était passé. Sur le point, l’étonnement était total, et pour cause : il n’y avait plus un pet’ de vent. Ouais, on m’avait parlé de ce phénomène, cette infime possibilité de tomber à cet endroit lorsque l’on se rend sur Grand Line. J’y croyais pas, sur le coup, mais là… On était au milieu de nulle part, avec de l’eau et seulement de l’eau autour de nous. Tout était bleu. On distinguait à peine le ciel de la mer. Y avait pas de nuages, y avait pas de vagues. Sans même qu’on ait pu dire « ouf », on était bloqué là, à attendre.

          On avait bien mis vingt minutes avant de sentir une vague heurter la coque, mais la joie de tous était telle que nous n’avions pas eu la jugotte de nous demander pourquoi y avait eu d’un coup cette vague. On était tous tombé dans le panneau, pas de quoi être fier. Quel panneau ? Ben vous n’avez toujours pas tilté ? On s’trouvait sur Calm Belt, sans même le savoir, à ce moment là. Faut avouer que les panneaux, là bas, ça fusait pas. Et c’est pas comme si y avait une frontière artificielle construite le long de cette mer de malheur...

          Vous savez, cette mer où l’on trouvait tout ce qui est monstres marins, etc. Les terreurs des marins !

          Puis, alors que notre navire avait dérivé sur quelques mètres vers l’endroit d’où nous venions, la mer commença à s’agiter, sur un endroit précis. A quelques mètres de nous, un tourbillon se formait dans l’eau. Un grondement se faisait entendre, couvert par les cris de paniques des vieux croulants de l’équipage. J’avais pas peur, puisque je ne mourrais pas, mais eux pouvaient... Quoique moi aussi...

          Oh putain.

          Oh bordel.

          Oh couille.

          Ho c’est bon, je gère les mecs.

          Oubliez pas que vous avez plus vingt ans m’sieur !

          BULLIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

          Paraissait que c’était son cri de guerre, j’avais pas compris sur le coup, surtout que ça ne voulait strictement rien dire. Mais c’était pas mon équipage alors les cris de guerres, moi, j’en avais rien à carrer. Même si finalement, ça commençait à devenir intéressant. Mon désir de le capturer s’envola légèrement lorsque je le regardai. Il fonça sur son ennemi une centaine de fois plus gros que lui. Parce qu’il était comme ça, impulsif. Il avait pas d’armes, juste ses poings. Enfin j’disais ça, mais c’était juste ce que j’en avais déduit quand j’avais vu les bandages sur ses mains. D’un coup, il bondit sur le pif du gros loustic de monstre marin.

          Spoiler:

            Tandis que Shamp Wing brandissait son épée en poussant son terrible cri de guerre, le monstre marin avait déjà réussi à se ruer sur lui pour le faucher, envoyant au passage valser cinq autres pirates vers le fond du navire. J'étais là et je regardais, mais j'allais pas regarder longtemps, parce que moi, je voulais avancer et ce le plus vite possible, parce qu'une personne m'attendait depuis une paye, et qu'il fallait que j'étiquette la marque de mon sabre sur le corps d'une certaine personne pour qu'il me réponde clairement. J'avais aucune idée de c'qu'il avait fait d'Elena, ce bâtard de Ring.

            Mais peut importait à l'heure actuelle, ce qu'il fallait c'était garder ce navire entier, et c’était pas gagné. Mais tandis que le capitaine du navire était clairement en échec face à ce monstre marin, un homme sorti de l’ombre, plein de confiance. C’était l’un de ses enfants. Tout l’monde laissa sortir des « ooooh » et des « aaaah » de sa bouche. Parfois, on entendait même des « mmmh,you tou* » et ça s’arrêtait net, comme ça. C’était l’gars avec la sucette et l’paquet de bonbons sous l’bras qui avait sorti ça. Heureusement d’ailleurs, qu’il avait arrêté. J’n’osais même pas imaginer l’immonde connerie qu’il allait nous sortir, ce bon vieux… Ouais j’ai oublié son nom, mais en tout cas il était vieux, pâle et tout ridé.

            J’reprends donc. Cilas de Evigneux sorti d’son trou. Il remit ses brettelles en place et s’exlama.

            « Ooooy, papa, que’qui’a par ici ? Ché du gros poichon qu’t’echaille d’attraper auchourdui ! J’pourrais en avoir un gros morchau ? »

            « Pourquoi il dit qu’il veut du poisson chaud lui ? »

            « J’sais pas, il a toujours été bizarre… »


            « Tant pis, moi qui croyait qu’il allait aider l’papi »

            « L’papi s’débrouille très bien tout seul, regarde ! »

            « Ouais, tout c’qu’il sait faire c’est foutre des coups d’épées dans le navire. »

            « Non non, regarde, il utilise une technique. Il essaye de fatiguer le monstre. Il fait ça à chaque fois. »

            « Et ça marche ? »

            « Ben oui, le monstre est fatigué. »

            « Non j’veux dire, est ce qu’il bat les adversaires contre qui il utilise cette technique ? »

            « Ben non, pourquoi faire ? »

            J’écarquillais les yeux. J’étais monté sur le navire d’une bande de pignouf pas foutu d’aligner deux mots sans s’emmêler et dont la complexité d’esprit pouvait m’faire affirmer qu’ils avaient bu tellement d’alcool qu’il s’était bloqué dans leur sang et que pouf, ils étaient en permanence beurré comme des tartines. Donc. Cilas s’en était retourné dans sa cabine, et tout l’monde regardait le combat à sens unique avec un intérêt tel que je faillis croire que c’était un empereur contre un amiral. Beh ouais, rien qu’à voir leur tronche quand ils mataient leur capitaine. On aurait dit des jeunes pucelles devant un boys band. Ou alors, des filles en rut devant Brook, y a un certain temps de cela.

            « Bon. Merde à la fin. »

            J’me levai, j’en avais un poil ras les miches de c’t’histoire. Parce que moi j’avais bien voulu être gentil deux minutes, les laisser s’amuser, tout ça, mais là, on perdait du temps, et ça j’pouvais pas l’permettre. J’remis mon chapeau en place et j’dégainai mon épée de mon dos. Le son de la lame frottant contre le fourreau à sa sortie attira le regard de tous ces vieux et jeunes cons. J’avançai lentement vers le monstre marin qui commençait à suffoquer tandis que Wing rampait à la recherche d’une bouffée d’air frais. C’était à ce moment là que je me rendis compte que ce cher Shamp utilisait cette technique lorsqu’il était jeune, et que, en la réutilisant, il se sentait dans l’ancien temps, à son âge d’or. Mais ça m’faisait toujours rien. J’continuais d’avancer. J’tapai dans sa main en signe de bonne volonté.

            « J’prends l’relais. On va voir ce qu’il vaut face à un jeune. »

            « Oh putain, j’espère qu’il va l’buter ce con ! »

            « Tu vois qu’tu veux m’enterrer espèce de sale glandu ! »

            « Mais non ! Mais arrêtez de m’agresser comme ça ! Vous avez vu tous ?! »

            « Putain. »

            J’me retournai, et bam. Un coup d’pate. Cet abruti avait filé le premier coup au monstre. Raaaaah. Méchant. Pas content.