-50%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
54.99 € 109.99 €
Voir le deal

A la Bouffe!Amen. Pv Rockfor







A la bouffe!

"Amen" - PV Rockfor -

Logue Town.... Cela faisait combien de temps déjà qu'elle voyageait sur la mer avec ce type qui l'avait gracieusement recueillie et nourrie? Deux semaines? Un peu moins ? Un peu plus ? Les nuits qui tombaient se ressemblaient un peu toutes et la seule fois qu'ils avaient essuyé une houle plus forte , le vieux barbu avait trouvé un récif plutôt malin pour s'y abriter. Ce type, en plus d'être insatiablement désagréable sans raison et gentil à ses heures, était indubitablement un bon en navigation. Ancien chasseur de prime, le vieux Oswald Delacroupe s'était affublé de sa présence, mais son comportement allait en se dégradant, et Zoé n'était pas stupide. Elle voyait venir ça gros comme un bâtiment de la Marine, qu'il allait l'éjecter comme un poids mort quelque part quand il en aurait marre. Elle devait trouver un moyen de se convertir, un moyen de ne pas dépendre de ce type, mais dans son propre intérêt , elle se devait de se la fermer jusqu'à Reverse Mountain au moins. Elle verrait ensuite la tournure des évènements. Pour le moment , il venait de la lâcher en plein foule, dans Logue Town après une demi heure de pied à terre, avec la phrase sèche: "Rendez-vous dans deux jours sur le même ponton. Sois à l'heure. J'ai à faire, je peux pas me permettre d'avoir une môme dans les pattes. "

Elle le regarda s'éloigner, sa besace à l'épaule , une main dessus, l'autre dans le vide... le regard sérieux et déçu. Ouais. Pas de soucis... Tu la remet juste à sa place qui est ... toute petite. Hum. Elle expira et leva les yeux sur l'énorme bâtiment d'albâtre. Alors c'était ça...Là où tout commence et tout finit... Ses pupilles avalèrent la longue façade aussi froide que ces enfoirés qui lui avait coupé sa vie en deux et elle se dit qu'un jour peut être elle aussi finirait ici pour ses derniers instants... En quelques semaines, son esprit s'était un peu endurci , confirmé... et elle savait qu'elle n'était plus vouée à de grands desseins purs et ordinaires. Du moins, même si cela aurait pu être le cas, elle ne s'y serait pas plié. Elle n'avait plus envie de se plier, et même ce grand baraqué qui venait de la laisser sur place comme une gamine paumée ne l'y contraindrait. Ce qui fait mal ne sont pas de ressentir une douleur suite à un évènement destructeur... mais le fait de se rendre compte qu'on devient insensible à ce genre de choses avec le temps... Alors quoi ... Était-elle comme ça à la base? Se divisait-elle en deux pour mieux accuser le coup? Se mentait-elle ?

Ses yeux passèrent en une seconde sur la bourse que lui avait lancé Oswald avant de disparaitre dans la foule, et qu'elle n'avait pas tardé à dissimuler sous sa fine cape prune. Le brouahah des passants reprit au milieu de cette grande place. Insignifiante dans cette fourmilière du diable, où les écussons de la Marine pullulaient. Baissant le regard, elle tourna les talons, pour se diriger dans des rues moins peuplées , avant qu'un abruti ne lui mette la main au mauvais endroit et qu'elle lui emplafonne la face. Sa respiration lente, comme ses pas, l'esprit ailleurs, le vent marin se faufilant entre les écarts de rues lui battait quelques mèches brunes sur le visage. Une pensée pour son bébé... pour son jumeau... pour un souvenir qui lui arrachait encore les tripes. Elle se sentit prise au ventre, à la gorge. Le soleil était bien haut. Les larmes ne lui viendraient pas. Comme d'habitude. Ça servait à quoi. Et puis certainement pas en publique. La capuche sur les épaules et la tête, elle slalomait au gré des commerces par curiosité. Deux jours? Seule ? Bah voyons. Et pour faire quoi ? Elle se dit que la plage serait une bonne chose, mais pour le moment , elle avait le cœur à manger. Le repas fut court , puis elle s'éloigna de la foule de plus en plus, dans ses rêveries noires ou blanches, un paradoxe intérieur dur à gérer depuis son enfance. Était-ce si con d'avoir l'espoir et le fait de ne plus y croire au fond de soi? Et comme à chaque fois que son moral lui jouait des tours , elle se mit à sourire, pour elle même. Pour les autres ? Pour ceux qui étaient juste réceptifs, et se refusa à déprimer. Après tout , le monde n'était pas si moche. Elle était toujours en vie , malgré tout ce que le sort lui avait foutu dans les pattes, alors autant en profiter un minimum.

Il n'y a pas de hasard.

Yoda sur l'épaule, elle ne passait pas trop inaperçu pour certains petits curieux, surtout que cet abruti de Tarsier faisait une fixation sur un entonnoir à vinasse couleur turquoise depuis plusieurs jours , un objet qu'il avait chouré à Delacroupe et qu'il ne voulait pas ôter de sa tête. Zoé avait plusieurs fois essayé et elle s'était retrouvée toute décoiffée par un petit primate en furie, qui voulait lui arracher les yeux pour retrouver son copain de jeu. Splendide couple et il attirait autant les gamins qu'un petit groupe de mecs, qui la suivait depuis deux bonnes heures. Au début, elle ne les avait pas remarqué, mais en sortant d'un magasin de fruit et légumes, elle les avait vaguement vu assis sur des tonneaux. Puis en remontant un escalier. Puis en longeant la plage. Mauvaise idée la plage. Si ces types en avaient après elle, elle ne pourrait rien faire, surtout si personne n'était témoin.... Lucide et peu rassurée, elle rebroussa chemin pour tenter de rejoindre le port et le bateau plus tôt que prévu mais... en route, un type avec un gros chien blanc plein de bave se mit en travers de son chemin lentement. Elle finit par se stopper en douceur. Son gros chapeau rayé noir et jaune lui cachait la plupart de son visage et son corps filiforme, vêtu de même style fit hausser le sourcil à la petite brune. Des pas résonnèrent derrière elle se dessinèrent peu à peu , et elle jeta un regard derrière elle... Un soupir. Des rires fourbes de leurs rires. Les trois types qui la suivaient depuis un moment. Pourquoi semblaient-ils si fiers? Bande de cloportes misogynes. Elle se massa le haut du nez de deux doigts et jeta un rapide coup d’œil à droite avant de prendre la tangente dans une ruelle très étroite. Est-ce qu'elle allait réussir à leur échapper ? Pas sûr mais pour le gros obèse en rose du tas , c'était sûr. Cela ferait au moins un en moins.

Ses jambes fines se mirent à fendre les courants d'air , alors qu'on gueulait de la rattraper derrière , et qu'un aboiement rageur résonna à sa poursuite. Ah nan pas le chien !!! Triche ! Scandale! Ses semelles battirent les pavés, elle sauta sur un tas de caisses pour grimper sur un petit toit aussi adroitement que possible, serrant les dents. Un bref regard derrière, le souffle déjà court. Puti l'endurance , c'était carrément pas son truc. Ses pieds atterrirent de l'autre coté sans dommage et elle se propulsa à l'aide du mur pour reprendre sa course, alors qu'un type balançait le chien sur le toit pour ensuite le suivre. Trois abrutis et un clébard. Elle détestait de plus en plus les hommes. Elle manqua de trébucher sur un pavé mal foutu, et se rattrapa en choppant une caisse sur le coté pour la renverser avec la pile en travers du chemin. A ce moment , le commerçant du bâtiment sortait par l'arrière pour vider des détritus, et l'injuria: " Vandale! Reviens ici sale gamine !"

Clamant un "j'suis désolé!!" sincère et paniquée, elle reprit sa course sans autre cérémonial d'excuses, apercevant au loin un type brun, vêtements clairs et espéra de tout son coeur qu'il puisse l'aider. De toute façon , c'était ça où elle se faisait bouffer par ce con de ... trop tard.

Dans un "Aidez-moi!" à moitié craché , le souffle coupé par un monstre de 70 cm au garot qui lui sautait dessus, elle s'écroula au sol, aprés avoir agrippé la veste du type plutôt balaise. Sa petite main lâcha la prise sous la poids monstre du bestiau et les rires des trois salauds essoufflés vinrent compléter la vision plutôt injuste de la scène. Zoé se retourna à temps sous les pattes du chien et sa besace s'écrase au sol, sa sigle de médecine de Syrup bien visible dessus. Retenant d'une main ferme et de toute sa force le chien par la jugulaire serrant aussi fort que possible comme pour lui arracher, elle tentait d'éviter les coups de dents du molosse, qui lui vomissait sa bave sur le cou et la poitrine. Hyper glamour.
"Degage ... kh... Gro... dégueulas... "
Pas trés poli non plus.


    Etre poursuivi n'est jamais quelque chose de très agréable. Aussi, au moment précis de voler un nouveau costume blanc dans la boutique d'une bande de quatre escrocs sur le port, j'ai laissé là quelques bouts de tissus violets (au passage trouvés dans la banque de vêtements des bonhommes, mais inutile de leur en faire part cette fois-ci) ainsi qu'une poignée de cheveux venant tout droit de mon crâne, le tout afin de balancer les soupçons de mon vol sur... bah quelqu'un avec des cheveux longs et habillé en violet. Soit une bonne partie de la population. Fier de mon larcin, je m'éloignais donc de l'endroit afin d'aller me changer un peu plus loin. Certains me demanderont quelle utilité j'avais à voler un costume en tout point identique au précédent, et à ceux-ci je répondrai un simple fait : j'ai toujours tout acquis par mes propres moyens dans ma vie. S'être fait offrir le précédent à Gamof Town sans que je ne dise de le faire m'exaspérait donc particulièrement. C'est une philosophie, que voulez-vous. Nombreux ne comprendront pas.

    Enfiler le smoking immaculé ne fut cependant pas tout à fait une mince affaire. En effet, mon bras gauche, toujours bandé, résidu encore important de la guerre des rois, avait tendance à me lancer de manière régulière. Aussi, j'évitais plutôt pas mal de m'en servir. Mais comme il est compliqué de tout faire d'une seule main pour un manche comme je suis, la douleur me rappela doucement qu'elle était bel et bien encore présente. Mais au final, le smoking a battu la blessure : le smoking blanc sur le dos, j'étais prêt à repartir. Il ne fallut cela dit pas beaucoup de temps aux quatre escrocs pour se rendre compte qu'il leur manquait un costume blanc, du coup ils se mirent rapidement à chercher qui pouvait bien les avoir volé. Conformément au jugement que je m'étais fait d'eux en les voyants de loin, le groupuscule de bonhommes était essentiellement constitué d'abrutis, d'où le fait qu'ils ne dirent rien quand, sans la moindre forme de discrétion, je passai devant eux muni de leur propre suite blanche. Ils étaient en vérité très absorbés par une jolie jeune femme, un peu plus loin. La dite demoiselle ayant des cheveux longs et une tunique prune, nul doute que les lascars avaient posé la culpabilité du vol sur sa tête. Aussi se mirent-ils à la suivre. Et moi, je souriais. Et m'en allais d'un autre côté.

    C'est précisément à ce moment que je me suis perdu.

    _________________________

    Lars Nak n'était qu'un piètre sportif. Malgré son superbe jogging rose, il fallait se rendre à l'évidence, il ne parviendrait jamais à courir comme le faisaient ses trois compères. Car oui, Lars était obèse. Et il en souffrait. S’il pouvait se consoler en étant le seul du groupe d'escroc qu'il dirigeait à avoir de l'esprit, ses capacités physiques l'handicapaient drôlement dans une bonne partie des situations auxquelles lui et ses collègues devaient faire face. Que ce soit au moment de se débarrasser d'un client un peu insistant, de fuir diverses situations malencontreuses ou, comme dans le cas actuel, poursuivre une vile voleuse de smoking blanc. Même si la dite dame n'avait aucunement l'air d'avoir un quelconque smoking sur elle, elle était la seule à correspondre au profil : longs cheveux, tenue violette. Pour être sûr, Lars et ses comparses l'avait suivie pendant deux bonnes heures (en partie parce qu'elle avait un beau fessier) dans le but de chercher des preuves, mais sans grand succès. Aussi, quand elle se mit à courir, ils crurent enfin avoir la preuve de la culpabilité de la demoiselle. Mais le gros lard n'en ressentit qu'une satisfaction sommaire : le reste de ce qu'il ressentait présentement était son trop gros poids et sa transpiration. C'est ainsi que, séparé de ses trois compagnons et de Roger, son chien, partis en avant, il vaqua à travers les rues dans l'espoir de retrouver tous les acteurs de l'affaire.

    Quand il retrouva ces derniers, il eut la surprise de voir l'un de ses comparses au sol tandis que les deux autres tentaient tant bien que mal de frapper un individu portant un smoking blanc étrangement similaire à celui qui a été volé plus tôt. Malgré les assauts répétés du duo, l'homme semblait sans la moindre forme de conteste dominer le combat. Il virevoltait littéralement entre les coups de poings maladroits du premier compère tout en voyant la jambe du second frôler son visage. Son bras gauche semblait totalement inerte, tandis que de sa main droite, il tenait fermement son chapeau sur sa tête. Alors qu'il allait vérifier l'état du larron au sol, Lars se mit à jalouser l'ennemi de son équipe, qui lui était parfaitement bien dans sa peau. Il ressassa l'époque où, encore enfant, il courait avec ses trois amis dans les bois et s'amusait bien. Aujourd'hui, il se sentait comme un vieux cornichon loin d'être extra-fin. Heureusement pour lui, l'état du bonhomme au sol l'extirpa assez rapidement de ses pensées dépressives étant donné que son acolyte cherchait difficilement sa respiration. Il ne semblait pas blessé outre mesure, mais il était visiblement prit d'une panique suite au manque d'air. Lars n'eut pas vraiment le temps de se demander la raison de cette panique qu'un deuxième camarade s'étalait tout proche de lui, la partie gauche du visage complètement défoncée par ce qui semblait être une bouteille de verre, comme semblait l'indiquer les quelques morceaux atterris près de lui. Le gros bonhomme écarquilla les yeux en voyant son compagnon s'écraser là et fut soudain prit de peur. Alors il se retourna vers l'homme en blanc.

    Lars resta les yeux rivés vers Rockfor Egry quelques secondes, le temps que celui-ci retire son chapeau du visage du dernier ami encore conscient quelques secondes plus tôt. L'obèse sut alors comment le virevoltant en blanc avait étalé le premier des compères. Et, terrorisé, il leva les mains en l'air afin que l'homme ne lui fasse pas la même chose à lui aussi. Aussi, quand le roi blanc s'approcha calmement vers lui, Lars ferma les yeux et commença à prier. Il se rappela comment, bien des années plus tôt, lui et ses confrères s'étaient coupé l'intérieur de la main pour devenir des frères de sang. Comment bien plus tard et liés comme jamais, ils décidaient de monter leur petite arnaque vestimentaire. Comment deux heures plutôt seulement, ils s'étaient tapés dans les mains en se jurant de rattraper la jeune femme. Alors Lars s'étonna de penser plus à ses trois amis qu'à lui-même alors qu'il était persuadé de perdre la vie ici. Et s'il savait les deux bonhommes gisants à côté de lui vivants, malgré leur mauvais état, il ne pouvait en dire autant du troisième quelques mètres plus loin. Et c'est parce qu'il fut soudain prit d'inquiétude pour lui qu'il ouvra les yeux. Pour ne trouver que le regard de Rockfor qui le regardait platement.

    "Ah, bien. T'as pas l'air d'être un trop gros pleutre. Juste un trop gros. Est-ce que..."
    "Je... mais... Le type que vous... Le..."
    "Le gaillard que j'ai étouffé? Il va bien, ouais. Enfin, dans un sens. Il est à peu près dans le même état que celui-là, juste à côté de toi. Cela dit..."
    "Il est vivant? Non parce que vous comprenez, c'est un peu comme un frère et j'avais peur que vous ne le tuiez..."
    "Le tuer? En quel honneur? J'ai aucune raison de tuer des mecs, moi. Qui crois-tu au juste que j'suis? Mais si nous parlions plutôt de..."
    "Mais ! Pourquoi vous battre avec alors ? Ils ne vous ont rien fait ! On poursuivait juste une fille qui nous a volé un costume et... et pourquoi vous les avez assommés alors? Et qu'est-ce que vous allez faire de moi?"
    "Ah bah justement, la fille en question-là, elle m'a d'mandé de l'aide en fait. Moi y a une fille qui m'demande de l'aide, bah j'me débrouille pour la contenter. Vu qu'tes trois potes ils avaient l'air bien content que le chien l’ait complètement immobilisé, bah j'ai déduit que c'étaient ceux dont elle voulait se débarrasser. Tu m'diras si c'est l'cas, mais d'abord abordons le sujet suivant : je..."
    "Bah... Oui, on la poursuivait... Mais on avait une bonne raison ! J'vous jure ! Elle nous avait volés ! Un super smoking blanc ! On se devait de la courser, vous comprenez !"
    "Je comprends surtout QUE J'EN AI MARRE QUE TU ME COUPES LA PAROLE !"
    "Désolé monsieur. J'arrête monsieur. Ne me faites rien, monsieur. S'il vous plaît."
    "Mais, raaaaaah ! J'ai pas l'intention de te faire quoi que ce soit ! Je veux juste te dire que c'est moi qu'ai volé votre putain d'costume ! Alors vous n’avez plus aucune raison d'la faire chier, vu? Donc hop hop, vous la laisser tranquille et c'est claqué. Si y a encore un truc qui l'irrite qui vient de vous, j'vais être un peu moins gentil, m'voyez? Quand on m'demande de l'aide, j'apporte la mienne à fond. Oubliez pas qui est Rockfor Egry, vu?"
    "V-Vu..."
    "Bien."

    Lars regarda Rockfor s'éloigner lentement de lui. Et il poussa le plus long soupir de soulagement sa vie. Il alla rapidement ramasser le compère étalé un peu plus loin que les autres et l'aida à reprendre sa respiration avant que le binôme ne revienne près des deux autres dans le but de les ranimer eux aussi. Lars expliqua rapidement la situation à ses comparses qui, pas franchement emballés à l'idée d'à nouveau être assommés par une bouteille ou étouffés sous un chapeau, préférèrent se ranger aux côtés de leur leader et partir la tête basse. Mais alors qu'ils entamaient le chemin du retour, Lars se souvint qu'il avait oublié quelque chose. Alors, tout doucement, il se retourna vers là où il savait être Roger, son chien. Et comme prévu, il vit la demoiselle qui se débattait toujours dessous. Et Rockfor Egry, accroupi là. Qui lui parlait doucement.

    "Sinon j'veux pas dire, mais j't'ai pas apporté mon aide pour que je reste là à te voir faire des trucs avec un chien au beau milieu de la rue. Tu veux pas prendre un verre tranquille plutôt? Ou j'sais pas, masser mon épaule?"
    "Les mecs..."
    "Comment ça, c'est pas ton chien?"
    "COUREEEEEEEZ !"


    Et pour la première fois de sa vie, Lars courut au moins aussi vite que ses trois compères.


    [Le début est un peu laborieux, désolé. Considère que Rockfor t'aide à te débarrasser du chien à la fin, aussi. Sur ce, bon rp, héhéhé.]

    • https://www.onepiece-requiem.net/t4587-marcheur-blanc-orgueilleux
    • https://www.onepiece-requiem.net/t4401-rockfor-egry-un-bonhomme-qu-il-est-moisi