Eugene Smoke
Pseudonyme : Smokey "Ace" Blade. Age: (?) Autour d'une trentaine d'années, mais on ne le sait exactement. Sexe : Homme Race : Humain Métier : Architecte pour les grands chantiers urbains. Groupe : Civils. But : Retrouver son identité, et ne pas s'occuper des autres [sauf Siro Empt et Sokoa]. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Aucun. Équipements : un fusil de chasse, un Kukri machette, et une trousse de secours. Codes du règlement : Parrain : Sokoa. Ce compte est-il un DC ? : Non. |
Description Physique : Smokey « Ace » Blade mesure un mètre quatre-vingt deux, taille moyenne chez un homme, et est plutôt mince pour son âge. Il ne ressemble en rien aux bodybuilders expérimentés, mais a quand même réussit à accumulé une masse importante de muscles. Ses vêtements possèdent une nuance d’élégance, sans jamais en dépasser les bornes. Vêtu d’un smoking sobre, il peut facilement se cacher dans l’ombre ; ses cheveux mi-longs et ténébreux l’aident avec cette tâche. Á l’opposé, ses yeux sont d’une couleur bleu pâle, comparable au bleu saturé d’un horizon peint sur un tableau. Son nez est long et fin, et ses lèvres sont toujours fendues en un petit sourire narquois. Sa voix possède un timbre grave, ce qui donne un air sérieux et convaincant à ses paroles. Caucasien d’origine, il reste plutôt bronzé, et ne laisse jamais une occasion de côté pour le montrer à tout le monde. Pour ses vêtements, cela reste sobre des pieds jusqu’au cou: des chaussures pointues et noires se raccordent avec son pantalon de tissu fin de la même couleur. En dessous de son smoking à manches retroussées, il porte une simple chemise rayée composée de deux couleurs différentes: le blanc et le gris. Il veut qu’on le distingue comme étant un personnage important, sans pour autant être considéré comme un snob, sinon il aurait mis une cravate… Son visage lisse correspond parfaitement à son comportement: soigné et mystérieux. Quand il marche, il attire tout de suite l’attention; mains croisées derrière lui, dos droit, thorax en avant; il dégage une impression autoritaire. Le regard impénétrable, il exerce une influence indéchiffrable sur les personnes de son entourage. Mais ce qui le rend encore plus mystérieux, et surtout encore plus bizarre, est son tic incontrôlable: toutes les secondes, son index se plie, se déplie, et cela continuellement, comme si le mécanisme de son doigt gauche était bloqué, et qu’il était maintenant forcé de refaire la même manœuvre, éternellement… Description Psychologique: Ce n’est pas quelqu’un de courageux. Lui-même pense que les courageux sont ceux qui se jettent dans le danger sans en voir les conséquences. Non, lui, c’est le manipulateur, celui qui orchestre tout, qui voit tout. Smokey se tient en arrière, pour pouvoir voir tout le plan de la scène. Il observe les qualités et défauts des personnages, leurs faiblesses. Puis quand il pense qu’il a récolté le plus d’informations possibles, il se dévoile. Il s’approche d’eux, les parle, leurs raconte même une blague ou deux, et les autres lui font confiance. Grâce à sa conviction, il obtient ce qu’il veut, à tous les coups. Dans une situation dangereuse, il ne cherchera pas à se jeter dans la gueule du loup, machette brandit. Non, il se contentera de regarder l’adversaire, d’attendre sa tactique, et d’attendre sa première erreur. Ne pas être courageux ne signifie pas avoir peur; même face à un colosse, il sait qu’il n’aura rien à craindre: sa dextérité et son agilité lui éviteront tout contact direct. Coups bloqués ou saltos impressionnants, il a tout appris grâce à son coach personnel. C’est un vrai guetteur de proie: capable de rester immobile pendant des heures, il attend patiemment sa cible pour qu’elle se dévoile, et pour la tuer, efficacement et impitoyablement (Du moins, c’est ce qu’il ferait, car il ne s’est jamais encore retrouver en position de combat). Inutile d’essayer de trouver son point faible; son regard impénétrable et son visage impassible lui permet de cacher son jeu à n’importe qui, même sa femme. De nature calme, il n’a qu’une chose en tête: neutraliser les fondements du mouvement révolutionnaire d’East Blue. Pour lui, le monde n’est pas ce qu’il devrait être; il existerait une autre version, meilleure que celle-ci: un monde sans révolutionnaires. Pour lui ce ne sont que des jeunes gens, sans expérience et sans leader autoritaire; Ils ne suivent pas de règles. Ils polluent la ville, détruisent les bâtiments, ses bâtiments. Ils doivent disparaître… Le début de l'histoire : Je vis le jour la première fois dans un hôpital en plein milieu d'East Blue. J'étais allongé sur un lit mais apparemment je ne manquais rien, car je réussissais à bouger tous mes membres. Je me demandais pourquoi j'étais ici, et j'essayais de me le remémorer ; je n'y parvins pas : tout était noir dans ma tête... Je me levais mais, au même moment, une infirmière passa et me conseilla de me rallonger. Je lui répondais que je ne pouvais pas et lui demandais ce que je faisais ici. Elle me chuchota d'aller retourner dans mon lit, en m'agrippant le bras, comme si j'allais résister, et c'est là que j'ai perdu mon sang-froid. J'hurlais, ordonnant qu'elle me réponde, mais prise de stupeur, elle ne pouvait émettre que quelques balbutiements. Un autre docteur arriva. Il me calma et m'emmena voir le directeur. Celui-ci raconta qu'on m'avait trouvé dans un des ghettos aux alentours de la cité, avec un sac remplit de billets de monnaie dans ma main gauche et une balle dans mon crâne derrière l'oreille droite. Quelques millimètres de plus et elle aurait atteint mon cerveau. Le directeur sortit un sac (mon sac?) de son tiroir et me le donna. Il voulait encore me parler, parler de mon coma qui avait duré six mois, parler de la police qui avait arrêté de rechercher les coupables, mais c'est là que j'ai ressenti une terrible douleur qui venait de mon crâne ; je tombai sur mes genoux et fermai les yeux... [Flashback: l'an 1597] J'étais assis à une table, et en regardant mes mains, je vis que je n'étais plus un homme, mais un bébé. J'étais pris de stupeur. Me remettant de mon choc, je regardais autour de moi. J'observais une scène très bizarre : Une femme était assis de l'autre côté de la table en face de moi, en train de pleurer et de secouer la tête, et à droite d'elle se tenait un homme, beau et élégant, qui fit les cent pas, et qui me jeta des coups d'oeil toutes les cinq secondes. Je voulais bouger mes lèvres, les parler, mais je ne pouvais rien faire; je ne les entendais même pas. Et tout à coup je compris: ce bébé c'était moi, et les deux personnes qui me regardaient maintenant fixement étaient mes parents. Je n'avais pas le temps de me remettre de mes émotions car soudain, ma mère et mon père sursautaient et regardaient la porte d'entrée. Quelqu'un d'indésirable devait être sûrement là, car mon père me prit dans ses bras et me cacha dans une armoire; il fit signe de me taire avant de le refermer tout doucement. La dernière chose que je vis dans le reflet du miroir accroché derrière mon père était une main. Et cette main était armé d'un revolver rouge...[fin du flashback] Je me réveillais pour la deuxième fois ce jour-là; cette fois-ci, quelqu'un m'avais mis sur la chaise en face du bureau du directeur. Personne n'était là. Je décidai de ne pas attendre, et quittai l'hôpital. Je ne trouvai rien dans mon sac qui m'identifiait ; pas de passeport, pas de photos...Je fis alors ce que tout homme ferait après s'être réveillé d'un coma : chercher un métier. Depuis, j'ai vécus la vie d'une personne normale. Avec l'argent dans mon sac, j'achetais la confiance des autres personnes et finis par m'offrir un poste agréable comme architecte. Je me suis acheté une maison pouvant loger deux personnes, et assurément, un mois après j'y vivais avec ma femme, que j'avais rencontré après mon incident, que j'appelle "le black-out". Et puis j'ai acheté une résidence secondaire avec l'argent qui me restait, située le plus loin possible du coeur d'East Blue. Et cela aurait dû être la fin de mon histoire. Sauf que j'ai commencé à développer des capacités de kleptomane en ce qui concerne les objets de valeur, en particulier pour les armes meurtrières...J'ai déjà en ma possession un fusil de chasse, qui se trouvait accroché au mur du salon d'un de mes amis architectes (mais plus maintenant), et aussi un Kukri machete, maladroitement gardé en cachette dans un coffre dans la maison de mon beau-père. C'est quand même normal ; dans une cité ponctuée quotidiennement par des affrontements entre les Marines et les Révolutionnaires, il faut pouvoir protéger sa famille. Si seulement je pouvais arriver à me concentrer avec ces foutus maux de têtes... Chapitre I J’avais entendu parler d’une exposition artistique qui allait avoir lieu ce soir dans le quartier le plus riche d’East Blue. Je voulais y aller, coûte que coûte, mais ma femme n’était pas vraiment une fanatique d’art, donc je savais que je ne devais même pas lui en parler. Elle ne voudra jamais que j’y aille ; la nuit, elle trouve la ville beaucoup trop dangereuse. Heureusement, je possédais quelques somnifères, bien cachés dans mon bureau. Maintenant, il s’agissait juste de les introduire discrètement dans le verre de ma femme… Quelques minutes plus tard, je me trouvais à l’entrée du Palais d’Exposition. Profitant de ma renommée comme architecte d’East Blue, je n’eus aucun souci pour entrer; quelques uns n’eurent pas cette chance: un groupe de six personnes, des civils de la classe moyenne, furent rués de coups par six gardes de sécurité pour avoir essayé de se faufiler à l’intérieur. Il n’y avait aucun doute; toute l’élite sociale était présente. Une magnifique salle polyvalente remplie de chaises en velours, de tables en marbre et de chandeliers en argent se dressait devant moi. Le sol en or réfléchissait son éclat sur le plafond recouvert de diamants, tandis que les invités buvaient du vin – de la meilleure marque sans doute – dans des verres en bronze. Je faillis vomir… Mais toute cette brillance superflue ne m’intéressait pas. J’avais porté mon attention sur les œuvres de l’artiste. C’était des armes qu’il avait conçues, mais aucun ne m’intéressait: une double hache, une épée longue, une massue…etcetera. Je me résignais déjà à rentrer chez moi les mains vides. Soudain, je vis quelque chose qui m’attira l’attention: dans un coin sombre de la salle se trouvait un poignard, de taille idéale pour pouvoir le dissimuler à l’intérieur d’un smoking. C’était lui que je voulais, c’était décidé. Je me réjouissais déjà dans ma tête à l’idée de l’avoir entre mes mains. Mais c’est alors que je sentis quelque chose. Un regard. Un regard qui était dirigé droit sur ma nuque. Je pris un verre de champagne qu’un serveur m’offrit et me retourna discrètement tout en le buvant. Je le vis. Un homme, d’environ mon âge, même un peu plus vieux on dirait. Bien sûr, son dos était retourné, mais je sus que c’était lui car c’était le seul qui n’avait pas encore engagé de conversation avec les autres invités. Il était vêtu sombrement, et son visage était très bronzé. Je m’approchais de lui sans qu’il s’en rende compte. Je voulais le tester. Une occasion s’offrait à moi: un autre serveur passa entre nous deux et je lui donnai un joli croche-pied. Il vola littéralement au-dessus du sol. Mais mon guetteur s’en était aperçu: en moins d’une seconde, il s’était écarté de la zone d’atterrissage du garçon, et le regarda tranquillement mordre le sol. Le visage du serveur était de couleur rouge maintenant; il s’était cassé le nez. Ce n’était pas mon intention, mais j’avais trouvé ce que je cherchais: cet homme était un surdoué. Je n’avais plus beaucoup de temps maintenant. Avec l’information que je venais de recevoir, je savais qu’il était beaucoup plus habile que moi, et beaucoup plus apte à dénicher le poignard en premier. Deux heures passèrent. Deux heures où je continuais à surveiller mon rival inconnu du coin de l’œil. Tous les deux, nous avons contourné le lieu où se tenait le poignard, pour observer le terrain et ses points faibles. Pas difficile à trouver; le poignard avait été mis dans un coin sombre, et c’était l’une des œuvres les moins admirées de l’artiste: c’était un endroit désertique gardé par seulement deux gardes de sécurité. Si j’avais eu un compagnon, alors cela aurait été trop facile: un pour s’occuper des gardes, l’autre pour voler le poignard discrètement; vraiment trop facile. Mais même si cet endroit était vide, les gardes ne s’en montraient pas indifférents. Leur chef leur avait sûrement confié cette tâche, et cette tâche était un vrai honneur pour eux. J’avais enfin réussi à tout planifier. Je répétais toutes les étapes, une par une dans ma tête pour être sûr que je n’avais rien oublié. Chaque détail comptait. J’étais enfin prêt. Je m’apprêtais à entrer dans la « zone de jeux », quand soudain mon rival s’approcha du poignard. Personne ne l’avait vu. Il s’approcha de plus en plus, jusqu’à pouvoir le toucher. Rapidement, il plongea sa main dans la poche de son pantalon. Et il en ressortit de multiples petits instruments, de taille ronde, pas plus gros qu’un œil. Le voleur en balança un vers les gardes, puis tout autour de lui; ils se déplacèrent sur le sol sans bruit. Et ce fut avec un petit sourire narquois qu’il me regarda, avant d’en jeter un droit vers moi. Un instant après, des gaz s’échappaient des ces petites boules. Mon premier réflexe fut de ne plus respirer. J’entendis des cris qui provenaient de l’assistance. Les gardes se tournèrent vers nous: ils avaient tous compris que les bombes à gaz venaient d’ici. Derrière eux, la foule se ruait vers la sortie, hurlant, et piétinant les serveurs qui essayaient de rejoindre la cuisine. Je retournai mon attention sur mon rival: il n’était plus là. Je scrutai la salle, mais je ne le vis nulle part. Le rat s’était enfuit. Bien sûr, les gardes ne l’avaient pas vu. Le seul suspect qu’ils avaient était moi. Je restais là, immobile, et attendais qu’ils viennent vers moi. Heureusement, j’étais sûr qu’ils ne pouvaient pas me reconnaitre; j’étais caché par l’ombre et le gaz. Un garde courageux me prenait sauvagement par l’épaule, et il reçut mon poing dans sa figure en guise de merci. Il s’écroula par terre. Je profitais de la surprise générale qui s’affichait sur les visages des autres gardes pour me faufiler dans la masse qui continuait à se frayer un chemin vers la sortie. Je savais que la seule raison pour laquelle j’avais éliminé le garde si facilement, c’était parce qu’il ne s’était pas attendu à cela. Et évidemment, quand je retournai ma tête, je le vis déjà se relever. Dehors, on essayait de calmer tout le monde. Officiers, Marines et gardes se regroupèrent pour discuter de la situation. Je levais ma tête pour essayer d’apercevoir le voleur dans la foule. J’eus de la chance; je le vis se faufiler dans un chemin sombre de l’autre côté de la rue, regardant derrière lui pour bien vérifier qu’il n’était pas suivi. Je me lançai à sa poursuite. Dans la petite ruelle, l’ombre semblait bloquer le bruit qui venait de l’entrée du Palais d’Exposition. Je dégainai ma machette. Je m’avançai silencieusement vers les poubelles: à part cela, l’endroit était désertique. Je me penchai, prêt à me défendre, mais il n’y avait personne. Je commençai à penser qu’il s’était envolé quand j’entendis des pas derrière moi. Je me retournai, machette brandit, mais il était beaucoup plus vif que moi. Il me retourna le bras, me souleva du sol, et m’envoya par-dessus son épaule en plein milieu des poubelles. Étourdi, j’essayai de me relever. Une douleur aigue venant de ma jambe me coupa le souffle. Je vis qu’elle était toute enflée. Mon adversaire s’avançait déjà vers moi. Ma machette se trouvait quelque part dans l’ombre, je ne savais où: pour être franc, mes chances de survie étaient minimes. C’est alors que j’aperçus un mince fil de fer près de ma main: j’avais de nouveau un plan. Mon agresseur pencha sa tête vers moi, son sourire toujours collé sur son visage, et me regarda avec de gros yeux. Il me chuchota: « -C’est ceci que tu veux? » Il avait sorti de sa poche le magnifique poignard. Il était entouré d’une aura spectrale maintenant qu’il se trouvait dans l’ombre de la nuit. Je fus pendant un instant émerveillé par son éclat; puis je me souvins de mon plan. Je m’emparai du fil de fer, profitant de l’immobilisation de mon rival devant cette lumière magique, et l’enroula autour de son cou. Il ne s’était pas attendu à cela. Il essaya de se dégager de mon étreinte, mais je pris soin de ne pas lâcher prise. Il se débattit pendant une bonne minute, puis il demeura immobile, silencieux, ses gros yeux tournés vers moi. Je le cachai dans l’une des poubelles, pris le poignard et ma machette, et retournai aussi vite que je pus chez moi. Dans la maison, tout était silencieux. Ma femme dormait encore: l’effet produit par les somnifères durait plus longtemps que ce que j’avais pensé, et j’en fus content. Après avoir caché mon trésor dans mon bureau et lavé mes vêtements et mes blessures, je pris une bonne douche bien longue pour enlever le reste du sang et de la sueur qui me recouvrait. Ma jambe me faisait toujours mal, mais je n’y prêtai plus attention: je m’occuperai de cela demain. En sortant de la douche, je me surprends en train de rigoler: j’avais tué un homme, mais je m’en foutais. Je possédais enfin mon poignard. |
Informations IRL :
- Prénom : Robbie.
Age : 16 ans.
Aime : L'art dans (presque) tous ses formes, et les jeux vidéos.
N'aime pas : Qu'on me dérange alors que je suis sur l'ordinateur.
Personnage préféré de One Piece : Il y en a pas un que je préfère au-dessus de l'autre.
Caractère : Hm...plutôt calme.
Fais du RP depuis : Le 26 novembre 2012.
Disponibilité : Tous les soirs à partir de 19h30, sauf pendant le week-end et le mercredi après-midi, là je serai disponible à partir de 13h30.
Comment avez vous connu le forum ? Grâce à des amis qui jouent dessus.
Dernière édition par Smokey "Ace" Blade le Mer 12 Déc 2012 - 20:57, édité 30 fois