-C’est quel genre de travail ? Qu'est ce que vous voulez dire par « particulier » ?
-...
-Vous croyez aux fantômes Mr Sylvius ?
-Je crois en ce que je vois, et des revenants, j’en ai encore jamais vu… Pourquoi cette question ?
C’était un drôle de type, genre «aristo », habillé d’une veste de velours frappé, des cheveux blancs comme la neige malgré son âge, il ne devait pas avoir dépassé les trente cinq ans. C’était le genre de gars pas très à l’aise, un peu anxieux et qui donne un peu l’impression de planer.
Il était là qu’à moitié et sa drôle de question ajoutait encore à l’étrangeté du personnage.
-Il y a un manoir sur les hauts de Logue Town, à la sortie de la ville, pas très loin du cimetière, c’est un endroit où personne ne s’aventure, il a mauvaise réputation. On dit qu’il est hanté, que des forces mystiques s’en sont emparées…
-Des histoires pour faire peur aux gamins !
-Il se trouve que vous n’êtes pas la première personne à me répondre ça, pour tout vous dire, vous ne serez pas le premier que j’envoie là-bas…je dois vous prévenir, certaines sont revenues profondément changées, leurs cheveux avaient blanchis, quelques un déliraient... Certains se sont suicidé quelques temps après, d’autres ne sont simplement pas revenus…
-Je cherche une boite, Mr Sylvius, une boite en bois d’ébène, sculptée à la main, ornée de ciselures d’argent, un crane est gravée. C’est l’objet que je cherche, je vous donnerai cinq million de Berry’s chacun, à vous et aux autres si vous me la ramenez.
-Les autres ?
-Oui, vous ne partez pas seul Mr Sylvius, demain, deux personnes vous attendrons devant le manoir, vous ne serez pas trop de trois.
-Pour cinq millions, je suis prêt à croire en beaucoup de choses Mr, Mr ?
-Smith.
-Bon Mr Smith, je crois que je vais accepter votre offre, on se voit demain ?
-Je ne viendrais pas, je déteste cet endroit, je n’irai plus jamais, vous savez ce que je cherche, vous n'avez plus qu'a trouver, c'est vôtre métier non? Trouver des choses?
(…)
Le chemin était boueux et glissant, la pluie tombait dru. Le rendez vous était fixé à dix-huit heures. La pente était forte et éprouvante, j’étais trempé jusqu’aux os. Entre la nuit précoce de l’automne et l’orage qui se profilait, j’avais du allumer ma lampe tempête pour continuer à progresser.
Plus j’avançais, plus le décor ressemblait à ceux qu’on pouvait voir dans les livres d’épouvante, tous les clichés étaient là, la pluie, le vent, le petit cimetière à l’abandon que je venais de passer sur ma gauche, un peu de brume et la bâtisse qui ce pointait plus haut…
Mon Monsieur Smith, si c'était bien son nom, ne m'avait probablement pas expliqué tout ce qu'il savait sûr cet endroit, mais pour cinq millions, on sait rester poli et on embête pas son commanditaire avec des questions dont il avait probablement envie de se passer.
Merde, c’est vrai qu’elle foutait la trouille cette baraque. Les grilles de fer forgé rouillée, la vieille herbe séchée qui poussait entre les dalles de la cours intérieur, une fontaine couverte de mousse ornée d’une gargouille qui n’avait plus rien à cracher depuis longtemps. Y’avait une ambiance étrange, un truc pas rassurant, un peu comme quand votre intuition tente de vous prévenir du danger, vous voyez le malaise ?
Apparemment, j’étais le premier et pour tout dire, j’avais pas bien envie d’entrer seul…
-...
-Vous croyez aux fantômes Mr Sylvius ?
-Je crois en ce que je vois, et des revenants, j’en ai encore jamais vu… Pourquoi cette question ?
C’était un drôle de type, genre «aristo », habillé d’une veste de velours frappé, des cheveux blancs comme la neige malgré son âge, il ne devait pas avoir dépassé les trente cinq ans. C’était le genre de gars pas très à l’aise, un peu anxieux et qui donne un peu l’impression de planer.
Il était là qu’à moitié et sa drôle de question ajoutait encore à l’étrangeté du personnage.
-Il y a un manoir sur les hauts de Logue Town, à la sortie de la ville, pas très loin du cimetière, c’est un endroit où personne ne s’aventure, il a mauvaise réputation. On dit qu’il est hanté, que des forces mystiques s’en sont emparées…
-Des histoires pour faire peur aux gamins !
-Il se trouve que vous n’êtes pas la première personne à me répondre ça, pour tout vous dire, vous ne serez pas le premier que j’envoie là-bas…je dois vous prévenir, certaines sont revenues profondément changées, leurs cheveux avaient blanchis, quelques un déliraient... Certains se sont suicidé quelques temps après, d’autres ne sont simplement pas revenus…
-Je cherche une boite, Mr Sylvius, une boite en bois d’ébène, sculptée à la main, ornée de ciselures d’argent, un crane est gravée. C’est l’objet que je cherche, je vous donnerai cinq million de Berry’s chacun, à vous et aux autres si vous me la ramenez.
-Les autres ?
-Oui, vous ne partez pas seul Mr Sylvius, demain, deux personnes vous attendrons devant le manoir, vous ne serez pas trop de trois.
-Pour cinq millions, je suis prêt à croire en beaucoup de choses Mr, Mr ?
-Smith.
-Bon Mr Smith, je crois que je vais accepter votre offre, on se voit demain ?
-Je ne viendrais pas, je déteste cet endroit, je n’irai plus jamais, vous savez ce que je cherche, vous n'avez plus qu'a trouver, c'est vôtre métier non? Trouver des choses?
(…)
Le chemin était boueux et glissant, la pluie tombait dru. Le rendez vous était fixé à dix-huit heures. La pente était forte et éprouvante, j’étais trempé jusqu’aux os. Entre la nuit précoce de l’automne et l’orage qui se profilait, j’avais du allumer ma lampe tempête pour continuer à progresser.
Plus j’avançais, plus le décor ressemblait à ceux qu’on pouvait voir dans les livres d’épouvante, tous les clichés étaient là, la pluie, le vent, le petit cimetière à l’abandon que je venais de passer sur ma gauche, un peu de brume et la bâtisse qui ce pointait plus haut…
Mon Monsieur Smith, si c'était bien son nom, ne m'avait probablement pas expliqué tout ce qu'il savait sûr cet endroit, mais pour cinq millions, on sait rester poli et on embête pas son commanditaire avec des questions dont il avait probablement envie de se passer.
Merde, c’est vrai qu’elle foutait la trouille cette baraque. Les grilles de fer forgé rouillée, la vieille herbe séchée qui poussait entre les dalles de la cours intérieur, une fontaine couverte de mousse ornée d’une gargouille qui n’avait plus rien à cracher depuis longtemps. Y’avait une ambiance étrange, un truc pas rassurant, un peu comme quand votre intuition tente de vous prévenir du danger, vous voyez le malaise ?
Apparemment, j’étais le premier et pour tout dire, j’avais pas bien envie d’entrer seul…