Une conversation obscure, secréte, et un brin fumeuse...

    [Mode discret]-Pulu Pulu Pulu !

    Dans la cabine du Léviathan qu'on a attribué à El assassino, l'escargophone blanc vient de s'activer. Celui qu'on ne peut pas espionner et que ne peuvent contacter qu'une petite poignée de gens triés sur le volet. Des gens pour lesquelles n'importe quel agent du gouvernement donnerait son bras gauche pour voir mort ou en prison...

    Le den den, en brave escargot espion ne sonne qu'une fois... Il ne sert à rien de protéger les communications si on alerte tout le monde à chaque fois qu'on passe un coup de fil. De toute façon, El assassino n'a pas pour habitude de manquer des coups de fils...


    -Auditore ?

    Le den den vient de parler, et pourtant il n'a absolument pas changé d'apparence, juste un regard un peu dur pour un escargot, et rien d'autre. Une signature aussi claire que n'importe quel look pour les rares initiés. Il n'y a qu'une personne au monde capable de faire suffisamment peur à un den den pour que celui ci fasse l'effort de préserver son anonymat...

    Le Seigneur Ombre en personne... L'ange de la mort de l'Armée Révolutionnaire...

    Faire le vide. Ôter de son crâne tous ces visages, ces probabilités. Un exercice éreintant que de devoir soi-même juguler ses pensées pour ne pas perdre le fil. De quoi devenir paranoïaque, à vrai dire. Mais un assassin se doit d'être toujours alerte, prêt à toute éventualité. Raison pour laquelle, tous les jours invariablement, Rafael restait dans sa cabine, en tailleurs et à essayer de planifier la suite des événements par l'esprit. Depuis qu'il avait compris que la destination logique du navire des Rhinos Storm était Drum, il ne cessait d'être pris de bouffées d'angoisse. Un challenge peut être un poil trop haut pour lui, mais il était tout de même prêt à le relever. Une question trônait, tout de même, comment ferait-il pour venir en aide à ses frères sans griller sa couverture ? Comment les protéger à l'insu de la Marine ? Il ne savait presque rien d'eux, et il n'osait se risquer à contacter trop de monde.

    Pulu pulu pulu !

    Un doux son qui le tira de sa méditation. N'en croyant pas ses oreilles, l'assassin retira le couvercle de bois qui cachait la planque qu'il s'était aménagé dans sa propre cabine. Il fit sauter les quelques mécanismes de protection, visant à cacher la chose, puis fouilla dans les quelques effets épars, destinés à tromper les profanes. Fausse carte de Red Line, fausse photo de famille et même un canard en plastique. Alors qu'il s'emparait de l'escargot phone blanc dissimulé dans une autre planque située dans la planque, paranoïa oblige, celui-ci tonna d'une voix grave et claire son nom. Un entrée en scène qui ne laisse aucun équivoque, et qui fige un instant le sang de l'assassin. Il avale difficilement, ne sachant s'il s'agit là d'un honneur ... ou de quelque chose de bien plus sombre. Qu'il ait pris la peine de le contacter était bon signe, mais peu étaient les gens au courant de sa couverture. Hasard ou pas ? Peu importait. Si le Seigneur Ombre le contactait, il était de son devoir de répondre et d'agir pour ses frères.

    "Au rapport."
    répondit-il, dardant un regard méfiant vers la porte de sa cabine.

    La porte était barrée, personne ne pouvait entrer sans son consentement, mais il se méfiait toujours des hommes de la Marine. Il leur faudrait faire vite, bien que l'assassin espérât que cet appel ait un rapport avec Drum. Mais si le Seigneur Ombre lui même était en lien avec cet endroit, c'était ... une très bonne chose ! Surtout que le maître assassin de la Révolution prenne la peine de le contacter, ça aussi, c'était gage de fierté.


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      -Tu es à bord du Léviathan.

      Pas une question, juste l'énoncé d'un fait irréfutable. Sa façon d’étre toujours au courant de tout dans les moindres détails n'est jamais que la facette la moins terrifiante du Seigneur Ombre

      -Et quelqu'un cherche à te tuer.

      Pendant une longue seconde le regard du Den Den cherche le tien et tu as presque l'impression qu'il est en train de te percer le crane pour lire directement dans tes pensées... Puis ça passe...

      -Pourquoi ?

      Concis, précis, presque trop. Pourquoi quoi ? Pourquoi tu es à bord du Léviathan? Ou pourquoi on veut te tuer? Probablement les deux. Probablement...


      Comment pouvait-il savoir pour le type embusqué ? Du moins, pour ce côté là, ses informations n'étaient pas totalement à jour, et la traque durait encore ! C'était aussi une des raisons pour lesquelles Rafael passait tant de temps à dresser des plans, cherchant à devancer l'assassin qui lui avait sauvé la mise. Celui qui était venu pour le tuer avait été pendu au mat, marqué du signe de la Confrérie. C'était néanmoins perturbant que le Seigneur Ombre soit au courant de ça. Et pas lui. L'assassin éluda les questions qui lui vinrent en tête, se concentrant sur l'essentiel. Il ne perdrait pas de temps à lui dire ça s'il était directement impliqué. C'était peut être un moyen de pouvoir en savoir plus. Mais il avait lui aussi droit à son petit jardin secret, après tout. Autant ne pas mentionner ce mystérieux allié sur le navire, du moins tant que ce n'était pas nécessaire.

      "Infiltration. Sabotage. Collecte." répondit-il, à ce qu'il pensait être la première question du Seigneur Ombre.

      Quant à ce que souhaitait réellement ce dernier, il n'aurait su dire s'il désirait en savoir plus sur celui qui était venu le tuer ou non. Mais vu qu'il avait adopté un style sobre, autant faire de même. Peut être qu'il nourrissait des doutes à l'encontre de Rafael et dans ce cas, mieux valait jouer cartes sur tables, du moins dans une moindre mesure. L'assassin hésita un instant avant de répondre. Il avait à l'autre bout du fil un type qui le dépassait tant de son envergure que par sa renommée. Jouer au plus malin n'était pas une bonne idée.

      "La tentative a avorté, la Conférie demeure." fit-il, se fiant à cette demi-vérité.

      Mentir ne lui servirait qu'à froisser le Seigneur Ombre. Mais cette phrase pouvait avoir différentes signification, ce qui différait du tout au tout lorsqu'on avait connaissance des faits. Ainsi, si le Seigneur Ombre était au courant des faits sur le Léviathan, Rafael le saurait et pourrait en tirer partie pour avoir plus d'informations. S'il ne l'était pas, autant ne pas l'embrouiller avec ses propres problèmes, il serait bien à même de les régler tout seul.

      "Que puis-je pour vous ?" questionna l'assassin.

      Même s'il respectait le Seigneur Ombre, il n'aimait pas se faire interroger de la sorte et ne le tolérait que parce qu'il avait affaire à un grand ponte de la Révolution. De plus, il était d'un naturel suspicieux et se demandait ce que signifiait cette prise de contact soudaine. Et il n'aimait pas lorsqu'on en savait plus que lui sur sa propre situation, alors autant trancher rapidement et savoir de quoi il en retournait. Si, effectivement, le Seigneur Ombre requerrait ses services, alors peut-être seraient-ils tous deux plus enclins à la discussion. L'assassin ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire, alors rester avare dans ses propos était certainement la meilleure solution. Il attendit patiemment la réponse de son interlocuteur, sentant son coeur battre jusqu'au fond de ses doigts. Même à travers Den Den, le type en imposait. Et puis, si il voulait des infos supplémentaire sur l'assassin retrouvé sur le Léviathan, il le demanderait lui même après tout, inutile de s'affoler.
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        -Yusuf n'est pas rentré des Blues. Et ce n'était pas un traitre...

        Tu as l'impression qu'on vient de te dessiner une croix juste entre les omoplates... Une cible pour le couteau qui t'es destiné. Car ce que sous entend ton interlocuteur est évident. Tu t'es battu contre Yusuf, et toi tu t'en es sorti. Si ce n'est pas lui le traitre, tu es la personne suivant sur la liste des suspects...

        Et le Seigneur Ombre n'a qu'une seule fonction dans l'armée révolutionnaire. Tuer, encore et toujours... Et tu ne connais aucune cible qui lui ait échappé...

        -Mais tu n'en es pas un non plus.

        Tu as beau être l'un des types les plus coriaces du coin, tu sens malgré tout un gros poids bien humain se détacher de tes épaules...

        -La cause va avoir besoin de toi sur Drum. Nous avons subi trop d'échecs et cette ile n'en sera pas un... Voila ce que tu vas faire...

        Rafaelo:

        Quelques jours plus tard, aux environs de Drum.

        Salem venait de leur faire part de l'appel de détresse de la Marine. C'était parfait. Il ne manquait plus à Rafael que de prévenir ses contacts de l'arrivée imminente du Léviathan et de son entrée en fonction dans l'île de Drum, ainsi que de la composition de l'équipe de ce dernier et de leurs atouts, chose sur lesquelles il s'était renseigné tout au long de son séjour. Point important, il était le seul homme apte à distribuer des soins à bord. Il n'aurait donc aucun mal à saborder l'équipe de médecins, à les mener vers des horizons ... fumeux. Ne restait que les divers ingénieurs, les détenteurs de fruits du démon ou encore les aptitudes diverses et variées. Il avait dressé une liste mentale des dangers de l'équipage ... et des faiblesses du navire. Il avait eu tout le loisir de l'arpenter et de déterminer ses caches, ses points faibles alors qu'il poursuivait l'assassin qui lui avait, vraisemblablement, sauvé la vie. Il attendit patiemment son heure, jusqu'à n'être qu'à quelques encablures de Drum. Les yeux s'étaient détournés de lui, et il avait prétexté une énième chasse à l'homme car il 'pensait que ce maudit assassin essaierait à tout prix de rejoindre les siens une fois à quai et il ne pourrait l'intercepter que de cette manière'. Moment de répit de quelques secondes. Largement suffisant.

        Pulu pulu pulu ...

        Le Seigneur Ombre répondrait, c'était certain. L'assassin espérait cependant que les actes de celui-ci fussent assez discrets pour ne pas compromettre sa situation. Dailleurs, il se devrait de lui faire part du fait qu'il serait certainement indisponible sous peu, à jouer les petits soldats pour le Vice-Amiral Fenyang. À noter que tuer du Révolutionnaire serait exclu. L'Auditore ne tuerait pas ses frères. Jamais.
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          -Auditore...

          Le Seigneur Ombre à toujours cette façon détestable de donner comme évidentes des choses qu'il n'est pas censé connaitre. Comme savoir avant même que tu n'ais parlé qui essaye d'entrer en contact avec lui... Désagréable, très désagréable...

          Le Seigneur Ombre écoute ton rapport avec attention, posant parfois une question sur certains détails de la défense ou de la personnalité des officiers du Léviathan. Et vérifiant probablement les informations qu'il possède déjà. Si tu fais une erreur, pensera t'il que tu es un traitre ? Non, probablement pas...

          -Tes renseignements nous seront précieux Auditore. Mais il en est une dont j'ai besoin et que tu devrais pouvoir me donner sous peu. Le Vice Amiral. Alleyn. J'ai besoin de savoir s'il respire encore... Et si c'est le cas il faudra veiller à ce que ça ne dure pas...

          En quelques mots supplémentaires le Seigneur Ombre t'indique les meilleurs manières de servir la cause des hommes de Drum... Ne pas te compromettre inutilement, noter les meilleurs sabotages mais sans t'exposer inutilement, localiser Envy...
          Une sonnerie discrète, une seule. Autant commencer à jouer comme lui s'il voulait que l'assassin se plie à ses règles. Sur son lit de fortune, Rafael guettait la porte, s'attendant à voir quelqu'un débouler à tout moment. Raison pour laquelle il prit la parole rapidement.

          "Ils se concentreront sur vous à la première occasion, et ils ont un relevé précis de vos positions. Je l'ai vu." commença-t-il, développant ce qu'il avait vu.

          Il se souvenait du plan dans les moindres détails. Les Marines avaient fait l'erreur de lui montrer et il n'avait suffi que d'un seul regard. Sa mémoire était un grand atout, surtout dans ce genre de circonstances. Tout comme les visages qu'il avait vu. Il dressa rapidement un portrait des hommes en faction sur le Léviathan, les gradés du moins. Il hésita à mentionner Lilou, mais il le fit quand même. Elle était celle qui avait trouvé les plans, après tout, et son canard était d'une grande aide. Penser à le neutraliser peut-être, histoire qu'elle ne puisse plus penser à ce genre d'envolée sauvage.

          "Le navire a été préparé comme vous le souhaitiez, cela peut jouer fortement sur leur moral. J'ai envoyé un de mes hommes enquêter sur Envy, je risque de ne pas pouvoir vous contacter d'ici là, ainsi je vous encourage à vous mettre en contact avec elle. Vous la reconnaîtrez." continua-t-il, ne lui laissant pas le temps de parler : il devait à tout prix finir avant d'être interrompu.

          "Je dois, pour ma part, aller contacter Old Lando au nom du Contre Amiral, des suggestions ? Si vous avez besoin de moi, pensez à nous attaquer, je m'occuperais de la suite."
          poursuivit l'assassin.

          "Quoi qu'il en soit, je me joindrais à vous durant la bataille. Il est important que nous nous rencontrions, je pense. J'ai beaucoup de questions. Et je pense que j'aurais mérité le droit de vous les poser une fois que nous aurons gagné cette bataille." conclut-il, sur un ton sans équivoque.

          Il ne voulait pas se montrer grossier, mais il connaissait les chances de la Marine face aux talents du Seigneur Ombre. Si, de plus, il y mettait sa patte, il y aurait fort à parier que cela se terminerait mieux pour eux. Il ne voulait pas laisser Céline face à tout ces adversaires. Il pensait tout de même mériter une rétribution pour ses actes. Il était à ce jour le seul infiltré dans le camp d'en face. D'ailleurs, le fait qu'il n'ait pas mentionné Alleyn en disait assez long, il n'en savait rien mais tout n'était pas encore fini. Il attendit patiemment les conseils et remarques du Seigneur Ombre, tout en guettant un éventuel intrus. De toute manière, la conversation prendrait moins de cinq minutes.
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            -Tes renseignements nous serons précieux. Mais il est fâcheux que tu n’aies plus le temps d'achever Alleyn.

            Les temps de réflexion du Seigneur Ombre sont aussi tranchants et rapide que sa lame. Comme s'il n'y avait jamais aucune surprise capable de l'atteindre et qu'il savait déjà tout ce que tu viens de lui dire. Et qu'il avait déjà prévu ce qu'il doit te demander en retour...

            -L'homme de Kraab cherche à obtenir les hommes du Cercle que nous détenons. Et ni lui ni son supérieur ne sont prêt à se dresser contre la marine. Mais si tu le tues cela pourrait changer. A toi de juger de ce qui est le mieux, mais une alliance entre la mouette et le crabe n'est pas envisageable dans notre plan. Je te verrais la bas...

            Moins de cinq minutes...

            Probable que la bas, le Seigneur Ombre soit déjà en train de modifier en profondeur la formation défensive révolutionnaire... Pauvres marines... Le ver est dans la pomme et ils ne le savent même pas...
            *Pulupulup Pulupulup*

            Vite, décroche Ombre ! C'est important, bordel ! Allez, on a pas le temps et le loisir d'attendre là ...
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            -Auditore ?

            Au bout du fil ton interlocuteur est visiblement toujours aussi curieux ou vert et bavard que lors de vos précédentes conversation. Un vrai boute en train que cet homme la.

            -Oui je suis au courant... J'ai fait annuler ton ordre concernant le navire. Pour le reste tu peux continuer. Isole les intrus, limite les pertes, et maintient le combat à l'intérieur des bâtiments. L'élimination des intrus n'est pas une priorité mais si tu as une occasion, n'hésite pas... Des questions ?

            Oui, c'est le seigneur Ombre, aucun doute la dessus.


            Dernière édition par PNJ Requiem le Jeu 18 Avr 2013 - 11:14, édité 2 fois
              L'assassin soupire. Décidément, ceux qui tiraient les ficelles de ce jeu étaient bien peu disposés à révéler leurs tours.

              "Oui, une question. Qu'est ce que je fais du Roi ? Et non, deux questions même. Où sont ceux sensés mener nos troupes ? J'escompte bien vous rencontrer d'ici la fin de cet assaut, histoire qu'on mette enfin les choses à plat." grogna-t-il, tout en montant les escaliers qui menaient aux étages supérieurs du bâtiment.

              Par que faire du Roi, il entendait bien sûr en cas de difficulté. Il n'avait pas le temps d'analyser toutes les retombées de sa mort ou de sa survie, alors mieux ne valait pas bouger l'échiquier du Seigneur Ombre, ou de Mafaele ... ou de tout autre grand manitou de la Révolution. Il sentait le plan brillamment manigancé, mais là, il commençait à surchauffer de devoir se payer les pots cassés. Certes, il n'avait pas demandé la permission avant de s'inviter, mais qu'en plus il y trouve des hommes de l'Umbra, c'était un peu gros. Viendrait un moment où il faudrait rendre des comptes. Il se montrait un peu autoritaire, certes, mais la situation ne se prêtait pas aux courbettes et aux mises en confiance.

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              Tout allait mieux avec un peu de hauteur. C'était donc un point d'émission. Et le point d'émission, c'était Mafaele. Bon. Mieux valait que le code du Seigneur Ombre ne réponde pas, sinon ça voulait dire qu'il n'en avait rien à faire. Le bas du corps de l'assassin s'était désagrégé, on aurait pu croire à la manifestation d'un Djinn. À cette altitude, le froid était mordant. Trop même. Il composa la série de chiffres de ses doigts gourds, puis porta l'escargot calmé à ses oreilles. Aucun sonnerie, rien. Il était déjà en place. Bon. Il avait intérêt à se radiner.

              Deuxième phase. Là, ça décrochait d'office.


              "Laisse tomber la poursuite de l'autre crevard, y'a un abruti qui saboté les communications. Contacte Scarlett, dis lui qu'il est temps de me rendre ce petit service dont nous avions parlé à South Blue. Elle comprendra. Oh, et fais gaffe à ce qu'elle ne te trace pas, tu pourrais y laisser des plumes. Ne t'approche surtout pas du pilier, tout le monde s'entretue ici : nous aurons besoin de toi pour sauver le maximum de gens. Dernière chose. Si je suis vaincu, ne t'en mêle pas. Pas sans un signe de ma part." lui fit-il tout d'un bloc.

              La jeune femme répondit par un oui ferme, lui souhaita bonne chance puis raccrocha. Les destin de Drum se jouait maintenant.
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