-J'aurais aimé te parler Red.
Non, il ne s'agissait pas de l'éternel « il faut qu'on parle », pas besoin de stresser pour un rien.
Sur le pont du Fenrir balayé par les vents violents de fin de voie, fusant à une vitesse impressionnante grâce au cerf-volant géant au-dessus de leur têtes, Rachel était allé retrouver Red en pleine discussion avec son pingouin. Avec en tête les images et les souvenirs de leur dernière altercation, rien qu'eux deux. Cette fameuse discussion mouvementées où ils avaient dû mettre les choses à plat et les poings sur les yeux.
Rachel lui faisait face, aussi droite que possible. Aussi droite que possible car les relents du poison lui perçaient par moment encore l'estomac. Mais grâce au médecin de bord, lui-même, elle n'avait rien à craindre.
-Comment va ton nez ?
Phrase d'introduction qui n'avait pas été le meilleur choix du Lieutenant Blacrow, mais il fallait bien commencer par quelque part. Petit sourire désolé pour accompagner la question et elle finit par déposer sa faux contre le bastingage du navire. Maintenant ses anglaises en place de l'une de ses mains, elle s'assit sur le rebords de bois soumis aux caprices du vent. Même le soleil timide au-travers de la brume matinale n'arrivait pas à réchauffer la peau pâle de Rachel.
-Dis, toi qui sait tout, j'aurais aimé te demander une chose. Je pense que je vis quelque chose d'étrange. Certains jours, devant mon miroir, j'arrive à donner à mes cheveux la forme de cornes noires. C'est encore étrange, mais j'arrive plus ou moins à la contrôler. C'est tout à fait inutile, mais c'est là. Par contre, j'ai un autre sujet de questions... La fois où je t'a frappé, j'ai ressenti quelque chose d'étrange. J'ai eu l'impression que rien n'aurait pu m'arrêter. Et à la Gueule de requin, j'ai éprouvé le même sentiment alors que la Grosse Bertha m'explosait à la figure. Sans que je ne reçoive la moindre blessure. Je ne pense pas que ce soit quelque chose de normal.
Et question anormal, je pense que toi et tes ténèbres, vous vous y connaissez bien. Termina-t-elle sur un sourire.
Non, il ne s'agissait pas de l'éternel « il faut qu'on parle », pas besoin de stresser pour un rien.
Sur le pont du Fenrir balayé par les vents violents de fin de voie, fusant à une vitesse impressionnante grâce au cerf-volant géant au-dessus de leur têtes, Rachel était allé retrouver Red en pleine discussion avec son pingouin. Avec en tête les images et les souvenirs de leur dernière altercation, rien qu'eux deux. Cette fameuse discussion mouvementées où ils avaient dû mettre les choses à plat et les poings sur les yeux.
Rachel lui faisait face, aussi droite que possible. Aussi droite que possible car les relents du poison lui perçaient par moment encore l'estomac. Mais grâce au médecin de bord, lui-même, elle n'avait rien à craindre.
-Comment va ton nez ?
Phrase d'introduction qui n'avait pas été le meilleur choix du Lieutenant Blacrow, mais il fallait bien commencer par quelque part. Petit sourire désolé pour accompagner la question et elle finit par déposer sa faux contre le bastingage du navire. Maintenant ses anglaises en place de l'une de ses mains, elle s'assit sur le rebords de bois soumis aux caprices du vent. Même le soleil timide au-travers de la brume matinale n'arrivait pas à réchauffer la peau pâle de Rachel.
-Dis, toi qui sait tout, j'aurais aimé te demander une chose. Je pense que je vis quelque chose d'étrange. Certains jours, devant mon miroir, j'arrive à donner à mes cheveux la forme de cornes noires. C'est encore étrange, mais j'arrive plus ou moins à la contrôler. C'est tout à fait inutile, mais c'est là. Par contre, j'ai un autre sujet de questions... La fois où je t'a frappé, j'ai ressenti quelque chose d'étrange. J'ai eu l'impression que rien n'aurait pu m'arrêter. Et à la Gueule de requin, j'ai éprouvé le même sentiment alors que la Grosse Bertha m'explosait à la figure. Sans que je ne reçoive la moindre blessure. Je ne pense pas que ce soit quelque chose de normal.
Et question anormal, je pense que toi et tes ténèbres, vous vous y connaissez bien. Termina-t-elle sur un sourire.