(Je vous conseil de lire la bio' avant le reste.)
>> Physique Physiquement parlant, Mei n’a hérité d’aucun de ses deux parents, mais plutôt de sa grand-mère maternelle selon les dires de sa génitrice. Ses cheveux lisses, parfois légèrement ondulés et toujours en bataille, sont noir de jais. Elle possède une frange qu’elle néglige totalement. Sa tignasse lui arrive un peu en dessous des omoplates (ou au-dessus, selon les envies et les humeurs de la jeune femme). Elle a testé tous les styles de coiffures imaginables : un jour tressé, l’autre attaché en queue de cheval, en macaron ou encore en couettes. Mais ce qui lui convient décidément le mieux, c’est détaché, au naturel. Et vous savez pourquoi ? Quand Mei est stressée, en train de réfléchir ou que quelque chose ne va pas, elle enroule toujours son index autour d’une mèche
Ses deux prunelles sont bleues azures, ce qui fait un joli contraste avec ses cheveux. Les traits de sa petit minois se sont un peu durcis depuis qu’elle est arrivée à Las Camp et ça fait pas mal de temps qu’elle n’a pas sourit ou rigoler. Son visage reste assez inexpressif sauf lors de ses colères où elle se met à gueuler comme une marchande de poisson.
Un de ses « souvenirs » d’enfance restera cette brûlure sur son avant-bras droit. Depuis quelques années, Mei n’est plus dégoûtée en voyant sa peau abîmée à cet endroit, mais ce ne fut pas toujours ainsi. Dès lors qu’elle arriva sur cette île maudite (comme elle se plait à l’appeler ainsi), ses cicatrices se sont multipliées et la plus importante qu’elle compte à ce jour se situe dans son dos : elle part du bas du cou jusqu’au milieu du dos. Tout ça en une ligne droite et impeccable. Cette balafre avait été tracée par un bretteur plutôt énervé après que la jeunette lui ait crié dessus… Mais ça c’est une autre histoire.
La jeune femme n’est pas battis comme la plupart des habitants de Las Camp : elle est plutôt maigrelette, pas très musclée et assez grande (1m76). C’est assez handicapant quand elle veut essayer de rester discrète dans les rues glauques de la ville. Du coup, elle a adopté une marche rapide : la tête baissée et les mains dans les poches. Mais à force d’être voûtée comme ça, elle va avoir une scoliose, c’est moi qui vous le dit !
>> Psychologie Mei restera sans doute traumatisée à vie par les incidents qui lui sont arrivées dans sa jeunesse et, même si elle a changé durant son année de vie à Las Camp, elle aura toujours une peur bleue du feu et des souterrains, en autre. D’ailleurs, si un jour elle devait manger un fruit du démon et qu’il s’avérerait qu’elle tombe sur le fruit pyromane ou le fruit de la taupe, elle se suiciderait très probablement. C’est peu vous dire…
D’ailleurs, à cause de sa mésaventure avec ce Hide, elle se méfie de presque tout le monde dorénavant, et surtout des jeunes pirates. Les seules personnes à qui elle porte une grande affection sont les vieilles dames âgées qui pourraient ressembler à sa mère. Mei accorde une grande importance à l’apparence physique des gens ; si quelqu’un ne lui inspire pas confiance de par sa tête, sa carrure ou ses fringues, elle l’évitera coûte que coûte. Ca marche comme ça chez elle.
Son unique passion, découverte auprès de sa génitrice, est la couture. En dehors de son temps de travail, elle passe des heures à créer tout et n’importe quoi avec un simple bout de tissu (Je tiens à rappeler qu’elle bosse en tant que couturière hein, donc en gros, elle passe ses journées un fil et une aiguille à la main). D’ailleurs, sa seule motivation quand elle se lève est la possibilité de travailler. En dehors de ça, la jeune femme est une flemmarde professionnelle. Ca en étonne plus d’un d’ailleurs. Ne serait-ce pas l’inverse, logiquement ?
Vivant à Las Camp, Mei doit tout les jours faire face à la violence ; et même si elle à bien finit pas s’habituer à voir des cadavres de temps en temps, elle n’aime pas spécialement se battre. Si elle le fait, c’est seulement si ça en vaut la peine. D’ailleurs la jeunette n’est pas vraiment douée pour ça… Pour continuer dans ses défauts, disons qu’elle perd très rapidement son calme et peut vite se mettre à gueuler (ce qui lui a valu, au passage, quelques cicatrices). Elle a aussi cette sale manie de jurer pratiquement tout le temps ou de proférer des insultes plus ou moins grossières. Trait de caractère qu’elle a hérité de son père, soit dit en passant…
Par contre, son amour pour l’argent vient plus tôt de sa mère. Cette dernière cherchait toujours à faire la moindre petite économie à chaque occasion ou à gratter un peu d’argent auprès des clients. Elle avait élevé sa fille dans l’esprit qu’il fallait toujours prendre en soin et ne pas dépenser sans compter son oseille.
Mei ayant vécu avec des parents plus que merveilleux, elle ne supporte pas la moindre insulte sur eux. Même une blague. Elle vous le ferait très vite regretter mais… à sa manière.
Depuis toute petite, la jeune femme adore apprendre de nouvelles choses sur le monde qui l’entoure, et sa soif d’apprendre n’a jamais cesser d’évoluer au fond d’elle (même si à Las Camp, il n’y a pas grand-chose à découvrir).
Son rêve le plus cher à ce jour serait sans doute de quitter cette maudite île, de partir à la découverte de l’humanité et de devenir la meilleure couturière au monde.
>> Biographie >> Test RP Mei, comme à son habitude, avait attendu que le soleil se soit levé pour partir à son boulot (question de sécurité). Elle avait mangé un bout de pain avec de la confiture, s’était habillée normalement et avait pris tout ce qui lui était nécessaire pour la journée. En bref, une journée banale en apparence. Et pourtant, vers le début d’après-midi, alors qu’elle s’affairait à repriser un vieux pantalon, un homme dont elle n’attendait absolument pas la venue pénétra dans la petite boutique miteuse. Elle le connaissait de nom, Ernesto Benett. Enfin tout le monde en avait entendu parler au moins une fois si l’on vit à Las Camp. Ce mec, il est fort conseillé de ne pas le fréquenter (sauf si vous voulez vous aussi être entraîner dans un sale cercle vicieux, évidemment). On dit de lui qu’il est impliqué dans pas mal de magouilles et de meurtres au sein de la cité et il était le type de personne que Mei essayait d’éviter le plus possible depuis son arrivée ici.
« C’est bien toi Mei ? demanda-t-il en s’approchant de la jeune femme. – Ou… Oui. bégaya cette dernière. – Y’a une vieille qu’a débarqué au port c’matin, qui cherche quelqu’un qui s’appelle comme toi et qui te ressemble étrangement d’après sa description. Tu vois de qui je parle je suppose ? »
La brune resta interdite. Comment pouvait-il savoir autant de choses sur elle alors qu’elle ne parlait pratiquement à personne ? Qui lui avait dit tout ça ? Les questions s’embrouillaient dans la tête de Mei, elle ne savait plus quoi penser jusqu’à ce que les dernières paroles de l’homme firent « tilt » dans son esprit. Se pourrait-il que ce soit sa mère qui est fait tout le voyage afin de la retrouver ? La perspective de la revoir lui donna une soudaine assurance.
« Où est-elle ? demanda-t-elle brusquement sur un ton qui se voulait calme et direct malgré les trémolos que l’ont pouvait y déceler. – Doucement jeune donzelle, ricana Ernesto. Tu es ici depuis assez longtemps pour savoir que tout se paye à Las Camp, mh ? »
Mei soupira. Oh que oui elle le savait, mais elle avait dépensé ses dernières économies la semaine passé pour acheter un tissu, qu’elle trouvait particulièrement magnifique, à un marchand un peu douteux qui le lui avait sans doute fait payé le triple de ce qu’il valait réellement. Il lui restait tout juste de quoi subvenir à ses besoins vitaux avant sa prochaine paye et elle savait pertinemment que ce que demanderait Ernesto en échange de l’information serait bien au dessus de ses moyens. Ce dernier commençait d’ailleurs à s’impatienter et tapait de plus en plus vite du pied sur le sol. Son raclement de gorge indiqua à la brune qu’il ne lui restait que peu de temps pour décider avant qu’il ne parte.
« Très bien. Quel est ton prix ? »
L’audace que Mei avait eu en le tutoyant le fit sourire, dévoilant des dents jaunes et noires (sans doute pourries) à la jeune femme qui ravala un haut le cœur à cette vue et baissa le regard. Ce n’est qu’à ce moment qu’elle remarqua un grand poignard bien aiguisé un revolver attaché à sa ceinture. Elle fit une légère grimace.
« 400 000. »
Si la brune avait été en train de boire, soit elle lui aurait tout recraché à la gueule soit elle se serait étouffée. Il devait sans doute savoir qu’elle n’était même pas payée 300 000 berry toutes les quatre/cinq semaines et qu’il lui était impossible de réunir autant d’argent tout en sachant qu’on était en fin de mois. L’atmosphère était devenue assez tendue et sa réponse devait arriver, et vite. Une petite idée lui vint à l’esprit.
« On pourrait peut-être s’arranger… autrement ? son ton aguicheur laissait supposer quelque chose de pas très catholique. – Me prends pas pour un imbécile ! T’en as peut-être eu comme ça mais pas moi ! C’est 400 000 ou rien c’est toi qui choisis, t’as 2 minutes. »
Sur ce, il sortit de la boutique, se posta devant la porte et sortir un cigare qu’il alluma. Les passants le dévisagèrent quelques secondes avant de baisser les yeux et d’accélérer le pas, devinant sans doute quel genre d’homme il était. Mei se doutait que son très court jeu de séduction ne marcherait pas sur quelqu’un comme Ernesto, mais elle avait tout de même espérer : qui ne tente rien n’a rien comme on dit. Et après mure réflexion, la grande brune se remémora tout ce qu’elle avait entendu sur lui. On ne lui avait jamais dit que c’était un homme de confiance et qu’il disait tout le temps la vérité (en même temps, ce n’était pas vraiment le genre). Mais quelque chose dans ses propos la troublait tout de même, sans savoir vraiment ce que c’était. Mei fixa la vieille horloge accrochée au dessus de la porte d’entré, les deux minutes étaient bientôt écoulée, il fallait qu’elle se dép…
« Alors, tu t’es décidée ? »
Ernesto était réapparut brusquement dans la boutique et avait écrasé son cigare sur le cendrier posé près de l’entrer.
« Ouais et je refuse ta proposition quitte à rester ici toute ma vie s’il le faut. lui rétorqua-t-elle presque agressive. – Tss… C’est dommage, pour une fois que je pouvais rendre service à quelqu’un. Mais bon tant pis, tu le regretteras plus tard. Au plaisir de te revoir, jeune demoiselle… »
Puis il disparut sans un mot de plus. Mei posa sa tête entre ses mains, toute chamboulée. Peut-être avait-elle fait une erreur en refusant sa proposition ? Elle secoua la tête. Non ce n’était sans doute qu’un tissu de mensonges qui avait pour seul but de se faire de l’argent. Et puis de toute façon, la brunette n’avait pas assez d’oseille à lui fournir.
Non il ne fallait pas qu’elle regrette.
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