- Le ciel clair, j'avance. Personne n'est là pour me barrer le chemin ici. Echouer sur cette île vide de vie n'est vraiment pas de ma vie. Aucune âme n'a encore croisé mon chemin. Peut-être est-ce de la veine pour ces vies là. J'avance toujours, le soleil tape fort. Je sens que la chaleur monte dans cette petite île très humide, calme, certes, mais étrange. On voit une fumée sortir d'un endroit de la forêt. Un endroit un peu plus éclairé que les autres. Il faut que j'aille voir ça de plus près.
Toujours en train d'avancer, aucun moustique ne vient m'embêter. Normalement, ils viennent toujours dans ces moments où l'on avance vers un but, ils viennent t'en empêcher. Mais là, comme si le destin le voulait, j'avançais sans que rien ne barre ma route. Même une sorte de chemin était tracé dans les feuilles de cette petite île. Presque arrivé, je me prépare à voir enfin une vie, quand enfin quand j'arrive, une vision m'horrifie.
Des hommes, couverts de peaux sales, mangent leurs semblables. Aucune humanité dans leurs yeux, juste une rage de vengeance, une rage de faim, de survie. Ces hommes ne veulent qu'une seule chose, pouvoir manger. Sont-ils forts ? Gentils ? Mauvais ? Ont-ils tout simplement aucun sens de la famille ? Ou pire, sont-ils des anciennes personnes, aussi échouées sur cette île. Prendre une décision. C'est ce que je fis. Je devais aller leur parler, pour ensuite savoir de quoi ils étaient fait.
Sinon, rien n'avancerait. Mais moi, j'avançais.
-Bonjour à vous. Parlez-vous mon langage ? Je veux juste vous parler.
Ça n'avait pas l'air trop dur pour une phrase. Pourtant, les indigènes s'enfuirent, me voyant arriver, et après avoir sortit ma phrase, et que ces gens partirent, un bruit dans un buisson se fit entendre. Je ne fis comme si de rien n'était, et commença à courir en suivant ces hommes qui se mangent entre eux. En arrivant à leur village, ils semblaient une vingtaine. Pas plus, pas moins. Une barque assez solide semblait posée là.
Voilà mon moyen de sortie. Mais comment tous les avoir. Une seule solution, aller au corps à corps, tout de suite, sans trop se poser de question. Attendre ne ferait que me fatiguer.
#鬼 - Oni Giri
- Le premier était mort. Quelle était la réaction de mes nouveaux ennemis maintenant ? Tous se tournèrent vers moi. Ils commencèrent à courir, des très rapidement, d'autres plus lentement. Je sentais les coups m'assaillir, et après quelques vies prises, je ne savais plus vraiment quoi faire. Juste peut-être, crier un bon coup. Et c'est ce que je fis. Après ça, je sentis une main me sortir de la mélée. J'étais sauvé, mais par qui, par quoi.
Je me retourne, et voit un visage, qui semble ne pas savoir vraiment pourquoi. Pourquoi m'avoir sauvé, mais par contre, un visage confiant, de savoir maintenant quoi faire...