>> Oncia Auria
Pseudonyme : La panthère Age: 22 ans Sexe : Femme | Race : homme euh... normal *-* Rang : Chasseur de Primes Métier : Chasseuse de primes Groupe : chasseurs de primes (j'lai pas déjà mis, non ?) Déjà un équipage : >< But : Le rêve de bon nombre de chasseurs de primes. Un rêve pas vraiment précis, mais ancré au fond d'elle même, un rêve dont personne ne pourra la détacher, le but de sa vie... capturer les têtes mises à prix les plus célèbres de Grand Line. Nombreux sont ceux qui ont le même rêve, mais elle, sa volonté la pousse vers l'avant, vers la lumière, la gloire peut-être. Auria Oncia a pour souhait de dominer les corsaires les plus dangereux, les pirates les plus acharnés, et même le gouvernement mondial. Bien sûr, son niveau ne lui permet pas. Pas encore. Mais elle s’entraîne pour cela, et, un jour, elle se l'ait juré, elle réussira à dominer le monde sans merci qu'est Grand Line. Essayez de lui ôter cette envie, vous n'y arriverez pas. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Une grande beauté, dont elle se sert pour arriver à ses fins, et qui la met parfois dans des situations dangereuses. Elle est rapide, souple, et possède déjà une bonne maîtrise des sabres. Équipements : A. Oncia a des gants de fourrure noire et blanche, où chaque doigts son de longs poignards, ou des sabres, si vous voulez. Autant vous le dire tout de suite, ça n'a pas été facile de les trouver. Pendant les combats, c'est sa seule véritable arme de défense, même si elle a une grande faculté pour esquiver les coups. Elle porte le plus souvent une longue cape noire à col relevé, qui masque le bas de son visage. Ce qu'elle veut c'est ne pas être reconnue, passer incognito, à l'improviste aux endroits où on ne l'attends pas. Aussi se déplace-t-elle rapidement, évitant les regards des passants. Elle porte plusieurs bracelets au bras droit, elle s'en sert de garrots aussi bien que d'aide pour ouvrir les portes fermées récalcitrantes, ou pour ficeler un individu déplaisant. Codes du règlement (2) : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? : non |
>> Physique Je l'ai déjà dis plus haut, Auria n'est pas désagréable à voir. Elle est grande, 1 m 80 environ, mince et souple. Elle n'est pas très musclée, elle compte avant tout sur sa technique et sur son habileté lors des combats. Petite, elle avait les même yeux que son grand-père, elle n'a pas connu ses parents. En grandissant, elle a changé, et, de la jolie petite fille gentille et calme elle est devenue une jeune femme nerveuse et vive. Elle a de grands yeux verts, aux longs cils recourbés qui lui donnent un air doux, en plein contraste avec sa personnalité. Le bas de son visage est fin, même un peu maigre. Sur son menton, une cicatrice, une souvenir. Elle la cache le plus possible, cette entaille fine et recourbée longue de quelques centimètres. Ses lèvres sont couleur pêche, toujours prêtes a lancer une parole tranchante, à préciser que tout sourire chez Auria n'est pas fréquent. Sa peau clair fait un joli contraste avec ses cheveux sombres, auburn, aux reflets violets. Ils lui descendent jusqu'aux reins, elle ne les attaches pas, c'est un autre stratégie pour se protéger des regards indiscrets. Lorsqu'elle parle, il y a quelque chose d'étrange qui se produit... Sa voix est belle et envoûtante, mais sans pouvoir s'en empêcher, elle porte sa main à sa bouche, et avec un regard embarrassé, elle s'arrête de parler. Pour le dire plus simplement : parler avec un individu inconnu est pour elle une source d’inquiétude. Et si cette personne était là pour la tuer après l'avoir cherchée pendant des mois ? On n'est jamais trop prudent. Toujours ce reflex de plaquer sa main contre son menton pour que la marque en forme de griffe qu'elle porte ne soit pas aperçue. Auria ne peut pas s'en empêcher. Evidemment, si elle connait bien son interlocuteur, elle est plus détendue, et laisse la tonalité captivante de ses paroles vous emplir les pensées... mais si elle se met brusquement à crier, tout charme disparaît, et une décharge électrique vous transperce avant que vous ayez pu dire un mot. Habituée à se dissimuler, l'allure d'Auria est devenue celle d'une voleuse. Elle marche rapidement, dans l'ombre si elle en a l'occasion, la tête baissée, fuyant presque. Son passé et son présent mélangés la poussent à agir comme cela. Une dernière chose pour sa façon de se battre. Elle n'attaque que très peu souvent son adversaire de face. Ce n'est pas de la lâcheté, juste de la prudence. Niveau puissance, elle ne peut pas rivaliser avec un homme (normal, je crois), au début, elle se contente de feintes et d'esquives, puis se sert de ses griffes pour blesser, voir tuer. Cela n'a pas d'importance. En temps normal, son regard et ses gestes sont effacés, timides, presque gênés. Mais si vous la provoquez, en un instant ses gants porteront leurs griffes, et ses yeux deviendront tueurs. >> Psychologie C'est peut-être dû au meurtre involontaire de son village étant enfant, ou alors à son manque total de points d'attache, mais Auria n'est pas sociable. Elle a un caractère froid et certaines de ses réactions peuvent être brutales. Face à des situations inconnues, elle se braque et se défend. En combat, elle est réfléchie, elle ne donne pas de coups dans le vide, pas de coups injustifiés, pas de coups traîtres. Même si sa plus grande ambition est de dominer aussi bien pirates que membres du gouvernement, elle ne se laisse pas aller à la perfidie et à la trahison. Les tentations sont grandes, elle le sait, mais elle ne veut pas sombrer dans les abysses de la perversion, car si elle y rentre, elle n'en sortira pas. Auria a tout de même tiré un trait sur une certaine partie de sa conscience. Elle tue sans regrets, et ne s'attarde pas aux principes. Les primes qu'elle chasse ne peuvent être remportées que comme cela. Tuer un innocent la gênera, évidemment. Mais elle choisi bien sa cible. Et puis les avis de recherche ne sont pas infondés ! Sa vision du monde qui l'entoure est simple. Les pirates sont à battre et à capturer, les traîtres à tuer, les membres de la Marine à éliminer. Elle sait toutefois se tenir et ne se jettera pas sur le premier matelot venu, mais si elle a l'occasion d’atteindre une organisation quelconque, elle le fera sans hésiter. La vie est pour elle un moment comme les autres. Ce n'est pas un don merveilleux. Elle s'est rendu compte qu'elle pouvait être horriblement cruelle, même si elle révélait des joies profondes et pures. Sans s'y attendre, on peut tout perdre, sans avoir fait la moindre action. C'est une des raisons pour lesquelles Auria passe sa vie à voyager d'îles en îles, ne restant sur une le moins de temps possible. Elle ne veut pas s'attacher aux choses matérielles, elle ne veut pas tomber sous l'emprise des richesses. Juste devenir plus puissante que ces hommes qui passent leurs vies sur les mers pour piller et tuer. Plus précisément : Auria aime la liberté. Elle passe ses journées entières à traquer les criminels. Si on réfléchis bien, on pense qu'elle devrait être AVEC la marine. Mais non. Une répulsion sans borne l'éloigne invariablement de ces hommes dépendant des uns aux autres pour se battre. La nuit, elle dort soit dans des hôtels, soit en s'introduisant dans des maisons inhabitées. A ajouter qu'elle ne tient pas bien du tout l'alcool et qu'au bout de trois verres, elle se met à raconter des choses inimaginables. Autant ne pas l'emmener dans un bar. Elle peut passer des journées entières à interroger les habitants d'une ville sur un criminel de passage, ou fouiller sans relâche dans les avis de recherche qu'elle amasse au fil des mois. Auria est réfléchie et déterminée. Si on lui met une liasse de billets sous le nez, après vous avoir jeté un coup d'oeil, elle attrapera l'argent, et, en vous pointant ses griffes contre votre gorge, elle vous demandera si vous en avez d'autres. Elle aime l'argent, et ne peut pas résister à la tentation d'une malle remplie d'objets brillants... elle s'en servira immédiatement pour corrompre des commerçants et leurs soutirer des informations croustillantes. Mais elle reviendra dix minutes plus tard pour reprendre ce qu'elle a donné. Rien ne se perd. >> Biographie C’était il y a 12 ans. Auria n’avait alors que 10 ans. Son village était touché par une grande vaque de famine. Deux ans de suite, les récoltes avaient été mauvaises, cela avait entrainé la malnutrition de nombre d’habitants de la petite île autrefois verdoyante. Le climat s’était asséché, très peu, mis cela avait suffi à anéantir les plantes qui poussaient dans les champs non loin du village principal. Les habitants avaient dû faire venir d’autres îles de la nourriture, ce qui les avait appauvris, et certains avaient décidé de quitter leur terre natale. Auria, elle, était resté habiter avec son grand-père. Elle n’avait pas connu ses parents, qui l’avaient abandonnée à la naissance. Elle et son grand-père vivaient dans une petite maison, et n’avaient d’autres moyens de subsistance que le travail de vannier de celui-ci. Auria avait dû apprendre à se débrouiller seule, et avait été obligée de recourir au vol. Tout le monde la connaissait, savait dans quelle situation elle était. Et malgré la pauvreté de tous, ils la laissaient voler de la nourriture. Elle n’exagérait jamais, et prenait ce dont elle avait besoin. C’était pour elle une question de vie ou de mort. La petite fille repoussa la couverture posée sur ses jambes. Le soleil ne le lèverait pas avant plusieurs heures. Elle avait le temps de visiter une maison ou deux pour trouver de quoi manger. Elle passa sa robe violette, qui était déchirée par endroits, et sortit silencieusement de la maison. Dehors, tout le village dormait. Il n’y avait pas un bruit, seul le vent qui s’engouffrait dans des bâtiments abandonnés se faisait entendre. Auria pris plusieurs tournants, cherchant une maison qu’elle n’ait pas encore volé. Elle en découvrit rapidement une, un peu isolée des autres. Une seconde plus tard, elle avait escaladé la façade et était rentrée par une fenêtre. Marchant sur la pointe des pieds, elle se faufilait de pièce en pièce. Elle entendit des voix. Derrière une porte, plusieurs personnes parlaient. Elle se plaqua à la cloison et écouta sans pouvoir s’en empêcher. La curiosité était plus forte que tout. - Ils ne pourront pas refuser. Tant pis s’ils sont déjà pauvres, on trouve toujours de l’argent quand c’est pour nos vies. Un rire profond résonna dans toute la bâtisse. De quoi voulaient-ils parler ? Qui étaient-ils ? Auria entrebâilla silencieusement la porte. Elle le sentait. C’était quelque chose d’important qui se passait ici. Discuter si tôt dans une maison déserte, c’était louche. - Le capitaine va être content. Et dès qu’on aura ramassé assez, on tue le maire et on se tire avec le pactole. - Ceux qui n’auront pas payé vont voir leur vie s’arrêter brusquement. - Ils ne pourront pas nous résister. Auria eût un flash. Et si leur sujet de conversation était un complot visant à extorquer de l’argent au villageois, puis de les tuer ? C’était la chose la plus horrible qu’elle ait jamais imaginé… La petite fille regarda dans la pièce faiblement éclairée où elle avait entendu les voix. Un homme tournait le dos. L’autre avait le visage en pleine lumière. Une balafre le défigurait du menton à la tempe opposée. Il était vêtu d’une longue veste sur laquelle une tête de mort était dessinée. Auria fit un pas en arrière. C’était les pirates qui avaient accosté il y a une dizaine de jours dans une crique solitaire de la petite île. Cela n’avait alerté personne, les bandits de ce genre venaient souvent dans les environs. Et voilà qu’ils allaient anéantir le village. C’était impossible à croire. Voulant encore s’assurer de ce qu’elle venait d’entrevoir, Auria regarda une nouvelle fois. A quelques centimètres d’elle se tenait le visage effrayant de pirate balafré. La petite hurla et fit un mouvement pour s’enfuir. Mais une main solide l’avait attrapée par l’épaule et la maintenait déjà. Elle était perdue. - Tiens, tiens, tiens…Que fais-tu là, toi ? Ce n’est pas bien d’espionner des grandes personnes, à ton âge… Une terreur sans nom illuminait les yeux verts d’Auria. - J’ai tout entendu ! Vous voulez tuer les personnes du village ! Vous êtes les pires pirates de toutes les mers ! Et là, elle se rendit compte qu’elle n’aurait pas dû dire cela. Elle aurait du dire qu’elle ne savait rien, qu’elle n’était pas une menace. Avec ses paroles enfantines, elle s’était mit dans une posture difficile. Tremblante, perdue, la petite fille donnait des coups de pieds dans tous les sens, sans parvenir à desserrer la poigne de fer qui la maintenait au dessus du sol. - Ce n’est pas bien du tout, pas bien du tout… murmura l’homme. Auria mordit la main. Elle entendit un juron. C’était réussi. Sans attendre une seconde, elle se releva et se mit à courir vers la fenêtre par laquelle elle était rentrée. Elle retournerait chez son grand-père, lui dirait tout, et ensemble, ils préviendraient les villageois de la menace qui planait sur eux. Ils auraient alors le temps de s‘armer et de se défendre. Grâce à elle, ils réussiraient à s’en sortir. - Sale gamine ! Non ! L’homme l’avait rattrapée. Une main levée, il s’apprêtait à la frapper. Auria avait l’habitude de ceux qui la surprenaient en train de voler, car certains ne l’aimaient pas. Mais la petit fille s’aperçu au dernier moment que la main était en fer hérissé de pointes. Elle eût l’impression que sa mâchoire se détachait de son visage. Un flot de sang s’écoula sur sa main qu’elle avait plaquée contre sa blessure. Elle roula au sol. Des pas s’éloignèrent. Ils pensaient sans doute qu’elle était évanouie. Auria avait l’impression qu’elle était en train de mourir. Elle n’avait jamais eût aussi mal de sa vie. Mais elle devait prévenir les villageois… Ses yeux se fermèrent. Elle resta sans connaissance une dizaine de minutes. Elle se réveilla, marcha, sauta. Tout ce qu’il se passait était irréel. L’impression qu’elle était morte flottait dans son cerveau. Ce n’était pas possible. Tout ce qui s’était déroulé si rapidement en une seule nuit. Elle marchait sans le savoir à travers les champs, vers la crique. Une envie de vengence naissait en elle. Le souhait de défendre le village s’était évaporé. Il ne restait plus que l’envie de se venger, se venger… Le bateau en bois, imposant, menaçant dans la nuit. Plusieurs entrées dans la calle, reliées à la terre par des passerelles. Personne pour surveiller. La tentation était inévitable. Auria avança machinalement. Elle enjamba des buissons, courut rapidement vers le bateau, et entra dedans. L’intérieur était éclairé par des torches. Elle en décrocha une. Un instinct la guidait. Une odeur plutôt. Une odeur âcre. La poudre. Une grande salle, pleine de tonneaux. Et de longues mèches. Auria saisit celle qui lui sembla la plus longue. Elle la déroula, en ressortant du bateau. Toujours dans cet état étrange, hypnotique, presque, elle alluma la mèche. Et alors, elle se réveilla. Auria se mit à courir le plus vite possible, vers la mer. Ses jambes la portaient, mais elle tremblait convulsivement. Une barque était attachée à un plot de bois. Elle la détacha, sauta dedans, ouvrit la voile et se laissa aller non loin de la rive. Les secondes parurent interminables. Et puis le bateau explosa, tel une fleur qui s’ouvre, ses étamines dorées s’élevant vers le ciel. Des centaines de débris volèrent instantanément, et s’écrasèrent tout autour avec un bruit mat. C’était elle qui avait fait cela. Elle n’avait pas pensé aux hommes qui étaient encore dans le bateau. Elle n’avait pensé à rien. Elle s’écroula au fond de la barque. Ce n’était qu’un rêve, elle voulait s’en persuader. Une chaleur atroce. Une lumière étrange. Un pressentiment horrible. Les flammes avaient traversé les champs. Ceux-ci, abandonnés, couverts d’herbes sèches avaient accéléré la progression de l’incendie. Quelques maisons étaient invisibles au milieu de la fournaise. Des cris stridents s’élevaient du village dévoré par le feu. Auria ne bougeait plus. Sa barque s’éloignait de la rive, de son île natale. Plus rien ne pouvait l’arrêter. Cette nuit là, Auria avait détruit son île, tout ce qui lui était cher. La seule chose qu’elle aimait. Cet évènement funeste est imprimé au plus profond d’elle. Elle n’en a jamais parlé, elle n’en parlera jamais. Un massacre comme celui-ci n’est pas possible à l’âge de dix ans, c’est ce qu’il y a de plus atroce. Mais ce n’est qu’un prélude à sa vie. Ce qu'elle a fait après ne vaut pas la peine d'être raconté en détails. Suite de vols, mensonges et actes irréfléchis. Après avoir été recueillie par le directeur d'une école de maniement d'armes. Auria observa souvent les élèves pendant leurs cours, avant de reproduire les mêmes mouvements, seule. Dans cet environnement distant, elle grandissait, gardant en mémoire ce dont elle avait été témoin, quelques années plus tôt. Elle resta avec lui pendant quelques années, avant de s'enfuir, sans prévenir. A partir de ce moment, elle erra, se déplaçant de villes en villes, souvent clandestinement. Mettant à profit le savoir qu'elle avait acquis dans l'école d'armes, le fait de devenir chasseur de pirates sembla évident pour elle. En dehors de cela, elle n'a rien autour d'elle. C'est pourquoi la traque qu'elle mène envers les pirates représente tout ce pourquoi elle vit. >> Test RP Trois semaines. Trois semaines qu’Auria suit celui qui est à l’origine de tant de petits délits un peu partout dans l’archipel qu’il a finit par remporter un avis de recherche. Trois semaines qu’elle le suit de plus ou moins loin, à pied, en bateau. Trois semaines qu’elle ne dort que d’un œil, prête à repartir au moindre signe. Trois semaines qu’elle ne peut pas l’attaquer de face car il se promène toujours avec deux grands costaux qui ne le lâchent pas d’une semaine. Et pourtant… il y a quelques minutes, ces deux là sont partis dans une petite barque, laissant seul sur son île la cible de la filature de la chasseresse de primes. Si seulement l’autre imbécile de la Marine ne lui collait pas au train depuis aussi longtemps qu’elle ! Ce lieutenant, il mettait son nez partout, il fouillait tous les recoins de l’île depuis son arrivée. Carl Links – tel était le nom de la tête mise à prix – devait bien se douter qu’il était poursuivi, mais il échappait toujours avec facilité aux embuscades de l’autre suiveur. La panthère se glisse silencieusement vers la boite située derrière la cabane qu’habite Links. Elle vient juste de voir le voleur y déposer un coffre de dimensions modestes, soigneusement dissimulé dans le récipient fermé. C’était la seconde fois qu’Auria voyait sa cible y cacher un objet. Par la suite, ses deux acolytes étaient venus la chercher, puis étaient repartis en bateau, sans communiquer avec leur « patron ». Evidemment, des soupçons étaient tout de suite apparus dans le cerveau en ébullition de la jeune femme. Ce ne pouvait être qu’une chose que Links cachait dans ces coffrets : le fruit de ses nombreux vols. Ne résistant plus au désir de connaître les raisons de ces étranges agissements, elle se dirigeait vers le coffre fermé. Et bien fermé. Enlevant un de ses bracelets, elle le passa pensivement dans une petite fente sur le couvercle, puis appuya de toutes ses forces. Le récipient s’ouvrit avec un bruit sec. Pas très attentionné, le criminel, ou alors c’était elle qui s’était améliorée dans ses techniques d’effraction. Heureusement, le bruit n’avait alerté personne, ni le lieutenant collant, ni Links, d’ailleurs trop loin pour l’entendre. Avec délicatesse, elle prit le paquet jusqu’alors enfermé, et le posa par terre. L’herbe rase était humide de rosée, Auria risquait de le tremper, mais elle n’y pensa pas. Seule la curiosité contait. Elle ouvrit facilement le colis, dedans, comme elle s’y attendait, plusieurs liasse de billets étaient soigneusement rangées, ainsi qu’un petit étui, contenant un bracelet étincelant. Un instant, elle eût envie de le prendre, mais cela aurait amené des soupçons. Le refermant doucement, elle le retourna pour voir à qui il était adressé. Le papier fin qui recouvrait la boite était chiffonné. Elle n’y fit pas attention. Et là, surprise ! L’adresse était tout autre que ce qu’elle s’était imaginé ! Un orphelinat. Links envoyait son butin à un orphelinat. Brusquement, Auria comprit que le profil du voleur était tout autre qu’un être fourbe et vicieux. C’était un homme au grand cœur, qui volait pour les autres, et se mettait en danger seulement pour aider ceux qui en avaient besoin. Et la Marine… Elle n’en savait rien. Peut-être que si on l’expliquait, les dirigeants pourraient effacer la primer sur la tête de cet homme… Mais cela pourrait entrainer des complications dans ce qu’il entreprenait, faire plus de mal que de bien. Poussant un soupir indécis, la jeune femme aux longs cheveux irisés, replaça la boite dans son récipient, referma le cadenas. Mais le cadenas avait déjà été… forcé ! Il était profondément enfoncé, comme si quelqu’un avait maladroitement essayé de l’ouvrir. Auria se releva bien vite et retourna rapidement à couvert. Elle savait que seules trois personnes étaient actuellement sur la petite île. Links, elle, et le lieutenant de la Marine. Links ne pouvait pas forcer lui-même son propre cadenas, et elle connaissait d’autres solutions à exercer une pression trop forte pour en ouvrir un. Cependant, le lieutenant n’avait pas l’air d’avoir réussi. Tout montrait qu’il s’était évertué à le faire, sans résultat. Il avait fini par repartir. La panthère grimaça. Elle était jalouse qu’un homme ait pu penser avant elle au coffret. Mais, elle avait mieux réussi que l’autre. Maintenant, ses intentions étaient différentes. Elle ne voulait plus assaillir Links et le capturer, mais plutôt savoir ce qu’il se tramait ici. Elle avait encore assez d’argent pour se débrouiller un bon mois. Rien ne pressait. Les empreintes dans l’herbe tendre montraient que l’autre homme était parti vers la maison du voleur. Sa haine pour la Marine ressurgit tout à coup, en constatant qu’une fois de plus, ses membres allaient commettre un acte répréhensible. Les traces de pas en rejoignaient d’autres. Deux autres, environ. Le lieutenant avait été rejoint par des soldats. Deux étaient placés sur les flancs de la maison, leurs vêtements bleus mal camouflés étaient visible depuis la cachette d’Auria. Le lieutenant était à quelques mètres de la porte, embusqué dans des fourrés. Les reflets de son grade auraient pu alerter un enfant. Il lança une espèce de balle sombre. Elle s’ouvrit et produisit une détonation, sans rien détruire, mais cela avait suffit pour faire réagir Links. Les rideaux s’agitèrent, il avait compris qu’une embuscade lui était destinée. Auria courut vers l’arrière de la maison, restant à couvert. Le voleur ouvrit brusquement une porte et s’enfonça dans la forêt qui bordait son lieu d’habitation. Aussitôt, les deux soldats se lancèrent à sa poursuite. Et là, d’une impulsion soudaine, sans pouvoir s’en empêcher, la jeune femme sortit en lieu non abrité. Les deux soldats s’arrêtèrent, hésitant soudain entre poursuivre ce voleur et interroger l’intruse sur la raison de sa présence. Le lieutenant apparu, son visage avait un rictus moqueur et inquiétant. Marchant à grands pas, il s’arrêta à côté de ses soldats. Auria, figée, se demandait toujours ce qui lui avait pris de révéler sa présence. - Il ne pourra pas s’enfuir, sa barque est détruite, aboya l’homme à ses subalternes. Sage précaution, la Marine avait fait preuve d’un peu d’intelligence, pour une fois. Trépignant intérieurement de repartir aussi brusquement qu’elle était arrivée, la chasseresse de pirates décida tout de même de jouer la carte de l’alliée. - Je suis Auria Oncia, je chasse les hommes sur lesquels des primes ont été distribuées. Je le traque depuis longtemps. Je possède beaucoup d’informations sur lui. Sa voix était ferme, mais un léger doute perçait. Elle se demandait s’ils allaient l’arrêter sur-le-champ ou la laisser chasser le voleur avec eux. - J’ai déjà entendu parler de toi. Mais je n’aime pas les personnes de ton genre. Bons à rien, oui ! Vous ne savez que profiter de la Marine pour vous dénicher de quoi vivre, susurra-t-il d’une voix aigre. Viens-là, ne t’éloigne pas, tu va peut-être être utile, pour une fois. Les propos que tenaient l’homme devant elle laissèrent la jeune femme bouche bée. Ses yeux verts étincelèrent alors de colère. Depuis quand lui parlait-on comme cela ? Sur le point de bondir sur le lieutenant pour lui faire ravaler ses mots, elle se tût cependant, sachant qu’elle n’était pas en position de force. Elle prit une grande inspiration et hocha la tête. Son attitude ne trompait pas. Ce n’étai pas de gaité de cœur qu’elle les accompagnerait. Si elle avait parlé au lieutenant avec le même ton acerbe qu’il employait, elle se serait attiré des ennuis. La panthère préférait donc être prudente, en connaissant la force des ces êtres – qu’elle n’aimait pas, certes, mais – très bien entrainés. Poussant un cri, le chef des deux autres s’éloigna en courant, suivant les empreintes laissées sur le sol maintenant couvert d’aiguilles et de boue. Ils avaient pénétré dans la forêt, et le faîte des hauts sapins sombres étaient invisible. Les trois hommes tenaient leurs fusils chargés, prêts à faire feu. Auria, quand à elle essayait de se rassurer en sentant ses longues griffes métalliques rangées à l’intérieur de son manteau. Ils ne tardèrent pas à arrivée à l’orée de la plantation de conifères. La côte balayée par le vent était non loin d’eux, en quelques instants, ils l’auraient atteinte. La silhouette désorientée de Links était visible, il courrait dans un sens, revenait, repartait. Il semblait chercher quelque chose, et être désespéré de ne pas la trouver. Le rire cruel du lieutenant résonna dans le dos de la jeune femme. Le voleur ne trouverait pas sa barque, elle avait été supprimée par les soldats. Allant de plus en plus vite, ils se rapprochaient de Links. Auria avait le ventre noué, à partir de ce moment, elle était entièrement du côté du voleur au grand cœur. Elle voulait l’aider à quitter cette île le plus vite possible… mais comment ? Le piège qu’avait manigancé le lieutenant se resserrait de plus en plus autour de lui. Les perspectives étaient peu nombreuses. Quoi que… La jeune femme repensa soudain à la boite, et au butin qu’elle contenait. Les compagnons de Links allaient venir la chercher. C’était sans doute la seule solution pour l’homme de partir. Et elle dans tout ça ? Son rôle, elle se l’attribua. Retenir les soldats de la Marine coûte que coûte. - On se sépare ! hurla le lieutenant. Toi, dit-il on désignant un de ses soldats, enfonce toi encore dans la forêt, et essaye de lui couper la route. Emmène la fille avec toi. Qui sait, peut-être sait-elle faire autre chose que voler les civils ! Sur ce, le lieutenant acariâtre se mit à courir encore plus vite derrière la trace de Links, sur la côté, suivi de l’autre soldat. Celui avec lequel Auria devait coopérer se dirigeait déjà vers la rangée sombre de pins. Il ne s’embarrassait pas de sa présence, galvanisé à l’idée que son chef lui donne une mission importante. La panthère le rattrapa, et ils évoluèrent rapidement. Bientôt, ils furent en vue d’une lumière plus éblouissante. Le soleil rasant du matin perçait entre les branches épaisses des sapins. Ils s’arrêtèrent. Auria, à bout de souffle, s’appuya contre un des troncs rugueux, tandis que le soldat vérifiait l’état de son fusil. - Il est là ! cria-t-il soudain. En effet, juste devant eux, à portée de tir, la silhouette imposante du voleur recherché se dessinait. Il était posté non loin, de la cache qui renfermait son trésor, hors de vue des deux autres hommes lancés à sa poursuite. Affolé, il avait dû ne pas trouver d’endroits plus appropriés où se dissimuler. Mais, en même temps, il avait fait le bon choix. Se rapprocher de l’endroit où arriveraient les deux autres hommes sous ses ordres. Le soldat près d’Auria épaula son fusil, le doigt prêt à appuyer sur la clenche. En une seconde, la chasseresse de pirates avait enfilé ses gants bicolores renforcés de longues griffes étincelantes. Elle les posta juste sous la gorge de l’autre, tendue. Les yeux agrandis de terreur, il émit un cri faible. L’instant suivant, son arme était appuyée contre le cou de la jeune femme. Elle n’hésita pas. Ses griffes s’enfoncèrent dans la chair palpitante. Le soldat avait toujours une expression de terreurs sur le visage, son index raidi autour de la gâchette. Un centième plus tard, c’aurait était Auria qui aurait rejoint l’au-delà. De la plaie béante qu’elle lui avait infligée, s’écoulait du sang à gros bouillons. Elle recula d’un pas, pour éviter de marcher dans la mare poisseuse grandissante. Tant pis. Elle trouverait plus tard un moyen de camoufler son acte. Ce n’était pas ce qui contait. Il n’y avait pas eu un bruit. Personne n’était au courant. Au loin, une voile blanche frémissait dans la brise matinale. Les deux compagnons de Links pouvaient accoster un moment à l’autre. Cependant, le lieutenant et son acolyte étaient tout près. Ils ne pouvaient pas voir où était le voleur. Auria avança prudemment, faisant attention à ne se faire repérer pas personne. Un frisson la parcourut. Les deux homme de Links changeaient de cap, et s’apprêtaient à rejoindre la terre sur une plage de sable, à l’est de l’île ! Elle leva la main. Le soleil, qui éclairait au ras du sol, illumina les bracelets métalliques qu’elle portait au poignet. Elle les fit chatoyer encore, brièvement. Plusieurs minutes s’écoulèrent. Ils finirent par orienter la voile clair du petit navire vers l’endroit où se cachait Links. Sauvés. Pour l’instant. Le lieutenant était juste derrière l’homme cherché. Il marchait prudemment. Il pouvait s’apercevoir de la présence du voleur, tapi au sol, d’un instant à l’autre. Puis quelques coups de feu retentirent. Trois, au maximum. Les deux hommes de la Marine s’écroulèrent. Links se releva d’un bond, et s’enfuit sans demander son reste vers l’endroit où se trouvait les deux hommes qui avaient tiré. Auria, d’un mouvement furtif, se mit dos à l’arbre près duquel elle se trouvait. Mieux valait ne pas la reconnaître. Tuer un soldat de la Marine, et participer au sauvetage d’un bandit dont la tête était mise à prix ne contribuait pas lui faire avoir une bonne réputation de chasseur de pirates. Mais elle était fière de ce quel avait fait. Elle s’était battue pour ce qu’elle voulait. C’était le plus important. |
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Informations IRL
Prénom : Mwa ah ah ah ah... vous saurez pas U_u
Age :14
Aime : Ehm... mangas, LGDC, Croisée des Mondes, Hunger Games
N'aime pas : Les raviolis éwè
Personnage préféré de One Piece : Pas de préféré... entre Luffy, Zorro et Robin
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Folle, amatrice de macarons, de mes petites chattes trop mignonnes //TGV//
Fais du RP depuis : 3 ans, mais c'est la première fois que je vais en faire pour O.P, normalement, j'y arrive le plus avec LGDC
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) Ca dépend beaucoup : 7,6 ou 3
Comment avez vous connu le forum ? Recherche ou Top sites, je sais plus.
Au fait, le design est magnifique *-*
Dernière édition par Auria Oncia le Sam 16 Fév 2013 - 17:27, édité 4 fois