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L'enfant enlevé

Rappel du premier message :

Ma venu sur l’île d’Inarie était plus pour le coté touristique qu’autre chose. On m’y avait conté de fabuleuses rencontres et la découverte d’un monde nouveau enfoui en moi, un monde qui allait me permettre de rencontrer Goudou le grand prophète ! On m’avait aussi promis de grande prière et un soutient illimité auprès de personne en mal de guide spirituel. Le grand Goudou, sage de la maitrise du hula hoop, allait m’apprendre les préceptes de la concentration par les hanches… Bon en gros un illuminé m’avait clairement fait la vente de son culte et mise à part la sauce religieuse, l’intérêt de découvrir l’endroit était réel. Endroit étrange puisque le principal n’était pas la ville basse, mais le caillou flottant qui se nommait Boru Bodur. Le lieu des cultes en tout genre ! C’était sans aucun doute là bas que la découverte allait être la plus intense. Mais pour le moment, je me trouvais a l’entrée de la ville, enfin, une des entrées. Malgré la taille importante de ce lieu, le plus impressionnant était la roche planante au dessus de ma tête. On y apercevait des semblants de maisons et de traces de vie. Tout autour il y avait un ballet d’invention volante plus ou moins douteuse ou carnivore d’ailleurs… Les grosses chaines qui maintenaient la seconde île étaient solidement attaché au sol, et mise a part un groupe de géant, je n’imaginais personne réussir à détacher l’accrochage. J’arrivais à apercevoir des gens grimper sur cette chaine pour tenter de monter à la seule force des mains… Beaucoup de chute et peu de réussite vue le monticule de cadavres qui jonchait le sol…

Et ce brouhaha si assourdissant même ici ! Il y avait déjà des hommes et des femmes en tout genres prêts à me vendre une solution d’acheminement à la dite île haute ou quelques babioles religieuses. Beaucoup d’étalages de fortunes faisaient office de boutique pour permettre la vente rapide. On y trouvait aussi des contrats d’adhésions qui promettaient monde et merveille et à tout les prix… Euhhh tout les montants de dons… En allant vers la direction du centre de la ville, la cohue était moins forte. Il y avait une multitude de maisons assez bien entretenues. Elles n’avaient rien de très luxueuses, mais elles montraient la richesse de cette manne touristique. Au pied de ses maisons, beaucoup d’étales plus travaillées que tout a l’heure qui vendaient fruits, légumes et autres produits de consommation indispensable à la vie de tout les jours. Ici les vendeurs étaient beaucoup moins agressifs. Le calme était de mise et c’est non sans soulagement que j’ai profité de cet instant.

Pendant que je regardais mon futur repas en négociant les prix, un homme en chaise roulante passait non loin… Je n’avais pas remarqué sa présence, lui non plus sans doute, et je ne le savais pas encore, mais mon passage ici allait être étroitement lié à lui… Plus étrange encore, au loin, un homme vêtu d’une sorte de tenue noir, proche d’une robe de prêtre, mais moins ample, portait un enfant endormi. Il courrait vers notre direction, presque à bout de souffle. L’enfant ressemblait à une petite fille. Elle était habillée d’une robe rose et de petites chaussures, mise a part le fait d’être brune, rien ne pouvait la distinguer de plus pour le moment. Là non plus je ne savais pas encore que ce croisement de chemin entre nous allait faire naître une histoire bien étrange…
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    Toujours caché sous sa robe, Prince perdait patience... Le type qu'il avait coincé dans cette ruelle sombre et mal famé avait clairement parlé de la Cabale. Un homme étrange, dont le corps maigre horrifia le pirate qui fut prit d'un frisson de dégoût : torse nu, ses os semblaient vouloir s'extirper de son corps blafard, tandis que ses yeux, imbibés de sang, criaient à la folie la plus totale... Néanmoins, Prince décela, à certains rares moments, une once de lucidité dans les deux orbites du détraqué. Forçant sur sa main qui plaquait l'homme sur le mur froid, Prince continua alors l'interrogatoire :

    « Parle... Je t'ai clairement entendu parlé de la Cabale... Que sais-tu d'eux ? »

    Cependant, le désaxé ne semblait rien comprendre aux paroles du pirate et continuait dans son délire :

    « La vie ? Pourquoi le mur est si froid en cette fin de semaine ? Peut-être... Oui peut-être que les astres ont sonnés l'heure de la rédemption ! Oui ! »

    Forçant un peu plus fort sur l'épaule de son vis-à-vis tout en le poussant, une nouvelle fois, contre le mur, Prince perdait patience... Néanmoins, un son résonna lors de son précédent mouvement, un son qui atterrit directement dans l'oreille du fou dont les yeux s'ouvrirent en grand, comme prit d'une hallucination... Le pirate, lâchant doucement l'épaule de l'homme, recula de quelques pas... il venait de comprendre : sortant quelques berrys de sa bourse, il joua avec les pièces, qui dansaient dans sa main :

    « C'est ça qui t'intéresse hein ? On va faire un marché... Je te donne autant de pièce que tu me donneras d'informations. »

    Le détraqué, qui bavait devant l'argent, acquiesça, d'un timide mouvement de tête...

    ______________________________

    Après plusieurs dizaines de minutes de marche, Prince arriva devant le bâtiment dont lui avait parlé de désaxé : grand, ce dernier était construit en pierre blanche, sur lequel avait été placé quelques vitraux rougeâtres et autres statuettes démoniaques, en guise de décorations. Il avait hésité un long moment à suivre les indications du malade, mais les berrys lui avaient complètement retourné le cerveau, le rendant conscient, comme de nouveau "éveillé". Ses descriptions coordonnaient, en tout cas, avec cet édifice... Ne prenant pas le risque d'éveiller les soupçons en se promenant devant la porte principale, le pirate chercha un accès plus... "exotiques".
    Tandis qu'il tentait de trouver un moyen de grimper sur le mur ouest, qui, plongé dans l'ombre d'une nouvelle ruelle, garantissait un semblant de discrétion, Prince, fut alerté par un bruit, des pas, arrivant dans sa direction : lâchant prise, le pirate tomba, sur le sol, avant de rouler sur le côté, derrière une caisse en bois... Une douleur au dos lui fit serrer les dents, alors qu'il entendit les bruits s'intensifier, à quelques mètres seulement de sa position : passant sa tête sur le côté avec prudence, il vit alors quelqu'un pousser des gravas, comme si ce dernier cherchait quelque chose. Encapuchonné sous une robe sombre, Prince fut alors troublé en voyant le visage du nouvel arrivant : un gamin ! En un instant ce dernier disparut, comme s'il n'avait jamais été là, sous l'abasourdissement total du pirate, qui sortit de son abri de fortune, prudemment. Regardant autour de lui, Prince ne vit pourtant rien de particulier...

    « Peut-être que... »

    Vérifiant à son tour les divers gravas, Prince trouva, à sa grande surprise, un petit levier en pierre : actionnant ce dernier, il vit la pierre bouger, sous ses pieds, avant qu'une ouverture horizontale n'apparaisse... Observant une dernière fois les alentours, il s'enfonça alors dans l'inconnue... Le lieu où il venait d'atterrir était plongé dans l'obscurité et le pirate lutta pour rester en équilibre : touchant les murs froids pour se diriger, il butta plusieurs fois sur des objets... Son coeur battait la chamade tandis qu'à plusieurs reprises, il crut entendre des soupirs, des murmures et autres fortes respirations. Était-ce son imagination ? Au centre de la pièce, une petite bougie, dont la flamme vacillait avec les courants d'airs, trônait sur une petite table. C'est au moment ou le pirate s'en approcha que la pièce toute entière s'éclaira. Aveuglé par cette soudaine luminosité, Prince, dont les pupilles virèrent au blanc resta paralysé, glacé par la vision à laquelle il assistait : au fond de la pièce insalubre, des cellules avaient été construites, dans lesquelles étaient enfermés... des enfants. Accourant vers les prisonniers, le pirate fut horrifié en voyant l'état de fatigue des pauvres gosses :

    « Ohé... tenez bon ! Je vais vous sortir de là ! »

    Un d'eux s'approcha des barreaux, tel une âme en peine, avant de déglutir, péniblement :

    « Je... je veux rentrer chez moi... »

    La colère s'empara alors du pirate, empoignant l'esprit de ce dernier dans un nuage sombre et ténébreux... Comment pouvez-t-ont en arriver à un tel niveau ? Ses pensées furent alors coupées par une voix, derrière lui :

    « Toi ! Qui es-tu ?! Comment es-tu arrivé ici ?!! »

    L'homme encapuchonné dans une robe noire, était sans aucun doute, un adepte de la Cabale. Cependant, ce dernier fut décontenancé en voyant le regard du pirate : une aura de fureur semblaient s'échapper de ses pupilles, tandis qu'il venait de comprendre les plans de la secte, concernant ces enfants...



    L’ange ne s’attendait absolument pas à être envoyé comme sacrifice. Sur ces genoux l’imposant jack l’écrase. Le passage à l’obscurité empêche les hommes d’avoir une bonne vision pendant quelques secondes. Une fois que leurs pupilles sont de nouveau opérationnels, un homme rallume la lumière… Un nouveau coup dur pour les yeux. Enfin, une fois que ces changements d’intensité lumineuse finissent, les hommes vêtus de noir observent la marchandise. Jack se remet sur ces pieds et les hommes le regardent avec un léger sourire.

    -Bien bien. Alors jeune homme. Tu as enfoncé la porte. Les astres ton donné une belle force.

    Il tourne autour de jack comme un marchand d’esclaves qui évalue le prix de sa prise. Puis face à l’handicapé, il saisit le tissu et l’enlève complètement. La partie gauche du visage est calcinée. Son œil semble avoir était atteint. De plus, des ailes sont visibles. Deux petites ailes blanches accompagnant le beau costume blanc. Il tire dessus pour voir si c’est des vrais.

    -Regardez un peu sur quoi nous tombons. Un handicapé qui semble ne rien valoir, puis quand on y regarde de plus près, c’est une belle prise. Un homme avec des ailes, bien bien. Nous allons voir ce que racontent les étoiles. Vous êtes venu pour vous joindre à notre culte ? Soyez le bienvenu mes frères.

    -*Il semble y avoir un malentendu. Il a énoncé le fait qu’il y a des étrangers qui veulent les voir. Il nous confond avec eux. Tant mieux, nous pourrons gagner du temps et pourquoi pas réussir le sauvetage de la petite sans risquer la moindre vie. Maintenant il faut que je choisisse parfaitement mes mots. Je ne peux mentir. *
    Oui nous sommes des étrangers et nous vous cherchons. Mais une question m’intrigue. Qu’est-ce qu’on vous a raconté sur nous ?


    Pour le moment Jack ne fait rien et c’est t’en mieux. Il faut espérait qu’il comprenne la situation. Dans ce genre de cas ou le mensonge nous sera très utile il est un point fort.

    -Vous devrez être une dizaine qui souhaite intégrer nos rangs. Vous avez des informations sur les moines qui nous permettront de les anéantir.

    Il est clair que l’ange ne détient aucune information sur des moines et il n’a aucunement l’intention de se joindre à eux. Le seul moyen de continuer la discussion c’est de changer de sujet.

    -Que lisez-vous à travers les étoiles et comment arrivez-vous à déchiffrer cela ?

    L’homme joue avec sa dague en effectuant des prouesses d’une main. Puis il la saisit et met la lame sous la gorge d’Ivan.

    -Tu poses pas mal de questions. Mais avant de répondre j’aimerais savoir où se trouve le reste de vos compagnons ? Puis pourquoi l’autre c’est enfui ? Enfaite non pas la peine de répondre j’ai compris. Tu nous prends pour des idiots. Bien bien.

    L’homme s’éloigne et disparait derrière ses compagnons.

    -Tuez-les.

    Des ricanements apparaissent. Ils semblent ne pas vouloir en savoir davantage sur les intrus. Ils sont plutôt susceptibles. Le fait de se jouer d’eux semble avoir un effet néfaste sur leur comportement.

    -Voyons messieurs. Inutile d’en venir aux armes.

    Ivan qui n’a plus son tissu sur la tête peut mieux voir ces alentour. Il regarde chaque homme, sa position. Les battements de son cœur augmentent. Un homme l’interpelle et lui susurre « meurt ».

    Il met en joue Ivan qui attrape son arme située dans son costume. Il fait feu ce qui fait entrer Ivan dans l’Etat d’adrénaline. Le temps lui semble ralenti. L’ange tir à son tour.

    Far west

    La balle de l’handicapé à contrer celle de l’homme sombre. Surpris par ce qui vient de se passer, un léger silence fait son apparition. Les hommes de la cabale se regardent puis ils décident de mettre fin à la vie de l’ange. Mais celui-ci plus rapide tir sur tous les ennemis qu’il a repérés précédemment.

    Gun master

    Ils ont tous prit une balle met ils ne risquent pas la mort. Ivan les a eu sans même les regardais. Une belle prouesse que réalise le petit handicapé. Cela offre quelques secondes de répit avant que les hommes soie prêt a ré-attaquer ce qui devrait être parfait pour l’intervention de Jack !
      N'ayant pratiquement pas le choix, je m'avançais vers nos ennemis, les bras levés vers le ciel comme pour les faire savoir que je n'étais pas un danger envers eux histoire d'éviter de faire me trouer les fesses. Je ne pu m'empêcher de jeter un coup d'oeil derrière moi afin de voir comment mes camarades réagissaient face à la tournure des choses. Mais surprise, en tournant la tête vers mes soit disant camarades, j'assistai à une scène surprenante qui illustrait tant bien que mal à quel point on ne pouvait pas faire confiance à certains étrangers. En effet, l'ectoplasme à roulette, poussé par Ulcky qui avait détalé comme un chien par la suite, roulait vers ma direction avant d'entrer en collision avec ma personne. << Putaaaaaain !!! >> Disais-je à travers une voix qui montrait mon envie de massacrer ce lache, tandis que je me retrouvais sur les genoux de l'handicape. Et merde, c'était pas gagné du coup.

      Bref, après un petit moment à échanger avec nos ennemis qui apparemment nous avaient confondus avec d'autres personnes avant de se rendre compte de la supercherie, on était sur le point d'y laisser notre peau. Quand soudain, Ivan pris les devants en neutralisant une bonne partie de nos agresseurs, c'était impressionnant venant d'une personne comme lui.

      A mon tour maintenant. Je dégainai aussitôt mes pistolets puis je fermais les yeux en retenant la position de l'ensemble de nos ennemis avant de faire une rotation rapide sur moi-même et tirer des coups de feux sur ces mêmes cibles. Bingo ! Je m'arrêtais par la suite pour me rendre compte des dégâts que ma technique avait engendrés et apparemment ce fut un succès. Pendant que les uns étaient morts sur le coup, les autres agonisaient sur le sol en se tordant de douleur, je finis par les achever avec un head shot.

      - Vite !! Il est en train de s'échapper


      Dit Ivan qui essaya de me faire comprendre que le présumé chef de ces brigands étaient sur le point de prendre la fuite en ouvrant un passage secret sur le mur après avoir tiré sur un levier. Je tirais quelques coups de feu vers sa direction afin de l'arrêter, mais le bougre fut sauvé de justesse par le passage secret qui s'était fermé à temps en encaissant ainsi les balles.

      -Merde ! Il va pas s'en tirer aussi facilement l'enfoiré

      Dis-je en allant ouvrir le passage secret pour finir par m'aventurer dans les entrailles de ce long couloir afin de capturer ce type de la cabale. Ce fut le début d'une course-poursuite entre ce forban & moi.


      Dernière édition par Jack Archer le Mar 26 Fév 2013 - 23:27, édité 1 fois
        Impossible de savoir ce qu'il se passait pour les autres... J'avais fait le tour du proprio pour rattraper mon erreur et bon... L’avantage avec ce genre de bâtiment, c'est qu'il y a toujours une porte ou une fenêtre arrière... Et ici la règle tenait toujours. Ma situation était simple, prendre les tirants, kidnappeur d'enfants, par surprise... Pour de vrai... Et sauver mes camarades de fortunes... S’ils étaient encore de ce monde... Au départ, je voulais prendre la porte... simplement. Mais dans les films, il y a toujours un piège derrière la porte. Donc j'ai choisi de passer par la fenêtre. Autant vous dire que c'était encore loin d'être une de mes meilleures idées... Car franchir une ouverture étroite à deux mètres cinquante de haut... Malgré tout, je suis passé me fracassant la tête contre le sol et les divers objets au sol en faisant un bordel du tonnerre. Si j'étais resté avec Ivan et Jack, ça n’aurait pas été pire. Je me suis mis sur mes gardes en attendant le plausible garde mais, rien, vraiment rien. Et au niveau de la porte, rien non plus, pas de piège... Bon direction la grande pièce alors. Par chance, cette fois, le passage donnait directement sur la pièce où j'avais abandonné mes deux appâts... Mmm, mes deux acolytes. Et devant moi, tout plein de gens morts....


        - Yuan : Oh mon dieu... Qu'avant nous fait... On va aller en enfer Ulcky tu entends ??? TU ENTENDS ???

        - Ulcky : Difficile de pas t'entendre. Panique pas, dans ma logique, ils sont morts, peut-être, mais les autres aussi et donc personne ne fera de mal à personne tu me suis ? Donc on a fait un acte noble et passible du passage au paradis !

        - Yuan : Le jour où on rejoints l'au-delà, c'est toi qui négocie... Tu t'arrange vraiment de tout...


        J'ai arrêté mon monologue quand des bruits se faisaient de plus en plus insistants vers l'extérieur. Et là aussi, par je ne sais quelle réflexe, j'ai attrapé une cape de l'un des membres de la capable pour me camoufler dans le tas de cadavre. Soudain, la porte de dehors s'ouvrit en laissant entrer un groupe de la cabale ainsi que deux enfants qui pleuraient. Ils étaient tous surpris de voir la situation et surtout de se rendre compte qu'une tête d'ahuris dépassais. J'étais allongé, mais ma curiosité avait pris le dessus et j'étais clairement repéré...
        Yuan : Euhhh....

        Silence de mort....

        Yuan : Euhhhh... J'ai mal ! OHHHH.... Bobo ..... Alalala .... La grosse douleur... là sur le bidou.... Des intrus.... Alala.... Le chef en dangé... Alalal....

        Silence de mort....

        Au départ, je me voyais déjà réellement rejoindre les types au sol et devoir négocier ma place au royaume du bonheur. Mais étrangement...

        Chef du groupe : Vite aidons-le ! Nous devons aller voir dans la pièce du sous-sol secret si nous avons encore les enfants et le maître ! Action, Go ! Go ! Go !

        Et comme un groupe de militaire de la marine entraîné à suivre les ordres, le groupe me souleva pour m'aider. Alors que rappelons-le je n'avais aucune blessure... Et ils m’entraînèrent avec eux vers les fameux sous terrain inconnu jusqu'alors...
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          Les dents serrées, la mâchoire crispée, Prince bondit directement en avant, avec une volonté de fer et une vitesse qui ne laissa aucunement réagir l'homme face à lui : aveuglé par la haine qui parcourait désormais l'ensemble de son corps, il bloqua vigoureusement la tête de son vis-à-vis, entre ses deux mains, avant de plaquer cette dernière sur le mur, derrière lui. Le choc fut rude pour l'homme encapuchonné qui perdit, pendant une seconde, ses repères, avant que son corps ne soit jeté puissamment dans la salle des cellules. Le pirate, toujours habillé de la longue robe blanche qui ne laissait entrevoir son visage, marcha alors vers l'adepte de la Cabale. Ses pas décidés semblait lourds, sa démarche assurée et ferme trahissait sans problème sa volonté de décharger une colère trop grande.

          Se relevant difficilement, la main sur la tête, le type en noir balbutia alors :

          « Bordel... Mais vous êtes qui vo... »

          Terminant sa phrase par un gémissement plaintif, tandis que le poing de Prince avait atterrit dans son estomac, l'homme cracha de la salive sur le sol : ses yeux paraissaient vouloir sortir de ses orbites alors qu'il tenait son ventre à deux mains, comme pour éviter que quelque chose n'en sorte. Mais avant qu'il ne termine à genoux sur le sol, le pirate l'attrapa par la gorge avant de se pencher vers son oreille :

          « Qui je suis ? Les questions c'est moi qui vais les poser si tu veux bien... Où sont les clefs des cellules ? »

          Le membre de la Cabale baragouina avant d'être lancé une nouvelle fois dans les airs par un Prince trop impatient... Atterrissant sur une large table en bois, qui céda sous le choc dans un horrible craquement, l'encapuchonné se releva une nouvelle fois difficilement afin de faire face au pirate :

          « Tu penses vraiment que je vais parler à un inconnu ! »

          Malgré les blessures, ce dernier prit l'initiative d'attaquer : crachant une gerbe de sang sur le sol, il sortit un poignard de sa robe avant d'afficher un sourire malsain sur son visage... le sourire d'un fou... Il bondit alors sur le pirate, lame en avant et attaqua à outrance : des attaques trop brusques, trop sommaires, qui ne trouvèrent que le vent d'esquives trop majestueuses, trop... Princières.
          Après un énième assaut qui toucha cette fois-ci le pirate, au niveau de l'épaule, arrachant la robe et la chair de ce dernier sur plusieurs centimètres, Prince qui ne sembla pas sensible à la blessure, envoya son coude directement dans le nez de son adversaire, qui éclata dans un effroyable bruit. Profitant de cette attaque qui déstabilisa complètement son vis-à-vis, il sauta dans les airs et propulsa un puissant coup de pied qui expédia directement l'adepte de la Cabale dans le mur de pierre.

          Prince attrapa l'homme par le col et le monta en hauteur :

          « Parle maintenant ! Où sont les clefs des cellules ?! »

          L'individu se mit alors à rigoler, comme prit d'un soudain déséquilibre, malgré son visage meurtrit et douloureux :

          « Tu penses pouvoir te dresser contre nous... Seul ? »

          Appuyant plus fermement l'homme sur le mur, Prince, subjugué par la fureur, ne fit pas attention aux bruits qui résonnaient derrière lui, ainsi qu'à l'appel des enfants : alors qu'il se retournait pour comprendre ce qu'il se passait, le pirate prit un puissant coup au niveau de la nuque... Sombrant inconsciemment sur le sol qui semblait littéralement l'avaler, il ne put que distinguer les deux nouvelles silhouettes, petites et floues, au-dessus de lui, encapuchonnées dans des robes noires, qui paraissaient le regarder, amusées :

          « De... des.. enfants ?! Pour.. pourquoi ? »

          Leurs paroles n'étaient qu'échos à ses oreilles, jusqu'à ce qu'un nouveau coup, dans le visage, ne le fasse voyager dans les abysses de l'inconscience, le néant de l'esprit...



          Jack c’est débrouiller comme un petit chef. Mais l’ange qui déteste se servir de son arme a encore dû le faire aujourd’hui. Le jour où il ne s’en servira plus n’est pas encore venu. Le chef du groupe qui s’enfuit par un passage secret est poursuivi par notre marine. L’ange ne peut le suivre. Il n’y a pas de raison psychologique. La seule raison est, le passage est petit et composé d’escalier. C’est donc un chemin impossible pour notre handicapée qui signale à son compagnon qu’il l’attend ici.

          Au milieu de tous ces corps, il décide de ramasser les armes. Puis il en stocke une nouvelle avec lui. Avec deux armes il est probablement plus efficace même s’il espère ne jamais s’en servir… Les corps pleins de sang lui demandent de l’aide. Ils avaient tous cherché à le tué mais… Peut-il laisser des blessés dans cet état ? Il n’est pas comme eux. Il recharge tout d’abord ces deux armes avec les munitions des autres flingues.

          -Nous ne sommes pas des monstres mais des êtres humains. Vous tuez vos semblables. Cela n’est pas juste. Qui vous dit que c’est ce que votre Dieu veut ? Peut-être que vous avez une mauvaise interprétation. Imaginai que tout le monde fait partie de votre religion. Alors vous tuerez vos semblables. Si ce n’est pas le cas, alors vous tué des pauvres hommes parce qu’ils sont diffèrent. Si tout le monde tue pour de simples différences, alors à quoi sert la religion ? La religion est sensée amenée la paix, la tolérance dans ce monde. Ici vous ne causez que désordre. Vous êtes croyant, vous trouverez la réponse dans votre cœur. Qui a raison ? Celui qui a lancé l’idée de meurtre ? Je m’arrête sur ça et je pars vous chercher un médecin avant que le drame ne se produise.

          Déjà quelques-uns avaient rendu l’âme. Ivan met rapidement son costume noir. Sur le point de sortir, une petite voix l’interpelle. Une femme ? Non plutôt une fille. L’handicapé se retourne et voie une enfant sortir de l’obscurité. Il connait ce visage. Comment ? Impossible.

          -Marie ? Tu as réussi à t’échapper ?

          Elle commence à pleurer puis coure vers l’ange. Elle lui saute dans les bras… Une marque de sang apparaît. Elle a un couteau dans la main et s’en est servie sans hésitation. Le coup est porté derrière l’épaule gauche. Toujours la lame enfoncée, elle secoue son arme pour agrandir la plaie, puis la retire.

          -Alors on attaque mes hommes ? Tu vas mourir ici avec tous les autres.

          -*Elle n’a rien d’humain. Son visage sinistre, son sourire maléfique, des paroles dur. Ce n’est pas une enfant. C’est un monstre de la nature.* Mais ton père …

          -Mon père ? Tu veux dire mon géniteur. Ce n’est rien d’autre qu’un abruti. On lui a dit que j’allais être sacrifié. Enfin, pour qu’il me laisse tranquille. Mais il a cherché à me sauver. Si je pouvais l’avoir entre mes mains comme je t’ai toi. Je lui ferrais savoir !

          -*L’homme a dit la vérité mais ce n’était pas la vérité. Ce n’est que sa vérité. Il faut que je me débarrasse de la fille.* Alors il n’y a jamais eu de kidnapping.

          -Bien sûr que si. Nous attrapons les enfants. Ceux qu’on arrive à enrôler restent avec nous, les autres sons sacrifier. Puis les curieux dans ton genre c’est ce qui meure en premier. Regarde-toi. Tu me dégoutes. Tu peux pas marcher. T’as le visage bizarre. T’es rien. Pourtant tu veux faire quelques choses. Bon je vais t’aider à mourir, je suis adorable n’est-ce pas ?

          Elle donne un deuxième coup mais dans l’autre bras histoire de neutraliser les seules choses dangereuses. Puis elle s’écarte. Quelque homme se relève dans un sale état. Ils le mettent au centre de la pièce. Ils retirent son tissu et voient des ailes. Cela les bloque quelques instants mais sans plus. Ils sont fiers de sacrifier un homme ailé. Il commence des incantations. L’handicapé face à son destin. Un bien triste destin. On raconte que les enfants sont des êtres purs, mais c’est par la main d’une fillette qu’il va se faire tuer. La ligner des Cimitiero sera presque éteinte si celui-ci vient à mourir. Des êtres maudit qui n’ont jamais réussi à accomplir quelques choses. La maladie vient toujours lorsqu’un Cimitiero s’approche de son but. Avant de recevoir le coup final, Ivan est déjà inerte. Relâcher, la tête baissée. La mort fait partie de la vie comme il le dit si bien.

          *On ne choisit pas quand on meurt, mais on choisit comment aller à sa rencontre !*

          Marie juste derrière lui s’apprête à donner le coup final. Mais l’ange se tourne brusquement et donne un coup de coude à la fille qui tombe. Ces armes ont été saisi, alors il actionne sa chaise et fonce sur un homme. Surpris par la vitesse de l’engin, il y a collision. L’ange propulsé de sa chaise suite au contact se voie mettre un coup de tête au menton de l’assassin qui s’évanouit. Une fois à terre il cherche une arme, mais il est déjà trop tard. Les autres hommes lui donnent de nombreux coups de poings et pieds. Ivan n’est pas un combattant, il est même très loin d’avoir le niveau d’un combattant. Sa meilleure arme, c’est sa langue. Il sait se servir d’une arme à feu mais sans plus. Les coups qu’il reçoit lui font cracher du sang.

          *Dans cette situation, j’ai les paroles de père qui me revienne. Il disait : « Dans les ténèbres qui m’enserrent, noires comme un puits où l’on se noie, je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient, pour mon âme invincible et fière, dans de cruelles circonstances, je n’ai ni gémi ni pleuré, meurtri par cette existence, je suis debout bien que blessé. En ce lieu de colère et de pleurs, se profile l’ombre de la mort, et je ne sais ce que me réserve le sort, mais je suis et je resterai sans peur, aussi étroit soit le chemin, nombreux les châtiments infâmes, je suis le maître de mon destin, je suis le capitaine de mon âme. » J’estime avoir suivi la même voie…*

          Ivan qui vit dans le passé se voit évanouir au présent, Dieu seul sait ce que lui réserve futur.
          L'enfant enlevé - Page 2 Enfant11
            Une course-poursuite à travers les entrailles de ce long couloir lugubre et froid fut ainsi entamé entre le fuyard et moi. Malgré le fait qu'il gardait une bonne distance par rapport à moi, ce n'était qu'une question de temps avant que je ne puisse le rattraper, car le bougre, haletant, semblait être essoufflé par ce simple parcours qu'il venait de courir. Humm... Le sport ne devait certainement pas être son fort, le pauvre.
            Afin de le contraindre à s'arrêter, je dégainai l'un de mes flingues avec lequel je le braquais puis je criais à son égard :

            - HALTE, OU SINON JE TIRE !!!

            Mais le brigand décida d'ignorer mes avertissements en continuant sa course tel un gibier qui essayait d'échapper à un lion féroce et sans pitié pour sa proie. Je m'apprêtais ainsi à lui tirer dessus quand soudain " BaAm " Un projectile vint heurter mon pistolet avant d'envoyer l'arme vers glisser sur le sol à l'arrière alors que je tournais la tête pour voir mon arme s'éloigner. A peine avais-je tourné la tête vers l'avant pour comprendre qui était l'auteur de cela, un puissant coup de pied en plein poitrine, exécuté par un type vêtu tout de noir à travers un saut dans les airs, m'envoya rejoindre mon arme à l'arrière en me roulant par terre tel un tonneau.

            - Chien, comment oses tu pointer ton arme sur le chef ?

            Dit mon agresseur qui se dressa contre son boss et moi, tandis que celui-ci continuait son chemin tout en laissant des directives à mon nouveau adversaire. Et selon ces propos, ma mort était la priorité. Merde, j'allais devoir m'occuper vite de ce type avant que ma véritable proie ne puisse m'échapper pour de bon.

            Le bougre fonça vers moi afin de m'attaquer, je me relevai aussitôt pour aller à sa rencontre en essayant de l'accueillir avec un coup de poing en direction de la mâchoire. Il évita mon attaque avant de pivoter rapidement vers le côté pour passer derrière mon dos. Après m'avoir plaqué contre lui pour casser la position de force que j'avais et pour assurer un contre maximum sur ma personne, il fit une flexion des jambes avant de faire une extension qui me décolla du sol puis il effectua une souplesse arrière pour me projeter derrière lui en m'écrasant violemment contre le sol. Punaise, pendant une fraction de seconde j'ai cru qu'il m'avait cassé les os, l'enfoiré.

            Pendant que je me tordais de douleur, le visage rouge comme une tomate mûre, il se mit au-dessus de moi en essayant de m'étrangler à main nues de toutes ses forces.

            - Crève sale chien, tu vas rotir en enfer pour ce que tu as osé faire à notre organisation.

            Dit-il tandis que ses mains étaient toujours autour de ma gorge, me voyant ainsi me débattre tant bien que mal pour m'en sortir, mais ce n'était pas suffisant. Ainsi je tendis ma main vers le côté pour finalement saisir, après de longue seconde de tentative, mon flingue qui était par terre avant de " BaAng" exploser la cervelle de mon agresseur qui s'effondra par terre. Je me relevai, puis je déblatérais sur son corps sans vie ces mots suivants :

            -Hé baah tout compte fait on dirait bien que tu va devoir me dévancer.. Et bon barbecue, labas en enfer.. Enfoiré !

            J'allais par la suite vers la direction qu'avait pris le présumé chef avant d'arriver au niveau d'une porte, à la fin du couloir, que je défonçais à l'aide de mes pieds avant d'assister à une scène qui remettait de l'intrigue dans l'histoire. En effet deux membres de la cabale, sous les membres du type que je poursuivais un peu plus tôt, tenaient par le bras un autre gars qui semblait être une menace pour ces brigands. Humm... Quoi qu'il en soit, il était temps d'arrêter ces brigands et de les mettre hors d'état de nuire, il était temps pour super Jack de faire son boulot. Cette pièce allait d'une minute à l'autre être un champ de bataille...BanzaAiie !!!

              Direction les sous-sols donc ! En queue de file, et soutenue par deux bons gaillards, notre petit groupe continuait sa marche. Ils firent un arrêt imprévu dans ce qui semblait être une pièce intermédiaire, encore une... En même temps un bâtiment de cette taille... Les gus commencèrent à ce mettre à genoux devant une gamine et quelques autres encapuchonnés. Ces derniers tabassaient un homme à terre qui ...

              ****

              Yuan : Merde ! C'est Yvan ! On doit faire quelque chose ! Il va y rester...

              Ulcky : Il saigne pas mal en plus... Pas trop de précipitation, on a l'avantage de la surprise... Normalement...

              ****

              Notre groupe qui se tenait en prosternation devant le mouflet, se laissait copieusement insulter. En même temps, on était trois clampins qui avaient foutus un bordel assez impressionnant. La petite terreur continuait de faire ces éloges et Ivan avait eu un moment de répit grâce à cela.

              L'enfant machiavélique : Bande de petits rats, voyez cette frêle personne vous tenir tête ! Vous n'êtes bon à rien ! Je devrais vous tuer aussi ! Vous n'avez pas été prudent ! D'abords pour me ramener auprès de notre chef et ensuite à vous êtres baladé dehors en revenants bredouille !

              ****

              Ulcky : Bon... Déjà il y a elle, et un autre chef... Et puis c'est bizarre mais...

              Yuan : Toi aussi elle te dit quelques choses...

              Ulcky : Bah oui, sa trogne un peu bouffis... Son histoire d'être amené...

              ****


              Je me suis mis en position assise pour prendre le temps de réfléchir... Les autres autour de moi commençaient à me regarder étrangement. Je délaissais totalement les dires de la morveuse et j'ignorais le respect qu'elle devait avoir. Bref, rien de bon pour garder mon avantage.

              Un garde : Mais tu es fou ! Met toi à genoux, sinon elle va te...

              Ulcky : Qui va me quoi de rien du tout ! Tait-toi je réfléchis !

              L'enfant machiavélique : Qui est-tu jeune débile ! Tu oses me couper la parole et en plus tu ne te soustrais pas au respect de la hiérarchie de la cabale ! Tu es en train de choisir la mort avec cet intrus !

              Yuan : Ferme là gamine tu veux ?


              Ils avaient tous eu les yeux écarquillés après mes paroles et se sont tous éloigné de quelques mètres comme si la peste m'avait frappé. Moi toujours dans ma réflexion, j'avais à peine saisi leurs gestes... La petite fille commençait à avoir les larmes aux yeux, sans doute peux habituer à l'autorité...

              L'enfant machiavélique : Tu es méchant pas beau... Sniff, tu vas goûter à mon canifle... Tu ne vas pas bouger et ...

              Elle se jeta sur moi pour planter son morceau de lame dans le corps. Mais le réflexe de base d'Ulcky est d'éviter les coups... ou de les parer... Et là pour le coup... Un coup ! Une grosse gifle dans le visage déjà bien rouge, par les larmes de l'enfant. La lame tomba plus loin et les gardes commencèrent à ce lever. Sans doute avaient-ils compris que j'étais aussi un intrus...

              ****

              Ulcky : Mais oui c'était la gamine que l'on cherchait !

              Yuan : Mais bien-sûr ! Mais elle est vilaine alors ?

              Ulcky : Il faut croire...

              ****


              Trois des encapuchonnés se jetèrent aussi sur moi pour m’immobiliser. Mais le niveau n'était pas à la hauteur et en deux trois coups de cuillère à pôt, ou plutôt deux ou trois grosses mandales bien placés, ils étaient vite à terre. Profitant de la surprise, de mon nouveau costume très doux et léger de surcroît... ainsi que de ma position semi avantageuse, je me suis exclamé...

              Ulcky : Bon, bon,bon... Heureusement que je suis là pour remettre les choses en place !

              ****

              Yuan : Oh ! Oh ! On va jouer un peu avec eux ???

              Ulcky : Oui, ça va être drôle ! Si ça marche...

              ****


              Ulcky : Comme je le disais, je suis là enfin... Petite peste, tu te crois mieux que les autres ! Ein ! Vilaine ! Tu seras puni ... Plus de jouet pendant quatre semaines... Bon... Mmm, je suis... Liam, cabaliste en chef de ... L'unité... 6 .... Ok ?!?

              Les gardes : L’unité six tu entends ?? C'est l’unité d'élite ça ! En me^me temps vu sa force et la façon dont il à maîtrise Petite chef... Obligé, il est de l'unité 6...

              Ulcky : Oh ça marche ? Mmm bref, je veux dire que si vous avez compris on va passer à la suite. Bon, l'estropié au sol, vous me le remettez sur son fauteuil, deux trois bandages et on le garde au cas où. Toi la gamine tu vas... marcher à quatre pattes ! Et faire tes excuses à tout le monde ici !

              L'enfant moins machiavélique : Mais je veux pO !!! Je suis la chef normalement...

              Yuan : Tu l'a vu celle-là ? Elle va t'arriver droit dans la gueule si tu continues ! Non mais ! Fanfreluche !

              Ulcky : Bon tu obéis et après on va aller dans la salle secrète... Et vous me porterez...


              Après les excuses faites et un semblant de soins fait à Yvan qui reprenait ses esprits petit à petit. Il constatait que j'avais une place de choix... Malheureusement pour moi, je n'avais pas pu, lui expliquer ou faire comprendre mon stratagème créer à l'arrache... Sur la route, en tout cas en direction du couloir, il y avait encore des cadavres...

              Ulcky : Faudra me nettoyer ça après hein...

              Au loin la porte vers la salle secrète où était Jack, le chef de la cabale et un inconnu au groupe de sauveur.
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                Des visions obscures, éphémères l'entouraient, comme si son corps avait été jeté dans un vide profond et sans fin. Étrangement, il arrivait presque à contrôler toutes choses autour de lui, ces formes toutes plus abstraites les unes que les autres, mais également ces sons, ces tintements tantôt aiguës, tantôt graves, qui sonnaient, dans cet infini... Un voyage confus et vague qui sembla durer une éternité... Un lieu sans vie, sans ressources s'offrait à lui, comme un Eldorado mystérieusement abandonné, mais à l'intérieur duquel il aurait peut-être pu construire un empire, un royaume à son nom. Néanmoins, tout bascula en un instant, au moment ou une voix résonna, d'abord tout bas, puis de plus en en fort, jusqu'à casser cet espace, éclatant ce dernier comme un simple miroir de verre.

                « ... Tu m'entends quand je te parle ?!! »

                Cette voix puissante semblait littéralement venir du fond de son esprit, ou peut-être du fond de la terre... Lui-même de ne savait pas. Le pirate qu'il était ouvrit alors doucement les paupières, des paupières lourdes, trop lourdes, comprenant petit à petit qu'il revenait du pays de l'inconscience. Une lutte avait alors débuté entre lui et sa volonté pour ouvrir les yeux, tandis que dans son esprit, les fragments se remettaient en place, afin de reformer un seul et même puzzle, le puzzle de sa mémoire. Oui il se souvenait : le vieux, le Boru Bodur, la cabale... les enfants.... les enfants ! Cette dernière pensée fit soudainement bouger Howard Prince, qui ouvrit grand les yeux et qui debout, ne parvenait étrangement pas à bouger. Une fulgurante douleur se propagea alors à l'intérieur de son crâne, le faisant gémir de douleur. Serrant les dents, le pirate voulu placer ses mains sur sa tête, mais ne put bouger ses bras, ces derniers étant comme retenu par une force invisible : levant doucement la tête, il vit alors qu'il était retenu par deux hommes, caché sous de longs capuchons noirs. Ces derniers avaient le visage caché, mais nul doute qu'une expression sombre, un sourire froid, habillait le portrait de leur face. En temps normal, une situation de la sorte aurait pu faire sourire le pirate, qui aurait trouvé cela plutôt ironique... Mais ici, un élément ne lui permettait pas cela : des enfants étaient en jeu dans cette histoire et la situation avait prit des proportions trop importantes.

                « Reste tranquille ! Chiens ! Et à genoux devant le Maître ! »

                Un des deux types frappa alors, d'un coup de pied, le mollet de Prince, qui s'affaissa, à genoux, dans un nouveau soupir de douleur. Des bruits de pas traversèrent la pénombre devant lui. Levant la tête, il put discerner l'homme sortir des ténèbres, comme un démon sortant des tréfonds de l'enfer : massif, l'homme qui portait un long manteau sombre directement posé sur ses épaules, avait plaqué sur sa tête, une sorte de masque d'acier, représentant un mixte entre la tête de mort d'un aigle et celle d'un humain... Un plastron, décoré de fines plaques d'aciers décorait son corps, sur lequel traversait plusieurs ceintures couvertes de diverses armes : couteaux, pistolets à silex...

                L'homme, colossal, se baissa alors devant le pirate, toujours enroulé dans sa longue robe blanche et positionna sa main sous le menton de ce dernier, afin de lui faire lever la tête, doucement :

                « Eh bien... Si je m'attendais à la visite de mon vieil ami... Ou devrais-je dire... ennemi ? »

                Il plaça alors sa main au niveau de la gorge du pirate, avant de le soulever, avec une force prodigieuse. Désormais à un bon mètre du sol, Prince plaça ses deux mains sur celle du colosse afin de tenter de se dégager, mais impossible, la poigne de ce type était tout bonnement incroyable. Sentant sa gorge se refermer petit à petit, il voulu dire quelque chose, mais sa voix semblait rester bloquer à l'intérieur de son corps :

                « Moi qui pensais que tu avais prit ta retraite, ou que tu étais... mort ! Ahahahahah ! Tu viens pour les enfants n'est-ce pas ? Laisse-moi te dire une chose Zarracas, prêtre de l'ordre du Baku... Ce plan ne sera jamais enraillé par qui que ce soit ! Cela fait des années que la Cabale est dessus et même la marine ne peut rien faire ! »

                Posant son autre main sur le haut de la robe de Prince afin de dévoiler son visage, le colosse continua sur sa lancée :

                « Surtout si le dernier espoir pour ses enfants est éliminé de ma propre... »

                Voyant alors les yeux émeraudes, ainsi que la longue chevelure brune sortir de la capuche, le "Maître", sembla troublé, au point de desserrer sa poigne :

                « Bordel ! T'es qui toi ?! »

                Le pirate, afficha un semblant de sourire sur son visage... Il aimait cette question :

                « Moi ? Je suis... Mister Prince ! »



                L’ange est entrainé sans trop savoir pourquoi. Un couloir sombre, est -il amené à l’échafaud ? Il regarde ce qui l’entoure. Ulcky placé comme un roi. Lui qui a fui. Que s’est-il passé pendant la petite période où il a perdu conscience. Il ne sait pas. Il a deux conclusions, soie Ulcky est en membre de la cabale et n’était en fait qu’un espion depuis le début, soie c’est un chef d’un autre groupe qui vient pour on ne sait quoi. Deux suppositions bien loin de la réalité. Ivan interroge simplement Ulcky en lui demandant ce qu’il c’est passé. La réponse est simple. Ulcky raconte qu'il est le boss et que je suis son prisonnier. L'individu sait qu'on ne peut mentir a l'handicapé. Il lui a sauvé la vie et maintenant il tente quelque chose.

                -*Ulcky j’ai une dette envers toi, je ne l’oublierais pas*.

                Dans ce couloir étroit, on ne sait pas quel miracle l’ange arrive à circuler. Un corps est trouvé sur le chemin. Un certain soulagement se fait sentir lorsque les deux compagnons voient que ce n’est pas Jack. Le groupe entre dans la salle secrète. Une réunion a lieu ici ? Tout le monde est présent pour le dernier acte. Des cages contenant des enfants, des membres de la cabale, un homme attrapé par les fanatiques, puis Jack, il n’a pas encore lancé le combat. Heureusement, l’ange peut lancer un dialogue pour arrangé ça sans faire couler le sang. Joué au boss, même si c’est Ulcky qui a plus l’ère d’être le patron ici.

                -Bonjour, re-bonjour pour certain. Nous allons faire simples. Vos hommes sont blessés. Soie vous relâchez les innocents, soie vous aurez le malheur de connaitre le même sort. Au meilleur des cas pour vous, si vous gagnez. Le combat prendra du temps, ce temps perdu entrainera la mort de vos frères. Comment vous débarrasserez-vous de tous ces corps ? Il y a trop de personnes qui vous surveillent. La marine viendra et au final vous perdrez tout.

                -Les astres nous on dit qu’il y a quatre hommes à tuer. Les voilà tous réunis. Tu me dis de renoncer à mon culte, mais dieux et tout puissant, il nous donnera la force de vous vaincre et de perdurer notre culte sans le moindre problème. Tué les tous !

                -Je vous ai donné une porte de sortie. Vous avez choisi l’injustice à la justice ! Moi Ivan De Cimitiero, vous juge coupable ! Pour vos crimes vous irez moisir derrière les barreaux ou vous décèderaient ici. L’ange du jugement a parlé, que justice soit faite !

                L’handicapé lance son jugement comme un être supérieur, un juge qui a tous les pouvoirs. Comme s’il ne risque rien. Il fait ce qu’il doit faire. Un brave petit homme. L’ange n’a plus de munition, il a complètement vidé son chargeur précédemment. Il ne peut que compter sur ses compagnons. Mais cela l’arrange, il déteste se servir d’arme. Il observe la justice qui se met en route.

                -La justice triomphe toujours.


                -La ferme esclave! C'est un prisonnier faut pas l'écouter, je lui couperais la langue plus tard.

                Ulky a bien l'intention de se faire passer pour quelqu'un d'important. Alors pour lui faciliter la tâche, Ivan baisse la tête suite au propos de son compagnon. Ce qui calme la situation.

                  Nous étions enfin tous réuni dans la dernière grande pièce. Au fond de la salle trois hommes de la cabale qui tenaient une sorte de prisonnier. Une personne d'âge bien entamé, bref, ce n'était pas un enfant. Je ne savais pas ce qu'il ce passait, mais nous aussi nous avions du boulot sur place. Toujours est-il, que Jack semblait avoir pris son courage à deux mains et courrait en direction de l'inconnu et des trois hommes... Celui qui ressemblait au chef commença à bougonner de colère en constatant tout ce remue-ménage. Ne pouvant prendre le temps de donner des ordres clair à tous le monde, il ordonna simplement à l'un des cabalistes qui tenait "Le prince" inconnu, encore de tous, de stopper Jack.

                  De notre coté, quelques gardes qui nous regardaient avec mépris en se demandant pourquoi nous étions là. Ivan avait tenté de parler et avait prononcé des menaces. Nul doute que cela avait attisé la curiosité. Le jeune enfant cabaliste qui semblait moins bête que prévu en pris bonne note pour souligner quelques détails compromettantes.

                  L'enfant Machiavélique : C'est quoi ce cirque ? Pourquoi on les attaquerait ? Pourquoi ce prisonnier parle pour nous ? Pourquoi il ne ...

                  ****

                  Ulcky : Elle me gonfle la gamine.

                  Yuan : Il me gonfle tous perso... Regarde l'autre Jack qui ne peux pas s'empêcher de sauter partout et Ivan qui n'arrive pas à se taire...

                  Ulcky : Bon on fait quoi ?... Là on risque de faire foirer notre plan "je-me-fais-pas-taper".

                  ****


                  L'enfant machiavélique : ... ce fait pas punir par vous de l'unité 6. Et puis d'abords j'ai toujours entendu parler que l'unité 6 ne laissait pas de trace ! Alors...

                  J'ai posé mon regard le plus dure qu'il soit, celui qui te fait faire caca dessus que tu le croise. Celui qui te dis "Oh toi tu seras aussi puni de jeux vidéo si tu continue".

                  Ulcky : Tu as raison, je ne vais pas garder une trace de toi si tu parle encore...

                  Elle s'enferma dans un mutisme en ayant les larmes aux yeux et à deux doigts pleurer.

                  Ulcky : Si tu pleure... Tu finiras comme le prisonnier...

                  Bref, oui je me présente Liam de l'unité 6, en position pour mettre de l'ordre. Voyez pendant que vous nous regardiez un homme est passé a travers vous et veux s'en prendre au chef. Et pas le chef bébé que nous avons là et qui n'est pas mon chef ein ! Et d'ailleurs je suis même le chef du chef derrière vous qui est aussi le chef du bébé chef.


                  Silence d'incompréhension...

                  Je suis descendu de mon siège d'honneur afin de recommencer...

                  Ulcky : Bon, donc je me présente Ulcky de l'unité 6.

                  ****

                  Yuan : Idiot, tu n’as pas donné le bon nom !

                  ****

                  Ulcky : Euh unité 7...

                  ****

                  Yuan : C'est moi le crétin d'habitude, t'a changé d'unité !!!!

                  Ulcky : T'es marrant toi t'avais qu'a prendre la parole !

                  ****

                  Ulcky : Euh, je suis là pour...

                  Et la les gardes commencèrent à prendre position vers moi. Ceux qui m'avaient porté se mirent derrière moi pour me bloquer le passage. Seule l'enfant avait encore une certaine proximité avec moi, ainsi qu'Ivan, mon jeune prisonnier.


                  Un garde : Bon Avant de faire quoique ce soit, tu va nous suivre pour être sûr de ton identité et ça va commencer par t'attacher !

                  J'ai empoigné l'enfant et saisissant l'arme vide d'Ivan. Elle avait le canon contre la tempe. Elle suivait toujours mes directives, c'est à dires elle pissait des larmes sans broncher un mot. C'est dingue cette capacité à obéir à cette âge.

                  Ulcky : Si vous bougez, je tire une balle...
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                    Une déclaration déstabilisante... Une phrase, un nom, qui sembla émietter l'esprit du "maître" pendant un fragment de seconde, à tel point que ce dernier lâcha presque totalement prise... Malgré le casque en acier qu'il portait sur sa tête, Prince pouvait sans problème imaginer l'expression de son vis-à-vis complètement perdu, troublé. Ses yeux, visibles, malgré ce costume, trahissaient un certain malaise et le pirate, dont les yeux émeraudes et perçants ne lâchaient plus ceux de l'homme qui le tenait toujours, voyait clairement se dessiner l'image de l'hésitation. Le colosse en armure s'était surement attendu à voir son ancien ennemi, fragile, grêle, les cheveux grisonnants, exactement comme était l'authentique Zarracas, vénérable prêtre de l'ordre du Baku et grand adversaire de la Cabale. Mais voilà, le vieillard n'était pas là et face à lui se trouvait Howard Prince, le pirate gentleman, l'ancien commandant des pirates de Sayle Valdean, les Fushi Akumas !

                    Un sourire s'était alors affiché sur la bouche de Prince, amusé de voir l'incompréhension ronger l'esprit de son adversaire, tandis que le Maître, lui, serrait les dents, apparemment agacé par le déroulement que prenait les évènements. Ré agrippant le col du pirate avec force, le géant, souleva ce dernier un peu plus haut avant de reprendre la parole :

                    « Mister Prince ?! Bordel, moi qui pensais que je faisais de nouveau face à mon vieil ennemi ! Eh bien, je ne sais par quel moyen tu as réussi à obtenir l'uniforme de ce vieux faiblard de Zarracas, mais crois-moi sur un point : je vais t'écraser, même si tu n'es pas le prêtre du Baku ! »

                    Sortant un long pistolet à silex de l'un de ses ceinturons, le colosse leva lentement son arme vers la tête du Prince, visant ce dernier, tout en affichant un sourire inquiétant et sinistre sur son visage. Ce rictus, mélangé au sinistre et funeste casque qu'il portait, lui donnait clairement l'apparence d'un être infâme, d'une créature inhumaine... d'un véritable monstre. Une vision qui dégoûta le pirate, alors qu'il repensait aux enfants enfermés et à cet homme, qui, quelques heures plus tard, avait supplié son aide...

                    Des bruits, derrière eux, troubla alors et une nouvelle fois leurs attentions. Des individus arrivaient apparemment en courant vers leur position.

                    « Qu'est-ce que c'est que ce... »

                    C'était sa chance : profitant de ce moment de flottement chez le géant, Prince prit appui sur l'avant bras de son adversaire, afin de lancer un puissant coup de pied dans le menton de ce dernier, qui lâcha complètement prise. Gémissant de douleur, le gaillard ne put esquiver le nouvel assaut du pirate qui, toujours dans les airs, tournoya majestueusement sur lui-même pour décocher un nouveau coup de pied qui percuta puissamment la tête de la montagne en armure, qui s'écroula sur le sol.

                    « Maître !!! »

                    Tombant sur le sol, à genoux, Prince vit alors les deux membres de la Cabale accourir vers leur chef, afin de l'aider à se relever. Evidemment, ce dernier, non Princier, dégagea ses deux hommes afin de se relever, seul. Sourire sombre toujours gravé sur le museau, le titan posa une main sur sa joue :

                    « Héhéhé... Tu m'intéresses Mister Prince ! Voilà des années que personne ne m'avait poussé à me battre sérieusement ! Je prendrais encore plus de plaisir à t'éliminer ! »

                    Sortant alors délicatement son sabre, Howard Prince enleva complètement la capuche de son uniforme afin de révéler l'ensemble de sa tête. Il ne fit absolument pas attention aux gens qui étaient arrivés dans la pièce, quelques mètres derrière lui et fixa son adversaire gravement, avant de braquer la lame de son sabre vers l'avant, vers sa seule et unique cible :

                    « M'éliminer ? Je te prie de bien vouloir excuser cette question cliché mais... avec quelle armée comptes-tu faire cela ? »

                    Le "Maître" eu un rictus infâme avant de rigoler bruyamment, sans aucune retenu :

                    « Avec quelle armée dis-tu ?! Avec quelle armée ?!!! Ahahahah !!! Excuse moi pour cette réponse "clichée", mais... avec celle-ci ! : »

                    Il fit alors claquer ses doigts... Un son qui résonna d'abord dans la pièce, puis, qui sembla faire écho dans l'ensemble du bâtiment : des mouvements rapides, invisibles furent soudain perceptibles ici et là, avant qu'une dizaine d'individus, habillés de noir, ne sortent de chaque coin d'ombres... Des adultes, mais également des adolescents, dotés de différentes armes et équipés de combinaisons ajustées, rappelant vaguement celles des voleurs, entouraient désormais la pièce.

                    « Voici mon armée, Mister Prince ! »



                    Ulcky : ... Dans la tête à l'enfant diable... Et croyez-moi... Je peux le faire…

                    ****

                    Yuan : Mais tu ne vas pas le faire ???? T’es cinglé !!! On devait la sauver, pas la tuer…

                    Ulcky : Je ne sais pas … J’ai paniqué !! T’es marrant toi ! Tu n’as qu’à faire mieux… Merde… On fait quoi ?!?... Je tire ??

                    Yuan : Mais non !!! Laisse je reprends…

                    ****

                    Yuan : Bon, j’ai votre chef en gage de survie, je vais vous dire une chose simple et claire, si vous voulez qu’elle vive…

                    Et là une palanqué de nouveaux adversaires entra dans la pièce… Pourquoi maintenant… Pourquoi nous… Pourquoi avoir eu l’idée de sauver une gamine aussi invivable que ça…

                    Yuan : … Euh… Occupez-vous des nouveaux venus ! Compris ?

                    Garde : On fait quoi ? Elle n’était pas vraiment cool avec nous… Au pire ça s’appellera une bavure… Ca arrive quand on est chef il parait.

                    Yuan : Ein ?

                    L’enfant machiavélique : VOUS ETES MECHANT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! JE VOUS CROYAIS FIABLE, VOUS ETES DES VILAINS !!!!!!!!!!!!


                    Il fallait imaginer un crayon à papier bien aiguisé dans le tympan pour comprendre la stridence de son cri qui ne se terminait pas… La plupart des gens autour de nous s’appuyaient les oreilles afin d’atténuer la souffrance, moi-même je supportais difficilement la chose. J’ai redonné l’arme et la gamine à Yvan. J’ai profité du cri pour assommé deux hommes et leurs prendre leurs armes. L’une d’elle irait très bien à notre ami l’handicapé. Une arme à feu au chargeur, sans doute, rempli. Pour ma part, une bonne vieille barre de fer, a l’ancienne !

                    Jack, à eu aussi la chance de s’en prendre à quelques hommes sortit de nulle part et c’est emparé d’arme afin de faire le poids. La suite fut simple, une ribambelle de mandale et d’autres coup plus ou moins dévastateurs afin de s’en sortir. Mais le nombre d’ennemis était trop important et nous étions assez vite submerger par les événements. L’inconnu semblait aussi se défendre et un peu mieux que nous…

                    Soudain, Jack sortit de sa poche un petit objet. Je ne voyais pas bien ce que c’était. Il l’amena vers sa bouche, très lentement, comme déterminé à en finir pour de bon… Etait-ce une arme chimique incroyable ? Une pilule miracle lui donnant une force surhumaine ? Non c’était bien autre chose…

                    Jack : Ici Jack, j’ai besoin de renfort, j’ai trouvé une des planques de la cabale… Terminé.

                    Escargophone : Très bien jack, nous avons votre position on vous envoi du renfort, arrivé prévu dans 5 min… Terminé.


                    Yvan et moi-même nous avons posés nos yeux écarquillés sur lui. Le marin Complètement calme pour une fois… Nous as regardés d’un air fier et sûr de lui. Un signe de main, le pouce levé… Et là je n’ai pas pu m’empêcher…

                    Yuan : MAIS TU POUVAIS PAS FAIRE CA AVANT CRETIN !!!!!

                    En comprenant la situation, les plus peureux de nos ennemis ont pris la fuite. Les plus jeunes aussi, apparemment, leur foi devait avoir une limite et une cargaison de marine prêt à entrer, ça devais être ça la limite. D’un seul coup, il ne restait plus grand monde et la petite armée du départ qui allait nous être préjudiciable, c’était transformé en groupe de gros bras. Pas forcément moins facile, mais plus gérable. Jack, Yvan, la petite et moi-même, nous nous étions rapprochés de l’inconnu. Ce n’était pas forcément la meilleur solution, mais une paire de bras en plus pour ce sortir de là avant l’arrivé des troupes… Ce n’était pas négligeable.

                    Ulcky : Salut l’esclave ! Bon, j’ai un marché à te proposer. On s’entraide pour calmer ce groupe de cinglé et après chacun chez soit, ça te va ?

                    J’attendais la réponse du prince…
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                    Les évènements s’enchainent comme les retournements de situations. Est-ce que tout le monde a bien compris ce qui s’est passé ? Peu probable, mais le plus important c’est qu’il y a un assaut de marine prévue dans cinq petites minutes. Cette information changea la situation du champ de bataille. Toujours en infériorité numérique, les sauveurs ont plus de chance de survie face au nombre d’adversaires qui a bien diminué. Les plus faibles sont parties, mais pourquoi les puissants sont resté ? On a l’habitude de voir les chefs s’enfuir et laisser les petits pions pour se sauver, là ce n’est pas le cas, parce que tous ces fanatiques ont assez d’expérience pour s’en sortir. Oui il connaisse bien la marine peut être même un peu trop bien. Sans doute pour cela que le groupe existe encore. Ce qui est sur c’est que le vainqueur du combat pourra se prétendre être la justice.

                    -Les amis, je vous couvre. Peu importe votre force, rester grouper. Combattait en équipe ça augmentera considérablement nos chances de victoire ou plutôt nos chances de survie jusqu’à l’arrivée des renforts.

                    Un plan plutôt logique mais c’était sans compter sur l’irruption volcanique nommé Jack ! La phrase à peine fini que celui-ci se jette sur l’ennemie… Pas tellement une grande surprise mais bon, un véritable ouragan.

                    -… Ulky tu peux me jeter une autre arme à feux, je risque d’être limite niveau munition pour couvrir super Jack…

                    Parce que l’ange commence déjà à tirer pour arrêter tous les coups qui arrivent dans l’angle mort du marine. Jamais des tirs mortels. Une balle dans le bras, la jambe. Des coups qui réduisent considérablement les futures actions des assassins.
                    Pendant cette bataille des voix se font entendre. Qui sont ils ? Des petits voix faiblards. Des voix d'enfants même.

                    -Aller les gars vous pouvez le faire !

                    -Vous êtes les meilleurs !


                    Cela ne provient d’aucun ennemi et pourtant des encouragements continus. Jusqu’à ce que l’ange se rend compte que c’est les prisonniers qui supportent leurs sauveurs. Avec tous ces encouragements, cela redonne de la force au groupe. Vous savez lorsque tout un public vous porte, vous sentez que vous pouvais faire mieux que d’habitude.

                    *Oui, c'est ça la justice. Lorsqu'on est bon, tout les êtres non mauvais nous soutienne. Ce qui est la grande majorité des êtres sur cette planète. Cela me redonne des forces, cela me rend plus fort, beaucoup plus fort. Père je jugerais ce monde je vous le promet ! *

                    Ivan continue ses tirs toujours aussi précis, tandis que Jack pourrait être filmé car ce qui réalise là est digne des plus grands films d’Odahood. N’oublions pas les deux autres qui ne sont pas des tendres. Mais l’handicapé s’occupe plus de Jack isolé pour le moment.


                        En seulement quelques secondes, la situation qui semblait pourtant bien compliquée pour Howard Prince et les trois inconnus, bascula complètement, précipitant les ombres de la Cabale qui venaient d’apparaître, dans une peur panique, obligeant ces derniers à fuir, loin d'ici... S'il avait correctement compris les paroles des fuyards, l'un de ces trois combattants était un membre du gouvernement mondial qui, apparemment, aurait fait une demande de renfort... Chose qui, indirectement, pourrait poser de nouveaux problèmes au pirate qui devait désormais se dépêcher de terminer ce pourquoi il était venu. Abaissant alors son sabre tandis qu'il observait l'imposant chef de la Cabale, qui, malgré le casque qu'il portait, ne pouvait cacher l'agacement qui s'était emparé de lui, le pirate fut rejoint par un inconnu : l'homme à la chevelure blonde, athlétique et svelte, pouvait paraitre, au premier abord, tout à fait banal. C'était sans compter sur l'étrange bandeau rouge qui cachait ses yeux, chose peu commune et qui attira l'attention du pirate : Un aveugle ?

                        « Salut l'esclave ! Bon, j'ai un marché à te proposer. On s'entraide pour calmer ce groupe de cinglé et après chacun chez soit, ça te va ? »

                        Sans détourner la tête de son objectif principal qui était face à lui et qui désormais, était entouré de plusieurs hommes en noir qui n'avait apparemment pas cédés à la panique, Prince afficha un léger sourire sur son visage angélique... Ses yeux émeraudes, acérés tels deux aigles prêts à fondre sur leur unique et seule proie, semblaient littéralement transpercer les ténèbres d'une lumière à la fois puissante et chaleureuse... C'est en tout cas de la sorte qu'un individu étranger à cette scène aurait pu décrire sa vision en voyant le pirate, en voyant cette aura mystérieuse s'échapper de l'homme qu'il aurait observé, pendant des secondes figées dans le temps :

                        « Esclave ? Je pense que tu te méprends sur mon compte étranger... Je ne connais pas tes motivations à toi et à tes copains, mais laisse-moi te dire une chose, je suis ici pour les enfants et seulement pour les enfants. Le reste, je m'en moque. »

                        Après un instant de silence, le pirate reprit sur sa précédente lancée :

                        « Je vous ai vu vous battre contre les membres de la Cabale et une entraide serait en effet la bienvenue... Mais un conseil, n'interfère surtout pas ! »

                        Un rire forcé s'échappa alors de la bouche du colosse, coupant le pirate dans sa conversation et effaçant, par la même occasion, le sourire de son visage :

                        « Eh bien eh bien... "Mister Prince" ! Un véritable héros à ce que je vois ! Un gentleman, non, un homme parmi les hommes ! C'est très rare de nos jours des types de ta trempe... »

                        Plongeant à l'intérieur de ses pensées, dans les flots incommensurables de son esprit, Prince ne faisait désormais plus attention aux évènements autour de lui : rangeant son sabre, il n'entendit pas les derniers mots prononcés par le chef de la Cabale, tandis que les premiers coups de feu commencèrent à raisonner à l'intérieur du bâtiment... Oui, il pouvait très bien quitter le lieu qui serait bientôt occupé par la Marine. Il pouvait laisser les hommes de la justice délivrer ces enfants, les ramener chez eux et redonner joie et bonheur chez ces familles meurtris, ravagés par le chagrin. Oui mais voilà... Bondissant en avant avec une vitesse incroyable, Prince arma son bras, puissamment derrière lui. Esquivant alors deux attaques au sabre de deux membres de la Cabale qui était sur son chemin, le pirate arriva à mi-hauteur, devant le colosse en armure, qui, reculant d'un pas, sembla décontenancé :

                        « Sonic... BOOM !!! »

                        Un son sourd sembla s'échapper du coup lorsque ce dernier partit en direction de la tête du chef de la secte, avant que le poing Princier ne s'écrase sur son visage : le masque de fer éclata en morceau pendant que le géant, dont la bouche laissa échapper une gerbe de sang, fut propulsé à plusieurs mètres de sa position. Sous les yeux abasourdis des hommes habillés en noir, Prince, qui était retombé sur un genou, se releva doucement, sans quitter son adversaire des yeux :

                        « Je m'occupe de celui-là. »



                        Des coups de feu à droite, des coups d’épée à gauche… Un grand dadet qui ce fait rouster par un inconnu ténébreux… Bon, la situation devenait plus gérable. Nous étions un de plus et je savais à peu près ce que je devais faire. Laisser tranquille l’esclave, qui n’en est pas un soit disant… Et filer des flingues à notre handicape international ! Car il faut avouer une chose, c’est qu’il savait tirer le bougre !

                        Bon, à plat ventre au départ pour tâter le sol et trouver ce dont Ivan avait besoin. Puis en courant car je me faisais vite courser par des cabalistes.
                        **

                        Yuan : Putain, on n’a pas idée du genre de danger qu’on court à vouloir sauver ses gamins…

                        **


                        D’ailleurs en parlant d’eux, on les entendait pousser des encouragements à travers leur grille. Des cris qui redonnaient courage à notre valeureux marine et à son bras droit le tireur d’élite. Je passais non loin de ses cages et j’entendais bien mieux leurs prouesses vocales…

                        Yuan : Mais vous allez fermer vos gueules les mioches ! On ne peut pas vous sauver tranquille ! Merde !

                        Et là un vieux silence… Mais pour tout le monde… Et là, le drame… Certain garnement commençait à fendre en larme et à ma grande surprise… Ils n’ont pas pleuré, mais ils ont commencé à me lancer des pierres…

                        Les enfants : Va mourir méchant !

                        Yuan : Je vais vous laisser pourrir ici ! Attendez que j’en aie fini avec les autres !


                        L’avantage, c’était que ça gênait aussi mes poursuivants. Et à un moment j’ai trébuché… Il fallait bien… Un des gardes qu’Ivan avait touché. Et ce dernier possédait un trousseau de clefs… Génial ! J’allais pouvoir me rendre invincible ! Une tripoté de garde c’était pris dans ma chute. En me relevant, j’ai cassé deux ou trois os pour ensuite courir vers les cellules. J’ai ouvert la porte, je suis entré et je me suis enfermé !

                        Yuan : Allez-vous allez faire quoi maintenant bande de naze !

                        Les gardes : Comme ça !


                        Bon grille contre pistolets… Je n’avais pas choisi la bonne solution… Pris de panique, je me suis caché derrière les gamins…

                        Yuan : Et là vous allez faire quoi ?

                        Les enfants : On va faire ça nous !


                        Et voilà que je me prenais des mini coups de poings et coups de pieds… Très désagréable comme situation… Ça avait fait mouche du côté des gardes qui ne savaient plus trop comment réagir face à la situation. L’un d’eux tomba à terre après s’être pris une balle dans la jambe. Sans doute Ivan qui avait mené cette attaque. Cela avait déstabilisé mes agresseurs j’en ai profité pour ressortir on cognant la porte sur le visage du premier garde. Deux ou trois coups bien placé pour rendre K.O cette troupe.

                        Bon j’étais enfin un peu tranquille. J’ai laissé la porte ouverte pour laisser un vent de panique œuvrer avec des gamins en fuite. A présent, il me restait deux choses à faire, envoyer les armes à Ivan et ouvrir les autres cellules. J’ai d’abord empoigné plusieurs flingues pour les envoyer vers le grand brulé. Dans la panique, il y en a un qui m’avait glissé des mains et c’était cogné contre le crane du grand méchant viril que notre inconnu devait s’occuper seul… Il se retourna rapidement en me lançant un vieux regard colérique…

                        Ulcky : C’est bon je n’ai pas fait exprès… Ce n’est pas ma faute !

                        Bon, on verra si cet interlude allait me faire défaut un jour… J’ai continué à ouvrir les cages en évitant les coups de mes ennemis. Le vent de foule que les enfants provoquaient, nous aidait bien à ce moment…
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                        La situation est simple. Les quatre intrus font un véritable carnage. Jack au front, le Prince qui s’occupe du plus fort, Ulky qui fournit l’ange et sème en même temps la pagaille, puis Ivan qui allume tout le monde. Ce dernier effectue tous ces tirs avec un peu plus dégout à chaque fois. Bien évidemment il ne tue personne, mais même blessé des gens lui fait mal au cœur. Il le fait pour le bien, pour la justice en mémoire de son père. Ce qui est sur c’est que le front n’est pas fait pour lui. Mais il faut bien se relever les manches pour faire bouger les choses. Il le sait bien c’est pourquoi il est là.

                        Les armes à feu volent en direction du calciné qui enchaine les tirs. Lorsqu’il finit les munitions d’une arme, il la jette et en prend une parfaitement coordonnée avec Ulky. A croire qu’ils ont combattu ensemble depuis longtemps. Mais bon tout cela attire un peu l’attention vers ce tireur, un peu trop même. C’est pourquoi une personne arrive dans l’angle mort du borgne. Il le plaque lui est son fauteuil. Une fois au sol, il donne une série de coups de poing. Le pauvre Ivan ne peut rien faire. Il t’ente temps bien que mal de se protéger mais sans grand succès. Le combat au corps à corps, il ne connait pas.

                        Son corps peu résistant va finir broyé si personne n’intervient… Mais heureusement qu’il y a super Jack. Le marine a remarqué qu’il n’y avait plus de coup de feu. Le voilà qui s’élance vers le combat au sol, les deux pieds en avant et éjecte l’assassin. Il retombe, effectue une vrille ce qui lui permet d’esquiver les attaques de derrière, et il se relance dans son combat. Une vraie source d’énergie celui-là. A croire qu’il ne se fatigue jamais.

                        Les gamins libérés par l’homme au bandeau viennent aider l’ange à se remettre sur sa chaise. Ils sont adorables et arrachent un tendre sourire à Ivan qui semble heureux de faire cela. Ces yeux scintillent. Une grande fierté ce lis sur son visage. Il aime faire ça, il pense qu’il est né pour ça et il doit faire ça en mémoire de son père. Trop de coïncidences ? Non. C’est ce que l’on appelle le destin.

                        Les adversaires encore debout se comptent sur les doigts. L’handicapée qui n’a plus de balle redevient un simple observateur. La victoire de la justice dans quelques instants. Il faut être patient.


                            Le colosse se relevait, doucement, mais apparemment, sans aucune difficulté. Le coup que lui avait porté le pirate, son "Sonic Boom" avait pourtant été puissant, rapide et surtout précis, frappant avec une grande dextérité, le centre de son visage. Un rire rauque et menaçant s'échappa alors de sa bouche tandis qu'il se remettait enfin debout : son visage était, à l'image de son corps, démesurément grand. Néanmoins, une certaine classe s'en dégageait, bien loin de la première idée que s'était fait Prince en voyant son masque de fer et en imaginant la laideur que ce dernier devait cacher... En effet, l'homme, dont les yeux bleus et perçants semblaient littéralement briller dans l'obscurité, était plutôt élégant. Sa chevelure en brosse, grisonnante, ainsi que les cicatrices qui parcouraient sa tête ridée, témoignait d'un âge assurément avancé, mais également et surtout, d'une certaine expérience de la vie, peut-être même du combat... Crachant une gerbe de sang sur le sol, l'homme au visage meurtrit par le précédent assaut, souriait à pleine dents, comme si le coup du pirate n'avait été qu'un léger détail, un détail... insignifiant :

                            « Ahahah... "Mister Prince"... Un nom qui restera pendant un petit moment dans ma tête. Oui, cela doit faire des années que personne ne m'avait mit à terre comme cela... Cependant, laisse-moi te dire une seule chose, le dernier qui a réussi à faire ça n'est aujourd'hui plus de ce monde !!! »

                            Sortant une large épée d'un de ses nombreux ceinturons, l'homme pointa son arme face à son adversaire et enchaîna ensuite :

                            « Je ne sais absolument pas pourquoi tu es là et surtout qu'est-ce qui te motive à te mettre sur notre chemin, mais tu ne peux rien faire, oui, c'est trop tard ! »

                            A son tour, Prince sortit son sabre de son fourreau, tout en affichant un air interrogatif sur son visage, comme intrigué par la dernière phrase de son adversaire :

                            « Oui.. Tu penses que notre organisation se restreint à agir seulement ici, à Inari ?! Ahahah ! Tu te trompes lourdement, la Cabale est... »

                            Ne laissant pas son adversaire terminer sa phrase, le pirate gentleman fondit sur sa proie, frappant avec son sabre, d'une majestueuse attaque aérienne, en direction de la tête de ce dernier : les aciers se percutèrent, laissant échapper une pluie d'étincelle qui sembla immortaliser la scène dans le temps... Le colosse, décontenancé par cette agression soudaine, avait fait disparaître ce sourire malsain de son visage, pour ne laisser que l'image trouble de la crainte :

                            « Je me moque de vos plans... Je suis seulement ici parce que j'ai fait une promesse ! Et pour la respecter, je dois t'écraser ici et maintenant ! En garde ! »

                            Toujours dans les airs, Prince, accentuant la pression sur l'arme de son adversaire, poussa ce dernier, avant de lancer son pied, dans son estomac. Un gémissement de douleur s'échappa de la bouche du géant, avant que celui-ci ne frappe à son tour : un incroyable combat d'épéiste venait de débuter entre les deux hommes, mélangeant force brute, esquives et techniques, le tout dans un fabuleux boléro de mouvements... Tandis qu'autour d'eux, les balles fusaient et les cris s'élevaient comme pour théâtraliser leur singulière symphonie, Prince faisaient abstraction de tout, pour ne se concentrer que sur l'homme face à lui, sur ses pas, ses mouvements, sa respiration... Oui, chez un adversaire, chaque détail avait son importance pour remporter la victoire. Après avoir esquivé une nouvelle attaque du géant en tournoyant majestueusement sur le côté, Prince bloqua par deux fois les assauts ennemis, déviant la lame, avant de contre-attaquer : malgré la taille imposant du chef de la Cabale, ce dernier était rapide et arrivait à parer la totalité des coups du pirate avec brio. Néanmoins, tandis que le lame du colosse arrivait en direction de sa tête, le gentleman glissa sous cette dernière avant de s'appuyer sur ses coudes, pour frapper la tête de l'ennemi, par-dessous : l'attaque, grandiose et Princière, frappa le chef de la Cabale au niveau du menton, ce qui le désorienta pendant un instant... Cependant, reprenant rapidement ses esprits, le géant attrapa une des jambes de Prince, encore en l'air, avant de tirer cette dernière vers le haut, comme un vulgaire bout de bois : sans aucun élan, le titan écrasa le pirate au sol, brisant le plancher, qui vola en éclat. La douleur fut fulgurante pour Prince, qui cracha du sang à terre, avant d'être lancé, quelques mètres plus loin, soulevant un nuage de poussière brunâtre. Forçant sur ses mains pour se relever, le pirate aux yeux émeraudes toussa fortement, éclaboussant, une nouvelle fois le sol, de gouttelettes rougeâtres, avant qu'un cliquetis ne lui redonne la force de réagir rapidement. Les yeux grands ouverts, Howard Prince roula sur le sol avant de pousser sur ses jambes, évitant les balles qui criblèrent le chemin. Courant sur quelques mètres pour trouver un abri, il termina sa course derrière un large pilier en pierre sombre, qui s'effrita au moment ou les balles le frappèrent avec force. Après avoir utilisé plusieurs pistolets à silex, le chef de la Cabale lança vers son adversaire haletant :

                            « Ahahah, eh bien Mister Prince ?! Où est donc passé ta détermination ? Tu n'as pas dit que tu voulais m'éliminer ? Alors sors de là et viens m'affronter !!! »

                            Le long uniforme blanc sortit alors, brusquement, après quelques secondes, dansant au rythme du mouvement dans lequel il s'était lancé, avant qu'une détonation ne retentisse, trouant l'habit religieux :

                            « Qu'est-ce que ?!! »

                            L'uniforme de l'ordre du Baku tomba sur le sol, tandis que de l'autre côté de la colonne, Prince fusa en direction de son adversaire, sabre à la main. Les yeux rivés sur l'arme du titan, le pirate gentleman dévia au dernier moment sa direction, esquivant un nouveau tir, qui laissa néanmoins un trait rougeâtre sur sa joue gauche, sous l'air hébété du géant noir, qui, agacé, tira une nouvelle fois. Cette fois-ci, Howard Prince s'écroula sur le sol, inerte, touché au niveau de l'épaule gauche. Gémissant de douleur, le pirate, sur le dos, tenta de trouver son sabre avec sa main et tandis qu'un de ses doigt venait d'agripper la garde de l'arme, une ombre vint shooter dedans, un des gosse délivré par le type au bandeau...

                            « Fait chier... »

                            Jurant à l'intérieur de lui-même, il ne vit pas arriver le géant qui, de son énorme pied, écrasa le poignet de Prince qui serra les dents de douleur :

                            « Tu as compris... Tu ne peux rien faire contre nous et après t'avoir éliminé ici-même, je m'occuperais de ces vermines qui mettent à sac mon repère ! Meurt... »

                            Levant sa large épée dans le ciel pour abattre sur son adversaire le châtiment suprême de la mort, le chef de la Cabale fut brusquement frappé par un objet métallique au niveau de la tête, un pistolet à silex :

                            « Qui a osé... »

                            Profitant de ce moment de déconcentration Prince sortit instinctivement son propre pistolet à silex qu'il dirigea en direction du colosse, qui médusé par ce retournement de situation, ouvrit les yeux de telle sorte que ses orbites devinrent transparents :

                            « Bye bye l'affreux et remercie les "vermines" ! »

                            BANG.



                            BANG !

                            Ce fut l’un des derniers coups de feu. La salle était rempli d’hommes blessés et bientôt la peur d’être enseveli sous les coups et les balles de ce clan cabaliste disparu… Il ne restait plus grand monde autour de nous, Jack avait néanmoins un bras en piteux état, Ivan avait essuyé une balle dans la jambe et j’avais moi-même reçus quelques bons coups mal placés, bref du plâtre en devenir. L’étrange inconnu qui semblait se nommer Prince, d’après le colosse, avait réussi son tour de force en éradiquant la tête de l’organisation de ce lieu. Le lourd fracas qu’avait fait subir son corps au sol, avait donné une tout autre inquiétude pour les gardes encore présent.

                            Jack Sortit son escargophone et appuya une fois dessus…

                            Escargophone : Arrivé des renforts dans 30 secondes.

                            Jack : Bien reçu !


                            Ce dernier appel a été comme un électrochoc pour les personnes encore présentes qui prenaient la fuite en laissant les cadavres, leur amis encore vivants et les enfants n’ayant pas pris le couloir de sortit.

                            Notre petit groupe de trois laissa éclater une joie certaine, même prince laissa un sourire de soulagement presque invisible… Je dis bien presque…

                            Néanmoins, j’étais encore intrigué par l’appareil de notre marine. Je me suis donc rapproché de lui en m’emparant de sa curieuse machine vivante…

                            Jack : Non arrête tu n’as pas le droit ! Je vais t’arrêter pour vol sur la force publique…

                            Click !

                            Escargophone : Très bien jack, nous avons votre position on vous envoi du renfort, arrivé prévu dans 5 min… Terminé.

                            Click !

                            Escargophone : Arrivé des renforts dans 30 secondes.

                            Click !

                            Escargophone : Très bien jack, nous avons votre position on vous envoi du renfort, arrivé prévu dans 5 min… Terminé.


                            Là mon regard devint un peu… Noir… Vous savez, ce regard invisible derrière mon bandeau, mais détectable à cause de mes plis sur mon front déclarant ma colère…

                            Yuan : C’était du flan ton annonce ? Depuis le début on se battait contre la mort ? Je vais te...

                            Jack : Oui mais, ça marche tout le temps cette combine… Et puis bon, vu mon grade, avoir du renfort… C’est plutôt moi le renfort des autres.


                            Malgré la fatigue, je n’ai pas pu m’empêcher de me battre contre lui. Une bagarre de gamin, qui amusa Ivan, et laissa de marbre notre princier étranger. Nous étions enfin sorti de leur repère, et avec nous un nombre de gamin plus important que prévu. Par ailleurs, nous avions la jeune enfant machiavélique qui se tenait à carreau depuis quelques temps, sans doute la peur… de la fessé ! Enfin bref, il nous fallait retourner sur la ville basse pour revoir ce père de famille et emmener ce groupe de gamin supplémentaire. En revanche, nous ne savions pas ce que Pince allait faire.
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                            Le combat fini par un mort… Ils sont victorieux certes, mais recourir à cela, la victoire à un léger gout amer pour l’ange. Mais il ne peut plus rien. Ce qui est fait, est fait. La seule chose qui reste à faire c’est savourer la victoire et essayer de rallier à lui les trois sauveurs. Pendant qu’il recherche son arme, il remarque sa jambe en sang. Une balle ? Il n’a même pas remarqué. Ce n’est pas parce que c’est un monstre qui ne sent pas la douleur, c’est juste qu’il est insensible au niveau des jambes. Vous pouvez faire ce que vous voulez à ceux-là, il ne sentira rien. Mais bon…

                            Il faut amener tout ce beau monde en bas. Alors que Jack et Ulcky se disputent comme des gamins ce qui est assez drôle et retire l’air sérieux de l’handicapé, sans plus. Celui-ci prononce quelques paroles.

                            -Mes amis. J’aimerais vous demandez quelque chose avant que nos chemins se séparent. J’ai l’ambition de réparer les injustices de ce monde, comme celle que l’on vient de voir. Pour cela j’ai besoin d’homme de confiance. Je sais qu’il y a des hommes bons dans tous les groupes du monde, mais il y demeurera des personnes mauvaises avec du pouvoir. C’est pourquoi je compte monter une troisième puissance mondiale. Une puissance qui arrêtera la guerre entre les deux autres, une puissance qui unira tout le monde et améliorera ce monde. Mes amis, joigniez-vous à moi et nous changerons certains aspects de ce monde. Jack, je ne te demanderais pas de quitter la marine, tu peux y rester tout en faisant partie des nôtres, de même pour vous autre. Vous pouvez rester à mes côtés ou faire votre propre chemin et je vous contacterez lorsque j’aurais besoin de vous, ou vous me contacterez lorsque vous voudrez que nous changions une injustice.

                            La tentative de recrutement classique après une action est lancée. Pour le moment il n’y a quasiment personne qui a rejoint Ivan. Mais il continue, convaincu qu’avec de bonnes méthodes il changera le monde. Si aujourd’hui il ne trouve pas d’homme, il en trouvera plus tard. La patience est une vertu et il le sait. Maintenant il demande, avec sa douce voix, aux enfants de se regrouper pour le départ. Il est vrai que tous les bambins sautent de partout, réaction assez logique après un emprisonnement.

                            -Hep, m’sieur, m’sieur. J’ai vu quand vous êtes tombé ! Vous êtes un ange ? Parce que papa dit toujours que les anges veuillent sur nous.

                            Lors de l’attaque au corps à corps de l’assassin, l’ange s’est retrouvé sur le dos et ses ailes ont pu être visibles, surtout pars les gamins qui l’ont aidé à se relever. Alors c’est avec des yeux grands ouverts que les petits regardent Ivan qui t’ente de cacher son visage en rabaissant son tissu, mais rien à faire, les petits se penchent pour mieux voir. Alors il relève son tissu tout en plaçant une main sur la partie calcinée du visage.

                            -Oui les enfants je suis un ange.

                            Spoiler:

                            -Ouaaa trop fort des ailes ! Va z’y bouge les bouge les ! Trop la classe !!! J’veux devenir un ange aussi !

                            -Moi aussi, moi aussi.

                            -Comment on obtient des ailes ?

                            -Tu peux voler ?

                            -Tu vois à travers les murs ?

                            -Ben moi, mon papa m’a dit que les anges son invincible et invisible.

                            -Comment on fait les bébés ?

                            -Ben moi des fois je vomis !


                            Un peu trop de questions qu’un simple narrateur comme moi ne peut évidemment pas toutes les notés.

                            -Les enfants, nous allons partir. Je ne suis pas si fort que ça en réalité mais bon.

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