Joseph Patchett (En attente de validation)

Posté Ven 7 Déc 2012 - 16:59 par Joseph Patchett

>> Joseph Patchett

Pseudonyme : Crack
Age: 28
Sexe : Homme
Race : Humain
Rang :

Métier : Boxer
Groupe : Pirate
Déjà un équipage : Saigneurs ?
But : Etre en haut de l’affiche ! (à terme)

Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Peut être le Oto Oto no mi à terme...
Équipements : Gants renforcés avec plaque en métal (genre ceux de Zell de FF8 ou d'Armstrong de FMA).

Codes du règlement (2) :

Parrain : Les anciens reigneux ça compte ? :p

Ce compte est-il un DC ? : non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? : ...

>> Physique

Joseph « Crack » Patchett est un bel homme et il en a conscience. Cet état de fait ayant tendance à le rendre insupportable auprès des autres représentants de la gente masculine mais nous y reviendrons. Qu'est ce qui fait le charme de ce cher Joseph ? Serait ce cette soyeuse chevelure blonde dont il doit sans nul doute prendre le plus grand soin pour qu'ils restent si doux au toucher ? A moins qu'il ne s'agisse de ses yeux bleus azur, des yeux dans lesquels on pourrait se noyer. Oui ses yeux sont beaux, si on y omet la petite lueur de folie qui semble y briller de façon récurrente... Mais ce n'est là qu'un détail très secondaire. Une autre option valable serait son sourire à la dentition parfaite. Pas une dent plus haute que l'autre, toutes alignées et toutes bien blanches. A tous les coups on lui a refait la mâchoire, personne n'a un sourire pareil... sauf les requins. Oui c'est ça, son sourire est le même que celui d'un requin. Le genre très large, trop large pour être honnête et qui met l'intégralité de sa dentition en évidence. Le genre de sourire qui dit clairement "toi je vais te dévorer". Si on fait attention, on remarquera que son nez semble avoir été cassé au moins une fois, un stigmate typique pour ceux habitués à se battre.

Point de vue constitution physique, Jo Patchett est un homme fort et bien taillé. Six pieds de haut pour environ 85 kilos de muscles ça en impose auprès des minables c'est sûr même s’il est vrai que comparé aux forces de la nature et autres monstres évoluant sur les mers il fait un peu poids plume. Cela étant dit, de beaux muscles bien taillés (tout en puissance diraient les mauvaises langues) ça sert toujours !

Au niveau vestimentaire, "Crack" aime plus que tout porter le costume. Etre bien habillé semble un indispensable pour lui. Un psychologue de comptoir y verrait sûrement le moyen de compenser une enfance miséreuse ou une volonté de s'élever dans l'échelle social, allez savoir. Toujours est il que le costume cravate est pour ainsi dire son uniforme. Surtout si ce costume est blanc ! Le blanc mets les tâches de sang en valeur et les rend tellement plus belles...

D’un naturel charmeur et extraverti, Joseph sourit aisément et rit facilement. Rien ne semble vraiment sérieux pour lui et tout est prétexte à rire surtout si c’est aux dépends des autres. L’humour noir et les mauvais jeux de mots semblent lui venir naturellement et ceux manquant de sens de l’humour ou n'appréciant pas son humour (deux choses similaires selon lui) risquent de se faire salement corriger.

Quand on l'observe se déplacer on croirait que le monde lui appartient. Il évolue avec aisance au milieu de la foule et arpente les rues comme si celles-ci composaient un territoire où il se situerait en haut de la chaine alimentaire. Il faut le voir observer les passants et jauger leur puissance ou reluquer les demoiselles pour se faire une idée du personnage. On est là en face d'un sans gêne qui tente de se donner un genre en portant un costume !

>> Psychologie

Qu’est ce qu’être fort ? Tabasser des minables sans envergure ça va bien cinq minutes mais à un moment donné on se demande ce que l’on vaut réellement. Alors on provoque des bagarres, on défie quiconque semble assez fort pour tenir plus qu'un round. Quand on veut prouver sa valeur, se prouver qu'on est fort, pour se sentir vivre en somme il faut vivre avec la Mort en permanence à ses côtés. Il faut se lancer des défis, courir après l'impossible ! Et cet impossible peut très bien être de s'inviter dans le lit de la fille d'un dirigeant local. Tout est bon pour que l'excitation ne retombe pas, tout pourvu que le Destin aille se faire voir chez les Grecs.

Cela dit, les défis et les petites montées d'adrénaline ça va bien un temps. Le vrai bonheur aux yeux de Joseph consiste à lire une peur incommensurable dans le regard d'un adversaire vaincu qui se croyait capable de le battre. Le vrai plaisir ne consiste pas à entendre les gémissements d'une femme mais le son des os qui se brisent. La vraie beauté enfin c'est quand ces tâches d'un rouge sombre maculent ses vêtements, quand ses chaussures sont poisseuses d'avoir trop marché dans le sang des vaincus. Là réside le vrai bonheur selon Joseph "Crack" Patchett.

Pour atteindre ce nirvana, il n'y a pas de secrets. Peu importe le nombre de fois où il ira à terre, Jo Patchett se relèvera encore et toujours et ce jusqu’à ce que son adversaire ramasse ses dents brisées avec ses doigts cassés. Et pour parvenir à ce résultat, tous les coups sont permis. « Combat Loyal » est d’après lui le plus bel oxymore pouvant exister. Ce qui compte c’est d’être le dernier debout et de pouvoir contempler la ruine de l'autre.

Le plus... problématique avec Joseph Patchett, c'est son incapacité à se contrôler durablement. Son surnom de "crack" est double. D'une part car il aime faire craquer les os et d'autre part car il a tendance à craquer... Et quand les digues de sa conscience cèdent et laissent libre court à sa folie, son regard s'enflamme et il ne s'arrêtera pas avant que l'autre soit réduit à l'état de bouille sanglante. Généralement ce genre de moment survient après qu'on lui ait porté un coup mais certains individus à la puissance hors norme semblent être capable de le faire craquer sans même le toucher. Indéniablement, la santé mentale de Jo Patchett est sujette à caution. Cela étant dit tant qu'il ne "craque" pas, il peut se révéler rusé, retors et fourbe à souhait. Tout ce qu'on peut souhaiter pour faire carrière non ?

Loin d’être d’une fiabilité à toute épreuve, Joseph Patchett semble avoir élevé la trahison au rang d’Art. La loyauté ? Il n'en ressent qu'envers lui même. Les amis ? Ces choses n'existent que dans les livres. Dans le monde tel qu'il existe on ne peut compter que sur sa propre force. Est ce pour autant qu'il sera insupportable au quotidien ? Que nenni ! Aimant faire la fête, boire et pratiquer les choses de l'amour, Crack Patchett peut s'avérer un compagnon fort convenable tant que vous n'espérez pas son respect. A dire vrai, selon la définition du respect par Jo Patchett, seuls ceux qu'il estime être plus fort que lui méritent son respect. Respect qui s'accompagne le souvent de l’insigne honneur de se faire casser le crâne par Crack lui même.

>> Biographie

"Quand on naît dans la misère la plus profonde, le Destin ne nous offre que peu de possibilités. Accepter son sort et vivre une vie morne et fade telle celle d'un cafard ou se rebeller contre le Destin et son stupide jeu qui consiste à pourrir la vie des gens et bâtir soit même son histoire !"

Ces phrases auraient pu constituer la devise du jeune Joseph. Bien évidemment, pour le misérable rebut de déchet qu'est un enfant né à Grey Terminal expliquer son comportement à travers des propos aussi raffinés était impossible. C'est pourquoi le jeune "Jo la Teigne" ne s'encombrait pas de vaines tentatives pour justifier ses actions. Il mettait la main sur tout ce qu'il voulait (ou pouvait) et entendait bien soumettre le Monde (ou à tout le moins la ville et ses environs) à sa volonté. Pour le jeune freluquet qui avait débuté comme pickpocket avant de devenir voleur à la tire puis cambrioleur cela consistait surtout à courir plus vite que les gardes le pourchassant et, si possible, à leur brandir un majeur évocateur pendant sa fuite. Ca c'était pour les relations avec le monde des adultes.

Pour ce qui était des relations avec ceux de son âge (comprenez tous ceux ne faisant pas le double de sa taille), Jo Patchett avait des idées bien arrêtées. Son butin était son butin, quiconque tentait de le lui piquer se prenait une mandale bien sentie dans sa face. Après avoir cassés les nez de certains des petits "caïds" locaux, la réputation du jeune Joseph était faite dans le milieu de la délinquance orpheline. Au fil des années et des bagarres son style brut de décoffrage semblait se stabiliser et surtout sa montée dans la hiérarchie des "truands locaux" continuait. C'est ainsi qu'à l'âge de 16 ans il était devenu l'un des maitres de la Montagne de Déchets.

Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Jo Patchett régnait sur une montagne de déchets et il passait ses nerfs sur des morveux faisant facilement deux têtes de moins que lui. Mieux encore, sa "position sociale" éminente lui permettait de séduire toutes les drôlesses qui vivaient dans le coin. Il avait tout ce qu'un enfant comme lui pouvait désirer: des tas de gars à ses ordres, des filles, de la bidoche en quantité et surtout un trône super classe fait à partir d'un vieux fauteuil auquel il manquait quelques ressorts. Mais malgré tout ce dont il disposait Joseph s'ennuyait. Il se rappelait nostalgique l'époque bénie où il courrait à travers les rues et où il frappait ceux qui tentaient de lui piquer son butin jusqu'à ce qu'il en ait les phalanges en miettes. Ce son lui manquait... Ces craquements si particulier lui manquaient et ce n'était pas en frappant des minables qui n'essayaient même pas de se défendre qu'il allait entendre ce bruit de nouveau. Non... Ce qui lui fallait c'était une bagarre entre hommes, une vraie ! Il prouverai sa force, il enverrait le destin se faire voir et il obligerai le monde entier à reconnaitre son existence. Le monde entier et surtout ses parents qui l'avaient abandonné. Le vieux Bill le lui avait maintes fois répété :

"Détestes ceux qui t'ont jeté ici comme un objet indésirable et obliges les à admettre que tu existes ! Fais leur regretter à ces cons !"

Le vieux Bill avait été un bon formateur, il voyait en Joseph un futur prince des voleurs ou quelque chose du même acabit et estimait qu'une fois celui-ci à la tête de la pègre local ils pourraient tout deux prendre leur revanche sur la vie. Mais ça c'était sans compter sur les goûts si... atypiques de Joseph... La première fois qu'il avait senti les os de son adversaire se briser sous ses doigts il en avait ressenti un tel plaisir que son univers entier s'en était retrouvé bouleversé. Plus, plus, il lui en fallait toujours plus ! Oh il avait bien essayé de s'adonner à la luxure et à la gourmandise pour varier les plaisirs mais au final il en revenait toujours au même point. Seule la colère semblait lui correspondre.

C'est ainsi qu'à seize ans environ (on ne tient pas vraiment d'état civil dans les taudis) le jeune Joseph se lança dans sa grande quête pour prouver son existence aux yeux du monde. Et pour ça bah... Autant faire dans l'évident. Viser toujours plus haut, toujours plus fort ! Et les plus forts dans l'univers limité du Royaume de Goa c'étaient les pirates et les marines ! Si seulement il était né un siècle plus tôt il aurait pu se mesurer au futur Seigneur des Pirates Monkey D. Luffy et il lui aurait fait bouffer son chapeau de paille ! Mais non... Là tout ce qu'il avait à sa disposition c'était un équipage pirate de seconde zone et des Marines qui visiblement préféraient faire la sieste par dessus tout mais bon... C'étaient des hommes armés, dangereux et entrainés ! Quoi de mieux comme adversaire pour un bagarreur des rues qui ne faisait confiance qu'à ses poings ?

Ce petit jeu dura facilement une année. Pirates comme Marines, tous ceux s'aventurant dans Grey Terminal finissaient immanquablement corrigés ou pire par celui dont le nom commençait se répandre. Si tu t'aventures à Grey Terminal Crack Joe viendra te briser les os. C'était la légende qui entourait désormais l'endroit. Mais cela n'a bien évidemment pas duré longtemps...

Si Joseph Pratchett avait été initié aux sciences physiques il aurait appris un principe de base très simple. Pour chaque action il existe une réaction de force égale et opposée. Bon ça c'était la théorie bien évidemment. Dans le cadre d'un adolescent qui s'amuse à démolir tous ceux s'aventurant dans son tas d'ordures (et les laissant repartir le plus souvent à moitié mort avec au moins une demi douzaine d'os brisés) la réaction des autorités tend à être disproportionnée. Il fallait faire un exemple avec ce gamin et pour le coup ils ont fait fort.

Un agent du Gouvernement Mondial, un vrai de vrai tout droit sorti du Cipher Pol ! L'Agent Séparou qu'il s'appelait, agent au Cipher Pol n°5 qu'il disait ! Un sens de l'orientation déplorable (le genre de type capable de se perdre n'importe où) mais des poings à même de casser un mur en deux. Il est vrai que devoir mettre fin au "règne" de Joseph sur Grey Terminal ne constituait pas à proprement parler la mission la plus difficile qu'on ait jamais confié à un officiel du Gouvernement Mondia. Tout ce que l'homme avait eut à faire fut de se rendre à Grey Terminal et de gueuler à pleins poumons que Jo Patchett était une petite pleureuse. Deux minutes plus tard Joseph était sur place près à ajouter un nouveau costume à sa garde robe. Cinq minutes plus tard il se relevait péniblement de son 3e voyage au sol, il ne faisait tout simplement pas le poids et venait de prendre la première raclée de son existence.

Là c'est le moment où une pause s'impose car une question se pose: qu'est ce que le Destin ? A quoi ça tient le Destin ? Le Destin peut prendre des formes diverses et dans le cas présent celle d'une main tendue. Une grosse main calleuse qui se tend pour aider le jeune Joseph à se relever une fois de plus. Le combat était fini, une défaite totale et sans équivoque, mais maintenant c'était une autre vie qui commençait pour lui. L'Agent Séparou fut on ne peut plus clair. C'était soit la prison soit le Gouvernement Mondial avec lui comme mentor, à croire que la volonté du gamin avait impressionné l'Agent. Bon d'accord ses termes à lui étaient moins élogieux...

"T'es plutôt résistant dans le genre cafard toi... T'sais quoi, soit je t'envoie moisir au trou pour les dix prochaines années, soit tu deviens un cafard en costard... A toi d'voir."

On pouvait dire que le choix avait le mérite d'être clair et pour le coup tant qu'il n'avait pas les fers aux pieds il avait une chance de s'enfuir. Et puis ainsi il aurait une opportunité pour se venger de l'Agent Séparou ! Bon certes il allait devoir servir le Gouvernement Mondial mais ça c'était une contrainte temporaire... Ca ne durerait pas...

Bien évidemment le jeune Joseph se trompait totalement. Incorporé comme recrue au Cipher Pol n°5 en 1613, il y passa plus de temps qu'il ne l'aurait jamais cru. Il faut dire que Séparou se montrait très efficace quand il s'agissait d'empêcher son jeune protégé de s'esquiver. Rentré comme troufion, il grimpa vite les échelons en interne et se fit vite une petite réputation sur Enies Lobby. Il alternait avec une régularité remarquable les citations pour accomplissement exceptionnel et les punitions disciplinaires pour bagarre avec ses camarades. En quelques années il était devenu selon les versions le héros méconnu du Cipher Pol ou un sombre connard qui aurait mérité depuis longtemps une balle entre les deux yeux. Mais tout ça il n'en avait cure. Joseph Patchett ne se battait pas pour ses camarades ni pour le gouvernement d'ailleurs. Il n'y avait que lui et son plaisir qui comptaient. Ca plus l'envie insatiable de faire bouffer son chapeau à Séparou (un objectif quelque peu difficile à atteindre si on considère qu'il n'a pas réussi à le toucher une seule fois au cours des premières années).

Au vu de ses récurrents problèmes de discipline, Joseph n'a jamais pu dépasser le stade de simple agent de terrain sans parler de ses demandes, toutes refusées, de mutation au CP9 mais ça au fond il n'en avait pas grand chose à faire. La vie au sein de la Marine était vite devenu quelque chose de routinier pour lui. On dort, on mange, on déstabilise un royaume, on s'entraîne et surtout on casse des crânes dès qu'on en a l'opportunité. De ce point de vue là il avait beaucoup progressé et il réalisait combien il était faible par le passé. Avant il était un simple amateur mais désormais c'était un pro. Un Boxeur Pro qui avait appris à faire de ses mains des armes mortelles à grands coups de frappe dans les sacs de sable (et quelques têtes à l'occasion). Uppercut, crochets, directs, combinaisons, etc... Il avait tout appris par le menu et s'était montré un élève assidu ! Il faut dire que l'enseignement de Séparou était de première classe. Un vrai tyran qui avait su faire de son élève un tueur. Séparou lui avait même offert des gants renforcés de métal pour qu'il évite de se démolir les mains à force de frapper. De jeune caïd il était devenue une véritable machine à casser des crânes. Certes il s'agissait surtout de pirates de seconde zone et de révolutionnaires à la petite semaine mais tout de même ! Et puis il était bon dans ce qu'il faisait, à croire qu'il avait vraiment trouver sa voie.

Et bien non ! Comme on l'a déjà dit, le Destin a un sens de l'humour plus que douteux et voilà qu'après près de dix ans passé au service des grands de ce monde à effectuer des missions toutes plus douteuses les unes que les autres une chance se présentait ! Une chance en or massif comme aucune autre ne pouvait jamais se représenter. C'était en 1623 par une froide journée d'hiver sur une île quelconque de Grand Line. Sa Chance s'était enfin présentée à lui. Le CP5 avait envoyé une équipe avec pour mission de déstabiliser le gouvernement local, la routine habituelle quoi sauf que l'équipe ne comportait que cinq membres dont Joseph et ce cher Séparou. Autant dire qu'après 10 ans Joseph y voyait là un cadeau d'anniversaire offert par le Destin en personne, une occasion de remettre les compteurs à zéro.

Evidemment il n'a pas laissé passer sa chance. Le fait qu'il s'apprête à tuer celui ayant été à la fois son mentor et son meilleur ami au sein du Cipher Pol ne le gêna pas une seule seconde. Il était obligé de le tuer, il n'avait pas le choix. Il ressentait à l'intérieur ce besoin insatiable qui lui commandait de le tuer, de l'écraser et de laver l'affront qui lui avait été infligé par le passé. Disons le franchement, Joseph n'est pas homme à ne pas écouter sa voix intérieure.
Une fois les agents du gouvernement débarqués sur l'île l'exécution de sa vengeance fut prompte et rapide. Une petite mandale droit dans les chicots de Séparou en guise de salutation histoire de bien lui faire comprendre qu'on ne rigolait pas puis en avant pour les choses sérieuses. Rentrer dans les détails ici serait superflu, disons juste qu'à la fin du combat Joseph avait une fois de plus sali son costume et que la tête de l'Agent Séparou était un poil plus compacte et cabossée qu'avant. Le problème quand on est comme Joseph et qu'on se laisse aller à ce genre de dérapages (de craquage comme disaient ses collègues) c'est qu'on a tendance à négliger les détails et que parfois bah les détails ça compte. Dans la catégorie "détail qui compte" dont Joseph avait omis de tenir compte, on pouvait ranger le fait qu'il ait laissé filer ses trois, désormais ex, collègues et le fait que ce soit eux qui avaient l'ecargophone. Autant dire que sa carrière au sein du Gouvernement était désormais quelque peu compromise... Ne restait plus que la fuite mais attention, avec classe ! Après dix ans à porter le costume c'était normal qu'il ne puisse s'en passer.

Ca fait désormais quasiment un an que Patchett arpente la première partie de Grand Line dans tous les sens sans autre but que d'échapper aux tueurs qui, il en est sûr, sont lancés à ses trousses mais au bout d'un moment la fuite ça lasse. C'est bien gentil de s'embarquer en douce à bord d'un navire et de casser quelques crânes à bord mais quitter Grand Line n'est pas chose facile ! Et puis en plus le Destin continue à se moquer de lui. Après un an d'errance voilà qu'il finit son périple sur une île perdue du nom de Dead End. Un cul de sac ! L'île portait bien son nom... Maintenant il allait falloir se bouger ! Les crânes allaient pas se casser d'eux même !

>> Test RP

Voici ta nouvelle mission: apparemment, un groupe d'hommes se rencontre régulièrement, c'est à dire tous les soirs, dans le sous sol d'un bar miteux. Personne ne sais ce qu'il s'y passe, notamment parce qu'il y aurait des règles à suivre dans cet endroit, et que les deux premières stipulent qu'il ne faut pas en parler. Bref, ta mission, te rendre sur place, voir ce qu'il s'y passe, rendre un rapport.
Tu te rends sur place. Là, on te pousse au milieu de la foule (après t'avoir gentiment demandé d'enlevé tes chaussures et ta cravate) que forme ces types dont les hurlements se confondent et dont les muscles semblent bien être entrainés chaque soir à frapper non dans des sacs de sable, mais dans la tronche des uns des autres. Bref, tu te sens comme chez toi.
Racontes nous ta soirée sur place ainsi que ta décision en ce qui concerne ton rapport.

Spoiler:: - Se rendre au bar miteux indiqué par l'ordre de mission : check
- Constater que l'endroit pue la misère et la bière de mauvaise qualité : check
- Assister au défilé des ~~pécors~~ révolutionnaires en puissance : check
- Infiltrer l'endroit en toute discrétion (quoi de mieux que de frapper à la porte et de faire un grand sourire au videur ?) : check

Peu importe la façon dont il regardait les choses il avait tout fait comme il fallait. Il était resté zen, il n'avait encore tabassé personne alors... alors... Qu'est ce que c'était que cette ambiance de dingue ?! Il était mort c'est ça ? Oui ça ne pouvait être que ça. Il était mort en mission et désormais il avait atteint le paradis des casseurs de crânes. Ca ne pouvait être que ça !

Ravi d'avoir compris où il était, Jo Patchett laissa son regard parcourir l'assemblée. A première vue plutôt hétéroclite, les personnes présentes avaient toutes quelque chose en commun pourtant. Ils abordaient tous fièrement des traces de coups, leurs corps s'étaient forgés à force de frapper dans la chair humaine et toute la foule hurlait à s'en briser les cordes vocales ! C'était donc ça qu'ils appelaient le paradis ? Un endroit où on pouvait venir se mettre sur la tronche en toute tranquillité et en totale liberté ? Il sentait qu'il allait se plaire ici. Le Destin avait enfin fait un geste en sa faveur ! Mais pas le temps de rêvasser ou de délirer car déjà les choses se mettaient en mouvement. La foule compacte des castagneurs s'ouvrit afin de laisser le passage à celui qui semblait le meneur, un grand brun à la gueule de travers à force d'avoir mangé le gazon à tous les coups. Et sans être devin Jo put deviner que son nom était Dyler. Comment avait il fait ? Facile, il suffisait de décrypter ce que la foule en délire hurlait et tout ce qu'elle criait était "Dyler ! Dyler ! Dyler !"

Bienvenue au Castagne Club ! Je vois plusieurs nouvelles têtes ici donc ça veut dire que certains d'entre vous n'ont pas respecté les règles, je vais donc vous les rappeler.

La première règle du Castagne Club est : il est interdit de parler du Castagne Club. La deuxième règle du Castagne Club est : il est interdit de parler du Castagne Club.
Si quelqu'un dit stop ou s'évanouit, le combat s'arrête. Seulement deux personnes par combat. Un combat à la fois. Pas de chemise, pas de chaussure. Le combat dure aussi longtemps qu'il doit durer

Et surtout... si c'est votre premier soir au Castagne Club, vous devez vous battre !

A chaque règle énoncée par le fameux Dyler, la foule en délire se mettait à vociférer encore plus fort. Si Joseph omettait la troisième règle, il pouvait considérer qu'il avait atteint le nirvana. La preuve, voilà t'y pas qu'à peine le discours du Grand Manitou finit on lui demandait gentiment de retirer costard, chemise et chaussures avant de le pousser au centre du cercle. Une fois au milieu de ce cercle ce fut comme s'il se sentait chez lui, là il était dans son élément. Tout ce qui lui restait à faire était de profiter du moment et surtout, surtout, d'écraser le crâne de son adversaire du soir. Il n'était pas mort, il se trouvait au paradis sur terre.

Qui est ce que ça allait être ? Le gros tas de saindoux avec ses mains larges comme des pelles ? Le petit nerveux aux dents de rat ? Ah bah nan, rien de tout ça...

*Non mais sérieusement c'est quoi ça ?*

Ca en l'occurrence c'était deux mètres de muscles ciselés dans le marbre surplombés par une moustache blonde style Hercule Poirot et un crâne quasiment chauve à l'exception d'une unique mèche rebelle. Ca c'était ce grand type qui prenait la pause et exhibait ses muscles à l'assemblée à grands renforts de grognements bestiaux pour bien se mettre en valeur.

Admire ce corps parfait sculpté par des années d'effort ! Vois la puissance de mes muscles d'acier !

Et histoire de montrer qu'il avait vraiment des muscles d'acier ou alors uniquement parce qu'il ne supportait pas la déco, l'homme envoya une droite directement dans le sol de béton et contrairement à ce qu'on aurait pu supposer ce ne furent pas ses phalanges qui explosèrent mais le béton ! Désormais le sol avait clairement une empreinte de poing. C'était... impressionnant ou en tout cas ça aurait impressionné n'importe qui sauf Joseph "Crack" Patchett qui pour le coup semblait plutôt être en train de s'énerver. Il n'y avait qu'à observer la veine qui palpitait furieusement au niveau de sa tempe pour s'en convaincre, il allait exploser sous peu.

*Mais j'y crois pas... C'est qu'il y croit en plus ce con. Il croit sérieusement qu'il est plus fort que moi ? Il pense vraiment qu'il va pouvoir m'avoir... moi ?! Mais tu sais pas à qui tu as affaire bonhomme, je vais te péter tes dents moi, je vais te faire bouffer le béton jusqu'à ce que ton crâne ressemble à de la bouillie.*

"Tu vas déguster ducon ! YAAAAAAAAH !!!"

Et c'est sans autre cérémonie que cette petite insulte que Joseph s'élance sur son adversaire, le poing levé il charge comme un animal sauvage. Quiconque prendrait ce poing dans sa face obtiendrait un aller simple pour le paradis (ou l'enfer c'est selon) mais visiblement le moustachu avait l'air décidé à ne pas laisser cela arriver. Baam ! Baam ! Baam !

*Gné ? Qu'est ce qu'il vient de se passer là ? Pourquoi est ce que je vois tout en rouge moi d'un coup et pourquoi est ce qu'il me regarde comme ça celui-là ? Et d'ailleurs pourquoi le sol est en train de bouger ?*

L'enchainement de trois gauche que le colosse venait d'envoyer droit dans la figure de Joseph avait fait de l'effet. Pas de doute les poings de ce type étaient fait d'acier et en plus il avait l'avantage de la portée. Ca s'annonçait mal pour l'Agent Patchett. A la réflexion ça s'annonçait même très mal car le moustachu s'élançait déjà pour envoyer le coup de grâce, une droite descendante envoyé avec tout son poids, un vrai coup de tueur, le genre de coup qui vous ouvrait un boite crânienne en deux ! L'esquiver, Joseph devait l'esquiver s'il voulait survivre !

*Bouge putain, bouge, bougeeeee*

SSSSHHHHBLAAAAAFFFFF

En définitif il n'avait pas réussi à bouger, ses jambes avaient refusé de lui obéir et le pauvre Joe avait pris la droite de sa vie en pleine poire ce qui venait de lui offrir un aller simple pour le sol. L'atterrissage au sol fut tout aussi raté, la tête de Patchett heurta le sol la première et tout indiquait qu'il était dans les vapes. Son adversaire levait déjà les bras en l'air, hurlant sa joie.

*Ca fait mal... Ca fait vraiment mal... Ca faisait longtemps que je m'en étais pas pris une comme ça. Il croit vraiment qu'il va m'avoir ce con... Il y croit vraiment... Il va être déçu !*

Et alors que tous pensaient le combat terminé et qu'on s'apprêtait déjà à emmener Joseph, présumé inconscient, hors du cercle, voilà que celui-ci se relevait ! Ok il avait peut être les jambes un peu flageolante mais il était debout et ça, ça coupait la chique au colosse qui s'en retrouvait la mâchoire bêtement pendue.

"Le combat est pas finit tant que j'ai pas abandonné pas vrai ? Si c'était tout ce que t'as ça suffira pas. Je vais t'exploser la tête !"

Peu crédule face à pareille vantardise, le colosse efface toute trace de surprise de son visage et s'élance sur Joseph avec l'intention affichée de l'envoyer Ad Patres. Il lançait une deuxième droite descendante ! N'importe qui aurait mouillé son pantalon face à une telle vision de mort imminente, n'importe qui sauf Joseph. Au contraire, lui souriait. Il souriait largement, trop largement même et avec le sang qui lui coulait sur le visage ce sourire semblait être celui d'un démon. Et avec le démon aux commandes plus rien ne pouvait lui arriver. Crack se baissa instinctivement et esquiva la droite du moustachu à un poil de millimètre près avant de lui envoyer dans le même mouvement un méchant crochet du gauche au foie. Ce coup avait fait rendre leur déjeuner à des dizaines d'adversaires mais ça n'allait pas suffire, pas pour terrasser cet adversaire. Le coup l'avait un peu secoué, il lui avait fait prendre la mesure de son adversaire et surtout désormais le colosse avait peur. Son regard terrifié contemplait le démon qui se tenait face à lui. S'il s'était remis en garde il n'en restait pas moins effrayé. *Ce type devrait être à terre ! Il devrait être mort !*

*J'en ai pas encore fini avec toi mon gars ! Plus ! Plus ! Fais m'en ressentir plus !!! Je veux pouvoir me sentir vivant ! Vas y ! Vas y ! C'est çaaaaaaaa que j'aime ! C'est ce regard que je veux voir !!!*

Et les coups pleuvaient, gauche et droite s'abattaient sans discontinuer sur le tas de muscles qui ne pouvait rien faire d'autre que bloquer de son mieux mais s'il protégeait sa tête son ventre était à découvert et inversement. Crack Joe était une véritable machine à tuer, haut - bas - haut - bas, il enchaînait les coups sur chaque partie non protégée du corps de l'adversaire jusqu'à ce que celui n'en puisse plus. Ouvrant sa garde le colosse semblait prêt à tenter le tout pour le tout. Droite contre droite, un vrai duel de force, son geste était une véritable invitation à la confrontation et Joseph n'était pas homme à passer à côté d'une telle chance. Le mouvement de son adversaire était trop ample, c'était une occasion parfaite pour un contre croisé et avec ça, aucune chance d'en réchapper.

Les deux droites se croisèrent en plein air avant que ne retentisse le bruit si particulier et pourtant si familier des os qui se brisent. Le colosse était touché, sa mâchoire venait de voler en éclat et ses yeux vitreux indiquaient clairement qu'il avait déjà perdu conscience sous la force de l'impact. Mais ce n'était pas assez pour Joseph. Plus, il lui en fallait toujours plus ! D'un uppercut bien placé il empêcha son adversaire de tomber au sol le relevant pour pouvoir continuer à enchaîner les coups. Le sang volait désormais à travers le cercle tandis que la tête de plus en plus informe de l'homme volait de gauche à droite sans discontinuer.

Il s'écoula facilement une longue minute avant que ce passage à tabac ne s'arrête. Le visage et les poings complètement ensanglantés, Joseph passa son regard fiévreux sur l'assemblée qui soudain était devenue totalement silencieuse. Il semblait défier quiconque aurait un problème de venir s'expliquer avec lui, il était prêt pour un 2e round. Heureusement pour les membres du Castagne Club, ce ne fut pas nécessaire.

"Nous avons un vainqueur ! Virez le corps de là, on passe au combat suivant. Mon gars on t'attend demain."

C'était fini. Tout aussi simplement. Après ces quelques mots de Dyler, Joseph laissa tomber à terre la poupée désarticulée qui avait été son adversaire. Sa soif était rassasiée, pour l'instant. Sans se presser le moins du monde Joseph ramassa ses vêtements retirés avant le combat. Les autres membres du Club lui jetaient des regards hostile mais tous détournaient le regard quand il leur faisait face. Il était de nouveau au sommet de la chaine alimentaire et c'est fort de cette certitude qu'il quitta le bar miteux une bière dégueulasse à la main.

Tandis qu'il remontait la rue pour s'éloigner du bar, il repensait à sa soirée. S'il fermait les yeux une seconde il pouvait distinctement entendre les os de son adversaire craquer, voir son sang voler et contempler son regard empli de terreur. Ca avait définitivement été une très bonne soirée. Maintenant il devait réfléchir à ce qu'il allait mettre dans son rapport... Ses supérieurs étaient avant tout préoccupés par la possible existence de cellules terroriste et c'est pour ça qu'on l'avait envoyé. Son rapport serait donc succinct: aucun révolutionnaire dans ce bar, juste un groupe de dingues. Voilà, ça c'était du bon rapport ! Evidemment il allait devoir un peu l'étoffer pour faire plaisir aux bureaucrates mais l'essentiel était que cet endroit reste ouvert. Oui il le fallait... Jamais Joseph "Crack" Patchett ne laisserait un bureaucrate s'en prendre à son paradis terrestre ! Le Castagne Club devait rester ouvert pour que Joseph puisse en devenir le Roi. Chaque soir il irait là bas et briserait un nouveau crâne. L'idée était terriblement séduisante... A lui la Castagne sans limite !!!

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Comment avez vous connu le forum ?

Dernière édition par Joseph Patchett le Jeu 13 Déc 2012 - 10:08, édité 8 fois

Posté Mer 12 Déc 2012 - 10:52 par Joseph Patchett

Fiouuuu.

Bon on va dire que la fiche "de base" est prête. Vous pouvez envoyer le Test RP m'sieux dames.

A tantôt !

Posté Mer 12 Déc 2012 - 14:04 par Walters Scott

Y'a pas longtemps, on m'a dit, sur la box: "T'as entendu pour Joseph ?"

Bref, j'avais pas entendu, on m'a dit, j'ai souri. J'sentais que ça allait être bien, j'vais encore retenir mon jugement jusqu'à ce que t'aies fait ton test RP que voilà:

Voici ta nouvelle mission: apparemment, un groupe d'hommes se rencontre régulièrement, c'est à dire tous les soirs, dans le sous sol d'un bar miteux. Personne ne sais ce qu'il s'y passe, notamment parce qu'il y aurait des règles à suivre dans cet endroit, et que les deux premières stipulent qu'il ne faut pas en parler. Bref, ta mission, te rendre sur place, voir ce qu'il s'y passe, rendre un rapport.
Tu te rends sur place. Là, on te pousse au milieu de la foule (après t'avoir gentiment demandé d'enlevé tes chaussures et ta cravate) que forme ces types dont les hurlements se confondent et dont les muscles semblent bien être entrainés chaque soir à frapper non dans des sacs de sable, mais dans la tronche des uns des autres. Bref, tu te sens comme chez toi.
Racontes nous ta soirée sur place ainsi que ta décision en ce qui concerne ton rapport.

Vl'an, amuses toi bien et surtout, amuses nous !

Bonne,

Walt'

Posté Jeu 13 Déc 2012 - 10:10 par Joseph Patchett

Et voilà !

Un joli Test RP tout beau tout plein. J'espère que ça vous plaira. Perso j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire et j'espère que vous en prendrez autant à le lire.

Posté Jeu 13 Déc 2012 - 16:08 par Walters Scott

Pipouille Will, Jo, Patch... J'te laisse choisir pour le coup.

Voilà donc, premier avis, s'parti:

Forme: pas de gros soucis en général. J'ai croisé quelques maladresses durant la lecture pour ton test RP. J'ai pas vérifié si elles étaient encore là parce que bon, une relecture de plus et elles étaient vouées à disparaitre à mon avis (et si t'as pas relu, les autres verront). Ton style passe bien également, le narrateur qui prend parti sur l'action c'est toujours cool. Cool quoi.

Pour ce qui est du personnage, j'ai envie de dire qu'il se rapproche plus du Brask que du Will dans l'approche sociale. Mais c'est un détail, pas de soucis à ce niveau là quoi. Donc, un beau barré qui fait pas dans la dentelle, check. Tu le tiens bien, il frappe bien, rien de plus à ajouter.

Test RP, c'est surement là que j'aurai le plus de choses à redire. Déjà, content que le sujet t'ait plu. Ensuite, tu seras content que ton approche m'ait plu (j’espérais que tu mette un peu plus l'accent sur le rapport, mais c'est un détail, et tu l'as pas oublié, donc bon...). Par contre, un revirement de balance un poil trop brutal et trop simple à mon avis. Un montagne pareille, qui se bat chaque semaine, même s'il a l'habitude de se faire les huit nouveaux d'affilée chaque soir, c'est pas un gnon dans le foie qui va lui foutre la pétoche direct. C'est cool pour montrer le côté sadique de Joseph, mais c'est quand même un peu simple je trouve. Perso, j'aurais préféré un combat d'égal à égal depuis le début, et que tu prenne gentiment le dessus. Mais ça, c'est moi.

'Fin bref, tu l'auras compris, mes critiques, ça tient du détail. Donc, comme j'l'avais dit plus haut, j'sentais que ça allait être bien, ben visiblement, mon odorat n'est pas encore pourri. Te voilà avec un premier avis à 800 dorikis, optimisables à 1000 selon l'avis des confrères.

Bonne,

Walt'

Posté Ven 14 Déc 2012 - 15:50 par Tahar Tahgel

Salut Crack,

Deuxième avis à 1000, 800 si le troisième est pas convaincu. 1000 parce que je peux pas vraiment mettre moins faute de vrai reproche à faire, et que à partir du moment où la forme et la cohérence sont là, je suis personnellement partisan de ce que c'est difficile de dire que tel écrit est meilleur que tel autre. C'est juste différent...

Deux détails, quand même : à deux-trois moments du test tu repasses au présent, ça fait bizarre. D'hab le présent de narration soudain c'est sur un paragraphe d'action que tu mets ça, pas juste sur une phrase ou deux avant de repasser au passé... Ptet gaffe à ça ? Et le deuxième, c'est qu'au-delà du renversement de situation un peu facile relevé par Walt, moi ce que j'ai lu en haussant un cil, c'est le coup du Dyler qui dit rien alors que t'es un newbie dans le club et que tu fracasses avec un plaisir non feint le crâne meurtri de ton colosse. Dans Fight Club on laisse Tyler faire parce qu'il est le boss, mais un noob on l'aurait giclé au deuxième coup gratuit envoyé, je pense. Bref.

Bonne attente de la voix salutaire, bon jeu.

Joseph Patchett (En attente de validation) 661875SignTahar

Posté Ven 14 Déc 2012 - 17:52 par Invité

Salut Joseph, troisième avis pour moi.

Des descriptions classiques mais vraiment très sympa. Le perso est bien ciblé, bien rendu et tout se lit très bien. ça sort pas vraiment des sentiers connus, mais c'est chouette. Bien joué.

Niveau bio je suis moins fan. La aussi on est dans un cheminement très classique mais ça manque un peu de développement. Je trouve notamment le recrutement par le CP assez moyen. Mais bon, détail. Y'a aussi quelques confusions au niveau du boulot, recruté par le CP tu nous parle de ta vie dans la marine... Bref.
Et enfin, je trouve ton subit besoin de tuer ton "maitre" carrément trop parachuté. D'un coté y'a ce coté "faut que je le démolisse maintenant tout de suite même si ça me grille complétement" qui colle plutôt bien au perso mais qui au bout de dix ans au CP sonne un peu comme la recherche d'un prétexte pour jouer pirate avec un passif d'agent. D'autant que dix ans a se retenir pour un mec qui se contrôle pas ça se pose un peu la. Et y'a aussi que j'ai pas trouvé dans ta psycho ce coté revanchard que laisse supposer ce combat. Que ton perso soit prêt à tout pour tuer un type sous prétexte qu'il l'a mis en position de faiblesse y'a dix ans c'est quand même un trait de caractère qui méritait d’être mis en valeur.

Niveau test RP rien à dire, c'est chouette, très chouette. Bon, un peu comme Walt pour le combat quand même. Mais le fight club c'était clairement taillé pour toi.

Au bilan je suis sur du 800 dorikis. Et validé la dessus donc.

Red

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