>> Nom & Prénom
une image 200*300 | Pseudonyme : Salâh ad-Dîn; Age: la Vingtaine. Sexe : Homme. Race : Homme. Rang : Métier : Banquier. Groupe : Pirate. Déjà un équipage : Nap'. But : Vivre quelques secondes de plus... Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : En rapport avec la séduction je pense, quelque chose qui dévoilerai le talon d’Achille adverse ? Équipements : Codes du règlement (2) : Parrain : / Ce compte est-il un DC ? :Non. |
>> Physique Saladin est un homme de la vingtaine comme il en existe pléthore. Moderne, vivant en adéquation avec son époque, c'est un homme d'une taille légèrement inférieure à la moyenne, puisqu'il ne dépasse pas le mètre 72. Son poids n'est pas vraiment une information utile, tant il passe inaperçu. Saladin arbore un corps plutôt musclé, cependant, pas en terme de volume : il n'a pas des bras spécialement impressionnant, ou des mollets qui transpire la puissance : ses muscles à lui sont fins. Grâce à ce développement, il ne perd pas une cacahuète d'agilité. Les dessins des différentes parties de son corps sont bien tracés, et s'inscrivent dans une logique d'entretien quotidien de sa forme. À vrai dire, il dégage une aura, une prestance qui met de la pommade sur ses rares défauts, disséminé ici et là. Ainsi, même ses homologues ne rient pas de sa chevelure mi-longue, qui est parfaitement incorporé à son visage fin, ambitieux. Le reste, ses joues, ses yeux, sa bouche, et toutes autres attraits en référence au visage semble avoir l'unique but de former une unicité déconcertante. Tout cela est bien évidement porté par un cou, gracieux, et sur lequel la pomme d’Adam n'est quasiment pas visible. Malgré tout ce soin apporté à l'emballage, Saladin n'apparait en aucun cas efféminé. C'est un excellent orateur, ou tout du moins un génie de l'improvisation. Il sait donc facilement rebondir face à une rhétorique habile, et ne perds pas ses moyens face à des questions pièges. C'est à l'inverse de ses discours préparés, qu'il maîtrise toujours par des effets stylistiques important, mais qui comportent trop de franchise et de sincérité car à force de se relire, Saladin ne peut s'empêcher de gommer le mensonge. Contradictoire quand on sait qu'il aime beaucoup la séduction, et que pour parvenir à créer l'illusion, il ment parfois. Tout ce qui tourne autour de son personnage est visible à chaque instant, jusqu'au vêtement porté. Si il sera souvent vu avec une tenue digne de chevalier du désert, il peut aussi être orné de smoking, et deux jours plus tard être aperçu arborant l'habit le plus sale qui puisse exister, sans perdre de sa grâce. Son attitude et son humeur sont souvent liés à l'image qu'il renvoie. Dès lors qu'il s'ennuie, il apparaîtra le visage grimaçant, et lâchera quelques mimiques comme un clignement des yeux insistant ou un reniflement. Tenant difficilement sa langue, Saladin souffle, fronce les sourcils, fais bouger ses oreilles face à toute autorité qu'il trouve inutile, infondé, ou qu'il estime qu'on tient à lui prendre la tête. Dans un entretien d'homme à homme, entendez par-là une discussion où il doit convaincre quelqu'un avec des mots, comme un entretien d'embauche ou face à un accusateur, il devient magnifique. Tout son art de malice et d'orateur prend forme, jusqu'à la gestuelle composée de mouvement de mains importants, et qui traduisent une assurance hors du commun. Son regard ne quitte pas les yeux de son interlocuteur, avec cette flamme de la polémique, de l'argumentation qui lui sied à merveille. Ses mots sont audibles, clairs, concis, avec une vitesse de prononciation encore une fois en étroite relation avec la magie qui l'entoure : rapide, puis lent, normal, bis repetita en ajoutant quelques fois des silences lourd de sens. Saladin a la voix qui " porte ", comme lui disait sa mère, c'est-à-dire que sa voix se fait une place au milieu de celle des autres, elle s'impose, impose le respect, et le définit tout de suite. Il a de nombreuses expressions du visage, avec un nez qui bouge plus qui ne le devrait. Ses grimaces trahissent souvent ce que pense le jeune homme, et c'est souvent à charge, et il peste alors tout aussi souvent. Il ne sourit jamais réellement. Il esquisse des mouvements de lèvres, à droite ou à gauche, sans jamais sourire largement. Saladin pose des barrières ici et là, et force même des expressions de son faciès pour suivre ses barrières. Gérant très bien la pression, selon lui grâce à ses talents de séducteur, il ne peut s'empêcher d'avoir un tremblement compulsif face à une situation extrême. Son corps se refroidit, et ses cuisses ne peuvent s'empêcher de bouger seules, comme si elles désiraient plus que tout frapper. Saladin pose ici la première pierre d'un complexe réseau de pare-feu cachant ses approximations, ses doutes, ses peurs. Il se façonne dans cette logique, et transparaît comme un être sans défaut apparent, quand on le voit. Le jeune homme semble ainsi puissant, et les rares fois où il faillit, face à un proche par exemple, il reviendra à son assurance, au fil de la discussion, se rattrapant par des galipettes pour ne pas être faible. >> Psychologie Saladin est complexe, et utilise différentes facettes, différentes identités en fonction de qui lui fait face. On pourrait le défénir par cette simple phrase : Ne sois pas confus entre ce qu'est ma personnalité et mon attitude. Ma personnaltié c'est qui je suis, et mon attitude dépend de qui tu es. Nous nous attarderons donc sur celle neutre, que chacun peut observer aux premiers mots échangés, ainsi que quelques situations banales dans ce monde de violence. L'image véhiculé par son physique est en adéquation parfaite avec son mental : mystérieux. Qui est-il ? Saladin est un ensemble d'échec qui l'on mené à une quête de perfection apparente. Son pauvre esprit, dès l'enfance, a subi une fêlure irréversible, quelque chose de traumatisan et qui fut si puissant qu'il en fit son objectif dans la vie. Saladin a noué d'étroits liens avec la mort dès son plus jeune âge, et sait ce que ça fait de se demander si ça va être notre tour d'y passer, ou non ? Cette fracture, cette dur réalité à laquelle un enfant n'est pas censé goûter, Saladin la cotoyé d'aussi près que possible. Depuis, il traîne cette charge en la cachant du mieux qu'il peut, sous des millions d'artifices destinés à créer un voile protecteur sur ce qui lui fait mal. Mais ce n'est qu'un pansement sur une blessure qui a besoin d'être désinfecté et traité. D'un autre côté, c'est ce qui le rattache à la vie, c'est son ancre, son port d'accroche : à chaque doute, il revient sur ces terres dévastées, et comprend que vivre est un don, que vivre n'est pas acquis et que certain n'ont même pas eu le choix de vivre. Dans un groupe, Saladin est sûrement celui qui s'exprime le plus. Prenant la parole à tort et à travers, il est une pièce vivante et dynamique. Blagueur, se prêtant au jeu de l'auto-dérision à de nombreuses reprises, il n'en demeure pas moins mature, avec un recul conséquent sur la plupart des agissements, et ne délivra que peu de conseil, considérant que les leçons de morales nuisent à la bonne santé d'un groupe. Encore une fois, tout est mis en place pour éviter au maximum qu'on creuse plus profondément : sa porte paraît si ouverte que l'on ne cherche pas à l'emprunter. Saladin est doté d'un très grand sens de la loyauté, étant originaine d'un taudis c'était l'une des seules richesses. Le jeune homme n'a aucun soucis à faire une croix sur un " traître " et se révèlera particulièrement corosif envers cette personne, voire méchant. Agressif, il dévoilera ses capacités à blesser l'autre, et perdra le recul qu'il occupe en temps normal. Séducteur, il cherche sans cesse à jouer de ses charmes, certainement dans une optique de jauger ce qu'il vaut. Sans dramatisé, le Pirate n'a jamais eu droit à des compliments ou quoi, auto-didacte il a escaladé le mur de la connaissance seule, jusqu'à celle de la séduction. Gentleman, il connait les codes de la galanterie et traite les femmes de la meilleure des manières, tant qu'il ne les connait pas. Entendez ici qu'il lui arrive de sortir des remarques machistes dans le simple but de titiller l'égo de ses amies, féminines. Bien qu'étant natif de taudis, Saladin s'efforce d'être toujours très propre, très abordable, et banni l'argo quand une femme l'intéresse. Sans machisme, il voit les femmes et la séduction comme le piquant de la vie, ce qui la rend spéciale et amusante ; sans ces dames, elle serait ennuyante, monotone. Ici, l'échec ne lui fait pas peur et il rebondit même dessus assez aisément pour faire rire son vis-à-vis. Le pirate a des principes forts, et ils prennent dans ce jeu, dans cet art, tout leur sens. Il s'essyerait bien manipulateur, mais ce n'est pas dans sa nature. Saladin n'est pas la pourriture de pirate de base. Il est plus profond que ça. Son fond est bon, et ce malgré sa vision fataliste et profondément défaitiste du monde qui l'entoure. Il reste stoïque face à ces foules qui se laissent berner, qui ne réfléchissent que par la télévision. L'absence d'esprit critique chez ces êtres l'étonne, le répugne. Si il est vrai qu'il connait la force d'un bon orateur, l'étant lui même, le pirate n'arrive pas à comprendre pourquoi les gens n'essaient pas de voir plus loin que le bout de leur nez. Il a renoncé depuis bien longtemps à changer la face du monde, meurtrie, et de ce peuple qui ne cherche qu'à satisfaire un désir commun de sécurité, même utopique. Les yeux fermés, ils ne dorment pas mais sont morts. Le jeune homme aime son prochain, mais ne le comprend pas. N'allez pas croire qu'il n'est que beau et rose. Salâh ad-Dîn est humain, et comme tout humain, il a ses défauts. Comme chacun d'entre nous, il ne supporte pas les gueules de certaines personnes, et lorsqu'il s'emporte, il peut blesser, jusqu'au gens les plus proches que le pirate possède. Saladin ne supporte pas perdre et fera preuve d'une mauvaise foi assez exceptionnelle si on lui démontre qu'il a faux. Cherchant à tout remettre en cause, il se pose en un puissant contre-courant, et c'est pour ça qu'il est pirate aujourd'hui. Il aime écraser les barrières que la société fixe pour maintenir des bonnes relations, et il aime se mettre en marge, être un cas à part. Cette sensation lui plaît, et il s'en délecte à chaque fois un peu plus, comme si il recherchait une reconnaissance. Je suis Saladin, je suis un cas à part, je resterai dans ta mémoire. Parfois, il en cache même ses réelles opinions pour le seul plaisir de polémiquer, d'écraser l'autre, de le mettre en déroute. La marine étant le courant principal, le jeune homme aime la piraterie pour le contre-pouvoir qu'elle symbolise, l'équilibre qu'elle crée. Saladin aime autant le combat au poing que le combat au mot. Cependant, il sait inscrire sa défaite dans une logique de progression. Perdre un combat au poing n'est pas une honte pour lui, et il s'en remet aisément quand certains ruminent des mois entier. Le pirate a l'esprit clair et préfère abandonner le combat plutôt que de courir à sa perte. D'un autre côté, quelque soit le niveau de celui qui lui fait face, il n'hésitera pas à lui dire ses quatre vérités si ce dernier lui manque de respect ou cherche l'affrontement. Certes, il ne lui fera pas rabattre son caquet, mais le pirate ne perdra pas ses attributs masculins. C'est un homme respectueux, poli, qui sait faire preuve d'hospitalité. Si il n'était pas si contestaire, sa place dans la société lui serait acquise dans les plus hautes sphères. Mais il lui arrive de faire des actes idiots, pour montrer qu'il est là, que Saladin c'est pas la tantouse du coin. >> Biographie " Tu sais que je suis architecte ? " " Oui, oui, effectivement je suis dans la technologie de pointe... " " Oh, ce dernier vêtement à la mode ? Mon idée, je suis styliste si tu n'es pas au courant! " Autant de facéties que raconte Saladin pour un rencard prolongé. Alors, qui est-il ? Il est rare que l'on rédige quelconque mémoire à 20 ans, et les mecs, les vrais, ils ne rédigent pas de journal intime, si ? Bah faut croire que Saladin n'en n'est pas un alors. Depuis qu'il sait écrire, il écrit, et maintenant qu'il a grandit, les mots et tournures de phrases maladroites qu'il a utilisé le font sourire, car elles décrivent exactement la réalité, aucune romance. C'est sommaire. On va passer un coup de balais sur tout ça... on va déblayé quoi. Natif d'une ile de North Blue, Saladin y a fait ses armes durant de longues années. Nous allons donc partir du commencement, des premières saintes écritures. Le monsieur d'hier m'a donné ce carnet. Depuis quelques temps, il m'apprend à lire des journaux, à m'intéresser à la culture. Il a dit que grâce à ce journal personnel, je pourrai écrire moi aussi, écrire ce que je ressens, écrire ce que j'aime, écrire ce qui me passe par la tête, écrire ce que je veux. Mais c'est difficile de commencer. Alors je vais tout écrire, tout ce que je peux. Mes souvenirs... Un échec, une erreur ? Une rature sur un cv parfait ? C'est tout ce que je suis, aux yeux de mes géniteurs. Je ne leur en veux pas. Ils ont leurs raisons, et j'ai trouvé mieux qu'eux. Ce monsieur, qui m'a appris à lire, il m'a accueillit chez lui. Il est doux, il ne m'a jamais fait de mal. Il dit qu'il n'a pas de femme car elle lui empêcherait d'aimer les enfants comme ils méritent. Nous sommes plusieurs, j'ai des frères, des soeurs. Au départ, c'était dur, il ne voulait pas de moi. Aujourd'hui, nous partageons tout. Parfois, quand l'un devient assez âgé, papa l'emmène vivre, comme il dit. On ne le revoit plus, et il est heureux, car il peut déployer ses propres ailes. Je sais qu'il déploie ses ailes. J'ai envie d'y croire. Papa dit qu'il faut être un bon garçon pour s'envoler. Pourtant, je doute. Pourquoi ne reviennent-t-ils jamais ? Ils ne nous aiment plus ? Nous, qui avons partagé tant de choses, pourquoi ne nous saluent-t-ils pas, de temps en temps ? Peut être que c'est des pirates maintenant... Papa dit que dans le temps, il était pirate. J'y crois pas, il est pas méchant, hein ? Aujourd'hui, il m'a recadré. J'ai volé un restaurateur parce qu'il laissait à manger sur le comptoir, depuis des jours, en mimant que c'était des produits frais. C'est mal de voler, hein ? Mais mentir, n'est-ce pas pire ? Je ne comprends pas les adultes. Brass est parti aujourd'hui, il a déployé ses ailes. Je suis malheureux, ils partent tous. Le monde qu'ils rejoignent est meilleur ? Et pourquoi ? Ensemble, nous sommes mieux qu'autre part. Quelqu'un s'est fait exécuté sur la place publique, c'est ça le monde meilleur ? La mort me fait peur, surtout ce qui l'entoure. Je n'ai pas envie que ça s'arrête, j'ai encore tant à faire, tant à accomplir, j'ai si peur. Papa a dit que si on l'écoutait, la mort ne viendrait pas nous voir. Alors, on exécute, on lui doit beaucoup. Il pleut ce soir. Un petit frère est arrivé. Une soeur s'en est allé, définitivement. Je crois l'avoir entendu pleuré, mais ce n'est pas possible, pourquoi aurait-elle pleuré ? C'est sûrement le petit frère qui sanglotait, j'ai du confondre. J'ai vu cette fille aujourd'hui, dans la ville. Elle était marrante, et elle a bien voulu jouer avec moi. C'était marrant. J'aimerai bien la revoir. Evelyn, c'est ça ? Je me demande si elle habite ici. Ces pensées m'ont accompagnés tout le long de l'extraction. La terre a rugit, j'ai bien cru que tout allait s'effondrer sur moi. Le charbon, ça pue. Je suis fatigué. Ce matin, en lisant le journal, j'ai appris que c'était l'anniversaire de la mort d'un très grand soldat. Saladin, qu'il s'appelait. Papa m'a expliqué que ce fut un pirate, il y a fort longtemps, et qu'il était fier, et fort. Il m'a conté quelques histoires de la légende qu'était cet homme. J'étais soufflé, autant par cette révélation que par la fumée qui m'écrasait les poumons dans la poitrine. C'était un homme connu encore aujourd'hui, après la mort. Moi aussi, je veux que le monde se souvienne de moi. Je donnerai n'importe quoi pour qu'on se souvienne de moi. Papa a dit que si j'étais sage, il serait facile qu'on se souvienne de moi. Il m'aime papa, il m'aime. Fort. C'est mon anniversaire d'arrivé, et de surcroit, mon anniversaire tout court ! Papa a dit que je suis réellement né depuis que je suis ici, j'avais 4 ans selon lui, 4 ans de souffrance. Il m'a dit que notre rencontre a été une renaissance. Et que les institution s'occupaient mal de moi. Mais pas grave, aujourd'hui je suis avec lui, et c'est bien ! J'ai eu le droit à un nouveau vêtement, et des chaussures à lacets! Je n'en n'avais jamais fait auparavant, alors il m'a appris; mes doigts frêles et tremblotant n'y arrivaient pas tout de suite. Tonton est passé aussi, Tonton passe souvent durant les anniversaires. Il a discuté brièvement avec Papa, ils ont semblé se disputer et il est partit. Mou' la suivit. C'est vrai que tonton passe souvent, quand les frères déploient leurs ailes... Je suis furieux. Aujourd'hui, un petit frère a pu s'envoler, et pas moi ! Je suis plus grand, pourquoi dois-je continuer à souffrir si un monde meilleur peut s'offrir à moi ? Je lis de plus en plus le journal, et je remarque qu'il y a des choses fausses qui sont écrites : selon eux, Mou' serait mort et aurait été retrouvé dans les alentours. Ils mentent. Il y a aussi ces articles qui disent que la marine a encore arrêté un super pirate. Mais les pirates ne sont pas tous méchants, il était peut-être gentil, ils ne comprennent rien ! Et puis la fumée, j'en ai marre de la fumée. Une petit soeur s'est retrouvée prise au piège, et son pied a été écrasé. Heureusement que j'ai pu la tirer de là. Des choses louchent se trament. Ca fait longtemps que je n'ai pas écrit, si longtemps. Je suis grand désormais, alors je me suis dis que c'était plus à l'ordre du jour. Mais il faut que je me libère. J'ai revu mes géniteurs, ceux-là même qui m'ont lâchement abandonné. Ils regrettent, face à l'homme que je suis devenu. Parce que je suis un homme. Elle pleurait, oh elle pleurait, elle pleurait si fort qu'elle aurait pu en crever, étouffée. Ils inventèrent tout un tas de mensonge. C'est trop tard! Ils ne savent pas, comme j'ai eu mal. Papa m'a soigné, il m'a montré le chemin à suivre; et ils arrivent, en me disant que c'est un salaud ? Même si Papa est bizarre, ce sont eux les salauds. Je ne vais pas tarder à m'envoler, et quand ils verront leurs fils dans les journaux, ils ne pourront que crever de regret. Je vais vous faire regretter, oh oui. Tonton est mort. J'ai vu papa le frapper. L'horloge dans la chambre s'est arrêté. En ce moment, les frères s'envolent de plus en plus régulièrement. Je lis un récit sur les exploits de Saladin, et Papa m'a dit que je pouvais m'appeler ainsi, si je voulais. C'est vrai que je n'ai jamais eu de prénom, je me rappelle... j'ai dis à cette fille que je n'en n'avais pas, fièrement. Au fait ! Je l'ai revu. On a bien rit. Après un petit verre, j'ai du retourner au boulot. Dommage. Papa a été arrêté par les marines aujourd'hui. Ils disent qu'il est un criminel, ils sont fous. Je sais qu'il va s'en sortir. Je veux qu'il s'en sorte. J'espère qu'il va s'en sortir... je veux qu'il crève. Il a été exécuté sur la place publique, alors je n'ai plus nul part où créché. Pas grave, je vais me débrouiller. Le gouvernement est passé. Ils ont arrêtés plusieurs frères, et les ont envoyés dans des institutions pour leurs bien être. J'ai réussis à me cacher. Ils ne m'arrêteront pas. Je sais qu'ils nous envoient en enfer, et moi, je veux découvrir le monde meilleur. Je veux écumer le mers. J'ai réussis à voler sans me faire attraper, je commence à m'améliorer ! Cet après-midi, j'ai eu une révélation. C'est qu'à force de m'instruire, je suis devenu quelqu'un ! Une dame m'a insulté, moi, gosse des taudis disaient-elles. Et j'ai réussis à lui répondre. C'est la première fois. Quel sentiment de puissance ! Je lui ai montré que moi, Saladin, je n'étais pas la première merde venue, que je n'en n'étais pas une, que je valais plus que ça. Un vieil homme a remarqué, il m'a félicité, et il m'a proposé de venir assister à des procès avec lui. Il est avocat. Je n'ai nul part où dormir, et la belle étoile est devenue monstrueuse. Au moins, il n'y aura pas de fumée chez lui, rien qu'une lumière tendre. Il m'a appris les secrets de ce monde, enfin, quelques uns ! Pour m'y faire, il m'a permis de devenir banquier. Pour que je vois la réalité, dit-il. Au départ, je voulais aider les gens, mais je me suis fais remonter bretelles. Pas de ça ici, le profit avant tout. Je voyais des gens qui avaient vécus dans la misère, comme moi, et je devais refuser. C'est dur. J'en pleurerai presque. mais je ne suis pas faible. C'est vrai que c'est bien ! Les gens, y donnent leurs tripes ! Ils y vont de toutes leurs forces, il y a une intensité impressionnante. Il m'a enseigné l'histoire de certains grands criminels, des pirates. Gold Roger, Luffy, toute la fine équipe quoi. Il m'a aussi expliqué que il doit toujours y avoir un contre-pouvoir, car sinon c'est une dictature. Et que ces criminels sont ce contre-pouvoir. Je n'aime pas être dans le moule, je veux qu'on se souvienne de moi. Si je deviens pirate, peut être que mon histoire sera à jamais enseigné partout ! La justice est si partiale. Arbitraire. Un monsieur a été condamné alors qu'aucune preuve ne l'inculpait. Le vieillard m'a expliqué que parfois, les intérêts de l'état prime sur la justice, et qu'on incarcérait des innocents pour que le peuple respire. C'est affreux. Il m'a aussi parlé de papa... Papa était un monstre. J'ai peur. Il reviendra, tôt ou tard. Je n'aurai jamais du dire ça. C'est pas le croque mitaine. Aujourd'hui, c'est le grand jour ! Depuis quelques temps, avec la fille, Evelyn, on parlait de s'en aller voguer sur les mers tels des pirates ! Et aujourd'hui, aujourd'hui on va pouvoir ! C'est un rêve qui se réalise ! Je vais pouvoir laisser mon emprunte sur la planète. L'histoire se souviendra de moi comme l'héritier naturel de Saladin ! Je vais être quelqu'un. L'océan est gigantesque, et regorge de mystère. Les belles filles seront sur la route. Pour l'occasion, j'ai acheté des vêtements, la première fois ! Un costume complet, et un chapeau ! Cette aventure va être exceptionnelle. Il nous manque juste un embarcation. >> Test RP Toc Toc, guess who's back ? Ils sont revenus, et cette fois ils semblent déterminés à nous séparer. C'est confus, j'entends déjà les planches qui se soulèvent et mes frères qui se camouflent dans la pénombre, entre le plancher et la terre, infesté d'araignées et autres bêtes ravissantes. J'ai la phobie des araignées, la simple vision de l'une d'entre elle suffit à m'arracher la raison, pour revenir à l'instinct primitif, avec des gesticulations idiotes. Y aller serait un véritable enfer pour moi, mais ma liberté était en jeu. Au fur et à mesure que les coups dans la porte se font insistant, je sens toute la pression s'effondrer sur moi, écrasant mes frêles épaules. Des mains attrapent mes talons, et tirent si fort que je n'ai d'autres choix que de me laisser trainer, ma face s'écrasant sur le parquet à cause de la brutalité du mouvement. La fente se referme au-dessus de nous, et une main vient se coller sur ma bouche pour m'empêcher de laisser le moindre bruit s'échapper. Je me calme. Je dois me calmer. Ma respiration se fait plus régulière, plus naturelle. Je fermais les yeux depuis une vingtaine de secondes, et j'entendais les monsieurs en noir demander si il y'a quelqu'un ; où nous étions. Il semblait que nous les avions berner, mais leur présence ici n'était pas le fruit du hasard et les doutes étaient fondés, ainsi ils ne s'avouèrent pas vaincu, en repartant à la charge. Puis, un éclair. Qu'est qui s'est passé ? Je ne sais pas. Pourquoi avoir ouvert les yeux ? C'est comme si on m'y avait obligé, qu'une force supérieure m'avait contraint à dévoiler mes pupilles, et ainsi lever le néant dans lequel j'étais depuis une trentaine de secondes. Pile au milieu de ce que je voyais, l'une de ces bêtes à 8 pattes, se déplaçant sur sa toile et me regardant, avec ses multiples yeux. La main qui retenait mes lèvres fut bientôt rempli d'un liquide qui s'écoulait en grande quantité, avec une odeur à tomber raide, quoiqu'on l'était déjà quasiment. Les déjections continuèrent, et les toussotements avec. Le sol fut progressivement attaqué, avant qu'il ne reste que de la bile, mon estomac se contractant au maximum sans recracher quoi que ce soit. Les secondes qui ont suivis sont sûrement les plus longues de ma vie. J'en ai perdu l'ouïe. Un sifflement traversait mes oreilles, mon cerveau, et les voix des monsieurs en noirs semblaient être un lointain cri, les pleurs de mes frères semblaient être de lointains sanglots, avant qu'une main m'arrache de cette torpeur. La main sale, tout comme l'âme. J'ai perdu conscience. Mes phalanges, dans un baroud d'honneur, se crispèrent sur un petit médaillon. À mon réveil, j'étais seul. J'avais pris l'habitude de ne pas ouvrir les yeux brusquement, et mimer le sommeil était mon classique. Les yeux à moitié ouvert, je voyais juste une salle, blanche, et une silhouette ouvrit la porte. Ravalant ma salive, je simulais des légers bruits, comme une souffrance, un cri de l'âme. Une main, douce, froide, une main féminine à priori, se posa sur mon front, avant de pousser un léger soupir en constant une fièvre toujours élevée. Elle se lamenta une seconde du sort qui s'abattait sur moi, et de ce qui arrivait à nous, pauvres petits enlevés. J'attrapais son poignet, avec une force inhabituelle. " Je dois partir. " Je savais qu'il serait difficile d'accéder à cette requête, mais je devais partir, m'en aller, retourner à la maison. Être placé dans une famille d'accueil ou pire, un orphelinat, jamais. J'allais devoir la persuader cette infirmière de me faire sortir d'ici. " Je dois absolument partir. Je ne veux pas aller dans une famille d'accueil, ou pire, rejoindre mes anciens parents. " " La fièvre doit te troubler les pensées, tu devrais te reposer ! Tu es sain et sauf maintenant, plus personne ne te veut du mal. " " Tu ne comprends pas ! Je n'ai pas été enlevé, j'ai fui de chez moi car j'ai subis la haine de mes parents, je n'étais pas destiné à naître alors j'ai du encaissé toute cette rancœur sans jamais pouvoir dire ce que je ressentais, à quel point je souffrais. Ils veulent me récupérer pour passer leurs nerfs, à nouveau, et comme je suis parti, ce sera pire que ça ne l'a jamais été. Il faut que je sorte d'ici ! " " Petit, tu ne saisis pas qu'ici, il ne t'arrivera rien. Nous veillons sur toi, et ensuite, tout ira bien. Si le gouvernement est intervenu, c'est que la situation était critique, et de nombreuses plaintes ont été déposées ! Ton bienfaiteur n'est pas celui que tu imagines; c'est un monstre. Il kidnappe des enfants, les fait travailler dans des mines, et en tire les bénéfices! Vos conditions de vies étaient désastreuses. Il a tué sa femme sur un coup d'sang ! Il a tué vos parents ! Tu as surement vu son exécution. Où iras-tu si je te laisse t'en aller ?" Tandis que je l'écoutais, je remarquais un petit pendentif, ainsi qu'une inscription sur son bracelet. C'était une gourmette. " J'ai vu beaucoup d'entre nous mourir. Sous des éboulements. J'ai vu certains perdre leurs jambes, et se faire exécuté sans sommation. Papa était l'arbre qui cachait la forêt. Il ne nous tuait pas. C'était quelqu'un d'autre. En tant que maman, tu dois savoir, j'ai besoin de me venger, j'ai besoin de recommencer à zéro, si ton enfant subissait pareil, lui empêcherais-tu de se venger ? Et toi tu voudrais venger ces souffrances. " " C'est impossible, tu es sous la tutelle du gouvernement. Tu vas avoir un nom, une identité. Je risquerai énormément si je te laissais filer. Personne ne pourra soigner tes blessures à part le temps, et toi même. Te venger ne servira à rien, ça ne fera que donner une suite à ce cycle de violence ! Tu es un patient, et tu as été... " " J'ai un nom, vous ne le savez pas, vous autres. " Je me levais, lui faisant face. Elle reculait instinctivement de quelques pas. " J'ai un nom, une ambition, vous ne savez pas qui je suis, jamais vous ne le saurez. Je ne voulais pas me rendre coupable d'actes regrettables... Je... j'ai besoin de partir, je ne serai jamais à la tête du gouvernement et de sa propagande. Mes frères ont besoins de moi. Je dois découvrir le monde meilleur. Et mon ambition n'a aucune limite, associée à ma souffrance. " Attrapant le cou de la jeune femme, je le serrai si fort qu'il aurai pu en exploser. Mes doigts se crispaient si fort, j'avais si mal pour elle. Ses yeux imploraient, son visage rougit et ses mains, douces, de femmes, essayant de m'empêcher de l'étrangler, de l'égorger. Rien ne sortait de ses lèvres, de sa bouche, ouverte en grand. Je frappais sa tête sur un meuble et la laissait tomber, sur le sol. J'aurai aimé que ce soit un ennemi, pouvoir m'acharner sur ce corps, gisant. Elle avait un enfant. Il voudrait se venger ? Je ne l'avais pas tué, hein. Je l'ai pas tué. Elle respire encore. Quand j'y repense, cette femme a été un facteur déterminant. La femme c'est sacré. Je ne toucherai jamais plus une innocente. Je suis un monstre. Un échec. Et le plus retentissant qui soit. Mais cet échec est quelqu'un, et grâce à cette erreur, j'ai avancé. Les héros n'ont jamais attaqués d'innocent. Je rembourserai cette faute au centuple. Mais il fallait que je parte. C'est dur. |
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Informations IRL
- Prénom : Nathanel
Age : 19
Aime : La poutine
N'aime pas : Ceux qui n'aiment pas la Poutine
Personnage préféré de One Piece : Ace/Smoky
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Mauvais, j't'aime pas.
Fais du RP depuis : Since 1887.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) 3-4/7
Comment avez vous connu le forum ? Un désespéré appel à l'aide de mes comparses (Volgin, Hatsu, Calypso) pour que quelqu'un vienne les guider vers le chemin de la lumière.
Dernière édition par Salâh Ad-Dîn le Mer 12 Déc 2012 - 17:36, édité 4 fois