Joseph d'Arimathy
>> Physique
Joseph ne peut pas être réellement décrit physiquement, étant donné que personne ne l’a jamais vu. Et pour cause. Il n’enlève absolument jamais son armure, pas même pour dormir, se laver ou même uriner. La légende raconte que cette armure lui a été collée à la peau, qu’il n’a pas de véritables corps, qu’il est une armure à part entière… La vérité est tout autre ! Son attirail est tellement complexe, qu’il ne sait pas comment l’enlever et son honneur lui interdit de demander de l’aide pour une telle bêtise. Du coup, il la gardera pour toujours. Mais la vraie vérité est encore toute autre, ce n’est que la version officielle, dans laquelle son honneur est sauf. La réelle raison est qu’un beau jour, il fut contraint d’uriner dedans, du coup celle-ci est entièrement rouillée et ne peut réellement plus être retirée. Mais c’est une autre histoire, revenons à la description.
Il porte un heaume imposant en métal ornée d’une grande croix blanche qui sépare son crâne en quatre au niveau du nez. Au dessus des branches, deux fentes lui offrent une vision très réduite mais suffisante pour garder son adversaire en vue. Une cotte de maille très fine et très souple lui recouvre le buste et le haut des cuisses, le tout recouvert d’un plastron en fer cabossé par les nombreux combats menés. Des jambières noires lui protègent totalement les jambes. Pour ce qui est de Joseph en lui-même, tout ce que l’on peut dire c’est qu’il est grand et massif, le style bon gros bourrin. Certains gueux affirment qu’il a les yeux verts, information obtenu grâce à des circonstances permettant furtivement de voir par les fentes du heaume. Mais cette affirmation n’a jamais été prouvée.
>> Psychologie
Joseph est le genre de mec qu’il faut vraiment pas faire chier. Il a une mission sacré et quiconque se dresse en travers de son chemin se retrouve rapidement au fil de sa hache. Il ne négocie pas, il ne s’arrange pas, il suit son chemin et c’est aux autres de s’en tenir écarté. Il n’a ni remords, ni regrets car il n’est pas à proprement parlé maître de ses actions. Il ne fait qu’exécuter ce que lui demande son Dieu.
Très pieu, il voue une adoration sans fin au « Gros Porc», Dieu incontesté de la race porcine. Plus gros cochon de l’histoire de l’humanité, Joseph s’est livré corps et âme au bien être de cet animal mythique, lui apportant truies et pelures de pommes de terre à foison. Sa dévotion était sans faille et il n’hésitait pas à décapiter tout les agriculteurs qui voulaient le tuer pour le manger, et ce même en grande période de disette.
Depuis que « Gros Porc » est mort, il a juré de le venger et de faire le meilleur boudin au monde avec son sang, pour que sa mort n’ait pas été vaine. Sa mission passe pour lui avant tout, ce qui le rend insensible à la douleur. Rien ne peut l’entraver dans son périple, si ce n’est la mort. Il n’hésitera pas à tuer et séquestrer les plus grands cuisiniers du monde pour obtenir les plus fameuses recettes, afin d’obtenir « la » recette de boudin noir ultime, digne du sang de « Gros Porc ».
>> Biographie
Joseph est né à la champagne, dans un petit village de bouseux. Son père était éleveur de cochons et sa mère ne branlait absolument rien mais critiquait tout ce qui lui tombait sous les yeux. Le petit garçon qu’il était alors a grandit dans la honte de ses parents, n’ayant véritablement pas le moindre petit détail sur ses vieux dont il pouvait tirer une once de fierté. Difficile de devenir un homme quand on sait que l’on est issu de l’accouplement d’une chieuse et d’un bêcheur de bouse.
Un jour pourtant, la destin se pencha sur leur petite exploitation agricole et se demanda ce qu’il pouvait bien faire pour aider Joseph. Et il trouva. “Gros Porc” surgit de l’utérus de Margueritte, la truie de la famille. La mère de Joseph s’appelait Josiane, évitons les confusions. Bref, la famille D’Arimathy découvrit un beau matin le plus gros goret que personne n’avait jamais vu. Des gens vinrent de tout North Blue pour admirer cet animal exceptionnel qui grandissait de jour en jour, asseyant ainsi sa suprématie sur les autres porcs. Je ne vous avais pas dit que l’histoire se passait sur North Blue ? Bien, c’est fait. Catégorie « Autres îles » pour être précis.
Joseph se découvrit une passion pour « Gros Porc », jouant avec lui et le nourrissant au possible. Cette petite gloire lui apportait tellement de Bonheur qu’il préféra rapidement le porcidé à ses propres parents qui ne lui avaient jamais apporté que de la honte. Une véritable relation d’amitié se lia entre les deux mammifères à peau rose. Se servant de l’animal comme d’un modèle, Joseph se mit à beaucoup manger et à grossir, cherchant en vain à lui ressembler.
Lorsque la famine commença à ravager l’île, de nombreux agriculteurs se rassemblèrent et décidèrent de tuer « Gros Porc », le bestiau pouvant aisément nourrir la totalité de l’île pendant des semaines. Une voix résonna dans le crâne de Joseph. « Joseph, je suis le Dieu des porcs, ne les laisses pas me manger ! Défends-moi, défends-moi ! » Sans hésiter, le garçon se saisit d’un bâton et se mit à repousser les paysans qui ne comprenaient pas son engouement pour la monstrueuse créature. Chaque jour, la scène se répétait, les paysans venaient et Joseph les chassaient. Un jour, il ne tint plus et alla récupérer la hache du grand-père Ferdinand, dans la grange, à l’étage, planté dans une bûche juste à coté du tas de foin, quatrième planche en partant de l’escalier. Ce fut un massacre… Mais, pour sa défense, il résolut du même coup le problème de disette. Plus personne n’avait faim.
Mais un jour, il se réveilla en sursaut, un mauvais pressentiment le taraudant. Il courut dehors pour arriver devant le corps sans vie de « Gros Porc », pendu par les pieds, la gorge ouverte. Son sang était entièrement répandu dans une bassine e bois. Son propre père avait décidé de manger le Dieu porcin. Joseph vit rouge et massacra tous ceux présents, avant d’enfuir avec la bassine de sang. Ce fut alors une longue errance dans les bois, le sable, la pluie et la pierre. Les larmes coulaient et son esprit était perdu, sans son idole pour le guider. Il marchait droit devant lui, longeant la plage, le regard vide. Lorsqu’il eut fait six fois le tour de l’île, car celle-ci était très petite, la voix de « Gros Porc » résonna dans ses oreilles. Il le rassura et lui affirma qu’un Dieu ne pouvait pas mourir. Il lui confia son propre sang et lui demanda de s’en montrer digne. Ce sang contenait tous ses pouvoirs, à lui d’en faire bon usage.
Joseph s’acheta une armure chez l’armurier, logique, et partit en croisade. Il transvasa le sans dans un bocal à anchois hermétique et ne s’en sépara plus jamais. Depuis ce jour, il chercher les meilleurs recettes de boudin noir du monde pour créer le boudin parfait qui lui offrirait la totalité des pouvoirs de « Gros Porc ». Dans sa fouge, il décida de tuer tous les propriétaires d’exploitation porcines afin de venger la mort de son modèle. En gros.
>> Test RP
Le soleil brillait dans le ciel, les fleurs chantaient et les oiseaux nageaient librement sur les pavés de la route. Une légère brise marine provenant d’une étable embaumait le panorama. C’est dans cette ambiance de tristesse et de désolation que Joseph n’avançait pas. Non, il n’avançait pas, il était là, debout, à ne rien faire. Au bout de quelques minutes, il commença à s’ennuyer et se mit à avancer. L’idée de se rendre à la ville le taraudait depuis longtemps, mais son armure était lourde à porter et il avait sincèrement la flemme de faire tout le trajet à pied. Du coup, il opta pour un peu de marche.
Lorsque la ville fut à portée de vue, il ouvrit la porte et pénétra dans son enceinte. La lourde porte en chêne massif grinça une petite mélodie populaire en se refermant. Etrange… Elle avait pourtant fait l’hymne du Davy Back Fight en s’ouvrant. Admettons. Le paladin huma l’air quelques instants et se rendit à l’origine du délicieux fumet. Il se retrouva rapidement à l’enclos à cochon où les fragrances de déjections se liaient parfaitement avec la nourriture en décomposition. Joseph se stoppa et regarda avec amour les cinq cochons qui barbotaient dans la gadoue. Il s’approcha du paysan qui semblait en être le propriétaire. Retenir captif ces nobles animaux était totalement contre tous les préceptes du porcynisme, sa religion.
-HARDI MONSEIGNEUR ! JE VIENS PRENDRE CES PORCS AVEC MOI !
-Bien sûr monsieur, pas de problème.
Décontenancé, le chevalier sans cheval resta immobile, n’ayant pas envie de faire un tour sur lui-même pour suivre le paysan des yeux. Elle était quand même lourde cette armure… Le soleil tapait fort et il était littéralement en train de cuire dans sa carapace. Comme dans une cocotte-minute » aurait-il sûrement dit si cette dernière avait été inventée. Mais ce n’était pas le cas, il ne se le dit donc pas. Un cri horrible le sortit de ses pensées sur la comptabilité et l’économie actuelle et le fit sursauter par la même occasion.
-MANANT ! QUE FAIS-TU LA ?!
-Ba je vous le prépare. Si la saignée est mal faîte, la viande à un goût dégueulasse.
-MECREANNNNNTTTTTT !!!!!!!
Sortant sa hache, il fit un tour sur lui-même et fit sauter la tête de l’éleveur comme un bouchon de champagne hors du diable de la boîte. Ainsi, sa viande aurait un bon goût. Dans sa fureur il détruisit l’enclos et une bonne partie des maisons environnantes. Les porcs s‘enfuirent en couinant avec volupté. Plusieurs personnes tentèrent de l’arrêter mais sans le moindre succès. Tout ce qu’ils réussirent, c’est à séparer leur corps en deux. Exercice extrêmement difficile pour le commun des mortels, mais, soyons francs, Joseph les a légèrement aidé. Il se mit à courir à la suite des tirelires sans fente sur le dessus. Les pièces métalliques qui le recouvraient lui permettaient d’obtenir une discrétion digne d’un buffet à vaisselle qui dévale un escalier, ce qui lui permit rapidement de semer ses poursuivants.
-FUYEZ MES AMIS ! JE ME CHARGE DE LES RETENIR !
Mais, comme je viens de le dire, il avait semé ses poursuivants. Après un certain temps, voyant que personne n’arrivait, il reprit sa route et quitta la ville. Il remonta à hauteur du groupe de porcidés et les soutint moralement comme un véritable coach sportif. Mais le destin avait décidé de mettre des bâtons dans les roues du paladin. Une météorite tomba pile sur le porc en tête de file qui explosa dans une magnifique gerbe de sang et de tripe. On entendit « Oh la belle rouge ! » de la bouche d’un passant qui avait assisté à la scène. Ne trouvant pas la phrase de bon goût au vu de la situation Joseph le décapita. On ne blasphème pas, « Gros Porc » nous écoute tous.
Dans la panique, les trois cochons qui restaient se mirent à partir dans tous les sens. Le premier tomba dans un ravin qui trouvait là, sur le bord de la route. Le second se cogna contre un gros rocher et se fit un traumatisme crânien. Quand au dernier… Personne n’a jamais vraiment su ce qui lui est arrivé. La légende raconte qu’il a été victime d’un infarctus, d’autres pensent à une rupture d’anévrisme. N’ayant pas le moindre témoin de la scène, il est important d’apporter relativement peu de crédit à ces légendes. En tout cas, Joseph était là, au milieu des cadavres de ses petits protégés. Il avait faillit à sa mission. Il ne s’était pas montré digne de sa tâche. Il tomba à genoux, leva le heaume vers le ciel, tendis ses bras de part et d’autres de son corps, paumes ouvertes vers le haut, petit doigts repliés, œil gauche fermé poumons gonflés et aorte en palpitation.
-NNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il reprit son souffle pendant quelques instants et reprit.
-NNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bizarrement la seconde fois, un « M » s’était glissé dans son cri. Mais l’idée de base restait la même. Finalement, il se releva et s’en alla en quête d’autres créatures porcines à sauver. Ba oui, c’est tout.
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Informations IRL
>> Joseph D’Arimathy
Pseudonyme : Le paladin ! Age: 47 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : Paladin Métier : Paladin ! Groupe : Civil Déjà un équipage : Je suis le chemin de Dieu ! Je n’ai nul besoin d’un équipage ! But : Créer le meilleur boudin noir du monde pour que mon Dieu ne soit pas mort en vain. Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Une insensibilité totale à la douleur. Équipements : Une grosse hache et un bocal à anchois. Codes du règlement (2) : Parrain : Non Ce compte est-il un DC ? : Non Si oui, quel @ l'a autorisé ? : Dieu ! |
Joseph ne peut pas être réellement décrit physiquement, étant donné que personne ne l’a jamais vu. Et pour cause. Il n’enlève absolument jamais son armure, pas même pour dormir, se laver ou même uriner. La légende raconte que cette armure lui a été collée à la peau, qu’il n’a pas de véritables corps, qu’il est une armure à part entière… La vérité est tout autre ! Son attirail est tellement complexe, qu’il ne sait pas comment l’enlever et son honneur lui interdit de demander de l’aide pour une telle bêtise. Du coup, il la gardera pour toujours. Mais la vraie vérité est encore toute autre, ce n’est que la version officielle, dans laquelle son honneur est sauf. La réelle raison est qu’un beau jour, il fut contraint d’uriner dedans, du coup celle-ci est entièrement rouillée et ne peut réellement plus être retirée. Mais c’est une autre histoire, revenons à la description.
Il porte un heaume imposant en métal ornée d’une grande croix blanche qui sépare son crâne en quatre au niveau du nez. Au dessus des branches, deux fentes lui offrent une vision très réduite mais suffisante pour garder son adversaire en vue. Une cotte de maille très fine et très souple lui recouvre le buste et le haut des cuisses, le tout recouvert d’un plastron en fer cabossé par les nombreux combats menés. Des jambières noires lui protègent totalement les jambes. Pour ce qui est de Joseph en lui-même, tout ce que l’on peut dire c’est qu’il est grand et massif, le style bon gros bourrin. Certains gueux affirment qu’il a les yeux verts, information obtenu grâce à des circonstances permettant furtivement de voir par les fentes du heaume. Mais cette affirmation n’a jamais été prouvée.
>> Psychologie
Joseph est le genre de mec qu’il faut vraiment pas faire chier. Il a une mission sacré et quiconque se dresse en travers de son chemin se retrouve rapidement au fil de sa hache. Il ne négocie pas, il ne s’arrange pas, il suit son chemin et c’est aux autres de s’en tenir écarté. Il n’a ni remords, ni regrets car il n’est pas à proprement parlé maître de ses actions. Il ne fait qu’exécuter ce que lui demande son Dieu.
Très pieu, il voue une adoration sans fin au « Gros Porc», Dieu incontesté de la race porcine. Plus gros cochon de l’histoire de l’humanité, Joseph s’est livré corps et âme au bien être de cet animal mythique, lui apportant truies et pelures de pommes de terre à foison. Sa dévotion était sans faille et il n’hésitait pas à décapiter tout les agriculteurs qui voulaient le tuer pour le manger, et ce même en grande période de disette.
Depuis que « Gros Porc » est mort, il a juré de le venger et de faire le meilleur boudin au monde avec son sang, pour que sa mort n’ait pas été vaine. Sa mission passe pour lui avant tout, ce qui le rend insensible à la douleur. Rien ne peut l’entraver dans son périple, si ce n’est la mort. Il n’hésitera pas à tuer et séquestrer les plus grands cuisiniers du monde pour obtenir les plus fameuses recettes, afin d’obtenir « la » recette de boudin noir ultime, digne du sang de « Gros Porc ».
>> Biographie
Joseph est né à la champagne, dans un petit village de bouseux. Son père était éleveur de cochons et sa mère ne branlait absolument rien mais critiquait tout ce qui lui tombait sous les yeux. Le petit garçon qu’il était alors a grandit dans la honte de ses parents, n’ayant véritablement pas le moindre petit détail sur ses vieux dont il pouvait tirer une once de fierté. Difficile de devenir un homme quand on sait que l’on est issu de l’accouplement d’une chieuse et d’un bêcheur de bouse.
Un jour pourtant, la destin se pencha sur leur petite exploitation agricole et se demanda ce qu’il pouvait bien faire pour aider Joseph. Et il trouva. “Gros Porc” surgit de l’utérus de Margueritte, la truie de la famille. La mère de Joseph s’appelait Josiane, évitons les confusions. Bref, la famille D’Arimathy découvrit un beau matin le plus gros goret que personne n’avait jamais vu. Des gens vinrent de tout North Blue pour admirer cet animal exceptionnel qui grandissait de jour en jour, asseyant ainsi sa suprématie sur les autres porcs. Je ne vous avais pas dit que l’histoire se passait sur North Blue ? Bien, c’est fait. Catégorie « Autres îles » pour être précis.
Joseph se découvrit une passion pour « Gros Porc », jouant avec lui et le nourrissant au possible. Cette petite gloire lui apportait tellement de Bonheur qu’il préféra rapidement le porcidé à ses propres parents qui ne lui avaient jamais apporté que de la honte. Une véritable relation d’amitié se lia entre les deux mammifères à peau rose. Se servant de l’animal comme d’un modèle, Joseph se mit à beaucoup manger et à grossir, cherchant en vain à lui ressembler.
Lorsque la famine commença à ravager l’île, de nombreux agriculteurs se rassemblèrent et décidèrent de tuer « Gros Porc », le bestiau pouvant aisément nourrir la totalité de l’île pendant des semaines. Une voix résonna dans le crâne de Joseph. « Joseph, je suis le Dieu des porcs, ne les laisses pas me manger ! Défends-moi, défends-moi ! » Sans hésiter, le garçon se saisit d’un bâton et se mit à repousser les paysans qui ne comprenaient pas son engouement pour la monstrueuse créature. Chaque jour, la scène se répétait, les paysans venaient et Joseph les chassaient. Un jour, il ne tint plus et alla récupérer la hache du grand-père Ferdinand, dans la grange, à l’étage, planté dans une bûche juste à coté du tas de foin, quatrième planche en partant de l’escalier. Ce fut un massacre… Mais, pour sa défense, il résolut du même coup le problème de disette. Plus personne n’avait faim.
Mais un jour, il se réveilla en sursaut, un mauvais pressentiment le taraudant. Il courut dehors pour arriver devant le corps sans vie de « Gros Porc », pendu par les pieds, la gorge ouverte. Son sang était entièrement répandu dans une bassine e bois. Son propre père avait décidé de manger le Dieu porcin. Joseph vit rouge et massacra tous ceux présents, avant d’enfuir avec la bassine de sang. Ce fut alors une longue errance dans les bois, le sable, la pluie et la pierre. Les larmes coulaient et son esprit était perdu, sans son idole pour le guider. Il marchait droit devant lui, longeant la plage, le regard vide. Lorsqu’il eut fait six fois le tour de l’île, car celle-ci était très petite, la voix de « Gros Porc » résonna dans ses oreilles. Il le rassura et lui affirma qu’un Dieu ne pouvait pas mourir. Il lui confia son propre sang et lui demanda de s’en montrer digne. Ce sang contenait tous ses pouvoirs, à lui d’en faire bon usage.
Joseph s’acheta une armure chez l’armurier, logique, et partit en croisade. Il transvasa le sans dans un bocal à anchois hermétique et ne s’en sépara plus jamais. Depuis ce jour, il chercher les meilleurs recettes de boudin noir du monde pour créer le boudin parfait qui lui offrirait la totalité des pouvoirs de « Gros Porc ». Dans sa fouge, il décida de tuer tous les propriétaires d’exploitation porcines afin de venger la mort de son modèle. En gros.
>> Test RP
Le soleil brillait dans le ciel, les fleurs chantaient et les oiseaux nageaient librement sur les pavés de la route. Une légère brise marine provenant d’une étable embaumait le panorama. C’est dans cette ambiance de tristesse et de désolation que Joseph n’avançait pas. Non, il n’avançait pas, il était là, debout, à ne rien faire. Au bout de quelques minutes, il commença à s’ennuyer et se mit à avancer. L’idée de se rendre à la ville le taraudait depuis longtemps, mais son armure était lourde à porter et il avait sincèrement la flemme de faire tout le trajet à pied. Du coup, il opta pour un peu de marche.
Lorsque la ville fut à portée de vue, il ouvrit la porte et pénétra dans son enceinte. La lourde porte en chêne massif grinça une petite mélodie populaire en se refermant. Etrange… Elle avait pourtant fait l’hymne du Davy Back Fight en s’ouvrant. Admettons. Le paladin huma l’air quelques instants et se rendit à l’origine du délicieux fumet. Il se retrouva rapidement à l’enclos à cochon où les fragrances de déjections se liaient parfaitement avec la nourriture en décomposition. Joseph se stoppa et regarda avec amour les cinq cochons qui barbotaient dans la gadoue. Il s’approcha du paysan qui semblait en être le propriétaire. Retenir captif ces nobles animaux était totalement contre tous les préceptes du porcynisme, sa religion.
-HARDI MONSEIGNEUR ! JE VIENS PRENDRE CES PORCS AVEC MOI !
-Bien sûr monsieur, pas de problème.
Décontenancé, le chevalier sans cheval resta immobile, n’ayant pas envie de faire un tour sur lui-même pour suivre le paysan des yeux. Elle était quand même lourde cette armure… Le soleil tapait fort et il était littéralement en train de cuire dans sa carapace. Comme dans une cocotte-minute » aurait-il sûrement dit si cette dernière avait été inventée. Mais ce n’était pas le cas, il ne se le dit donc pas. Un cri horrible le sortit de ses pensées sur la comptabilité et l’économie actuelle et le fit sursauter par la même occasion.
-MANANT ! QUE FAIS-TU LA ?!
-Ba je vous le prépare. Si la saignée est mal faîte, la viande à un goût dégueulasse.
-MECREANNNNNTTTTTT !!!!!!!
Sortant sa hache, il fit un tour sur lui-même et fit sauter la tête de l’éleveur comme un bouchon de champagne hors du diable de la boîte. Ainsi, sa viande aurait un bon goût. Dans sa fureur il détruisit l’enclos et une bonne partie des maisons environnantes. Les porcs s‘enfuirent en couinant avec volupté. Plusieurs personnes tentèrent de l’arrêter mais sans le moindre succès. Tout ce qu’ils réussirent, c’est à séparer leur corps en deux. Exercice extrêmement difficile pour le commun des mortels, mais, soyons francs, Joseph les a légèrement aidé. Il se mit à courir à la suite des tirelires sans fente sur le dessus. Les pièces métalliques qui le recouvraient lui permettaient d’obtenir une discrétion digne d’un buffet à vaisselle qui dévale un escalier, ce qui lui permit rapidement de semer ses poursuivants.
-FUYEZ MES AMIS ! JE ME CHARGE DE LES RETENIR !
Mais, comme je viens de le dire, il avait semé ses poursuivants. Après un certain temps, voyant que personne n’arrivait, il reprit sa route et quitta la ville. Il remonta à hauteur du groupe de porcidés et les soutint moralement comme un véritable coach sportif. Mais le destin avait décidé de mettre des bâtons dans les roues du paladin. Une météorite tomba pile sur le porc en tête de file qui explosa dans une magnifique gerbe de sang et de tripe. On entendit « Oh la belle rouge ! » de la bouche d’un passant qui avait assisté à la scène. Ne trouvant pas la phrase de bon goût au vu de la situation Joseph le décapita. On ne blasphème pas, « Gros Porc » nous écoute tous.
Dans la panique, les trois cochons qui restaient se mirent à partir dans tous les sens. Le premier tomba dans un ravin qui trouvait là, sur le bord de la route. Le second se cogna contre un gros rocher et se fit un traumatisme crânien. Quand au dernier… Personne n’a jamais vraiment su ce qui lui est arrivé. La légende raconte qu’il a été victime d’un infarctus, d’autres pensent à une rupture d’anévrisme. N’ayant pas le moindre témoin de la scène, il est important d’apporter relativement peu de crédit à ces légendes. En tout cas, Joseph était là, au milieu des cadavres de ses petits protégés. Il avait faillit à sa mission. Il ne s’était pas montré digne de sa tâche. Il tomba à genoux, leva le heaume vers le ciel, tendis ses bras de part et d’autres de son corps, paumes ouvertes vers le haut, petit doigts repliés, œil gauche fermé poumons gonflés et aorte en palpitation.
-NNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Il reprit son souffle pendant quelques instants et reprit.
-NNNNNNNOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Bizarrement la seconde fois, un « M » s’était glissé dans son cri. Mais l’idée de base restait la même. Finalement, il se releva et s’en alla en quête d’autres créatures porcines à sauver. Ba oui, c’est tout.
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Informations IRL
- Prénom : Pascal
Age : 31 ans
Aime : L’ordre !
N'aime pas : Le désordre !
Personnage préféré de One Piece : Ao Kiji
Caractère : Tête, jambes, bras, torse. C’est ce que me définit le mieux.
Fais du RP depuis : 12 ans et quelques.
Disponibilité : 7/7
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Dernière édition par Joseph d'Arimathy le Ven 14 Déc 2012, 15:07, édité 1 fois