Dead End, 1624, quand en 1624 ? Non mais sérieusement qu'est ce que ça peut bien faire qu'on soit au début, au milieu ou même à la fin de l'année hein ? C'est pas comme si la météo était pas fiable pour deux sous sur Grand Line, nooooon, c'était pas du tout le cas. Alors la date honnêtement hein, ça importe peu.
Bref, bienvenue à Dead End. Pour commencer qu'est ce que c'est que Dead End déjà ? Dead End c'est un des endroits les plus sympathique de la première partie de Grand Line. Techniquement l'île n'est rien de plus qu'un gros rocher, un gros rocher sur lequel aurait poussé une ville et un Chantier Naval. Mais cette île était surtout un haut lieu de rassemblement pour la racaille de tout type. Donc quoi de plus normal que de trouver sur cette île des raclures tout juste lâchés dans le grand bain, ah tiens, en voilà un beau spécimen. Joseph "Crack" Patchett était assis au bout d'un des quais, les jambes au dessus de l'eau son regard perdu dans le vague. A tous les coups il était en train de réfléchir... Mais à quoi pouvaient bien s'affairer ses neurones ?
*Fait chier... C'est quoi ce caillou encore ? Je le savais que j'aurais du me méfier de ce gros lard... Mais oui vous inquiétez pas, j'vous emmènerai à Water Seven qu'y disait, d'là bas vous pourrez aller n'importe où qu'y disait. Bordel ça ressemblait pas du tout à Water Seven ici !*
Ca c'était des pensées profondes ! Mais il n'avait pas tort, en effet la ville était à tout le moins légèrement différente de ce qu'il attendait. Seul point commun entre les deux chantiers navals, les deux villes disposaient de canaux et de nombreuses ruelles. Pour le reste bah c'était pas trop ça. Ici c'était plutôt la version cheap quoi... En fait c'était surtout l'odeur de Dead End qui était particulière... Une odeur de poisson pas frais, de sueur et de sang. Rien de bien déplaisant pour le Joseph certes mais quand même, la déception était au rendez vous.
*Si je lui remets la main dessus à ce gros lard... Je vais te lui attendrir la viande moi, il va rien comprendre à ce qu'y lui arrive !*
Ce qu'il y a de bien avec les îles comme Dead End c'est que la population locale est prête à se mettre en quatre pour venir à votre aide quand vous êtes dans le besoin. Vous venez tout juste de débarquer sur l'île et n'avez pas le moindre sou en poche ? Qu'à cela ne tienne, les autochtones se feront un devoir de vous apporter leur assistance ! Vous n'y croyez pas ? Mais si, mais si, regardez bien. Voilà que le comité d'accueil arrive, il faut dire qu'après avoir passé près d'une heure sans bouger à regarder l'océan, Joseph devait présenter tous les traits du voyageur solitaire égaré ayant besoin d'aide.
"Alors les gars, pour le voyageur isolé y'a deux solutions : soit il déposes ses armes, ses objets, sa bouffe et ses fringues par terre, et il file sans demander son reste, soit il décide de se battre... À un contre dix."
Intrigué par la voix, l'ancien agent du Cipher Pol tourna sa tête dans la direction d'où elle semble provenir. Et quel spectacle mes amis ! Face à lui se tenaient très fiers et presque droit une dizaine de pécores puant la misère (à la réflexion il s'agissait peut être de clodos vu que leurs couches de crasse semblaient vivantes) et armés de façon pour le moins hétéroclite (il dénombra deux épées, une hache et même une hallebarde rouillée). Au centre de cette noble assemblée se tenait celui qui paraissait être le meneur, une sorte de super pécore si on veut. Des cheveux brun coupés court, un ensemble moustache-barbe taillée à la Hulk Hogan, des petits yeux de fouine ainsi qu'une tenue en cuir rapiécé bon marché et un revolver. Ah là on était face à du hors la loi bas de gamme, le genre de petite raclure que Joseph cassait en deux par packs de six au petit déjeuner. C'est pourquoi après avoir effectué cette analyse ô combien pointue de ses adversaires, Joseph en vint finalement au verdict : *Tous des merdes...* Une fois cette certitude ancrée dans son esprit, il ne lui restait plus qu'à annoncer sa décision à ces charmants personnages.
"Ok baston."
L'homme se relève en douceur, il passe lentement la main dans ses cheveux blonds avant d'adresser un immense sourire à ses futurs adversaires tout en marchant tranquillement dans leur direction. Le message était clair, vous allez pas faire long feu mes mignons. Suite à cette preuve de sympathie de sa part, les pécores semblent avoir eu comme qui dirait un réflexe de survie. Un type prêt à se battre à un contre dix et qui vient à eux tout sourire, c'est trop louche. Il n'y a alors pas à hésiter. Joseph n'a même pas eu le temps de faire deux pas que déjà ils prenaient la poudre d'escampette, ne laissant plus que leur chef, le pistolet tremblant, face à un Joseph dont le sourire ne cessait de s'élargir... A sourire comme ça il allait finir par se péter la mâchoire.
"Nan mais... Nan mais oh revenez quoi ! Mais revenez !!! J'vais vous virer z'allez voir ! Ca va pas le faire du tout du tout ! Reveneeeeeezzz."
Cinq
Quatre
Trois
Deux
Un
Contact ! Désormais à moins de dix centimètres du chef des brigands, qui pour le coup se sent soudainement bien seul, Joseph lui adresse un nouveau sourire carnassier.
"Alors... On se bat ?"
"Ouais euuuuh mais faut pas le prendre comme ça.... C'était juste une façon de parler vous savez... Pis moi là les gars ce sont des nouveaux, j'essaie de bien les former et tout mais..."
"Mais tu te dis que va falloir te reconvertir en guide touristique c'est ça ? Mais oui bien sûr que c'est ça !"
"Hein ???"
Le brigand semblait prêt à opposer une remarque intelligente et constructive mais il lui sembla plus pertinent et surtout plus sûr de la garder pour lui. Le blond avait l'air d'être parti dans son délire.
"Mais oui guide touristique bien sûr ! Oui, oui mon bon monsieur. J'vais vous faire visiter l'île et vous présenter toutes les spécialités locales !" *Ce qui inclue le coup de poignard dans le dos...*
"Tant mieux, tant mieux ! T'sais quoi, moi c'est Joseph Patchett mais tu peux m'appeler Joe, j'sens qu'on va être très potes toi et moi. Et si tu m'payais une bière pour commencer hein ? T'en dis quoi ?"
Et les voilà partis bras dessus bras dessous quoique pour être tout à fait exact, Joseph écrasait à moitié l'épaule de son compagnon tant il la serrait fort tandis que l'autre grimaçait quelque chose à mi chemin entre le sourire et le cri sourd. Pas de doute ces deux là allaient bien s'entendre.
Bref, bienvenue à Dead End. Pour commencer qu'est ce que c'est que Dead End déjà ? Dead End c'est un des endroits les plus sympathique de la première partie de Grand Line. Techniquement l'île n'est rien de plus qu'un gros rocher, un gros rocher sur lequel aurait poussé une ville et un Chantier Naval. Mais cette île était surtout un haut lieu de rassemblement pour la racaille de tout type. Donc quoi de plus normal que de trouver sur cette île des raclures tout juste lâchés dans le grand bain, ah tiens, en voilà un beau spécimen. Joseph "Crack" Patchett était assis au bout d'un des quais, les jambes au dessus de l'eau son regard perdu dans le vague. A tous les coups il était en train de réfléchir... Mais à quoi pouvaient bien s'affairer ses neurones ?
*Fait chier... C'est quoi ce caillou encore ? Je le savais que j'aurais du me méfier de ce gros lard... Mais oui vous inquiétez pas, j'vous emmènerai à Water Seven qu'y disait, d'là bas vous pourrez aller n'importe où qu'y disait. Bordel ça ressemblait pas du tout à Water Seven ici !*
Ca c'était des pensées profondes ! Mais il n'avait pas tort, en effet la ville était à tout le moins légèrement différente de ce qu'il attendait. Seul point commun entre les deux chantiers navals, les deux villes disposaient de canaux et de nombreuses ruelles. Pour le reste bah c'était pas trop ça. Ici c'était plutôt la version cheap quoi... En fait c'était surtout l'odeur de Dead End qui était particulière... Une odeur de poisson pas frais, de sueur et de sang. Rien de bien déplaisant pour le Joseph certes mais quand même, la déception était au rendez vous.
*Si je lui remets la main dessus à ce gros lard... Je vais te lui attendrir la viande moi, il va rien comprendre à ce qu'y lui arrive !*
Ce qu'il y a de bien avec les îles comme Dead End c'est que la population locale est prête à se mettre en quatre pour venir à votre aide quand vous êtes dans le besoin. Vous venez tout juste de débarquer sur l'île et n'avez pas le moindre sou en poche ? Qu'à cela ne tienne, les autochtones se feront un devoir de vous apporter leur assistance ! Vous n'y croyez pas ? Mais si, mais si, regardez bien. Voilà que le comité d'accueil arrive, il faut dire qu'après avoir passé près d'une heure sans bouger à regarder l'océan, Joseph devait présenter tous les traits du voyageur solitaire égaré ayant besoin d'aide.
"Alors les gars, pour le voyageur isolé y'a deux solutions : soit il déposes ses armes, ses objets, sa bouffe et ses fringues par terre, et il file sans demander son reste, soit il décide de se battre... À un contre dix."
Intrigué par la voix, l'ancien agent du Cipher Pol tourna sa tête dans la direction d'où elle semble provenir. Et quel spectacle mes amis ! Face à lui se tenaient très fiers et presque droit une dizaine de pécores puant la misère (à la réflexion il s'agissait peut être de clodos vu que leurs couches de crasse semblaient vivantes) et armés de façon pour le moins hétéroclite (il dénombra deux épées, une hache et même une hallebarde rouillée). Au centre de cette noble assemblée se tenait celui qui paraissait être le meneur, une sorte de super pécore si on veut. Des cheveux brun coupés court, un ensemble moustache-barbe taillée à la Hulk Hogan, des petits yeux de fouine ainsi qu'une tenue en cuir rapiécé bon marché et un revolver. Ah là on était face à du hors la loi bas de gamme, le genre de petite raclure que Joseph cassait en deux par packs de six au petit déjeuner. C'est pourquoi après avoir effectué cette analyse ô combien pointue de ses adversaires, Joseph en vint finalement au verdict : *Tous des merdes...* Une fois cette certitude ancrée dans son esprit, il ne lui restait plus qu'à annoncer sa décision à ces charmants personnages.
"Ok baston."
L'homme se relève en douceur, il passe lentement la main dans ses cheveux blonds avant d'adresser un immense sourire à ses futurs adversaires tout en marchant tranquillement dans leur direction. Le message était clair, vous allez pas faire long feu mes mignons. Suite à cette preuve de sympathie de sa part, les pécores semblent avoir eu comme qui dirait un réflexe de survie. Un type prêt à se battre à un contre dix et qui vient à eux tout sourire, c'est trop louche. Il n'y a alors pas à hésiter. Joseph n'a même pas eu le temps de faire deux pas que déjà ils prenaient la poudre d'escampette, ne laissant plus que leur chef, le pistolet tremblant, face à un Joseph dont le sourire ne cessait de s'élargir... A sourire comme ça il allait finir par se péter la mâchoire.
"Nan mais... Nan mais oh revenez quoi ! Mais revenez !!! J'vais vous virer z'allez voir ! Ca va pas le faire du tout du tout ! Reveneeeeeezzz."
Cinq
Quatre
Trois
Deux
Un
Contact ! Désormais à moins de dix centimètres du chef des brigands, qui pour le coup se sent soudainement bien seul, Joseph lui adresse un nouveau sourire carnassier.
"Alors... On se bat ?"
"Ouais euuuuh mais faut pas le prendre comme ça.... C'était juste une façon de parler vous savez... Pis moi là les gars ce sont des nouveaux, j'essaie de bien les former et tout mais..."
"Mais tu te dis que va falloir te reconvertir en guide touristique c'est ça ? Mais oui bien sûr que c'est ça !"
"Hein ???"
Le brigand semblait prêt à opposer une remarque intelligente et constructive mais il lui sembla plus pertinent et surtout plus sûr de la garder pour lui. Le blond avait l'air d'être parti dans son délire.
"Mais oui guide touristique bien sûr ! Oui, oui mon bon monsieur. J'vais vous faire visiter l'île et vous présenter toutes les spécialités locales !" *Ce qui inclue le coup de poignard dans le dos...*
"Tant mieux, tant mieux ! T'sais quoi, moi c'est Joseph Patchett mais tu peux m'appeler Joe, j'sens qu'on va être très potes toi et moi. Et si tu m'payais une bière pour commencer hein ? T'en dis quoi ?"
Et les voilà partis bras dessus bras dessous quoique pour être tout à fait exact, Joseph écrasait à moitié l'épaule de son compagnon tant il la serrait fort tandis que l'autre grimaçait quelque chose à mi chemin entre le sourire et le cri sourd. Pas de doute ces deux là allaient bien s'entendre.
Dernière édition par Joseph Patchett le Mer 19 Déc 2012 - 21:22, édité 1 fois