Enfin !! J’avais réussi à retourner dans la mer du Nord ! Ca faisait des semaines entières que j’errais dans la mer du Sud et que du coup, je ne parvenais pas à retrouver Tanuki, l’île où j’avais laissé Sören. Il devait se demander où j’étais passé à force. Je remarquai toutefois une chose, malgré les nombreux voyages en bateau que j’avais fait depuis que j’étais dans ce monde, mon envie de vomir n’avait pas diminué depuis le premier jour. Ces allers et retours entre l’avant, l’arrière, la droite et la gauche mettaient toujours autant mon estomac à rude épreuve. Et celui-ci jeta les armes pour la troisième fois de la journée.
Cette fois, j’avais embarqué sur un navire de pêcheurs dont le principal sujet de conversation était la façon de préparer des sushis en fonction du poisson. Comme je ne savais pas ce que c’était un « sushi », je préférai subir mon mal de mer en silence dans mon coin, sans prendre part aux conversations. Mais après deux jours de voyages, je n’en pouvais vraiment plus ! Je m’approchai du capitaine en rampant à moitié et demandai quand je pourrais débarquer au plus vite. Il me donna plusieurs îles qui se trouvaient dans les environs, m’expliquant ce que je pourrais y trouver. L’une d’elle retint mon attention.
-Inari ? Ouais, c’est l’île volante. Je t’déconseille d’y aller, les gens là-bas sont bizarres.
-Une île volante ? Houmpf ! Mais c’est exactement ce qu’il me faut…Beurp !
-Sûr ? Okay, s’toi qui voit, mon gars !
A peine deux heures plus tard, je pouvais enfin ramper désespérément sur le sable chaud. Il me fallut quelques minutes pour me remettre de mes émotions et me décider à me relever. Je me mis sur un coude et levai la tête vers la fameuse île. C’était une immense montagne de roche qui lévitait dans les airs, attachée au sol pour ne pas s’envoler. Grosse déception, ce n’était pas du tout une île céleste. C’était pas fait de nuages, il n’y avait pas d’anges dessus et donc rien de bien intéressant. Les humains essayaient simplement de ressembler aux anges, chose que je comprends parfaitement. Enfin, allons toujours voir, peut-être qu’il y a tout de même des anges comme moi.
J’avance en regardant un petit peu partout autour de moi. De nombreux humains sont cachés sous une capuche, avec une cape blanche, des objets bizarres dans les mains, certains même se fouettent le dos en avançant. Effectivement, les gens sont bizarres sur cette île… Mais pas d’ange à l’horizon. A force de marcher, j’arrive au pied de l’île. Vu d’ici, on ne voit qu’une immense boule de terre dont des petits morceaux se détachent avec le vent.
-Bordel ! J’en ai reçu dans l’œil !
Baissant vivement la tête, je me mis à me frotter l’œil en pestant. Bon, ne nous énervons pas, il fallait que je monte pour voir s’il n’y avait pas un passage vers Skypiea là-haut. Mais après avoir fait trois fois le tour, je ne trouvai pas les escaliers. Je commençai à perdre patience… Soudain, au détour d’une rue, je vis une chose blanche disparaître à l’angle. C’était pas… Trop rapide, trop furtif, je ne pus assurer que… Je pressai le pas et zigzaguai entre les gens sans intérêt. C’était trop bref, de rares petites apparitions trop courtes pour que je ne puisse affirmer quoi que ce soit. Mais j’en étais quasiment certains, je venais d’apercevoir une paire d’ailes ! Je finis par courir carrément afin de rattraper mon retard. Mais alors que je tournais au coin de la rue, je percutai celle que je poursuivais. Je n’avais pas rêvé, ou alors c’était encore le cas. J’avais devant moi une magnifique ange ! Des ailes à vous couper le souffle, je vous raconte pas. Mon cœur bondit à la vue d’une compatriote. Depuis le temps… Je me relève rapidement, époussette mon pantalon et lui tends la main pour l’aider à se relever.
-Désolé, j’étais très pressé de te rattraper. C’est pas tous les jours que je croise quelqu’un de ma race depuis que je suis tombé ici. C’est possible de remonter à partir d’ici ?
Je ne pouvais pas m’empêcher de loucher sur ses plumes. C’était malpoli, mais c’était plus fort que moi. J’espérais qu’elle ne le remarquerait pas.
Cette fois, j’avais embarqué sur un navire de pêcheurs dont le principal sujet de conversation était la façon de préparer des sushis en fonction du poisson. Comme je ne savais pas ce que c’était un « sushi », je préférai subir mon mal de mer en silence dans mon coin, sans prendre part aux conversations. Mais après deux jours de voyages, je n’en pouvais vraiment plus ! Je m’approchai du capitaine en rampant à moitié et demandai quand je pourrais débarquer au plus vite. Il me donna plusieurs îles qui se trouvaient dans les environs, m’expliquant ce que je pourrais y trouver. L’une d’elle retint mon attention.
-Inari ? Ouais, c’est l’île volante. Je t’déconseille d’y aller, les gens là-bas sont bizarres.
-Une île volante ? Houmpf ! Mais c’est exactement ce qu’il me faut…Beurp !
-Sûr ? Okay, s’toi qui voit, mon gars !
A peine deux heures plus tard, je pouvais enfin ramper désespérément sur le sable chaud. Il me fallut quelques minutes pour me remettre de mes émotions et me décider à me relever. Je me mis sur un coude et levai la tête vers la fameuse île. C’était une immense montagne de roche qui lévitait dans les airs, attachée au sol pour ne pas s’envoler. Grosse déception, ce n’était pas du tout une île céleste. C’était pas fait de nuages, il n’y avait pas d’anges dessus et donc rien de bien intéressant. Les humains essayaient simplement de ressembler aux anges, chose que je comprends parfaitement. Enfin, allons toujours voir, peut-être qu’il y a tout de même des anges comme moi.
J’avance en regardant un petit peu partout autour de moi. De nombreux humains sont cachés sous une capuche, avec une cape blanche, des objets bizarres dans les mains, certains même se fouettent le dos en avançant. Effectivement, les gens sont bizarres sur cette île… Mais pas d’ange à l’horizon. A force de marcher, j’arrive au pied de l’île. Vu d’ici, on ne voit qu’une immense boule de terre dont des petits morceaux se détachent avec le vent.
-Bordel ! J’en ai reçu dans l’œil !
Baissant vivement la tête, je me mis à me frotter l’œil en pestant. Bon, ne nous énervons pas, il fallait que je monte pour voir s’il n’y avait pas un passage vers Skypiea là-haut. Mais après avoir fait trois fois le tour, je ne trouvai pas les escaliers. Je commençai à perdre patience… Soudain, au détour d’une rue, je vis une chose blanche disparaître à l’angle. C’était pas… Trop rapide, trop furtif, je ne pus assurer que… Je pressai le pas et zigzaguai entre les gens sans intérêt. C’était trop bref, de rares petites apparitions trop courtes pour que je ne puisse affirmer quoi que ce soit. Mais j’en étais quasiment certains, je venais d’apercevoir une paire d’ailes ! Je finis par courir carrément afin de rattraper mon retard. Mais alors que je tournais au coin de la rue, je percutai celle que je poursuivais. Je n’avais pas rêvé, ou alors c’était encore le cas. J’avais devant moi une magnifique ange ! Des ailes à vous couper le souffle, je vous raconte pas. Mon cœur bondit à la vue d’une compatriote. Depuis le temps… Je me relève rapidement, époussette mon pantalon et lui tends la main pour l’aider à se relever.
-Désolé, j’étais très pressé de te rattraper. C’est pas tous les jours que je croise quelqu’un de ma race depuis que je suis tombé ici. C’est possible de remonter à partir d’ici ?
Je ne pouvais pas m’empêcher de loucher sur ses plumes. C’était malpoli, mais c’était plus fort que moi. J’espérais qu’elle ne le remarquerait pas.