Les grillons continuaient de jouer de leurs tintamarres, tandis que la journée prenait une teinte plus claire. De manière assez douce, le soleil se levait, ponctué par quelques rayons lumineux naissants. Déjà, l’on entendait les citadins s’activer dans toutes tes ruelles. L’ambiance au beau fixe, était vraiment effective, et cela pouvait réellement se sentir. Les oiseaux chantonnaient ici et là, et le marché central semblait se remplir, du fait des bons poissons qui s’échangeait facilement dans cette ville au renom indéniable. En effet, c’était là qu’avait perdu la vie, le célébrissime roi des pirates, il y a fort longtemps. De plus la situation géographique de ce lien n’était pas aussi à prendre à la légère. Une ville frontalière à Red Line, et qui débouchait sur le plus impressionnant des océans, ne pouvait être que de bonne augure pour ces multiples amateurs, qui se croyaient pirates. Le rêve quoi. De ce fait, leur ascendance se voulait exponentielle dans la ville, et le manque d’effectifs de la marine dans ce genre de contrées, relevait d’un handicap non anodin. M’enfin, ce n’était pas qu’ils ne se débrouillaient pas trop mal non plus. Mais il eut fallut qu’on lui donne l’ordre, depuis Marineford, de partir vérifier l’efficacité de ces gars, histoire de prévoir des transferts si besoin était. Le bol quoi ! Lui qui était pépère dans son coin, à la base de Navaronne. Trop de chance, se disait-il… D’ailleurs, son premier réveil à Loguetown n’avait pas été des plus glorieux, malheureusement. Ayant mal tiré les rideaux sur les fenêtres de l’appartement que lui avait cédé l’officier qui était en charge de la base fluviale dans ladite ville, Alheïri pendant son somme profond et doux, se fit réveiller par un rayon de ce satané astre solaire, qui n’avait pas trouvé meilleur jour pour le déranger. Le pauvre n’était arrivé que très tard dans la nuit, et n’avait pu profiter que de quatre maigres heures de sommeil. De ce fait, il avait distraitement rabattu les rideaux sur ses fenêtres, trop obnubilé par le confort visuel que dégageait son grand lit. Et, quelques temps plus tard, il en payait les conséquences. L’entrebâillement entre ses stores, profita au faisceau lumineux, qui s’atterrit avec bonne foi, et pile poil sur le faciès de Salem. Grognant de colère, celui-ci eut le premier reflexe de recouvrir sa tête de sa grosse couverture. Mais c’était trop tard. Sa frustration intérieure, empêchait quelconque repos à son cerveau, qui lui, analysait avec grande rancœur, tous les stratèges pour pouvoir détruire le soleil. Peine perdue. Même le plus grand des amiraux, ne le pouvait pas, et l’on ne devait jamais défier la nature. Un vécu qu’il se ressassa en un instant éclair, avant qu’on ne vienne toquer respectueusement à sa porte, comme pour lui dire que la journée avait débutée, et qu’il fallait que les formalités d’usages s’effectuent... C’est dans ces moments là, qu’il était capable de maudire tout le monde, son poste de lieutenant-colonel, et le soleil y compris… Et comme le choix n’était malencontreusement pas de mise, il se tira difficilement de sa torpeur, et se leva de son lit prendre le nécessaire, soit, sa toilette complète.
Ce n’est que une heure après son bain, qu’administrativement parlant, Salem en avait rapidement fini avec un bretteur assez connu d’east blue, qui s’avérait être le lieutenant du colossal capitaine, qui lui, était parti pêcher. Il aimait mieux ce personnage, contrairement à son lieutenant qu’il ne saquait pas trop du fait de ses manières trop arrogantes. Etre lieutenant n’était pas la fin du monde. Ce pourquoi, l’échange froid entre eux, fut clair et concis. Le ressentiment était partagé, et tout comme ce drôle de personnage l’espérait ardemment, Alheïri voulait aussi vite quitter ce bordel pénitencier. Mais il avait encore une semaine à se taper, sans compter les rédactions de rapports, et l’inspection des rues et du port de fond en comble. D'ailleurs, s’attela-il à effectuer le deuxième aspect de sa mission. S’taper le tourisme d’abord, avant d’écrire quoi que ce soit. Et quelques temps plus tard, on voyait Salem, sourire aux lèvres errer comme ça, et là dans certaines rues de la cité. La ville était vraiment belle, et la marée humaine n’en finissait vraiment pas. Le truc qui le gênait comme à chaque fois, étaient ces regards braqués sur lui, comme s’il s’agissait d’une bête de foire. Une armoire à glace flanqué d’une chemise d’officier de la marine qui voltigeait gracieusement derrière son dos, faut dire que ça avait de quoi attirer les attentions. Certaines personnes essayaient pourtant de rester stoïques, et ce de manières nerveuses. Ce qu’il ressentit au sein d’un groupe de personnes, devant une venelle des moins catholiques. Des amateurs, se disait-il, mais il n’en fit pas vraiment attention. S’ils voulaient vraiment se frotter à la mort, Reverse Moutain était notable pour cela. Et l’intérieur de Grand Line encore pire. Mais peut être s’agissait-il de futurs grands pirates… Et s’il faisait erreur ? L’heure n’était pourtant pas aux questions existentielles, et il s’en fichait pas mal pour l’instant. Lui aussi allait œuvrer pour une justice propre, et irréprochable. C’était son but, et il était totalement abordable. Pour finir, cela n’incluait qu’une seule chose primordiale : Son évolution. Purement et simplement. Alors qu’Alheïri rentrait dans un local public complètement dégagé, -où les étalages de victuailles s’alignaient harmonieusement et parallèlement, de sorte à laisser un grand espace au milieu pour les passants- il entendit un cri aigu provenant de derrière lui. Il retourna sa tête, et vit un jeune avec un sac à main courir parmi des gens encore abasourdis, pendant que plus loin, criait au voleur une vieille femme. Soupir soupir. Sans vraiment s’emmerder, le lieutenant-colonel s’approcha d’un étalage de pommes, et jeta une pièce à la marchande distraite, par la scène avant de prendre une pomme où il croqua dedans. Une fois le jeune voleur à quelques mètres de lui, l’héritier des Fenyang fit soudainement volte-face, et effectua un rapide croche patte au forban. Ce dernier tomba maladroitement face contre terre. Et pour clore le tout, Salem délogea son poignard de sa ceinture, avant de poser lourdement ses fesses sur le dos de sa prise, qui souffrait maintenant de son poids. Les acclamations se voulurent nombreuses. Alors que lui faisait un peu la moue… Pour quelqu’un qui le connaissait, la personne saurait qu’il avait maintenant un problème majeur : Ramener ce connard à la prison de la marine…
Ce n’est que une heure après son bain, qu’administrativement parlant, Salem en avait rapidement fini avec un bretteur assez connu d’east blue, qui s’avérait être le lieutenant du colossal capitaine, qui lui, était parti pêcher. Il aimait mieux ce personnage, contrairement à son lieutenant qu’il ne saquait pas trop du fait de ses manières trop arrogantes. Etre lieutenant n’était pas la fin du monde. Ce pourquoi, l’échange froid entre eux, fut clair et concis. Le ressentiment était partagé, et tout comme ce drôle de personnage l’espérait ardemment, Alheïri voulait aussi vite quitter ce bordel pénitencier. Mais il avait encore une semaine à se taper, sans compter les rédactions de rapports, et l’inspection des rues et du port de fond en comble. D'ailleurs, s’attela-il à effectuer le deuxième aspect de sa mission. S’taper le tourisme d’abord, avant d’écrire quoi que ce soit. Et quelques temps plus tard, on voyait Salem, sourire aux lèvres errer comme ça, et là dans certaines rues de la cité. La ville était vraiment belle, et la marée humaine n’en finissait vraiment pas. Le truc qui le gênait comme à chaque fois, étaient ces regards braqués sur lui, comme s’il s’agissait d’une bête de foire. Une armoire à glace flanqué d’une chemise d’officier de la marine qui voltigeait gracieusement derrière son dos, faut dire que ça avait de quoi attirer les attentions. Certaines personnes essayaient pourtant de rester stoïques, et ce de manières nerveuses. Ce qu’il ressentit au sein d’un groupe de personnes, devant une venelle des moins catholiques. Des amateurs, se disait-il, mais il n’en fit pas vraiment attention. S’ils voulaient vraiment se frotter à la mort, Reverse Moutain était notable pour cela. Et l’intérieur de Grand Line encore pire. Mais peut être s’agissait-il de futurs grands pirates… Et s’il faisait erreur ? L’heure n’était pourtant pas aux questions existentielles, et il s’en fichait pas mal pour l’instant. Lui aussi allait œuvrer pour une justice propre, et irréprochable. C’était son but, et il était totalement abordable. Pour finir, cela n’incluait qu’une seule chose primordiale : Son évolution. Purement et simplement. Alors qu’Alheïri rentrait dans un local public complètement dégagé, -où les étalages de victuailles s’alignaient harmonieusement et parallèlement, de sorte à laisser un grand espace au milieu pour les passants- il entendit un cri aigu provenant de derrière lui. Il retourna sa tête, et vit un jeune avec un sac à main courir parmi des gens encore abasourdis, pendant que plus loin, criait au voleur une vieille femme. Soupir soupir. Sans vraiment s’emmerder, le lieutenant-colonel s’approcha d’un étalage de pommes, et jeta une pièce à la marchande distraite, par la scène avant de prendre une pomme où il croqua dedans. Une fois le jeune voleur à quelques mètres de lui, l’héritier des Fenyang fit soudainement volte-face, et effectua un rapide croche patte au forban. Ce dernier tomba maladroitement face contre terre. Et pour clore le tout, Salem délogea son poignard de sa ceinture, avant de poser lourdement ses fesses sur le dos de sa prise, qui souffrait maintenant de son poids. Les acclamations se voulurent nombreuses. Alors que lui faisait un peu la moue… Pour quelqu’un qui le connaissait, la personne saurait qu’il avait maintenant un problème majeur : Ramener ce connard à la prison de la marine…
Dernière édition par Alheïri S. Fenyang le Mer 2 Mar 2011 - 13:39, édité 1 fois