Ah quelle tristesse... La vie était décidément bien triste pour Joseph "Crack" Patchett. Après son passage remarqué et remarquable au Corbeau Déplumé il avait décidé de tenter sa chance dans d'autres bouges des environs afin d'obtenir plus d'informations mais rien à faire, la connaissance se refusait à lui. La méthode de récupération d'informations du CP5 était pourtant infaillible: on frappe un peu, on menace d'emmener la personne à Enies Lobby et à ce moment là, elle vide son sac. Mais désormais ex-agent, il ne pouvait recourir à ce genre de technique de haut niveau. Il avait donc du recourir à des méthodes plus basiques mais ayant fait maintes fois leurs preuves. En l'occurrence il avait décidé de "secouer" légèrement ses interlocuteurs. Oh rien de bien méchant... Deux, trois bras bras cassés, quelques visages légèrement déformés à coups de poings, l'un de ses informateurs récalcitrants devrait d'ailleurs se nourrir de soupe pour le restant de ses jours faute d'avoir désormais suffisamment de dents pour avaler quelque chose de plus consistant. C'est le genre de chose qui peut arriver orsque l'on ose répondre à Crack Joe "qu'on ne sait rien". Ce type de phrase vous amène immanquablement à ressentir une douleur fulgurante. Une douleur du genre "j'ai eu une furieuse envie d'embrasser le sol... encore et encore jusqu'à ce que mon visage soit une belle bouille bien rouge".
Mais rien n'y avait fait. Il avait pourtant usé de toute l'étendue de son répertoire de techniques d'interrogatoire (pendre par les pieds, casser le bras, casser les doigts, démolir la mâchoire, etc...) mais sans aucun succès. Le seul résultat tangible était qu'on l'avait mis à la porte de trois établissements mal famées et qu'il avait pu casser les os de quelques uns desclodos habitants de Dead End mais ce ne lui avait pas remonté le moral. Il ne prenait que peu de plaisir à briser ces déchets de l'humanité. Ce n'était pas... amusant. Mais à force de faire le difficile, voilà le résultat, Joseph Patchett marchait seul dans les ruelles désertes de Dead End et alors que le soleil partait s'offrir un petit somme, il dressait le bilan de sa première journée sur l'île. Niveau résultat des courses pour la journée, c'était pas franchement glorieux... C'était même carrément mauvais tant Crack Joe était insatisfait. Le voilà qui se mettait à ruminer et broyer du noir.
Quelle tristesse ! La vie était si injuste ! Non seulement il n'avait rien trouvé mais en plus il s'ennuyait ! L'ennui est mortel, mortel, mortel ! Tiens c'était une idée ça... Et s'il tuait le temps... en tuant des gens ? Ho ho, ça c'était du jeu de mots de haut niveau, il ferait mieux de s'en souvenir.
*Ah... J'aurais pas du me casser du Corbeau Déplumé... Venec a filé et j'ai même pas pris le temps de tuer ces idiots avec leurs flingues... Ah.... Quelle tristesse... Pourquoi le Destin m'en veut-il à ce point ?!
Ah... Pourquoi je me suis barré moi... Je suis plus un Agent maintenant, je peux enfin avoir ma place en haut de l'affiche et tuer tous ceux que je veux et j'en profite pas... En même temps ils étaient faibles... Raaaaaah ! Quelle existence cruelle qu'est la mienne ! J'aurais tous du les tuer... Leur briser tous les os un par un... Ah ! Pourquoi je suis parti moi...*
"Joseph Patchett ?"
Voilà ce qui se passe quand on rêvasse trop, on oublie où on est et on ne surveille plus son environnement. Quelle honte pour Crack Joe, si Séparou était encore vivant il lui aurait soufflé dans les bronches. Bon... Il était temps de se rattraper et d'observer ceux qui lui faisaient face. Déjà ils venaient de l'appeler par son nom donc ça voulait dire que Venec avait mouchardé... Pas vraiment une surprise mais quand même. Bref qu'avons nous là... Trois hommes, habillés tous trois de costumes noir d'assez bonne facture autant qu'il puisse en juger. L'un était grand et maigre, l'autre petit et gras, le troisième était tout simplement laid. Tous trois puaient la confiance en eux à plein nez. Ah cette odeur si familière qui dit "ici je suis chez moi, je suis le plus fort. Il ne peut rien m'arriver, je ne peux certainement pas mourir". Ah... Trois de ses proies préférées étaient là. Un large sourire vient naître sur le visage de Joseph. Finalement le Destin lui souriait enfin, la journée n'allait pas être totalement gâchée.
"C'est bien moi oui. Qui me demande ?"
"T'as détruit un établissement du clan Python mon gars... Et pour ça va falloir payer... Et j'parle pas de berries hein !"
"Oh ? Et c'est vous qui allez me faire payer ? Allons... Allons... Vous n'allez pas me dire que vous êtes tous trois des Champions..." *Je serais trop déçu...*
"Champions ? Pfff, pas besoin d'eux pour t'régler ton compte le cave ! Ce soir tu dors avec les poissons !"
Comme dans toute bonne scène il faut une phrase qui déclenche les hostilités, ici "dormir avec les poissons" faisait visiblement bien l'affaire vu que les trois gangsters en costumes se décidèrent à sortir leurs armes. Un marteau pour le plus gras des trois, un katana pour le grand maigre qui paraissait être le chef et... une chaîne pour l'abruti qui s'était senti obligé de préciser qu'on ne parlait pas de berries. Des poids plumes c'est tout ce qu'ils étaient... Aaaah quelle tristesse. Ça allait tout juste suffire à tuer l'ennui... Décidément il commençait à apprécier cette phrase... Tuer l'ennui en tuant... Ouais... Ça ça lui plaisait.
Mais rien n'y avait fait. Il avait pourtant usé de toute l'étendue de son répertoire de techniques d'interrogatoire (pendre par les pieds, casser le bras, casser les doigts, démolir la mâchoire, etc...) mais sans aucun succès. Le seul résultat tangible était qu'on l'avait mis à la porte de trois établissements mal famées et qu'il avait pu casser les os de quelques uns des
Quelle tristesse ! La vie était si injuste ! Non seulement il n'avait rien trouvé mais en plus il s'ennuyait ! L'ennui est mortel, mortel, mortel ! Tiens c'était une idée ça... Et s'il tuait le temps... en tuant des gens ? Ho ho, ça c'était du jeu de mots de haut niveau, il ferait mieux de s'en souvenir.
*Ah... J'aurais pas du me casser du Corbeau Déplumé... Venec a filé et j'ai même pas pris le temps de tuer ces idiots avec leurs flingues... Ah.... Quelle tristesse... Pourquoi le Destin m'en veut-il à ce point ?!
Ah... Pourquoi je me suis barré moi... Je suis plus un Agent maintenant, je peux enfin avoir ma place en haut de l'affiche et tuer tous ceux que je veux et j'en profite pas... En même temps ils étaient faibles... Raaaaaah ! Quelle existence cruelle qu'est la mienne ! J'aurais tous du les tuer... Leur briser tous les os un par un... Ah ! Pourquoi je suis parti moi...*
"Joseph Patchett ?"
Voilà ce qui se passe quand on rêvasse trop, on oublie où on est et on ne surveille plus son environnement. Quelle honte pour Crack Joe, si Séparou était encore vivant il lui aurait soufflé dans les bronches. Bon... Il était temps de se rattraper et d'observer ceux qui lui faisaient face. Déjà ils venaient de l'appeler par son nom donc ça voulait dire que Venec avait mouchardé... Pas vraiment une surprise mais quand même. Bref qu'avons nous là... Trois hommes, habillés tous trois de costumes noir d'assez bonne facture autant qu'il puisse en juger. L'un était grand et maigre, l'autre petit et gras, le troisième était tout simplement laid. Tous trois puaient la confiance en eux à plein nez. Ah cette odeur si familière qui dit "ici je suis chez moi, je suis le plus fort. Il ne peut rien m'arriver, je ne peux certainement pas mourir". Ah... Trois de ses proies préférées étaient là. Un large sourire vient naître sur le visage de Joseph. Finalement le Destin lui souriait enfin, la journée n'allait pas être totalement gâchée.
"C'est bien moi oui. Qui me demande ?"
"T'as détruit un établissement du clan Python mon gars... Et pour ça va falloir payer... Et j'parle pas de berries hein !"
"Oh ? Et c'est vous qui allez me faire payer ? Allons... Allons... Vous n'allez pas me dire que vous êtes tous trois des Champions..." *Je serais trop déçu...*
"Champions ? Pfff, pas besoin d'eux pour t'régler ton compte le cave ! Ce soir tu dors avec les poissons !"
Comme dans toute bonne scène il faut une phrase qui déclenche les hostilités, ici "dormir avec les poissons" faisait visiblement bien l'affaire vu que les trois gangsters en costumes se décidèrent à sortir leurs armes. Un marteau pour le plus gras des trois, un katana pour le grand maigre qui paraissait être le chef et... une chaîne pour l'abruti qui s'était senti obligé de préciser qu'on ne parlait pas de berries. Des poids plumes c'est tout ce qu'ils étaient... Aaaah quelle tristesse. Ça allait tout juste suffire à tuer l'ennui... Décidément il commençait à apprécier cette phrase... Tuer l'ennui en tuant... Ouais... Ça ça lui plaisait.
Dernière édition par Joseph Patchett le Ven 28 Déc 2012 - 22:34, édité 1 fois