Un grondement sourd s’éleva tout autour de nous. La vibration s’amplifia, lentement, puis s’accélérant rapidement en montant dans les aigus. Inhibant tous les autres sons autour de nous, cela se termina sans prévenir, nous plongeant tous dans un silence de plomb. Mon estomac était en train de rouspéter à la simple vue de ce qui nous attendait. Non, ce n’était pas la faim qui me faisait gargouiller de la sorte, pour une fois. C’était un symptôme de pré-mal de mer ! Impensable ! Les trucs que me faisait prendre Iwan étaient totalement inefficaces contre un tel maléfice. La moindre vaguelette me retournait l’estomac. Alors là ! Je n’osais même pas imaginer ce qu’il allait m’arriver.
-Vous voulez vraiment aller là-dessus ? Vous avez remarqué que ça monte ?
Je vous jure, la montagne que l’on pouvait apercevoir à l’horizon était parcourue d’une rivière qui montait ! Elle commençait en bas, arrivait en haut et après… Aucune idée. Mais à en juger par tous les débris qui traînaient au pied de la montagne, il y en avait beaucoup qui avaient échoués dans cette épreuve. Mais nous, on était pas n’importe qui ! Je n’avais aucun doute quant à notre réussite ! Comment pourrait-on rater quoi que ce soit, étant donné que c’était moi qui dirigeais le tout ? C’était Zegaï qui dirigeait le bateau, seul point noir sur le tableau. Fallait faire avec…
Au moins, on avait assez fière allure sur notre nouveau navire. Il n’était pas immense, mais son aspect l’avait rendu assez unique en son genre. Tout d’abord, Sam l’avait repeint en noir, mais par manque de peinture, il n’avait pu en recouvrir que la moitié du vaisseau. Il était donc à moitié rose, et à moitié noir. Par la suite, de nombreuses balles de base-ball s’étaient collées sur la peinture fraîche lors de mes entraînements à la frappe, offrant un aspect rugueux et irréguliers à la coque, au pont et aux voiles. Alphonse avait frappé à de nombreux endroits avec son crâne, ajoutant des fissures, voire de nouvelles fenêtres par endroits.
Uriko avait utilisé une partie de son pactole pour se procurer des pots de peintures de toutes les couleurs et les avait balancé un peu partout pour masquer le noir du cuisinier, jugeant cette nuance beaucoup trop « naze ». Le petit Jean avait voulu aider Sam à peindre en lui prêtant son sceau, mais à chaque fois, il posait le seau au sol pour peindre. Résultat, il y avait plein de cercles roses sur le sol, correspondant aux divers endroits où le récipient avait été posé. Enfin, des petites traces de pattes de chats recouvraient le navire dans tous les sens. On ne dira pas à cause de qui…
Je me demande si on ne devrait pas effectivement exploser ce navire sur la roche… Ca éviterait que tout le monde se foute de notre gueule à chaque fois… Ca faisait la troisième île qui nous refusait l’accès à son port quand même. « Nous devons préserver l’image commerciale de notre île » qu’ils disaient. Bandes de cons ! Allez, on n’avait plus rien à foutre sur ces mers. D’après ma troupe, il y avait plein de trucs de fous derrière cette montagne. Des mecs super forts à combattre, des trésors, peut-être même des petites anges !
-Bon allez ! On va pas reculer, la team Rocket n’a peur de rien ! Foncez ! Bleuarp !!
On était encore à plus d’une centaine de mètre du pied de la montagne, mais le courant s’accélérait déjà ! Mon ventre était le meilleur moyen de mesure de l’agitation maritime. Iwan, assis sur la statue du devant du bateau, calculait toutes les trajectoires, les courants, le vent… Ces informations étaient données à Zégaï qui gérait les manœuvres à effectuer pour diriger le bateau. Uriko à la barre, Sören et moi, on s’occupait des voiles et Sam, à la cuisine. Ben oui, quand même ! On allait pas s’arrêter de manger à cause d’une simple rivière qui s’est découvert une vocation de verticalité. Et Jean… Tiens, il est passé où, lui ?
-Vous voulez vraiment aller là-dessus ? Vous avez remarqué que ça monte ?
Je vous jure, la montagne que l’on pouvait apercevoir à l’horizon était parcourue d’une rivière qui montait ! Elle commençait en bas, arrivait en haut et après… Aucune idée. Mais à en juger par tous les débris qui traînaient au pied de la montagne, il y en avait beaucoup qui avaient échoués dans cette épreuve. Mais nous, on était pas n’importe qui ! Je n’avais aucun doute quant à notre réussite ! Comment pourrait-on rater quoi que ce soit, étant donné que c’était moi qui dirigeais le tout ? C’était Zegaï qui dirigeait le bateau, seul point noir sur le tableau. Fallait faire avec…
Au moins, on avait assez fière allure sur notre nouveau navire. Il n’était pas immense, mais son aspect l’avait rendu assez unique en son genre. Tout d’abord, Sam l’avait repeint en noir, mais par manque de peinture, il n’avait pu en recouvrir que la moitié du vaisseau. Il était donc à moitié rose, et à moitié noir. Par la suite, de nombreuses balles de base-ball s’étaient collées sur la peinture fraîche lors de mes entraînements à la frappe, offrant un aspect rugueux et irréguliers à la coque, au pont et aux voiles. Alphonse avait frappé à de nombreux endroits avec son crâne, ajoutant des fissures, voire de nouvelles fenêtres par endroits.
Uriko avait utilisé une partie de son pactole pour se procurer des pots de peintures de toutes les couleurs et les avait balancé un peu partout pour masquer le noir du cuisinier, jugeant cette nuance beaucoup trop « naze ». Le petit Jean avait voulu aider Sam à peindre en lui prêtant son sceau, mais à chaque fois, il posait le seau au sol pour peindre. Résultat, il y avait plein de cercles roses sur le sol, correspondant aux divers endroits où le récipient avait été posé. Enfin, des petites traces de pattes de chats recouvraient le navire dans tous les sens. On ne dira pas à cause de qui…
Je me demande si on ne devrait pas effectivement exploser ce navire sur la roche… Ca éviterait que tout le monde se foute de notre gueule à chaque fois… Ca faisait la troisième île qui nous refusait l’accès à son port quand même. « Nous devons préserver l’image commerciale de notre île » qu’ils disaient. Bandes de cons ! Allez, on n’avait plus rien à foutre sur ces mers. D’après ma troupe, il y avait plein de trucs de fous derrière cette montagne. Des mecs super forts à combattre, des trésors, peut-être même des petites anges !
-Bon allez ! On va pas reculer, la team Rocket n’a peur de rien ! Foncez ! Bleuarp !!
On était encore à plus d’une centaine de mètre du pied de la montagne, mais le courant s’accélérait déjà ! Mon ventre était le meilleur moyen de mesure de l’agitation maritime. Iwan, assis sur la statue du devant du bateau, calculait toutes les trajectoires, les courants, le vent… Ces informations étaient données à Zégaï qui gérait les manœuvres à effectuer pour diriger le bateau. Uriko à la barre, Sören et moi, on s’occupait des voiles et Sam, à la cuisine. Ben oui, quand même ! On allait pas s’arrêter de manger à cause d’une simple rivière qui s’est découvert une vocation de verticalité. Et Jean… Tiens, il est passé où, lui ?