>> Peeters Morgan
une image 200*300 | Pseudonyme : Celui qu'on me trouvera Age: la vingtaine Sexe : Homme Race : Humain Rang : Celui que je mériterais Métier : Médecin spécialisé dans la Chirurgie et la Toxicologue Groupe : Marine Déjà un équipage : Rhino Storms But : La justice, tout simplement Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : Ittoryu et peut-être le Fruit du Canidé / Inu Inu No Mi - Modèle Loup Équipements : Une trousse de soin et un sabre Codes du règlement (2) : Parrain : Alheïri S. Fenyang Ce compte est-il un DC ? : Non |
>> Physique Mon physique ? Bah, c'est pas comme si j'avais un physique des plus extraordinaires qui marquent les gens, mais puisqu'il le faut. Pour commencer avec mon allure générale, je ne fais en général pas peur et je ne rassure pas trop les gens non plus. Certains, en me voyant, se disent avoir à faire à une personne sérieuse et calme alors que d'autres me traites de drogué à cause de ma pipe. Bref, autant dire que j'apparais comme un soldat de la marine banal. Mes seules petites particularités, en dehors de celles qui ne sont que des vêtements ou des accessoires, se situent sur ma tête puisqu'il y a tout d'abord la couleur de mes cheveux. Ces derniers, qui sont à la base de couleur châtain clair voire blond foncé, ont la particularité de parfois paraître grisé. Ils sont aussi toujours érigés vers le haut et notamment les quelques mèches du devant formant une houppette à la tintin. Je pense que cette couleur viendrait de ma mère, bien que je ne connaisse pas la couleur de ses cheveux, ni celle de mon père non plus d'ailleurs. Mes yeux, eux, ont la même couleur qu'une émeraude et ils ont aussi la même brillance. Plusieurs m'ont dit qu'ils ressemblent à ceux d'un chat ou autre chose dans chacune de mes expressions et je ne sais pas si je dois prendre ça comme un compliment. Mon autre particularité se situe sur le côté droit de mon front et n'est autre qu'une petite cicatrice, cadeau de mon maître. Mon visage, dans son ensemble, est assez dur quand au reste, inutile, je pense, de le décrire. Mon corps maintenant. Eh bien, là encore, rien de bien extraordinaire. L'ensemble de mon corps et surtout mon torse et mes bras possède une très bonne musculature due, bien entendu, à des entraînements intensifs. Je fais souvent ce genre d'exercices, tout d'abord pour entraîner mon corps, mais aussi parce que j'aime tout simplement cela. Néanmoins, je ne m'en vante absolument pas et de toute façon, personne ne voit jamais une parcelle de mon corps. Aucune particularité excepté le fait que mon corps est entraîné pour tenir un sabre. Autrement dit, je possède une bonne maîtrise de ces armes et mes jambes me confèrent aussi une bonne vitesse, ce en quoi je suis le plus doué. Ma peau est très claire, sûrement dû à mon manque de soleil quant à ma taille, je suis plutôt grand puisque cette dernière atteint les un mètre quatre-vingts environ. Au niveau vestimentaire, il faut savoir que je n'aime pas vraiment m'habiller léger et qu'au contraire, je préfère les vêtements chauds. Ma tenue la plus classique est, pour le haut, un t-shirt bleu foncé dont j'ai remonté les manches afin d'en faire un débardeur, comme les autres soldats de la marine. Par-dessus cela, je porte une veste de couleur grise que je laisse parfois entièrement ouverte ou bien seulement ouverte vers le haut. Pour le bas, il s'agit d'un pantalon banal de couleur marron dont le bas est coincé à l'intérieur de bottes noires. Il m'arrive aussi, assez souvent d'ailleurs, de porter des gants noirs. Enfin, mes deux autres particularités sont mon écharpe rayée bleue et blanche, plus ou moins aux couleurs de la marine, que je porte toujours autour de mon cou et qui constitue mon trésor comme dirait l'autre. Le deuxième sont des pipes chinoises que j'ai toujours en plusieurs exemplaires sur moi, au cas où, qui me permet d'avoir ma dose de nicotine. Pourquoi cela et pas une simple cigarette me direz-vous ? Tout simplement parce que je trouve ces objets plus beaux. >> Psychologie Comment ? Ce n'est pas encore fini ? Bon, bah continuons alors. Mon caractère cette fois-ci ? Très bien, je comprends plus que l'on s'intéresse à mon moral qu'à mon physique. Tout d'abord, il est à savoir que j'ai ma personnalité vis-à-vis de mon entourage en général et celle que je garde pour moi ou, parfois, pour mon entourage le plus proche. On peut parler d'être et de paraître si l'on veut oui, mais chacune des deux fait partie de moi et me représente entièrement. Donc, commençons avec mon état habituel. Certains me le reprochent, mais je suis quelqu'un de calme et sérieux. C'est-à-dire que je ne reporte pas mon travail au lendemain, je ne reste pas allongé dans mon lit pour faire la grasse mat' et j'essaye de motiver les flemmards, bien que mes tentatives échouent la plupart du temps. Pour moi, le travail est quelque chose de très important dont il faut s'occuper consciencieusement et qu'il faut rendre à l'heure. Et calme tout simplement parce que je ne m'agite pas pour rien et que je garde mon sang-froid à tous moments, également lors des moments critiques. Par ailleurs, ces deux traits de caractère sont très utiles lors des opérations ou des soins. Un médecin ne peut pas paniquer alors que son patient est dans un état plus que critique. Pourtant, j'aimerais moi aussi flemmarder et ne rien faire à longueur de journée, mais le sérieux est un point important au sein de la marine et je le respecte. D'autres points ennuient mon entourage comme par exemple ma nervosité et le fait que je m'énerve rapidement. Je ne sais pas pourquoi d'ailleurs, mais il est vrai qu'un rien peut m'énerver en quelques secondes à peine. Cependant, ce n'est rien de grave. Je veux dire, ce genre d'énervement ne me fera pas frapper mes coéquipiers ou je ne sais quoi pour me soulager, je pousserais seulement quelques gueulantes puis ça passera. Le mieux à faire, dans ces moments-là et, d'ignorer tout simplement. En revanche, la colère que j'éprouve lorsque l'on s'en prend à un camarade ou à moi-même ne se calmera pas si facilement et ne sera pas aussi futile. On dit que l'on fait n'importe quoi en combat lorsque l'on s'énerve, mais j'apprends tous les jours à me battre aussi bien voire mieux encore dans cet état. Bref, pour calmer cette colère, je fume la pipe tout simplement. Ce n'est pas tout, ce serait trop simple sinon. Peut-être à cause du mélange de mon sérieux et ma nervosité, je suis aussi un peu maniaque. Pour être plus clair, je ne supporte pas la saleté et ne peut m'empêcher de la supprimer dès que j'en vois. Cependant, je dis un peu, car je la supporte jusqu'à une certaine dose alors ne vous attendez pas à me voir passer la serpillière tout le temps. Là encore, lors des opérations, c'est très utile et la médecine est probablement une autre cause de cette manie. Enfin, voilà mes principales caractéristiques en général et ces dernières font de moi un homme qui peut paraître froid. Seulement, peu de gens savent que derrière mon sérieux et ma froideur se cache une grande timidité qui m'empêche justement de m'amuser à tout va et de faire ce qui me plait. Une timidité qui, néanmoins, ne me dérange pas. Passons maintenant à mon caractère plus caché. Derrière cette carapace, pas si loin d'ailleurs, se trouve un jeune homme gentil et serviable. C'est vrai, avec quelques rares personnes, il m'arrive de sourire, de rigoler et d'être plein de bonne humeur. J'ai aussi, malgré tout, un côté enfantin qui aime s'amuser et qui, grande révélation, dort avec un gros lapin en peluche. Oui, je dors avec une peluche et alors ? Je fais bien ce que je veux non ! Enfin, cette dite peluche est toujours très bien cachée et jusque là, personne ne l'a jamais vu. Voilà ce que vous ne verrez pas ou que peu, mais malgré tout, je ne pense pas être la pire compagnie qu'il puisse exister. Après, j'ai peut-être oublié quelques points cependant, si c'est le cas, vous aurez tout le temps de les découvrir. >> Biographie Mon histoire maintenant ? Hélas, elle n'est pas si incroyable, mais je vais tout de même vous la raconter. Enfin, en parti seulement. La seule partie dont je me souviens est à partir de mes cinq ans environ. On m'a dit que j'étais arrivé sur l'île étant un tout petit bébé qui venait à peine de naître. Apparemment, je serais arrivé sur l'île de Drum à bord d'une barque. Comment j'avais réussi à arriver jusque là et qui m'avait envoyé ? Je n'en ai toujours aucune idée et je cherche encore mes réponses. La seule chose que je sais est que j'avais été couvert par une petite couverture chaude qui semblait venir des Blues, ce qui pose un grand mystère sur ma réussite à survivre sur la mer la plus dangereuse et, aussi que cela faisait peu de temps que j'avais été nourri, parce que je n'aurais pas pu survivre à la faim sinon. Désolé d'être aussi flou sur les premiers moments de ma vie, mais je suis le premier à vouloir connaître la vérité sur mes origines. Je suis donc arrivé sur cette fameuse île enneigée où quelqu'un a fini par me trouver, attiré par les pleurs et les cris. Dès que cette personne m'a vu, elle m'a immédiatement ramené au village dans le but de me réchauffer, de me nourrir et également de me laver. Seulement, une fois que toutes ces choses avaient été faites, les villageois se demandèrent ce qu'ils allaient bien faire de moi. L'homme qui m'avait trouvé se porta volontaire pour m'adopter et m'éduquer. Puisque personne ne s'y opposa, je devins alors le "fils" de Albert Peeters, l'un des membre du Cercle des Médecins de l'île de Drum. Ce dernier n'était pas très grand ni très musclé, mais il possédait une grande connaissance dans les produits comme le gaz ou les poisons utiles dans les soins. Néanmoins, c'était une capacité qu'il cachait et son talent en tant que médecin était la chirurgie. Ainsi, il m'a ramené chez lui, un endroit pour le moins étrange. Sa maison se trouvait plutôt éloignée du village, au sein de la forêt et, ressemblait plus à une sorte de cabane ou de débarras qu'à une maison. À l'intérieur, on ne retrouvait même plus ses affaires tellement il y avait du débarras et de la saleté tous les jours. Et je ne vous parle même pas de l'état de propreté de la maison. Cet endroit dégoûtant et plutôt laid était pourtant mon petit nid où j'aimais aller. De mes trois ans à mes cinq ans, il a dû se passer des choses banales comme les nombreux désagréments que pose un bébé. En tout cas, rien ne m'a été raconté là-dessus donc, il ne devait pas y avoir eu de moments importants. En revanche, je peux vous parler d'un garçon qui avait deux ans de plus que moi et qui lui vivait dans le village. Les villageois m'ont dit, une fois, qu'il était souvent venu me voir pour une raison inconnue de tous. Ce garçon s'appelle Tomas. Dès mes cinq ans donc, je commençais à avoir conscience de ma vie et je mémorisais les évènements, plus ou moins bien entendu. Par exemple, c'est là que je me suis fortement lié d'amitié avec Tomas. Nous étions devenus les meilleurs amis et nous passions beaucoup de temps ensemble, toujours près de chez moi. Je n'avais pas le droit d'aller au village à ce moment, Albert ne m'y autorisait pas. Ah oui, je n'avais pas le droit de l'appeler "Papa" ou même "Père" et il m'a rapidement raconté toute l'histoire sur mon arrivée ici. En fait, c'était lorsque j'avais sept ans que j'ai tout su, bien que je ne me sentais déjà pas être son fils avant. Les deux années auparavant ne sont elles aussi pas très importantes. Ce qu'il faut retenir, c'est que je réfléchissais de plus en plus et même que je commençais à vouloir m'imposer. Ma relation avec Albert était très compliquée. Tout d'abord, je ne le voyais que très peu parce qu'il était soit occupé par son travail, soit enfermé dans son bureau à travailler sur je ne sais quoi. De plus, j'avais l'impression qu'il ne m'aimait pas beaucoup à cause de ses mauvais regards ou bien de ses remarques blessantes. Malgré tout, c'était grâce à lui que je pouvais vivre et puis, j'avais appris à m'attacher à lui. Et comme dit plus haut, je m'imposais en faisant le ménage et en rangeant le tout par exemple, mais je me suis à chaque fois fait gronder ou punir pou avoir dérangé la maison. Heureusement, Tomas venait toujours aussi souvent et grâce à lui, je passais de très bons moments et je m'amusais comme un fou. Encore une fois, je passe à une ellipse de trois ans cette fois-ci et là, l'histoire commence à devenir plus intéressante. Jusque là, j'avais commencé à désobéir et à aller jusqu'en ville où les gens étaient très aimables avec moi et où j'ai découvert ce qu'était une famille en voyant celle de mon meilleur ami. J'y allais d'ailleurs souvent et mon tuteur l'appris, me sermonna puis finalement, il m'autorisa à y aller quand je le voulais. Enfin, durant l'année de mes dix ans, j'ai eu le droit à un changement radical. Albert décida, un beau jour de neige, de m'apprendre ce qu'il savait. Il m'enseigna ainsi la chirurgie, un métier qui m'a vraiment plu et, également son passe-temps secret. Pour la première fois, j'ai pu voir à l'intérieur de son bureau. C'était encore plus en désordre et plus sale que le reste de la maison, il y avait une odeur insoutenable cependant, le plus intriguant étaient toutes ces fioles et ces choses qui me semblaient dangereuses. Il m'apprit à ce moment que ce qui tuait pouvait aussi soigner et inversement bien sûr. J'ai ainsi passé des années et des années à apprendre auprès d'Albert des tas de choses. Bien sûr, j'étais moins doué que lui néanmoins, je me débrouillais plutôt bien. Je n'attendais pas de compliments de la part de mon tuteur, je savais qu'il n'en aurait jamais fait. J'y ai vraiment passé beaucoup de temps puisque j'étais auprès de lui jusqu'à mes quinze ans. Quant à Tomas, je le voyais toujours, mais de moins en moins souvent et on ne s'amusait plus comme lorsque l'on était enfants. Cela n'empêche pas que notre amitié était restée là même. Enfin, lors d'une certaine après-midi, la porte de ma maison s'était ouverte en fracas et Tomas a couru vers Albert, essoufflé et paniqué. Il lui demandait de l'aide pour son père qui était tombé gravement malade. Le vieil homme accepta et lui indiqua que le remède serait prêt dans la soirée. Toute l'après-midi, je suis resté avec lui afin de voir ce qu'il faisait. Pour une raison inconnue, il me semblait qu'il était énervé et il recommençait encore et encore de fabriquer un remède. Pour ma part, je ne pouvais toucher à rien au risque de me faire gronder ou frappé. Cependant, alors qu'il était sorti pour faire une pause, j'ai accidentellement renversé un produit dans sa solution. Albert m'a entendu et est arrivé en courant avec une mine qui ne présageait rien de bon. Mais contre toute attente, il s'est mis à soudainement observer ce que je venais de produire et pour la première fois, je vis un sourire s'afficher sur son visage. Il termina ensuite les préparations et me demanda d'aller amener le remède au père de Tomas, ce que je fis bien entendu. La nuit commençait à peine à tomber ce qui signifiait que l'on pouvait encore un peu voir le soleil. J'ai couru aussi vite que j'ai pu jusqu'au village voisin et je suis rapidement entré chez Tomas. Ce dernier m'amena dans la chambre de son père qui avait un teint trop blanc et de très grosses cernes sous les yeux. Il faisait vraiment peur à voir. Je me suis dépêché d'enlever le bouchon de ma fiole ce qui eut pour effet de faire remonter une légère odeur jusqu'à mes narines. Là, j'ai tout de suite reconnu ce que je tenais entre mes mains. Ce n'était pas un remède, c'était une arme. Ce que j'ai créé, c'était du poison et Albert me l'a fait envoyer jusque chez Tomas. Je ne pouvais pas le donner au père de Tomas sinon il allait mourir. J'ai alors rebouché la fiole et me suit enfui en courant, très vite poursuivi par mon meilleur ami. Ce dernier me rattrapa rapidement et m'empêcha de partir plus loin encore. Il ne comprenait pas mon comportement, mais il voulait la fiole à tout prix. Je ne pouvais pas lui dire que c'était un poison que je venais de créer, cela aurait détruit notre amitié. J'ai donc simplement lutté pour ne pas lui la céder et je n'ai pas dit un seul mot. Il m'a finalement lâché au bout d'un moment et m'a soudainement jeté un coup de poing à la figure qui a eu pour effet de me faire tomber contre le sol. J'ai également lâché la fiole à cause du coup qui, elle aussi, s'est retrouvée contre le sol, mais brisée en plusieurs morceaux. Désormais, nous ne sommes plus amis. Tomas est ensuite parti sur ces mots, ne me laissant que mes larmes pour pleurer. Toutefois, je n'avais même pas le temps pour cela, car le poison que j'avais plus tôt dans ma main n'était pas anodin. Une fois relâché dans la nature, il se mit à devenir du gaz se répandant petit à petit dans tout le village. Bien entendu, il s'agissait d'un gaz mortel qui pouvait tuer en quelques heures. Les habitants s'en sont d'ailleurs vite aperçus et se sont dépêchés d'appeler de l'aide de toute urgence. Mais ce n'est pas tout, ceuxqui avaient assisté à ma dispute avaient vu d'où provenait le gaz et tous les villageois se sont alors ligués contre moi. Fiche le camp d'ici et ne revient jamais, sale tueur, monstre ! Plein de remords, je me suis enfui de ce village et de ce gaz dont j'avais fait attention à ne pas en inhaler. Après m'avoir chassé, les habitants se sont mis à paniquer et à s'enfuir eux aussi comme il le pouvait. Seulement, une seule respiration pouvait entraîner une mort certaine après un petit moment. Enfin, c'est donc la vue totalement embué par mes larmes qui coulaient que j'ai couru jusque chez moi. Là-bas, Albert était dehors et regardait en direction du village avec des jumelles, un nouveau sourire, plus effrayant celui là, sur les lèvres. Il me félicita pour mon travail et rentra dans la maison. Je me sentais entièrement coupable et je ne pouvais m'empêcher de pleurer. J'étais aussi enragé contre mon tuteur, mais je n'avais même pas envie de lui faire quoique ce soit. Je suis resté assis dans la neige, à pleurer encore et encore. Peu de temps après, des navires portant le symbole d'une mouette sont arrivés et se sont rapidement occupés de ce gaz dangereux. De ce que je sais, il y a eu cinq victimes. J'avais, depuis lors, la mort de cinq personnes innocentes sur la conscience. Les hommes qui venaient d'embarquer et qui se trouvaient être membre de la Marine remontèrent rapidement jusqu'à moi et ma maison. Ils découvrirent le bureau qui était rempli de substances dangereuses et tentèrent d'éclaircir la situation. Tout le monde, y comprit Albert, me tenait pour responsable de cette catastrophe. Je ne pouvais le nier, j'étais évidemment à l'origine du gaz, mais je n'avais pas voulu tuer des gens. J'ai donc raconté ma version des faits aux agents qui ont très vite cru que je ne racontais que des mensonges. Après tout, j'étais la seule voie contre un village entier. Néanmoins, un seul homme semblait me croire. Il s'agissait d'un homme un peu âgé aux cheveux noirs et qui avait une barbe. J'avais cru comprendre que c'était quelqu'un d'important puisque les autres l'écoutait. Cet homme, donc, a réussi à prouver que c'était Albert le fautif et m'avait ainsi innocenté. Je lui étais entièrement reconnaissant, mais plus importants, je me suis dirigé vers mon tuteur avant qu'ils l'emmènent pour lui demander des explications. Je voulais comprendre pourquoi il s'était occupé de moi alors qu'il ne m'avait jamais montré un signe d'affection et qu'il ne tenait,de toute évidence, pas à moi. Sa réponse me fit un choc, bien que ce n'était pas étonnant de sa part. Pourquoi ? C'est simple, j'ai toujours été fasciné par l'effet que le gaz et le poison pouvaient faire. Cependant, je ne pouvais pas le tenter moi-même au risque d'être rapidement emprisonné. Par chance, j'ai donc trouvé un bouc émissaire qui ferait tout le travail à ma place et que je n'aurais aucun regret à envoyer en cellule. Bien entendu, je fus le seul à entendre cela. On l'emporta donc pour l'amener en prison ou je ne sais quoi et après m'avoir rapidement rassuré, l'homme barbu se retourna, prêt à partir. Moi, je n'avais plus rien. Je n'avais plus de famille, même si je n'en ai jamais eu en fait, je n'avais plus d'amis et j'étais rejeté de chez moi. De plus, cette expérience m'avait fait réfléchir et m'avait donné envie de faire en sorte que les gens innocents n'aient plus à souffrir. Je me suis alors agenouillé dans la neige face à l'autre homme qui était de dos. S'il vous plait, emmenez-moi avec vous ! Je veux apprendre à me battre, je veux pouvoir défendre les gens qui subissent ce genre de choses. Je veux intégrer la Marine et protéger les citoyens innocents. Ainsi, cet homme qui s'appelait Alheïri S. Fenyang m'emmena avec lui et décida de m'enseigner ce qu'il savait. J'ai donc passé beaucoup de temps avec lui, du mois, lorsqu'il n'était pas en mission. Il m'a montré ce qu'il savait faire, ses techniques et m'as appris à me battre. Puisqu'il était doué aux sabres, j'ai appris à me battre avec cela. Cependant, je n'ai pas développé le même style de combat que lui, mais c'est normal après tout. Bref, j'ai passé à nouveau cinq ans à apprendre auprès de quelqu'un. En revanche, Salem ne ressemblait à rien à mon tuteur. Lui était une personne gentille et honnête. En fait, je dois avouer que je l'admirais et que je le considérais vraiment comme mon père. C'était la première fois que je ressentais un sentiment de famille. Malgré de nombreuses blessures, de la fatigue et tout un tas d'autres choses, ces cinq ans d'entraînement ont vraiment été des belles années et cela m'a aussi permis de me remettre de l'accident de Drum. Je ne détaillerais pas cet entraînement puisque ce serait très long et que je n'en vois pas vraiment d'utilité. La seule chose que je peux dire est que la seule fois où je l'ai affronté par curiosité, j'en suis ressorti avec une cicatrice sur le front. Et malgré le fait que ce soit un grand flemmard alors que j'étais l'opposé, j'appréciais beaucoup ces moments. Finalement, à l'âge de vingt ans à peu près, j'ai officiellement rejoint la Marine et on m'a envoyé dans une autre base. Comme récompense pour toutes ces années et pour mon entrée dans la Marine, Salem m'avait offert un beau sabre léger qui allait très bien avec mon style de combat. J'ai donc fait mes adieux à celui qui était comme un père pour moi en sachant pertinemment que je finirais par le revoir un jour ou l'autre. Depuis, j'ai vécu plusieurs missions périlleuses ou non, j'ai passé beaucoup de temps à m'occuper des basses besognes comme le nettoyage et j'en prenais même goût à vrai dire. En clair, j'étais devenu un parfait soldat et je m'étais totalement intégré à ce qu'était mon travail. Je m'étais également amélioré au combat et aussi dans la médecine que j'ai vraiment pu pratiquer. D'ailleurs, j'étais plus souvent utile pour soigner que pour combattre puisqu'il y avait toujours beaucoup plus de blessés que de soigneur. Et même si je sais que l'accident de l'île de Drum restera à jamais dans ma mémoire, je regarde vers l'avenir au lieu de rester bloqué dans mon passé. >> Test RP
Cela faisait déjà un petit moment que j'avais intégré la Marine et que l'on commençait à m'assigner des missions autres que celles de récurer les toilettes ou laver le sol. J'avais connu plusieurs sortes de missions, bien qu'aucune n'était réellement dangereuse. Et désormais, on m'envoya à nouveau, avec un équipage bien sûr, sur une mission plus périlleuse que les précédentes. Je suis donc monté dans le navire qui nous emmènerait jusqu'à notre destination et là, le capitaine du dit navire commença à expliquer à tout le monde en quoi consistait cette fameuse mission. La seule chose que je savais pour le moment, c'est que j'avais été envoyé en tant que médecin et non en tant que combattant. Laissez-moi vous expliquer en quoi consistera exactement notre mission. Nous nous dirigeons vers une île dangereuse en ce moment même. Là-bas, les habitants sont constamment dérangés par un grand nombre d'abeilles qui ont la particularité de posséder un venin extrêmement dangereux, plus que les abeilles normales. Ainsi, nous avons recueilli plusieurs médecins pour aller soigner tous les blessés. Notre mission ne consiste cependant pas à nous débarrasser de ces bêtes. C'était clair, net et précis. Néanmoins, une question me restait en tête : Pourquoi avait-elle un venin plus dangereux que la normale ? Bon d'accord, peu de choses en ce monde était logique, mais peut-être qu'il y avait une raison à tout cela. En tous les cas, je trouvais qu'ils m'avaient bien choisi puisque le venin et ce genre de choses étaient justement l'une de mes spécialités. J'ai donc profité du voyage pour commencer à préparer quelques antidotes et pour revoir mes études sur le venin des abeilles basiques. Le trajet n'a toutefois pas duré longtemps et je n'ai donc pu créer que six antidotes, bien que je ne savais toujours pas si ça fonctionnerait face à un poison inconnu. L'île où nous venions d'accoster était magnifique. Les fleurs et les plantes y poussaient en grandes quantités et elles étaient vraiment belles. Pas étonnant que des abeilles soit venues par ici, c'était une sorte de paradis pour elles. Notre équipage s'est alors dirigé vers le village qui requérait notre aide. Ce dernier semblait plutôt calme et tranquille, jusqu'à ce que l'on entre dans la salle des soins. Là-bas, plusieurs personnes allongées sur des lits hurlaient de douleurs, se tordaient dans tous les sens et avaient vraiment mauvaise mine. Cette image m'a tout de suite rappelée le père de mon ancien ami, mais je me suis rapidement ressaisi. Je suis allé interroger les médecins déjà présents pour avoir quelques renseignements sur ce venin et aussi pour savoir ce qu'ils avaient utilisés pour tenter de soigner les malades. J'ai alors appris que les antidotes de bases n'avaient réussi qu'à dissiper la douleur pendant un petit moment et qu'ils n'avaient trouvé aucun remède. J'ai donc vérifié leurs dires en administrant mes antidotes sur quelques patients qui ont effectivement eu moins mal, mais pendant une quinzaine de minutes environ. Tout le monde s'est alors mis à la recherche de ce qui pourrait vaincre ce poison incurable. Pour ma part, je suis sorti de cet endroit dans le but de rencontrer les fameuses abeilles. Après tout, il est connu que l'on bat le feu par le feu et j'ai appris auprès de mon premier instructeur que ce qui tue peut aussi soigner. En clair, il me fallait prélever directement le venin de ces abeilles pour en faire un antidote. Un apiculteur m'a aidé en me donnant des pièges pour capturer les insectes. Je me suis ensuite rendu dans cette flore verdoyante et j'ai apposé mon piège près d'un champ de fleurs quelconques. J'ai dû attendre un très long moment avant d'attraper enfin deux de ces fichus abeilles. Je suis donc vite retourné au village et j'ai trouvé un endroit tranquille où je pourrais travailler dans le calme. Je savais que je devais me dépêcher au cas où les patients meurent, mais je devais aussi être très précis dans ce que je faisais. Autrement dit, j'étais parfaitement dans mon domaine de prédilection. Une fois mon matériel installé, j'ai sorti plusieurs feuilles pour noter mes recherches puis j'ai pris l'une des abeilles que j'avais préalablement endormi pour ne pas qu'elle me dérange. J'ai ensuite retiré son venin par l'intermédiaire d'une seringue et j'ai tenté de l'assimiler à d'autres produits utilisés pour l'antidote basique. Toutefois, j'ai rapidement compris que le résultat était un échec. En analysant cette abeille de plus près, j'ai découvert quelque chose dont je n'étais pas encore sûr. Je suis donc sorti au village pour questionner les gens quant à ces abeilles et à eux-mêmes. Les abeilles ? C'est un sacré fléau ! On a aspergé encore et encore nos plantes d'insecticide pour qu'elles nous laissent tranquille, mais on dirait qu'elles en sont revenues plus forte. Voilà, j'avais enfin élucidé le mystère de ce poison mortel. Leur dangerosité n'était pas naturelle du tout, c'était dû aux villageois. En effet, je savais déjà que les insecticides pouvaient développer des mutations chez les insectes dont un système immunitaire plus efficace par exemple. Ici, cela avait développé l'efficacité de leur venin. J'ai donc cherché et trouvé le genre d'insecticide qu'ils avaient utilisés contre les abeilles puis, une fois de retour dans mon coin au calme, je l'ai analysé. Avec tous mes ingrédients, je pourrais bien trouver un antidote digne de ce nom. Le temps pressait et je me suis donc dépêché de noter plusieurs possibilités. J'ai finalement choisi la plus probable et j'ai commencé à mélanger mes ingrédients et à créer mon antidote. J'espérais que cette fois-ci allait être la bonne, car je n'avais plus d'abeilles en stock et que le temps d'en capturer à nouveau, des patients mourraient. Au bout d'un moment, j'ai terminé mon antidote et suis immédiatement allé avertir le capitaine sur ce que je savais et sur mes trouvailles. Néanmoins, puisque l'on n'était pas sûr que l'antidote fonctionne, on ne pouvait pas le donner impunément. L'un des patients a, par chance, demandé à ce qu'on lui administre, peu importe ce qui s'en suivrait. Je lui ai donc injecté le remède et j'ai observé ce qu'il se passait. Le malade s'est d'abord mis à souffrir un peu plus puis, il s'est soudainement calmé et s'est paisiblement endormi. Cela signifiait donc que ma création était un succès. Je me suis dépêché d'injecter ce qu'il me restait aux patients les plus atteints puis tout le monde s'est réuni pour fabriquer des antidotes au plus vite. Au final, nous avions réussi à soigner tous les malades et nous nous sommes tous félicités. Pour ma part, je suis resté peu de temps avec les autres avant d'aller noter le résultat final de mes recherches. C'était important de noter mes trouvailles, au cas où je ne puisse pas m'en souvenir. En y pensant, je me suis dit que c'était vraiment problématique pour le village s'il devait à chaque fois soigner ses blessés. Les habitants ne pouvaient pas lutter contre ces bestioles, mais cela serait tellement plus simple s'il n'y avait tout simplement plus d'attaques. Comment pouvoir repousser ces petites bestioles meurtrières ? J'y ai réfléchi un bon moment puis, j'ai trouvé un semblant de solution au bout d'un moment. Il suffisait de créer une sorte de gaz qui les repousserait, un gaz qu'elles ne pourraient pas supporter et qui n'ait pas les mêmes effets que l'insecticide. En m'inspirant de mes trouvailles, j'ai ainsi mis au point un gaz, par l'intermédiaire de leur sang et de leur venin, qui serait insupportable pour leur odorat mais qu'un homme ne pourrait pas sentir. Il était d'ailleurs spécial parce que seule ce genre d'insecte le craindrait, les coccinelles ou les papillons ne sentiraient absolument rien et de plus, il n'était absolument pas dangereux. Ainsi, nous avons placé plusieurs barils autour du village dont le gaz s'échappait par un petit trou. J'ai prévenu les villageois qu'il fallait faire attention à ne pas casser les barils et qu'il fallait les laisser tout le temps autour du village pour assurer leur protection. Néanmoins, je les prévins aussi du fait que les barils se vidaient au bout de deux à trois ans et qu'il faudrait alors les remplir à nouveau. Je leur ai donc donné la recette pour la fabrication de ce gaz et une fois que ces derniers nous aient remercié, nous sommes retournés en direction de notre base. Cette mission n'avait certes pas était forte en combat, mais je pouvais dire qu'elle m'avait vraiment fatigué. |
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Informations IRL
Prénom : Ça commence par un T et ça finit par un D :p
Age : 17 ans (et demi)
Aime : Plusieurs choses : mangas, livres, etc
N'aime pas : Les abeilles et tout ce qui y ressemble
Personnage préféré de One Piece : Zoro bien sûr (et Law aussi)
Caractère : Bah...Je suis quelqu'un de calme et timide, mais quand même joyeux et très souriant (même si on le voit pas ici)
Fais du RP depuis : 2 ans environ (un peu moins)
Disponibilité : environ 5/7 sauf en période d'exams évidemment
Comment avez vous connu le forum ? Par l'intermédiaire de Alheïri S. Fenyang (même si je l'avais déjà vu avant)
Dernière édition par Peeters Morgan le Mer 2 Jan 2013 - 12:06, édité 6 fois