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Attraper les animaux !

La rumeur raconte qu’un groupe de révolutionnaire se trouve au Royaume de Luvneel. Ça serait intéressant d’aller à leur rencontre, de voir de quoi ils sont capables et comment ils pensent. Mais le royaume est grand et trouver des révolutionnaires tout seuls sur sa chaise roulante n’est pas une partie de plaisir. Il faut collecter des informations mais les zones ou elles est abondantes sont vides les matins. Il faut donc attendre le soir. Inutile de perdre son temps dans les petits quartiers, l’ange se dirige vers un bâtiment qu’il l’intrigue.

Quelle est cette chose ? C’est la première fois qu’il voit une demeure fait d’une matière peu solide. Les couleurs sont rouges et blanche. Ce n’est probablement pas une maison comme les autres. Peut être le lieu de réunion d’un groupe. De nombreuses personnes entrent. Il y a des enfants accompagnés de leur parent. Ivan entre et découvre des estrades. Un système qui permet de rassembler du monde et les mettre dans une direction. Tout le monde est enthousiaste. Soudain des rires apparaissent. Pourquoi tout à coup ? L’handicapée fascinée par les dispositifs n’a pas remarqué la place recouverte de sable. C’est le lieu où tous les regards convergent. Là il voit deux individus couverts de maquillage blanc, rouge et noir. Des habits peu ordinaires avec de grosses chaussures rouges. Puis il y a aussi ce nez, un nez rouge assez gros.

Suite aux individus qui se font appeler clown des acrobates apparaisse. Ils marchent sur des fils à une certaine hauteur. Ils sont agiles. Des vrais petits singes. Ivan aime l’ambiance et vient s’installer à côté des premiers rangs. C’est une agréable surprise. Qui aurait cru tomber sur un ensemble d’artiste au même endroit. Fasciné, il décide de rester jusqu’à la fin.


Après quelques autres spectacles un cri est perceptible. Cela vient de dehors. L’handicapée se précipite vers la sortie, regarde droite à gauche et voie des animaux dans tous les sens ! C’est la pagaille ! A croire que l'arche de noé se trouvé dans les parages.

-On a saboté les cages! Ne les laisser pas s’échapper ! Crie un homme d’une cinquantaine d’années.

Il avait une barbe rayé noir et blanc, tel un zèbre. Le crâne rasé est un corps fin qui semble assez fragile.

-Aider moi à tous les ramener s'il vous plaît.

Vue le nombre d'animaux il n'arrivera jamais à tous les ramener.
Il faut l’aider !
    Au pays des bisounours, les ours en peluche et les bisous qui refilent tant la gerbe sont rois. Là-bas, attendez-vous à courir au beau milieu de prairies somptueuses, des pissenlits majestueux se dressant fièrement à vos côtés. Il y aura même des petites filles aux sourires radieux qui dévaleront ces fameuses collines, irradiant de bonheur, jusqu'à ce que ces pauvres cruches se cassent la gueule et gâchent cet instant magique. C'est là que j'apparaîtrais, bouteille de rhum dans une main, d'la bouffe dans l'autre, poussant un rire gras. J'me foutrais bien de leur gueule ! Pourquoi vous racontez cela ? C'est l'foutu rêve que j'ai fait hier ! Rhum et whisky, très mauvais mélange. Nuit agitée, estomac retourné, repas de la veille expulsé, lourd sommeil. Réveil épouvantable, au beau milieu de ce qui ressemble à... ah oui, rien. Sérieusement, j'ai le dos appuyé contre un mur moisi, humide comme pas possible et il fait sombre. Une ruelle pour clochards, les types qui n'ont pas d'endroit à rejoindre en fin de soirée, moi quoi.

    Le mal de crâne est forcément là, donnant l'impression qu'un forgeron sadique balance des coups de marteau sur une enclume géante à l'intérieur de mon crâne. J'grogne, pas content. J'me relève maladroitement et sort de ce coin puant la chèvre. J'sais pas ce qu'ils foutent ici les clochards de cette ville, y'a néanmoins un fort soucis d'odeur répugnante qui trône en maître. Mieux vaut déguerpir avant de vomir. TaraLuvneel, l'nom d'la ville où j'me trouve. Un coin assez sympa pour les gens aimant s'amuser. Y'a des zoos et des cirques, des bars, des hôtels et des casinos, même un coin où sont organisés des combats de boxe. Hier j'ai vu l'champion s'faire dégommer par le challenger, c'était franchement bon ! 'Parait qu'il y a l'spectacle des artistes du zoo Zoubamda aujourd'hui, 'fin ce matin. 'Parait aussi qu'il a débuté il y a déjà un bon moment... Avec un peu de chance, j'arriverai à voir la fin... J'ai dit de la chance ? Cette garce vient tout juste de me cracher au visage...

      - Forcément, j'suis arrivé trop tard... Bon bah, au moins j'aurais pas à attendre le directeur pour voir s'il veut bien m'embaucher.


    Ouai j'suis au courant j'suis un pirate, j'devrais prendre la mer et non bosser au milieu de lions et d'éléphants, mais j'ai plus d'argent ! Qui qui va payer ma prochaine cuite ? Certainement pas les pirates que j'vais croiser en prenant la mer. Les idées encore un peu confuses suite à la longue nuit passée à boire et faire le con, j'cherche l'coin qui pourrait abriter les fesses du directeur. Y'a bien cette espèce de maison sur roues plus grosses et classes que les autres, mais j'hésite... Oh et puis merde, autant tenter sa chance. Si ce n'est pas lui derrière cette porte à laquelle je viens de frapper, tant pis. Aucune réponse. Y'a quelqu'un ? J'retente en frappant plus fort et en accompagnant le geste de quelques paroles. Rien. Ah si, du bruit. Comme si des objets venaient de chuter. Dans un geste désespéré, j'tourne la poignée sans y avoir été invité.

      - Excusez-moi de déranger, mais j'ai cru entendre...


    Terminer ma phrase ? Sûrement pas. Pas avec ce que j'ai sous les yeux. Un lion, rien que cela. Dans un endroit pareil, normal. Avec un singe roux sur la tête, pourquoi pas ? Les deux me fixent, je les imite. Incapable de détourner le regard, d'esquisser le moindre geste. J'entends des hurlements tout autour de moi, des voix paniquées qui annoncent que les cages sont vides, les animaux dans la nature. Bah tiens, ils n'auraient pas pu avertir avant ces incapables ? J'reste étrangement calme, ou mort de peur. Finalement, j'me dis que ce n'est vraiment pas malin de rester là, planté devant un lion certainement affamé pour les besoins du spectacle auquel il aurait dû participer.

      - J'étais venu pour chercher du travail, mais finalement je vais repasser en fin de soirée. Ne vous donnez pas la peine de me raccompagner vers la sortie, je vais me débrouiller.


    C'est fou ce que la peur peut vous faire dire comme conneries ! Si tôt ces mots lâchés que j'cours dans la direction opposée du fauve. Lui n'attendait que cela, se lançant à ma poursuite dans un grognement effrayant. Ce qui me fait hurler encore plus fort que lui, alertant quiconque se trouverait à quelques dizaines de mètres de ma position. J'aime me battre, mais pas avec des lions ! Et l'autre connard de singe qui se marre bien ! Je cours, non je vole littéralement, souhaitant mettre le plus de distance entre la bête et moi. Peine perdue, j'suis vieux et j'suis pas un sprinteur. J'tarde pas à ralentir, puis à tousser comme si j'en allais cracher mes poumons. A bout de souffle, j'observe l'animal se rapprocher... Un étrange son de trompette se fait alors entendre à quelques mètres, attirant l'attention du lion, puis la mienne. BORDEL ! Un... un... un nénéphant ! 'Fin éléphant !

    Je suis mort. Le lion est mort. Le singe est mort. Nous sommes tous morts. C'est ce à quoi j'ai pensé tandis que je tombais à terre, fermant les yeux, attendant ma mort. Que dalle. Un long silence s’installa, sans qu'aucun drame ne survienne. Intrigué, j'ai d'abord entrouvert un œil, puis le second, constatant ainsi le miracle qui s'est produit. Ils ont tous les trois disparus ! Les deux premiers certainement effrayés par le dernier, quant à lui il a souhaité profiter de sa liberté ! Ce qui veut dire... qu'ils vont se déchaîner dans la ville si personne ne les coince ici. Oh le bordel... Mais comment un truc pareil à pu se produire ?
      [Grey possède environ 600 D à l'époque]

      Décidément, quelle animation dans le coin ! La ville prospère pas mal, et avec, les activités ! Grey revenait d'une tournée sur les Blues. Oh, ce n'est pas une star, loin de là. Un garde du corps, au mieux. Il avait escorté des marchands de son île natale durant un long périple, et le Royaume de Luvneel était l'un des derniers points avant de rentrer au bercail. Pourquoi ne pas commencer par là si on devait faire le tour des Blues ? Parce que le troc qu'effectuaient les marchands ici était en rapport avec des denrées rapportées des mers de l'Est, du Sud, et de l'Ouest. Donc pour échanger, bin fallait d'abord partir les chercher, et comme c'était fait, la transaction pouvait se conclure. Et comme d'habitude, Grey, qui n'était intéressé en rien par le commerce, recevait le droit d'aller se défouler un peu en ville. Les voyages en mer ennuyeux, il en avait un peu ras la pâquerette. Bientôt, il reverrait sa bien aimée Prosperity Island, et devrait sûrement raconter tout ce qui lui était arrivé à ses compagnons restés sur l'île. Donc, en attendant ce moment, il allait faire ce à quoi il était accoutumé à présent : le touriste !

      Avec le temps, le jeune homme avait compris où se rendre pour passer du bon temps. Trouver les coins animés, où on s'amusait sans voir l'heure tourner, devenait un jeu d'enfant. Et comme de juste, Grey avait trouvé l'attraction locale, le cirque ! Enfin, pas que. Parce que ça avait des allures de fête foraine dans le coin. Avec un sourire au lèvres, le garçon aux cheveux rouges comprit qu'il allait bien s'amuser. Vérifiant qu'il avait assez d'argent, il se balada entre les stands, et la partie commença ! Chamboul'tout, fait ! Etant excellent tireur, ça n'avait posé aucun problème. Pareil pour les fléchettes. Là où il eut du mal, et ce fut une honte, c'était à la pêche aux canards ! Drôlement galère à attraper ces petits machins jaunes souriants. Mais, dans ce genre de fête, il y a aussi de la bonne bouffe ! Grey commença pas des brochettes de pieuvres, des boulettes de boeuf, puis des ramens au porc, et ensuite... La liste serait trop longue, donc retenez surtout le fait qu'en guise de dessert, Grey a dans une main une barbe à papa, et dans l'autre, une brochette de bonbons divers.

      Le ventre bien remplis, mais avec sa fin de casse-croûte avec lui, Grey partit dans la contemplation des derniers stands qu'il n'avait pas vu. Il y avait notamment quelques toiles d'artistes inconnus, mais pour certains, vraiment bien fait. Le jeune homme en resta d'ailleurs bouche bée, et ses bras, ainsi que son dessert, resta le long du corps. Comme le tigre par exemple, montrant les dents.


      *Hum ? Des cris ?*

      En effet, un peu plus loin, des gens braillaient. Ca venait du chapiteau. Sûrement un numéro un peu spécial, qui captivait le public. Il devrait peut-être aller y faire un tour plus tard. Mais le garçon aux cheveux rouges reporta son attention sur la toile. Il avait l'impression d'avoir vu le tigre se lécher les babines. Mais non, tout aussi immobile. Quoique peut-être encore plus criant de vérité. Grey approcha sa brochette de bonbons de sa bouche, mais au moment d'en arracher un, il n'y eut que le vide. Il réessaya, sans succès. Pas même la solidité du bâton à vrai dire. Décidé à résoudre ce mystère, il baissa les yeux, et vit que son bâton était cassé ! Mais pas cassé normal, là c'était cassé genre broyé ! Grey regarda autour de lui, mais y'avait personne. Même la vendeuse de tableaux n'était plus là !

      - Où ils sont tous passés ?, s'interrogea Grey en avalant son reste de barbe à papa.

      Un miaulement à ses pieds attira son attention. Une petite bête orangée au rayures noires posait ses pattes sur l'humain en ouvrant la gueule.

      - Alors c'est toi qui a mangé mon bâton ? Grey l'attrapa par la peau du cou et le leva à hauteur du visage. J'espère que tu t'es régalé, parce que y'en a plus. Oh attends, c'est quand même pas à cause de toi que tout le monde s'est barré, quand même ?, dit le garçon en se marrant alors que la peluche agitait ses coussinets.

      Roooooarrr !


      Grey cessa aussitôt de rire. Il se retourna vers le tableau car le bruit venait de là. Le tigre bougeait bel et bien. Il montrait ses dents d'un air bien plus méchant qu'avant. Ce n'était pas un tableau... Probablement à cause de lui que les autres s'étaient fait la malle. Et ce que tenait le jeune homme dans sa main, c'était le petit. La mère devait pas être contente.

      - Hey... C'est pas du tout ce que tu crois..., commença Grey en reculant doucement. J'allais pas lui faire de mal tu sais. Tiens d'ailleurs, jle lâche !

      Et il le laissa tomber au sol plus brutalement que prévu. D'un coup d'oeil, Grey comprit que ce n'était pas la chose à faire, car un nouveau rugissement retentit.

      - Oups.

      Et il se mit à courir du plus vite qu'il pouvait, sachant le tigre à ses trousses. Sur son passage, il renversait tout ce qui lui tombait sous la main pour ralentir la bête, mais il était conscient que ce ne serait pas suffisant. Néanmoins, ayant passé dix ans de sa vie à parcourir les forêts sauvages de sa terre natale, il connaissait le comportement des mères envers leurs petits. Bientôt, elle retournerait vers lui, pauvre petite chose sans protection. Suffisait de tenir quelques mètres de plus.

      *Allez ! Barre-toi ! Retournes vers ton môme !*

      Des fois que sa théorie soit fausse, Grey repéra une gouttière à laquelle il sauta et continua de grimper sans s'arrêter. Elle trembla une fois ou deux, à cause de coups de griffes, mais finalement, le garçon atteignit le toit. La tigresse n'eut d'autre choix que de se résigner et repartit après un rugissement rageur.

      - Pffiou... Chaud ce coin. Ah, d'autres cris.

      Vers le chapiteau. Mais bientôt, d'autres encore furent poussés, et ça ne venait pas de là-bas. Quelque chose disait à Grey qu'il n'y avait pas qu'un tigre et son petit en liberté. Laisser faire les autorités était la chose à faire, mais le garçon aux cheveux rouges, lui, avait l'expérience des bêtes. Il ne pourrait qu'être utile. Décidé, il sauta de toit en toit pour rejoindre le chapiteau. C'était là-bas que ça avait commencé, c'était certain.
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2977-grey-s-abilities
      • https://www.onepiece-requiem.net/t2811-grey-is-coming-finie
      Au royaume de Luvneel a TaraLuvnell.
      Voilà c'est là qu'ils se trouvaient Brüno et son chien Sam, par pur fantaisie, Brüno qui avait l’ouïe fine avait écoutés on ne sais où dire que cette ville était parfaite pour faire la fête.
      Sans attendre et sans rien qui le retenait, il venait d'arriver, et suivant les panneaux et les bruits d'animations en tous genre poursuivait son chemin, quelques forains, jeu de la pêche avec des gamins à moitiés trempés, une tombola, tous ça tout ça..

      Mais Brüno n'avait pas d'argent, enfin surtout pas pour des activités comme ça.
      Lui ce qu'il l’intéressait c'était les animaux, donc en traversant cette zone de jeux, remplis de familles, parents joyeux de voir leurs enfants s'amuser et s'en donner à coeur joie, Brüno traversait cette bonne humeur, en dansant de manière étrange.

      BARBAPAPAAAAAAAA PAS CHER ! Criait l'un
      près à tout pour attirer les clients, ses barbes à papa était toute petites, les enfants se faisaient arnaquer et les parents payaient, logique.

      Toujours en dansant et dans une humeur des plus gaie, Brüno avançait à grands pas vers, l'ultime récompense, les n'animauuuuuuuuuuux !
      Le Cirque, un cirque tout rouge avec en guise de spectacles, des représentations de tigres, pour la férocité, de lion pour la force, éléphants pour impressionner, singes pour l’intelligence, chevaux pour l’acrobatie, j'en passe et des meilleurs !

      Impatient, oui c'est ce qu'est Brüno, mais il était tout proche, et c'est là que son rêve c'est mis à se casser en mille morceaux même plus !
      Sont rêve allait se briser, ce long voyage, pour rien...
      Pourquoi, le cirque qui était à sa vue, un peu plus loin semblait tout petit, il était dessus !

      Si encore y'avait que ça, en pleine zone libre, le cirque au fond.

      Les deux amis marchaient dans l'herbe, quand au sol, il voyait des bananes, ok une banane sa passe, mais plus d'une centaine de banane ? Là non.

      Il leva les yeux, des perroquets, arc-en-ciel pleins de perroquets, des une foule de personne, presque un troupeaux de taureaux, mais non des humains
      QUI FONÇAIT VERS LUI ET SON CHIEN !

      Quoiiiiiiiiii! s’exclamait-il !


      Il pris ses jambes à son cou et se décalait le plus possible, oui c'était bien des gens, et il courait en direction de Brüno, stupéfait, il était curieux et s'avança, quand il entendait les gens arrivés à grande charges,

      le sol tremblait, des centaines de touristes courraient dans tous les sens, et là en plein milieu le cirque déchiré de toute part, des animaux de toutes espèces en liberté, normal ?!

      Choquée, Brüno et son chien derrière continua sa route machinalement comme un robot zombie, maintenant c'était des singes, des autruches, mais, késako ?

      Arrivée à droite du cirque, là où dominaient les caravanes des professionnels, tout était renversés, et c'est là qu'il remarqua un mort, oh non, il ne bougeait plus, apeurée de voir un mort pour la première fois il s'avança lentement vers lui la mains sur son oeil, une fois devant lui, il regarda et c'était juste un vieux clochard, un clochard alcolo, mais un humain c'est un humain.

      Brüno sûr qu'il était devant un mort s’approcha lentement de sa bouche, il respirait et même qu'il lui toussa en pleine oreille, bonjour les tympans.
      Il c'était juste évanoui...

      Monsieur le grand père clochard, vous allez bien ? J'ai cru vous étiez décédé.
      Heu il se passe quoi ici ?


      Tout juste arrivé, Brüno ne comprenait rien, juste des animaux dehors, un vieux presque mort et des gens qui court.. C'est normal ?



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      Juste à la sortie du chapiteau, l’ange trouve une petite poule de poils animés. Elle avait deux dents qui ressortaient, c’est ce que l’on appelle un lapin. Il décide de venir en aide au pauvre homme qui venait de criée. Il s’approche tout doucement de la bête. Une fois a environ un mètre il accélère, se penche, tend son bras pour l’attraper mais le mammifère saute sur le coter et part à toute vitesse. Le regard d’Ivan à changer, il a trouvé sa proie.

      -Tu ne m’échapperas pas !!

      Grâce à son mécanisme, il arrive à une bonne vitesse sur sa chaise roulante. Il rattrape petit à petit la boule blanche. Une fois à son niveau, le lapin fait un changement de direction à quatre-vingt-dix degrés. Ivan suit du regard le mammifère en oubliant de freiner. Il heurte un stand et se retrouve par terre. A plat ventre l’handicapé regarde le lapin qui se retourne et lance un petit sourire moqueur, puis il s’enfui.

      -A tu veut jouer à ça avec moi ! On verra qui gagnera à la fin !

      Sous le stand, assez bien caché des passants, Ivan voie une personne âgée, assez muscler qui court à grande vitesse. Que cherche-t-il à fuir ?

      -GROOOOA

      Un lion ! Mais c’est complètement fou. Une pauvre personne âgée qui risque sa vie dans la ville des fêtes. C’est insensé. Il décide de l’aider avec l’idée d’éviter de blesser le lion. C’est une chose probablement dur à réaliser. L’ange se met à ramper vers sa chaise, la redresse et monte dessus. Il met quelques secondes à réussir cela pendant ce temps il entend le bruit d’un éléphant. Ça provient de la direction vers laquelle se dirigé l’homme. Une fois stabilisé sur sa chaise il entend du grabuge à une vingtaine de mètres. Il se tourne et voie un jeune garçon aux cheveux rouges qui se fait chasser par un tigre. Il court en jetant tout ce qui lui passe sous sa main pour ralentir la bête. Il finit par monter à une gouttière.

      *-Ouf. Il est sauvé… Mais que.*

      La tigresse semble s’en aller. Tandis qu’un lion sort de nulle part ! C’est celui qui chassait le viel homme tout à l’heure. Il se lèche les babines et avance doucement vers sa proie. La sueur tombe du front d’Ivan qui recule petit à petit, puis fait un demi-tour brusque et accélère au maximum. Il est pourchassé pourtant il essaie de rester lucide.

      *-Il faut que j’aille vers le chapitau. Il doit probablement y avoir des objets, des cages ou les artistes mettent toute leurs affaires. Il y a forcément des cages et des appâts pour bloquer cette bête.*

      Après avoir été le chasseur, maintenant c’est lui le chasser. Il roule, roule, roule mais le lion semble plus rapide et le rattrape. Une fois arrivé vers les caravanes, Ivan fonce sur l’une d’elles. A pleine vitesse il se trouve à trois mètres du véhicule, le lion saute pour l’avoir tandis que lui saute sous la caravane. Le lion s’écrase et renverse tout. Un peu étourdi, il se trouve face à sa proie. Sur le même lieu se trouve un jeune homme avec un bandeau sur l’œil ainsi qu’un cadavre. Il faut réagir vite avant qu’il reprend tous ces moyens.



      Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Dim 10 Fév 2013 - 16:28, édité 1 fois
        A bout de souffle, avec la désagréable sensation d'avoir couru le trois cents mètres de ma vie, j'tente de me calmer. J'suis plus tout jeune, les émotions fortes ont tendance à me faire du mal. Le nombre de fois où j'me suis évanoui... 'Fin bref, mon cœur s'emballe vraiment trop à mon goût. J'comprends que dalle à ce qu'il se passe en plus. Quel pauvre taré aurait pu délibérément relâcher des bêtes aussi dangereuses ? J'espère au moins qu'il s'est fait bouffer le premier ! Si c'est pas le cas, alors j'vais lui mettre la main dessus et m'assurer qu'il le sera. J'me sens énervé ouai, y'a de quoi l'être. Sauf qu'au moment d'me relever, comme si je n'avais pas eu assez d'embrouilles, y'a une bande de gamins qui débarque. Des adolescents, au nombre de sept, accompagnés d'un... chien ? Ou un assemblage de différents chiens, 'chais pas trop ce que c'est réellement. Ils avancent vers moi, semblerait qu'ils veuillent me causer les p'tits.

        Attraper les animaux ! Beck0211

        Intrigué, j'laisse faire, jusqu'à ce qu'ils finissent par se planter à quelques mètres de moi. Ils me regardent d'un air mauvais, l'genre que j'aime pas. J'grogne, leur ordonnant de foutre le camp avant que je m'énerve, ils m'écoutent pas. Deux d'entre eux s'avancent encore de quelques pas, un blond à tee-shirt jaune et un brun à la coupe honteuse. Ils me veulent quoi ? Rien ? Alors j'me tire.

          - Eh le vieux ! Part pas comme ça, on voulait te mettre en garde.
          - T'mettre en garde, ouai'p !
          - Tu parles à moi gamin ? T'as peut-être pas compris ce qu'il se passait ici pour perdre ton temps à faire chier les gens !
          - Je sais ce qu'il se passe ici, c'est un peu grâce à nous que c'est arrivé.
          - Grâce à nous, ouai'p !
          - Va emmerder quelqu'un d'autre, j'ai pas le temps moi.
          - Tu me crois pas ? J'ai pourtant encore avec moi toutes les clés de toutes les cages.
          - Les clés de toutes les cages, ouai'p !
          - J'comprends plus rien là...
          - Peu importe. On voulait simplement te dire une chose. Greg t'as vu avec le lion tout à l'heure, arrête ça tout de suite et fait comme tout le monde, dégage de là.
          - Dégage de là, ouai'p !
          - Toi gamin, tu commences à me faire chier avec ton air supérieur à la con ! C'est quoi ton problème ? Tu cherches les ennuis ? Parce que j'suis pas la meilleure personne pour cela hein !


        Ils éclatent tous de rire, avant de simplement me tourner le dos. Putain de sales gosses ! J'vais en étriper un ! Ou pas... J'ai pas fait deux pas que j'ramasse un objet non identifié dans les dents, 'fin c'est si gros que cela s'écrase sur toute la tronche. Un bruit sourd éclatant à l'instant même où j'suis frappé, je m'écrase à terre sans rien comprendre. Ma vue se brouille, un type à lunette s'approche et se penche vers moi. Il semble heureux l'enfoiré ! Dans sa main, un truc qui ressemble vaguement à une pelle. Si cet enflure s'est amusé à me frapper avec...

          - Pelle de Tatsumaki : 1, le clochard puant l'alcool : 0.


        Et mon poing dans ta gueule, y'a moyen que cela ramène le score à égalité tu crois ? Question qui restera à jamais sans réponse, puisque je m’évanouis l'instant suivant. 'Faut croire que j'ai beau être du genre coriace, un bon coup de pelle dans la tronche, cela me fout à terre comme tout le monde. Combien de temps j'suis resté dans les vapes, au beau milieu des caravanes ? Aucune idée. Au réveil, le même mal de crâne qu'en début de journée, dur. Cette fois encore, j'suis pas seul dans le coin. Un autre gamin... J'réagis instantanément, comme de l'auto-défense, mais en plus lamentable... Au lieu de l'égorger qui était l'idée première, j'lui tousse violemment à l'oreille. Qu'est-ce qu'un gamin borgne vient foutre ici ? Grand-père clochard... c'est aussi frappant que j'ai pas d'maison ou quoi ?!

        J'me relève tant bien que mal, pestant dans ma barbe contre le sale type qui m'a foutu dans cet état. J'écoute pas vraiment l'autre qui est aussi perdu que moi visiblement. J'vais pas lui faire de mal étant donné qu'il ne fait pas partie du gang des gamins inconscients et insolents comme pas possible.

          - Si je comprenais ce qu'il se passait ici, j'aurais pas ramassé une pelle dans la gueule... T'aurais pas vu une bande de gamins de ton âge traîner dans l'coin ? Mon fils est parmi eux.


        Mentir est préférable, je doute qu'il accepte bien l'idée qu'en réalité, j'vais tous leur briser le cou... Tout autour de nous, c'est assez calme étrangement. Les gens ont déserté le coin, ne reste plus que les employés du cirque cherchant à ramener les bêtes dans leurs cages. Et visiblement, ils s'y prennent comme des manches ! À même pas une vingtaine de mètres de nous, y'a un foutu handicapé qui fait la course avec un lion ! Le même putain de lion qui a voulu me bouffer ! Il s'est pas tiré vers la ville ! L'handicapé parvient à lui échapper de justesse et le lion se ramasse en beauté contre l'une des caravanes. J'aurais pu en rire si j'étais aussi furieux. J'dois retrouver les gosses, mais avant j'vais me charger du fauve.

        J'ai un plan tout simple qui se dessine dans ma tête. Première étape, attiré l'attention de l'animal avec un appât digne de ce nom. De la chair fraîche, de la bonne, de la jeune ! Le borgne fera l'affaire. J'hurle un bon coup pour attirer le lion, puis pousse l'ptit vers lui, histoire que leur regard se croisent. Bien ! Seconde étape, laisser nos deux nouveaux amis faire connaissance, préparer l'assaut en attendant. J'rentre sous le chapiteau, il devrait y avoir tout ce qu'il faut ici pour faire la peau à un lion. Bingo ! Cela risque d'prendre quelques minutes le temps de ramener ce truc jusqu'à l'animal, mais j'suis assuré d'lui faire la peau. D'la sueur et un grand effort plus tard, j'y suis. Le lion est toujours là lui aussi. J'souris, j'vais lui exploser la tronche. J'pointe le canon en direction de la bête qui ne semble pas m'avoir remarqué. Où j'ai trouvé le canon ? Le numéro du gars qui s'met à l'intérieur et qui sert de boulet, vous connaissez pas ?

        J'étais artilleur au sein de mon ancien équipage, pas moyen que je loupe ma cible. Quoique, j'ai plus la vue que j'avais étant jeune... 'Fin bref, le boulet est à l'intérieur du canon, y'a plus qu'à allumer la mèche avec l'allumette et...

        *BAOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUM*


        Oh bordel de merde ! L'truc vient de m'exploser à la gueule ! Le canon vient de m'exploser à la tronche ! Le souffle de la déflagration m'a repoussé sur plusieurs mètres en arrière. J'me suis écrasé dans une caravane, avant de tomber à terre, déboussolé. D'la fumée s'échappe de mon corps noirci à plusieurs endroits, je déguste sévère là... Mais qu'est-ce qu'il s'est passé... ?
          Hop ! Dernier toit franchi ! Mine de rien, la tigresse avait poursuivit le jeune homme sur un bon bout de chemin. Retourner là où tout avait débuté avait bien pris quelques minutes. Bon, sauter de bâtiment en bâtiment n'était pas le moyen le plus rapide, c'est vrai, mais c'était le plus sûr ! D'en haut, la situation paraissait bien différente. Les animaux ne partaient pas tant que ça chacun de leur côté. Ils se déplaçaient pas groupes pour la plupart. Près du chapiteau, des hommes s'affairaient à récupérer les bestioles avec du matos de pointe ! Des filets, des appâts dans les cages, ce genre de trucs. Un peu à l'écart, une bande jeune qui rient un bon coup. Ils ont pas bien compris la situation, eux. Bah, lorsqu'ils croiseront un tigre...

          Grey commença sa descente pour revenir au sol. Il finit par tomber sur un assemblage de cageots en bois, mis les uns sur les autres à la mode escalier. Parfait ! Mais à peine eut-il descendu une marche improvisée que le tout vola en éclat ! Et le garçon avec ! Sans comprendre ce qui lui arrivait, Grey atterrit cinq mètres plus loin, dans la douleur, étalé de tout son long. On aurait dit un coup de canon ! Bien secoué, il lui fallut quelques instants pour se rappeler ce qu'il faisait par terre, et pourquoi les grosses pattes d'un lion se trouvaient à deux pas de sa tronche. Se redressant à l'aide de ses mains, il réalisa qu'il n'y avait pas que les pattes de la bête. Le corps, et la gueule, étaient là aussi. Le rugissement qui suivit, et qui décoiffa Grey au passage, finirent de prouver que ce n'était pas une illusion due au choc. Derrière le jeune homme, un gars planqué sous une caravane. Pas mauvaise l'idée. Alors que le lion lève une patte destructrice, le jeune homme fait un bond en arrière et va retrouver l'autre dans sa cachette.


          - Salut, tu permets que j'tape l'incruste ?

          En vrai, il ne lui demande pas son avis, il se met à côté de lui, point. On était pas trop mal là-dessous ! L'ombre protégeait du soleil, la caravane en elle-même faisait rempart contre le roi des animaux. Un peu poussiéreux, peut-être, mais avec un bon cocktail et un petit coup de balai, ce vilain défaut serait rapidement gommé. Enfin, ça, ça aurait été si les griffes du lion n'étaient pas capables de défoncer une caravane déjà vieille et usée. Même si elle avait été neuve de toute façon, quand un lion veut déjeuner, c'est dur de mettre quelque chose entre lui et son casse-croûte. Résultat des courses, Grey et son compagnon devaient se trouver un autre abri. Sans vraiment y réfléchir, le jeune homme tira l'autre par le col, et recula, laissant leur monstrueux adversaire démolir le reste de la caravane. Mais à trop reculer sans quitter son adversaire des yeux, on ne fait pas attention où on met les pieds. Résultat, bah ils entrèrent dans une cage vide. Le lion en ayant fini avec la caravane, il s'empressa de sauter sur ses proies ! Naturellement, Grey ne trouva rien de mieux à faire que de refermer la cage ! La bête s'explosa le pif sur les barreaux, et vexé, tenta de passer ses pattes au travers. Mais par chance, sans succès.

          - Bah, il finira bien par se lasser, lança Grey à son compagnon d'infortune. M'appelle Grey. J'te conseille de te remettre sur tes jambes, pour que dès qu'il partira, fit-il en pointant son doigt sur le lion, on puisse aussi changer de position.

          Manque de bol, le jeune homme aux cheveux rouges remarqua un tout petit détail intéressant. La cage dans laquelle ils étaient. La serrure. C'est pas le genre qu'on peut ouvrir comme ça une fois qu'on l'a refermée. Normal dira-t-on. Si les bestioles pouvaient entrer et sortir à leur bon vouloir, ça n'aurait aucun sens. Pas grave, suffira qu'un des employés vienne leur ouvrir.

          - Aaaaaah !

          Tiens, des employés ! Mais pourquoi ils se barrent en courant les bras en l'air, ceux-là ? Bien loin des deux personnes qui ont besoin d'eux. Finalement, ce serait peut-être plus compliqué que ce que Grey croyait pour sortir de là. Et au loin, les gosses qui se marraient. Vivement que le tigre aille leur montrer ses dents...
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          Encore agenouillé, avec son chien Brüno s’inquiéta pour le vieux à allure de mort.
          Au sol puant et blessé. K.o même.

          Cependant il répondit vite à sa question.

          - Si je comprenais ce qu'il se passait ici, j'aurais pas ramassé une pelle dans la gueule... T'aurais pas vu une bande de gamins de ton âge traîner dans l'coin ? Mon fils est parmi eux.

          Assez vulgaire non mais haut ! pensa Brüno qui le fit rire moindrement, il préféré attendre avant de répondre de suite, le vieux semblait pressé et surtout bien réveille pour être tombé dans les pommes, l’habitude ? l'alcool ?

          Notre jeune homme ne voulait pas le laisser partir comme ça et sans analyser qu'il y avait surement d'autre personne à côté de lui il lui rétorqua :

          Bon le vieux monsieur on se clame vous êtes encore sous l'effet de l'alcool, non je n'ai pas vue votre fils ni de jeune.
          Le petit à un oeil marqua une pause, et un pose.
          Une pose quand il regarda une seconde autour de lui, un lion avec un handicapé, il reprit sa phrase,

          Non je n'ai rien vue je viens d'arriver, il n'y a que vous et ce lion et le handicapé.

          UN LION ET UN HANDICAPE, Brüno se choqua lui même, pendant que son chien lécha le vieux au gout d'alcool sur tout le corps.


          Choqué il prit la main du vieux, et lui expliqua qu'il fallait qu'il se mette à l’abri pendant que lui et son chien, armé d'un énorme courage devait faire quelque chose pour sauver le handicapé des griffes féroces du lion, non du tigre !? non c'était bien un lion...

          A ce moment le vieux barbus cria dans les oreilles du jeune penché à côté de lui, mais il est idiot ?
          Un beuglement qui pourrait faire attirer une troupeau de taureaux sourd vers nous ?

          A moitié aveugle maintenant voilà Brüno à moitié sourd, surtout que le lion en avait profité pour venir hop un p'tit coup dans le dos sympa le vieux schnock ! Sans que le jeune puisse réagir, le voilà en tête à tête avec l'animal qui était encore en train de perturber une âme innocente un peu plus loin.

          Il demanda donc sous le coup de stress à Sam' d'essayer de faire diversion avec la grosse bête devant lui, pas facile quand la bave du lion coule devant vos yeux, mélanger au long poils de sa crinière qui vous éblouit, sa taille, la peur, tout vous effraie... enfin il avait réussi par se faire comprendre, le chien couru tout joyeux d'un ami devant lui, assez vite le lion le remarqua et joua avec lui tel une proie, le chien pas bête compris qu'il devait courir vers le crique sans rentrer dedans, la où tout semblait étranges, des bruits... le chien devait juste l'attiré, il courait tout autour sans que l'un court plus vite que l'autre, tel le jeux des petits, *on joue à chat ?*

          Une fois soulagé il n'avait même pas conscience de la chance qu'il a eu, lui face à un lui à quelque centimètres ! Ouf heureusement que son chien avait compris assez vite qu'il fallait agir..

          C'est à ce moment que Brüno recula pour chercher le vieux, il l'avait mis dans cette mer*de !
          Mais aucuns signes de lui.. pff parti en fumée..
          A ce moment, Brüno se dirigea vers discrètement accroupi tel une fouine vers le chapiteau pour voir ce qui s'y trouve.
          Laissant donc en ignorance son chien tout seul face à un lion... vers l'inconnu le plus total.

          Tout en jetant un dernier coup d'oeil sur son animal, le jeune borgne venait de pénétrer dans le chapiteau quand..

          BFFFHHHRROUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMMMMMMMMM !


          Là un bruit assourdissent, voilà Brüno était sourd pour quelque seconde après ça, mais quel bruit était ce ?

          La main tenant le tissu du chapiteau pour y laisser passer sa tête dehors, le vieux, semblait avoir trouvé un attirail pour canon, qu'il avait réussi plus ou moins à mettre ne marche, il était bien plus loin derrière la machine un peu explosé, bien fait pour lui ! Il avait été amorti par une caravane quand même.
          Au même moment un bruit encore un bruit, Brüno dirigea sa tête vers le son inconnu et, remarqua un homme en bleu courir, avec quelque débris de bois.. sûrement ça le nouveaux bruit.

          Quand il regardait son chien, ouf il n'était pas touché, il semblait que le canon avait frôlé la bête !

          Celle ci qui courra vers un handicapé, et l'homme bleu récemment réfugié vers l'homme aux roues !
          Ils étaient surement en sécurité ils ne bougeaient pas d'un poil, où presque le lion fonça vers eux, il avait l'air troublé par le canon qu'il c'était percuté au sol juste à côté de sa patte avant droite.

          Soulagé que ces gens n'avait rien à par le vieux, Brüno rentrait complètement dans le chapiteau où logeait un autre animal féroce, le TIGRE OUI UN TIGRE !

          Tous les employés restants bondissait partout, sur les caisses, les estrades, les sièges essayant d'esquiver les sauts de l'animal.

          Une fois à l'intérieur, tous les employés préféraient sortir du chapiteau pour me laisser en compagnie de la bête, sympa.
          Le jeune désarmé et démoralisé, pensait que personne ne l'aime, le vieux qui se foutait de sa gueule et les employés qui le laissa la tous seul comme une vieille chaussette..

          Mais plus le temps de réfléchir, le tigre l'avait remarqué et s'empressa de bondir dans sa direction.

          Par peur le jeune, couru derrière les sièges qui était monté sur hauteur, il se faufila sous les sièges, mais le tigre plus rapide que lui les défonçaient tous d'un coup de patte, Brüno leva les yeux et remarqua bien que le chapiteau était à moitié détruit, deux échelles avec un fil tout en haut, un numéro d’équilibriste, il sauta des sièges et poussa tout les tonneaux possible il monta l'échelle, plus vite encore plus vite, mais c'était une mauvaise idée, le poteau qui soutenait le tout n'était pas très solide, le tigre s'amusa à taper dessus, en perdant équilibre, Brüno le balançait sur le fil avant de sauter au sol, sur le sable en boule pour évité trop de bobos, une fois debout, le tigre s'acharna sur lui, sans lui laisser du répit !

          Il fallait trouver une idée et vite, c'est à cet instant qu'il pensa à quelque chose, utilisé le tissu et la force du tigre pour qu'il se bloque lui même dedans...

          Il courait dont vers les extrémités sur chapiteau et atteignit les poteaux qui attachait le tissu au corde du poteaux, il fallait courir et les enlever un par un, quitte à tourner plusieurs fois, plusieurs tour...

          Un tour,
          Deux tours,
          Trois tours, essoufflé, il continua il ne lui en manquait pas beaucoup, l'animal courait toujours derrière..
          Quatrième tours, le tissu ne tenait que pas le soutient des poteaux, il fonça donc vers l'entrée et pris de plein fouet le tissu, c'est ce que pensa la bête, en fait il était passer par dessous, l'animal sauta sur ce que pensa sa proie et tombait dans le piège le tissu entraîné par la puissance de l'animal s'arracha de toute par en se reversait sur l'animal.

          Le voilà bien fatigué mais hors de danger, pour le moment...
          Et bah j'ai eu chaud au fesses...

          Maintenant il ne pensait plus à rien, ses mains sur les genoux abaissé en train de reprendre son souffle, quand il pensa au lion, et à... Sam', qu'était devenu Sam' ?
          Il couru dehors, même si il était dehors maintenant le chapiteau était tout nu.

          Spoiler:


          Dernière édition par Brüno Esthyr le Sam 5 Jan 2013 - 20:59, édité 1 fois
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          Ivan vient de se faire sauver la vie par ce jeune homme aux cheveux rouges. La chance est avec lui. Enfin se retrouver dans une zone infestée par des bêtes sauvages n’est pas vraiment de la chance mais bon. Lorsque Grey le saisit par le col et le traina, le tissu que porte Ivan s’en est allé. Il a donc à découvert son visage ainsi que ses deux ailes. C'est une situation qu'il n’apprécie pas tellement.

          -Grey je te remercie de m’avoir trainé avec toi. Moi je me nomme Ivan. Par contre j’ai perdu l’usage de mes jambes il y a quelque temps donc je ne peux me déplacer. Si tu regardes vers la caravane détruite par le lion tu verras une chaise avec des roues. C’est grâce à cela que je me déplace.

          Dans cette situation il n’y a pas grand-chose à faire. Enfin le mieux c’est de réfléchir à une stratégie. Le temps ne semble pas manquer. Le lion s’est allongé à quelques mètres de la cage et attend patiemment. Ce n’est pas plus mal. Comme ça il ne risque pas d’aller faire du mal à autrui. L’ange assis réfléchie à une solution. Mais un évènement vient bouleverser ces pensées. Le chapiteau vient de tomber et semble bloquer une bête. Un garçon avec un bandage sur l’œil est tout essoufflé. Il semble chercher son chien. Mais celui-ci a était attirer par les gamins. Ils sont partis avec son brave petit toutou.

          Suite à la capture de la bête (tigre), celui-ci rugit et réveille le lion. Le roi des animaux se tourne et trouve une nouvelle proie. Le pauvre petit essoufflé risque de mourir. Il ne peut courir.

          -Eh Minou vient par-là ! HO Hé, rien à faire la bête continue d’avancer lentement sans se faire remarquer, mais !

          Ivan remarque qu’il y a un poteau du chapiteau qui s’est cassé. Il penche sur le côté. Il ne tient que grâce à la corde qui le lie à un autre poteau. Il calcule la trajectoire de la chute. Si le fil craque, il devrait tomber juste à côté du garçon. L’ange sort son arme qui est cachée dans l’une de ces poches intérieures de son costume blanc. Il vise le fil et attend. Le lion avance dans l’angle mort de sa proie.

          *PAN*

          Le lion saute sur sa proie, la gueule grande ouverte et …. Le poteau tombe sur sa tête. Cette fois il est hors service.

          -Ouf c’était limite, il remarque des clefs sous une planche à deux mètres de la cage, Grey regarde des clefs !

          L’arme dans sa main s’évapore. Il regarde sa main, puis il cherche autour de lui.

          OU OU HA HA HA !
          Un singe. Il se tient sur la cage. On a l’impression qu’il se moque de nous.
          Spoiler:

          -Viens, allez n’est pas peur, le singe tend l’arme et quand Ivan va la saisir il la retire rapidement, c’est pas gagné…

          Le singe part et son compère vient de saisir les clefs. Comme s’il sait que c’est ça que l’on veut. Là les deux se moquent de nous, c’est vrai que la situation est inversée à la normal ….

          Spoiler:


          Dernière édition par Ivan De Cimitiero le Ven 11 Jan 2013 - 11:41, édité 3 fois
            J'mentirais en disant que j'comprends ce qu'il vient de se passer. J'ai seulement allumé la mèche, puis le canon a littéralement explosé, j'ai tout ramassé dans la tronche. J'suis à terre, le corps brûlé et la tête secouée, des vertiges. J'me mets une claque en espérant que cela passerait, c'est pire. Mauvaise idée. J'm'aide de la caravane pour me relever, j'remarque que ma silhouette est incrustée dans cette dernière, j'peste un bon coup. J'aimerais vraiment savoir pourquoi tout a foiré ! Alors j'm'avance jusqu'à ce fameux canon qui ne ressemble plus vraiment à quelque chose. Tout autour de moi, les gens s'agitent, j'en ai oublié le lion qui est passé à autre chose de toute manière. Il semblerait que les invalides et les roux constituent de meilleures proies. Eux au moins sont pas imprévisibles, ils s'enferment gentiment dans des cages et attendre qu'on les bouffe. Les vieux clochards eux touchent à des trucs dangereux et cela se termine par une méchante déflagration...

            Rendu d'vant mon engin de combat, j'tombe sur le cul. Façon de parler. Ma mâchoire inférieure tombe bien bas tandis que mes yeux s'ouvrent au maximum. Mais merde, mais c'est quoi ce bordel ?! Qu'est-ce qu'un foutu bébé éléphant (mort désormais) foutait à l'intérieur d'mon canon ?! Comment il s'est démerdé pour aller se coincer là-dedans ? Y'a juste pas la place ! Normal que cela a foiré quand j'ai tiré, il a tout bloqué ce tas de graisse ! 'Fait chier ! Dépité, j'jette un coup d’œil autour de moi, histoire d'voir si j'peux pas chopper quelque chose d'intéressant pour nous débarrasser de tout ce merdier. J'remarque que le chapiteau n'est plus... Puis j'remarque le gosse borgne n'est plus là... Le lion est hors service, c'est déjà cela. Du coup, c'est devenu assez calme dans le coin, si on n'prend pas en compte les deux abrutis qui se font maltraiter par un duo de singes. J'explose de rire, vous le croyez vous ? Ces cons se sont enfermés dans une cage dont ils n'ont pas les clés !

            J'rigole un moment, avant d'être violemment interrompu par une toux qui me terrasse au sol. J'enrage. Alors quoi ? J'résiste à une explosion, mais pas à une toux ? Furax, j'me relève et me dirige vers les singes qui ne me prêtent pas attention. Sans crier gare, j’envoie balader d'un coup de pied celui tenant le flingue, c'est à cause d'eux si j'ai manqué de crever ! L'autre primate n'apprécie pas. J'me rapproche de lui, prenant mon air menaçant, arrivé à quelques centimètres je m'abaisse à sa hauteur. L'idée étant d'reprendre les clés, libérer les deux malins puis de me tirer d'ici.

              - Donne-moi ces clés.


            Il gesticule, pousse des cris bizarres, la réponse doit être non. J'vais devoir me montrer plus convainquant.

              - 'Fait pas chier et donne-moi ces foutues clés !


            Il continue avec ses cris étranges, mais se rapproche vers moi, il va me les filer. 'Sont pas si cons que cela finalement ces animaux ! J'décide d'accélérer les choses, tendant la main vers ce que j'désire, il me laisse faire, jusqu'à me coller brutalement une claque. Mais l'genre qui te vexe profondément ! Encore une autre ! Doublement vexé ! J'reste perplexe et il en profite pour enchaîner avec une troisième ! Sale con j'vais te faire la peau ! J'lui en balance une. Il surenchérit. J'réponds du tac au tac. Il fait de même. En v'là une autre dans tes dents ! La sienne claque deux secondes après. J'vois rouge, il m'a bien gonflé ! J'lui saute au cou, tête la première, mâchoires ouvertes en grand, j'vais l'bouffer ! Comment j'sais pas, mais il arrive à m'éviter. Paniqué, il laisse les clés et s'tire d'ici bien loin. C'pas tous les jours qu'il doit voir un humain en train d'essayer de le bouffer vivant. J'peux être un animal moi aussi !

            Encore furieux, j'passe ma main sur ma joue endolori. Il frappe fort l'enfoiré ! J'ramasse les clés, peste un bon coup, crache au sol et revient voir nos prisonniers. J'me plante d'vant eux, les regardant d'un air moqueur. Qu'est-ce que les gens peuvent être bien cons n'empêche ! Puisqu'ils ne sont pas en position de négocier, mais moi oui, j'vais en profiter.

              - Ecoutez-moi les gars, j'vous libère, mais j'vais avoir besoin de vous pour régler cette histoire. Si l'on ramène tous les animaux dans leurs cages, du moins si on file un coup de main, on va être récompensé. Il se trouve que j'ai besoin d'argent. Alors on va chopper les coupables de toute cette pagaille, qui sont certainement la bande d'gamins que j'ai croisé y'a pas longtemps. Si c'est pas eux, au moins sauront-ils où trouver les véritables coupables. Et vous allez m'aider ! Sinon... z'allez poireauter ici pendant un loooong, très loooong moment... vous m'suivez ?


            J'regarde tour à tour le rouquin et l'espèce d'handicapé pas si handicapé, z'ont l'air d'avoir saisi. Bien ! Rien ne me retient d'ouvrir la cage. Un tour de clés plus tard, c'fait ! Les voilà en liberté !
              Ah merde, un handicapé, la boulette. Peut-être pour ça que le Ivan n'avait pas reculé quand le lion avait démoli la caravane. Et en effet, près de l'épave, un petit fauteuil avec des roues. Enfin, il y avait plus préoccupant. Les deux bonhommes étaient toujours enfermés dans leur cage, dont les clés étaient aux mains de singes qui les narguaient. Grey avait bien des couteaux de jet, mais ils n'étaient pas vraiment utiles. Même si il tuait les singes, les clés ne lui sauterait pas dans les mains pour autant. Heureusement qu'un vieux arriva à leur rescousse ! Le deal qu'il proposa n'était pas génial, parce qu'apparemment il voulait les parts des prisonniers si ils calmaient le bordel général. Mais au moins ils sortiraient d'ici. D'un hochement de tête, Grey accepta.

              Ah ! Liberté, liberté ! Qui es-tu, liberté ? Pas l'ami des bêtes en tout cas. Maintenant que les humains étaient libres, ils allaient reprendre la chasse. Mais avant de faire quoi que ce soit, il devait donne rune information qui avait son importance. Aussi regarda-t-il le vieil homme.

              - Je les ai vu, la bande de gamins. Ils étaient morts de rire.

              Il allait dire où, mais pas tout de suite. Question de suspens. Donc pendant ce temps, il alla près des restes de la caravane, et rapporta la chaise à roues pour Ivan. En l'aidant à s'installer, Grey remarqua un détail qui lui avait échappa tout à l'heure. Le garçon handicapé avait des ailes dans le dos !

              - Qu'est-ce que... C'est quoi ça ?

              C'est vrai, c'est pas le genre de truc qu'on voit tous les jours ! Et normalement, ce n'est pas non plus le genre de chose qui nous échappe quand la personne est juste à côté de nous. Mais ils avaient été coursés par un lion donc Grey était excusable pour le coup. Avec un machin pareil dans le dos, le jeune homme aux cheveux rouges se demanda si Ivan n'était pas en fait un numéro de foire ? Si ça se trouve, c'était lui qui, ayant marre d'être oppressé, avait décidé de regagner sa liberté et utilisé les animaux comme diversion. Sauf que tout n'avait pas marché comme prévu.

              Grey s'apprêtait à émettre ses doutes à voix haute, mais le regard insistant du vieux qui voulait ardemment savoir où se trouvaient les gosses l'obligea à changer ses priorités. Pas le choix, un deal était un deal. Les gamins d'abord. Les animaux ensuite. Et si c'était nécessaire, Ivan en dernier ? Pas encore sûr de devoir le faire, ça.


              - Je les ai croisé en venant par ici. Enfin, pas croisés comme si on s'étaient vu les uns les autres. Mais je les ai aperçus. Voyons...

              Grey regarda un peu toutes les directions, pour bien se repérer. Il leva la tête en direction des toits, donna un coup d'oeil au chapiteau, et tourna ensuite la tête vers les rues alentours . Voilà, il savait.

              - Hum... Par là.

              Le jeune homme pointa du doigt une rue sur la gauche du vieil homme. Il était sûr que c'était ce coin. Il se souvenait de la forme du toit, mais il y avait aussi les débris des caisses de bois qui avaient cédé quand il avait voulu descendre pour rejoindre le sol.

              - Ils étaient cachés derrière un stand de fruits et légumes. Ce serait pas malin de leur tomber dessus de face. Si ils nous voient arriver, ils pourraient décider de se barrer.
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              Le tigre OUT, il repris ses esprits et repensa à tout ce qui c'est passé, il a trouvé un presque mort.. et il courait vers la chapiteau... mais pourquoi ?
              pourquoi déjà ? il ne se souvenait plus.. quand il remarqua qu'il lui manquait quelque chose... hum... oh ouiiiii
              MON CHIENNNNN MON BEBEEEEEEEEEEEE, SAMMMM'?! pensât il très fort.
              Tout paniqué il regardait derrière lui, chapiteau OUT.

              Il se redressa et, apercevait le vieux presque mort avec des traces de freins en train d'ouvrir une cage avec deux hommes dedans.
              Brüno qui venait de courir un bon bout de temps cracha ses poumons comme jamais, c'était courir ou la mort.

              A ce moment, il fallait faire vite tout analysé et s'activé, AGIR ! son chien et les animaux, c'est ce qui hantait son esprit.
              En train de dépérir, il regarda attentivement les trois gus devant lui, et sans savoir pourquoi se cacha dans la bâche à ses pieds.

              Les trois humains masculins papotait, il blablatait on se sait quoi, quand l'un à la chevelure feu désigna du doigt une zone, une endroit, le regarde du jeune caché suivait son pointage.

              Une ruelle, une ruelle que les trois empruntèrent soudainement avec un air de chasseur, en se cachant.

              Brüno décida de les suivre à la traces sans trop se rapprocher, une ruelle remplis de caisses au sol cassées, et une espèce d'étalage détruit.

              Là les trois s’arrêtèrent, quand un bruit venant de l’étalage se fit entendre !
              Tout stressé le jeune homme solitaire s'impatientait et regarda à toute hâte autour de lui, rien.
              Là des ombres sautèrent, surgirent de l'étalage au sol, qu'est ce qui se tramait donc ?!
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              Ivan récupère sa chaise, son arme et son tissu qu’il remet immédiatement pour se cacher. Il est partant pour aider l’homme à attraper les gamins. Il lui doit bien ça. Mais avant toute chose une réaction l’intrigue. Le roux avait fait une remarque. De quoi parle-t-il ? Des brûlures ou bien des ailes ? C’est encore une réaction qui le pousse à se cacher. Après avoir remis son tissu il le rabaisse correctement pour bien cacher la partie calcinée de son visage.

              -Je ne connais pas vos aptitudes mais je pense qu’il est préférable que Grey fasse le tour pour les prendre à revers. Nous nous prendrons le chemin classique. Enfaite comment vous appelez vous?

              Pendant ces paroles, le groupe avance jusqu’à ce qu’ils entendent un bruit. Qu’est-ce que c’est encore ? Si c’est un animal féroce, ce groupe est vraiment maudit. Des ombres apparaissent. Ce n’est probablement pas un animal mais plusieurs. Puis sortant de l’obscurité, un groupe de jeunes leur fait face. Ce sont eux que cherche le groupe. Une chance ?

              -Vous faîtes quoi ici ? Vous devrez fuir comme tout le monde au lieu d’essayer d’arrêter les animaux. Toi le vieux on t’a déjà dit de dégager de là ! Puis toi le roux et le, dévisage Ivan, mais c’est quoi ce gars ?

              -C’est quoi ce gars, ouai’p !

              Un manque de respect total face à des individus plus âgés qu’eux. L’ancien semble bouillir. Ses deux compagnons n’ont aucune idée de ce qui s’est passé entre lui est les jeunes mais ce qui est sûr, s’est qu’il risque de ne pas tarder à créer un conflit. Pendant ce léger discourt le dénommer Tatsumaki s’approche par derrière avec sa pelle près à s’en servir.

              Un vent se souffle accompagnait d'une boule de paille. Tel un duel de cowboy. L'ambiance est électrique. Puis ...

              *COIN COIN*
              Un groupe de canard passe au milieu de tout ça. C'est peut être pour montrer le niveau d'idiotie qu'il y a aujourd'hui.
                J'observe un instant le roux. J'sais pas pourquoi, mais franchement la couleur de ses cheveux me file la gerbe, c'plus fort que moi. C'est pas la première fois que j'vois un roux et ce sera certainement pas la dernière, mais chaque fois j'peux pas m'empêcher de trouver cela répugnant. Limite si j'ai pas envie d'le plonger dans un bac d'acide pour lui faire fondre cette tignasse dégueulasse. Il se porterait vachement mieux sans ! M'enfin, j'ai besoin de lui donc bon, j'vais éviter d'me le mettre à dos. Il se révèle utile, m'indiquant quelle direction suivre pour retrouver les petits voyous. Mon intuition me dit qu'ils sont pas innocents dans tout ce merdier, qu'ils en savent beaucoup sur cette histoire. Des animaux qui s'échappent tous de leurs cages, c'est quand même rare. J'aurais voulu foncer pour leur mettre la main dessus, mais mon regard a été attiré par une autre forme d'horreur. L'handicapé. Il peut pas juste marcher, c'est limite un cadavre animé. Z'avez vu sa tronche ? Moi elle me fait peur.

                Calcinée. Une partie seulement et c'est bien suffisant. Lui, j'ai l'impression que sa vie n'a pas été le grand bonheur tous les jours. L'a dû être la sale victime d'un violent accident qui l'a amené à terminer dans cet état physique. Incapable de marcher et la moitié de la gueule lui donnant un air d'Harvey Dent. C'est qui lui ? Un récent pirate connu sur North Blue qui s'est fait incarcérer à la prison du QG y'a pas longtemps, j'l'ai lu dans le journal. On forme tout de même une sacrée équipe de types pas ordinaires. Exactement ce qu'il faut pour arrêter tout un troupeau d'animaux enragés. 'Parlant de cela, on ferait bien de s'y remettre. Face cramée propose que rouquin intrépide contourne la ruelle tandis que F.C et moi-même foncions directement dans le tas. L'ennemi n'est qu'une bande de gamins insolents et malins, mais on ne prend pas le risque de les sous-estimer. Surtout qu'ils ont un enfoiré armé d'une pelle avec eux !

                  - Moi c'est Balior Blackness les jeunes, le plus vieil alcoolique pouvant encore tenir tête à un panda amazonien dans un duel de cul sec à la vodka-bambou !


                De la fierté ? Heureusement que j'ressentais d'la fierté à avoir plié Pandy le panda, il était quand même champion depuis plus de quatre mois ! Repenser à cette lutte acharnée cette nuit-là me fait me sentir agréablement bien, pour un peu j'en sentirais la bonne odeur de l'alcool au bambou. Pas de chance, des petits cons décidèrent d'interrompre ce moment. On se trouvait dans la rue indiquée par frère des roux, ce dernier n'avait pas menti, les mômes étaient là. Et l'autre connard à la pelle aussi ! J'ai immédiatement ressenti sa présence ! Faisant volte face tout en poussant des grognements démontrant à quel point j'avais pas digéré son attaque de lâche d'il y a peu. Les gamins me causèrent, mais dès l'instant où mon regard avait croisé celui du binoclard, j'étais devenu sourd. Une rafale de vent balaya mon visage, faisant s'envoler le filet de bave qui pendait à mes lèvres. Quand j'enrage, je bave, normal non ? J'vais le briser ce mec !

                  - JE VAIS TE BRISER CONNARD DE BINOCLARD DE MERDE ! T'ATTENDS PAS A REPARTIR D'ICI VIVANT ! J'VAIS T'ENFONCER TELLEMENT PROFONDEMENT TA PELLE DANS TON NEZ QU'ELLE RESSORTIRA PAR UNE OREILLE !
                  - Tu vas surtout goûter une seconde fois à ma pelle ! Douah-ah-ah-ap !


                *COIN COIN*

                J'hallucine. Y'a vraiment une canne en train de passer d'vant nous, l'air de rien, ses petits la suivant de très près. L'dernier de la file est différent des autres, beaucoup plus moche et triste, l'a du mal à suivre. J'reste bouche bée, comment réagir à cela ? J'lève les yeux vers mon adversaire, j'le vois qui pleure ! Pouah ! Quel tocard ! Comme si un truc aussi lamentable pouvait être émouvant ! J'me marre avant d'sonner la charge. J'ai toujours la rage ! Lui aussi s'élance, sa pelle légèrement en retrait du reste de son corps. J'suis plus rapide et je le saisis au niveau du col, avant d'lui éclater le nez d'un violent coup de boule. J'aurais pu en rire, mais sa pelle vient s'éclater sur ma tronche, une fois de plus. Tous deux nous tombons en arrière, inconscients. Double K.O. Il fait chier ce Tatsumaki ! Mon chapeau s'est envolé, retombant quelques mètres en arrière, au sol. La pelle en fait de même, provoquant un vacarme dans la ruelle.

                J'pourrais me demander comment ils s'en sortent, les deux autres, mais j'suis assommé.
                  Direction donnée, plan de bataille décidé ! Si jamais bataille il devait avoir lieu. En attendant, les trois compères s'en vont à la chasse aux mômes. Que Grey soit employé pour passer pour le côté, pas de problème. C'était même astucieux. Mais que ce soit Ivan qui ait proposé ça était un peu plus louche. S'il voulait juste envoyer Grey balader ? L'handicapé avait vu l'air un peu surpris du garçon aux cheveux rouges. Pourquoi ne pas se débarrasser du gêneur ? Enfin, y'avait encore le vieux. Mais il avait l'air moyennement digne de confiance. Le moment de se séparer venait. Problème, les jeunes étaient déjà sur les trois bonhommes. La chasse s'était transformée en guet-apens. Du coup, réagir à l'improviste s'imposait. Balior était très bon pour ça. Il avait engagé un duel tête contre pelle. Et étrangement, il avait fait jeu égal. Mais il en restait encore du monde.

                  - Oh non, ouai'p ! Faut qu'on aide Tatsumaki, ouai'p ! A l'attaaaaque !! Ouai'p !

                  Et voilà qu'ils se ramènent. Sont nombreux. Grey, il est un. Enfin, avec Ivan, un et demi, s'il ne se fait pas la malle. Néanmoins, il se met en garde. S'ils veulent du combat, ils en auront. Dans leur fougue, les gamins renversent le stand de fruits et légumes. C'est le défilé des patates, des tomates, bananes et autres crudités. Ca pourrait être marrant toutes ces couleurs, si elles ne bloquaient pas la vue de Grey. Vachement moins pratique pour combattre. Mais, celui qui vient sur la droite, il est grillé direct. Attrapé par le poignet, attiré contre le garçon aux cheveux rouges, puis renvoyé aussi sec d'un coup de poing. Un autre par derrière ? Idiot. Grey se retourne, mais en plaçant ses pieds, il glisse sur une tomate. Résultat, un magnifique grand écart qui l'empêche de contrer. L'autre arrive, et prépare son pied comme pour taper dans un ballon. Le choc, et la sensation, ne sont pas très agréables. Grey est envoyé au sol, une marque sur la joue. Et Balior qui est dans les vapes... Ne reste que Ivan. Mais le pauvre, il est dans sa chaise à roues. La bande de gamins ne va en faire qu'une bouchée !

                  - Oh la vache...

                  Grey se relève avec quelques difficultés. Il en voit un qui se précipite sur l'handicapé. Celui-là, il va prendre cher. Le jeune homme lui sauta dessus, mais avec toute la purée par terre, ils glissèrent au sol. Grey lui mit un coup dans le ventre, mais s'en prit un à son tour. Coup dans la mâchoire pour voir ! Oh, ça fait de l'effet. Mais il se relève encore ? Tiens, coup de pied in da face. K.O. On fait moins le malin, hein. Mais un autre saute littéralement sur le dos de Grey. Ou plutôt... D'après la sensation rebondie, c'est une fille ! Et elle martèle le jeune homme de ses poings, essaye de mordre. Réussis aussi. Grey a du mal à la chopper, elle est bien agrippée. Va falloir employer la méthode dure. Décidé, Grey se prépare à sauter en arrière, pour écraser la fille. Mais la pelle est de retour. "Mister Ouai'p" avec. Grey se plie en deux, la fille descend du dos. Maintenant, elle passe aux coups de pieds ! Pas facile de revenir sur ses appuis quan don glisse à tout va dans le jus de légumes et fruits. La bataille de ratatouille, c'est pas évident.
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                  Ahhhh je ne croyais pas ce que je venais de voir !
                  Trois hommes qui papotaient et se firent surprendre par des canards, suivit d'une bande de gamins !
                  Impossible ! Mais vrai.


                  Toujours sur le bas côté Brüno en mode espion les observaient, chien allongé derrière ils ne se faisaient pas remarquer.

                  Il ouvait tout voir mais pas tout entendre, Le vieux alcoolique se prit un coup de pelle d'on ne sais où, bam par terre, inconscient au sol, une habitude pour se bougre ?!

                  Sans attendre la folie des gosses prirent le dessus sur les trois hommes, un K.O, une debout, un assis sur son fauteuil comment allient-ils réagir ?

                  Le jeune homme aux cheveux rouge était vraisemblablement la cible de plusieurs jeunot ! ils en avaient tous après lui !

                  Après plusieurs coups, esquive et galipettes à cause du sol glissant, tomates et autres légumes écrasés, une vraie patinoire.

                  Brüno devait les aider...

                  Quoi qu'il en soit les deux n'étaient pas à leurs avantages.

                  Pris de court, il fonçait accompagné de Sam dans leurs directions et voulait les aider, il sortit son fouet, et fouetta le premier gosses devant l'homme aux cheveux brûlant !

                  Shpt'a !
                  Brüno le fouetteur, réussis à repousser le méchant en face du gentil ! une action qu'il voyait comme un symbole, que faire maintenant ?!

                  Il fallait s’organiser !

                  Hey, on fait quoi ?!

                  Demanda intrusivement au tee-shirt bleu.


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                  Un nouveau jeune apparaît sur le champ de bataille. Il sort un fouet, de plus il est avec un chien. Ça risque de se compliquer. Ils sont trop nombreux nos trous compagnon font se faire écraser par des petits jeunes. Un coup de fouet et parti.

                  Shpt’a !

                  Il vient de sauver cheveux rouges. Finalement ce n’est pas un ennemi. Heureusement. Mais pendant tout ce chaos. Deux jeunes se sont pris à Ivan. Que peut-il faire ? Sortir une arme ? Impossible ce ne sont que des gosses après tout. Les deux sont derrière lui et lèvent le fauteuil roulant pour le renverser. L’ange s’accroche comme il peut. On croirait voir une scène du Titanic. A toute proportion gardée ! Les jeunes secouent, secouent jusqu’à ce qu’il tombe par terre, sur un champ de légume.

                  -Ey les gars regarder ça roule tout seul !

                  -Tout seul, ouai’p !

                  L’un a pris place et s’amuse à faire des tours. Ils n’ont aucune pitié. Traiter de la sorte un handicapé. Il est vrai qu’Ivan n’aime pas que les autres aient de la pitié pour lui mais comme même. Une fois par terre il a de nouveau ces ailes à découvert. Les jeunes sont comme hypnotisé. Il regarde, regarde, regarde jusqu’à qu’une idée leur vient.

                  -Si on attrape un mec comme lui on risque de devenir riche !

                  -Riche, ouai’p !

                  -Finalement aujourd’hui c’est notre jour de chance !

                  -Jour de chance, ouai’p !

                  Des regards vicieux en direction de l’handicapé. Les jeunes l’entourent et semble oublier le reste. Mais Ivan semble ailleur. Il réfléchit alors qui se trouve dos au sol et regarde le ciel.

                  -*Finalement aujourd’hui c’est notre jour de chance. Finalement… Donc il y a quelque chose d’autre que moi. Cela explique peut-être leur présence ici alors que tout le monde a fui.*
                  C’est donc l’argent qui vous motive ? Combien vous voulez.


                  -On est payé dix mil berry chacun.

                  -La ferme Ness !

                  -La ferme, ouai’p !

                  -*Voilà un qui semble bien bavard, il faut le travailler au corps.* Dix mil berry pour faire quoi ? Personnellement je trouve que ce n’est pas une grosse somme. Enfin sa dépend pour faire quoi.

                  -Les gars on aurait dû demander plus que dix mil pour libérer les animaux.

                  -Ness ! Il prend la pelle et assomme Ness.
                    Mal de crâne au réveil forcé par une multitude de fruits qui s'écrasent sur ma tronche, je serai bien resté plus longtemps dans les bras de Morphée tiens. C'est que cette histoire d'animaux échappés du zoo, de gosses aidé par un binoclard maniant la pelle comme je manie le sabre, j'la sens pas. Et j'ai bien raison. J'ouvre les yeux, j'pousse sur mes bras pour me relever et j'constate le merdier dans lequel on a plongé tête la première. Rouky qui se fait malmener bien que combattant vaillamment, la victime avec toutes les peines du monde qui se retrouve une fois de plus à terre, des ailes dans le dos. Attends... Quoi ?! Pourquoi cet abruti a été se coller des trucs pareil dans le dos ? Il croit que parce qu'il ne peut pas marcher, il va accomplir le miracle de voler ? Si la situation s'y prêtait, j'me serais bien foutu de sa gueule tiens ! Mais elle ne s'y prête justement pas, alors j'm'occupe de tabasser Tatsumaki. Maintenant qu'il est sonné et désarmé, c'est un jeu d'enfant.

                    Une. Deux. Trois. Quatre droite dans les dents, le nez, les lunettes et le foie. Histoire qu'il mange un maximum. Et comme ce n'est pas suffisant pour évacuer la haine que j'éprouve envers cette saleté, j'lui fais goûter à l'une de mes techniques. Développée durant mon apprentissage avec le défunt Capitaine Brown, alors que nous écumions les mers avec son équipage.

                      - Dis-moi Tatsumaki, t'crois que t'auras mal si je t'encastre là-dedans ? Hein ?


                    Par là-dedans, 'faut comprendre le mur bien solide qui se trouve à côté. Largement assez robuste pour accueillir le corps d'un homme tel que celui de mon adversaire, lancé à pleine vitesse. Saisissant le maître en art de combattre avec une pelle au niveau des chevilles, j'commence à tourner plusieurs fois sur place. La masse inerte de mon vis-à-vis ne pouvant rien faire d'autre que suivre le mouvement, jusqu'à ce que je décide de me séparer de lui, le projetant avec force dans la pierre. Avec la vitesse de rotation et ma puissance physique, le choc est suffisamment violent pour définitivement mettre hors de combat ce trou du cul. Son faciès s'encastre dans la roche, du sang gicle et des dents se brisent, le nez également, des fissures naissent sur le mur. Tatsumaki vient de perdre ce combat. Et savoir cela, j'peux vous assurer que c'est foutrement bon ! Enfin j'peux sourire d'toutes mes dents miraculeusement encore blanches !

                      - Bon les troufions, il serait temps d'arrêter les conneries maintenant que papa maki est incapable de me fracasser !
                      - NAON ! PAS MAKI ! FUMIER ! ORDURE ! POISON ! DECHET !
                      - OH MAIS TU VAS LA FERMER TA GUEULE !
                      - CACACO ! ATTAQUE !


                    L'chien refait façon robot de combat s'élance, l'air enragé, en direction du roux. 'Faut croire qu'il n'y a pas que moi qui a du mal avec sa couleur de cheveux...

                      - Cacaco ! Qu'est-ce que tu fais ?! C'est le papy qu'il fallait mordre ! Cacaco !
                      - Bon... maintenant on va peut-être pouvoir discuter, non ?
                      - Ouai, mais pas avec Sarah. J'suis ton homme.
                      - Tiens, le gamin à l’emblème de pirate sur son tee-shirt. T'es un dur à cuir toi, hein ?
                      - Je te merde, abruti.
                      - OUUUUUH CE QU'IL ME GONFLE CELUI-LA ! J'VAIS ME LE FAIRE !


                    Bave et regard noir suffisent à faire regretter ses paroles au blondinet. Ils peuvent être merdeux comme pas possible, ils restent des enfants. Face à un pirate qui tue quiconque lui casse les couilles, ils commencent à ressentir la peur. Et il y a de quoi être effrayé en m'observant me diriger vers le stand renversé. J'écrase légumes et fruits traînant sur le chemin, avant de plier les genoux et d'agripper l'étalage. Poussant un grognement dont j'en ai le secret, j'use de ma force et de ma hargne pour soulever la petite boutique à roulettes. Me voilà à présent avec les bras en l'air, portant un stand totalement vide, conservant pour autant toute sa solidité et son poids, m'avançant vers les jeunes. Ils tentèrent bien de fuir, c'était sans compter sans le jus des tomates et autres conneries qu'ils ont répandu au sol durant la bagarre. Tous se viandent comme il faut, observant alors leur bourreau abattra sa lame sans pitié.

                    Qu'ils crèvent ? Je m'en fous tellement ! J'dirais même que cela me rendrait plus heureux ! CRAC ! Le stand est lancé, percute le gang des sept et explose en un milliers de planches de bois. Aucun n'y réchappe et tous sombrent dans l'inconscience. Y'a du sang, des blessures. Un soupçon pour l'une des deux filles qui semble plus morte que dans les vapes. J'explose d'un rire triomphant, TaraLuvnell appartient à Balior The Hungry Blackness, pas à une bande de sauvages encore au biberon ! Sourire jusqu'aux oreilles, j'retourne voir ceux qui me servaient de soutien. Toute mon attention va au gars sur fauteuil roulant, lui il doit des explications.

                      - Ivan, hein ? T'peux me dire ce que tu fous avec de fausses ailes dans le dos ? Bwahah ! C'est complètement con si tu veux mon avis ! 'Faut accepter d'plus pouvoir galoper comme nous !
                      - Ou comme eux.
                      - Gné ? Qui qui cause ?
                      - Derrière-toi imbécile !


                    Spoiler:

                    Comme indiqué par la mystérieuse voix, j'me retourne pour découvrir ce qu'il se passe. Oh putain de merde ce qu'ils sont moches ceux-là !

                    Spoiler:

                      - Ne me regardez pas comme ça ! Nous ne sommes pas laids ! Nous sommes fiers ! Et vous avez ruiné nos plans ! J'avais pourtant tout planifié ! Libérez ces animaux et me servir d'eux pour réaliser mon rêve ! Il fallait que vous interveniez !
                      - CWAAAAAAC !
                      - Cette usine où vous humains, fabriquez la meilleure pâtée pour chat, j'aurais dû m'en emparer ! Vous allez me le payer ! Blacky Duck ! ATTAQUE !
                      - CWAAAAAAAAAAAAAC !
                      - Sérieusement...
                      Blacky Duck s'élança, mais se prit une méchante torgnole version pleine poire par un Grey quelque peu agacé. Il ne l'avait pas vue venir celle-là ! Le jeune homme était couvert de restes de fruits et légumes, avait mal partout, surtout à cause de la morsure du Frankenschien. Si un autre gus s'était pas pointé avec son fouet pour le débarrasser de tout les gêneurs, il y serait peut-être encore en ce moment. Et quand il se libérait finalement, il apprenait que tout ça, cette pagaille, ce n'était que pour de la bouffe de chat ? Non mais c'était quoi ce délire ?!!

                      - Vous avez mis toutes ces personnes en danger, juste pour ça ?

                      - Nyaaaa ? "Juste" pour ça ? Tu dis ça parce que tu n'as jamais goûté ! Si tu en avais eu ne serait-ce qu'une bouchée, tu te rangerais immédiatement de mon côté !

                      - La ferme... Tu vas déguster un plat maison.

                      - Les gosses ! J'augmenterai votre récompense ! Protégez-moi !

                      Les gamins n'en croyaient pas leurs oreilles. Ceux encore en état de bouger se postèrent entre Grey et sa proie. Mais quelque chose disait au jeune homme qu'il n'était pas le seul à vouloir mettre la main sur le chat. Le vieux avait l'air de vouloir aussi se retrouver face à la bestiole. Si Ivan retrouvait sa chaise à roues, peut-être voudrait-il aussi lui dire deux mots. En parlant de lui, Grey se devait de réviser son jugement. Il n'était pas dans le coup. Oui, le garçon au cheveux rouges l'avait jugé à tort de faire parti de la bande, pensant qu'il était lui-même une bête de foire. Mais quand il voyait qu'en face, ce trouvait un vrai phénomène, c'était obligé de reconnaître que les deux ne jouaient pas dans la même cours.

                      Ola. Balior a envie d'attraper le cou du mutant, ça se ressent. Si Grey ne se dépêche pas, il risque de perdre sa chance de lui mettre la main dessus en premier. Le jeune homme se fit craquer le cou, puis les doigts. Un sourire aux lèvres, il lâcha un "c'est parti, que le meilleur le choppe". Puis il bondit dans le tas. Maintenant, il avait compris comment agissait la bande. Il avait également repéré les endroits les plus glissants, de sorte à pouvoir les éviter, où, si cela devenait inévitable de passer dedans, pouvoir faire avec. La fille vînt sur lui en premier. Elle l'avait bien agacé celle-là. Il dévia facilement sa main, et enchaîna avec un balayage. Hop ! Par terre la nana ! Toujours sans s'arrêter, Grey prépara son poing, il avait le chat en ligne de mire. Il laissa son coup partir, mais fut bloqué par un autre des jeunes. Il y avait de la résistance par ici. C'est fou ce que l'argent pouvait vous inciter à faire parfois.
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                      Quoi ?! On est dans une série télé ou quoi ?

                      Incroyable, un scénario improbable, IMPOSSIBLE à croire.
                      Toute cette mascarade pour.. de la pâté, une bande dirigé par un canard.

                      Brüno armée du fouet venait à tout juste de "sauver" le rouge, c'était moins une oui, mais c'était un peu de la chance il faut l'avouer.

                      Mais que faire en plein combat de cette manière ? telle une arène !
                      Il fallait analyser, car tout le monde s'attaquait à quelqu'un et des personnages sont apparus dont ne sais où, un chat qui parle et de même pour le canard, chef du groupe présumé.

                      Les gosses étaient donc embauchés par le canard qui devait cherché une pâté quelconque qui pour lui, semblait être le Graal.

                      L'homme en fauteuil roulant sans fauteuil roulant, le vieux rétablis et déjà à l'attaque en mode chacal, et le rouge qui sembla avoir aussi lui repris des force et surtout rempli de rage.

                      Le pauvre homme avec des ailes dans le dos ne pouvait plus faire grand choses, au lion Le borgne blondinet aperçu un gamin jouer avec son fauteuil, il fallait donc s'en emparer pour aider le handicapé !


                      Tête à gauche, à droite comment réagir pensait Brüno agiter,
                      courir vers le fauteuil et le lui ramener !

                      Il était pas loin, et doté d'un fouet il fallait juste le faire claquer au sol pour que le gamin prenne peur et le lâche, c'est ce que pensait notre ami.
                      Mais les coups de fouets au sol ne suffisaient pas, il pris donc la manière forte !

                      SHPTA Shpta !


                      Double coups ! fouet aux mains et au pieds, il a mal partout go ! pensait notre blondinet.

                      Le pauvre gosse ne savait pas où donner de la tête sautillait de douleur et criait comme un enfant qu'il était.

                      Ta, ta tête à gauche à droite, bon zone libre !

                      Il avait pris en main l'engin, qu'il poussait telle une poussette !

                      Le dénommée Ivan était devant lui, en espérant que cette action l'aide et que son fauteuil puisse être ces jambes !
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