-Eh ! Aoï ! Le cap'taine à bien dit que la prochaine le qu'on allait visiter serait une grande ville ? Criais-je à l'homme à la vigie
-Ouais ! Pourquoi ? Me répondit-il.
-J'vais aller faire des courses.
-Ah ba attends, j'descends, j'vais venir avec toi, j'me fais chier à la vigie.
-Ba colles-y ta soeur, alors, qu'on n'ait pas à se faire sermonner, car on a laissé le Susanoo sans protection.
-Ok. MAKA ! OCCUPE-TOI DE LA VIGIE ! Voilà, c'est fait.
-Euh ... T'es sûr qu'elle t'a écouté ?
-Mais oui, t'en fais pas ! Allez !
Ni une ni deux, nous étions, avec le garçon aux cheveux rose, parti dans cette ville que paraissait assez grande vue de loin. Il devait être environ 13h00 à en juger la hauteur du soleil. Soleil qui, par ailleurs, tapait assez fort sur la caboche, aujourd'hui. C'est donc armé de sous et de mes deux fidèles katanas que nous partîmes afin d'aller m'acheter un peu de matériel médicinal afin de ne pas tomber à court dans les mois qui suivent. Après tout, nous n'allions pas tarder à entrer sur la route de tous les périls ! Par conséquent, j'allais avoir besoin de bandage, de calmant, peut-être prévoir quelque chose pour le ressort au cas où il tomberait à l'eau, me racheter aussi une panoplie de scalpel et de pince, il me semble que j'ai cassé la dernière avant-hier ...
-Dit, t'as l'air pensif. Tu penses à quoi ?
-À ma liste de course ... Si on rentre sur Grand Line, je veux être paré à tout !
- Si je peux t'aider, dis-le-moi ! Me dit-il avec un gigantesque sourire.
-Ahah ! En quoi peux-tu m'aider ?
-Ba je pourrais par exemple t'aider à ... Oh ! Une boulangerie ! J'ai faim ... Viens on s'achète quelque chose !
-Bin tient ... Qu'est-ce que je t'avais dit ... Lui dis-je avec un air blasé.
-Hein ? Quoi ?
-Non rien, laisse tomber. On n'a pas le temps de s'acheter à manger, je préfère m'acheter mon matos en premier.
-Meeeuh ! Dit-il d'un air boudeur.
-Oh arrête ! On aura peut-être encore un peu de sou pour s'acheter un machin sur le retour.
-Ouais ! Trop cool !
Nous marchâmes durant une bonne demi-heure parmi la foule abondante présente dans les rues. L'ambiance était saine, le soleil me frappait le visage à chacun de mes pas, un léger vent parcourait la rue, et Aoï s'émerveillait sur n'importe quelle vitrine ! Une aprem' tranquille, quoi ! Puis enfin, je trouvais mon bonheur ! Une jolie p'tite pharmacie tenue par une petite mamie qui nous demanda avec un grand sourire.
-Bonjour messieurs ! Que vous faut-il ? Dit-elle d'une voix chevrotante.
-Heum, il me faudrait une dizaine de boite de sparadrap, cinq plants de valériane, un lot de scalpel et un lot de pince, s'il vous plait.
-Et bien ! Vous faites un long voyage ?
-Oui. Mon équipage et moi partons pour Grand Line.
-Grand Line ?! Mais vous êtes si jeune ! Vous allez en enfer, jeunes hommes ! Dit-elle tout en sélectionnant mes articles.
-Ne vous en faite pas, madame, nous le savons très bien ! C'est pour cela que je compte vous acheter tout cela !
-Acheter ? Allons bon, puisque vous ne semblez pas vouloir faire demi-tour, je ne vais pas faire payer quelque chose à des hommes qui partent vers un lieu si dangereux ! Il en va de mon devoir civil ! Allez, prenez tout ça et oust ! Partez et bonne chance !
-Vraiment ? Bon ba ... Merci, madame, au revoir ! ... Une gentille petite dame ! Dis-je une fois sorti de la boutique.
-Dit, tu crois que la boulangère m'offrira des pains au chocolat si je lui dis qu'on va sur Grand Line ?
-Tu parles ! Tu ne vois pas la différence entre des outils de soin et un croissant ?
-Non ! Les deux guérissent mon ventre !
-Ahah ! T'es vraiment un cas, toi ! Tient, j'ai vu un chantier naval en venant par là, ça te dis d'aller y faire un tour sur le chemin ?
-Ouais, s'tu veux !
Après cette agréable promenade, nous sommes passés par ledit chantier naval que je qualifierai de plus qu'impressionnant ! De partout s'élevaient les grues soutenues par de beaux contrepoids. Certains cordages soutenaient des coques, d'autres des canons, et certaines d'entre-elles devaient être plus grosses que notre mât principal ! Heimdall aurait adoré être là, il aurait été dans son paradis ! De partout grouillaient les ingénieurs navals, transportant planches, canons légers, etc. C'était merveilleux !
-Bon allez, assez tardé, on y va Aoï ... Aoï ? AOÏ !
-EHOO, ZARECHI, YOUHOU !
Oh mon dieu ! Durant mon instant d'inattention, Aoï en avait profité pour faire un truc stupide ! Il était monté sur une grue et avait été sur son bout afin de contempler le canon qui y était accroché.
-Mais qu'est-ce que tu fous ! Descends de là, bordel !
-Il est trop classe ce canon ! Y'a des trucs de gravé dessus, je sais pas ce que ça veut dire, mais c'est beau !
-Descend ! En plus, la corde a pas l'air super solide !
-Mais si regarde !
Oh mon dieu, je n'aurais jamais dû dire ça ! Le voilà maintenant en train de tirer sur la corde et de sauter sur le canon afin de me montrer la solidité de la corde. Solidité qu'elle n'avait pas ! Alors qu'Aoï était en train de tirer dessus, la fameuse corde en question vint à lâcher, faisant tomber l'énorme canon et plusieurs mètres de haut jusqu'au sol dans lequel il s'enfonça lourdement dans un fracas gigantesque et soulevant un gigantesque et intense nuage de poussière. Aoï était maintenant fermement accroché à la poutre de la grue tandis que le brouhaha qui régnait dans le chantier se tue. On pu distinguer qu'une seule voix, perçant le silence.
-SOMBRE CRÉTIN !!
-Ouais ! Pourquoi ? Me répondit-il.
-J'vais aller faire des courses.
-Ah ba attends, j'descends, j'vais venir avec toi, j'me fais chier à la vigie.
-Ba colles-y ta soeur, alors, qu'on n'ait pas à se faire sermonner, car on a laissé le Susanoo sans protection.
-Ok. MAKA ! OCCUPE-TOI DE LA VIGIE ! Voilà, c'est fait.
-Euh ... T'es sûr qu'elle t'a écouté ?
-Mais oui, t'en fais pas ! Allez !
Ni une ni deux, nous étions, avec le garçon aux cheveux rose, parti dans cette ville que paraissait assez grande vue de loin. Il devait être environ 13h00 à en juger la hauteur du soleil. Soleil qui, par ailleurs, tapait assez fort sur la caboche, aujourd'hui. C'est donc armé de sous et de mes deux fidèles katanas que nous partîmes afin d'aller m'acheter un peu de matériel médicinal afin de ne pas tomber à court dans les mois qui suivent. Après tout, nous n'allions pas tarder à entrer sur la route de tous les périls ! Par conséquent, j'allais avoir besoin de bandage, de calmant, peut-être prévoir quelque chose pour le ressort au cas où il tomberait à l'eau, me racheter aussi une panoplie de scalpel et de pince, il me semble que j'ai cassé la dernière avant-hier ...
-Dit, t'as l'air pensif. Tu penses à quoi ?
-À ma liste de course ... Si on rentre sur Grand Line, je veux être paré à tout !
- Si je peux t'aider, dis-le-moi ! Me dit-il avec un gigantesque sourire.
-Ahah ! En quoi peux-tu m'aider ?
-Ba je pourrais par exemple t'aider à ... Oh ! Une boulangerie ! J'ai faim ... Viens on s'achète quelque chose !
-Bin tient ... Qu'est-ce que je t'avais dit ... Lui dis-je avec un air blasé.
-Hein ? Quoi ?
-Non rien, laisse tomber. On n'a pas le temps de s'acheter à manger, je préfère m'acheter mon matos en premier.
-Meeeuh ! Dit-il d'un air boudeur.
-Oh arrête ! On aura peut-être encore un peu de sou pour s'acheter un machin sur le retour.
-Ouais ! Trop cool !
*Eheh ! Un vrai gamin ! Pensais-je, sourire aux lèvres*
Nous marchâmes durant une bonne demi-heure parmi la foule abondante présente dans les rues. L'ambiance était saine, le soleil me frappait le visage à chacun de mes pas, un léger vent parcourait la rue, et Aoï s'émerveillait sur n'importe quelle vitrine ! Une aprem' tranquille, quoi ! Puis enfin, je trouvais mon bonheur ! Une jolie p'tite pharmacie tenue par une petite mamie qui nous demanda avec un grand sourire.
-Bonjour messieurs ! Que vous faut-il ? Dit-elle d'une voix chevrotante.
-Heum, il me faudrait une dizaine de boite de sparadrap, cinq plants de valériane, un lot de scalpel et un lot de pince, s'il vous plait.
-Et bien ! Vous faites un long voyage ?
-Oui. Mon équipage et moi partons pour Grand Line.
-Grand Line ?! Mais vous êtes si jeune ! Vous allez en enfer, jeunes hommes ! Dit-elle tout en sélectionnant mes articles.
-Ne vous en faite pas, madame, nous le savons très bien ! C'est pour cela que je compte vous acheter tout cela !
-Acheter ? Allons bon, puisque vous ne semblez pas vouloir faire demi-tour, je ne vais pas faire payer quelque chose à des hommes qui partent vers un lieu si dangereux ! Il en va de mon devoir civil ! Allez, prenez tout ça et oust ! Partez et bonne chance !
-Vraiment ? Bon ba ... Merci, madame, au revoir ! ... Une gentille petite dame ! Dis-je une fois sorti de la boutique.
-Dit, tu crois que la boulangère m'offrira des pains au chocolat si je lui dis qu'on va sur Grand Line ?
-Tu parles ! Tu ne vois pas la différence entre des outils de soin et un croissant ?
-Non ! Les deux guérissent mon ventre !
-Ahah ! T'es vraiment un cas, toi ! Tient, j'ai vu un chantier naval en venant par là, ça te dis d'aller y faire un tour sur le chemin ?
-Ouais, s'tu veux !
Après cette agréable promenade, nous sommes passés par ledit chantier naval que je qualifierai de plus qu'impressionnant ! De partout s'élevaient les grues soutenues par de beaux contrepoids. Certains cordages soutenaient des coques, d'autres des canons, et certaines d'entre-elles devaient être plus grosses que notre mât principal ! Heimdall aurait adoré être là, il aurait été dans son paradis ! De partout grouillaient les ingénieurs navals, transportant planches, canons légers, etc. C'était merveilleux !
-Bon allez, assez tardé, on y va Aoï ... Aoï ? AOÏ !
-EHOO, ZARECHI, YOUHOU !
Oh mon dieu ! Durant mon instant d'inattention, Aoï en avait profité pour faire un truc stupide ! Il était monté sur une grue et avait été sur son bout afin de contempler le canon qui y était accroché.
-Mais qu'est-ce que tu fous ! Descends de là, bordel !
-Il est trop classe ce canon ! Y'a des trucs de gravé dessus, je sais pas ce que ça veut dire, mais c'est beau !
-Descend ! En plus, la corde a pas l'air super solide !
-Mais si regarde !
Oh mon dieu, je n'aurais jamais dû dire ça ! Le voilà maintenant en train de tirer sur la corde et de sauter sur le canon afin de me montrer la solidité de la corde. Solidité qu'elle n'avait pas ! Alors qu'Aoï était en train de tirer dessus, la fameuse corde en question vint à lâcher, faisant tomber l'énorme canon et plusieurs mètres de haut jusqu'au sol dans lequel il s'enfonça lourdement dans un fracas gigantesque et soulevant un gigantesque et intense nuage de poussière. Aoï était maintenant fermement accroché à la poutre de la grue tandis que le brouhaha qui régnait dans le chantier se tue. On pu distinguer qu'une seule voix, perçant le silence.
-SOMBRE CRÉTIN !!
Dernière édition par Zarechi Ozuka le Sam 5 Jan 2013 - 14:27, édité 1 fois