L’air scintillait de milles feux. C’était ce genre de journée que l’on connaît tous et qui vous murmure à l’oreille d’une voix douce et suave «Aujourd’hui, tu vas en chier ! », tandis que tu marche tranquillement en équilibre sur une poutre en bois au dessus d’une mare de flammes ! Bon d’accord, ce n’est peut-être pas une situation que vous vivez tous les jours, mais ça nous est tous arrivé au moins une fois, non ? Hein ? Allez… Bandes de petits cachottiers ! Non ? Ha bon… Ben à Joseph, ça lui est arrivé en tout cas. Toute la question est de savoir comment il s’est démerdé pour en arriver là !
Il marchait dans la rue avec la vaillance de celui qui sait suivre le bon chemin. Menton haut et yeux à l’affût de la moindre menace, il passait et repassait, sans jamais ralentir. Les gens le voyaient passer sans relâche dans les petites rues de la ville. Pas un seul pavé ne pouvait se vanter d’avoir échapper à la plante de pied du paladin, pas un seul passant ne fut capable de ne pas remarquer le passage de cet être hors du commun. Au bout de six jours de marche, il dû admettre qu’il était pommé.
Alors, le ciel se couvrit de nuages gris. Joseph leva la tête vers les cieux et ferma les yeux. Une lumière intense traversa la couche nuageuse pour l’englober d’un halo lumineux d’une clarté éclatante. Une voix forte et grave résonna alors dans tout son être. Son maître Groporc, sur son nuage perché, lui tint à peu près ce langage.
« GGGGRRROOOOUUIIIIIKKKKKKK !!!!!!! JOSEPH !!! QU’EST-CE QUE TU BRANLES, BORDEL ?? HRON, HRON !!! PENDANT QUE TU TE TOURNES LES POUCES, DES COCHONS SOUFFRENT ET MEURENT DE PART LE MONDE !! »
-Maître… Guidez-moi ! Je suis votre humble serviteur.
« PROCHAINE A DROITE, DEUXIEME A GAUCHE ! SPROOOOTCH ! »
La lumière s’éteignit et l’orifice nuageux fut rapidement bouché par la masse grise. Puis, il plut. Une grosse averse comme on n’en fait plus. En tout cas pas là, en ce moment. Les gouttes tombaient sur le heaume du paladin en faisant des petits bruits aigus qui lui résonnaient de façon très désagréable dans les oreilles. Après quelques mètres, il commença à ralentir. Son armure était encore en train de rouiller en fait. Pour ne pas avoir l’air idiot, il fit semblant de s’intéresser à une pancarte ventant les mérites d’une potion de vivacité pour homme défaillants.
Se sentant encore plus ridicule, il força pour continuer son chemin, faisant grincer et couiner son armure. Ses couinements obtinrent rapidement une réponse. Des grognements et des « grouïïïk ! » lui répondirent. DES PORCS ! Cette ville n’était donc pas tant méprisable qu’elle ne le laissait paraître ! Mais les sons laissaient paraître les sentiments des animaux sacrés et Joseph y entendit le peur et la souffrance. Courant tant bien que mal, il parvint grâce à sa musculature puissante à dégripper la ferraille et à se porter à la rescousse des cochons. Suivant le chemin indiqué par son guide spirituelle, il arriva devant une porcherie honorable, peuplée de petites créatures roses et dodues.
Mais un homme arriva de l’autre coté de l’enclos. Il portait également une armure mais dorée et sa main tenait la garde d’une fantastique épée en diamant. Notre pauvre Joseph faisait bien pâle figure à coté. Mais comme son heaume masquait son visage, cela ne posait pas vraiment de problèmes, en fait. Joseph s’avança et le va sa hache en l’air.
-MANANT ! N’APPROCHE PAS CES CREATURES OU IL T’EN COUTERA !!
Notre paladin ne connaissait que trop bien ce chevalier. Le paladin de « Gromouton », son ennemi juré…
Vous ne voyez toujours pas le rapport avec le fait de marcher sur une poutre au dessus des flammes mais cela viendra. Comment ? Vous aviez déjà oublié ? Ca vaut le coup de se donner du mal, tiens…
Il marchait dans la rue avec la vaillance de celui qui sait suivre le bon chemin. Menton haut et yeux à l’affût de la moindre menace, il passait et repassait, sans jamais ralentir. Les gens le voyaient passer sans relâche dans les petites rues de la ville. Pas un seul pavé ne pouvait se vanter d’avoir échapper à la plante de pied du paladin, pas un seul passant ne fut capable de ne pas remarquer le passage de cet être hors du commun. Au bout de six jours de marche, il dû admettre qu’il était pommé.
Alors, le ciel se couvrit de nuages gris. Joseph leva la tête vers les cieux et ferma les yeux. Une lumière intense traversa la couche nuageuse pour l’englober d’un halo lumineux d’une clarté éclatante. Une voix forte et grave résonna alors dans tout son être. Son maître Groporc, sur son nuage perché, lui tint à peu près ce langage.
« GGGGRRROOOOUUIIIIIKKKKKKK !!!!!!! JOSEPH !!! QU’EST-CE QUE TU BRANLES, BORDEL ?? HRON, HRON !!! PENDANT QUE TU TE TOURNES LES POUCES, DES COCHONS SOUFFRENT ET MEURENT DE PART LE MONDE !! »
-Maître… Guidez-moi ! Je suis votre humble serviteur.
« PROCHAINE A DROITE, DEUXIEME A GAUCHE ! SPROOOOTCH ! »
La lumière s’éteignit et l’orifice nuageux fut rapidement bouché par la masse grise. Puis, il plut. Une grosse averse comme on n’en fait plus. En tout cas pas là, en ce moment. Les gouttes tombaient sur le heaume du paladin en faisant des petits bruits aigus qui lui résonnaient de façon très désagréable dans les oreilles. Après quelques mètres, il commença à ralentir. Son armure était encore en train de rouiller en fait. Pour ne pas avoir l’air idiot, il fit semblant de s’intéresser à une pancarte ventant les mérites d’une potion de vivacité pour homme défaillants.
Se sentant encore plus ridicule, il força pour continuer son chemin, faisant grincer et couiner son armure. Ses couinements obtinrent rapidement une réponse. Des grognements et des « grouïïïk ! » lui répondirent. DES PORCS ! Cette ville n’était donc pas tant méprisable qu’elle ne le laissait paraître ! Mais les sons laissaient paraître les sentiments des animaux sacrés et Joseph y entendit le peur et la souffrance. Courant tant bien que mal, il parvint grâce à sa musculature puissante à dégripper la ferraille et à se porter à la rescousse des cochons. Suivant le chemin indiqué par son guide spirituelle, il arriva devant une porcherie honorable, peuplée de petites créatures roses et dodues.
Mais un homme arriva de l’autre coté de l’enclos. Il portait également une armure mais dorée et sa main tenait la garde d’une fantastique épée en diamant. Notre pauvre Joseph faisait bien pâle figure à coté. Mais comme son heaume masquait son visage, cela ne posait pas vraiment de problèmes, en fait. Joseph s’avança et le va sa hache en l’air.
-MANANT ! N’APPROCHE PAS CES CREATURES OU IL T’EN COUTERA !!
Notre paladin ne connaissait que trop bien ce chevalier. Le paladin de « Gromouton », son ennemi juré…
Vous ne voyez toujours pas le rapport avec le fait de marcher sur une poutre au dessus des flammes mais cela viendra. Comment ? Vous aviez déjà oublié ? Ca vaut le coup de se donner du mal, tiens…