Salut Brüno, tu l'attendais avec impatience, je sais, eh bien la voilà ! La fameuse récompense de Blake Tout-Puissant, héros des petits et grands ! Ici, en tant que ton tuteur, je vais tâcher de faire quelque chose de complet, de plus complet que ce que j'ai l'habitude de faire pour les autres, du moins.
On attaque directement le vif du sujet par le point forme, tu veux ? J'ai pris une cinquantaine de fautes si mes calculs sont bons. Je sais pas si tu te rends compte du boulot que c'est de prendre 50 phrases/paragraphes, pour les corriger et expliquer la correction. Donc, franchement, j'espère que tu profiteras de ce boulot qui m'a pris plusieurs heures et que tu suivras les conseils que je vais te donner, parce qu'il y en a, et que tu dois avoir matière à t'améliorer. Bref, trêve de palabres inutiles, Kiki est impatient, alors on y va !
- vient à la foire cette année...
→ Viens à la foire cette année
(Ici, c'est de l'impératif et il parle à quelqu'un, donc c'est forcément un S)
- Voilà comment tout a commencé, c'est par cette phrase entendu au coin d'une rue, sur une autre île qu'il décida de venir mettre les pieds ici pour la premiere fois et d'y jeté un oeil à cette foire, il l'avait noté dans son agenda ! Huit semaines, huit semaines quoi il y a de quoi faire !
→ Voilà comment tout avait commencé. Ce fut par cette phrase entendue au coin d'une rue, sur une autre île, qu'il avait décidé de venir mettre les pieds ici pour la première fois et de jeter un œil à cette foire. Il l'avait noté dans son agenda. Huit semaines, huit semaines, quoi, il y a de quoi faire !
(Un meilleur agencement des virgules et de la ponctuation en général t'aurait aidé. Ensuite, comme tu le vois, j'ai modifié le temps dans ta phrase. Tu avais utilisé du présent, que j'ai remplacé par de l'imparfait, comme ton passé composé transformé en plus-que-parfait. En fait, c'est un problème de concordance des temps qu'il y avait, ici. Tu peux pas utiliser du passé dans ton texte pour ensuite mettre du présent un jour, même à volonté explicative. Il faut qu'il soit bien placé et réfléchi pour être correct, et ce n'est malheureusement pas le cas ici.)
- C'était sans se douté de la population de l'archipel, assez nombreuses, plus de seize mille personnes en temps normal, alors pendant cette fameuse foire ? allez savoir...
→ C'était sans se douter de l'importance de la population de l'archipel, qui comptait plus de seize mille personnes en temps normal. Alors pendant cette fameuse foire... ?Allez savoir...
(Tu as utilisé une formulation vraiment très hasardeuse dans ta phrase. Ma correction n'est pas forcément parfaite, linguistiquement parlant, voire esthétiquement parlant, mais elle est sans doute déjà plus correcte que ta version. Relis-toi pour éviter ce genre d'erreurs, et, s'il le faut, recommence la phrase, voire le paragraphe entier si tu veux que ça rentre.)
- D'ailleurs Brüno et Sam' sont chien, n'avait aucune autre info pour venir, cette foire c'était quoi ?
→ D'ailleurs, Brüno – accompagné de Sam, son chien – aucune autre info pour venir. Cette foire, c'était quoi ?
(« sont » c'est le verbe être à la troisième personne du pluriel. Ici, tu veux parler du chien, dans le sens de la possession, donc il n'y a pas de T à la fin. De même, tu vois que j'ai utilisé les tirets dans cette phrase, de façon à casser le rythme de façon stylistique en ajoutant une information optionnelle. Parce que, dans ta phrase d'origine, Bruno et Sam étaient le sujet de « n'avait aucune autre info » ce qui pouvait porter à confusion sans grande difficulté et aurait valu un « n'avaient aucune... » pour être correcte. Sinon, plusieurs erreurs de ponctuation qui rendent ta phrase trop lourde, aussi.)
- Aucune idée, bref, maintenant il était là et il fallait se renseigner, tout d'abord, impressionné par l'air frais et le vent chaud de l'endroit, des plaines vaste à pertes de vues remplis de bêtes, des vaches, des chevaux, même des moutons, des tonnes de verdures accompagné d'un faune riches, un paradis pour Brüno et son chien !
→ Aucune idée, bref. Maintenant il était là, et il fallait se renseigner. Néanmoins, il fut d'abord impressionné par l'air frais et le vent chaud de l'endroit, par les plaines vastes à perte de vue remplies de bêtes : des vaches, des chevaux, même des moutons. Des tonnes de verdure accompagnées d'une faune riche ; un paradis pour Brüno et son chien !
(Ma correction n'est pas vraiment une grande fierté, ni un exemple de réussite, mais elle foisonne déjà en ponctuations, chose qui manque cruellement à ta version.)
- Après un petit détours, pour s'aventurer dans les environs gigantesques remplis de vert et d’animaux, notre jeune blondinet s’avançait désormais vers la ville, en quête d'informations et surtout de détails sur cette foire qui semblait si alléchante.
→ Après un petit détour destiné à s'aventurer dans les environs gigantesques remplis de vert et d'animaux, Brüno s'avança vers la ville, en quête d'informations et surtout de détails sur cette foire qui semblait si alléchante.
(Il n'y a qu'un détour, donc pas de S. Tu remarques que j'ai envie le « désormais » et remplacé l'utilisation de l'imparfait – qui, je le rappelle, est surtout un temps de description – par un passé simple. Tout ça, pour un souci de fluidité et de rythme, plus adéquat avec l'utilisation des ponctuations que j'ai mises en place ici.)
- Ville agréable, un peu de monde mais pas surchargé... très agréable, très bonne impression, replis d'une bonne humeur détectable à des kilomètres, le jeune chercha donc cette fameuse foire en préparation.
→ Une ville agréable, avec un peu de monde, certes, mais pas pour autant surchargée. Ce fut accompagné de cette bonne impression qu'il ressentait de cet endroit, rempli de bonne humeur détectable à des kilomètres, qu'il chercha cette fameuse foire en préparation.
(Sincèrement, lis ta phrase... Tu peux pas poster un truc comme ça, quand même. Ca veut rien dire, là. Déjà, il y a une répétition de « agréable » qui m'a l'air trop maladroite pour être volontaire. Ensuite, tu nous lances des phrases avec des propositions sans verbe ! Alors oui, des fois ça marche, mais pas ici. Mieux vaut que tu restes dans la forme basique, pour l'instant : sujet + verbe + complément, parce que ça, c'est pas top.)
- Là un peu plus loin il entendait deux fermiers jacassé,
→ Là, un peu plus loin, il entendit deux fermiers jacasser
(Quand tu poses une scène comme ton « là » le fait, l'imparfait est souvent une mauvaise solution. Certes, il aurait pu fonctionner et n'est peut-être pas si incorrect, mais le passé simple convient mieux et permet de donner plus de rythme à ton récit. Si tu regardes bien, tu verras que j'ai mis des virgules, de façon à mettre du relief dans ta phrase qui était plate et lourde. Enfin, « jacassé » devient un infinitif, puisque c'est une action, et pas un état, comme le mérite le participe passé que tu emploies.)
- Hey c'est ma vache la plus belle Ma Marguerite va gagner cette année !
→ Hé ! C'est ma vache la plus belle ! Ma Marguerite va gagner cette année !!
(Tu penses vraiment qu'un paysan participant au concours de la plus belle vache va lancer un « hey ! ». Non, moi je vois ça comme un bon vieux « hé » bourru et violent. Ensuite, lis ta phrase, avec la ponctuation inexistante que tu as placée. Toi aussi tu trouves ça bizarre ? Héhé, normal, parce que c'est bizarre. Une phrase sans ponctuation, c'est rarement, mais alors très très très rarement correct.)
- Disait il d'un ton sûr et puissant pour marquer sa sois disant supériorité, l'autre répliqua,
→ Dit-il d'un ton sûr et puissant marquant sa prétendue supériorité. Ce à quoi l'autre répliqua
(L'utilisation de l'imparfait se limite aux descriptions ou aux actions qui durent, Bruno. Je ne suis pas sûr qu'un type qui parle soit une action qui dure particulièrement longtemps. Ensuite, la « soi disant » – sur laquelle il n'y a d'ailleurs pas de « s », parce que « sois » c'est le verbe être au subjonctif présent, deuxième du singulier – je l'ai remplacée par « prétendue » parce que ça fait mieux. Enfin, souci de ponctuation que j'ai réglé en scindant la phrase en deux, avec séparation par un point.)
- Pff t'es bien aveugle mon bon Lucien, c'est ma Camille la reine de la foire cette fois t'es foutu !!!
→ Pfff... T'es bien aveugle mon bon Lucien. C'est ma Camille la reine de la foire cette fois, t'es foutu !
(Pas grand-chose à modifier, juste ces ponctuations que tu as du mal à placer correctement et qui, quand tu commenceras à te relire, n'existeront plus et amélioreront déjà beaucoup la qualité de tes posts)
- Réponda il de façon exclamative.
→ Répondit-il en s'exclamant
(MON DIEU ! Bruno, c'est une blague... Le réponda il c'est un peu comme le « vous faisez quoi »... Je vais prendre ça comme un souci de relecture, hein... Parce que non, le verbe répondre, troisième groupe, ne prend pas le « a » du premier groupe au passé simple. Il ne prend même jamais de A, peu importe le temps...)
- Voilà ce qu'entendu notre jeune borgne tout en marchant, il était choqué et se prit un poteau en plein poire pendant qu'il marchait et regardants les deux zouave à côté de lui se disputer...
→ Voilà ce qu'entendit le jeune borgne tout en marchant : il était si choqué qu'il se prit un poteau en pleine poire pendant qu'il avançait en regardant les zouaves d'à côté se disputer...
(Des soucis de vocabulaire/ponctuation qu'une relecture attentive auraient sans aucun doute fait disparaître. Sinon, et plus important, le verbe entendre ne devient pas « entendu » qui est un participe passé, au passé simple. Non, il devient « entendit ». De plus, je remarque que tu as oublié d'accorder le mot « zouaves » avec leur nombre, soit deux, et leur accorder le S qu'ils méritent.)
- Et pas d'artistes.. le morale dans les chaussettes, il avait les épaules descendu et les mains qui touchaient presque le sol à cause de sa posture bossu, son chien l'imita en marchant bizarrement...
→ Et pas d'artiste... Le moral dans les chaussettes, il avait les épaules descendues et les mains qui touchaient presque le sol. Son chien l'imita même en marchant bizarrement, adoptant la même posture bossue.
(Le moral c'est ton ressenti, la morale, c'est le proverbe qui conclut une fable Donc ici, le moral, sans E. Ensuite, les épaules sont un féminin pluriel, ce qui vaut un ES à rajouté à « descendu ». Enfin, un souci de vocabulaire, de lexique et de ponctuation, qui, une fois encore, aurait sans doute été évité avec une bonne relecture.)
- Si il aurait su en écoutant comme ça la conversation q'uil s'agissait d'un foire animal, il aurai peu être réfléchi avant de venir, mais pas grave c'est fait c'est fait !
→ S'il avait su en écoutant la conversation qu'il s'agissait d'une foire animalière, il aurait peut-être réfléchi avant de venir. Mais tant pis, ce qui était fait était fait !
(Erreur de concordance des temps, ici. Ton récit est au passé, donc pas de présent avec un « c'est fait c'est fait » sans virgule et particulièrement affreux. Ca, si tu l'avais relu, je suis sûr qu'il aurait disparu. Ensuite, on ne met jamais de conditionnel après un « si ». S'il AVAIT su, et pas s'il aurait su. Ne l'oublie pas, jamais... Ah oui, pour éviter la répétition de I dans le « si il » on contracte en « s'il ». Sinon, la routine : ponctuation et lexique loupés à cause d'une relecture qui manque clairement.)
- Tout fraîchement arrivé, il voulait participer à une foire.. mais là c'était pas possible.. il aimait les animaux, mais bon c'était pas son métier, et am' lui suffisait amplement c'est son compagnon de tout les jours, personnes les sépares, rien ni personnes même..
→ Fraîchement arrivé, Brüno désirait se rendre à une foire. Mais là, c'était impossible : il aimait les animaux, mais ce n'était clairement pas son métier, et Sam lui suffisait amplement – c'était son compagnon de tous les jours, rien ne pouvait les séparer, rien ni personne, même.
(Une phrase compliquée à comprendre, mais tellement plus belle quand une relecture arrive, entraine un ajout de ponctuations, de nouveaux mots, de corrections, qui permettent d'en faire quelque chose de correct, tu trouves pas ? Sinon, un souci de concordance des temps, encore. Pas de présent dans un texte au passé. Sinon, aussi, « personne les sépare » : le sujet c'est personne, pas « les » donc sépare ne prend pas de S qui, en plus, n'a rien à faire là.)
- Brüno devancé par son chien alla à sa rencontrer et pris le prospectus on pouvait y voir, les jours de shows avec le types de bêtes, les activités proposés, rien d'intéressants, même quelque peu barbants, des marines en masse annonçait le papier, redondants...
→ Brüno, devancé par son chien, alla à sa rencontre et prit le prospectus. On pouvait y lire les jours de shows, les types de bêtes ainsi que les activités proposées... Rien d'intéressant, voire même quelque peu barbant. Le papier annonçait même qu'il y aurait des Marines en masse.
(J'ai modifié un bon paquet de trucs ici. D'abord, j'ai remplacé ce qui n'allait pas, en rajoutant des ponctuations, modifiant la syntaxe/le lexique. Plusieurs erreurs de relecture entachent clairement cette longue phrase ici, notamment le « alla à sa rencontrer »... Ah ouais, il « prit » et pas « pris ».)
- Aller hop bien que notre héros n'aimais pas spécialement boire, il pénétra devant ce bar qui était juste devant lui et l'intrigua, il était assez spéciale.
→ Allez, hop ! Malgré le fait qu'il ne soit pas spécialement attiré par la boisson, Brüno pénètra dans le bar qui lui faisait face et l'intriguait par sa spécialité.
(J'ai quand même eu un sacré mal à comprendre ta phrase, Brüno. Déjà, là où c'est sûr que ça flanche, c'est dans ton « aller » qui est forcément un impératif puisque tu te donnes un ordre à toi-même, donc prend un « ez ». Ensuite, le « notre héros », tu devrais l'éviter. C'est une forme qui ne fait vraiment pas sérieuse, et qui gagnerait sans problème à être évitée. Il y a énormément de périphrases plus intéressantes que celle-là, j'en suis sûr. Sinon, j'ai modifié complètement ta phrase, en utilisant des termes différents et en réemployant une ponctuation plus adéquate, à mon sens.)
- Assis au devant du barman, il commanda un Kir royal, en voyant une scène derrière les quelque tables, il se demanda pourquoi était elle vide ?
→ Assis au-devant du barman, il commanda un Kir royal. Relevant les yeux de sa boisson, Brüno remarqua une scène derrière les quelques tables, se demandant pourquoi elle était vide.
(Déjà, ta phrase est affirmative et indirecte, Brüno. Il n'y a pas de question ici. Alors, oui, certes, Brüno se demande quelque chose, mais la façon dont tu tournes la phrase mérite un point, pas un point d'interrogation. Si la phrase avait été « il se demanda alors : pourquoi elle est vide ? » l'interrogative aurait marché. Mais pas ici. Ensuite, tu remarqueras que j'ai découpé ta phrase avec une ponctuation, de façon à la rendre plus fluide et rythmée.)
- Peu être à cause de l'heure de la journée, pourtant la salle était bien remplit, le bar faisait aussi restaurant et il y avait un piano avec son maîtres qui jouait des morceaux entraînants, et aux goûts des oreilles de notre artiste qui voulait danser..
→ Peut-être à cause de l'heure de la journée, même si la salle était bien remplie. Le bar faisait aussi restaurant et il y avait un piano sur lequel un homme jouait des morceaux entraînants, et parfaitement au goût de Brüno qui voulait danser.
(Je vois pas trop en quoi les points de suspension sont nécessaires ici, donc un simple point suffira. Ensuite, j'avoue avoir du mal à comprendre le sens de ta phrase, là, ce qui se ressent dans ma correction d'ailleurs, qui ne veut strictement rien dire en fait. Ah oui, il n'y a qu'un maître au piano, donc pas de S. Et « au goût des oreilles »... C'est moche comme tournure. Bizarrement, lire ça, ça me fait penser à de la cire d'oreille, et je pense pas que ce soit l'image que tu essayes de transmettre.)
- Quand il s'agissait de son métier, sa passion, il perdait sa timidité et demanda d'un coup franc au barman qui venait de le servir si il était possible de faire le show ici.
→ Quand il s'agissait de son métier, de sa passion, Brüno perdait toute timidité ; si bien qu'il demanda d'un coup franc au barman qui venait de le servir s'il était possible de faire le show ici.
(Erreur dans le choix entre le passé simple et l'imparfait. Tu remarqueras qu'ici, j'ai contourné le problème en mettant un point-virgule qui casse le rythme et me permet de repartir sur du passé simple assez facilement. C'est ça aussi, l'intérêt des ponctuations, pouvoir jouer avec sa phrase.)
- Sans vraiment de stress et d'attentes la réponse fut expéditive.
→ Sans vraiment de stress ni d'attente, la réponse fut expéditive. (Sans « attente », il n'y a pas une seule attente, donc le S n'a rien à faire là. Ensuite, deux négations qui se suivent méritent un « ni » plutôt qu'un et » en connecteur logique. Question d'esthétisme, cela dit.)
- Vous pouvez commencer maintenant on parlera tarifs plus tard, il y a du monde et comme ça je vois de quoi vous êtes capable.
→ Vous pouvez commencer maintenant on parlera tarif plus tard. Il y a du monde, et ça me permettra de voir de quoi vous êtes capable.
(Une phrase inutilement trop longue et pas très jolie, que j'ai essayé de rafistoler mais bon... Dans tous les cas, elle est déjà mieux que l'originale. Alors vois toi-même ici ce que j'ai pu utiliser, et apprends )
- Après un instant d'égarement, parce que l’artiste qui sommeillait en lui observait la salle, repris ses esprit et acquiesça tout en regardant la scène
Après un petit coup au vestiaire histoire de se faire beau, il monta sur l'estrade, là un homme pénétra dans le bar, la première personne qui arrivait pendant qu'il était sur scène, c'était un jeune homme à la grosse épée...
→ Après un instant d'égarement, le temps que l'artiste qui sommeillait en lui n'observe la salle, il reprit ses esprits et acquiesça tout en regardant la scène. Un petit coup aux vestiaires histoire de se faire beau plus tard, il monta sur l'estrade. Ce fut là qu'il remarqua un homme entrer dans le bar, détenteur d'une grosse épée.
(Ici, j'ai du mal à comprendre ce que tu veux dire, surtout à la première phrase. J'ai essayé d'arranger ça avec ce que j'ai compris mais bon.. Sinon, il y a toujours ce « repris » qui doit prendre un T puisque conjugué à la troisième personne du singulier. Par contre, il y a répétition de « après », et ça ne m'a clairement pas l'air d'être une anaphore volontaire, donc à proscrire. Répétition que tu aurais évitée si tu t'étais relu )
- Roberto le pianiste attendait les premiers mots du jeune pour s’accommoder le rythme...
→ Roberto le pianiste attendait les premiers mots du jeune homme pour s'accomoder au rythme
(La forme du verbe accomoder est celle-là : Verbe + à... Puisqu'on ne peut pas dire « s'accomoder à le rythme » ça devient du « au rythme ». Pure erreur de vocabulaire ici, mais ch'uis ton tuteur, donc je corrige tout c'que je vois )
- Par chance, ou par hasard, la foire n'était pas pour lui, mais cependant, il réussi à trouer une alternative à sa déprime passagère, ce bar, ou il trouvait vraisemblablement son public. → Par hasard – ou par chance – la foire n'avait pas été pour lui. Néanmoins, il avait réussi à obtenir une alternative à sa déprime passagère : ce bar, dans lequel il trouvait vraisemblablement son public.
(Ici, j'ai remplacé ton imparfait par un plus-que-parfait, étant donné que l'action dont je parle a une certaine antériorité et qu'utiliser ce temps permet de donner un certain relief à la phrase. J'ai aussi utilisé des tirets qui font office de parenthèse narrative, de façon à éviter de trop employer de virgules, tout en donnant une classe indéniable au texte.
- Il venait de s'installer sur *sa* scène et commençait son show endiablé accompagné du pianiste, un merveilleux musicien !
→ Il venait de s'installer sur « sa » scène et commença son show endiablé accompagné du pianiste, un merveilleux musicien !
(Utilise des guillemets plutôt que les astérisques...)
- Tous en coeur oué !... Dadadaatada.... tout le monde étai enjoués, la joie de Brüno quand il remarqua cela...
→ Tous en chœur, ouais ! … Tout le monde était enjoué, animant encore plus la bonne humeur de Bruno quand il remarqua cela.
(Coeur, c'est l'organe. Choeur, c'est le fait de chanter ensemble x) Ensuite, « tout le monde » est considéré comme un ensemble unique, donc est singulier. Et, malgré le T que tu as oublié, le « enjoué » ne prend pas de S. Ah oui, gros souci de non-sens aussi, dans ta phrase. M'enfin bon, je vais pas dire que tu te relis pas, ça commence à faire long.)
- Soudain après que le ton baisse le marine piailla, oué personne ne bouge, heu, je vais vous coffrez, je cherches des pirates ... le train trin quotidien quoi, mais ce qui était insupportable pour le petit blondinet c'était qu'une personne interrompt son show pour une raison des plus nul, et surtout qui l’interrompt de cette manière, il pouvait ne pas aimer mais pas dire que c'était de la m*erde !
→ Alors, une fois le ton baissé, le Marine se mit à piailler des choses du genre « ouais personne ne bouge, je vais vous coffrer, je cherche des pirates, blablabla... » Le train-train quotidien, quoi. Néanmoins, ce qui était insupportable c'est qu'une personne l'interrompe de cette manière : il pouvait ne pas aimer, mais pas dire que c'était de la merde.
(Une seule phrase de tout ce bloc, Bruno. C'est beaucoup trop long. Et là, quoique tu en dises, on voit clairement que sans relecture, ça n'a absolument aucun sens. )
- La chanteur essaya de se retenir, quand une femme jeune femme se leva pour s'empresser d'aller au toilette, hop toute de suite interpellé, menottes..
→ Le chanteur essayait de se retenir quand une jeune femme se leva pour s'empresser d'aller aux toilettes. Instantanément, elle fut interpellée, des menottes passées à ses poignets.
(Ici, pour une fois, c'est l'inverse. Tu n'emploies pas un imparfait qui aurait dû être passé simple, mais un passé simple qui aurait dû être imparfait. La raison ? Ici, c'est toi qui fais l'action qui dure [essayer de te retenir] et la fille qui se lève fait l'action brève. Ensuite, si tu avais relu, tu aurais remarqué les erreurs dans ta phrase, du style « la chanteur »... Et ces incompréhensibles ponctuations et formes qui les suivent.)
- C'est d'ailleurs à ce moment que le jeune homme à l'épée remarquer précédemment se posa devant le marine; avec son air, je suis un boss fait plus rien de méchant je t'éclates.
→ Ce fut d'ailleurs à ce moment-là que le jeune homme à l'épée remarqué plus tôt se posa devant le Marine, avec son air « je suis un boss, ne fais plus rien de méchant, je t'éclate »
(Tout d'abord, on commence par un problème de conjugaison. Dans la formule « je t'éclate », le sujet est « je », et pas le « T' » qui justifie sans doute que tu emploies le S. Donc, ici, la forme correcte ne prend pas de S. De même, le « fais plus rien de méchant » ne prend pas de T comme dans ta phrase, mais un S, dû à l'impératif présent. Après, le « jeune homme à l'épée remarqué », remarqué n'a pas de ER parce qu'il s'agit ici d'un participe passé montrant son état de remarqué, pas de l'action de remarquer.)
- Et c'est ce qu'il fit sans aucune difficulté, le marine qui semblait avoir une certaine renommée ici se toucha le ventre tellement il avait pris, cher posa la main sur le sol et appela du renfort,
→ Et c'est ce qu'il fit sans aucune difficulté. Le Marine qui semblait posséder une renommée certaine par ici se toucha le ventre de douleur, puis il posa une main au sol avant d'appeler du renfort.
(Souci de relecture qui cause : une sale ponctuation incompréhensible + un vocabulaire plus qu'hasardeux + une longue phrase.)
- Là, les choses allait se corser pour notre ami à l'épée bien que vaillant, un trentaine de gardes était appelé à la rescousse par le biais d'un escargohpone, les marines fraîchement arrivé pour la foire, la tension monta d'un coup, surtout que sous les hués et les applaudissement le marine ne savait pas où se mettre.
→ Cependant, les choses allaient se corser pour notre ami à l'épée. Même si sa vaillance n'était pas à prouver, une trentaine de gardes avait été appelée en renfort par le biais d'un escargophone. Les Marines avaient été dépêchés pour la foire et furent là en un rien de temps, faisant monter la tension d'un coup. Le soldat quant à lui, assailli sous une volée d'applaudissements et de huées mêlés, ne savait pas où se mettre.
(D'abord, les choses sont plurielles, donc ton « allait » devient un « allaient ». Ensuite, ta phrase, ici, ne veut absolument rien dire. Je te mets au défi d'y déceler le moindre sens, Bruno. Tu n'aurais pas ce problème-là si tu prenais le temps de te relire, et si tu te penchais un peu plus sur la logique des textes que tu écris.)
- Les gardes arrivait pour interpeller le jeune brun, pris de court et encerclé, Brüno sortit son fouet et fouetta les alentours du jeune homme pour marquer une sorte Propriété privé, ne le toucher pas, et à ce moment il se fit remarquer, là il fallait faire quelque chose. → Les gardes arrivaient pour interpeller le jeune homme brun, pris de court et encerclé. Brüno sortit son fouet et fouetta les alentours de l'épéiste, de façon à mettre en place une sorte de « Propriété Privée, ne le touchez pas ». Malheureusement, ce fut aussi là qu'il se fit remarquer, rendant sa réaction nécessaire pour son salut.
(Les gardes sont plusieurs, ce qui implique donc un pluriel au verbe « arriver ». Ensuite, j'ai pris le loisir de remanier ta phrase, de modifier certains mots, voire parfois de changer le sens – en fonction de ce que je pense avoir compris – de manière à donner quelque chose de correct. Parce qu'ici, ça ne l'est clairement pas. La relecture, Bru, la relecture. Y a que ça de vrai.)
- En fermant l'oeil, l’artiste devenu fouetteur, saute de sa scène et se rapprocha du jeune combattant et dos à dos devait repousser les marines.
→ En fermant l'œil, l'artiste devenu fouetteur sauta de la scène et se rapprocha du combat, ainsi que du bretteur. Tous deux se placèrent alors dos à dos, prêts à repousser les Marines.
(J'ai modifié la structure même de ta phrase, ici, en la coupant, la scindant et en y rajoutant plusieurs ponctuations qui, à mon sens, sont relativement utiles.)
- Rempli de hargne l'homme à l'épée massive fonça vers lui, je devais lui donner un coup de main,avec précision Brüno fouetta la main du teneur du revolver, une fois fouetter son attention se porta sur sa main et là, l'homme en profita.
→ Rempli de hargne, l'homme à l'épée massive fonça vers lui. Brüno devait lui donner un coup de main. Ainsi, avec précision, il fouetta la main du tireur, ce qui eut pour effet d'attirer son attention et permit à l'épéiste d'en profiter.
(Déjà, grosse erreur. Tu écris ton topic à la troisième personne du singulier, mais tu trouves le moyen de mettre un énorme « je devais » qui brise complètement la cohérence. Choisis-toi une personne et un point de vue et reste comme ça. Sinon, ça partira vite en Kiki, si tu vois c'que j'veux dire. Sinon, j'ai remanié ta phrase qui avait des formes beaucoup trop hasardeuses à mon goût. Le « teneur du revolver » c'est vraiment, vraiment, vraiment pas beau. Il y a moyen d'utiliser des périphrases beaucoup plus sympas pour éviter les répétition et rester explicite. Mais pour ça, il faut non seulement se relire, mais aussi prendre le temps de réfléchir à sa phrase. Ah oui, pour finir le « une fois fouetter » est incorrect. C'est l'homme qui est fouetté, donc ça prend un « é » en tant que participe passé. C'aurait pris un ER si l'infinitif avait été de mise, mais ce n'est clairement pas le cas ici puisque ce n'est pas d'une action que l'on parle, mais bien d'un état.)
On en arrive enfin à la fin. Oui, c'était long, voire interminable. Alors, voilà ce que je vais conclure pour toi, ici, histoire que tu voies exactement ce qu'il y a à travailler.
D'abord, la relecture. On dirait pas comme ça, mais c'est sans doute une des étapes cruciales dans l'obtention d'un bon rp. Sans relecture, on peut pas éviter les répétitions. Sans relecture, les ponctuations sont mauvaises. Sans relecture, les fautes de frappe deviennent des fautes de français. Sans relecture, Kiki est pas content.
Ensuite, tu as un problème avec les ponctuations. Et là aussi, il n'y a que la relecture qui peut aider. Mais pas n'importe quelle relecture : souvent, c'est la relecture orale qui permet de cerner les soucis de ponctuation, savoir où un point serait efficace, où une virgule serait préférable etc...
Après, j'ai décerné un problème de concordance des temps : si tu écris un texte au passé, ne reviens pas au présent en cours de route, sauf si tu as une EXCELLENTE raison, comme l'avis subjectif de l'auteur ou quelque chose de vraiment général. Mais c'est loin d'être nécessaire, donc PROSCRIS le présent de tes rps et tiens-toi au passé.
Tu as quelques soucis dans la différenciation du passé simple/imparfait. Pour ça, il suffit de se rappeler que le premier correspond à une action brève alors que le second tend à représenter la description de quelque chose qui dure relativement longtemps.
Après, il y a des formes de conjugaison qu'il faut que tu apprennes : notamment pour savoir écrire un passé simple sans que ce ne soit un participe passé. Ca, tu ne peux le faire que par toi-même en apprenant dans des livres ou quoi que ce soit...
A part ça, il y a quelque chose qui me gène dans ton rp, c'est les formes hasardeuses, notamment de narration et d'introduction des dialogues. Lis des rps, voire même, dévore des romans pour comprendre par toi-même de quelle façon il convient mieux de lancer les paroles des personnages, voire les pensées de Bruno.
Voilà pour la forme... On y est enfin arrivés, t'as vu ?
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On passe au fond maintenant... Et, là aussi, y a des trucs à revoir. Mais alors, clairement.
On résume le sujet, comme pour Azrael. Tu te balades sur une île, tranquillement, avec ton chien. Et puis un beau matin, après qu'un lapin a tué un chasseur, tu entends une conversation à propos d'une foire. Donc, sans te poser la moindre once de petite question, tu te diriges vers l'endroit. Arrivé là, bah mince, pas de foire intéressante, mais un bar. Tu ne bois pas d'alcool mais commandes quand mêle un Kir royal, ce qui n'est pas n'importe quel alcool je dois dire. Comme par hasard, tu as envie de jouer et le barman a entièrement confiance en un inconnu, sachant que si t'es un naze en musique, il y a un risque que tu fasses fuir ses clients. Mais soit, il te fait confiance, et t'emmène même dans ses « coulisses ». Quels coulisses ? Non, parce qu'à part un bar spécialisé en musique de scène, je pense que les coulisses sont certainement des toilettes, m'enfin, ça n'engage que moi. Mais le must arrive après, oui... Parce que tu nous montres clairement que Bruno est quelqu'un de timide et doux, mais un client arrive sur son cheval noir, et un méchant aussi. Et toi, tu trouves rien de mieux à faire que sortir ton fouet et lui sauter dessus pour lui faire la peau. Il est passé où le gentil Brüno ? Mort ? Ouais, parce que pour tuer 15 Marines avec pour seul remords le « ils ont une famille... Ah ben ce qui est fait est fait » c'est quand même énorme pour un personnage comme le tien. D'autant plus que tu risques ta vie tranquille pour sauver un inconnu, en engageant ta propre vie contre la Marine... Bwerf, bizarre.
Je sais pas si tu vois ce que je veux dire, mais je trouve que passer du mec choupi kawai au grand bad-boy au fouet méga cool, c'est bizarre. J'ai l'impression d'être tombé sur un Shun de Saint Seiya, sauf que Shun, lui, il est quand même plus crédible que toi qui joues presque deux extrêmes. Tu peux pas sortir un Bruno super doux et en faire un killer de marines une minute après. Non, il faut qu'il y ait un minimum de transition psychologique entre temps, ou alors, jouer moins sur les exrêmes.
Ah oui, et puis il y a la fin, évidemment. Toi, la douceur incarnée, acceptes de boire un coup avec cet inconnu que tu as décidé de sauver au risque de ta vie et qui as décapité un Marine en pleine place publique, puis tu lui promets que vous vous retrouverez, presque comme des Meilleurs Amis Pour la Vie ? Non, Bruno. Là, c'est trop exagéré pour être crédible. Approfondissez votre relation, passez plus qu'une heure ensemble, et ça passera... Mais là... Bwerf, vraiment, bwerf.
Et, si tu veux savoir, t'as pas besoin de tuer pour être Pirate. Blake, lui, n'a jamais tué personne, ça l'empêche pas d'être primé. T'es pas obligé de jouer contre la nature de ton perso, Bruno.
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Bon, voilà pour le fond et la forme. On passe aux cadeaux maintenant.
- Tuer son premier Marine, + 12 autres de façon spectaculaire avec le fouet.
Niveau II: 3-5 PP/PI → Ouais, -3PP/-3PI pour le meurtre des Marines.
- Coup bas ? Tuer un marine avec sa propre arme alors qu'il essayait de me tuer par mégarde.
(1-2 +/-PP&PI) → Heu... C'est pas un coup bas, ça
- A
Casser en partie un bar. Niveau I (1-2 +/-PP&PI) → Ouais allez, -1PP/-1PI
- Se faire un ami et être applaudit pas les villageois parce qu'on s'est débarrassé de l'officier qui les volaient et les menaçaient, et aider tout les commerçants en le tuant. Niveau V (20-30 +/-PP&PI) → Heu... On va descendre ça, hein ? Trop simple comme truc. -8PP/-8PI ?
- Niveau II (3-5 +/-PP&PI) ? Discours basique sans envergure. → Bworf... Y a pas de discours ici.
- Niveau II (3-5 +/-PP&PI) ? Désobéir à un supérieur hiérarchique. → T'as pas de supérieur hiérarchique, toi, à moins que tu ne sois Marine ? oO
- Niveau V (20-30 +PP&PI) ? Rendre un service d'envergure envers les gens. → Déjà compté dans le débarrassage de l'officier qui les volait.
- Participer à une bataille Gagnant. Niveau V (20-30 +PP&PI) → Idem qu'Az, c'est pas une bataille, ça.
- Sauver une fille menotter ? Niveau V (20-30 +PP&PI) → Heu... Ouais... Mais bon, t'auras pas autant : -5PP/-3PI
- Protéger une ville de marines corrompu. Niveau V (20-30 +PP&PI) → … Déjà fait.
- Fuite de la ville par peur de pourchasse par d'autre marines. Niveau I (1-2 +/-PP&PI) → Je vois pas où vous avez fui, moi.
- Provoquer une émeute. Niveau III (8-10 +/-PP&PI) → Pas d'émeute nulle part, Bruno.
Pour ce qui est des Dorikis maintenant... Tarif 1-1000 D combat + flashback qui ne change rien = 20%, soit 133 Dorikis
Final = + 133 Dorikis; -19PP; -17PI
On a donc :
801 Dorikis | 59 PP | -62 PI
Pour toute question/réclamation/suggestion/baston ? merci de vous adresser à Kiki, c'est lui qui gère les cas de ce genre.
PLOUP !