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[1608] Les grandes aventures de mini Joe et mini Galo.

Le royaume de Goa est le plus grand des royaumes de l'Est. Membre du Gouvernement Mondial, ce royaume souligne avec fierté la proximité de ses dirigeants avec les nobles mondiaux, les fameux (et très craints) Tenryuubitos. A Goa la hiérarchie sociale est pour le moins figée. Tout en haut, littéralement comme métaphoriquement, merci High Town, il y a les nobles. Un poil plus bas, encore une fois dans tous les sens du terme, on trouvait Town Center, le paradis des bourgeois. Encore plus bas se trouvait Edge Town, la périphérie crasseuse de la ville. Mais même Edge Town faisait office de nirvana à coté de Grey Terminal, la Montagne de Déchets. A Grey Terminal on ne trouvait que des ordures ménagères et des ordures humaines. A trop longtemps vivre au milieu des déchets on finissait par en devenir un soi même.

A Goa, il n'y avait que deux moyens pour s'élever, géographiquement, dans la hiérarchie sociale. Les plus malchanceux devenaient esclaves pour un oui ou pour un non, la Justice locale avait une forte propension à condamner à l'esclavage les criminels, et avaient ainsi la "chance" de pouvoir aller servir de jouet pour noble à High Town. S'ils étaient poissards, ils écoperaient de 15 ans sur une galère mais il paraissait que c'était bon pour la santé.

L'autre moyen pour s'élever, géographiquement hein parce que l'ascenseur social version Goa c'était le mariage point barre, c'était le vol, la fraude, l'entourloupette, les petits trucs pas très légaux quoi. D'ailleurs intéressons nous un peu à des des pratiquants de ce noble art qu'est celui du vol. Joseph Patchett, 12 ans et toute ses dents, un gamin dégingandé d'1m50 maximum à la tignasse blonde rebelle, il était tellement osseux qu'on aurait dit que tout son corps était fait de coudes. Et que faisait-il a cet instant précis notre brave mini Joe ? Il pratiquait son activité quotidienne à savoir courir dans Edge Town, la milice sur ses talons. Dans ses bras, du pain, de la charcuterie, du fromage. Et ouais, notre Arsène Lupin modèle réduit venait de cambrioler une épicerie fine dans Town Center mais pas de bol pour lui, l'épicier n'avait pas franchement envie de le laisser prendre la clef des champs. Et le gras double lui avait couru après, il avait vociféré, fait tourner ses petits poings dans les airs et finalement rameuté la milice. Cela faisait plusieurs minutes maintenant qu'ils étaient à ses basques et les hommes du guet ne voulaient pas lâcher. Trois d'entre eux, parmi les plus en forme de la troupe, étaient toujours après notre petit voleur et ils étaient d'une sale humeur.

"Tu vas t'arrêter oui sale petit voleur !"

"Si je t'attrape j'te coupe les oreilles sale rat !"

"Huufff, huufff, hufff reviens ici ! Huuuuf"

Et un majeur dressé à l'attention de ses poursuivants, un ! Leur adresser ce salut, très respectueux cela va sans dire, coûte à mini Joe un saucisson qui profite de l'occasion pour se faire la malle. Le gamin étouffe un juron et s'engouffre dans une autre ruelle au pas de course, il avait l'avantage du terrain, son seul avantage à dire vrai et il ne comptait pas le perdre. Cours Joseph, cours !

BADABOUM

"Aie ! Ca fait mal ! Non mais ça va pas la tête ? Magnes toi de dégager, la milice arrive !"

C'est ça qui est bien avec les coins comme Edge Town, on faisait des rencontres sympathiques et inattendues à chaque coin de rue. Parfois délicates et douces, parfois plus violentes comme ici. Percuter un autre gamin, plus petit et plus jeune que mini Joe à vue de nez donc potentiellement influençable par son ainé en faisait partie. Pour ne pas gâcher le tableau, le môme sentait l'orphelin et le natif de Grey Terminal au même titre que Joseph à plein nez. C'est vous dire si l'odeur n'était pas jolie jolie. Bref, les deux mômes se sont rentrés dedans, le butin de mini Joe a volé dans les airs et son, récent, propriétaire se dépêchait de le rattraper, incitant l'autre gamin à faire de même.

"Allé ramasse ça vite, viteeuuuuh ! Ils vont arriver, allé magne !"

Sans vraiment vérifier si l'autre môme le suit, mini Joe repart au galop dans les ruelles, ses bras désormais moins chargés en victuailles. L'autre grosse différence c'est que les trois miliciens qui arrivent à l'entrée de la ruelle, les visages rougies par l'effort, sont désormais bien plus prêt et d'encore plus mauvaise humeur. Va falloir éviter de se faire attraper !
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Il avait pas fier allure le petit Galowyr à l'époque, on l’appellera Galowyr par commodité parce qu'à l'époque, son père adoptif ne lui avait pas encore fait don d'un nom. Après tout ce n'était qu'un orphelin des bas fonds parmi tant d'autre, qui aurait bien pu s'emmerder à lui trouver un nom. Par contre des surnoms il en avait, le plus souvent on l'appelait Blondy, à cause de ses cheveux qui à l'époque étaient blonds.C'était l'un des trucs qui le distinguaient de la masse pauvre et grouillante des bas quartiers. Cela, ses yeux gris et son incroyable don pour échapper à la milice. Au delà de ses activités de petit vaurien, c'était un gosse tout ce qu'il y a de plus charmant, il était au demeurant grand pour son jeune age, ce qui au vu de sa maigreur lui donnait un air de grande perche, enfin pour un gosse de huit ans, il était vêtu de vêtements trop courts et rapiécés et marchait évidement pied nu. Même si la plus grande différence avec le Galowyr d’aujourd’hui c'est que le gamin était entier, comprenez avec ses deux mains et ses deux yeux.

Ce jour là alors qu'il vaquait à ses occupations, c'est à dire trouver de quoi s'occuper voir mieux de quoi manger, après tout sa petite bouille commençait à être connu des honnêtes travailleurs et il fallait redoubler de malice pour trouver de quoi casser une graine mais bon il avait l'habitude, il n'avait toujours vécu que comme cela. Bref une journée tout ce qu'il y avait de plus habituel. Mais même dans l'habituel, on peut avoir des surprises. Des surprises parfois renversantes, littéralement … Alors qu'il marchait tranquillement, il s'était retrouvé par terre, percuté par un autre gosse les bras chargés de bouffe. Enfin beaucoup moins après le choc.

"Allé ramasse ça vite, viteeuuuuh ! Ils vont arriver, allé magne !"

C'est dans ces moments là, où il fallait réfléchir très vite. Aucun doute que la milice ne ferait pas dans la dentelle et si il chopait Galowyr avec le voleur, les deux garçons recevraient la même punition. Mais d'un côté rien ne l'obligeait à l'aider non plus. Blondy aurait très bien pu faire comme si de rien n'était et se tirer, en sifflant au fuyard un peu de bouffe. Mais son instinct lui dicta qu'à ce moment précis, il gagnerait bien plus en aidant l'autre gamin. En plus il avait faim, et nul doute que le voleur partagerait généreusement sa bouffe avec son sauveur. Vingt seconde après les deux gosses couraient, Galowyr en tête portant à bout de bras un jambon et une miche de pain.

Suis moi, je sais où on pourra se cacher.

L'Edge Town, n'était pas à ses yeux un lieu miséreux. Non la pauvreté et la violence sociale du quartier étaient invisibles à ses yeux d'enfants, tout ce qui l'entourait n'était qu'un immense terrain de jeu où il fallait chaque jour trouver à manger. Ce n'était qu'une fois montée sur le navire pirate de son père adoptif qu'il avait compris à quoi il avait échappé. Ce vaste terrain de jeux il le connaissait très bien. Les étroites ruelles entremêlées de façon labyrinthique n'avait que peu de secret pour lui. Tout comme un gosse de pécheur connaît la mer, les outils de pêche et la navigation, lui connaissait les bâtiments abandonnées, les patrouilles de gardes, les marchants particulièrement dangereux. Il jeta un coup d’œil derrière son épaule. Les miliciens n'avaient pas encore abandonné la chasse. Ces types étaient toujours du genre coriace. Comme si se défouler sur un petit voleur étaient la partie la plus plaisante de leur boulot. Mais c'était peine perdu. Ces ruelles étriquées n'étaient pas leur territoire, aucune chance qu'ils leur mettent la main dessus. Il vira à gauche puis à droite menant les enfants dans un tunnel nauséabond, puis à sa sortie il fit signe à son camarade de se cacher derrière un tas de caisse en bois qui traînait là. Les gardes passèrent devant les caisses à vive allure et ne les remarquant pas, commencèrent à remonter la rue devant eux. Mini Galo, d'un signe de la main ordonna à son camarade de le suivre, et il le mena tout droit à son repaire. Une petite cabane sur le toit d'un bâtiment délabrée et en désuétude. Enfin cabane, entendez un tas de planche à moitié pourrie qui évite de se prendre toute la pluie les jours de précipitations, avec un bout de tissu pour éviter de dormir à même le sol. Mais c'était son toit, avec une vue superbe sur l'Edge Town. Tout en déposant la précieuse cargaison sur le sol, il s'adressa à son camarade fugitif.

Viendrons pas te chercher ici, ils montent jamais sur les toits ces cons de garde. De toute façon, doivent déjà être rentrer la queue entre les jambes auprès de leur chef. Qu'est ce qui t'as pris de piquer tout ça à la fois ? Tu pouvais que te faire attraper … Et puis t'es qui je t'ai jamais vu dans le coin t'es qui d'abord ?

Le petit Galowyr était le genre de gosse qui ,même sil il n'était pas du genre bavard, avait tendance lorsqu'il ouvrait la bouche à poser beaucoup de question, ce qui le rendait le plus souvent insupportable et plus rarement agaçant. Mais là, il était juste particulièrement intrigué par ce type qui avait réussi à voler autant de bouffe d'un coup. Une sorte de respect entre petit voleur quoi.
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Confortablement installé dans le palace de mini Galo, comprenez le cul sur le sol dur et trois planches au dessus de la tête, mini Joe roulait des mécaniques. Ah il était pas peu fier de lui le gredin. Il avait réussi son coup. Piller l'épicerie du Père Marcel n'avait pas été une partie de plaisir, il avait du mettre au point un Plan top niveau pour réussir. Mais c'était chose faite. Oh il avait bien failli se faire serrer par la milice, mais courir à travers Edge Town avec les miliciens aux fesses faisait partie de sa vie de tous les jours. C'était la routine habituelle en somme.

Il était donc assis là, dans la cahute de mini Galo et il observait son vis à vis. Plus jeune que lui mais plutôt grand pour son âge, le morveux était encore plus maigre que Joseph. Si mini-Joe était maigre le gamin méritait certainement le qualificatif d'efflanqué. Il n'avait même pas assez de graisse sur lui pour qu'on le traite d'asperge, c'est dire ! Bah ouais, une asperge c'était gorgée d'eau et le gamin en manquait cruellement. Cela dit il avait été plutôt bon pour les guider à travers Edge Town.

"Viendrons pas te chercher ici, ils montent jamais sur les toits ces cons de garde. De toute façon, doivent déjà être rentrer la queue entre les jambes auprès de leur chef. Qu'est ce qui t'as pris de piquer tout ça à la fois ? Tu pouvais que te faire attraper … Et puis t'es qui je t'ai jamais vu dans le coin t'es qui d'abord ?"

Mais maintenant que mini Joe était sous son toit, il se rendait compte que la vraie spécialité du gosse qu'il avait percuté était la tchate. Il n'arrêtait pas de parler. Tac, tac, tac, tac. La mitrailleuse à paroles, ouais le moulin à paroles c'est trop old school, était lancée. Il fallait l'interrompre avant de choper un mal de crâne et surtout, il fallait faire honneur à son butin et se gargariser un maximum devant le morveux. Monter dans la hiérarchie sociale ça demandait des gars prêts à te suivre. Il était temps d'impressionner.

"Héhé, ça te la coupe hein ? T'as jamais vu un gars essayer d'piquer autant d'trucs d'un coup hein ? J'te serais pas rentré d'dans que j'aurais réussi à les s'mer. Et en mode fantoche en plus ! Sont bien trop gras et bien trop mous pour m'attraper. Pis c'est pas comme si c'était dur d'piquer de la bidoche. Y z'avaient qu'à mieux fermer leurs fenêtres."

Le jeune gredin attrapa une miche de pain qu'il fendit en deux. Il en donna la moitié à son compagnon de fortune et croqua une bonne bouchée dans sa propre part. Le pain lui faisait du bien, le gamin était à la limite de la malnutrition voire même au delà. Il adressa un sourire chargé en caries à son camarade avant de se remettre à parler.

"Moi c'est Joseph mais tout le monde m'appelle Joe. J'suis le gars qui deviendra le Roi de Grey Terminal ! Je règnerai sur la montagne de déchets, partout où les déchets s'accumulent tous connaitront mon nom et m'aimeront. Ouais, j'suis un futur caïd moi, t'sais pas la chance que t'as eu de tomber sur moi. Si tu restes avec moi petit gars, j'te jure que t'auras plus jamais faim."

L'Al Capone modèle réduit adresse un clin d'oeil ravageur, et à peine forcé, à son compère. La faim qui tenaillait celui-ci était évident, Mini Joe savait se montrer généreux avec ceux aussi déshérités que lui. Appelez ça comme vous voulez mais pour lui c'était de la solidarité. Et ça c'était l'truc le plus important pour survivre à Grey Terminal, après l'fait de savoir courir vite. La miche de pain finie, ce fut au tour du jambon de subir les outrages de mini Joe. Crack et croque, ses dents déchirent la chair du jambon. Le gosse est mort de faim, ou presque, et d'un signe il fait signe à son hôte de se servir.

"Fais toi plaisir, c'est moi qu'y offre. Laisse en quand même pour les pauv' du Terminal, c'est pour eux que j'pique autant de trucs. Pour qu'ceux qui peuvent pas v'nir les piquer eux même puissent quand même bouffer un peu. Pis comme j'te disais, si tu restes avec moi t'auras plus jamais faim. Jamais, jamais j'te dis. La preuve, j'suis sur un gros coup là. Un truc pas fait pour les p'tits enfants à leurs mamans mais pour des vrais durs. Tu m'as l'air d'en être un bon toi, c'pour ça que j't'en cause. J'ai vu comment t'avais l'air d'connaitre Edge Town pis t'es un malin toi, t'réagis vite. Ca t'dit d'être mon part'naire ?"

Et hop, voilà qu'il lui adressait un nouveau sourire plein de caries avant de se mettre à rire tout seul. C'est qu'il était fier de lui. Pour son esprit de préadolescent sous alimenté, il avait réussi à se mettre en valeur de la plus belle des façons. Pire, il avait été généreux dans le partage du butin. Si ça c'était pas faire preuve de bonté et d'intelligence ? Comment ne pourrait il pas être aimé ou même idolâtré par le gosse après ça ? Ok il avait p'tet un peu beaucoup parlé, mais c'était pas comme si c'était grave hein ? Après tout, il était Joe, l'homme qui deviendrait le Roi de Grey Terminal ! L'efflanqué pouvait que dire oui. Minute papillon... Il ne connaissait toujours pas son nom... Oh la boulette !

"Euuuh au fait c'est quoi tu t'appelles comment l'maigrichon ?"


Dernière édition par Joseph Patchett le Jeu 28 Fév 2013 - 10:45, édité 1 fois
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Galowyr fixait son compagnon du jour avec de grand yeux ébahis. Le petit blondinnet était par la force des choses plutôt solitaire et il n'avait que très rarement l'occasion d'écouter les gens parler, en dehors des "sale voleur" qu'on lui balançait allègrement à la tronche. Alors écoutait l'autre se vantait ainsi c'était un vrai spectacle pour le gosse. Roi de Grey Terminal rien que ça dis donc. Il imagina alors ce que ça pouvait donner ça un roi. Puis il se rendit compte qu'il n'en avait jamais vu ... pourtant il était presque sur qu'il y en avait un à Goa, genre les vieillardes embourgoisées auprès de qui il lui arrivait de mendier ou de faire les poches selon l'humeur de ces dernières n'avait ce mot là à la bouche, le roi par ci, le roi par là, le roi par ci, le roi par là, le roi par ... enfin vous avez sans doute compris l'idée générale. Déjà ça devait être sacrément important pour que les gens s'y intéressent tant. Puis suffisamment riche pour pas vivre dans l'Edge Town quand même, sinon il l'aurait déjà vu il connaisait tout le monde ici. Donc si ce type devenait roi, les vieilles parleraient de lui et il deviendrait riche, c'était plutôt enviable comme situation. Pourquoi il ferait pas comme lui d'abord, il serait mieux dans une grosse maison de roi que sur sa cabane sur le tois, puis un roi ça a des gens pour s'occuper de lui. Mais c'était trop compliqué pour lui, il aimait pas trop réfléchir, lui son truc c'était la course, les sauts, les vols et manger, c'était tout ce qu'il savait faire. Par contre ce Joseph, il pourrait peut être bien devenir un roi, il avait l'air intelligent et il parlait beaucoup pour se vanter, les vieilles disaient souvent ça du roi aussi. Du coup aider le roi, ça pouvait que être bien ... Ah bah voilà qu'il lui posait une question.

Son nom qu'il lui demandait ... son nom. C'était LA question qu'il n'aimait pas. Pourquoi tout le monde voulait qu'il ait un nom ? C'est complètement débile d'avoir un nom, tout le monde en a un, et lui il était pas comme les autres, non les autres avec leur nom ils ne couraient pas aussi vite que lui, il n'étaient pas aussi doué pour piquer les tourtes du père Martin ou pour fuir les patrouilles de gardes. Non il avait pas besoin d'un nom. Enfin fallait lui en donner un sinon il allait vraiment passer pour un type bizarre. Les gardes l'appelaient Vau Rien, les marchands et les vieilles à qui il demandait de l'argent ou à manger l'appelaient Vau Tour . Personne se semblant s'accorder sur son nom de famille, il était dans le doute. Du coup, il se trouva tout gêné devant la question, voir même stressé. Cherchant une réponse, il commença à se mordre la lèvre inférieure avant de répondre.


Vau ! Je m'appele Vau ! Et si toi tu deviens le roi de Grey terminal bah moi je serais le ...


Merde, fallait qu'il ai l'air classe là. Qu'est ce qu'elle racontait les vieilles ... Elles se plaignaient du percepteur d'impôts, du coup hors de question d'en devenir un, ah si il y en avait une qui aimait bien manger chez le ... ah comment il s'appelait celui là... Ah ça y est !

Vicomte ! Oui rien que ça, j'aurais une grosse maison et plein de larbin pour me faire la bouffe. Non plus qu'une maison, je me construirais un château, genre cent fois plus grand que ma cabane et les gens y viendront de tout l'île voir le château de Vau le Vicomte, et je serais trop célèbre.


Vlan ! Lui aussi il avait des rêves tout aussi classe que le Joseph, tout fier de lui, il arbora un sourire satisfait avant de reprendre d'un ton curieux.

Du coup je veux bien faire équipe avec toi ! Tu seras pas déçu crois moi, il y personne qui court plus vite que moi dans tout l'Edge Town. Jamais été attrapé par le moindre garde.

Soudain, son ventre gargouilla. Il avait faim, il mordit dans le moitié de miche que lui avait donné Joseph. Il avait plutôt bon goût et était encore légèrement tiède.

Merchi pour la bouffe !


D'une autre main, il attrapa le fameux jambon qu'il avait trimbalé tout le long, avant de reprendre ses investigations.

T'as parlé d'un gros coup ! Cela consiste en quoi ? Voler encore plus de jambon que ça ? C'est possible du crois, parce que là il y a vraiment beaucoup beaucoup à manger ...


Le petit garçon des rues étaient vraiment fasciné par son aîné. Il lui semblait savoir tant de choses, puis il était si confiant et déterminé. Quel plan génial pouvait il bien avoir imaginer ?


Dernière édition par Galowyr Dyrian le Dim 3 Mar 2013 - 23:06, édité 1 fois
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Le gangster miniature riait sous cape. Son rire se voulait menaçant et impressionnant, il tentait d'imiter le rire du vieux Bill, l'homme qui lui tenait plus ou moins lieu de père de, mais chez un môme de 12 ans dont la voix n'avait pas encore mué, le résultat était pour le moins ridicule. Le son qui émanait de mini Joe était à mi chemin entre le ricanement d'une hyène et un couinement de pneu. Pas génial du tout comme croisement mais Joseph faisait de son mieux pour impressionner le gosse qui lui faisait face. Après tout il était plus vieux que lui donc plus expérimenté, plus intelligent et euuuh bah plus tout quoi ! Pis lui au moins, il avait un plan ! Et pas un nom ridicule. Qui irait appeler son gosse Vau franchement ? Mais il avait de bonnes ambitions pour un gosse qui avait même pas encore atteint l'âge à deux chiffres, l'âge des Grands !

"Ouais... Vau le Vicompte ça sonne bien tiens ! C'est cool que t'aies des ambitions comme ça toi. L'futur Roi de Grey Terminal il accepte pas n'importe qui pour faire équipe avec lui hein. J'suis pas n'importe qui moi ! J'suis un arriviste moi môssieu ! Mais vu que toi non plus t'es pas n'importe qui bah euuuh c'est cool ! On va être de bons arrivistes, t'vas voir !"

Oulala, qu'est ce qu'il s'était enfoncé là. Voilà ce qui se passait quand on essayait de se la jouer ou d'employer des mots qu'on ne maîtrisait pas. Il avait entendu le terme et l'avait trouvé classe. T'arrives et tu t'imposes donc t'es un arriviste. Mais là voilà, il avait foiré en beauté. Il s'était répéter et maintenant il risquait de passer pour un con aux yeux de son tout nouveau complice. Vite, vite, reprendre la main et pas le laisser réagir.

"J'ai bien vu qu'tu courrais vite Vau. Les gardes ils voient que ton dos maigrichon à chaque fois héhé. Tes parents ce seraient pas les deux vieux qui tiennent la boutique de fleurs, là, dans Edge Town ? Comment qu'y s'appellent déjà... Ah ouais, M'sieu et Madame Lheur ! T'as pigé ? Vau Lheur, voleur ! Hahahaha !"

Le gosse s'esclaffait maintenant, se frappant la cuisse du plat de la main. Son rire ne semblait même pas forcé, visiblement il trouvait ça hilarant. Il continua d'ailleurs à rire un bon moment avant de lentement se calmer. Une fois que son corps eut cesser de tressauter à cause du rire, il tourna son regard vers toi. Ce qui te fixait n'était pas des yeux d'enfants. Dans son regard il n'y avait rien d'innocent, il y avait plutôt une certaine froideur comme si le gosse avait déjà vu et vécu les pires choses possibles. C'était d'ailleurs très probable sachant qu'il venait du Grey T. Personne ne pouvait grandir là bas sans en sortir changé et pas en bien.

"Alors... T'as pas trouvé ça drôle ? C'est ça hein ? Tu l'aimes pas mon humour hein ?!"

Sentant bien qu'il jouait là sa survie, ou à tout le moins son droit de faire partie du Maître Plan du gamin, mini Galo marmonna quelques phrases d'où il ressortait, selon Joseph, que son humour était top niveau. Immédiatement, mini Joe revint à son état précédent, jovial et bavard. Il devait être chatouilleux sur son sens de l'humour. Après tout, le jeune Joseph était sûr d'avoir un réel talent en la matière. Il était certain de pouvoir faire carrière dans la comédie quand il voulait tellement ses blagues étaient top niveau. Mais il avait d'autres ambitions que de faire rire les nobles, il serait le Roi de Grey Terminal !

"Bon... C'est cool que tu connaisses bien Edge Town. T'es un dur et t'es utile, c'est cool ça. Moi j'suis de Grey T. alors je t'avoue que les rues et tout j'maitrise pas trop. Mais Grey T. tu peux m'y lâcher les yeux bandés, à n'importe quel endroit j'saurai en revenir sans soucis. J'suis un pro moi, un vrai de vrai j'te dis !"

Le gamin marque un temps d'arrêt, semblant réaliser qu'il est en train de dériver et de raconter, encore, de la merde. Il fallait qu'il fasse attention s'il voulait que l'autre môme l'idolâtre.

"Attends voir... J'disais quoi déjà moi... Ah oui, le plan ! Genre j'vais aller piquer encore du jambon, ça va pas la tête ! J'ai bien mieux comme idée moi ! On va dévaliser la fabrique de bonbons du Roi !"[/color]

L'annonce sembla planer dans l'air entre les deux gamins, c'était comme si les mots s'écrivaient dans l'espace sous leurs yeux ébahis. Les deux morveux pouvaient se voir nager la brasse dans les bonbecs rien qu'en fermant les yeux. Il faut dire que la fabrique de bonbons du Roi de Goa relevait quasiment du mythe parmi les orphelins du Grey T. C'était le paradis sur terre mais il était hors de portée...

"Ouais, ouais. La fabrique de bonbecs ! Non seulement elle existe mais j'sais où elle est ! Pis j'ai même un plan pour réussir à sortir d'là le maximum de bonbecs mais j'pourrai rien faire seul. Avec ces bonbecs on d'viendra des caïds ! Y vont tous trop nous respecter pis on pourra bouffer des bonbons toute not' vie ! Alors, t'en dis quoi ? C'est pas risqué du tout comme coup, y'a juste un vieux vigile et son chat. Rien qu'y puisse arrêter l'futur Roi de Grey Terminal et l'Vicompte Vau pas vrai ?"


Dernière édition par Joseph Patchett le Lun 4 Mar 2013 - 0:14, édité 1 fois
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Le gosse n’en croyait pas ses oreilles … LA confiserie du roi. Il eut l’impression que les paroles de Joseph résonnaient dans ses oreilles. Il avait toujours cru que ce lieu n’était qu’une légende, le genre de lieu qui tenait plus du fantasme de diabétique que d’un bâtiment en pierre et en fer. Son imagination débordante se mit à imaginer ce lieu magique. Il vit alors un lieu capable de foudroyer d’une attaque toute personne subissant le joug d’un régime alimentaire drastique. D’immenses murs en guimauve, des portes en chocolats, des fenêtres en caramel, des immenses carrés de sucre à la place des dalles, le tout donnant sur une immense piscine débordant des bonbons et autres saloperies bourrés de glucoses. Il reprit le contrôle de son esprit juste à temps pour éviter de se mettre à baver. Le petit faisait déjà preuve d’une imagination débordante et d’une certaine difficulté pour se concentrer. Mais de ce qu’il avait capté dans la conversation, c’était une offre qu’il ne pouvait pas refuser. Qui serait suffisamment stupide pour refuser de braquer une propriété royale pour se mettre des bonbons plein les poches ? Pas lui, il était bien trop malin pour ça. Il savait peut être pas lire, mais au moins il sentait toujours les bons coups. Il avait vraiment bien fait d’aider Joseph. Galo regardait son tout nouveau mentor, avec une admiration qui grandissait au fur et à mesure que celui-ci parlait. Si on lui avait demandé ce qu’il aurait voulu être à ce moment précis, il aurait répondu quelqu’un comme Joe. Etrange non de s’accrocher aussi vite à quelqu’un ? Le petit garçon des rues d’un naturel méfiant vous aurez sans doute dis la même chose. Mais, il sentait qu’il y avait quelque chose chez son camarade. C’était peut-être cette confiance en lui, ou ce désir palpable qu’il avait de devenir ce « roi du Grey Terminal », ou c’était juste parce que c’était la première fois que quelqu’un s’intéressait à lui, non pas parce qu’il avait volé ou mendié, mais pour ce qu’il était un gosse intrépide et rapide. Il se sentait apprécié, utile même, lui ne le regardait pas comme un paria, mais comme un outil, c’était déjà bien plus valorisant. Il allait l’aider, même si il se doutait que Joseph ne voyait pas en lui plus qu’un simple complice jetable après utilisation. Mais bon, peut être que Joe et lui finirait par devenir des … comment ça s’appelait ça … aucun moyen de s’en souvenir. Cela lui reviendrait sans doute.

Galowyr afficha un grand sourire à son comparse, non c’était une offre qu’il ne pouvait qu’accepter, j’irais même plus loin en affirmant que quoi que lui aurait demandé Joseph il eut dit oui, pour le simple plaisir de se sentir utile. Mimant le salut militaire si apprécié de la garde royale de Goa, il donna sa réponse à Joseph.

J’accepte votre offre votre Majesté.

Lui semblait que c’était comme ça qu’on devait appeler un roi, par contre aucun moyen de se souvenir où il avait bien pu apprendre ça. Sans doute auprès d’une vieille amatrice de politique. Il poursuivit.

Ne t’as vraiment pas peur toi, la confiserie royale. C’est complétement dingue ça. Si on réussit ça, on deviendra des vraies célébrités dans le coin. T’auras sans doute un succès fou avec les dames après ça, ptete même que Céline la boulangère voudra bien devenir ta reine. Puis je te raconte pas le nombre de bonbec qu’on va pouvoir s’enfiler après ça. Se sera vraiment tip top. Puis t’inquiète pas tu ne regretteras pas de m’avoir pris avec toi. Tu verras que ça vaut le coup !

Il dit la dernière phrase en pouffant, en espérant que son compagnon rigole à son tour. Il marquerait encore plus de point auprès de lui, s’il le faisait rire. Puis en plus elle ressemblait à sa blague de tout à l’heure, même si Joseph n’était pas le premier à l’appeler Vau Lheur. Au moins, lui il avait le mérite de bien raconter la blague.

Alors c’est quoi ce super plan ? Comment on les pique tous ces bonbons, parce que moi en dehors du vol à la tire et à l’arraché je ne sais pas trop comment m’y prendre pour faire de gros casses.

Il se mordit la langue. Il parlait trop. Fallait qu’il arrête de se rabaisser sinon Joseph n’allait plus vouloir de lui pour son plan et se trouverait quelqu’un d’autre. Non il ne fallait pas qu’il se fasse jeter comme ça.

Enfin j’apprends super super vite. C’est comme ça qu’on survie par ici hein ! Enfin je suppose que pour toi c’est pareil … Allé racontes maintenant, racontes !

Le mini Galo ne tenait plus, il mourrait d’impatience de connaitre tous les détails de l’affaire.
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Mini Joe buvait du petit lait. Il avait toujours eu ce profond besoin de reconnaissance. Il devait combler ce vide qu'il ressentait en lui, cette douleur diffuse qui lui étreignait le coeur quand il était seul, quand tous se détournaient de lui. Alors il faisait le pitre, il montait des coups et surtout il visait haut. Le Roi de Grey Terminal, voilà ce qu'il serait. Maintenant qu'il l'avait décidé, y'avait plus qu'à. Et alors là, une fois qu'il serait en haut de l'affiche, quand il régnerait alors tous l'aimeraient. Ouais, ça avait de la gueule comme ça. Et là bah il était tout enflammé le gamin de voir que mini galo le respectait de la sorte. "Votre Majesté" qu'il avait dit. Même qu'il le voyait avoir Céline la boulangère pour Reine ? Trop la classe ! Elle avait une poitrine grosse comme deux énormes miches de pain, l'genre balèze quoi. Qu'est ce qu'un pré adolescent pouvait rêver de mieux hein ? A part trois repas par jour et un toit sur la tête bien évidemment...

Mais pour le moment mini Joe s'en foutait, il était heureux et il riait de bon coeur aux blagues du jeune Vau. Pour le coup il aurait bien voulu rester encore un peu à se tenir les côtes avec lui mais les affaires étaient les affaires et quand on parlait de bonbecs, fallait être sérieux ! Joseph était peut être un dur mais c'était surtout un môme.

"Mon plan hein ? Héhé, t'aimerais bien savoir hein ? Mais ce serait pas drôle si j'te disais tout maintenant. Pas drôle du tout ! Pis après t'pourrais décider d'faire le coup avec un aut' que moi et c'serait un sale coup à faire ta majesté m'sieu l'vicomte ! T'apprends vite hein mais moi j'suis d'Grey T. La trahison, les coups dans l'dos et les aut' entourloupes j'connais moi. On me la fait pas !"

Joseph brandit son index bien haut, ainsi qu'il avait sûrement dû le voir faire par d'autres. C'était là une manière pour lui d'insister sur sa plus grande expérience des rapines, vols et autres combines louches. Bah ouais, il faisait des casses lui ! Bon ok, il avait peut être omis de préciser que l'histoire de la confiserie serait le plus gros coup de toute sa courte existence. Mais c'était pas comme si son acolyte avait besoin de le savoir pas vrai ? Tant qu'il avait son Plan, tout irait bien.

"T'sais quoi, le mieux c'est qu'on y aille direct. On n'a b'soin d'rien, tout s'trouve sur place. J'ai d'ja fait les repérages et tout mais c'est un coup où faut être deux. Allé vicomte, en avant ! A nous les bonbons !!!"

Mini Joe se leva soudain et ramassa le reste des victuailles. Il avait dit qu'ils allaient aller les distribuer aux plus pauvres de Grey T, à ceux qui n'avaient plus la force de se battre pour gagner leur nourriture. Il était comme ça Joseph. Un sale gosse mais avec la main sur le coeur, en tout cas pour ceux qui partageaient ses malheurs. Grey T ça créait des liens, le genre de trucs qu'un gars de la ville pourrait jamais comprendre. Les bras chargés de bouffe, il ricana une nouvelle fois de son rire de hyène en regardant mini Galo.

"T'vas quand même pas tout bouffer pas vrai ? Allé, on va laisser ça au vieux Bill. L'a l'habitude d'filer c'que j'gagne aux p'tits et aux pov'. Après direction bonbecs land !"

C'est ainsi les bras toujours chargés, même si moins que lors de leur arrivée, que les deux compères quittèrent la planque du jeune Vau. Direction l'extérieur, Grey T. Sortir d'Edge Town était peut être impensable voir sacrément difficile pour ceux de la ville mais pour quelqu'un comme Joseph c'était l'enfance de l'art. Se balader entre Edge Town et le terminal c'était juste trop simple. Chacun y allait de sa p'tite astuce, pour Joseph c'était un trou dans la muraille, pas un vrai trou hein, juste une grosse brique qui s'retirait. Pas assez gros pour qu'un adulte passe mais pour un maigrelet comme lui, y'avait pas de soucis. Pas plus que pour l'mini Galowyr. Une fois de l'autre côté du mur c'était tout de suite moins drôle. Les montagnes d'ordures à perte de vue, les taudis où de pauvres hères s’entassaient, la misère la plus repoussante qui soit, la crasse, les vivants qui ressemblaient plus à des morts qu'à autre chose. A côté du terminal, Edge Town était un paradis. Ici on était au coeur de m'horreur.

"Bienvenue à Grey T."
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Le garçon des rues regardait autour de lui, avec une expression du visage qui mêlait peur et gêne. Ce n'était bien sur pas la première fois qu'il quittait l'Edge Town pour se rendre à Grey Terminal, le bidon ville regorgeait de type prets à acheter tout et n'importe quoi du moment que la marchandise n'avait pas été acquise légalement. Le genre de personnes aux grands cœurs qui lui achetait ses marchandises pour littéralement quelques bouchés de pain. C'est pourquoi le ptit préférait toujours voler de la bouffe. Il se sentait en effet extrêmement mal dès qu'il quittait les murs de la ville. Il vivait peut être dans un taudis, mais dans un taudis qui avait le bon goût d'être entouré de mur. Les hauts murs de Goa représentait la frontière entre le monde du petit garçon des rues et l’extérieur remplis de danger, de monstres et de tout ce que l'imagination particulièrement fertile d'un enfant peut imaginer.  Il ne sentirait jamais chez lui, dans cette décharge à ciel ouvert, bien loin de ces bonnes vieilles rues poussiéreuses jonchées de déchets. L'Edge Town était son foyer, un bien médiocre foyer mais c'était tout ce qu'il connaissait du monde, comme une partie de son propre corps et c'était pour cela qu'il n'y avait que là qu'il se sentait à l'aise.

Mais, il lui fallait à tout prix faire bonne figure devant Joe, il arbora donc un sourire de coin forcé et suivit son aîné dans «les ruelles» du Terminal. Vau, écoutait avec attention tout les histoires de Joe sur les lieux. Ce dernier qui semblait ne plus vouloir s'arrêter de parler, l'assailli d'anecdote sur les lieux, les personnes ou les animaux errants des lieux. Et aussi incroyable que ces histoires, que d'aucuns appelleraient mensonges,  pouvaient paraître le petit ne demandait qu'a les croire. Les paroles de Joseph transformait les masures en lieu d'immense festivité, les vieillards boiteux en vaillant héros à la retraite et les chats sauvages de dangereuses bêtes sauvages que son guide avait affronté maintes et maintes fois à main nues. La démarche gêné du citadin se transforma peu à peu en une posture confiante, après tout ce n'est pas parce qu'il n'y avait pas de mur autour des lieux que c'était l'enfer. Puis si Joe venait de là, c'était pas forcément aussi horrible qu'il n'avait pu le penser de prime abord.

Deux enfants, avec des sacs remplis de victuailles, au milieu d'un lieu d'infime pauvreté, le moins que l'on puisse dire bah c'est que ça ne passe relativement pas inaperçu. C'est un peu comme un chat dans un chenil ou un mendiant au banquet annuel de l'association de bridge des Dragons Célestes. Enfin vous avez compris l'idée. Un attroupement de tout ce qui se faisait d'affamés, de nécessiteux, de misérables et de pauvres se formaient peu à peu autour d'eux. L'vicomte qui se plaignait de l'absence de ses petits remparts chéris, se voyait progressivement ceinturé par une muraille de haillons et de guenilles. Il jeta un regard inquiet à Joseph, ce dernier d'un signe de tête approbateur lui fit comprendre ce qu'ils devaient faire. Les deux enfants lancèrent à leurs partenaires d'infortune, ou plutôt de pauvreté, ce qui leur restait de pains et tracèrent leur route. Tout content d'avoir fait cette bonne action, un large sourire se dessinait sur le visage de l'orphelin. Il se voyait en grand noble, distribuant à l’instar du roi de Goa de la nourriture aux pauvres. Comme si le simple fait de donner l'élever de sa  pauvre condition d'orphelin sans ressource. Cette journée était décidément riche en surprise. D'ailleurs une nouvelle n'allait pas tarder à leur tomber sur le râble à peine quelque mètre plus loin. Du genre mauvaise surprise en plus. Les quartiers pauvres sont peuplés de deux types d'individus les pauvres, et les pauvres qui lutte contre la misère en affichant un mépris prononcé non seulement pour les règles mais pour les autres pauvres. Après avoir l'occasion de rencontrer les premiers, nos deux gamins allaient avoir la chance de rencontrer les seconds. En effet trois individus, dont les visages marqués et les couteaux à beurres aux proportions énormes attachés à leur ceintures ne laissaient aucun doute sur la profession peu honnête qu'ils exerçaient, se manifestèrent à eux.

Salut les gosses, c'est que vous avez de gros sacs avec vous, ça vous dirait qu'on vous en décharge ?

Ces camarades dégainèrent leur coutelas histoire de montrer qu'ils n'étaient pas vraiment là ni pour tailler une bavette aux deux gosses, ni pour voir leur aide si gentiment accordée être refusée. Bien que voleur lui même, le gosse avait un sens de la propriété bien prononcé et n'avait pas vraiment envie de laisser la bouffe aux mains de ces sagouins qui ne l'avaient même pas demander poliment. Le seul problème c'est qu'il ne connaissait pas bien le coin, c'était un gosse d'Edge Town pas du Terminal. La main solidement renfermée sur le sac, il attendit donc attentivement le moindre mouvement de Joseph.


Dernière édition par Galowyr Dyrian le Mer 31 Juil 2013 - 14:29, édité 1 fois
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Le Grey T. Joseph était chez lui, il connaissait chaque chef de gang, les bons coins où trouver des trucs à refourger et même les tas d'ordures qui ne sentaient pas trop mauvais en été. Ce qu'il l'aimait son Terminal quand même et ça se voyait. Joseph vantait les mérites du Grey T. à son compère, et en profitait pour se donner le beau rôle au passage. Grey Terminal est l'enfer sur terre ? Pas à en croire Joseph ! C'était un paradis riche en opportunités pour ceux suffisament malins pour les saisir. Ca tombait bien, Joe était un petit malin. Prêt à participer à n'importe quel sale coup, mini Joe s'était déjà forgé une petite réputation dans le Terminal. A en croire les échos du téléphone arabe local, Joseph était soit un sale gosse courant vite et frappant fort là où ça fait mal. Soit un nouveau Dragon prenant aux riches pour donner aux pauvres. La distribution de bouffe aux plus petit ça vous donnait toujours une bonne image dans la population et, mine de rien, Joe n'était pas si méchant que ça. Fallait bien s'entraider entre gosses du Grey T. non ?

Malheureusement des valeurs telles que l'entraide n'avaient guère cours au sein de la Montagne de Déchets. Certains, pour s'en sortir, préféraient dépouiller leurs compagnons de misère plutôt que de s'élever par leurs propres moyens. Il s'agissait là d'infames vermines que notre héros détestait au plus haut point. Trois fiers représentants de cette race de pauvre méprisants vinrent donc présenter leurs respects aux deux gamins en balade. Ils y mirent les formes, les couteaux étaient même de sortie eux aussi. Pour Joseph c'était la routine habituelle, pour Vau qu'il s'entait trembler derrière lui, c'était moins évident. Il allait falloir la jouer tranquille, di-plo-ma-ti-que et pour ça, Joseph adorait.

"Heeyy, mais ce seraient pas Jean-Jean et les frères Kradingues ? Qu'est ce que vous faites ici ?"

"C'est Jean-René !"

"Et nous c'est Krade et Dingue !"

"Ouais ! Fais pas genre tu nous connais pas p'tite fouine. On est super connus ici ! Même que l'Jean Jean il a une prime sur sa tête ! Alors raboulez les sacs et y'aura pas d'bobo !"

"C'est Jean-René ! Pas dur à comprendre quand même ! Oh puis merde... File les sacs p'tit gars et on continuera à parler du gentil Joseph quelques jours encore..."

"J'veux pas."

L'univers parait s'arrêter un instant. Les trois bandits regardent le gosse comme s'ils avaient mal entendu. L'un d'eux teste même du doigt le tranchant de sa lame, histoire de vérifier que c'était bien une vraie. Quelques gouttes de sang plus tard, il en était certain et pourtant le mioche les fixait d'un air buté, la main fermement agrippé à son sac.

"Cette bouffe c'est moi que j'lai volé ! C'est moi qu'en fais rien que ce que je veux et j'veux pas vous la donner ! Z'êtes assez grand pour aller piquer vot' bouffe tout seuls comme des grands !"


A la façon d'un cartoon, les yeux des trois agresseurs parurent sortir de leurs orbites. Ils ne parvenaient pas à croire ce qu'ils venaient d'entendre. Jean-René, le cerveau du groupe, réagit le premier et leva son couteau dans un geste menaçant... mais trop tard. Il ne réalisa qu'au moment où il fut frappé qu'un sac rempli de victuailles venait de s'écraser sur sa joue, le laissant K.O. debout.

"Allez on file !"

Son coup de sac à peine expédié, Joseh s'enfuyait déjà à travers les tas d'ordures, slalomant parmi eux tel un rat. Courrir darre, darre, ça il savait faire. Courir darre, darre en regardant derrière soi pour vérifier que le Vicomte le suivait toujours, c'était déjà plus inhabituel. Joseph n'avait jamais eu beaucoup de petits camarades. Dommage, sinon ils auraient sans doute courrus plus vite car les lascards restaient sur leurs talons. Leurs cris de rage et leurs menaces résonnaient aux oreilles des gamins qui, du coup, n'en courraient que plus vite encore. Courrir c'est bien. Se cacher et ne pas être trouvé, c'est mieux. A force de slalomer entre les ordures, Joe et Vau parvinrent à se dissimuler au sein de l'un des gros tas de déchets. L'odeur à l'intérieur empestait, littéralement, la mort. Il y avait des cadavres parmi les ordures, tous au Grey T. le savaient et Joseph ne tenait pas particulièrement à en faire partie. Malheureusement, on pouvait aisément tuer pour deux sacs de nourriture et un coup en pleine figure. Surtout au Grey T.

"Fiouuu, ici ils nous trouveront pas. Ce serait con pour l'futur Roi du Terminal et l'futur Vicomte d'mourir ici pour un jambon pas vrai ? Hihihi."
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Vau, avait suivi Joe à toute vitesse non sans avoir au préalable envoyé un petit coup de pied amicale dans le tibia droit de Crade ou de Dingue, il avait un doute. Quelques minutes plus tard, les deux gosses se retrouvaient terrés dans un tas d’ordure à attendre que les trois lascars se lassent. L’avantage d’être un gosse, qui plus est un gosse habitué à jouer dans des rues jonchés de déchets, c’est qu’on a une imagination débordante. Et avec de l’imagination tout peut soudain prendre un aspect totalement différent. Bon sauf au niveau de l’odeur mais on ne va pas chipoter.

Le futur Galowyr s’imaginait en châtelain observant l’ennemie du haut des remparts de sa forteresse. L’image n’était pas si loin de la réalité. Tout cela était presque un jeu pour le gosse. Un jeu dangereux, mais un jeu quand même. Frôler la mort lui semblait tout à fait normale. Dans son monde, il n’y avait pas d’autre moyen de survivre. Même si trois types armés de couteau qui veulent détrousser des mômes, c’était plutôt inhabituel pour lui, plus habitués.  

Les deux mômes restèrent planqués dans le tas d’ordures un bon moment. Silencieux, le futur vicomte écoutait Joe lui chuchotait encore un tas de paquet d’histoire plus ou moins inventées. Le gosse d’Edge Town portait une grande admiration à son petit camarade et celle-ci ne cessait de croitre.

Tu me diras c’est bien gentil de se raconter anecdotes et autres blagounettes dans un tas d’ordure, mais ça finit par lasser. Puis bon, il y a écrit aventure dans le titre mes gaillards, on a signé pour autre chose que des blagues infantiles dans les détritus.
Enfin, les deux gosses finirent bien par émerger de leur cachette, plus crades qu’ils n’y étaient rentrés mais sans aucun doute plus en sécurité. Le choix était vite fait. Puis là encore, leur super pouvoir d’orphelin, leur évitait bien agréablement d’être forcés de prendre une douche par une mère un peu trop porté sur l’hygiène. Dégageant une peau de banane qui trainait sur son épaule, le ptit Galo se remit à suivre son guide vers la demeure du vieux Bill, dont Joe n’avait cessé de parler.

Mais alors qu’ils marchaient tranquillement, un grognement infâme résonna dans le Terminal. Les deux compagnons surpris, regardèrent dans la direction d’où provenait le son. Il eut été plus correct de parler d’un miaulement. L’animal qui se tenait là, était en effet un chat, enfin ressemblait vaguement à un chat. Le félin était une immense  boule de poil grise, de sa mémoire de gosse Galowyr peinait à se souvenir d’avoir croisé un matou aussi énorme. Il y avait dans le regard vert de l’animal quelque chose de royale qui contrastait avec la saleté de son pelage et ses nombreuses blessures. Le chat ressemblait en effet presque à un vétéran de guerre avec son oreille en moins, sa patte droite privée d’un doigt et les nombreuses marques de griffures qui bariolaient son corps.

En l’espace d’un instant, une véritable meute de chat de gouttière rameuta. Les animaux étaient encore en moins bon état. Malgré des pelages de toutes les couleurs, ils partageaient tous un aspect rachitique qui leur donnait un air assez pitoyable. Sans parler du nombre de tiques, puces et autres saloperies minuscules que les bestioles pouvaient bien transporter. Les animaux avaient toutefois dans les yeux une lueur bien étrange. Celle des prédateurs.

Les bêtes qui se comptaient déjà en dizaine se rapprochaient doucement des deux garçons. Les chats du Terminal n’était pas si différent des humains. Ils avaient le même aspect misérable. Mais surtout ils étaient tenaillés par la faim. La lutte était âpre avec les humains, les chiens et tout ce que la nature avait crée de charognard. Les félins étaient bien décidés à se remplir l’estomac. Et sous le regard pantois  de Galo, lancèrent la chasse dans le miaou (nyan pour les puristes) le plus terrifiant qu’il lui avait été donné d’entendre.

Là encore les deux gosses désireux de s’épargner des griffures ne firent pas de vieux os et détalèrent. Une course poursuite spectaculaire s’en suivit et Joe et Galo s’en souviennent encore, faut dire que se faire courser par une meute de chat errant ça n’arrive pas tous les jours. Selon les versions la manière, dont ils s’en sortirent, varie. Une belle femelle se serait fait entendre au loin, une colonie de souris seraient soudainement sortie des montagnes de détritus, des chiens désireux de couper l’herbe sous le pied à leurs rivaux. Le borgne ne manque pas de chutes lorsqu’il raconte aujourd’hui cette histoire. La réalité est comme toujours bien moins intéressante, mais on laissera au lecteur le plaisir d’imaginer comment les deux mômes s’en sortirent. Une chose est certaine, ils parvinrent chez le vieux Bill dans un relatif bon état.
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Le bon état relatif des deux gosses était plus une illusion de l'esprit qu'autre chose. Ils sentaient plus mauvais que s'ils venaient de nager le crawl dans les égouts de Goa et ils étaient quasiment entièrement recouverts d'écorchures. Plus inquiétant encore pour leur santé mentale, les gosses riaient à en pleurer. Il fallait les entendre s'esclaffer encore à propos de la meute de chats errants qu'ils avaient esquivés, chacun des deux s’attribuant le mérite de leur survie.

Le bon état de la demeure du vieux Bill était tout aussi relatif. La cahute infâme qu'habitait le vieil homme aurait été considérée comme insalubre n'importe où ailleurs qu'à Goa mais ici, c'était l'équivalent d'un hôtel trois étoiles ! Pensez donc, une porte qui ferme, de l'eau presque clair et un toit qui fuit pas ! Et le tout fait en bonne tôle bien solide, pas du carton ou déchet, du bon métal qui paraissait chanter quand le vent soufflait fort. Ca, c'était chez l'vieux Bill et c'était chez Joseph quand il y daignait y crécher.

Le vieux Bill:

"Ouais, ouais, entrez sans frapper... P'tain c'est à se demander pourquoi je me suis cassé le cul à installer une porte..."

"Parce que t'en avais marre de te geler les miches à l'intérieur à cause du vent p'tet ?"

"Hahaha, j'reconnaitrai cette voix de petit ingrat entre mille. Pour que tu viennes t'planquer ici c'est que t'as encore mis l'mauvais zig en rogne. Qui c'est cette fois ? L'Krazeur ? Fumette ? Qu'un Oeil ?"

"Oh mais c'est qu'on a un invité ! Allez entre donc mon gars, c'est qu'il te laisserait à la porte en plus ce sagouin de Joseph ! Et t'as ramené d'la bouffe pour les p'tiots en plus. C'est bien ça Joseph, il faut prendre soin des plus vulnérables que soi. Vu que t'as pigé le truc, j'suppose que tu verras pas d'inconvénients à ce que ton ami prenne ta paillasse ?"

Le vieux Bill c'était un peu l'papy de Joseph et quand il lui souriait comme ça, il se sentait incapable de dire non. Pour le futur Roi du Terminal, l'homme tenait à la fois le rôle du grand père, de la mère, du mentor et du meilleur pote (faute de mieux). Il se la jouait mystérieux, genre j'suis venu me planquer au Grey T. car y'avait des gens qui voulaient ma peau mais j'peux pas dire qui ni pourquoi. Au fond c'était juste un paumé de plus dans la plus grande décharge du monde. Mais un paumé carrément utile ! Pensez donc, il avait fait de Joseph un voleur presque compétent (il ne se faisait désormais pincer qu'une fois sur deux) alors qu'un homme plus au fait des règles du Grey T. l'aurait tranché en deux pour avoir essayé de le détrousser. Mais Bill était un gentil, ou à l'en croire, il en était devenu un depuis qu'il était arrivé au Terminal et c'est tant mieux parce qu'il bougeait vachement vite pour un vieux shnock !

"Euuuuh bah c'est que, comment dire, on avait prévu un truc là et avec Veau on s'apprêtait à r'sortir..."

"Et puis quoi encore ? Il va faire nuit et t'as pas envie d'traîner dans le Terminal la nuit. Pis merde, t'es venu me voir alors tu vas m'faire le plaisir de rester bouffer un morceau et pioncer. Et ça vaut pour toi aussi Veau !"

On ne contredisait pas le vieux Bill, il savait mettre ce qu'il fallait d'autorité dans sa voix pour qu'on ait aucune envie de lui désobéir. Et puis bon, ils n'étaient pas à un jour près non ? D'un hochement de tête, le jeune Joseph fit signe à son cadet qu'il pouvait se détendre et déposer sa bouffe. Car après tout demain, c'était le raid de la Confiserie de Goa ! A eux les bonbecs !!!


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Edge Town, près du port de Goa, deux silhouettes en armes arborant l'uniforme de Goa s'abritent de la pluie devant un bâtiment anonyme tout en discutant comme tout bon garde sait le faire.

"Chien de temps pas vrai ?"
"Vrai de vrai... J'sens l'froid qu'y s'infiltre jusque dans mes os. Brrrr..."
"T'penses pas qu'on pourrait s'mettre au chaud à l'intérieur ? Juste le temps qu'ça se calme."
"A l'intérieur de la Confiserie ? Mais ça va pas la tête ! Tu veux qu'on se fasse pendre ou quoi ?"
"Heiiin ? Pourquoi on serait pendu pour si peu ?"
"Haha ! Je vois, c'est ton premier jour pas vrai ? Héhé, tu crois qu'on fabrique quoi ici ?"
"Bah des bonbons non ?"
"Raté ! Ici ce sont des canons qu'on produit ! Et si cet endroit est appelé la confiserie c'est parce que pour Lord Edmure, ces semeurs de mort sont comme des friandises. Quand il ressort d'ici, il a l'air heureux comme un gosse."
"Et y'a jamais eu de malentendus ?"
"Ah que si, la semaine dernière on a chopé un morveux à l'intérieur. L'a fini aux galère ce sale rat. Il est pas prêt d'en bouffer des bonbons d'Goa. Hahaha."
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