Le Deal du moment : -20%
Drone Dji DJI Mini 4K (EU)
Voir le deal
239 €

Et mon cul, l'est Etranger mon cul ?!

Le combat, enfin plutôt le massacre est fini, les marines ont été ligotés, baillonés, dépouillés et envoyé dans la prison qui se trouvait dans la cale... Quelle ironie du sort, des marines prisonniers dans la prison d'un navire de la Marine. Non vous saisissez pas ? Tant pis moi ça m'éclate. De notre coté le (ou la?) transsexuel(le) bodybuildé(e), la naine break-danseuse et Ishii sont partis en ville, ce qu'ils sont allés faire ? Je sais pas, mais je me fais pas de soucis. Le robot aussi est partit,même topo que pour les trois autres. Lucio dort encore, tout comme le tapir.... ils ont le sommeil lourd ceux la, ils ont pas ouvert les yeux depuis que je suis sur le bateau... Iwa essaie de réparer le bateau, mais il l'esquinte plus qu'il ne le répare, Shishou quant à lui essaie d'expliquer ce qu'il faut faire à Iwa, sans succès. Je crois que l'aut' tâche est dans sa cabine, j'ose pas imaginer ce qu'il y fait... Quant à moi j'essaie de m'occuper l'esprit, je lis un livre que m'a donné, enfin plutôt prêté, le poulpe atrophié. « L’arête de la guerre » que ça s'appelle, c'est écrit par un certain Fugu Shima. C'est plutôt pas mal et puis y'a rien d'autre à faire... En plus y'a presque plus de rhum, heureusement que j'ai coffré une bouteille de rhum épicé.

Au bout d'un moment j'entends comme un bruit de pas, petit à petit ça se rapproche,je baisse donc le livre et je vois le tapir en face de moi... il me regarde de son visage innocent avant de me lancer un petit « Gnuh »... Il est trop mignon, on dirait une ptite peluche de 300 kilos... Fin bref, je me mets à lui gratter le ventre d'une main, j'utilise l'autre pour remonter mon livre et je me replonge dans ma lecture. A peine ai-je finis une phrase que j'entends de nouveau un « Gnuh » mais celui ci était plus agressif. Il doit vouloir aller se balader... Sortir se balader en ville ? Trop risqué, à moins que j'arrive à convaincre quelqu'un pour venir avec moi. Bon maintenant faut que je choisisses quelqu'un pour venir avec moi... Iwa ? Trop stupide, j'ai pas la volonté de sortir deux animaux. Shishou ? Inutile, me faut une personne intimidante pour éviter les embrouilles. Lucio ? Il dort. Monster ? Je sais pas pourquoi mais j'ai aucune confiance en lui... Bon reste que l'aut' tâche, j'aurais préféré Ishii mais il est pas là. A défaut de merle on mange des pigeons. Quoi c'est pas ça ? On s'en fout vous avez compris le message, non ?

Je vais donc jusqu'à sa chambre....

«  Hey arrête de te toucher et viens sortir le tapir avec moi »

Pas de reponse...

«  Si tu viens, je te montrerais la plus belle poitrine de Callelongue.... »

A peine ai-je prononcé le mot poitrine que la porte s'est entrouverte, me laissant « admirer » la tête de Blake

  • https://www.onepiece-requiem.net/t5877-this-is-jevta
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5700-jevta-cofresi


– Elle est quand même sacrément jolie, tu trouves pas ?
– Oh oui ! Olé !

Assis dans cette espèce de truc qui servait de chambre commune, Blake et Kiki regardaient sans la moindre vergogne le poster qu'ils avaient pu récupérer lors de leur précédente aventure, en pleine mer, alors qu'ils prenaient possession de ce bateau sur lequel ils se trouvaient. Une image fascinante, représentant une damoiselle particulièrement magnifique dans un appareil des plus simples. Et dessus, pour unique indication, on pouvait lire les mots « Sea Wolf », « Le mal par le mâle » ainsi que quelque chose comme « Miss... tob..? », de mystérieuses tâches s'étant en effet posées sur les lettres, les dissimulant.
La vie était devenue si routinière sur Callelongue que Blake en était maintenant réduit à amuser Kiki lui-même... Alors certes, Ishii le laissait quelquefois sortir "chasser", mais il refusait qu'il se balade seul sur l'île. Ce qui était d'une absurdité innommable ! Comme si lui, l'homme qui allait peloter la Poitrine de Jouvence, avait besoin qu'on le surveille. Mais le Cachalot avait promis qu'il l'aiderait à accomplir son but et, pour l'instant, il s'agissait de la seule personne à le lui avoir sérieusement proposé. Ce qui, en quelque sorte, faisait de Blake un membre de cet équipage de nazes et donc, d'Ishii son... Capitaine.

– Non Kiki, je te préviens, je ne reviendrai pas sur ce sujet !
– Mais Blakou... Il va bien falloi'l que tu admettes que tu es sous ses o'ld'les maintenant. Olé !
– J'admettrai rien du tout, ouais !
– Hey arrête de te toucher et viens sortir le tapir avec moi !
– T'as entendu Blakou ? C'est ce type bizarre qui était aux pieds d'Ishii et qui s'est tapé la fille de la Teigne ! On fait quoi ?
– Chut Kiki, on fait pas de bruit. J'ai pas envie de sortir le tapir. Et j'ai pas envie de sortir avec lui. Quand j'pense qu'il l'a touchée et que moi j'ai à peine pu la peloter... Aaaah.
– J'te signale qu'il peut pas m'entend'le, olé !
– Ah ouais, pas con ! HAHAHAHAHA !

Blake éclata de rire, sans se rendre compte que cela allait justement griller sa couverture. Même si, en vérité, elle était déjà grillée depuis longtemps ; puisque, après tout, chaque Etranger savait que l'après-midi, de quatorze à quinze heures, il s'adonnait à quatre ou cinq parties de "stimule Kiki".

– Si tu viens, je te montrerais la plus belle poitrine de Callelongue...
– Genre ça va suffire à me donner envie de venir, la plus belle poitr... INE ?

Il ne s'était pas levé, non. Blake s'était littéralement jeté en avant, renversant sur son passage chaise, table, feuilles, lampes, et même pots.

– J'espère que tu me racontes pas des cracks, sinon je me gênerai pas pour enfoncer le museau du tapir dans tes fesses !
– Gnuh ?
– Ouais, ouais, voilà.

Néanmoins, Jevta paraissait sincère, ou du moins en donnait-il une nette impression. Mais que risquait-il à s'aventurer dehors avec lui ? Au mieux, il toucherait une poitrine relativement exceptionnelle. Au pire, il pourrait enfin terminer la mise au point de sa technique de spéléologue. Dans tous les cas, donc, il en ressortirait gagnant.

– Et en plus, tu peux enfin so'lti'l s'il t'accompagne ! Olé !
– Ah ouais, c'est vrai ça !

Effectivement, Jevta l'accompagnant, l'interdiction d'Ishii n'avait plus lieu d'être désormais. Blake pouvait donc se balader tranquillement sur Callelongue et peut-être même grossir sa collection de sous-vêtements avec des espèces de soutien-gorges endémiques à cette île. Finalement, non, ce n'était pas forcément une mauvaise idée et finissait même par devenir un très bon choix. Alors qu'il commençait déjà à s'imaginer sautant dans une mare de dentelle, Blake croisa le regard du tapir, et une réalité s'imposa à lui.

– Mais heu... Pour le promener, il vaut mieux avoir une laisse, non ?
– Oui Blakou.
– Et on n'a pas de laisse.
– Non, Blakou.
– Oui, merci Kiki, mais c'était une question rhétorique !
– Pfff. De toute façon, tu veux qu'il aille où ? Olé ! Il enco'le est plus lent que Lucio ! Hihihihihi !
– On s'en fout ! Je promène pas un animal sans laisse ! Maman serait pas contente sinon. Rappelle-toi quand on a perdu Verge, notre vieille chienne.
– Ve'lge... Elle savait toujou'ls où aller pou'l t'louver des filles...
– Ouais... Encore plus fiable que ton Sweet-Sense... C'qu'elle me manque. Tu crois qu'on peut le dresser pour qu'il repère des poitrines ?
– Pou'lquoi pas ? Essaye ! Olé !
– Hahahaha ! Ouais, je vais faire ça ! Mais avant, on a besoin d'une laisse.
– Hum... Blakou, je pense savoi'l ce qui fe'la l'affaire !

… … … … … … … … … … … … …

– Et voilà !
– T'lop classe ! Le Tapi'l du Pe'lve'ls ! Hihihihihi ! Olé !

Blake avait appris à faire des nœuds complexes et efficaces lors de ses années sur le Téton, navire des Gro'Lar Pirates. Il en donnait la preuve ici, en mettant en place un enchevêtrement de dentelle et de soutien-gorge formant une laisse, ainsi qu'une culotte s'apparentant à un collier. Rose, blanc, noir et même rouge, le fil de soutifs était d'une majesté rare.

– Alors là, ouais, franchement, t'es trop beau !
– Gnuh ?
– Ouais, comme tu dis ! Gnuh !
– Gnuh.

Satisfait de son oeuvre d'art, Blake, suivi de Jevta, sortit sur le pont. C'était là que se trouvait Ishii, un cigare à ses énormes lèvres boudinées, qui regardait le ciel d'un air lointain et évasif. Il était quasiment impossible de sortir discrètement avec lui, ses oreilles captant le moindre infime petit son. Blake était d'ailleurs certain qu'il l'avait entendu s'amuser avec Kiki tout à l'heure – ce qui expliquait sans doute son mouvement de recul quand il lui avait tapoté l'épaule.

– Hum ? Qu'est-ce que vous faites ?
– Bah, ça se voit pas ? On sort ! Je suis pas tout seul là, je peux me balader sur Callelongue maintenant, non ?
– Hum... Jevta devrait arriver à te contenir, oui. Mais n'oublie pas, on ne doit pas attirer l'attention sur nous. Le bateau est presque réparé. J'espère que nous partirons sans problème.
– Mais ouais, haha, tu me connais ! Comme si moi, celui qui pelotera la Poitrine de Jouvence, j'allais nous attirer des problèmes. HAHAHAHA ! T'entends ça, Kiki ? HAHAHAHA !
– Hihihihihihi !
– Hum...
– Bon eh ben, on s'en va ! Tu viens, Jev ? Ah oui et heu, j'emmène le tapir aussi.

Ishii écarquilla ses minuscules yeux sous la surprise en voyant l'animal attaché à des soutien-gorges et une culotte puis poussa un profond soupir.

– Blake ?
– Ishii ?
– Tu penses que tu pourrais me rendre un service ?
– Bien sûr ! Je suis l'homme qu'il te faut !
– Tu pourrais me rapporter hum...
– Hum ?
– Des plants de... Menthe ?
– Heu... HAHAHA, c'est une blague ?
– Non, Blake. Il manque un peu de végétation sur ce bateau. Et la menthe c'est bon. Pour les thés.
– Tu préférerais pas que je t'emmène une culotte ? J'ai appris qu'il y avait des "arbres à soutifs", mais impossible de savoir si c'est juste une légende.
– Non, Blake.
– Ok, ok, comme tu veux Ishii.

Blake continua à avancer vers le bord, commençant lui aussi à soupirer devant tant de flegme.

– Hum... Blake ? Jevta ?
– Ouaip, Ishii ?
– Soyez prudents. Et toi aussi, Kiki.



  • https://www.onepiece-requiem.net/t5468-perverse-style-redhorn-bla
  • https://www.onepiece-requiem.net/t5419-redhorn-blake-fini